Une division d'infanterie (DI) représente à peu près 10 000 hommes. La conversion des forces de la Résistance en DI a ses limites. Comment convertir les renseignements fournis aux alliés ? Et l'intoxication des Allemands que l'Intelligence Service tenta en manipulant le réseau Prosper du SOE ? On n'aura jamais de réponse certaine à la question : « Est-ce que l'apport de la Résistance fut décisif pour que la tête de pont établie en Normandie ne soit pas rejetée à la mer ? »
L'établissement du gouvernement provisoire
Le 10 1944, une ordonnance du général de Gaulle crée en France des commissaires généraux de la République qui ont vocation à jouer le rôle de préfets dés lors que le pouvoir aura basculé, tout ou partie du coté de la Résistance. Bordeaux et Raymond Aubrac à Marseille. Le 3 juin, le général de Gaulle devient président du épuration légale » des collaborateurs.
CDL, CLL et milices patriotiques constituent parfois, en particulier dans les départements où la résistance communiste est en position de force, une menace de contre-pouvoir face aux commissaires de la République et aux préfets nommés par le 9 septembre 1944, après la Libération de Paris, de Gaulle forme un gouvernement d'Union nationale qui prépare des élections. Il faut attendre la libération quasi-totale du territoire, en hiver 1945, pour organiser des élections municipales en mai, et législatives en octobre 1945. Les Allemands capitulent le 8 mai 1945, la légalité républicaine est rétablie, et la page de la Résistance est tournée.
Bilan
Au printemps 1945, lorsque le territoire français est complètement libéré avec la réduction des dernières poches tenues par les Allemands, on peut esquisser un bilan des pertes : 20 000 FFI ou FTP tués au combat, 30 000 fusillés, plus de 60 000 déportés dans les camps, dont un peu moins de la moitié ne reviendra pas.
Quelle que soit l'appréciation que l'on peut porter sur son efficacité militaire, l'action de la Résistance a bien servi la France sur le plan politique. Ainsi, la déclaration par les maquisards de la République Libre du Vercors dès juin-juillet 1944, malgré sa répression ultérieure par les forces allemandes, signalait-elle la volonté partagée de ces résistants de s'engager sur la voie de la démocratie. Cela niait ainsi les préjugés initiaux de Roosevelt et d'autre dirigeants alliés selon lesquels la France libérée ne serait pas un état fiable et démocratique, établissant un précédent utile avant la 1945 sur l'Allemagne nazie.
En réalisant une large union parmi les Français et en ne cédant pas aux tentations de guerre civile, la Résistance a occupé un rôle de premier plan dans le rétablissement de la République et dans le renouveau de la politique française. Beaucoup de résistants auraient peut-être aimé s'affranchir des partis traditionnels et le rétablissement, en 1946, d'un régime d'Assemblée (République), ne correspondait pas forcément à l'idéal de changement profond qui avait pu motiver leur engagement dans la Résistance. Les tentatives de créer un grand parti de la Résistance échouèrent. C'est donc dispersés qu'ils œuvrèrent pour la reconstruction administrative, politique, économique et sociale de la France.
L'héritage de la Résistance marquera durablement la vie politique française. Le programme du CNR se réalisera par le vote des femmes, la nationalisation des secteurs clés de l'économie et la création de la Sécurité sociale.
Aide des alliés
Durant la guerre, 7 498 opérations aériennes alliées ont permis de livrer 10 486 tonnes d'armes, de munitions et de vivres aux résistants, avec un pic durant l'été 1944[réf. souhaitée]. Il s'agit cependant seulement d'armes légères, les appels des maquis pour la livraison d'armes lourdes ayant été refusés par les généraux anglais et américains après avis de Churchill et Roosevelt.
Mémoire de la Résistance
Du légendaire au mythe
Dans l'immédiat après-guerre, alors que les anciens Résistants investissent les lieux du pouvoir en même temps qu'ils structurent toutes sortes d'amicales d'anciens combattants, une frange de l'opinion, l'extrême droite de l'époque, prend parti pour Pétain et le régime de Vichy, contre les « vainqueurs » du moment que sont, en résumé, les anciens résistants, et utilise l'expression de « mythe de la Résistance » à la suite de celle d'« épuration sauvage »[45]. Ce sont les derniers soubresauts de cette quasi guerre civile qui a secoué la France dans les dernières années de l'occupation et au cours de la Libération.
Au cours des deux décennies qui suivront, la mémoire collective, exprimée, par exemple par les manuels scolaires aura tendance à mettre en avant une France résistante ce qui permettait de ne pas s'appesantir sur la politique de collaboration du régime de Vichy. Selon l'historien 1954 à 1971, le souvenir de Vichy se fait moins conflictuel… mais les Français semblent refouler cette guerre civile, aidés en cela par l'établissement d'un mythe dominant le Résistancialisme »[46]. Pour [47].
Le fait de traiter à la fois la Résistance et le Régime de Vichy selon la méthode historique n'interdit pas, en parallèle, de développer une mythes. Le légendaire naît de fait réels mais répond au besoin de donner une signification à une expérience jugée révélatrice[45]. C'est dans cette catégorie qu'il faut classer toutes sortes de cérémonies commémoratives, de constructions de musées et de monuments. À la différence du légendaire qui alimente une mémoire multiforme de la Résistance selon les lieux, les cultures et les moments, le mythe ne retient de cette histoire que quelques éléments qu'il normalise. Le poète Pierre Emmanuel, lui-même résistant, revendique en 1945, « Il faut oser davantage, procéder des symboles aux mythes… à la lumière de ces grands éclairs de l'histoire qui dévoilent la succession des siècles et l'enchaînement des civilisations »[45]. Ainsi, Jean Moulin au Panthéon, ses incantations tragiques, relèvent de l'élaboration d'un mythe, celui d'une France identifiée à « la pauvre face informe » d'un visage supplicié.
Après la guerre, le PCF se pose en « parti des 75 000 fusillés », alors que tous n'étaient pas communistes. Le parti récupère par exemple à son profit des évènements comme les exécutions de Châteaubriant[48].
Un grand pas dans l'acceptation par la France de sa propre histoire est fait par le président de la République 16 1995 à l'occasion de l'anniversaire de la rafle du Veld'hiv: « Ces heures noires souillent à jamais notre histoire, et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français. Il y a cinquante-trois ans, le 16 1942, 450 policiers et gendarmes français, sous l'autorité de leurs chefs, répondaient aux exigences des nazis. Ce jour-là, dans la capitale et en région parisienne, près de dix mille hommes, femmes et enfants juifs furent arrêtés à leur domicile, au petit matin, et rassemblés dans les commissariats de police. […] La France, patrie des Lumières et des Droits de l'Homme, terre d'accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux. »
La Résistance vue par le cinéma
Les traîtres, incarnés par Pierre Brasseur dans Les Portes de la nuit (1946) ont un visage haïssable et semblent l'exception. Le STO est peu évoqué, la Milice française ne l'est pas en tant que telle pendant les premières années[50]. Ultérieurement, des cinéastes comme Cayatte donnent une image moins reluisante de certains FFI, et La Traversée de Paris (1956). À la même époque, Robert Bresson, indifférent à l'air du temps, présente Un condamné à mort s'est échappé comme une aventure spirituelle[49].
Le thème de la résistance revient sur les écrans après le retour de De Gaulle en 1958. Le cinéma commercial converge vers la vision gaullienne de l'histoire qui ne craint pas de pactiser avec la mémoire communiste. Ainsi dans Paris brûle-t-il ? (1966), « le rôle des résistants est-il réévalué en fonction de leur trajectoire politique ultérieure »[49]. On peut souligner une réapparition de l'image de Vichy, comme dans La Grande Vadrouille (1966) élargit la France résistante des héros à des Français moyens et suggère un unanimisme qui sera battu en brèche dès Mai 68 et le départ du Général.
De manière concomitante aux travaux de Robert Paxton sur Vichy, MOI, relativement peu connus à l'époque. En 1974, Louis Malle provoque scandale et polémique à cause de l'absence de jugement moral porté sur le comportement d'un collaborateur qui est le personnage principal du film. Le même réalisateur évoquera plus tard la résistance de prêtres catholiques qui cachèrent des enfants juifs dans années 1980, on peut citer Blanche et Marie (1984), de Un héros très discret (1996) suggère que bien des héros ne pourraient être que des imposteurs. Un an plus tard, Lucie Aubrac à la manière des Historiographie de la Résistance
L'écriture de l'Histoire de la Résistance est institutionnalisée dés la Libération, en octobre 1944, par la création par le 1951 dans un Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale (CH2GM) qui publie la Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Le comité de direction du CH2GM est présidé par Lucien Febvre. Son secrétaire général, Emmanuel d'Astier, le Pierre de Bénouville, [51].
On peut dire de la production historique de la période 1945-1960, qu'elle soit l'œuvre des historiens du CH2GM ou des éditeurs comme les Presses universitaires de France qu'elle a privilégié délibérément la parole et les souvenirs des acteurs, au risque d'apparaître parfois comme une narration pieuse[51]. Lucien Febvre théorise alors cette tendance en soutenant que les acteurs de la Résistance ont « non seulement le droit, mais le devoir, le devoir absolu, le devoir impérieux de traduire leur vérité à eux. »
Il faut se souvenir qu'à l'époque, les archives officielles sont encore fermées, tandis que résistants comme historiens ne songent guère à utiliser les archives privées des mouvements ou des individus, d'ailleurs souvent lacunaires par nécessité.
La fin des années soixante voit une prise en charge substantielle de la recherche historique par l'Université, ce qui ne va pas sans provoquer quelques tiraillements. En 1974, lors d'un colloque organisé par le CH2GM, le résistant Pascal Copeau reproche aux historiens d'écrire d'une manière froide et désincarnée. C'est à cette époque que paraissent deux ouvrages, celui d'1967) et celui d'Alain Guérin (1972) qui resteront longtemps des classiques, mais qui restent dans la tradition du privilège donné au témoignage oral. Un tournant est défini pris dans les années soixante-dix au travers d'un nombre relativement important de travaux de thèses qui scrutent des mouvements de Résistance particuliers ou des régions de France : Thèse de Dominique Veillon sur Témoignage Chrétien, de Stéphane Courtois sur le Olivier Wieviorka sur Laurent Douzou sur Libération-Sud, de Pierre Laborie sur le Lot.
C'est aussi le moment où pour défendre la mémoire de Daniel Cordier, en possession de ses archives, entreprend un monumental travail biographique en plusieurs volumes. L'originalité de Daniel Cordier, historien-témoin, est de refuser l'utilisation des témoignages oraux et des souvenirs personnels, fussent les siens propres, car il les juge trop imprécis, notamment en ce qui concerne la chronologie des faits, et aussi trop déformés par le temps et par les querelles rétrospectives. Ne se fiant guère qu'aux archives écrites, Cordier s'attire de nombreuses critiques d'anciens camarades de lutte en reconstituant, parfois crûment, les dissensions de projets et les rivalités qui ont pu exister au sommet de la Résistance, ainsi que les difficultés soulevées par l'application des directives de Londres et l'unification sous l'égide de France libre.
En 1980, le CH2GM laisse la place à l'CNRS. Henri Michel, mis sur la touche, cède la place à une nouvelle génération de chercheurs qui n'a pas connu la guerre. On peut dire que l'écriture de l'histoire de la Résistance est désormais normalisée. Toutes sortes d'approches sont entreprises, investigations analytiques ou réexamen des différents mouvements et réseaux, mais aussi approches sociologiques croisées sur la place des femmes, par exemple, où celle des étrangers ou des soldats de l'Empire, débats sur les contours de la Résistance, avec un intérêt de plus en plus marqué vis-à-vis d'autres formes que la Résistance armée : humanitaire, spirituelle ou civile[51]. Une sorte d'anthropologie de la Résistance, menée notamment par Olivier Wieviorka ou de Gaulle. On reconstitue désormais la pluralité des stratégies de combat et des projets pour l'après-guerre, sans plus chercher à dissimuler les querelles personnelles, politiques ou stratégiques, qui ont pu diviser même au sein d'un même mouvement. Ce qui n'empêche pas non plus de s'interroger sur l'exceptionnelle dynamique d'unification qui aboutit à la fondation du 2006, et qui représente une synthèse de toutes les connaissances accumulées pendant soixante ans et de la multiplicité des recherches en cours.
Les musées de la Résistance
Sources générales
Cet article comprend des éléments factuels sur la création des principaux mouvements et sur le processus de l'unification de la Résistance sur lesquels concordent plus ou moins tous les ouvrages généralistes sur le sujet (voir la Denis Peschanski dans La France des Années noires, Les avatars du Communisme français de 1939 à 1941 et Emmanuel de Chambost, La direction du PCF dans la clandestinité, 1941-44, L'Harmattan, 1997.
Les ouvrages qui ont servi à introduire d'autres éléments d'information sont cités en référence dans les notes de bas de page.
Références
- ↑ Par « Dans la nuit du 2 au 3 juillet 1940, seul dans sa petite chambre du Grosvenor Hotel, à Londres, il prend d'autres décisions, sans référence à personne. Pensant à son père, un Lorrain, il rédige un statut de la Marine française libre, prescrivant d'arborer l'insigne qui deviendra légendaire : « Les bâtiments de guerre et de commerce [...] porteront à la poupe le pavillon national français et à la proue un pavillon carré bleu, orné en son centre de la croix de Lorraine en rouge, par opposition à la croix gammée. » » Robert Aron, Grands dossiers de l'histoire contemporaine, « Le putsch de Saint-Pierre-et-Miquelon », éd CAL, p. 197, (repris de Librairie Académique Perrin, 1962-1964).
- ↑ Françe Libre, « Les origines des FNFL, par l'amiral Thierry d'Argenlieu ».
- ↑ francelibre.fr, Croix de Lorraine
- ↑ Voir à ce propos l'article ↑ Journal officiel de la France combattante,no 9, vendredi 28 aout 1942, p. 52
- ↑ R.Faligot et R.Kauffer, Les Résistants, Fayard, 1989, p. 90-93 Pour étayer le point de vue selon lequel la carte de résistants a été attribuée selon des critères à géométrie variable, les auteurs citent Henri Bailly-Guerchon, secrétaire général de la Confédération nationale des combattants volontaires et Roger Cocteau-Gallois, ancien dirigeant de Ceux de la Résistance
- ↑ D.Eisenhower, Rapport sur les opérations en Europe des des forces expéditionnaires, Lavauzelle, 1948
On cite très souvent ce chiffre de 15 divisions (entre 150 000 et 300 000 hommes, sans citer la phrase complète : « Notre QG estimait que par moment, la valeur de l'aide apportée par les FFI à la campagne représentait l'équivalence en hommes de 15 DI et, grâce à leur assistance, la rapidité de notre avance à travers la France fut grandement facilitée » - ↑ Philippe Masson, Une guerre totale, 1939-1945, Taillandier, 1990, ASIN 2235019323
- ↑ Cette problématique est largement développée dans l'article de François Marcot Les enjeux de la lutte armée, in Dictionnaire historique de la Résistance, Robert Laffont, 2006, p. 574-584, particulièrement p. 583
Voir également l'article de Dominique Veillon et Olivier Wieviorka, La Résistance, in La France des années noires, T2 Le Seuil, 1993, p. 88 (effectifs et sociologie) - ↑ Texte intégral du programme du Conseil national de la Résistance, adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944
- ↑ Sur ces questions, voir la somme de ↑ Denis Peschanski, article « Les Espagnols » dans Dictionnaire historique de la Résistance, p. 880, Robert Laffont, 2006
- ↑ François Marcot, article Combien étaient-ils, dans Dictionnaire historique de la Résistance, p. 339, Robert Laffont, 2006.
- ↑ Jacqueline Sainclivier, article Sociologie des maquis, dans Dictionnaire historique de la Résistance, p. 911, Robert Laffont, 2006.
- ↑ Jacqueline Sainclivier, article Sociologie des mouvements, dans Dictionnaire historique de la Résistance, p. 912, Robert Laffont, 2006.
- ↑ Jacqueline Sainclivier, article Sociologie des réseaux, dans Dictionnaire historique de la Résistance, p. 913, Robert Laffont, 2006.
- ↑ H.R. Kedward, À la recherche du maquis, 1999
- ↑ Michael R. D. Foot, « Special Operation Executive », in François Marcot (dir.), Dictionnaire historique de la Résistance, p. 112/113
- ↑ Ibid.
- ↑ Sébastien Laurent, « Intelligence Service », dans François Marcot (dir.), Dictionnaire historique de la Résistance, op. cit., p. 192-194
- ↑ Robert Frank, « Office of Strategic Services », in François Marcot (dir.), Dictionnaire historique de la Résistance, éd. Robert Laffont, 2006, p. 200, 2e colonne et Robert Belot, La Résistance sans de Gaulle, éd. Fayard, 2006, p. 184-190, et p. 321-334 et Robert Belot, La Résistance sans de Gaulle, op. cit., p. 448-461
- ↑ Robert O. Paxton, La France de Vichy, éd. du Seuil, « Points »-histoire, 1999, p. 198-202
- ↑ Comme ce fut le cas pour l'abbé Roger Derry (1900-1943), décapité à Cologne en 1943
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Biographies
- Gilbert Moreux, Pourquoi mon père ?, éd. AàZ Patrimoine, 2005
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- Pierre Giolitto, Henri Frenay. Premier résistant de France et rival du Général de Gaulle, éd. L'Harmattan, 2005
- Marie-Louise Goergen avec Eric Bélouet (dir.), Cheminots engagés. 9500 biographies en mémoire (XIX-XXe siècles), Paris, Les Éditions de l'Atelier, 2007. De nombreuses biographies concernent des résistants. Livret de 64 pages et Cd-rom [présentation en ligne]
- Philippe et Rose Estienne d'Orves, Honoré Estienne d'Orves, pionnier de la Résistance, éd. France-Empire, 1985
- Monique Le Tac, Yvonne Le Tac, une femme dans le sièce (de Montmartre à Ravensbrück), éd. Tirésias, 2000
- Gérard Monédiaire, Georges Guingouin, premier maquisard de France, éd. Souny-Penty, Limoges, 1982
- Guy Perrier, Le Général Pierre de Bénouville, le dernier des paladins, éd. du Rocher, 2005
- Guillaume Piketty, Pierre Brossolette, un héros de la Résistance, éd. Odile Jacob, 1998
- Jean Piat, Jean Lebas : de la Belle Époque à la Résistance, Maison du livre, Roubaix, 1994
- Martine Pradoux, Daniel Mayer, un socialiste dans la Résistance, Les Éditions de l'Atelier, 2002
- Pierre Péan, Une jeunesse française. François Mitterrand, 1934-1947, éd. Fayard, 1994
- Pierre Schill, Jean Burger, un itinéraire pacifiste, antifasciste et résistant en Moselle (1932-1945), dans Alfred Wahl (dir.), Les résistances des Alsaciens-Mosellans durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), Metz, Centre régional universitaire lorrain d’histoire, 2006, p. 71-90. Une présentation plus rapide est disponible dans le Maitron : Claude Pennetier (sous le direction de), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier – mouvement social français. 1940-1968 (tome 2), Éditions de l’Atelier, Paris, 2006, p. 430-432 [présentation en ligne]
- Jean-Pierre Tuquoi, Emmanuel d'Astier. La Plume et l'Épée, éd. Arléa, 1987
- Nancy Wood, Germaine Tillion, une femme-mémoire, éd. Autrement, 2003
Résistance et épuration
- Gilbert Moreux, Pourquoi mon père ?, éd. AàZ Patrimoine, 2005
- Gilbert Moreux, Le secret d'Alice, éd. AàZ Patrimoine, 2007
- Marc-Olivier Baruch, Une poignée de misérables. L'épuration de la société française après la Seconde Guerre mondiale, éd. Fayard, 2003
- Philippe Bourdrel, L'Épuration sauvage 1944-45, Éditions Perrin, Paris, 2002
- Herbert Lottman, L’Épuration (1943–1953), éd. Fayard, 1986
- Peter Novick, L'Épuration française. 1944-1949, éd. Balland, 1985
Filmographie
- Histoire de la résistance française en deux parties, Les Films de la Croisade et autres, 2008
- Jean Moulin: une affaire française, par Pierre Aknine, TF1, 2003
- La guerre de Mary Lindell, 1991
- Résistance française: Lucie Aubrac, Virage
Annexes
Articles connexes
- Plus sur la Résistance intérieure française
- Résistance en Alsace et en Moselle annexées
- Résistances dans l'Empire français (1940-45)
- Liste des réseaux et mouvements de la Résistance intérieure française
- Liste de résistants
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