- Saint-Maur-des-Fosses
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Saint-Maur-des-Fossés
Saint-Maur-des-Fossés
DétailAdministration Pays Région Département Val-de-Marne Canton Saint-Maur-des-Fossés-Ouest, Saint-Maur-La Varenne 94068 94100, 94210 Maire
Mandat en coursUMP)
2008 - 2014Site internet http://www.saint-maur.com/ Démographie 75 214 hab. (2006) 6 686 hab./km² Saint-Maurienne, Saint-Maurien Géographie 48° 47′ 58″ Nord
2° 29′ 59″ Est / 48.799444, 2.499722Altitudes mini. 32,30 m m — maxi. 53 m m Superficie 11,25 km² Saint-Maur-des-Fossés est une ville Île-de-France et du Val-de-Marne. Située dans la banlieue sud-est de Paris, elle est presque entièrement entourée par une boucle de la Marne.
Histoire
Une abbaye est bâtie en 639 sur le territoire de la future commune de Saint-Maur. Elle prend le nom de « Saint-Pierre du Fossé » faisant ainsi référence au relief du lieu qui est très pentu jusqu’à la Marne. En 868, l’abbaye recueille les reliques de saint Maur. Un premier miracle a lieu au XIIe siècle, ce qui incite les moines à changer le nom de l’abbaye qui devient « Saint-Maur-des-Fossés ». D’autres miracles ont lieu et l’abbaye devient un lieu de pèlerinage comparable à Lourdes aujourd’hui. On vient y prier de toute l’goutte ou l’XIIIe siècle, on construit l’église Saint-Nicolas, dans le XVIe siècle, château en surplomb de l'abbaye. Il appartiendra ensuite à Charlotte-Catherine de la Trémouille, puis à Condé mais est abandonné au milieu du XVIIIe siècle. Le château sera détruit en 1796.
En septembre 1590, lors du siège de Paris, le Pays-Bas espagnols Alexandre Farnèse prend la ville, ce qui permet de ravitailler la capitale assiégée par huitième guerre de religion)[1].
Aujourd'hui, l'abbaye n'existe plus et a laissé la place à un square dans lequel quelques ruines subsistent, telles la tour Rabelais, la villa Bourrières ou encore d'anciennes fortifications. Quant au château, il a laissé la place à de nombreux pavillons et à une sous-station d'XVIIIe siècle
Sous la Révolution la ville prend le nom de Vivant-sur-Marne.
Au XVIIIe siècle la population de Saint Maur stagne, avant la mise en place de l'état civil, on compte en nombre de feux (nombre de famille). Il y a à la Varenne 12 feux en début de siècle et 15 feux en fin de siècle. La vie à Saint-Maur est en effet peu agréable. La Marne déborde souvent et le choléra augmente la mortalité infantile ; la majorité des terrains appartiennent à la famille de Condé.
XIXe siècle
1831 : les grands lotisseurs
La situation sanitaire s'améliore, et la pression démographique de Paris s'accentue.
En décembre une vente à la criée des anciens terrains de Condé , propriété du duc d'Aumale [2] permet à 3 personnes appelées les grands lotisseurs d'acheter la moitié de la ville : J.C. de Moynat, qui devient maire de la ville, Henri Caffin à la Varenne, et François Adam qui fonde Adamville. Les lotissements servent à construire les maisons du dimanche des riches parisiens. De nombreux manœuvriers de la Seine-et-Marne proche viennent habiter la presqu'île en tant que maçon. La population qui stagne depuis un siècle à 800 personnes double pour atteindre 1 500 personnes en 1851.
1859 : l'arrivée du chemin de fer
La Paris: la ligne de La Bastille. Elle offre la possibilité aux Parisiens de se divertir dans les SNCF jusqu'au 12 décembre 1969, date à laquelle la ligne est cédée à la RATP. Le RER A est né. Cette ligne dessert Saint-Maur-des-Fossés grâce à 4 gares : Le parc de Saint-Maur, La Varenne-Chennevières.
La population se développe alors rapidement pour atteindre 7000 habitants en 1870.
1870 : Nogent, Villiers Haut de Champigny et Boissy-Saint-Léger, 12e arrondissement de Paris. Certains néanmoins restent dans une situation extrêmement difficile, cinq maires se succèdent en un an.
Octobre à novembre : la situation des Saint-Mauriens est celle catastrophique de tous les habitants du 12e. Les plus pauvres doivent rapidement manger les chiens, les chats puis les rats. [3] Pour les plus riches les restaurants servent du chameau, de l’éléphant [4]… On déguste le Jardin des plantes : même son célèbre couple d'éléphants Castor et Polux ne sont pas épargnés [1] ! Des anecdotes signalent des Saint-Mauriens restés dans la ville qui tentent d’apporter les légumes de leurs champs à leurs familles de Paris sous le feu des Prussiens.
28 novembre - 3 décembre : [2] la situation dans Paris n’est plus tenable. Il faut tenter une jonction avec l’armée de la Loire. Simultanément celle-ci attaque au nord vers Orléans et l’armée de Paris tente une sortie avec 200 000 hommes. Bien évidemment les Allemands s’attendent à cette jonction, d’où l’idée de l’état major français de faire une attaque de diversion au sud à Champigny la bataille. Onze ponts seront lancés simultanément à [3] Ensuite cela change rapidement les Français se font massacrer dans les montées sur le plateau de la Brie[5]. Les batteries saint-mauriennes sont inefficaces pour appuyer l'infanterie. Elles sont de trop petits calibres et vite repérables d’en haut et donc détruites. C’est le cas de la batterie d’Adamville. L’attaque s’enlise les Français dorment dans un froid terrible, ils sont affamés et peu sont d’une armée de métier. D’autre part les nouvelles de l’armée de la Loire sont catastrophiques (le 4 cette armée sera définitivement battue à Orléans) L’état major hésite et fait une pause. La Croix-rouge suisse ramasse de nombreux morts et blessés. Pendant cette trêve, les armées allemandes du sud de la banlieue arrive en renfort et entame une contre attaque. L’armée française échappe à la destruction complète en se repliant sous la protection des batteries des forts. Le 3 décembre la ligne de front est revenue comme avant mais les derniers espoirs sont envolés. La France capitule en janvier.
XXe siècle
Les grandes inondations de 1910 et 1924
Au début du siècle, deux inondations touchent la ville en [6]) et 1924.
La Seconde Guerre mondiale
En 1944, une trentaine d'orphelins de confession Auschwitz-Birkenau en Pologne et sont immédiatement gazés[7].
Saint-Maur et Joinville-le-Pont
En 1790, le hameau de Boniface de Mirabeau, député de la noblesse à l’Polangis.
Les habitants (409 en 1793) sont conduits par Paris le 5 mai 1791. Des démarches identiques seront renouvelées jusqu'en 1830 par les élus de Saint-Maur.
La nouvelle commune se rebaptise 1831.
Saint-Maur et La Varenne
Jusqu'en 1791, la ville était composée de deux villages distincts, Saint-Maur proprement dit et Géographie
La commune de Saint-Maur-des-Fossés est presque entièrement entourée par une boucle de la Marne, rivière traversée par cinq ponts : le pont de la Libération (anciennement du Petit Parc), le pont de Champigny, le pont de Chennevières, le pont de Bonneuil, le pont de Créteil.
Aujourd'hui, Saint-Maur est divisé en huit quartiers communément appelés «villages» :
- Le Vieux Saint-Maur (place d'Armes, lycée Teilhard-de-Chardin, abbaye)
- Saint-Maur – Créteil (lycée Marcelin-Berthelot, lycée d'Arsonval)
- Le Parc Saint-Maur (Kennedy, mairie, théâtre, conservatoire, bibliothèque, cinéma le Lido)
- Champignol (gare RER La Varenne-Chennevières, place du Marché)
- Les Mûriers (place des Molènes)
- La Pie (stade des Corneilles, piscine Caneton).
Vie économique
Il existe un réseau de petites RATP (dépôt), Vie sportive
Deux principales associations se partagent le paysage sportif de Saint-Maur :
- VGA Saint-Maur : club omnisports ;
- US Lusitanos : club de football.
Il existe également d'autres associations à vocation sportive, traitant notamment des sports de combats. Enfin, la commune accueille plusieurs enseignes type « clubs de remise en forme ».
Les équipements sportifs sur la commune sont nombreux: stades, piscines, gymnases, centre hippique, roller-parc, base nautique, etc...
Particularités
La place des Marronniers est la deuxième plus grande place de la région place de la Concorde. On y trouve en son centre l'église Notre-Dame du Rosaire.
La ville n'abrite aucun stop, presque aucun « cédez le passage » ni même aucun sens giratoire en fonctionnement classique (quasiment tous sont des rond-points avec priorité à droite; une seule exception: la Place d'Adamville-Kennedy, devenue depuis l'été 2009, un véritable sens giratoire avec « cédez le passage » à chacune de ses entrées).
Démographie
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