- Reseau Alibi
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Réseau Alibi
Le réseau Alibi (1940 à 1944) était un réseau de renseignement de la résistance intérieure française créé par France de juillet 1940 à la Libération. Il compta quatre cent cinquante agents répartis dans une vingtaine de sous-réseaux et groupes. Alibi transmettait ses renseignements à l'britannique (IS) via une quinzaine de postes émetteurs clandestins. Très efficace, Alibi ne compta que quinze morts en quatre ans d'existence (et vingt tués ou disparus pour le sous-réseau Maurice).
Sommaire
Historique du réseau Alibi
Georges Charaudeau (1908-1990), 1936. Lors de l'invasion allemande de juin 1940, alors qu'il veut rejoindre l'Angleterre par l'Madrid. Le réseau Alibi naît ainsi dès le 1er juillet 1940.
Charaudeau rentre en France clandestinement en août 1940 pour organiser un vaste réseau de renseignement, avec notamment l'aide d'un diplomate de l'ambassade des Vichy pour le transport, via la valise diplomatique, de courriers, de fonds, d'émetteurs, etc.
En octobre 1941, le réseau subit ses premières pertes.
mont Valérien le 21 mars 1942[1]
Cinq agents[Qui ?] sont fusillés au [réf. nécessaire] et deux autres, dont une femme, déportés en Allemagne.
Les Allemands exigent de l'Espagne l'explusion de Georges Charaudeau qui rentre alors clandestinement en France en mai 1942, à l'inverse de ce que feront tant d'autres résistants partis rejoindre la réseau Klan du colonel Parti social français.
Le réseau se renforce après novembre 1942 de nombreux cadres de l'http://perso.orange.fr/passion.histoire/reseau_maurice.pdf
Les réussites du réseau Alibi
- Début 1944, Alibi met même au point des liaisons maritimes par vedettes avec l'Angleterre dans la région de l'Ile Grande (sous-réseau B/O Bretagne). Il y aura 11 liaisons ou tentatives de février à août 1944.
- Un pilote d’essai français employé par les Allemands fournit tous les plans d’un nouvel avion Heinkel 111 et de son usine.
- Le fournisseur de l’intendance allemande en fruits et légumes pour le Sud-Ouest de la France communiquait les spécifications des commandes, permettant ainsi de déduire l’ordre de bataille dans la zone.
- Les agents de la SNCF relevaient le chargement et la destination des trains utilisés par les autorités allemandes.
- Des municipalités fournissaient des spécimens de cartes et des tickets de rationnement dont Londres réalisait de " vraies copies "
- Un membre du réseau ayant des contacts au sein du gouvernement de Vichy a pu se procurer et envoyer à Londres une copie de toute la correspondance entre Pétain et Hitler, entre Otto Abetz et Laval.
Sources
- Sylvaine Baehrel, "Alibi 1940-1944. Histoire d’un réseau de renseignement pendant la Seconde Guerre mondiale.", préface du général Pierre Lallart, Président de l’amicale des anciens des réseaux Alibi-Maurice, Ed. Jean-Michel Place.
- Michel Guillou et Sylvaine Baehrel, Bref historique des opérations Glover du Réseau Alibi : http://perso.orange.fr/passion.histoire/alibi.htm et [1]
Notes
- ↑ http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/lib_memh/php/detail_popup.php?_Base=FMV&_Lg=fr&_Fiche=oFakUAJU&_C=3667900646
Catégorie : Résistance française
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