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lundi 19 août 2024

Un jardin d'instants...

A un jardin

Oui nécessaire clôture
Pour que le lieu devienne lien
Et le temps attente.

Que le sentier mène à l’amante,

Que tout désir aille à son terme,
Que chaque fleur porte visage et nom,
Que chaque fruit préserve faim et soif,
Que vent et pluie soir et aube
Renouvellent leurs offrandes sur l’herbe,
Que l’infini, lui, fasse halte
Sur la cime des pins.

Oui nécessaire clôture
Pour que le lieu soit appel,
Et l’instant répons sans fin.

François Cheng - La vraie gloire est ici

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dimanche 16 juin 2024

Se la jouer...

 (extrait du "Carnet")



J’ai de plus en plus souvent l’impression intime  de me trouver « au taquet », au ras de l’essentiel , par terre avec les yeux juste ouverts pour voir les choses au plus près de ce qu’elle sont.
Cela suppose d'arrêter de  "se la jouer" - une expression populaire que je trouve très parlante-  ce qui n’est pas si évident, hein …
Se la jouer.
Tous nos grands et gros mots...
Nos théories, nos théologies, nos "enseignement"s dès qu’on s'en gargarise, nos prétentions inconscientes, tout ce qu’on arrive si aisément à se faire croire ... au moins tant qu’on a la santé de surface )- quand on la perd c'est une autre histoire- tout ce dont on est bouffi.

L’éveil, la spiritualité, Dieu, non Dieu, le Vide, le Sans forme, la liberté, et bla bla bla. Toutes choses dont on s'autorise à parler avec l'autorité que nous confère notre prétention saupoudrée de miettes de savoir et, oui, même, parfois d'expériences nécessairement parcellaires car comment le fini appréhenderait-il l'infini ?
Vu depuis le ras de ce qui est, tout ça ressemble à du bluff.
Au ras de ce qui est, tout devient basique, élémentaire, vital.
Aimer. C’est à dire cesser de refuser, cesser de se regarder soi, cesser d’exiger de l’autre, de tous les autres y compris le monde entier (!)  qu’il se positionne en fonction de moi, cesser de réagir selon ce que dicte ce moi obsédé de lui même … �
Ou ne pas aimer.
Et éventuellement habiller cette posture de grandes phrases, de  concepts vertigineux, de sophismes ronflants, et allons-y et vas-y que je pontifie étant entendu qu'il n'y a personne pour pontifier
Échafaudages pseudo théologiques, constructions, déconstructions, gloses, non gloses, affirmations , récusations, caquètements dans un vide en lequel nous flottons tels des pantins hors sol  ..  
Pour ne pas se sentir au taquet, acculé à la simplicité , celle qui mutile le moi égocentrique (pléonasme qui ne désigne pas la personne).
Aimer. Ne pas aimer.
Au final , au "jugement dernier » , plus que ça, rien que ça.
Le reste, des postures, des attitudes, même si d’aucunes ont un peu de gueule.

Gilles Farcet 

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vendredi 6 octobre 2023

Impossible demande


 Toi seul peux voir si tu vis une demande d'impossibilité, personne d'autre. Le refus n'existe qu'au présent. Il n'y a donc qu'un seul refus à Ia fois. Les gens pensent que c'est le refus du passé qui crée leurs problèmes. C'est faux. La peur du futur est elle aussi vécue dans le présent. Le passé est refusé ici, le futur imaginé est refusé ici.

 Un thérapeute ne va pas changer ce qui a été, mais va tout faire pour que la personne accepte ce qui a été, et s'ouvre à un futur libre. Bien souvent, les gens présentent leurs refus en étalant leur histoire dans le temps, et ne s'occupent pas du refus présent.

L'humain n'a qu'un seul problème, vouloir autre chose à la place de ce qui est déjà là.

Daniel Morin 

"Je, ne sait pas"

Editions Accarias L'Originel

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vendredi 10 mars 2023

Réveil infini

 Vous ne supportez plus de faire les 3 huits...

Je vous écoute, je suis tout huit.


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mercredi 20 juillet 2022

De l'atome aux étoiles

Où quand le soleil se recroqueville dans une dent de lion...



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lundi 20 juin 2022

Cerveau fini !

 


«  Bouddha c’est le constat que l’univers est intrinsèquement vivant. A quel point en sommes-nous conscient ? En quelque lieu que nous nous trouvions, nous ne devons jamais perdre de vue le Bouddha. Même si nous sommes plongés dans les œuvres complètes de Marx et d’Engels, nous devons simultanément discerner la présence du Bouddha. (…)

Par ailleurs, nous reconnaissons l’existence de la loi de cause et d’effet. Notre urine d’aujourd’hui se compose de notre repas de la veille. Hier tu t’es bâfré de bœuf et d’oignon. Ne le nie pas ! Ton urine d’aujourd’hui t’a déjà trahi. De ce point de vue, aujourd’hui est la continuation d’hier et demain, la conséquence d’aujourd’hui. Il n’en reste pas moins que chaque instant qui apparaît et disparaît est nouveau. N’essaye pas de résoudre cette contradiction à l’aide de ton intelligence. Ton cerveau est incapable d’analyser l’infini. (…) »

Kodo Sawaki (maître zen de la première moitié du XXe siècle) traduit par Frédéric Blanc, "Force vitale", Les Editions L'Originel - Charles Antoni

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samedi 18 décembre 2021

lundi 1 mars 2021

Mars... et ça repart.

 

"Nous sommes toujours au commencement du monde.
Chaque battement de notre cœur peut éveiller une liberté encore endormie, pourvu que nous entrions dans ce silence infini et allions à la rencontre du Divin en nous.
Cette présence réelle ne s'impose jamais.
Elle est offerte à tous comme une invitation à découvrir cet immense secret d'amour caché au fond de toute conscience humaine".
Maurice ZUNDEL ❤


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dimanche 31 mai 2020

Un voyage sur place





"Une nouvelle version des "Puissances de dix".
J'ai vu et partagé ce petit film des centaines de fois. 
Il nous donne une idée claire de notre vraie place dans l'univers, à mi chemin entre l'infiniment grand et l'infiniment petit. Il nous montre que nous ne sommes humains que dans une certaine perspective, à une certaine distance et que nous sommes évidement aussi cellulaire et planétaire, infini, dans les deux directions. Notre véritable nature est infinie."
Alain 

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vendredi 6 décembre 2019

Nuitamment...


Ô Nuit 
Pour s’endormir un peu moins bête ce soir...
Si vous ne connaissez pas l’origine et la signification du mot : NUIT, en voici l’explication :
Dans de nombreuses langues européennes, le mot NUIT est formé par la lettre "N" et suivi du numéro 8 dans la langue respective du pays.

La lettre "N", est le symbole mathématique de l'infini, et le nombre 8 symbolise aussi l'infini.
Ainsi, dans toutes les langues, NUIT signifie l'union de l’infini ! (N + 8 )
Quand ce fait a été découvert, il est apparu évident que l'on ne comprenait pas comment on ne l’avait pas remarqué avant..

Et voici quelques exemples :
PORTUGAIS : noite = n + oito (8)
ANGLAIS : night = n + eight (8)
ALLEMAND: nacht = n + acht (8)
ESPAGNOL : noche = n + ocho (8)
ITALIEN : notte = n + otto (8)
FRANÇAIS: nuit = n + huit (8)
NEERLANDAIS : nacht = n + acht  (8)

Intéressant,

Heureux celui qui transmet le savoir et qui vous conseille au moins 8 heures de sommeil...

Et comme le disait Raymond Devos : "Ne pas dormir... nuit !"

Bonne nuit… « Car Dieu comble son bien aimé qui dort » Psaume 126

Marie-Thérèse Bal Craquin


Petits Pains de la Parole de Dieu 
« J'avais dit: les ténèbres m'écrasent! mais la nuit devient lumière autour de moi. Même la ténèbre pour Toi n'est pas ténèbre, et la nuit comme le jour est lumière! » Ps 139
« À la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. »  Marc 6-48

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vendredi 25 octobre 2019

La clef des champs


J'ai trouvé, l'an dernier, dans une brocante, une statue de saint Pierre en granite rose tenant, dans ses mains épaisses de pêcheur, la clé immense du Paradis. Tout avait attiré mon attention dans cette statue semble-t-il bretonne. La chevelure, la barbe et la longue tunique de saint Pierre qui ondoyaient au vent de mer. Ses deux yeux grands ouverts et sa tête légèrement penchée de côté qui invitaient à la méditation comme à un échange de paroles. Cette immense clé qui faisait la moitié de sa hauteur d'homme. Et puis, surtout, cette alliance et cet alliage de chair et de pierre.

L'accès à l'infini 

Au début de l'automne, j'ai surpris le grain de cette statue de granite rose prendre la lumière rasante du soleil de fin d'après-midi. Un moment bref, mais magique. Un mont Thabor. Depuis, saint Pierre et sa clé m'accompagnent. C'est face à cette statue que j'aime m'asseoir pour prendre mes temps de repos et me ressourcer. Elle creuse en moi une interrogation sur le mystère de la chair et de ce roc de pierre sur lequel nous pouvons fonder notre vie, et plus encore sur le mystère de la lumière et de la clé du Paradis. Cette clé serait-elle une clé des champs qui donne accès à l'infini et à la liberté ? La vie spirituelle est faite en effet d'instants de grande ouverture à soi, à la vie, à l'univers, à Dieu, suivis de renfermements tout aussi précieux. Comme les fleurs, nous nous ouvrons à nos heures, et nous nous refermons. Nous ouvrons la porte du Ciel, nous en franchissons le seuil, nous entrons dans l'écoute, dans le silence, dans la prière, nous y demeurons en amour, puis nous reprenons le cours de notre vie. Nous accostons sur des îles, pour nous laisser reprendre par le vent de mer du quotidien qui souffle là où il veut. À nous de garder la clé de ces instants et de laisser vivre en nous ces îles bienheureuses. Je crois que ma clé du Paradis à moi, c'est précisément la lumière. Peut-être parce que je suis une fleur d'ombre, que je suis née dans un nid de poussière, dans un grenier familial envahi de toiles d'araignées et de vieux meubles, où il m'a fallu faire la lumière. Les chats m'ont appris à voir dans la nuit, à ouvrir et dilater mes pupilles pour percevoir la moindre source de lumière et distinguer les ombres dans l'ombre. Les arbres m'ont appris à me nourrir et à me gorger de lumière, à en faire surtout une nourriture et un souffle de vie pour moi et pour tous. Guidée par la lumière, je me suis convertie à la vie.

L'enveloppe obscure 

Si nos chemins sont faits de jours de lumière, de jours sombres, voire ténébreux, et de jours de clair-obscur, notre erreur est de vivre peut-être trop souvent en enfants lune. La peau sensible, nous nous cachons du soleil, et du « soleil véritable », pour ne sortir qu'à la nuit tombée. Nous nous détournons de la lumière de la vie, nous éclairant seulement à des artifices humains. N'osant vivre la pleine lumière, nous créons notre propre nuit et nos aveuglements. Pourtant il suffit d'un regard d'amour et d'une lumière posée sur soi pour percer cette enveloppe obscure qui parfois nous recouvre et nous cache.
Alors pourquoi ne pas nous offrir les uns aux autres cette clé des champs vers l'infini et la liberté, qu'est la lumière ? Si, demain, la nuit tombe sur la Terre et sur l'humanité, notre nuit sera illuminée par les hommes et les femmes habités par la lumière. Ces personnes lumineuses passent inaperçues en plein jour mais, quand se fait l'obscurité, leur lumière se révèle aux regards. En vierges sages, elles s'illuminent et elles éclairent. Aussi n'hésitons pas à laisser notre chair prendre la lumière, comme la statue de saint Pierre le soleil d'automne. La lumière nourrit, et elle enseigne. Elle délivre, et elle « amorise ».
Charlotte Jousseaume
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mercredi 2 janvier 2019

"Chaque geste peut déplacer une étoile"


A l'aube de l'an neuf, ses mots nous relient dans le désir profond de préserver le vivant...




...."Prends soin du monde et de tout ce qui te rencontre. L'inattention te coûterait cher, te ferait rater les plus grands rendez-vous. Tu ne sais jamais à quoi le fil que tu tiens est relié de l'autre côté. A l'autre bout.
Chaque inconnu qui te rencontre peut être le messager des dieux. "Exercez l'hospitalité en tous temps car beaucoup d'entre vous, sans le savoir, ont hébergé des anges!" (Saint Paul , lettre aux Hébreux).
Chaque geste que tu fais peut t'ouvrir ou te fermer une porte. Chaque mot que bredouille un inconnu peut être un message à toi adressé. A chaque instant la porte peut s'ouvrir sur ton destin et par les yeux de n'importe quel mendiant, il peut se faire que le ciel te regarde. L'instant où tu t'es détourné, lassé, aurait pu être celui de ton salut. Tu ne sais jamais. Chaque geste peut déplacer une étoile.
Cette certitude que tout, aussi minime en apparence et à chaque instant, puisse être relié à la face caché du monde, transforme radicalement la vie. Le brouillard de l'insignifiance est levé"...

Christiane SINGER

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mercredi 28 novembre 2018

Apprendre de la nature !



A-t-on jamais vu un arbre refuser de vivre en automne, sous prétexte que son printemps fut beau et son été fructueux ? Combien de discours, combien d'exercices spirituels a-t-on inventés pour tenter de nous persuader qu'il faut vivre l'instant, esprit, cœur et corps présents là où la vie nous a plantés ! L'arbre sait faire cela. Quand ses feuilles jaunissent et tombent, les retient-il ? Non, il épouse l'automne, puis l'hiver, et la renaissance du printemps. C'est de lui, et non des livres de philosophie, que nous avons le plus à apprendre ! Quant à la pierre, long est le chemin qui mène à la Présence cachée au cœur de son silence. Elle est, elle, hors du temps. Le temps de la pierre, c'est l'infini. 
 
Henri Gougaud

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mercredi 20 décembre 2017

Oeuvre infinie...


" Un homme qui a le pressentiment de l'infini et qui voit dans ce pressentiment l'essentiel de la découverte de l'homme, est embarqué dans une aventure spirituelle qui pourra le conduire jusqu'à la plus haute mystique. S'il ne perçoit pas cette dignité, s'il ne perçoit pas cet infini, il est comme mort ... 

Le pressentiment de l'infini se révèle à nous de manière fugace, souvent dans les moments où on y prête pas attention. " Ce qu'il y a en moi de plus grand que moi " s'éveille, prend vie dans l'émerveillement, la création ou encore la contemplation, instants d'éternité où je me quitte moi-même. Les limites qui m'enferment s'évanouissent parce que l'objet de mon attention est hors du temps, hors de l'espace. Je deviens ce que je contemple, je deviens œuvre d'art, je deviens beauté, je deviens musique. "

Maurice ZUNDEL

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lundi 20 février 2017

Della et le cœur ouvert à l'Infini


Della nous délivre dans ce très bel ouvrage le partage d'un cœur bouleversé par l'éblouissement.
Dans une première partie, elle nous donne quelques pièces de l'échiquier : la conscience, la réalité, la souffrance, la fermeture à la Vie,... jusqu'à l'Eveil et l'Amour inconditionnel de l'Etre et fait mat.
Ensuite, dans une seconde partie, elle éclaire les mots et l'amour d'un jour nouveau, par ses réponses aux questions choisies par thème. C'est à déguster


"Nous avons tous ce potentiel extraordinaire d'apprécier la Vie à travers un regard
Sommes-nous prêts à voir ce qui nous sépare de cette paix,
à dire un grand « OUI ! » à cet espace 
et ainsi découvrir la libération ? "


Della partage son cadeau imprévu de la Vie, reçu lors d’une expérience de mort imminente, celui de la réalisation profonde que tout est Un et tout est Amour. La présence, la douceur, et l’énergie d’amour qui habitent son regard sont de puissants alliés sur le chemin d’ouverture au « vrai », au cœur. 

De médecin d’urgence, on la décrit maintenant comme médecin des âmes. Son partage est spontané, enveloppant, frais et aimant. Elle est l’auteure de Le Cœur Ouvert à l’Infini publié en mars 2016 chez Accarias l’Originel.


"Livre magnifique. Au delà des mots, Della a su maintenir la simplicité et la beauté de l'Intime. "



 Deux extraits :

Que pensez-vous de la nouvelle pratique appelée « la pleine conscience » qui consiste à ramener son attention sur l’instant présent et à examiner les sensations passagères qui se présentent à l’esprit à travers une observation silencieuse non jugeante ?

Il me fait chaud au cœur de constater que cette pratique que je ne connaissais pas jusqu’à tout récemment, prenne de l’ampleur. Elle invite à revenir à la réalité du moment et à discerner entre l’impermanence fondamentale de toute expérience et la permanence de la Conscience. Cette pratique libère de la tension d’action vis-à-vis des aspects perçus négatifs de nos vies. Elle pointe vers l’Intime avant l’histoire, là où tout est ouvert. C’est doux.

Il est toutefois intéressant, dans une perspective d’Éveil, de ne pas limiter la conscience à la perception du « moi ». La Conscience d’Être est toujours présente, qu’elle soit vécue en pleine conscience ou pas. À travers le processus de découverte de ma Vraie Nature, il est essentiel de réaliser que la Conscience est libre de l’expérience directe et personnelle de celle-ci.

D’une manière pratique, cette invitation prendrait la forme d'une réalisation à voir que la Conscience « est », avant le « moi et ses expériences de pleine conscience » et que les seuls éléments qui me séparent de cette Conscience globale sont justement reliés au contenu de mes pensées qui évaluent mon état de conscience ou de non-conscience du moment. Il devient alors possible de ne plus adhérer au jeu de l'évaluation quel qu'il soit et en fin d'être Un avec la Vie spontanée telle qu'elle est.






Après l’éveil, éprouvez-vous encore des émotions fortes qui engendrent de la souffrance ou la souffrance est-elle vécue autrement ?

Les émotions brutes peuvent tout à fait émerger. Elles sont vécues en présence et avec l’intention du cœur d’entendre simplement ce qu’elles ont à me dire. Leur source est toutefois claire : une réaction de la « petite » qui parle. Ces émotions sont bienvenues et totalement autorisées dans le moment. Ce qui est bien particulier, c’est la présence d’une curiosité sincère du cœur devant elles car elles sont l'occasion de rencontrer le besoin simple de l’âme ainsi manifesté, et une invitation véritable à ouvrir toujours plus profondément mon incarnation humaine à la Vie telle qu’elle est.


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mardi 29 novembre 2016

Retour à la maison... avec Jean Vanier

Maison à louer
La beauté de toute personne est qu'elle est appelée à devenir la demeure de l'Infini.
Alors la peur de la mort et de ce qui est limité n'est plus un tourment.
Recherche la paix, p.80








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lundi 29 août 2016

Au cœur de l'océan...




Le cœur de l'homme est semblable à la mer, il en a les marées, il en a les tempêtes il a sa profondeur. II a aussi ses perles.

Van Gogh

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samedi 23 juillet 2016

Méditations corporelles avec Fabrice Midal

Dans la méditation, trouver le corps implique aussi de développer une attention pleine et entière à nos perceptions sensorielles, dans toute leur richesse. 

 Quand je sonne le gong à la fin de la pratique, la plupart des gens se disent « la pratique est finie » et ils se lèvent. Ils n’écoutent pas le gong qui résonne d’une manière si ample. Le son du gong se répand. Il ne cesse pas quand nous le voulons. On découvre qu’un seul son peut contenir le monde tout entier - être d’une subtilité et d’une réalité infinies.



Méditer c’est découvrir son corps, ici et maintenant. 

 Grâce à la méditation, nous nous relions pleinement à ce qui est et apprenons à devenir sensibles au monde. La pratique ne consiste donc pas à s’élever hors du corps pour s’occuper de l’esprit, mais au contraire à mieux habiter la terre.

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samedi 7 mai 2016

Tout est relié... mon oeil !


L'existence est à chaque instant un grand voyage...






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lundi 26 mai 2014

William Blake par Christine Jordis

Né au-dessus d’une échoppe de bonnetier, à Londres, William Blake (1757-1827) affirmait que, pour retrouver la joie que nous portons en nous, « il suffit de nettoyer les fenêtres de la perception ». Après avoir vu Dieu à huit ans, puis un arbre « rempli d’anges », il dessina, peignit, grava, écrivit de longs poèmes prophétiques. 

Anticlérical, antimonarchiste, pacifiste, révolté par la misère et l’injustice sociale, il voulut changer l’homme et le monde. À l’argent-roi, il opposa l’esprit, c’est-à-dire la poésie et l’art. Rejeté par son époque, condamné à la solitude et à la pauvreté, il n’en continua pas moins de poursuivre son chemin jusqu’à sa mort.



extrait de "Poésie" sur France Culture
(4 min.)



La poésie a le pouvoir de transformer l’homme et le monde. Blake en était persuadé. Tel était le programme qu’il s’était fixé, telle la mission dont il se sentait chargé. Pour autant, sa poésie n’est pas adossée à un enseignement ni à une théorie : aucune dogmatique, aucune certitude définitive établie sous forme de lois ou revendiquée au départ, mais une connaissance immédiate, reposant sur l’expérience et la vision, et qui possède donc la mouvance, les heurts, les éclats et les variations du temps qui passe : la vie, dans son mouvement. La « vérité » de Blake n’est pas isolable, séparable de sa poésie ; malgré ses nombreux aphorismes, on ne peut la décliner en recettes, ni formules, ni directives. Elle est dans le déploiement de ses vers et de sa prose, liée à sa création incessante, nourrie de sa propre existence incluse dans celle du monde, en perpétuelle mutation.