- Maurice Kriegel-Valrimont
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Cet article possède un paronyme, voir : Walter Warlimont. Maurice Kriegel-Valrimont Parlementaire français Date de naissance 14 mai 1914 Date de décès 2 2006 Mandat Député Début du mandat 1945 Fin du mandat 1958 Circonscription Meurthe-et-Moselle Groupe parlementaire PCF IVe République modifier Maurice Kriegel-Valrimont (Strasbourg, 14 mai 1914 – Paris, 2 2006) est un militant communiste qui prit part à la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale et devint député général Leclerc et von Choltitz à la libération de Paris.
Sommaire
Les années 1930 et la guerre
Maurice Kriegel-Valrimont a été militant à la Jeunesses communistes en 1936. Engagé dans la lutte 6 1934, il arrive à Paris avec un diplôme de droit et travaille dans une compagnie d'assurances où il devient responsable syndical. Participant au Vichy, et rencontre Pierre Hervé à Toulouse. Arrêté une première fois, il s'évade et prend une part active dans l'organisation des Mouvements unis de la Résistance (MUR). En effet, en 1942, Raymond Aubrac lui propose d'organiser la branche militaire du mouvement Libération en zone sud. Au printemps 1944, avec Pierre Villon et [1], il est l'un des trois dirigeants du comité d'action militaire (Conseil national de la Résistance (CNR).
À la fin du conflit, il reçoit le 25 1944, avec général Leclerc la reddition du général Assemblée consultative, et dirige Action, un journal dans lequel on retrouve les signatures de Vercors, Roger Vailland...
Il est un des rouages essentiels de l’application du programme du Conseil national de la Résistance, notamment pour la fondation de la Sécurité sociale aux côtés de Pierre Laroque, Ambroise Croizat, Georges Buisson, Maître Willard et de Francis Netter. Il se mobilise pour faire reconnaître le principe de solidarité, qui prendra forme avec les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945, les lois du 22 mai, du 22 août et du 30 octobre 1946[2].
Il est élu député de Meurthe-et-Moselle en 1946, alors qu'il est toujours membre de l'Union progressiste. De plus, il est vice-président de la collaborationnistes. Maurice Thorez lui propose alors de devenir un élu du PCF, qui fait alors 28,6 % des voix. Kriegel-Valrimont accepte la proposition, intègre le comité central en 1947, et reste donc député communiste de Meurthe-et-Moselle jusqu'en 1958. Il devient chargé du bureau de presse du PCF jusqu'à la fin des L'Humanité (500 000 exemplaires), SFIO détient Mouvement de la paix, où il côtoie en particulier Des rapports complexes avec le PCF
Charles Tillon sont exclus de la direction du PCF en 1952 ; Maurice Kriegel-Valrimont vote alors leur exclusion. Il écrira dans ses Mémoires : « Quand je me pose des questions sur ma vie, c'est le seul point où je ne me trouve pas d'excuses. » Les rapports avec la direction du parti se tendent cependant après le XXe Congrès du PCUS (1956). Alors que la direction du PCF nie dans un premier temps l'existence du rapport Khrouchtchev dénonçant les crimes du stalinisme et le Laurent Casanova et de Marcel Servin appuie la [3]. Il est alors écarté, le Comité central prenant prétexte de son refus d'affirmer que impérialisme américain. Avec Servin et Casanova, il est accusé par la direction d'activités « fractionnistes » (et officieusement de « khrouchtchévisme »), et définitivement exclu de la direction du parti en mai 1961, à l'occasion du XVIe Congrès du PCF, au cours de l'« affaire Servin-Casanova ».
S'il n'a jamais repris sa carte au parti, travaillant comme employé de la Sécurité sociale, il participe à la fin des Pierre Juquin. Auparavant, il rompt le silence en signant, le 3 1970, avec Roger Garaudy et Jean Pronteau une tribune condamnant l'intervention soviétique de 1968 en Tchécoslovaquie[4].
À quatre-vingt-cinq ans, il accepta néanmoins d'être candidat sur la liste menée par Robert Hue aux [4]. Hue déclarait alors, devant quatre cents personnes à Longlaville, en Meurthe-et-Moselle : « Oui, le Parti communiste a été marqué, profondément et pendant longtemps, par le stalinisme [...] Je veux exprimer toute ma satisfaction de la présence parmi nous de Maurice Kriegel-Varimont, dont toute la vie témoigne de la force de son engagement à gauche et de la fidélité à ses convictions. »
Divers
Maurice Kriegel-Valrimont était le père de la présidente du Blandine Kriegel, le beau-père du journaliste Alexandre Adler et le beau-frère de l'historienne Légion d'honneur, il était aussi membre du comité d'honneur national de l'Conseil national de la Résistance du 15 mars 1944. Ce texte enjoint notamment « les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l'héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. »
Il a été inhumé au no 15. Le square Maurice-Kriegel-Valrimont est inauguré par Publication
Notes et références
- ↑ Éloge de l’engagement : Maurice Kriegel-Valrimont, 11 décembre 2008, rediffusion d'un reportage de François Ruffin du 2 mars 2006, sur la-bas.org, consulté le 14 décembre 2008.
- Olivier Biffaud, Mémoires rebelles, Éditions Odile Jacob, 288 pages.
- « Maurice Kriegel-Valrimont », a et b Biographie de Maurice Kriegel-Valrimont sur le site de l'Assemblée nationale.
Voir aussi
Liens externes
- « Un homme debout dans le siècle », 4 2006
- « Maurice Kriegel-Valrimont : au nom de « l’unité de pensée » », 24 1997
- Éloge de l'engagement : Maurice Kriegel-Valrimont (extraits audio), 2 mars 2006
- Un entretien inédit et exclusif avec Maurice Kriegel-Valrimont (extraits audio), 4 septembre 2006
- « Entretien avec Maurice Kriegel-Valrimont » (retranscription), 8 mai 2006
Catégories :- Personnalité de l'Union progressiste
- Personnalité du Parti communiste français
- Député de la Quatrième République française
- Ancien député de Meurthe-et-Moselle
- Résistant communiste français
- Syndicaliste CGT
- Naissance en 1914
- Naissance à Strasbourg
- Wikimedia Foundation. 2010.
Maurice Kriegel-Valrimont
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