Pour les articles homonymes,
voir Maisons.
48° 48′ 21″ N 2° 26′ 16″ E / 48.8058333333, 2.43777777778
Maisons-Alfort est une Val-de-Marne, en Paris, sur la rive sud de la Marne. Située à 3 kilomètres de la capitale, son positionnement lui permet un accès rapide à plusieurs axes majeurs de communications A4 au nord ou l'A86 au sud. Sa population actuelle en fait la cinquième ville la plus importante du département derrière Vitry-sur-Seine, Saint-Maur-des-Fossés. Les habitants de Maisons-Alfort sont les Maisonnai(se)s.
Géographie
Localisation
Autrefois plus étendue, elle perdit une partie de son territoire quand la commune d'Alfortville fut créée en 1885.
Maisons-Alfort est l'une des 47 communes du Val-de-Marne, dont le chef-lieu est Alfortville par la voie de chemin de fer du RER D ;
côté Nord, elle est limitée par la Marne ;
côté Sud-Est, elle est limitrophe à 1,2 km au sud de sa pointe sud se trouve le Carrefour Pompadour, un nœud routier entre la route nationale 6, la route nationale 186, l'autoroute A86, la route départementale 60 (voie express dans la continuité de la route nationale 406).
(Le Carrefour Pompadour est à la limite de Choisy-le-Roi et Valenton.)
Maisons-Alfort est entourée des six communes suivantes en commençant au nord et en tournant dans le sens des aiguilles d'un montre : Saint-Maurice, Saint-Maur, Alfortville.
Structure de la ville
De la renaissance au XXe siècle
En 1312, il est fait mention d'un bâtiment que l'on nommait hôtel d'Harrefort ; il relevait de l’abbé de Saint-Maur. Sur un titre de l’an 1495, il est question de Jean de Harcourt, comte de Vaudémont - il semble bien que Harcourt et Harrefort ne devaient faire qu’un. Plus tard, en 1612, on trouve le château d'Hallefort. M. Mallet de la Cour des comptes, en était possesseur. plus tard, on peut encore lire :
Louis de Falcony, seigneur d'Alfort, possédait plusieurs pièces de terre ; la moitié de la basse-cour d'Alfort, le tout jusqu’à la concurrence de 64 arpents 1/2, ayant compris 16 arpents que M. l’Archevêque venait de lui inféoder dans la censive de Maisons ; mais M. l’Archevêque érigea cette portion d'Alfort en fief, à la prière de Falcony, par acte, devant Dupuis et Nicolas Boucher, notaires à Paris, le 27 juillet 1641.
En 1765, Jean-Louis de L'Héraud ou Lhéreau, seigneur de la baronnie de Bormes, vendit cette propriété pour qu'y soit fondée l’Claude Bourgelat. La ferme de Maisonville restée en dehors de l'opération, comprenait, outre les bâtiments d’exploitation, 500 arpents de terres et prés.
Château et domaine de Charentonneau
Charentonneau semble être d'origine aussi ancienne que le village de Maisons. C'est parfois Charentonnellum, Carentoniolo, ou Charentonnet que l'on rencontre.
Il est vaguement question en 1240 et 1246 de Charentonnellum. En 1281, l'abbé de Saint-Maur était propriétaire du moulin de Charentonneau, auquel les hommes de Maisons étaient sujets banniers[pas clair][1]. Le 14 octobre 1377, le roi Philippe de Mézières, chancelier de Chypre. Cette charte est datée de Beauté-sur-Marne, 1377. À cette époque, le pont de Charenton est parfois désigné sous le nom de pont de Charentonneau. En 1444, à Nicolas Duru, huissier au Parlement, achète le fief de Charentonneau avec mention d'un manoir près du pont. En 1641, M. de Falcony devient possesseur des domaines de Charentonneau, d'Alfort et de la ferme de Maison Ville. Par la suite, René Gaillard, propriétaire du château voisin, en fait l'acquisition en 1671. Le domaine est saisi et vendu comme bien national sous la Révolution et remanié à la fin du XVIIIe siècle. Il est acquis le 31 janvier 1808 par le baron Rodier Saliège et revendu à Charles-François Grimoult en 1832. Le domaine passe ensuite à ses descendants Delalain, Jouët et Jouët-Pastré puis partagé en lotissement à la fin du XIXe siècle. Le Château est mentionné au XVIIe siècle sur une gravure d'Albert Flamen datée de 1646 et au XVIIIe siècle par Piganiol de la Force. Il fut détruit en 1950 et il ne subsiste actuellement que deux murs de l'orangerie.
Château de Reghat
Le château de Reghat a été construit au XVIIIe siècle, c'est l'une des demeures les plus anciennes de Maisons-Alfort[réf. nécessaire]. Il a été utilisé comme rendez-vous de chasse de Louis XV et a servi de lieu de séjour pour la Marquise de Pompadour. Ses façades sur jardin et ses toitures sont inscrites depuis 1979 à l’1872, il est devenue la propriété de la société de fabrique de levures fondée par le baron Max von Springer, devenue depuis Bio-Springer (groupe Lesaffre).
Dans le cadre d'un mécénat de Bio-Springer, le château abrite depuis 2003 le Musée de Maisons-Alfort[2].
Organisation actuelle
(en faisant le tour de la ville, dans le sens des aiguilles d'une montre, en partant du nord)
- « Charentonneau » : Ce quartier se situe entre la Marne et le centre actuel. Dans l'histoire de la ville, le domaine de Charentonneau est aussi ancien que le bourg historique. À l'origine, il était composé d'un [3]. Dès la fin du XIXe siècle, le parc est découpé en lotissement et constituera par la suite une partie de la zone résidentielle du quartier de Charentonneau.
- Les Planètes : Ce quartier est situé dans la pointe nord-est de la commune, il est bordé au nord par la Marne et au sud par la ville de Créteil. Le nom de sept des rues de ce quartier évoque le système solaire (rues de Mercure, de Vénus, de la Lune, de Mars, du Soleil, d'Uranus et de Neptune).
- Les Juilliottes : À l'origine, c'était un quartier de la ville principalement composé de champignonnières, de terrains vagues et de années 1970, un ensemble immobilier composé de logements, de bureaux ainsi qu'un petit maraîcher, des lotissements commencèrent à y être construits après la première guerre mondiale. En 2005, la friche correspondant à l'ancienne imprimerie Cino del Duca a été transformée en un parc de 2,5 hectares.
- Le centre ou le « Vieux Maison » : Quartier dans lequel se situe la mairie de style Louis XIII. Acquise par la commune en 1894, elle est inaugurée en 1896 et agrandie en 1965. Le vieux Maison est au centre du quartier XXe siècle.
- « Alfort » : Ce quartier doit son nom au château maintenant détruit. Celui-ci est séparé du quartier de Maison par le Fort de Charenton. Dans ce quartier, sur 12 hectares, est implantée l'école vétérinaire fondée en 1765. Sur la paroisse d'Alfort, l'1933. Son hexagonal, rappelant la forme d'une bouteille de Suze, culminant à 53 mètres, est orné d'une statue de sainte Agnès.
Ce n'est qu'à partir de 1880 que l'on construisit les premières maisons que l'on peut assimiler à nos lotissements actuels. Au milieu du XXe siècle, seuls ces deux derniers quartiers étaient urbanisés. Le reste du territoire de la commune était occupé par des terrains maraîchers.
Voies de communication et transport
Réseau de communication
La Ville est traversée par la route nationale 6, qui contourne le centre-ville, et la route nationale 19, ainsi que par l'A86.
Elle est desservie au nord par l'autoroute A4 (qui passe de l'autre côté de la Marne, sur la commune de voie romaine).
La RN 19, sous le nom d'avenue du général Leclerc, est orientée transversalement vers le sud-est en coupant la ville en deux parties. La partie au nord-est de la RN 19 est surtout résidentielle avec des quartiers pavillonaires et les bords de Marne, tandis que la partie au sud-ouest abrite la plus grande part des équipements urbains (École vétérinaire, fort de Charenton, mairie, cimetière, terrains de sport, établissements d'enseignement supérieur, usines Bio-Springer et Aventis, grands ensembles d'habitation, voie ferrée).
Transports en commun
- RER > Ligne D / (deux stations : Le Vert de Maisons),
- Maisons-Alfort - Stade et Maisons-Alfort - Les Juilliottes.
- Bus > Lignes 24, 103, 104, 107, 125, 172, 181, 217, 325, 372, (…) L'école vétérinaire est un nœud de communication pour les bus. Celle-ci est en effet le terminus de nombreuses lignes de bus.
- Voguéo > Terminus de la ligne unique (station : 28 juin 2008 au 5 juin 2011.
Histoire
Héraldique
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Signification héraldique des armes de la commune : « D’azur à la champagne de gueules, à la ruche d’or ouverte du champ, les pieds brochant sur la champagne, accompagnée de neuf abeilles d’or volant vers la ruche ».
La ruche et les abeilles l’entourant évoquent la laborieuse activité de la commune (Commission héraldique de 1962).
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Origine du toponyme
L'origine du nom de la ville serait lié au fait que les premiers habitants se seraient installés à la confluence de la Marne et de la Seine et qu'au fil du temps, le bourg aurait pris l'appellation de « les Maisons ». Il est possible qu'il s'agissait à l'origine d'une mansio, c'est-à-dire un lieu de repos le long de la voie romaine. La deuxième partie du nom viendrait d'un hameau de la commune qui à l'origine (au XIIe siècle) était un domaine de Pierre d'Aigueblanche, seigneur d’Herefort (francisation de 1240 Bishop of Hereford, c'est-à-dire évêque d'Hereford). Le temps passant, le nom se transforma petit à petit pour devenir Hallefort (en 1612) et enfin Alfort à partir du XVIIIe siècle.
Préhistoire et Antiquité
Les fouilles archéologiques réalisées à Maisons-Alfort en 1994 ont livré les vestiges d'une occupation préhistorique, néolithique et protohistorique, datée entre 200 000 et 160 000 ans. Sur les rives de la Marne on retrouve des restes d'une sépulture, un mégalithe, quelques vestiges plus à l'est et quelques outils. Dans les années 1990, lors de fouilles près du pont de Charenton, un important habitat néolithique, avec une sépulture, a été exhumé par le LDA (Laboratoire Départemental d'Archéologie 94) puis par l'AFAN (Association pour les fouilles archéologiques nationales)[4]. Ces vestiges archéologiques ont donné des indices importants et inédits sur le mode de vie de l’XIXe siècle, on fit la découverte d'une structure en bordure d'un ancien chemin, probablement identifiable à un tumulus, relief visible appelé « Butte de Grammont ». On y découvrit plusieurs sépultures dont certaines présentent un certain apparat. Elles sont datables de la Tène ou de l'époque romaine[5].
Moyen Âge
Charte de 988 où Hugues Capet vers l'
abbaye de Saint-
Maur-
des-
Fossés.
À la suite de quoi,
quatre ans après ce don en 992,
le pape Créteil,
qui appartenaient également aux abbés de Saint-
Maur,
soient,
eux aussi,
compris au sein du comptage de la population.
Ainsi au vu de ces données,
on peut raisonnablement avancer un total approximatif d’
environ 800 personnes,
soit environ 400 pour Maisons,
ce qui semble vraisemblable d’
après les informations que l’
on dispose et de par la comparaison que l’
on puisse faire avec d’
autres hameaux de taille comparable contemporains à cette période.
Par cet écrit : « (…) cependant, par une charte du samedi avant la Chandeleur, en 1295, l'abbé de Saint-Maur amortit à la confrairie lesdits deux quartiers de vigne (…) ». On apprend que du vin y est produit, ce qui constitue un témoignage des aspects économiques et sociaux de Maisons-Alfort durant le Moyen Âge.
En 1358, lors de la Ligue du Bien public, formée par des seigneurs contre le roi de France Louis XI, campe dans le voisinage du pont. De nombreux combats y sont livrés. Maisons-Alfort est durant un temps un champ de bataille où s’exprime les belligérants de cette guerre seigneuriale[6].
Temps modernes
Lors des guerres de religion, en 1567, les Henri IV l'enlève aux soldats de la Ligue catholique pendant le siège de Paris.
En raison du coût de la guerre, le roi décida de faire payer à nouveau, en 1652, le droit d'amortissement[7]. Il y a lieu de remarquer que si, d’un côté ; les abbés de Saint-Maur contestaient aux habitants de Maisons la propriété complète des quelques champs dont ils jouissaient en commun, et leur réclamaient de ce fait un impôt sous forme de corvées, le roi reconnaissait leurs droits sur ces mêmes champs, afin de pouvoir à son tour exiger d'eux la taxe de mainmorte[8].
Maisons-
Alfort sur la élection de Paris de 1709,
la commune abrite 95 feux[9],
elle compte 450 habitants en 1726 et 92 feux en 1745[6].
En 1766, école vétérinaire
Le 3 mars 1814, l'pont de Charenton contre les Alliés.
Époque contemporaine
Par la loi du 1er avril 1885, dont voici le texte intégral, la commune est amputée d'environ 40% de son territoire avec la création de la commune d'Alfortville :
- Art. 1er.- La section d'Alfortville est distraite de la commune de Maisons-Alfort, et formera à l'avenir une commune distincte, dont le chef-lieu est fixé au bourg d'Alfortville, qui en portera le nom. « La limite entre les deux communes est fixée dans toute son étendue, par l'axe actuel de la ligne du chemin de fer P.L.M. conformément au tracé en vert du plan annexé à la présente loi. « Les dispositions qui précédent recevront leur exécution sans préjudice des droits d'usage et autres, qui pourraient être respectivement acquis.
- Art. 2. La commune d'Alfortville paiera pendant dix années, à celle de Maisons-Alfort, une annuité de 1 477 francs et 50 centimes représentant le contingent mis à sa charge pour le rachat du pont d'Ivry.
- Art. 3. La bibliothèque de Maisons-Alfort restera la propriété de cette commune, qui paiera à celle d'Alfortville, à titre de compensation, une somme de 1 500 francs. « La commune d'Alfortville pourra faire inhumer ses morts dans le cimetière de Maisons-Alfort pendant une période de temps qui ne pourra excéder trois ans. « La part revenant aux indigents d'Alfortville, dans la rente sur l'État, de 955 francs, qui constitue l'actif du bureau de bienfaisance de Maisons-Alfort, est fixée à 426 francs de rentes.
La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l’État.
À Paris, le 1er avril 1885. Le ministre de l'Intérieur : « Signé : Jules Grévy », « Signé : Waldeck-Rousseau».
La ligne de chemin de fer Paris-Lyon marquait la frontière entre les deux nouvelles communes.
Le 27 juin 1988 en début de soirée se produisait un accident dans la Melun (actuel RER D) desservant Maisons-Alfort. De ce fait de nombreuses victimes habitaient la ville, parmi lesquelles le conducteur du train. Cette tragédie causa une très grande émotion parmi les habitants de Maisons-Alfort.
Charentonneau
Le hameau de Charentonneau est connu depuis 1170 par une Saint Maur.
Politique et administration
Maisons-Alfort est une commune du département du Val-de-Marne située en région d'Île-de-France. Elle fait partie de l'canton de Maisons-Alfort-Nord qui compte 23 704 habitants. Le second est le huitième circonscription du Val-de-Marne qui constitue l'une des 12 circonscriptions législatives françaises que compte le département du Val-de-Marne.
Administration municipale et tendances politiques
Le conseil municipal de Maisons-Alfort, ainsi que l'équipe municipale, est composé d'un maire et de 45 conseillers municipaux[10].
Lors du référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Maisonnais ont majoritairement voté en faveur du texte proposé (51,48 % de Oui contre 48,52 % de Non avec un taux d’abstention de 29,65 % - France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %). Ces chiffres ne sont pas conformes à la tendance nationale, celle-ci se trouvant en opposition[11].
Maires de Maisons-Alfort
Trouvez dans la liste ci-dessous l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Maisons-Alfort :
Liste des maires successifs
Période |
Identité |
Parti |
Qualité |
1790 |
1791 |
Roger Antoine |
… |
Père de Roger Edmé Christophe |
1791 |
1793 |
Bernard François |
… |
… |
1793 |
… |
Poret |
… |
… |
1793 |
1813 |
Roger Edme Christophe |
… |
… |
1813 |
1855 |
Dodun de Kéroman Claude Laurent Marie |
… |
Marquis, mort en fonction, il vécut au domaine de Château-Gaillard de Maisons-Alfort |
1855 |
1870 |
Véron Adolphe |
… |
Ancien auditeur au Conseil d'État |
1871 |
1878 |
Bourgignon François Augustin |
… |
… |
1878 |
… |
Faitot Jean-Baptiste |
… |
Démissionnaire |
1878 |
1881 |
Philippot Pierre |
… |
Maraîcher, libre penseur convaincu, il démissionne 6 mois après sa réélection |
1881 |
1884 |
Busteau Isidore |
… |
… |
1884 |
1896 |
Durst Christian Edmond |
… |
Négociant, de parents Suisses, il fut naturalisé après la guerre de 1870 |
1896 |
1901 |
Chenal François Amédée |
… |
Patron d'une menuiserie, député de 1909 à 1914. Auteur de « une Histoire de Maisons-Alfort et d'Alfortville depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours » (1898), il meurt en 1919 |
1901 |
1935 |
Champion Léon, dit Eugène |
… |
Caissier à la Caisse d'Épargne de Paris |
1935 |
1939 |
Vassard Albert |
PCF |
Métallurgiste. Résistant durant la Seconde Guerre mondiale |
1939 |
1944 |
Mauge Francis Léon |
… |
Ancien fonctionnaire de la Préfecture de la Seine |
1944 |
1947 |
Saulnier André Léon Jules |
RPF |
Métreur-vérificateur |
1947 |
1949 |
Maupas Jean Antoine Justin |
RPF |
Carrière dans l'Enregistrement et les Domaines |
1949 |
1965 |
Hévette Arthur |
UDT |
Représentant en vins qui légua à la municipalité sa propriété de Vaulxfins, pour en faire un centre de vacances communal |
1965 |
1992 |
Nectoux René Edmond |
UDF |
Inspecteur des transports (décédé le 28/01/2008) |
1992 |
à ce jour |
Michel Herbillon |
UMP |
Député de la huitième circonscription du Val-de-Marne depuis le 01/06/1997 |
Source Jumelage
La ville de Maisons-Alfort est Moers (Allemagne). Le serment de jumelage a été signé le 16 avril 1966 par René Nectoux, maire de Maisons-Alfort, et Albin Neuse, bourgmestre de Moers[12].
Population et société
Démographie
En 2008, Maisons-Alfort est la 7e commune la plus peuplée du Val-de-Marne (sur 47) et la 104e au niveau national.
Évolution démographique
Années |
1793 |
1800 |
1806 |
1821 |
1831 |
1836 |
1841 |
1846 |
1851 |
Population |
1 077 |
807 |
900 |
615 |
1 257 |
1 515 |
1 892 |
1 590 |
1 812 |
Années |
1856 |
1861 |
1866 |
1872 |
1876 |
1881 |
1886 |
1891 |
1896 |
Population |
2 317 |
3 748 |
4 049 |
5 890 |
7 619 |
9 174 |
7 034 |
7 853 |
9 479 |
Années |
1901 |
1906 |
1911 |
1921 |
1926 |
1931 |
1936 |
1946 |
1954 |
Population |
10 547 |
13 409 |
16 466 |
20 997 |
25 108 |
31 012 |
34 384 |
36 485 |
40 358 |
Années |
1962 |
1968 |
1975 |
1982 |
1990 |
1999 |
2006 |
2007 |
2008 |
Population |
51 186 |
53 149 |
54 146 |
51 065 |
53 375 |
51 091 |
53 233 |
53 085 |
52 852[13] |
Notes, sources, ... |
Nombre retenu à partir de 1962 : EHESS[14] et
Enseignement
L' horloge monumentale de la tour du groupe scolaire Condorcet.
- Écoles Maternelles
- Écoles publiques Hector Berlioz, Raspail, George Sand, Saint-Exupéry, Alphonse Daudet, Parmentier et Les Planètes (créée en 1959, elle a fêté son cinquantenaire en juin 2009)
- Groupes scolaires Jules Ferry et Condorcet
- École privée St-François
- Groupe scolaire Paul Bert
- Collèges
Activités sportives
La JAMA
La JAMA (Jeanne d'Arc maisons-Alfort) est une association sportive et culturelle créée en 1913. Elle abrite actuellement les sections suivantes : pétanque, volley ball, billard, badminton, tennis. Au cours de son histoire elle a encadré d'autres activités : football, basket, colonies (puis « centres ») de vacances, gymnastique, troupe théâtrale, danses folkloriques, judo, rugby, boxe française. La section football a été fusionnée en 1992 avec celle de l'ASA (
L'ASA
L'ASA (1977. La section d'athlétisme organise tous les ans depuis 2009, une course intitulée La Maisonnaise qui comprend un parcours en boucle de 5 km le long des berges de la Marne et à travers la commune. Selon leur catégorie, les participants font un ou deux tours (5 ou 10 km). L'arrivée se déroule au stade Delaune.
Judo
Le JCMA (Judo Club de Maisons-Alfort) est un des clubs de médaillés olympiques ont été licenciés au JCMA : Patrick Vial, Christophe Gagliano[15]. Le 16 octobre 1976, le JCMA remporte la Coupe d'Europe des Clubs Champions, c'est alors la première fois qu'un club français remporte une compétition européenne sénior de clubs champions, tous sports confondus.
Le JCMA abrite également une section qui permet la pratique du naginatajutsu et du escrime de Maisons-Alfort, l'ASALF résulte de la fusion en 1977 de deux entités : la section escrime de l'ASA ([16]. Augustin Parent avait aménagé une piste d'escrime dans le grenier de son pavillon, rue de Mars à Maisons-Alfort (quartier des Planètes). Il a formé plusieurs grands champions d'escrime dont Hervé Granger-Veyron.
Natation
Le CNMA (Club de Natation de Maisons-Alfort)[17] a accueilli plusieurs champions en son sein, notamment Guylaine Berger, première nageuse française à descendre sous la minute sur le 100 mètres 100 mètres brasse. L'actrice française Économie
La commune dispose de structures pour aider les chercheurs d'emploi dans leurs démarches et leur parcours professionnel ainsi que pour l'orientation. Un Bureau Information Jeunesse (BIJ) y est présent ainsi qu'une mission locale. Cette dernière offre de nombreux services aux entreprises locales, guide les projets professionnels, organise des forums et des évènements autour de nombreuses thématiques comme l'emploi, des Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM), une Permanence Industries et entreprises notables
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Entrée du Fort de Charenton
Principaux monuments et bâtiments remarquables
- Le 1841 et 1845, il abrite actuellement plusieurs services de la direction de la École nationale vétérinaire d'Alfort : créée sous le règne de Louis XV. Sa renommée est internationale.
- Le musée Fragonard[18] : Au sein de l'École vétérinaire, ce musée unique au monde est ouvert au grand public depuis 1994. Il présente des collections d'écorchés, de squelettes et d'anatomie animale et humaine. Attention certaines pièces peuvent impressionner les jeunes enfants.
- Le Moulin brûlé, sur l'île de Charentonneau en bord de Marne, qui est aujourd'hui une salle où ont lieu diverses réceptions, concerts…
- Les vestiges de l’Orangerie de Château Gaillard situés sur les bords de Marne, dans le quartier de Charentonneau, en face du Moulin Brûlé. L’ancien château s’élevait à cet endroit jusque dans les années 1950.
La Marne et l' île de Charentonneau ( à droite)
* Les années 1930 :
- Jules ferry : façade en briques rouges, sculpture en bas-relief à l'entrée illustrant les contes de Perrault par Paulo, peintures d'Émile Beaume
- Le square Dufourmantelle[19], conçu par les architectes André Dubreuil et Roger Hummel, qui ont également réalisé le groupe scolaire Jules Ferry ; façade en briques rouges, statue représentant le Petit Chaperon rouge au milieu.
Il fut construit dans les habitations à bon marché (HBM). À l'époque où les familles vivaient dans une pièce unique, les 560 logements du square bénéficiaient d'une salle d'eau et d'une cuisine séparées de la pièce de vie. Il a fait l'objet de l'ouvrage Maisons-Alfort : square Dufourmantelle et école Jules ferry (CAUE 94, éd. CDDP 94, juin 2007). Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le 29 mars 2007[20].
- Bains-douches, ce bâtiment, situé dans le quartier du centre et dessiné par l'architecte François Morice[21], a été construit vers le milieu du XXe siècle, il abrite aujourd'hui le centre socio-culturel de la Croix des Ouches.
Monuments religieux
Liste non exhaustive des principaux monuments religieux de la ville :
- L’XIIe siècle est le plus ancien édifice de la ville. C’est l’une des rares églises d’Ile-de-France à avoir conservé son clocher Robespierre. Elle abrite un orgue daté de 1779. Des travaux de rénovation ont été entrepris au début des années 2000.
- Église Notre-Dame du Sacré-Cœur : Située dans le quartier de Charentonneau, elle fut construite de mai 1908 à juillet 1909 par l'architecte Jacquemin.
- L’Église Sainte-Agnès[22] fut construite entre 1931 et 1933 dans le quartier d’Alfort par l'architecte Marc Brillaud de Laujardière. Sa construction fut possible notamment grâce à un don de Fernand Moureaux créateur de l'apéritif « Suze » et chef d'entreprise. Elle fut consacrée le 11 juin 1933 par le Max Ingrand, son épouse Paule a peint les peintures murales du plafond du chœur. L'autel en fer forgé est de Richard Desvallière. Elle est classée monument historique depuis le 21 décembre 1984. Contrairement à la plupart des autres églises, celle-ci ne dispose pas d'un parvis. Elle est intégrée dans son environnement en étant enserrée d'autres immeubles.
- Chapelle Saint-Léon : Construite par l'architecte Henry Vidal d'avril à octobre 1936 en raison de la construction d'habitations à bon marché au Vert de Maisons et du groupe scolaire Jules Ferry. L'une des cloches rapportée du diocèse d'Alger à la suite de la guerre d'Algérie fut fondue en 1860 par la maison Pierron d'Avignon.
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-
Clocher église Saint-Rémi.
-
Façade Notre-Dame du Sacré-Cœur.
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Espaces verts
Le parc du Moulin Brûlé sur l' Ile de Charentonneau
La ville de Maisons-Alfort bénéficie d'environ 34 hectares d’espaces verts ouverts au public. Une promenade piétonnière est aménagée en bord de Marne sur une longueur de 4 km dont certaines parties sont constituées de passerelles au-dessus de la rivière. Ces espaces verts ont permis à la ville de bénéficier du label Ville fleurie : quatre fleurs Grand Prix attribué en 2006 par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris[23] de France au XIXe siècle et durant la première moitié du XXe, où les fameuses [24].
Patrimoine culturel
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Patrimoine industriel
Usine de levure Springer
Au XIXe siècle, le baron autrichien Max von Springer possédait une Vienne l'idée d'extraire la levure des moûts de fermentation des grains. En 1872, le baron construit la première fabrique française de levure de grains. L'usine de quinze hectares existe toujours. La société Fould-Springer est devenue Bio-Springer, filiale du groupe Lesaffre depuis 1972[25].
Les odeurs caractéristiques dégagées par les fabrications de l'usine ont pendant longtemps marqué plusieurs quartiers de Maisons-Alfort, en fonction de la direction des vents[26].
Galerie
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Passerelle piétonnière reliant Maisons-Alfort à Saint-Maurice
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Mur d'eau salle du Moulin Brulé
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Immeuble abritant l'AFSSA et l'OSEO
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Entrée de l'école vétérinaire
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Statue de Claude Bourgelat, fondateur des écoles vétérinaires
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Statue de Claude Bourgelat et Sainte Agnès en arrière plan
Hommages et références
- La chanson Bouge De Là du chanteur MC Solaar (dans l'album Qui sème le vent récolte le tempo) évoque Maisons-Alfort dans son premier vers : Tout a commencé là-bas, dans la ville qu'on appelle Maisons-Alfort.
- La chanson Bienvenue à Bord du groupe Soldat Louis fait également référence à la ville dans son refrain : Bienvenue à bord à tous les marmots / D'Maisons-Alfort à Puteaux.
Personnalités liées à la commune
- Tariq Abdul-Wahad, ancien basketteur, né à Maisons-Alfort sous le nom d'Olivier Saint-Jean.
- conquête de l'Ouest, a demeuré à Maisons-Alfort en 1905 pendant deux mois, durant la tournée à Paris de son fameux spectacle : le Buffalo Bill’s Wild West Show.
- Alice Dona, chanteuse et compositrice est née à Maisons-Alfort.
- Thomas N'Gijol, humoriste, né à Maisons-Alfort.
- vétérinaire, chercheur.
- Xavier Niel, entrepreneur milliardaire, né à Maisons-Alfort.
Voir aussi
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Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- (fr) Maisons-Alfort, Mille ans d'histoire AMAH, 2 tomes 1984-1986 :
- Tome I - Des origines au XIXe siècle
- Tome II - le XXe siècle
- (fr) Amédée Chenal, Histoire de Maisons-Alfort et d’Alfortville, 1898[6]
Lien interne
- Liens externes
Notes et références
- ↑ Dictionaire de l'Ancien Régime et des abus féodaux - 1830 - Anonyme Un sujet bannier était lié à la bannalité
- ↑ Histoire de la ville sur le site web officiel de Maisons-Alfort
- ↑ Le château de Charentonneau
- ↑ Mémoire pour le futur - Archéologie et histoire du Val-de-Marne - p.149
- ↑ Revue archéologique; ou, Recueil des documents et des mémoires relatifs à l'étude des monuments, à la numismatique et à la philologie (avril 1844-mars 1847, « relatifs à l'étude des monuments et à la philologie ») de l'Antiquité et du Moyen Age, page 501.
- ↑ a, b et c Amédée Chenal - « Histoire de Maisons-Alfort et d’Alfortville »
- ↑ - Précis de l'ancien droit coutumier français de Charles Giraud - p.31 Définition du droit d'amortissement
- ↑ Jurisprudence générale. Répertoire méthodique et alphabétique de législation, de doctrine, de jurisprudence - 1857- p.358 - signet 98 de Victor Alexis. Définition de la mainmorte
- ↑ Abbé 1757
- ↑ Site officiel de la mairie de Maison-Alfort - Vie municipale
- ↑ Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Maisons-Alfort, ministère de l'intérieur. Consulté le 08/02/2008
- ↑ Page sur le jumelage avec Moers sur le site web officiel de Maisons-Alfort
- ↑ Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur ↑ Notice communale de Maisons-Alfort sur le site Cassini de l’↑ Site web du JCMA (Judo Club de Maisons-Alfort)
- ↑ Site web de l'ASALF (club d'escrime de Maisons-Alfort)
- ↑ Site web officiel du Club de Natation de Maisons-Alfort
- ↑ http://musee.vet-alfort.fr/ Site officiel du musée Fragonard
- ↑
- ↑ Les logements sociaux du square Dufourmantelle protégés au titre des Monuments historiques, Maisons-Alfort magazine n°344, mai 2007
- ↑ Fiche sur le site topic-topos.com
- ↑ L'église Sainte Agnès sur le site DOCOMOMO
- ↑ Conseil National des Villes et Villages Fleuris
- ↑ Dans la cadre de l'édition 2005 du festival vidéo de l'académie de Créteil, l'école primaire des Planètes a présenté un film entièrement joué par les jeunes élèves d'une classe de visible en ligne sur Internet
- ↑ Histoire du groupe Lesaffre sur le site web officiel du groupe Lesaffre
- ↑ Vincent Moriniaux, Les odeurs de levure dans la ville de Maisons-Alfort repris par Robert Dulau, Jean-Robert Pitte dans Géographie des odeurs, L'Harmattan, 1998, ISBN 2-7384-6974-4, pp. 159-165 partiellement consultable en ligne sur
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