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lundi 23 décembre 2024

Le plus beau cadeau : la vie.

 


Aujourd'hui, mon dimanche de repos, je te le dédierai. Je vais essayer de t'offrir 12 petits cadeaux de Noël.

1. Courage poète ! Les oiseaux volent sans crainte de s'écraser dans le ciel.

2. Quand tu obtiendras le silence intérieur, tu entendras les pleurs du monde.

3. L'eau contient le vase

4. Tout ce que tu nommes devient ton miroir

5. Ce que nous montrons est ce que nous sommes. Sous notre masque, il n'y a rien.

6. Tu me définis juste donc il me manque ou pour ce qui me reste.

7. Pour l'ange le fond de la mer. Pour l'huître, le sommet du ciel.

8. N'y arrive pas, Je t'en supplie ! Mon plaisir c'est de t'attendre

9. Un jour nous comprendrons que nos parents, ce sont nos frères.

10. Mes années se raccourcissent. Mes jours s'allongent.

11. Le miroir reflète pareil une pièce d'or ou une pierre.

12. Soudain il apparait un motif de larmes de joie

… 

Le plus beau cadeau : la vie.

Je t'embrasse

Alexandro Jodorowski

Etant donné que la traduction n'est pas toujours parfaite, voici le texte en espagnol

Hoy, mi domingo de descanso, lo dedicaré a ti. Intentaré darte doce regalitos de Navidad.
1. ¡Ánimo poeta!
Los pájaros vuelan sin temor de estrellarse contra el cielo.
2. Cuando logres el silencio interior, escucharás el llanto del mundo.
3. El agua
contiene
al vaso
4. Todo aquello que nombras
se convierte en tu espejo
5. Lo que mostramos
es lo que somos.
Bajo nuestra máscara
no hay nada.
6. Tan sólo me defines
por lo que me falta
o por lo que me sobra.
7. Para el ángel
el fondo del mar.
Para la ostra
la cima del cielo.
8. ¡No llegues,
te lo ruego!
Mi placer
es esperarte
9. Un día comprenderemos
que nuestros padres
son nuestros hermanos.
10. Mis años
se acortan.
Mis días
se alargan.
11. El espejo refleja igual
una moneda de oro
o una piedra.
12. De pronto
al parecer son motivo
lágrimas de alegría
El mejor regalo: la vida.
Un abrazo,
Alejandro
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dimanche 10 novembre 2024

Recherche en pause


Nous sommes tous en permanence à la recherche de quelque chose : le bonheur, la sagesse, le bien-être, l'amour, la beauté, le passé, un avenir meilleur, des biens matériels, une promotion, la connaissance, des amis, l'inspiration, de l'aide, la santé, une jeunesse éternelle, une perfection illusoire....

Mais quand nous arrêtons-nous pour simplement ressentir ces milliards de cellules qui nous constituent et sans relâche s'activent, pour entendre battre ce métronome infatigable: notre cœur, pour prendre conscience de tout ce que nos yeux nous permettent de voir et de faire nôtre, du brin d'herbe au cosmos infini, de tout ce que nos mains peuvent prendre, toucher, donner, créer, caresser?

Quand comprendrons nous que nous possédons Tout, par le simple fait d'être en Vie ...

Elisabeth Kuhn

peinture Sylvestro Lega 1826-1895 - La donna curiosa

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mercredi 2 octobre 2024

Laisse faire

 Q : Et si je suis en colère ? 


Betty Quirion : Laisse faire ! Ne t'en mêle pas ! Ne gère pas. Ne contrôle pas. Observe, simplement... 

Q : Le chercheur spirituel ne veut pas se fâcher !

Betty : Ah ce cher chercheur spirituel ! Qui s'est emmuré vivant dans son monde : "Il ne faut pas faire ceci, c'est mal de faire cela..."

Le jour vient où on en a jusque-là de ces trucs. 

Q : Il s'agit juste d'"être"...

Betty : Il s'agit juste de voir qu'on n'est pas capable "d’être" ! 

La paix dans les bois, c'est l'opposé de l'agitation. Le personnage qui est identifié au corps vit dans cette dualité et aura les deux côtés de la dualité. C'est tout et ça ne va pas changer ! Point final. 

Q : C'est faire confiance à la vie...

Betty : Ce n'est même pas faire confiance à la vie. C'est seulement de regarder le processus qui se déroule. C'est tout. Quand tu dis : "faire confiance à la vie", tu parles de qui ? S'il y a une chose que tu devrais regarder au niveau de la confiance, c'est de voir combien on fait confiance aux nombreuses impressions que l'on a : "j'ai l'impression que ceci, j'ai l'impression que cela..." Ce ne sont que des impressions. 

Alors les questions tombent et il s'agit simplement de constater ce qui est là, dans l'instant. 

(extrait d'une vidéo)

Betty Quirion

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vendredi 27 septembre 2024

Laisse donc...


"Ce qu'il y a à vivre, il va falloir le vivre.
Faire des plans d'avenir :
C'est aller à la pêche là où il n'y a pas d'eau.
Rien ne se passe jamais comme tu l'as voulu ou craint.
Laisse donc tout cela derrière toi.
La vie s'écoule
Avec la précipitation écumante
D'un torrent de montagne."
Christiane Singer
Derniers fragments d'un long voyage



peinture : Zao Wou-Ki 1921-2013


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vendredi 6 septembre 2024

Energie de Vie

"Voilà ce qu’il avait compris, pour peu qu’il ait compris quoi que ce fût : cette effrayante énergie appelée vie se damnait et se rachetait à chaque instant.

Elle se damnait par l’oubli, par l’indifférence, par l’inhumanité ordinaire, par la sécheresse instituée en condition courante, par l’absence de perspective de l’esprit et du cœur lovés sur leur plus petit dénominateur commun, le moi rabougri, la personne atrophiée parce que réduite à la personnalité, l’identité embryonnaire...


Et elle se rachetait par l’attention, par le moi non plus étanche mais transparent au point de voir au travers de ses propres parois.

Elle se rachetait par le plus insignifiant des actes de bonté, le plus anodin des gestes généreux, le plus inaperçu des sourires.

Il y avait ce sens-là et il n’y en avait pas d’autre : cette existence était un raz-de-marée de souffrances qui toutes se brisaient contre le mur invisible et à chaque instant remonté de la compassion active.

Voilà ce qu’il avait compris : perte et rédemption, damnation et rachat, étaient la diastole et systole de la circulation de cette vie, elles en régissaient le cœur dans sa marche immémoriale.

Le monde s’abîmait à chaque instant dans l’abomination et, à chaque instant, il appartenait à tout être conscient de le sauver, et de le sauver d’un rien, sans se prendre pour un sauveur et surtout pas se revendiquer comme tel.

L’être conscient avait vocation de fonctionnaire du salut : en poste pour opérer de moment en moment des sauvetages de rien du tout.

Car tous les sauvetages n’étaient de rien du tout, y compris ceux que d’aucuns voyaient, louaient, célébraient, autant que tous ceux qui n’étaient vus de personne. Tous les sauvetages étaient goutte d’eau dans l’océan de la souffrance ininterrompue, et pourtant ... Chacun de ces sauvetages rachetait l’ensemble, dans l’instant comme pour toujours.

C’était à n’y rien comprendre et il n’y comprenait rien. Mais il le vivait, il respirait de cela."

Gilles Farcet, 𝐿𝑎 𝑟𝑒́𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑝𝑡 𝑎̀ 𝑔𝑒́𝑜𝑚𝑒́𝑡𝑟𝑖𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒. Ed. L'Originel 2022.

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vendredi 19 juillet 2024

Regarder


Vous devez comprendre la vie dans son ensemble, et non pas seulement une petite partie. C'est pourquoi vous devez lire, c'est pourquoi vous devez regarder le ciel, c'est pourquoi vous devez chanter, danser, écrire des poèmes et souffrir, car tout cela est la vie.

Si vous avez trente minutes de libres cet après-midi, regardez un arbre ou une fleur, ou votre femme ou votre mari. Regardez. Ne faites que regarder.

~ Jiddu Krishnamurti

(via Sanjay Sanghvi)

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samedi 22 juin 2024

Deux cadeaux...

 Carte blanche à Jacques Arnould (ancien dominicain, chargé des questions éthiques au Centre national d'études spatiales)


source: magazine La Vie; juin 2024

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mercredi 12 juin 2024

Débrouille

 

DEBROUILLE
le temps n’existe pas
le temps passe
je m’en débrouille
tout est écrit
tout est possible
je m’en débrouille
tout est dérisoire
tout est important
je m’en débrouille
je ne peux rien
je dois agir
je m’en débrouille
personne n’est coupable
chacun est responsable
je m’en débrouille
pas de but
un chemin
je m’en débrouille
pas de moi
un je
je m’en débrouille
pas de libre arbitre
un choix
je m’en débrouille
ne rien attendre
tout espérer
je m’en débrouille
la tragédie
la merveille
je m’en débrouille
tout est obscur
tout est limpide
je m’en débrouille
le nirvana est le samsara
le samsara est le nirvana
je m’en débrouille
car n’est ce pas
dans la vie
il s’agit d’apprendre à se débrouiller
 
Gilles Farcet 
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lundi 27 mai 2024

Exercice de gratitude

 Exercice de gratitude du matin, pour prendre soin de notre vie


Cet exercice consiste à explorer, dès le réveil, les éléments positifs que nous parvenons à identifier dans l’instant : se réveiller dans une chambre agréable, percevoir la luminosité dans la pièce, penser à une chose positive prévue au cours de la journée à venir... 

Cet exercice nous aide à prendre davantage conscience des spécificités de notre quotidien qui peuvent passer inaperçues une fois que nous nous y sommes habitués. Par exemple, au début, lorsque l’on achète un nouveau matelas ou que l’on emménage dans un nouvel appartement, l’on apprécie ses qualités, mais, au bout ce quelques semaines, notre attention n’est plus attirée par ces particularités. Nous nous habituons rapidement au confort, à la propreté, à la décoration. 

Pratiquer un exercice d’attention le matin, c’est comme essayer une nouvelle paire de lunettes: cela nous aide à redécouvrir ce que nous ne voyons presque plus. Porter notre attention à ce que nous avons de précieux, aux proches que nous apprécions, nous encourage à nous y intéresser davantage et à en prendre soin.

Extrait du livre "Prendre soin de la vie".

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mercredi 22 mai 2024

La vie est une...

 


La vie est une,

une et différenciée, sans séparation (exclusion) et sans confusion (réduction).

Il n’y a jamais eu « deux » vies.

La vie est une où elle n’est pas.

La vie est une dans l’arbre et dans le singe, elle est une dans le singe et dans l’homme, elle est une dans le palestinien et l’israélien, une dans le russe et l’ukrainien…

Il n’y a pas de frontières entre une vie et une autre vie, si ce n’est dans la tête de ceux qui ignorent ou ne veulent pas savoir que la vie est une et différenciée, sans séparation (exclusion) sans confusion (réduction)…

Cette évidence nous tuera tous…

Heureusement la vie ne meurt pas, elle ne ment pas non plus, elle sera toujours vivante sous la cendre quand cessera le feu.

Que peut vouloir la vie si ce n’est vivre, simplement vivre !

La conscience et l’amour viendront peut-être par surcroît ?

À moins qu’il ne faille commencer par la conscience et l’amour, la vie viendra par surcroît ?


Ce que les chiens voient de leurs yeux, ce que les aveugles sentent sur leurs paupières et leur peau, pourquoi nos politiques ne le verraient-ils pas de leurs yeux, pourquoi ne sentiraient-ils pas la vie une, frémir sur leurs paupières ?

Pourquoi tant de morts avant de revenir à cette évidence : la vie est Une.

Il n’y en a pas deux !

Il n’y a pas de frontières pour ceux qui veulent vivre.

La vie monte plus haut que tous les barbelés et murs de séparation…

Mais c’est aussi une évidence : il y a des vivants qui ne veulent pas vivre, qui ne supportent pas que les autres vivent.

Ceux-là sont prêts à tuer ou à laisser tuer leurs propres enfants, avant de se faire tuer ou de se tuer eux-mêmes.

Les plaindre ou les combattre ne fait qu’ajouter à leur rage.

Peut-être nous faut-il apprendre à vivre et à aimer désespérément, silencieusement, à faire face à l’absurde et à ses abîmes, être conscients malgré tout ; derrière ces masques humains il y a de vrais visages, la vraie vie qui aime vivre encore, ce vieux moineau qui peut et qui veut renaitre de ses cendres.


 Jean-Yves Leloup, mai 2024

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samedi 20 avril 2024

Embarquement

 Il y a des jours où les expressions les plus populaires et les découvertes scientifiques les plus récentes semblent se faire écho.

« Mondialisation oblige, nous sommes tous dans la même galère » et il semblerait que dans la soute de notre navire planétaire, il y ait quelques bombes atomiques ou à retardement.

« Nous sommes embarqués » disait Pascal, mieux « nous sommes intriqués » dirait la physique quantique. Ce n’est pas une question de vouloir, même pas de pulsions, mais d’ondes et de particules.

Savoir cela devrait rendre dérisoires nos avis contraires, nos luttes assidues pour prendre ou garder le pouvoir, pour être le premier ou le dernier à avoir raison. Nos déterminismes se moquent bien de ces « je », de ces « jeux » puérils.

Nous sommes dans la même galère, embarqués, intriqués… et alors ?

Savoir cela suffirait-il pour que nous descendions ensemble dans la cale du navire planétaire, pour désamorcer ce qui est prêt et programmé pour l’explosion ?

Descendre ensemble dans la cale, c’est-à-dire dans notre intériorité, là où nous sommes un, interreliés, intriqués. Là où il n’y a plus d’Iraniens, d’Israéliens, de Palestiniens, de Russes, d’Ukrainiens, de Français, d’Américains… mais seulement l’humanité une, silencieuse et blessée… Là où il n’y a plus de veaux, de vaches et de cochons mais des animaux malades de la peste, avides de guérison plutôt que d’extinction….

Est-ce possible ?

Vœu désuet, vaste utopie ou expérience simple et triviale :

Le chat et la souris, dans leur faim de survivre, ne savourent-ils pas le même fromage ?

Mais où est la faim, où est le fromage ?

Ne demandez pas à la vie : « Où es-tu ? ».

Elle est là, je suis là, tu es là, nous sommes là…

Allons-y !     

  Jean-Yves Leloup, Avril 2024

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lundi 15 avril 2024

7 maintenant...

En ce dimanche, pour moi jour de repos, je vais jouer à réfléchir
Je vais essayer sept fois, autant que les jours de la semaine.
1. Pas d'avant, pas d'après, tout est MAINTENANT.
2. Si ce n'est pas MAINTENANT, quand ?
Si ce n'est pas ICI, où ?
Si ce n'est pas TOI, qui ?
3. Nous ne pouvons pas changer le monde, mais nous pouvons commencer à le changer. (Ne divisons pas, unissons-nous ! )
4. La mort n'est qu'un changement
La vie ne finit jamais.
5. Nous ne vivons pas dans un pays mais sur une planète.
6. Ce que tu donnes, tu le donnes.
Ce que tu ne donnes pas, tu le retires.
7. ET MAINTENANT, une vérité : notre squelette n'a ni pensées, ni sentiments, ni désirs, il n'a pas de vie mais il existe. C'est notre meilleur ami.
Du sang dans le sang.
Âme dans l'âme.
Temps dans le temps.
Os dans la chair.
Amour dans mon câlin pour toi.

Alexandre Jodorowsky

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vendredi 17 novembre 2023

Laisser la Vie vivre

 

En vérité les situations (Swamiji disait « conditions and circumstances ») sont simples, elles sont ce qu’elles sont.
Recevons ce qu’elles nous apportent, acceptons ce qu’elles nous refusent.
La vie est bien plus généreuse que ne le croit le mental.
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samedi 29 juillet 2023

Cette vie... et au-delà (5)

 

L’amour-compassion


Pour que l’oiseau puisse s’envoler dans le ciel, il lui faut aussi l’aile de l’amour-compassion. S’il ne doit rester qu’un seul enseignement issu de tous ces phénomènes que nous avons abordés, c’est bien celui-là. Certes, affirmer que l’amour est l’axe essentiel de notre mission de vie peut prêter à sourire, sembler un peu grandiloquent. Et pourtant, relisez les témoignages de ces personnes qui ont frôlé la mort : n’est-ce pas l’amour qui leur est apparu comme la seule chose qui comptait vraiment dans leur existence ? Mais de quel amour s’agit-il ? En sanscrit, on découvre quatre magnifiques facettes de cette notion qui sont autant de voies d’inspirations à incarner dans notre vie :

— Maitri désigne la bienveillance ou l’amour bienveillant. Il réside dans le désir d’un parent d’aider son enfant afin qu’il gagne en confiance en lui, dans l’enthousiasme d’une enseignante qui souhaite éveiller ses élèves aux merveilles du monde, dans le souhait de construire une amitié dont on pressent la richesse. C’est un mouvement en avant du cœur qu’il est toujours possible de susciter en soi.

Karuna parle de compassion et d’ouverture quand on voit la peine ou la souffrance d’autrui. C’est le geste délicat d’une infirmière qui redresse avec douceur un malade dans son lit, c’est le désir de rejoindre une association qui apporte du réconfort à celles et ceux qui en ont besoin, c’est cet élan intérieur qui pousse à vouloir consoler une femme qui vient de perdre son compagnon.

Mudita est la joie altruiste, le partage sans calcul de tout ce que l’on est en tant que personne. C’est le don gratuit, joyeux de nos talents, de nos aptitudes, de notre intelligence, de notre sensibilité...

Upeksa est l’aspiration à la paix, à l’harmonie, à l’égalité dans le regard qu’on porte sur les autres, à l’équanimité dans l’amour ou l’attention donnée, à la non-discrimination. C’est aussi le souhait de libérer (les autres et soi-même) de tout ce qui empêche, de tout ce qui entrave...

Pas besoin de grandes missions humanitaires pour mettre tout cela en œuvre ! Pas besoin d’être un saint non plus ! Il suffit d’une simple décision, renouvelée chaque jour, chaque minute, chaque seconde, d’aligner sa vie sur une direction d’amour. C’est choisir d’offrir un sourire alors qu’on pourrait très bien s’en passer, ou de s’abstenir d’une parole blessante dont on savourerait pourtant l’impact. Ce sont des choix qui, là encore, sont entre nos mains à chaque instant. Une multitude de choix qui, isolément, semblent insignifiants mais qui, aux dires des personnes ayant fait une EMI, sont la marque première de ce qui définit une vie "réussie".

livre de Christophe Fauré - Cette vie et au-delà : enquête sur la continuité de la conscience après la mort.

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dimanche 18 juin 2023

OUI

 


Il n'y a rien à trouver dans cette vie que le "Oui" 

qui définitivement l'enflamme. 

Christian Bobin


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dimanche 11 juin 2023

Esquisse vivante

 


Il n'existe aucun moyen de vérifier quelle décision est la bonne car il n'existe aucune comparaison. Tout est vécu tout de suite pour la première fois et sans préparation. Comme si un acteur entrait en scène sans avoir jamais répété.

Mais que peut valoir la vie, si la première répétition de la vie est la vie même?

C'est ce qui fait que la vie ressemble toujours à une esquisse.

Mais même "esquisse" n'est pas le mot juste, car une esquisse est toujours l'ébauche de quelque chose, la préparation d'un tableau, tandis que l'esquisse qu'est notre vie est une esquisse de rien, une ébauche sans tableau.

Milan Kundera (L'insoutenable légèreté de l'être)

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