Maisons-alfort

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Maisons-Alfort

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Maisons-Alfort

L'hôtel de ville.
L'hôtel de ville.

Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays Région Département Val-de-Marne
Canton Code Insee abr. 94046
94700
Maire
Mandat en cours
Michel Herbillon
2008-2014
sans
Site internet http://www.maisons-alfort.fr/
Démographie
53 233 hab. (2006)
9 895 hab./km²
Maisonnais, Maisonnaises
Géographie
48° 48′ 21″ Nord
       2° 26′ 16″ Est
/ 48.8058333333, 2.43777777778
Altitudes mini. 24 m mmaxi. 47 m m
Superficie 5,38 km²

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Maisons-Alfort est une Val-de-Marne, en Paris, sur la rive sud de la Marne. Située à 3 kilomètres de la capitale, son positionnement lui permet un accès rapide à plusieurs axes majeurs de communications A4 au nord ou l'A86 au sud. Sa population actuelle en fait la cinquième ville la plus importante du département derrière Vitry-sur-Seine, Saint-Maur-des-Fossés. Les habitants de Maisons-Alfort sont les Maisonnai(se)s.

Sommaire

Géographie

Localisation

Localisation de Maison-Alfort dans le Val-de-Marne
Localisation de Maison-Alfort dans le Val-de-Marne

Autrefois plus étendue, elle perdit une partie de son territoire quand la commune d'Alfortville fut créée en 1885.

Maisons-Alfort est l'une des 47 communes du Val-de-Marne, dont le chef-lieu est Alfortville par la voie de chemin de fer du RER D ;

  • côté Nord, elle est limitée par la Marne ;
  • côté Sud-Est, elle est limitrophe à route nationale 6, la route nationale 186, l'autoroute A86, la route départementale 60 (voie express dans la continuité de la route nationale 406).
  • (Le Carrefour Pompadour est à la limite de Choisy-le-Roi et Valenton.)

    Maisons-Alfort est entourée des six communes suivantes en commençant au nord et en tournant dans le sens des aiguilles d'un montre : Saint-Maurice, Saint-Maur, Alfortville.

    Structure de la ville

    De la renaissance au XXe siècle

    Château d'Alfort et ferme de Maisonville - Ecole vétérinaire

    En 1312, il est fait mention d'un batiment que l'on nommait hôtel d'Harrefort ; il relevait de labbé de Saint-Maur. Sur un titre de lan 1495, il est question de Jean de Harcourt, comte de Vaudémont, il semble bien que Harcourt et Harrefort ne devaient faire quun. Plus tard, en 1612, on trouve le château d'Hallefort. M. Mallet de la Cour des comptes, en était possesseur. plus tard, on peut encore lire :

    Louis de Falcony, seigneur d'Alfort, possédait plusieurs pièces de terre ; la moitié de la basse-cour d'Alfort, le tout jusquà la concurrence de 64 arpents 1/2, ayant compris 16 arpents que M. lArchevêque venait de lui inféoder dans la censive de Maisons ; mais M. lArchevêque érigea cette portion d'Alfort en fief, à la prière de Falcony, par acte, devant Dupuis et Nicolas Boucher, notaires à Paris, le 27 juillet 1641.

    En 1765, Jean-Louis de L'Héraud ou Lhéreau, seigneur de la baronnie de Bormes, vendit cette propriété pour qu'y soit fondée lClaude Bourgelat. La ferme de Maisonville restée en dehors de l'opération, comprenait, outre les bâtiments dexploitation, 500 arpents de terres et prés.

    Château et domaine de Charentonneau

    Charentonneau semble être d'origine aussi ancienne que le village de Maisons. C'est parfois Charentonnellum, Carentoniolo, ou Charentonnet que l'on rencontre.

    Il est vaguement question en 1240 et 1246 de Charentonnellum. En 1281, l'abbé de Saint-Maur était propriétaire du moulin de Charentonneau, auquel les hommes de Maisons étaient sujets banniers[1]. Le 14 octobre 1377, le roi Philippe de Mézières, chancelier de Chypre. Cette charte est datée de Beauté-sur-Marne, 1377. A cette époque, le pont de Charenton est parfois désigné sous le nom de pont de Charentonneau. En 1444, à Nicolas Duru, huissier au Parlement, achète le fief de Charentonneau avec mention d'un manoir près du pont. En 1641, M. de Falcony devient possesseur des domaines de Charentonneau, d'Alfort et de la ferme de Maison Ville. Puis, René Gaillard propriétaire du château voisin, en fait l'acquisition en 1671. Le domaine est saisi et vendu comme bien national sous la Révolution et remanié à la fin du 18e siècle. Il est acquis le 31 janvier 1808 par le baron Rodier Saliège et revendu à Charles-François Grimoult en 1832. Le domaine passe ensuite à ses descendants Delalain, Jouët et Jouët-Pastré, il est partagé en lotissement à la fin du 19e siècle. Le Château est mentionné au 17e siècle sur une gravure de Albert_Flamen datée de 1646 et au 18e siècle par Piganiol de la Force. Il fut détruit en 1950 et il ne subsiste actuellement que 2 murs de l'orangerie.

    Fief de l'image

    « 

    1° Dans une maison, bâtiment, cour, dans laquelle il y a un colombier à pied, un jardin, le

            tout contenant 12 perches ; sis rue Basse devant le cimetière dudit lieu.

    2° Dans une moyenne et basse justice sur les sujets dudit fief.
    3° Dans trois quartiers de prés sis au terroir de Maisons, lieu dit Le Prévieu.
    4° Dans 4 livres 16 sols parisis, et 7 septiers 8 boisseaux d'orge, mesure de Paris, avec

            autant d'argent que vaut ledit orge de cens ; portant « lods » et ventes[2], à prendre
            sur plusieurs maisons, mazures, vignes, terres labourables, prés et autres héritages. 
    
     »

    - Extrait de l'histoire de Maisons-Alfort par Amédée Chenal

    Le fief de l'Image est situé au village de Maisons-sur-Seine, près de Charenton et plus précisément sur le chemin de Villeneuve-Saint-Georges à Paris, lire en encadré l'ancien parchemin le décrivant. L'existence de ce fief remonte à 1346 son premier propriétaire fut Simon de Dampmart. Celui-ci perdura jusqu'à la révolution française il fut saisit, son dernier propriétaire, Jean-Michel Le Chanteur, ayant émigré.

    Fief et château de Saint-Pierre

    Fief de l'archevêque

    Château Gaillard

    Propriété Véron

    Château de Saint-Georges

    Château de Reghat

    Le château de Reghat a été construit au XVIIIe siècle, c'est l'une des demeures les plus anciennes de Maisons-Alfort. Il a été utilisé comme rendez-vous de chasse de Louis XV et a servi de lieu de séjour pour la Marquise de Pompadour. Ses façades sur jardin et ses toitures sont inscrites depuis 1979 à l1872, il est devenue la propriété de la société de fabrique de levures fondée par le baron Max von Springer, devenue depuis Bio-Springer (groupe Lesaffre).

    Dans le cadre d'un mécénat de Bio-Springer, le château abrite depuis 2003 le Musée de Maisons-Alfort[3].

    Organisation actuelle

    (en faisant le tour de la ville, dans le sens des aiguilles d'une montre, en partant de midi)

    • « Charentonneau » : Ce quartier se situe entre la Marne le centre actuel. Dans l'histoire de la ville, le domaine de Charentonneau est aussi ancien que le bourg historique. A l'origine, il était composé d'un [4]. Dès la fin du XIXe siècle, le parc est découpé en lotissement et constituera par la suite une partie de la zone résidentielle du quartier de Charentonneau.
    • Les Planètes : Ce quartier est situé dans la pointe nord-est de la commune, il est bordé au nord par la Marne et au sud par la ville de Créteil. Les noms de sept des rues de ce quartier évoque le système solaire (rues de Mercure, de Vénus, de la Lune, de Mars, du Soleil, d'Uranus et de Neptune).
    • Les Juilliottes : A l'origine, c'était un quartier de la ville principalement composé de champignonnières, de terrains vagues et de années 1970, un ensemble immobilier composé de logements, de bureaux ainsi qu'un petit maraîcher, des lotissement commencèrent à y être construit après la première guerre mondiale. En 2005, la friche correspondant à l'ancienne imprimerie Cino del Duca a été transformée en un parc de 2,5 hectares.
    • Le centre ou le « Vieux Maison » : Quartier dans lequel se situe la mairie de style Louis XIII. Acquise par la commune en 1894, elle est inaugurée en 1896 et agrandie en 1965. Le vieux Maison est au centre du quartier XXe siècle.
    • « Alfort » : Ce quartier doit son nom au château maintenant détruit. Celui-ci est séparé du quartier de Maison par le Fort de Charenton. Dans ce quartier, sur 12 hectares, est implantée l'école vétérinaire fondée en 1765 . Sur la paroisse d'Alfort l'1933. Son hexagonal culminant à 53 mètres est orné d'une statue de Sainte-Agnès.

    Ce n'est qu'à partir de 1880 que l'on construisit les premières maisons que l'on peut assimiler à nos lotissements actuels et au milieu du XXe siècle, seuls ces deux derniers quartiers étaient urbanisés. Le reste du territoire de la commune était occupé par des terrains maraîchers.

    Climat

    Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
    Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
    Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
    Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
    Maisons-Alfort ... h/an ... mm/an ... j/an ... j/an ... j/an
    Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

    Voici un aperçu dans le tableau ci-dessous pour l'année 2007 :

    Mois J F M A M J J A S O N D Année
    Températures (sous abri, normales) °C ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
    Précipitations (hauteur moyenne en mm) ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
    Source: Météo France et Météociel[5]

    Voies de communication et transport

    Réseau de communication

    La Ville est traversée par la route nationale 6, qui contourne le centre-ville, et la route nationale 19, ainsi que par l'A86.

    Elle est desservie au Nord par l'Charenton-le-Pont).

    Les deux nationales partent du carrefour de la Résistance, situé à l'entrée nord-ouest de la ville en venant du pont de Charenton.

    Durant sa traversée de Maisons-Alfort, la RN 6 prend successivement les noms d'avenue du général de Gaulle, puis avenue de professeur Cadiot, puis avenue Léon Blum, puis rue Jean Jaurès. Elle est orientée vers le sud le long de la voie de chemin de fer sur la plus grande partie de son tracé, mais elle s'en écarte provisoirement pour contourner la partie du centre ville se situe la mairie. Dans le passé cependant la route principale, correspondant globalement à l'actuelle nationale, pénétrait dans le centre ville (partie sud de l'avenue du général de Gaulle) et se dirigeait directement sur l'église saint-Rémi, ce qui est un signe de l'ancienneté du tracé (sans doute une voie romaine).

    La RN 19, sous le nom d'avenue du général Leclerc, est orientée transversalement vers le sud-est en coupant la ville en deux parties. La partie au nord-est de la RN 19 est surtout résidentielle avec des quartiers pavillonaires et les bords de Marne, tandis que la partie au sud-ouest abrite la plus grande part des équipements urbains (École vétérinaire, Fort de Charenton, mairie, cimetière, terrains de sport, établissements d'enseignement supérieur, usines Bio-Springer et Aventis, grands ensembles d'habitation, voie ferrée).

    Transports en commun

    • Bus > Lignes 24, 103, 104, 107, 125, 172, 181, 217, 325, 372, (..) L'école vétérinaire est un nœud de communication pour les bus. Celle-ci est en effet le terminus de nombreuses lignes de bus.
    • Voguéo > Terminus de la ligne unique (station : Histoire

      Héraldique

      Armes de Maisons-Alfort

      Signification héraldique des armes de la commune : « Dazur à la champagne de gueules, à la ruche dor ouverte du champ, les pieds brochant sur la champagne, accompagnée de neuf abeilles dor volant vers la ruche ».

      La ruche et les abeilles lentourant évoquent la laborieuse activité de la commune (Commission héraldique de 1962).

      Origine

      L'origine du nom de la ville serait lié au fait que les premiers habitants se seraient installés à la confluence de la Marne et de la Seine et qu'au fil du temps, le bourg aurait pris l'appellation de « les Maisons ». La deuxième partie du nom viendrait d'un hameau de la commune qui à l'origine (au XIIe siècle) était un domaine de Pierre dAigueblanche, seigneur dHerefort. Le temps passant, le nom se transforma petit à petit pour devenir Hallefort et enfin Alfort.

      Préhistoire et Antiquité

      Les fouilles archéologiques réalisées à Maisons-Alfort en 1994 ont livré les vestiges d'une occupation préhistorique, néolithique et protohistorique, datée entre 200 000 et 160 000 ans. Sur les rives de la Marne ont retrouve des restes d'une sépulture, un mégalithe, quelques vestiges plus à l'est et quelques outils. Dans les années 1990, lors de fouilles près du pont de Charenton, un important habitat néolithique, avec une sépulture, a été exhumé récemment par le LDA (Laboratoire Départemental d'Archéologie 94) puis par l'AFAN (Association pour les fouilles archéologiques nationales)[6]. Ces vestiges archéologiques ont donné des indices importants et inédits sur le mode de vie de lXIXe siècle, on fit la découverte d'une structure en bordure d'un ancien chemin, probablement identifiable à un tumulus, relief visible appelé « Butte de Grammont ». On y découvrit plusieurs sépultures dont certaines présentent un certain apparat. Elles sont datables de la Tène ou de l'époque romaine[7].

      Moyen Âge

      Charte de 988 Hugues Capet vers l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés. A la suite de quoi, quatre ans après ce don en 992, le pape Créteil, qui appartenaient également aux abbés de Saint-Maur, soient, eux aussi, compris au sein du comptage de la population. Ainsi au vu de ces données, on peut raisonnablement avancer un total approximatif denviron 800 personnes, soit environ 400 pour Maisons, ce qui semble vraisemblable daprès les informations que lon dispose et de par la comparaison que lon puisse faire en vers dautres hameaux de taille comparable contemporains à cette période énoncée.

      Par cet écrit : « (...) cependant, par une charte du samedi avant la Chandeleur, en 1295, l'abbé de Saint-Maur amortit à la confrairie lesdits deux quartiers de vigne, (...) ». On apprend que du vin y est produit. Ce qui constitue un témoignage des aspects économiques et sociale de Maisons-Alfort durant le Moyen Âge.

      En 1358, lors de la Ligue du Bien public, campe dans le voisinage du pont. De nombreux combats y sont livrés. Maisons-Alfort est durant un temps un champ de bataille sexprime les belligérants de cette guerre seigneuriale[8].

      Temps modernes

      Lors des guerres de religion, en 1567, les Henri IV l'enlève aux soldats de la Ligue catholique pendant le siège de Paris.

      En raison du coût de la guerre, le roi décida de faire payer à nouveau, en 1652, le droit d'amortissement[9]. Il y a lieu de remarquer que si, dun côté ; les abbés de Saint-Maur contestaient aux habitants de Maisons la propriété complète des quelques champs dont ils jouissaient en commun, et leur réclamaient de ce fait un impôt sous forme de corvées, le roi reconnaissait leurs droits sur ces mêmes champs, afin de pouvoir à son tour exiger d'eux la taxe de mainmorte[10].

      Maisons-Alfort sur la [8].

      Époque contemporaine

      Par la loi du 1er avril 1885, dont voici le texte intégral, la commune est amputée d'environ 40% de son territoire avec la création de la commune d'Alfortville :

      • Art. 1er.- La section d'Alfortville est distraite de la commune de Maisons-Alfort, et formera à l'avenir une commune distincte, dont le chef-lieu est fixé au bourg d'Alfortville, qui en portera le nom. « La limite entre les deux communes est fixée dans toute son étendue, par l'axe actuel de la ligne du chemin de fer P.L.M. conformément au tracé en vert du plan annexé à la présente loi. « Les dispositions qui précédent recevront leur exécution sans préjudice des droits d'usage et autres, qui pourraient être respectivement acquis.
      • Art. 2. La commune d'Alfortville paiera pendant dix années, à celle de Maisons-Alfort, une annuité de 1 477 francs et 50 centimes représentant le contingent mis à sa charge pour le rachat du pont d'Ivry.
      • Art. 3. La bibliothèque de Maisons-Alfort restera la propriété de cette commune, qui paiera à celle d'Alfortville, à titre de compensation, une somme de 1 500 francs. « La commune d'Alfortville pourra faire inhumer ses morts dans le cimetière de Maisons-Alfort pendant une période de temps qui ne pourra excéder trois ans. « La part revenant aux indigents d'Alfortville, dans la rente sur l'Etat, de 955 francs, qui constitue l'actif du bureau de bienfaisance de Maisons-Alfort, est fixée à 426 francs de rentes.

      La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de lEtat.

      A Paris, le 1er avril 1885. Le ministre de l'Intérieur : « Signé : Jules Grévy », « Signé : Waldeck-Rousseau».
      La ligne de chemin de fer Paris-Lyon marquait la frontière entre les deux nouvelles communes.

      Le 27 juin 1988 en début de soirée se produisait un tragique accident dans la Melun (actuel RER D) desservant Maisons-Alfort. De ce fait de nombreuses victimes habitaient la ville, parmi lesquelles le conducteur du train. Cette tragédie causa une très grande émotion parmi les habitants de Maisons-Alfort.

      Politique et administration

      Michel Herbillon- Actuel maire de Maisons-Alfort

      Maisons-Alfort est une commune du département du Val-de-Marne située en région d'Île-de-France. Elle fait partie de l'canton de Maisons-Alfort-Nord qui compte 23 704 habitants. Le second est le huitième circonscription du Val-de-Marne qui constitue l'une des 12 circonscriptions législatives françaises que compte le département du Val-de-Marne.

      Administration municipale et tendances politiques

      Le conseil municipal de Maisons-Alfort, ainsi que l'équipe municipale, est composé d'un maire, de 45 conseillers municipaux en raison de sa taille démographique[11].

      Lors du référendum sur le traité constitutionnel pour lEurope du 29 mai 2005, les Maisonnais ont majoritairement voté en faveur du texte proposé (51,48 % de Oui contre 48,52 % de Non avec un taux dabstention de 29,65 % - France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %). Ces chiffres ne sont pas conformes à la tendance nationale, celle-ci se trouvant en opposition. [12]

      Maires de Maisons-Alfort

      Trouvez dans la liste ci-dessous l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Maisons-Alfort :

      Liste des maires successifs

      Période Identité Parti Qualité
      1790 1791 Roger Antoine ... Père de Roger Edmé Christophe
      1791 1793 Bernard François ... ...
      1793 ... Poret ... ...
      1793 1813 Roger Edme Christophe ... ...
      1813 1855 Dodun de Kéroman Claude Laurent Marie ... Marquis, mort en fonction, il vécut au domaine de Château-Gaillard de Maisons-Alfort
      1855 1870 Véron Adolphe ... Ancien auditeur au Conseil d'Etat
      1871 1878 Bourgignon François Augustin ... ...
      1878 ... Faitot Jean-Baptiste ... Démissionnaire
      1878 1881 Philippot Pierre ... Maraîcher, libre penseur convaincu, il démissionne 6 mois après sa réélection
      1881 1884 Busteau Isidore ... ...
      1884 1896 Durst Christian Edmond ... Négociant, de parents Suisses, il fut naturalisé après la guerre de 1870
      1896 1901 Chenal François Amédée ... Patron d'une menuiserie, député de 1909 à 1914. Auteur de "une Histoire de Maisons-Alfort et d'Alfortville depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours" (1898), il meurt en 1919
      1901 1935 Champion Léon, dit Eugène ... Caissier à la Caisse d'Épargne de Paris
      1935 1939 Vassard Albert PCF Métallurgiste. Résistant durant la Seconde Guerre mondiale
      1939 1944 Mauge Francis Léon ... Ancien fonctionnaire de la Préfecture de la Seine
      1944 1947 Saulnier André Léon Jules RPF Métreur-vérificateur
      1947 1949 Maupas Jean Antoine Justin RPF Carrière dans l'Enregistrement et les Domaines
      1949 1965 Hévette Arthur UDT Représentant en vins qui légua à la municipalité sa propriété de Vaulxfins, pour en faire un centre de vacances communal
      1965 1992 Nectoux René Edmond UDF Inspecteur des transports (décédé le 28/01/2008)
      1992 à ce jour Michel Herbillon UMP Député de la huitième circonscription du Val-de-Marne depuis le 01/06/1997
      Source Jumelage

      La ville de Maisons-Alfort est Drapeau de l'Allemagne Moers (Allemagne). Le serment de jumelage a été signé le 16 avril 1966 par René Nectoux, maire de Maisons-Alfort, et Albin Neuse, bourgmestre de Moers [13].

      Population et société

      Démographie

      Voici ci-dessous, l'évolution démographique de la ville de Maisons-Alfort, ordonnée par date de recensement de 1793 à 1999 :

      Évolution démographique
      1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
      1 077 807 900 615 1 257 1 515 1 892 1 590 1 812
      1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
      2 317 3 748 4 049 5 890 7 619 9 174 7 034 7 853 9 479
      1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
      10 547 13 409 16 466 20 997 25 108 31 012 34 384 36 485 40 358
      1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
      51 186 53 149 54 146 51 065 53 375 51 103 53 233 - -

      Nombre retenu à partir de 1962 : XXe siècle sur la ville de Maisons-Alfort classé par date de recensement :

      Enseignement

      L'horloge monumentale de la tour du groupe scolaire Condorcet.
      Écoles Maternelles
      • Écoles publiques Hector Berlioz, Raspail, George Sand, Saint-Exupéry, Alphonse Daudet, Parmentier et Les Planètes (créée en 1959)
      • Groupes scolaires Jules Ferry et Condorcet
      • École privée St-François
      • Groupe scolaire Paul Bert
      Collèges

      Activités sportives

      Judo

      Le JCMA (Judo Club de Maisons-Alfort) est un des clubs de médaillés olympiques ont été licenciés au JCMA : Christine Cicot et [14]. Le 16 octobre 1976, le JCMA remporte la Coupe d'Europe des Clubs Champions, c'est alors la première fois qu'un club français remporte une compétition européenne sénior de clubs champions, tous sports confondus.

      Escrime

      Le club d'1977 de deux entités : la section escrime de l'ASA (Association Sportive Amicale) et La Française AC du célèbre maître Augustin Parent[15]. Augustin Parent avait aménagé une piste d'escrime dans le grenier de son pavillon, rue de Mars à Maisons-Alfort (quartier des Planètes). Il a formé plusieurs grands champions d'escrime dont [16] a accueilli plusieurs champions en son sein, notamment Guylaine Berger, première nageuse française à descendre sous la minute sur le 100 mètres Cyrielle Clair a également été licenciée au CNMA dans les années 1980.

      Football

      Le club de football de la FCMA (l'un des deux club de cette ville) a été fondé en 1956 par Yves Genest.

      Économie

      Emploi

      La commune dispose de nombreuses structures pour aider les chercheurs d'emploi dans leurs démarches et leur parcours professionnel ainsi que pour l'orientation. Un Bureau Information Jeunesse (BIJ) y est présent ainsi qu'une mission locale. Cette dernière offre de nombreux services aux entreprises locales, guide les projets professionnels, organise des forums et des évènements autour de nombreuses thématiques comme l'emploi, des Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM), une Permanence Industries et entreprises notables

      Culture et patrimoine

      Monuments et lieux touristiques

      Entrée du Fort de Charenton

      Principaux monuments

      • Le 1841 et 1845, il abrite actuellement plusieurs services de la direction de la École nationale vétérinaire d'Alfort : créée sous le règne de Louis XV. Sa renommée est internationale.
      • Le musée Fragonard [17] : Au sein de l'École vétérinaire, ce musée unique au monde est ouvert au grand public depuis 1994. Il présente des collections d'écorchés, de squelettes et d'anatomie animale et humaine. Attention certaines pièces peuvent impressionner les jeunes enfants.
      • Le Moulin brûlé, sur l'île de Charentonneau en bord de Marne, qui est aujourd'hui une salle ont lieu diverses réceptions, concerts, ...
      • Les vestiges de lOrangerie de Château Gaillard situés sur les bords de Marne, dans le quartier de Charentonneau, en face du Moulin Brûlé. Lancien château sélevait à cet endroit jusque dans les années 1950.
      La Marne et l'île de Charentonneau (à droite)

      * Les années 1930 :

      • Jules ferry : façade en briques rouges, sculpture en bas-relief à l'entrée illustrant les contes de Perrault par Paulo, peintures d'Émile Beaume
      • Le square Dufourmantelle[18], conçu par les architectes André Dubreuil et Roger Hummel, qui ont également réalisé le groupe scolaire Jules Ferry ; façade en briques rouges, statue représentant le Petit Chaperon rouge au milieu.
        Il fut construit dans les habitations à bon marché (HBM). À l'époque les familles vivaient dans une pièce unique, les 560 logements du square bénéficiaient d'une salle d'eau et d'une cuisine séparées de la pièce de vie. Il a fait l'objet de l'ouvrage Maisons-Alfort : square Dufourmantelle et école Jules ferry (CAUE 94, éd. CDDP 94, juin 2007). Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le 29 mars 2007[19].

      Monuments religieux

      Liste non exhaustive des principaux monuments religieux de la ville :

      • LXIIe siècle est le plus ancien édifice de la ville. Cest lune des rares églises dIle-de-France à avoir conservé son clocher Robespierre. Elle abrite un orgue daté de 1779. Des travaux de rénovation ont été entrepris au début des années 2000.
      • Église Notre-Dame du Sacré-Cœur : Située dans le quartier de Charentonneau, elle fut construite de mai 1908 à juillet 1909 par l' architecte Jacquemin.
      • LÉglise Sainte-Agnès[20] fut construite entre 1931 et 1933 dans le quartier dAlfort par l'architecte Marc Brillaud de Laujardière. Sa construction fut possible notamment grâce à un don de Fernand Moureaux créateur de l'apéritif « Suze » et chef d'entreprise. Elle fut consacrée le 11 juin 1933 par le Max Ingrand, son épouse Paule a peint les peintures murales du plafond du chœur. L'autel en fer forgé est de Richard Desvallière. Elle est classée monument historique depuis le 21 décembre 1984. Contrairement à la plupart des autres églises, celle-ci ne dispose pas d'un parvis. Elles est intégrée dans son environnement en étant enserrée d'autres immeubles.
      • Chapelle Saint Léon : Construite par l'architecte Henry Vidal d'avril à octobre 1936 en raison de la construction d'habitations à bon marché au Vert de Maisons et du groupe scolaire Jules Ferry. L'une des cloches rapportée du diocèse d'Alger à la suite de la guerre d'Algérie fut fondue en 1860 par la maison Pierron d'Avignon.
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      Espaces verts

      Le parc du Moulin Brûlé sur l'Ile de Charentonneau

      La ville de Maisons-Alfort bénéficie d'environ 34 hectares despaces verts ouverts au public. Une promenade piétonnière est aménagée en bord de Marne sur une longueur de 4 km dont certaines parties sont constituées de passerelles au-dessus de la rivière. Ces espaces verts ont permis à la ville de bénéficier du label Ville fleurie : 4 fleurs Ville fleurie.svgVille fleurie.svgVille fleurie.svgVille fleurie.svg Grand Prix attribué en 2006 par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris[21] de France au e siècle et durant la première moitié du XXe, les fameuses [22].


      Patrimoine culturel

      Patrimoine industriel

      Usine de levure Springer

      Au XIXe siècle, le baron autrichien Max von Springer possédait une Vienne l'idée d'extraire la levure des moûts de fermentation des grains. En 1872, le baron construit la première fabrique française de levure de grains. L'usine de quinze hectares existe toujours. La société Fould-Springer est devenue Bio-Springer, filiale du groupe Lesaffre depuis 1972[23].

      Les odeurs caractéristiques dégagées par les fabrications de l'usine ont pendant longtemps marqué plusieurs quartiers de Maisons-Alfort, en fonction de la direction des vents[24].

      Galerie

      Anecdotes

      • En 1905 pendant deux mois, MC Solaar (dans l'album Qui sème le vent récolte le tempo) évoque Maisons-Alfort dans son premier vers : Tout a commencé -bas, dans la ville qu'on appelle Maisons-Alfort.
      • La chanson Bienvenue à Bord du groupe Soldat Louis fait également référence à la ville dans son refrain : Bienvenue à bord à tous les marmots / D'Maisons-Alfort à Puteaux.

      Personnalités liées à la commune

      Voir aussi

      Commons-logo.svg

      Bibliographie

      Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : source utilisée pour la rédaction de cet article

      • (fr) Maisons-Alfort, Mille ans d'histoire AMAH, 2 tomes 1984-1986 :
        • Tome I - Des origines au XIXe siècle
        • Tome II - le XXe siècle Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
      • (fr) Amédée Chenal, Histoire de Maisons-Alfort et dAlfortville, 1898[8]

      Lien interne

      aire urbaine de Paris
      > 2 000 000 habitants Paris
      > 100 000 habitants Boulogne-Billancourt · Montreuil 
      > 75 000 habitants Aulnay-sous-Bois · Courbevoie · Nanterre · Rueil-Malmaison · Saint-Denis · Saint-Maur-des-Fossés · Versailles · Vitry-sur-Seine
      > 50 000 habitants Aubervilliers · Bondy · Champigny-sur-Marne · Drancy · Évry · Issy-les-Moulineaux · Levallois-Perret · Maisons-Alfort · Neuilly-sur-Seine · Noisy-le-Grand · Pantin · Sarcelles · Sartrouville · Sevran
      > 25 000 habitants Alfortville · Bagneux · Bezons · Bois-Colombes · Cachan · Châtenay-Malabry · Chatou · Le Chesnay · Clamart · Conflans-Sainte-Honorine · La Courneuve · Élancourt · Franconville · Gagny · Garges-lès-Gonesse · Gonesse · Grigny · L'Haÿ-les-Roses · Houilles · Livry-Gargan · Malakoff · Mantes-la-Jolie · Massy · Meaux · Melun · Meudon · Montfermeil · Montigny-le-Bretonneux · Montrouge · Les Mureaux · Neuilly-sur-Marne · Nogent-sur-Marne · Noisy-le-Sec · Palaiseau · Pierrefitte-sur-Seine · Plaisir · Poissy · Pontault-Combault · Pontoise · Puteaux · Rambouillet · Ris-Orangis · Rosny-sous-Bois · Saint-Cloud · Sainte-Geneviève-des-Bois · Saint-Germain-en-Laye · Saint-Ouen · Sannois · Savigny-sur-Orge · Savigny-le-Temple · Stains · Sucy-en-Brie · Suresnes · Taverny · Thiais · Trappes · Tremblay-en-France · Vanves · Vigneux-sur-Seine · Villejuif · Villemomble · Villeneuve-Saint-Georges · Villepinte · Villiers-le-Bel · Villiers-sur-Marne · Vincennes · Viry-Châtillon · Yerres
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