Colonialisme Français

Lors de la publication de l’Enfant noir en 1953, la domination coloniale française en Guinée s’essouffle en raison de la contestation de la population, des prises de position des leaders syndicalistes et des auteurs anticolonialistes. Alors que la quasi-totalité des auteurs africains « était presque unanimement orientée vers la dénonciation du fait colonial et du choc culturel qu’il engendre » , Camara Laye, lui, écrit un « livre intemporel qui s’est imposé comme un classique de notre temps »  grâce à l’exclusion de toute référence au colonialisme français et au choc des civilisations. Dès lors, nous nous interrogerons dans un premier temps sur la finalité première du roman et sur les objectifs poursuivis par l’auteur et la maison d’édition. Dans un second temps, nous analyserons les éléments d’africanité qui s’opposent bien souvent à ceux hérités de la civilisation occidentale.

Ethnologiquement et historiquement, l’Afro-Américain et l’Arabo-Européen ont beaucoup en commun. Plusieurs générations après avoir été “importés” dans une terre promise, ils ne sont toujours pas considérés comme des citoyens à part entière. Dans “Malcolm X, Discours aux Cités de la République”, l’islamophobie française est comparée au racisme américain à travers les discours de Malcolm X qui retourne à l’époque de l’esclavage américain du XVIIIe siècle pour résoudre les problèmes de la communauté noire aux Etats-Unis. Bien que cette recherche fut écrite (en anglais) il y a huit ans, elle semble aujourd'hui être d’actualité plus qu’elle ne l’était à l’époque…

French rule over Syria and Lebanon was premised on a vision of a special French protectorate established through centuries of cultural activity: archaeological, educational and charitable. Initial French methods of organising and supervising cultural activity sought to embrace this vision and to implement it in the exploitation of antiquities, the management and promotion of cultural heritage, the organisation of education and the control of public opinion among the literate classes. However, an examination of the first five years of the League of Nations-assigned mandate, 1920-1925, reveals that French expectations of a protectorate were quickly dashed by widespread resistance to their cultural policies, not simply among Arabists but also among minority groups initially expected to be loyal to the French. The violence of imposing the mandate 'de facto', starting with a landing of French troops in the Lebanese and Syrian coast in 1919 - and followed by extension to the Syrian interior in 1920 - was met by consistent violent revolt. Examining the role of cultural institutions reveals less violent yet similarly consistent contestation of the French mandate. The political discourses emerging after World War I fostered expectations of European tutelages that prepared local peoples for autonomy and independence. Yet, even among the most Francophile of stakeholders, the unfolding of the first years of French rule brought forth entirely different events and methods. In this book, Idir Ouahes provides an in-depth analysis of the shifts in discourses, attitudes and activities unfolding in French and locally-organised institutions such as schools, museums and newspapers, revealing how local resistance put pressure on cultural activity in the early years of the French mandate

`This excellent study is a welcome addition to the scholarship on the inter-war mandates of Syria and Lebanon. Ouahes focuses on the cultural institutions through which the French authorities imposed their rule, ably demonstrating the ways in which the mandate system was transformed into a political and cultural framework akin to colonialism. While tracing the disillusion and contestations that ensued, he nonetheless discusses the impact and disparate legacy of the period on both the French and the diverse populations of the two mandates.' - Patricia M.E. Lorcin, Professor of History and Samuel Russell Chair in Humanities, University of Minnesota-Twin Cities, `Resisting the imposition of French imperial control in 1920s

'Syria was never solely a matter of violent opposition. Ranging from classrooms and museums, to archaeological sites and vernacular journalism, in this richly evocative text Idir Ouahes reveals how Syrians contested the imposition of French Mandate rule in the realms of cultural heritage, educational provision and print media.' - Martin Thomas, Professor of Imperial History, University of Exeter

L’objet de cette étude est l’analyse de la façon dont les philosophes français abordent la question de « l’autre », de l’étranger, au XVIIIe siècle, dans un contexte politique et culturel qui prévoit toujours l’esclavage et la conquête coloniale. On se concentrera en particulier sur trois philosophes des Lumières qui font usage d’un personnage étranger dans leurs œuvres, à savoir Montesquieu, Voltaire et Diderot. Pour chacune des œuvres à l’étude (les Lettres Persanes de Montesquieu, L’Ingénu de Voltaire et le Supplément au voyage de Bougainville de Diderot), on analysera le sujet et la forme, un extrait tiré de l’œuvre, et surtout le rôle du « bon sauvage » dans chaque ouvrage. Le but de l’étude est de comprendre quelle est la position de ces trois philosophes face à la question de « l’autre ». Pourquoi emploient-ils des personnages étrangers dans leurs œuvres ? S’agit-il tout simplement d’un stratagème rhétorique ? D’un subterfuge philosophique pour contourner la censure et critiquer sa propre société de l’extérieur ? Ou bien considèrent-ils le « bon sauvage » comme étant réellement supérieur à l’homme civilisé, en tant qu’être pur et plus proche de la Nature ? L’étude démontrera que, bien qu’il y ait des points communs dans les choix des auteurs, comme le souci de la censure ou le potentiel critique du regard étranger, au niveau idéologique chaque philosophe prend des positions différentes et personnelles. Montesquieu, bien avant ses collègues, peint des Persans avec leur propre culture : sa leçon est donc essentiellement basée sur le relativisme culturel. Voltaire, de son côté, a toujours fait l’éloge de la civilisation, et son sauvage Huron finit par devenir cultivé et philosophe, alors que Diderot rédige un discours aux tons fortement anticolonialistes, où la Nature prévaut sur la culture.

Ce mémoire propose d'étudier l'évolution suivie par le modèle colonial français au XIXe siècle suite à l'abolition de l'esclavage. Il interroge les liens multiples entre les deux périodes majeures de la colonisation française (caribéenne puis africaine).

ou, ajouts de bronze, ciment, marbre... et autres éclats, dans la construction des pistes.Entre les éboulis de la montagne découpée.
Edition sur la polysémie du vandalisme, l'iconoclasme décolonial et mémoriel (travail en cours). Une sorte de dialogue autour de deux sculptures acéphales : Victoire de Samothrace et statue de l'impératrice Joséphine...

Der Wohlstand Frankreichs im 18. Jahrhundert verdankte sich zu einem Großteil dem Kolonialhandel und der Plantagenwirtschaft, die auf Sklavenarbeit beruhte, die in flagrantem Widerspruch zu elementaren Menschenrechten stand. Um Sklavenarbeit zu rechtfertigen, entwickelte man eine Reihe von ‚Legitimationen‘ juristischer, theologischer und zunehmend rassistischer Art. Es gab seit dem ersten Drittel des 18. Jahrhunderts aber auch eine Gruppe von Intellektuellen, die die Sklaverei massiv in Frage stellten. Ihre Ideen wurden auch ausgelöst durch die realen Sklavenaufstände in der Karibik. Beeinflusst ferner von der rationalistischen und der sensualistischen Tradition versuchten die Schriftsteller in ihren Interventionen sowohl die diskursive Vernunft als auch die Emotion und die ästhetische Sensibilität anzusprechen. Ihre Reaktionen manifestierten sich in unterschiedlichen literarischen Formen in spezifischen Medien des Aufklärungsjahrhunderts. Abbé Prévost veröffentlichte 1735 in seiner Zeitschrift Pour et contre „Le Discours de Moses Bom-Saam, chef des nègres révoltés“. Es handelt sich hier um eine imaginierte Rede eines Anführers einer Sklavenrevolte. Der Autor glaubt, dass mit einer Rede, die dem Prinzip der Wahrscheinlichkeit gehorcht, das Bewusstsein der Leser am besten angesprochen werden kann. Prévost vertritt im Text eine radikale Position gegen die Sklaverei und schlägt gleichzeitig ein gemässigtes Vorgehen der Selbstbefreiung vor. Die Figur des providentiellen Anführers eines Sklavenaufstandes findet sich 30 Jahre später wieder in Saint-Lamberts Erzählung „Ziméo, le chef des nègres marrons“ (1769). Der Autor plädiert für eine humane Haltung gegenüber den Schwarzen, um so Aufstände zu vermeiden und den Bestand der Kolonien zu gewährleisten, eine Haltung, die die Physiokraten teilten, die den Text in einer ihrer Zeitschriften abdruckten. Der Figur des aufständischen Sklaven begegnet man dann in einer ganz anderen literarischen Gattung wieder, in der Utopie L’an 2440 (1771) von Mercier. Der Autor imaginiert eine Zukunft, in der die Sklavenbefreiung schon vollzogen ist, nicht aufgrund eines königlichen Erlasses, sondern wegen der Revolte, die durch einen neuen Spartakus ausgelöst wurde. Die Kritik des Sklavenhandels geht bei Mercier einher mit einer Verurteilung des Kolonialsystems. Nach 1780 nahm der Kampf gegen die Sklaverei immer bedeutendere Dimensionen an. In diesem Zusammenhang kann man die Intervention von Condorcet sehen, der sich nicht im Medium einer Abhandlung äußerte, sondern in einem semi-fiktionalen Text, den er unter einem Pseudonym („Dr Schwartz, pasteur à Bienne“) veröffentlichte: Réfléxions sur l’esclavage des Nègres (1781). Der Autor unterstreicht zuerst die Einheit der menschlichen Natur, um sich dann mit der juristischen und ökonomischen ‚Rechtfertigung’ des Sklavensystems auseinanderzusetzen. Wenn Condorcet hinsichtlich des Prinzips unbeugsam ist, so zeigt er sich in Bezug auf die Modalitäten relativ vorsichtig. Condorcet und Saint-Lambert zählen 1788 zu den bedeutenden Mitgliedern der Société des Amis des Noirs, die einen wesentlichen Einfluss auf die öffentliche Meinung ausübte und so das Dekret des Konventes vom 4. Februar 1794 vorbereitete, das die Abschaffung der Sklaverei in allen französischen Kolonien verkündete.Sklavenaufstände in der Literatur. Les Révoltes d'esclaves dans la littérature

Les universitaires anglo-saxons cités dans ce texte 1 , et leurs émules français, qu'ils soient adeptes du multiculturalisme, du post-modernisme, des études postcoloniales, d'une démarche décoloniale 2 , des politiques de l'identité (identity politics) ou d'une combinaison entre certaines de ces idéologies (ou la totalité d'entre elles) partent d'un point de vue généreux : ils veulent «déconstruire» les notions, les comportements et les structures politiques et sociales inspirées, ou conditionnées par le racisme et le colonialisme. Bref, ils souhaitent contribuer à l'avènement d'un monde plus juste, plus égalitaire, ce qui est tout à leur honneur.

Au début du mois de décembre 2016, plus d’une quarantaine d’artistes maliens se sont réunis au siège social de l’UNESCO à Paris pour rejoindre la « Coalition internationale des artistes pour promouvoir l’Histoire générale de l’Afrique », une initiative « visant à promouvoir le travail effectué depuis 1964 par l’UNESCO pour réécrire une histoire de l’Afrique débarrassée des préjugés. » Créée en octobre 2015, cette coalition a également comme objectif de « faire descendre l’immense savoir contenu dans les volumes de [l’Histoire générale de l’Afrique] dans l’esprit du peuple » et de sensibiliser la jeunesse aux messages transmis par ces publications. Le retour de ce projet collectif dans l’actualité permet de revenir, brièvement, sur les représentations de l’histoire africaines et sur les grandes lignes de la production historiographique portant sur ce continent.

Gaston Bouthoul (1896-1980), economista, sociólogo colonial y polemólogo nacido en Túnez, pero naturalizado francés, es uno de los nombres más importantes de la tradición sociológica no durkheimiana. Miembro del Instituto Internacional de Sociología y profesor en la Escuela Superior de Estudios Sociales y en la Escuela Colonial de París, el autor de libros como 8000 tratados de paz, Cien millones de muertos, El infanticidio diferido o el ambicioso Tratado de polemología funge sin embargo como intelectual desubicado. Bouthoul es un realista político con una imaginación fuera de serie. De su minerva sale, perfectamente acabada, una sociología especial de las guerras bautizada por él mismo en 1945 con el neologismo “Polemología”. Estudioso de la recurrencia del fenómeno bélico y de sus efectos, Bouthoul ha desarrollado un “pacifismo funcional” cuya metodología se concentra en el estudio de las causas demoeconómicas (overjuvenation o excedente de varones jóvenes) y psicológicas (complejos belígenos) del fenómeno bélico. Si la guerra, como actividad dilapidadora encuadrada en el denominado sector cuaternario, tiene como función hipotética la corrección de los desequilibrios demoeconómicos y psicológicos, la polemología ilustra sobre el modo en que esa función podría satisfacerse del modo menos doloroso posible (desarme demográfico). Este libro es el primero que presenta sistemáticamente el desarrollo de la sociología de la guerra de Gaston Bouthoul, desde sus primeras intuiciones, registradas en sus estudios demográficos y coloniales de los años 30, hasta la invención de la polemología y el apuntamiento de una “sociología general de las actividades desctructivas”.
Reseñas: a) Chino:  https://www.eumed.net/rev/rehipip/14/gaston-bouthoul.html

Si on montre les abat-jour en peau d'homme, c'est pour faire oublier que le capitalisme a transformé l'homme vivant en abat-jour. Les montagnes de cheveux, les dents en or, le corps de l'homme mort devenu marchandise doivent faire oublier que le capitalisme a fait de l'homme vivant une marchandise. C'est le travail, la vie même de l'homme, que le capitalisme a transformé en marchandise. C'est cela la source de tous les maux. Utiliser les cadavres des victimes du capital pour essayer de cacher la vérité, faire servir ces cadavres à la protection du capital c'est bien la plus infâme façon de les exploiter jusqu'au bout.

"Rupture fragile, produite par clivage sans prévenir, souvent sans déformation plastique, inter ou intracristalline ; et les morceaux peuvent se réassembler parfaitement. Rupture contrôlée par la contrainte normale, clivage des liaisons atomiques dans le plan dense. Clivage par séparation directe le long de plans cristallographiques, de matériaux non-ductiles. Clivage ici et là. Clivage insulaire, clivage exhumé du passé. Rarement souhaité par le, la, les, concepteur/trice.s de l’œuvre, mais désiré par d’autres. Qui veulent sa tête : la faire tomber, la retrouver puis l’exhiber. Anonymes voguant depuis Carthage pour néantiser, roches de l’enfer advenues, qui jamais ne se lassent de la propagation des fissures, qui reviennent toujours. Conquistadores vengeurs ou demos émeutiers, peu importe leurs noms, cette pratique est une polysémie [...]

Au départ de cette édition, une iconographie (constituée par mes soins à partir de cartes postales, photographies, images téléchargées, images scannées, collages, Une du Parisien) et des écrits éparses (sorte de base théorique latente), supports d’une conférence improvisée. Il s’agissait du troisième volet d’un ensemble de conférences autour de monuments coloniaux et de vandalismes : Bronze et ciment dans la construction des pistes (volet 1 : Reims/Bamako ; volet 2 : Alger/Rio — le transport du ciment en vrac).

Avec cet article, nous nous proposons d'examiner les représentations de la Tunisie qui figurent dans le roman Chronique des morts d'Adrien Salmieri. Né à Tunis en 1929 de parents italiens, cet écrivain porte sur son pays natal le regard de la communauté italienne dont il est issu et qu'il met au centre de la narration. La Tunisie de Salmieri est donc la « Tunisie italienne » qui lui a été léguée par la mémoire des siens et qu'il fait revivre en littérature à l'aide de son propre témoignage. L'écrivain est lié à son pays par des sentiments d'amour « filial » mais aussi par des rancoeurs dérivant de l'iniquité subie au lendemain des bouleversements de l'après-guerre et post-coloniaux. Après une brève introduction sur la présence italienne dans le pays, nous nous concentrons sur la mission que Salmieri assigne à son écriture, les images de la Tunisie aux temps de la jeunesse de l'écrivain, jusqu'à leur « rupture ». La désagrégation de la colonie italienne et la séparation du pays feront l'objet d'une dernière partie.

Mises à mort et nouveaux princes, pour répondre à Black Lives Matter et à tout désir d’émancipation, la République française dégaine ses politiques de respectabilité. Stratégies de terreur et de récompenses, rien de nouveau qu’un vieux cocktail colonial qui divise, pour mieux régner, l’indigène et le servant. Un air de déjà-vu pour le conteur créole. « Les Empires Intérieurs », texte de 2019, écrit à l’horizon de « l’année de l’Afrique en France » est plus que jamais d’actualité.

"L’année 2020 devait être l’année de l’Afrique en France. Année électorale oblige, cette grande manifestation nationale augurait de quelques cacophonies et de nouveaux exercices de contorsion linguistique pour séparer les bons sauvages de l’ivraie et les électeurs des terroristes. Comme on ne sait plus très bien si « la colonisation fut un crime contre l’humanité » ou pas tout à fait puisqu’« il y a eu des éléments de civilisation1», l’année de l’Afrique qui était aussi celle des Jeux au Japon promettait d’inscrire le dérapage contrôlé aux disciplines olympiques. On aurait pu faire l’aveu que ce n’était pas l’année de toutes les Afriques, mais plutôt l’année d’une certaine Afrique en France, une Afrique luisante à souhait, une Afrique sans signaux faibles2, sans ombre, sans trace sur le front, projetant à l’envie de splendides signaux forts, Afrique exubérante et hors d’elle-même comme une marchandise qui ne cesse de déborder de son emballage bariolé."

O presente trabalho trata-se de uma breve análise dos elementos estéticos e históricos do filme Rue Cases-Nègres (1983) dirigido pela cineasta francesa de origem martinicana Euzhan Palcy. O filme é adaptado do romance autobiográfico com o título homônimo de autoria do escritor martinicano Joseph Zobel (1915-2006). Publicada em 1950, a obra é um clássico da literatura antilhana. Nosso objetivo principal é identificar nas imagens e sons dessa obra audiovisual as representações do colonialismo francês, que mesmo após à abolição da escravatura em 1848, ainda assim, a mentalidade escravocrata fora mantida nas Antilhas durante os anos 1930. Nosso intuito é interpretar as consequências no modo de vida da população de ascendência africana, mão de obra da produção açucareira na ilha da Martinica. Da mesma forma abordaremos os conceitos de negritude, que além de aparecerem nos comportamentos, gestos e falas dos personagens, também estão significados nos objetos de visualidade produzidos e manipulados nas cenas do filme. Pensamos também nas possibilidades de identificarmos em nossa leitura visual a forma retórica em que o embate ideológico entre colonialismo e negritude fora construído e quais são os objetos estéticos sonoros e imagético que trazem o indicativo desse diálogo. Estamos interessados em compreender a visão de mundo que o personagem principal da trama, o menino José Hassan desenvolve em sua formação pessoal dentro de sua vida na comunidade canavieira. O papel dos mestres na educação do menino, como o ancião que trabalha no corte da cana de açúcar Monsieur Médouze, os professores da escola rural na Rivière-Salée e do Liceu em Fort-de-France e principalmente sua avó M’man Tine. Contemplamos uma breve reflexão sobre as moradias dos trabalhadores do corte de cana de açúcar e da usina de refino conhecidas como <<cases>>. Trataremos da experiência que Euzhan Palcy teve como leitora da obra de Joseph Zobel e das impressões que obteve da narrativa ao tomar consciência sobre a realidade socioeconômica e cultural de seus conterrâneos. O que nos leva a refletir a contribuição do trabalho de adaptação e direção cinematográfica de Euzhan Palcy em Rue Cases-Nègres, na formação de um olhar na memória e no conceito histórico de negritude, a partir da experiência de um personagem durante sua infância. Vamos conferir se na escolha dessa obra literária para ser transposta à linguagem audiovisual teria como objetivo de sua realizadora reforçar o caráter combativo na luta contra o racismo e contra a alienação física e moral do ser humano.

Entre os anos de 1906 e 1908, o cartofilista Augusto de Oliveira recebeu mais
de 300 cartões-postais oriundos de diversas partes do mundo, do Cairo a Tóquio.
Ilustrados com fotografias de “tipos” e “paisagens”, esses postais são registros de uma
época imersa em um regime de visualidade marcado pela reprodutibilidade técnica
da imagem e pelo colonialismo europeu na África e na Ásia. Com base em estudos
contemporâneos da Cultura Visual e em leituras pós-coloniais, a pesquisa sobre esse
farto material iconográfico abre novas janelas analíticas para pensar de que modo o
culto ao exótico e a episteme racializada da época informaram percepções e
produziram olhares transnacionais sobre o “Outro”.

Louis Laurent Simonin (1830-1886) est un ingénieur mineur marseillais connu aussi bien des scientifiques de son époque que du grand public grâce à ses récits de voyage et ses reportages sur les mines du monde entier. Il est également membre de la Société d’anthropologie de Paris et l’un de ses récits de voyage est cité par Louis Figuier, le vulgarisateur le plus lu de l’époque, dans le contexte d’une comparaison entre la « race rouge » et les hommes préhistoriques. L’analyse de ce passage sera l’occasion de repenser les sciences de l’homme au moment de leur constitution et, plus précisément, d’identifier le réseau de savoirs et de pouvoirs dans lequel le racisme et le colonialisme se montrent comme constitutifs du discours scientifique moderne sur l’homme.

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This article examines how resistance has been depicted over time in “French Caribbean Cinema.” By “French Caribbean Cinema” is meant all feature-length films directed by French Caribbean professionals (or of French Caribbean origin) working in the film industry, regardless of race. The aim is to examine how French Caribbean societies are portrayed in films from an insider’s stance. While there are definitely a number of Guadeloupean and Martinican film productions, according to the criteria aforementioned, it is necessary to establish that a specific French Caribbean cinema does exist based on a certain unity, determined by distinct thematic, dramatic, or aesthetic features. The article focuses on films taking place, from an objective duration standpoint, in Guadeloupe or Martinique, that is, twenty-five of the sixty films listed. The different strategies of resistance depicted in that cinema range from the resistance fighters and Maroons against slavery and economic exploitation, to the new résistants fighting against political and cultural oppression through the practice of creolization, as proposed by the Martinican philosopher Édouard Glissant.

MARCEL GRIAULE, MICHEL LEIRIS, DEBORAH LIFCHITZ, ERIC LUTTEN, JEAN MOUCHET, GASTON- LOUIS ROUX, ANDRÉ SCHAEFFNER, Cahier Dakar–Djibouti. Édition établie, présentée et annotée par ERIC JOLLY et MARIANNE LEMAIRE. Meurcourt: Les Cahiers, 2015. 1399 pp., ill.