Stains

Stains

48° 57′ 00″ N 2° 23′ 00″ E / 48.9500, 2.3833

Stains
Armoiries
Détail
Administration
Pays Région Seine-Saint-Denis
chef-lieu)
93072
93240
Maire
Mandat en cours
Michel Beaumale (PCF)
2008-2014
Site web http://www.stains.fr
Démographie
Population 34 608 hab. (2008)
6 421 hab./km²
Stanois
Géographie
48° 57′ 00″ Nord
       2° 23′ 00″ Est
/ 48.9500, 2.3833
Altitudes mini. 21 mmaxi. 61 m
Superficie 5,39 km2

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Stains est une ville de la Seine-Saint-Denis (93), dans la région Communauté d'agglomération de Plaine Commune.

Ses

Géographie

Ancienne borne routière de la RN 301, rue Carnot
Plan à l'usage des livreurs, début du XXe siècle.
On y distingue clairement le réseau hydrographique de la commune, ainsi que le tracé du tramway« SdS » venant de Saint-Denis par le Carrefour du Globe. La RN 301 passe encore par la rue Carnot

La ville est située en banlieue nord de Paris, entre le centre de la capitale (14 km) et l'16 km) sur la Route nationale 301.

Elle est aisément accessible par la sortie sortie 4 de l'autoroute A1

La commune fait partie de la Plaine de France.

Jusquà la loi du 10 juillet 1964[1], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de la Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le 1er 1968.


Les principaux quartiers que comptent la ville sont:

  • Le Moulin Neuf
  • Le Clos Saint-Lazare
  • Allende
  • André Lurcat
  • Le Vieux Stains (VS)
  • Stains-Village (SV)
  • Les Prévoyants
  • Les Parouzets
  • Prétresse-Carnot

Communes voisines

Économie

Nombre demplois : 6 805 (dont 40 % occupés par les Stanois.)[Quand ?]
Le taux de chômage est de 24,6 % (1999)

[réfnécessaire]

La ville compte en 2008 494 entreprises. Les principales sont Exel Industries fabrication d'équipements de pulvérisation de produits liquides, 250 salariés)[2].

Secteurs d'activités[Quand ?]
  • Industrie-BTP : 37,7 %
  • Tertiaire : 62,3 %
  • Commerces : 334
Une zone franche urbaine a été instaurée sur la commune de Stains, et concerne notamment la ZAC du Bois-Moussay.

[réfnécessaire]

Transports en commun

Le tramway desservait Stains depuis Saint-Denis
L'ancienne gare de Grande Ceinture
La station RER de Hier : le tramway et la Grande Ceinture
  • La ligne Paris - XIXe siècle. En 1896, cette station était desservie par 13 trains allant sur Paris et 14 trains allant vers Creil, entre 5 heures du matin et minuit et demi.
  • La Grande Ceinture est une ligne de 1880 environ. Elle a accueilli des voyageurs jusqu'en 1939, et avait une gare à Stains. En 1896, cette gare était desservie par quatre trains par jour dans chaque direction.
  • Un tramway électrique fut exploité à partir du 1er juin 1910 entre Saint-Denis et la Place de Vatry à Stains. Elle portait le nom de ligne sDS des TPDS, puis, après leur fusion dans la STCRP, ce fut la ligne 79.
    La ligne a été prolongée du Barrage de Saint Denis à la Porte de la Chapelle le 26 janvier 1923, mais pour une faible durée : le terminus fut ramené au barrage de Saint Denis le 5 novembre 1923, avant la suppression complète de la ligne le 9 décembre 1935.

Aujourd'hui

La ville est desservie par les bus RATP suivants :

Les stations du RER les plus proches sont :

Le (M) (13) est accessible par :

Le (BUS) RATP 252 amène les stanois vers la Porte de la Chapelle (M) (12) ou la (RER) (D )

Le tramway T1 est accessible depuis Stains avec le bus 150 en direction de Porte de la Vilette (arrêt "Six Routes"), avec le bus 253 en direction de Stade de France-St Denis RER D (arrêt "Cimetière") et avec le bus 255 en direction de la Porte de Clignancourt (arrêt "Marché de Saint-Denis"); et aussi avec le RER D en direction de Paris (gare de Saint-Denis).

Demain

Le prolongement du métro

Le prolongement de la ligne 13 du métro à Stains est demandée de longue date par les habitants et leur municipalité.

Il s'agirait de prolonger la ligne de Saint-Denis Université à La Cerisaie, il serait en correspondance avec la Tangentielle Nord, avec une station intermédiaire au Globe

Toutefois, compte tenu de la saturation de la ligne 13, ce projet ne peut être réalisé avant que l'une des 2 branches de la ligne soit déconnectée, soit en en faisant une ligne autonome qui aurait son terminus à Saint-Lazare, soit en la raccordant à la ligne 14 (Météor).

La Tangentielle Nord

La Tangentielle Nord reliera Noisy-le-sec par la création de nouvelles voies pour les voyageurs le long de la Grande Ceinture. L'ouverture de la première tranche (Le Bourget RER) est escomptée en 2014.

Deux gares de la tangentielle desserviraient la ville : Le TGV

Dans le cadre d'un projet de liaison TGV entre la Normandie (Caen) et Grande Ceinture.

Elle ne serait desservie que par quelques trains par jour, qui circuleraient à la vitesse autorisée sur la Grande Ceinture, c'est-à-dire lentement.

Historique

La rue Romaincourt, au début du XXe siècle
La rue Jean-Durand, au début du XXe siècle

Stains apparaît sous le nom de Setenis au XIIe siècle, Sextanis ou Stannisau XVe siècle, Stains en France en 1492. Le nom pourrait provenir de Stagna (lieu submergé) ou de Pays de Sexlius, du nom du propriétaire au IVe siècle[3].

La communauté érigée en paroisse indépendante en 1213 par distraction de la paroisse de Saint-Léger, par une charte de l'abbaye de Saint-Denis.

Stains était une commanderie de templiers au XIIIe siècle.

En 1315 Stains avait une léproserie.

Au XVe siècle, elle est établie en seigneurie. L'église date en partie du XVIe siècle.

En 1480, Louis XI fit don de la seigneurie à Jacques de St Benoist son Louis XII.

  • Seigneurie de Thou au XVIe siècle.
  • Achille de Harlay en devint propriétaire au début XVIIe siècle et y fit construire un château.
  • Seigneurie en 1740 de Benoît Dumas, directeur de la Jean-Charles Perrinet d'Orval, Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie, acheta en 1810.

    Pendant la révolution, le cahier de doléance de la paroisse réclame l'égalité devant l'impôt, la suppression du privilège de la chasse, la gratuité de l'école et des soins pour les indigents.

    Stains eut beaucoup à souffrir de la guerre de 1870 qui provoqua la destruction du château et du parc.

    Le 7 octobre 1870, un Place Saint-Pierre à Paris, assiégée par les prussiens, monté par M. Piper et son secrétaire M. Friedman, atterrit à Stains, suite à une erreur de manœuvre, juste avant les lignes ennemies[4].

    L'industrialisation de la commune a débuté sous le Second Empire et s'est fortement développée durant la première moitié du XXe siècle, avant de décroître très fortement à partir des années 1970.

    Le site a inspiré Maurice Utrillo.

    Héraldique

    Armes de Stains

    Les armes de la commune de Stains se Population

    Tableau démographique


    Sources :[5],[6]

    Logement

    Selon le recensement de 1999, la ville compte 11 598 résidences principales, dont 3 197 occupées par leur propriétaire.

    La ville compte 6.849 logements HLM[7], gérés essentiellement par les bailleurs suivants :

    Politique de la ville

    La ville comprend une zone franche urbaine, dans le secteur du Bois Moussay, et trois ZUS : le Clos Saint-Lazare, Allende et le Moulin-Neuf.

    La Municipalité et Plaine Commune ont conventionné avec l'ANRU des projets de rénovation urbaine portant sur la Cité Jardin (53 million d'euros), le Clos Saint-Lazare et Allende (173 millions d'euros) et Moulin Neuf (9 millions d'euros). Cette convention succède au La restructuration de la Cité Jardin

    La Cité Jardin de Stains a été conçue par Georges Albenque (1877-1963) et Eugène Gonnot (1879-1944) qui étaient des architectes voyers de la ville de Paris et spécialistes du logement social. La cité Jardin sera construite entre 1921 et 1933 et comporte 1 622 logements dont 472 pavillons[9]. La rénovation de la cité Jardin s'est effectuée en quatre tranches, de 2005-2015.

    La restructuration du Clos Saint-Lazare

    Le Clos Saint-Lazare, vu de l'ouest. Le batiment au premier plan a été démoli dans le cadre de la réhabilitation du quartier

    .

    Le Clos Saint Lazare est la plus grande cité de la ville de Stains, avec ses (2 257 logements abritant 10 000 à 12 000 habitants) répartis dans 28 bâtiments d'habitat collectif, comptant 2 193 logements et 60 pavillons.

    Le quartier du Clos Saint-Lazare est situé au sud-ouest de la ville, à 5 minutes à pied du grand ensemble a été réalisé sur des terrains maraîchers entre 1966 et 1970 par l'OPHLM de la Seine qui l'a géré jusqu'en 1982. Depuis, l'ensemble de la cité et du foncier est la propriété de l'ODHLM de la Seine-Saint-Denis (OPH de Seine Saint Denis depuis le passages des offices HLM en établissement public à vocation Industrielle et Commerciale, EPIC, en 2008).

    Après une première réhabilitation dans les années 1980, la ville de Stains, en partenariat avec lODHLM départemental de la Seine-Saint-Denis et lÉtat, a entrepris depuis 1999 de transformer le quartier du Clos Saint-Lazare au moyen d'un ample projet urbain conventionné avec l'ANRU comprenant notamment la réhabilitation de 1277 logements, la démolition de 524 logements avec construction d'un même nombre de logements et la reconstruction d'un groupe scolaire[10].

    Administration

    Le Château de Stains, après les batailles de la Guerre franco-prussienne de 1870
    La légende du document original indique « En vain, le quartier général (prussien) essaya-t-il de s'installer au Château de Stains, dans cette belle résidence de la famille de Vatry qu'on voit trouée et démolie en partie : force fut aux prussiens, devant les obus de nos Enghien.
    Le 15 janvier
    (1871) seulement, l'ennemi réussit à implanter une batterie à la Saint-Denis. Jusque-, l'artillerie du Général Bellemare avait pu paralyser le feu de l'ennemi »
    Une vue d'un Stains encore rural, au tout début du XXe siècle
    Derrière ce champ moissonné, une vue panoramique des lotissements de Stains (avant 1920)
    Dès la fin du XIXe siècle se construisent des lotissements à Stains, tels celui-ci, qui est manifestement mal viabilisé : le chemin n'est que de la boue.

    En 2010, la commune de Stains a été récompensée par le Ville Internet @@ »[11].

    Situation administrative

    Stains est constitué d'un chef-lieu.

    La ville fait par ailleurs partie de la Liste des maires successifs

    Liste des maires successifs de Stains[12]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1996 en cours Michel Beaumale PCF  
    1977 1996 Louis Pierna PCF  
    1945 1977 Louis Bordes PCF Conseiller général (1967-1976)
    1941 1944 Edmond Podeur    
    1939 1941 Henri Bouveyron    
    1935 1939 Jean Chardavoine PCF  
    1929 1935 Henri Remond    
    1921 1929 Michel-Léon Brochet    
    1919 1921 Marc Disset    
    1917 1919 Charles Paty    
    1903 1919 François Begue    
    1902 1903 Auguste Comparois    
    1896 1902 Charles Solon    
    1890 1896 François Begue    
    1890 1890 Léopold Lecuyer    
    1888 1889 Georges Langlois    
    1878 1888 Jean-Pierre Aubert    
    1878 1878 Ernest Cerf    
    1865 1878 Nicolas Grivot    
    1860 1865 Pierre Bonnemain    
    1858 1860 Jean-Baptiste Cayron    
    1852 1857 Ferdinant Aubert    
    1847 1852 Alphée De Vatry    
    1830 1846 Toussaint Beaudoin    
    1824 1829 François Bernanada    
    1814 1824 Louis-Claude Bonnemain    
    1794 1814 Antoine Garde    
    1793 1794 François, Gérome Crocquefer    
    1789 1793 Jean-Louis Veilly    

    Élections

    Pour les échéances électorales de 2007 Stains fait partie des 82 communes[13] de plus de 3500 habitants ayant utilisé les machines à voter, ce qui ne fut pas le cas pour les PCF a été élue dès le premier tour avec 53,4 % des suffrages exprimés[14].

    Le Conseil municipal du 15 mars 2008 a donc réélu Michel Beaumale maire de Stains pour le mandat 2008-2014[15]

    Sites et monuments

    La mairie de Stains dans les années 1920
    • Une partie de la ville est située sur le Parc de La Courneuve.
    • Le château de Stains, construit par Arnaud-Claude Mottet au XVIIIe siècle, a été gravement endommagé pendant la HBM de la Seine (OPDHBMDS), a été loti pour devenir la Cité-Jardin.
    • Mairie. – Le 5 avril 1883, le conseil municipal vota lacquisition des écuries et remises de lancien château de Stains, dont la famille Hainguerlot était propriétaire, comme héritière de Mme de Vatry. La vente eut lieu au prix de 33 000 francs. La restauration, exécutée en 1884, coûta 30 000 francs.
      Le bâtiment est situé avenue Hainguerlot, presque à langle de la rue Carnot. La superficie du terrain est de 28 ares 71 centiares. Il est composé dun corps de logis avec cinq immenses fenêtres en façade, en retrait avec deux ailes reliées par une grille monumentale.
    La porte monumentale est tout ce qui subsiste du Château de la Motte
    Détail du fronton du Château de La Motte
    • Le château de la Motte a été détruit en 1819, et il n'en subsiste que le porche, réalisé en style rocaille par René Douin vers 1740.
    • L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Stains a été construite dans la seconde moitié du XVIe siècle. Elle a été peinte par Maurice Utrillo dans le tableau Église de Stains (huile sur toile, 74 x 90 cm, Galerie Pétridès, c. 1930).
      Elle abrite un maître-autel et un retable classés monuments historiques. L'édifice a été fermé au public en 1995 à cause de risques d'écroulement. Malgré de nombreux mouvements des fidèles stanois, aucun projet de rénovation n'était encore prévu à cause du coût élevé des travaux (7 millions d'euros) et du manque de ressources de la ville. Néanmoins, des travaux devraient être entrepris en 2012.
      Un second lieu de culte catholique, bien plus modeste, est la Chapelle Notre-Dame des Peuples, située en lisière du Clos Saint-Lazare et en bordure de la zone des Tartres. Construite en 1969 sans grande recherche architecturale, sa rénovation complète se réalise en 2010-2011[16]
    La Cité-Jardins
    L'Église Notre-Dame-de-l'Assomption
    • La HBM dotée d'un confort important pour l'époque tout en conservant une architecture résidentielle.
      Aujourdhui, elle appartient au patrimoine national et est inscrite à linventaire des sites pittoresques. Elle est souvent citée en référence par des architectes et urbanistes qui pensent quelle est lune des plus belles et plus réussies de France.

    Sa rénovation est menée par le bailleur et Plaine Commune.