- Mantes-La-Jolie
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Mantes-la-Jolie
Mantes-la-Jolie Administration Pays Région Département Yvelines
(sous-préfecture)chef-lieu) chef-lieu) 78361 78200 Maire
Mandat en coursMichel Vialay
2008-2014Site internet Mantes-la-Jolie.fr Démographie 42 365 hab. (2006[1]) 4 517 hab./km² Mantais
MantaisesGéographie 48° 59′ 27″ Nord
1° 43′ 02″ Est / 48.9908333333, 1.71722222222Altitudes mini. 17 m m — maxi. 41 m m Superficie 9,38 km² Mantes-la-Jolie est une département des Yvelines et de la région arrondissement éponyme. C'est une ville moyenne industrielle, située sur la rive gauche de la Seine, à 53 km à l'ouest de Paris.
- 1 Géographie
- 2 Toponymie et étymologie
- 3 Histoire
- 4 Politique et administration
- 5 Voies de communication et transports
- 6 Urbanisme
- 7 Population et société
- 8 Économie
- 9 Médias
- 10 Culture et patrimoine
- 11 Galerie de photos
- 12 Notes et références
- 13 Bibliographie
- 14 Annexes
Géographie
Mantes-la-Jolie se trouve dans le nord des Yvelines, à 53 kilomètres à l'ouest de Paris, à 47 kilomètres au nord-ouest de Versailles, préfecture du département, et à 85 kilomètres au sud-est de Rouen. La ville est au centre d’une agglomération qui compte près de 90 000 habitants. Mantes-la-Jolie est implantée au cœur de la vallée de la Seine, dans un méandre de la rive gauche du fleuve. Les communes limitrophes sont Rosny-sur-Seine à l'ouest, Mantes-la-Ville au sud-est. Elle est séparée par la Seine de Follainville-Dennemont au nord et Limay au nord-est. Sa superficie est de 938 hectares. Le territoire communal s’étend sur environ 5,5 kilomètres en longueur d’est en ouest et sur environ 1,5 kilomètre en largeur du nord au sud.
Hydrographie
Deux cours d'eau sont à remarquer : la Seine, qui longe la ville sur sa partie nord, et la Vaucouleurs qui, si elle ne passe plus dans la commune, avait un bras détourné, le « Mauru », qui alimentait les tanneries jusqu'au début du XXe siècle. Le territoire communal englobe l’île aux Dames, également appelée l’île de Limay, qui est traversé par le pont reliant Mantes-la-Jolie et Limay.
La ville comprend également deux lacs situés au bord de la Seine : le « lac des Pêcheurs » et le « lac de Gassicourt ». Le stade nautique international de Mantes-en-Yvelines est composé d'un bassin artificiel longeant la Seine. Il est connecté au fleuve par l’intermédiaire d’un bassin issu de l’exploitation des sablières.
Par sa situation, la commune est très exposée aux risques d'grande crue de 1910. Ce risque a motivé la mise en place d'un plan de prévention des risques d'inondation (PPRI), entré en vigueur par arrêté préfectoral du 30 juin 2007 [2]. Il concerne 57 communes yvelinoises riveraines de la Seine et de l'Oise. Ce plan définit plusieurs zones auxquelles sont associées des règlementations particulières. Le long de la Seine, une bande de 25 mètres est classée en zone marron, ce qui signifie que toute construction y est proscrite afin de préserver les zones de grand écoulement du fleuve. À Mantes-la-Jolie, de vastes espaces situés dans les secteurs des lacs, du stade nautique et des berges de la Seine sont classés en zone verte, ce qui signifie que, dans ces espaces naturels non bâtis, toute urbanisation nouvelle est interdite, à l’exception de la création d’équipements publics et d'aménagements d’intérêt général indispensables. À l’est du « lac des Pêcheurs », un ancien secteur industriel en cours de renouvellement urbain est classé en zone bleue, ce qui signifie que, dans ce secteur déjà urbanisé, malgré les risques d’inondation, les constructions nouvelles sont autorisées si des dispositifs de prévention sont mis en place[3],[4].
Toponymie et étymologie
Le nom de « Mantes » viendrait d'un mot gaulois, medunta, le relatinisations tardives. Ce nom évolua en français sous la forme Mante (avec nombre de variantes au Moyen Âge, dont Maante, avec une XVIIe siècle. Son nom devint sporadiquement Mantes-sur-Seine dès le XVIIe siècle, à l'époque du développement des services postaux, afin éviter toute confusion avec Nantes.
En 1930, suite à la fusion de la ville avec le village de Gassicourt situé à l'ouest, son nom devint Mantes-Gassicourt. La conservation du nom de Gassicourt dans le nom de la nouvelle ville fut l’une des conditions de la fusion. Elle a pris son nom actuel en 1953, en reprenant le qualificatif « la jolie », déjà officieusement donné depuis longtemps. Ce qualificatif est souvent - plaisamment - attribué à Gabrielle d'Estrées, sa maîtresse, qui résidait à Mantes, le roi lui aurait écrit : « je viens à Mantes, ma jolie ». Mais une autre hypothèse est que ce qualificatif viendrait du site exceptionnel où la ville a été bâtie : le cadre naturel de la vallée de la Seine.
Aujourd’hui, il n'y a plus de lieux-dits à proprement parler, ceux-ci ayant été absorbés par le tissu urbain. Cependant, on les retrouve encore généralement dans la toponymie : les Bords de Seine, la Butte Verte, Chantecoq , les Hautes-Coquilles, les Basses-Coquilles, les Cordeliers, la Croix Ferrée, Les Garennes[5], les Martraits, Saint-Nicolas, le Val-Fourré.
Histoire
Origines
Sur le site de Mantes, existait un port de pêche vers la fin du haut Moyen Âge, mais le nom de la ville, plutôt gallo-romain, pourrait lui prêter une fondation plus ancienne encore. Vers la fin de l'époque motte castrale fut établie sur ce site, afin de défendre l'accès à la Seine et la frontière avec le Vexin normand. C’est autour de ce noyau que la ville se développa.
Moyen Âge
Carrefour de voies fluviales et terrestres de première importance, aux frontières de l’Normandie, Mantes apparut très tôt comme un lieu de commerce et d’échanges, mais également comme un place forte stratégique. La ville subit d'importants dommages en 1087 lors de l'attaque de Vexin français. Depuis le Xe siècle, la ville comporte un château situé sur la motte castrale. Un édifice fortifié massif, la « tour de Ganne », lui fut adjointe. Avec les fortifications, la ville possédait alors un excellent dispositif de défense contre les envahisseurs. Conscients de l’intérêt stratégique de Mantes, plusieurs rois Louis VI qui concéda ensuite à la ville le statut de 1110. Le roi Philippe Auguste y mourut le 14 1223. A la fin de l’époque médiévale, les fortifications primitives ont été renforcées et doublées progressivement par une enceinte plus étendue. La construction de la 1150, s’acheva vers 1510.
XVIe siècle
En raison de son emplacement stratégique sur la Seine et à la frontière de la Normandie, Mantes représenta un enjeu majeur de la Anglais, mais aussi par Guerre de Cent Ans, Mantes retrouva une période de tranquillité. La construction au XVIe siècle de quelques ravelins (bastions fortifiés de forme triangulaire) rappelle que les Henri III et pendant les guerres de religion, Mantes fut partisane de la Ligue catholique, mais fut prise par Paris, qui eut lieu le 22 mars 1594. Par la suite, il vint régulièrement à Mantes passer d'agréables moments avec prieurés, de champs et de vignes, propriétés des seigneurs locaux.
XVIIe siècle
En 1610, le vieux pont fortifié, auquel étaient accolés moulins et pêcheries, reliait encore Limay à la grande « porte aux images » de la ville de Mantes. Plusieurs édifices, aujourd’hui remaniés ou disparus, témoignent de l’importance de la ville à cette époque, comme la citadelle ou « porte de Rosny », la tour de l’horloge, l’XVIIIe siècle
La ville de Mantes déclina au XVIIIe siècle, en raison d'un dépeuplement progressif du à la proximité de Versailles, aux charges toujours plus lourdes représentées par le logement des troupes de passage, à la perte de la plupart des privilèges qui avaient été donnés à la ville par la charte de 1110, au désintérêt du roi pour une ville qui a perdu son importance stratégique et à la baisse des ventes du vin, première ressource de la ville. La plus grande partie des fortifications est démolie en 1739 sur l’ordre de Louis XV. Les maisons médiévales des bords de Seine sont remplacées progressivement par de riches hôtels particuliers, dont on peut trouver quelques vestiges dans l’actuelle rue Baudin. Les premières fondations du nouveau pont, conçu par Ponts et Chaussées, pour améliorer la circulation vers Rouen font leur apparition en aval du vieux pont qui reste praticable pendant les travaux.
XIXe siècle
À partir du XIXe siècle, la ville connut une expansion importante vers l'ouest, par l'annexion de territoires appartenant autrefois à Mantes-la-Ville. L’ouverture en 1843 de la ligne de Paris et Rouen et l’installation de nouvelles industries dans la région relance l’attractivité de Mantes. Des résidences cossues commencèrent à être bâties dans les nouveaux quartiers. La ville se développe alors largement au-delà des limites du centre historique et de ses anciennes fortifications.
XXe siècle
La croissance de la ville s’accélère en 1930 avec l’annexion de l’ancien village voisin de Gassicourt. La Seconde Guerre mondiale laissera de nombreuses traces à Mantes. En août 1944, les combats de la Libération s’accompagnent plusieurs vagues de bombardements qui firent plus de 450 morts. Celui du 30 mai 1944, particulièrement violent, détruisit le pont ainsi qu’une grande partie du cœur historique de la ville et ses hôtels du XVIe siècle. La ville a pour cela eu l'attribution de la zone à urbaniser en priorité (ZUP) est créée à Mantes-la-Jolie au début dans les Val-Fourré, sous la direction de l’architecte-urbaniste Raymond Lopez, en lieu et place de l’aérodrome.
Politique et administration
Mantes a été l'une des sous-préfectures de l'ancien département de Seine-et-Oise à partir de 1800 et jusqu'à la création du département des Yvelines en 1968, sauf entre 1926 et 1943. Aujourd'hui, la ville est toujours l'une des trois sous-préfectures des Yvelines avec Saint-Germain-en-Laye et Rambouillet. Elle comporte un tribunal d'instance dont dépendent une grande partie des communes de l'canton. Elle appartient à la Mantes-la-Ville et de communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines (CAMY) : une structure intercommunale qui regroupe aujourd'hui douze communes et qui compte près de 100.000 habitants.
L'hôtel de ville de Mantes-la-Jolie se situe dans le centre-ville historique. Dans le cadre d'une politique de proximité, la ville comprend également deux mairies-annexes qui sont implantées au cœur des quartiers de Gassicourt et du Val-Fourré.
Tendances politiques
Politiquement, Mantes-la-Jolie est orienté à droite depuis 1995. Après cinq mandats du maire centriste Pierre Bédier (UMP) a été élu maire successivement en 1995, puis au premier tour en 2001. Après son départ en 2002 pour exercer d’autres fonctions, l’ancien 1er maire-adjoint Michel Sevin exerce la fonction de maire jusqu’au retour de Pierre Bédier en 2004. Un an plus tard, c’est Michel Vialay, ancien maire-adjoint qui reprend la succession de Pierre Bédier. En 2008, Michel Vialay affronte le suffrage universel pour la première fois en prenant la tête de la liste de la majorité présidentielle. Il est élu au premier tour.
Le vote à droite de la commune est confirmé par les résultats des autres élections locales. La députée de la Cécile Dumoulin, suppléante de Pierre Bédier qui avait été réélu en 2007. Le conseiller général du Michel Vialay, élu lors d’une élection partielle en 2009, pour succéder à Pierre Bédier.
Lors du référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005[6], les mantais ont majoritairement voté contre le texte, avec 56,46 % de Non et 43,54 % de Oui, avec un taux d’abstention de 40,95 %. Ce résultat est proche de la moyenne nationale qui fut de 54,67 % de Non et 45,33 % de Oui.
Lors du premier tour de l’élection présidentielle française de 2007[7], les mantais ont placé en tête Ségolène Royal avec 38,74 % des suffrages, suivie de Nicolas Sarkozy avec 25,83 %, puis de Jean-Marie Le Pen avec 7,78 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs mantais ont voté à 59,58 % pour Ségolène Royal contre 40,42 % pour Nicolas Sarkozy. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été assez élevé puisque 83,88 % des inscrits se sont exprimés. Ces résultats montrent qu’au niveau national, la ville de Mantes-la-Jolie semble plutôt ancrée à gauche.
Il faut noter que les électeurs de Mantes-la-Jolie ne votent pas de manière uniforme sur tout le territoire. Une analyse des résultats des élections passées montre que le centre-ville a tendance à être favorable aux partis de droite. Au Val-Fourré, plus populaire, les résultats de la gauche sont bien meilleurs que dans les deux autres quartiers, notamment aux élections nationales. Le cas du quartier résidentiel de Gassicourt est variable en fonction des scrutins.
Pour illustrer ce propos, on peut évoquer le second tour de l’élection présidentielle de 2007[8], où Ségolène Royal (PS) a obtenu 82,06 % des suffrages au Val-Fourré, 51,68 % à Gassicourt et 39,97 % au centre-ville. Cette tendance se retrouve dans les résultats de l’élection municipale de 2008[9], où la liste de Michel Vialay (UMP) a rassemblé 38,75 % des suffrages au Val-Fourré, 53,13 % à Gassicourt et 64.71 % au centre-ville.
Administration municipale
Lors des élections municipales de 2008, le taux de participation pour le premier et unique tour, fut faible avec seulement 52,51 % de votants[10]. Sur les 19 729 inscrits sur listes électorales, 10 360 mantais se sont exprimés. Michel Vialay, à la tête d'une liste de la majorité présidentielle nommée Ensemble pour Mantes-la-Jolie, a été élu avec une majorité absolue de 51,78 %. Il fut suivi par la liste de gauche Pour réussir ensemble, rassemblant le PS, PRG et Décil avec à sa tête Guillaume Quévarec, qui a recueilli 37,26 % des suffrages. La liste communiste menée par Marc Jammet et nommée Pour changer vraiment se place troisième en ayant rassemblé 8,60 % des suffrages. Pour finir, la liste Lutte ouvrière, avec à sa tête Thierry Gonnot, n'a rassemblé que 2,36 % des suffrages, ce qui ne lui permet pas d'avoir d'élus au conseil municipal.
Conseil municipal
Le [11] est composé de quarante-trois membres, répartis de la manière suivante, à l'issue des élections municipales de 2008 :
Groupe Parti Effectif Statut Ensemble pour Mantes-la-Jolie UMP - MoDem 34 Majorité Pour réussir ensemble PS - PRG - DECIL 8 Opposition Pour changer vraiment PC - PT - LCR 1 Opposition Bureau municipal
Le bureau municipal de Mantes-la-Jolie[12]est composé du maire, de douze maires-adjoints et de trois conseillers municipaux délégués :
Fonction Attributions Nom Notes Maire Michel Vialay Conseiller général (UMP) des er vice-président de la 1e adjointe au maire Relations universitaires - Culture - Patrimoine
Hôpital - TourismeDéputée (UMP) des CAMY 2e adjoint au maire Habitat - Urbanisme - Foncier - Immobilier
Occupation du domaine public - Projet urbain - Fonds européensJean-Luc Santini Membre du bureau de la 3e adjointe au maire Administration générale - Assurances
État-civil - Élections - Cimetières
Accueil - Qualité de serviceMireille Merlin 4e adjoint au maire Jeunesse - Sport Daniel Pereau 5e adjointe au maire Fleurissement - Espaces verts - Propreté
Hygiène publique - Animaux dans la villeBlandine Tholance 6e adjoint au maire Action sociale - Prévention Sidi El Haimer 7e adjointe au maire Vie scolaire - Petite enfance Fadoua Ghazouani Déléguée titulaire de la 8e adjoint au maire Environnement - Lutte contre les pollutions
Commerce - ArtisanatArnaud Dalbis 9e adjointe au maire Relations internationales - Jumelage
Évènementiel - Animations - Action civiqueMaïmouna Talla 10e adjointe au maire Transports Clotilde Kraus 11e adjoint au maire Sécurité - Prévention des risques
Mémoire - Commémorations patriotiques
Voirie - Éclairage public - Travaux dans les bâtimentsBernard Moscodier 12e adjointe au maire Handicaps - Urgence sociale - Droits des femmes Atika Morillon Conseiller municipal délégué Santé - Déplacements - Stationnement - Circulation El Arbi Abbi Conseillère municipale déléguée Finances Micheline Aime Conseillère municipale déléguée Séniors Lilyane Philippe Conseillère municipale déléguée Logement Nadine Wadoux Liste des maires
Cette liste recense les maires de la ville ayant exercé sous la Début du mandat Fin du mandat Nom Parti 1947 1977 PLE 1977 1995 Paul Picard PS 1995 2002 Pierre Bédier UMP 2002 2004 Michel Sevin UMP 2004 2005 Pierre Bédier UMP 2005 - Michel Vialay UMP
Relations internationales
En 2009, la ville de Mantes-la-Jolie est jumelée avec trois villes européennes :
Chaque année, une rencontre sur le thème du coopération décentralisée avec plusieurs collectivités des pays d’origine des habitants, notamment le Maroc et le Sénégal. Le but des ces opérations est d’accompagner le développement de ces pays en mobilisant leurs ressortissants afin de conjuguer le développement du pays d’origine et celui du territoire.
La ville de Mantes-la-Jolie est pressentie pour accueillir prochainement un Maroc.
Voies de communication et transports
Déplacements doux
En mai 2009, la municipalité donne le coup d’envoi d’un service de vélos en libre-service appelé « VéliMantes »[13] qui comprend, dans un premier temps, six stations réparties sur le territoire mantais. Des vélos taxis sont également disponibles.
Réseau routier
Mantes-la-Jolie est traversée dans la direction est-ouest par la route N13. Il s'agit de l'axe principal de la commune. L'autoroute A13 passe à proximité immédiate, ce qui met Mantes-la-Jolie à 55 km de Paris (vers l'est) et à 83 km de Rouen (vers l'ouest). Trois sorties desservent l'agglomération mantaise :
Réseaux de bus et de cars
La ville est également desservie par le réseau Rive Droite, géré par la ville voisine de Limay :
Le réseau Noctilien dessert les gares de Mantes-Station :
Plusieurs lignes de cars relient Mantes-la-Jolie à d'autres pôles importants de l'La Défense, via l'autoroute Cergy-Pontoise
- Mantes-la-Jolie - Saint-Quentin-en-Yvelines
Réseaux ferroviaires
Mantes-la-Jolie est un important carrefour ferroviaire et dispose de deux gares situées dans la zone 6 des transports en commun d'Île-de-France :
Transilien
Les gares de Mantes-la-Jolie et de Mantes-Station sont desservies par la ligne
du Transilien :
- Vernon, via Poissy, par la rive gauche de la Seine.
- Bréval, via Poissy, par la rive gauche de la Seine.
- Mantes-la-Jolie, via Seine.
Mantes-la-Jolie bénéficie ainsi de deux liaisons omnibus avec Poissy et en 1 heure et 15 minutes via
du Transilien :
- Mantes-la-Jolie, via Seine.
Mantes-la-Jolie bénéficie ainsi d'une liaison omnibus avec TER et Corail Intercités
La gare de Mantes-la-Jolie est desservie par plusieurs lignes TER qui relient Haute et à la Paris-Saint-Lazare - Paris-Saint-Lazare - Paris-Saint-Lazare - Paris-Saint-Lazare - Paris-Saint-Lazare - Paris-Saint-Lazare en 35 minutes.
TGV
La gare de Mantes-la-Jolie est desservie quotidiennement par trois lignes TGV transversales contournant Paris :
- Rouen Rive-Droite - Versailles-Chantiers - Lyon Part-Dieu - Avignon TGV - Le Havre - Mantes-la-Jolie - Champagne-Ardenne TGV - Lorraine TGV - Cherbourg - Lisieux - Mantes-la-Jolie - Marne-la-Vallée Chessy - Dijon-Ville, le matin en direction de Dijon et le soir en direction de Cherbourg.
Projets
Transport en commun en site propre
Dans le cadre de la convention signée entre les villes de Mantes-la-Jolie et de Rosny-sur-Seine afin d’urbaniser le territoire des Garennes, un transport en commun en site propre (de type tramway ou bus à haut niveau de service) devrait relier la gare de Rosny-sur-Seine.
RER E
En juillet 2009, l'État confirme que la ligne du
sera prolongée jusqu'à la gare de Mantes-la-Jolie à l'horizon 2017, dans le cadre du projet du francilien. Un tunnel sera construit entre l'actuel terminus La Défense. Le futur prolongement de la ligne
sera ensuite à l'air libre de Nanterre à Mantes-la-Jolie, en reprenant les infrastructures ferroviaires existantes. Cette ligne devrait permettre aux Mantais de rejoindre TGV Paris - Le Havre
Au cours d'un déplacement au Nicolas Sarkozy a confirmé sa volonté de construire une ligne TGV entre Paris et Mantes-la-Jolie et [14]. Ce projet permettra de mettre Paris, contre 2 heures actuellement. C'est l'option du tracé sud, via [15], qui aurait fait passer cette ligne à grande vitesse (LGV) via Urbanisme
- Le centre-ville: un quartier dense et commercial.
- Gassicourt : un quartier résidentiel pavillonnaire.
- Le Val-Fourré : un Occupation du territoire
Le territoire de Mantes-la-Jolie est occupé de la manière suivante[16] :
Type d'occupation Pourcentage Superficie Espaces naturels 35 % 331 hectares Zones urbaines 54 % 518 hectares Zones d’urbanisation future 11 % 112 hectares Les espaces naturels représentent environ un tiers du territoire et sont localisés en périphérie des zones urbaines, essentiellement autour de la Seine et des deux lacs, ainsi que sur les deux îles. L'espace urbain occupe aujourd'hui plus de la moitié de la superficie totale de la ville. Contraint par le fleuve au nord et par les voies ferrées au sud, la ville s’est développée d’est en ouest, depuis le centre-ville jusqu’au Val-Fourré, sur près de 4 kilomètres.
Centre-ville
Les premières opérations d'urbanisme à grande échelle se firent lors du percement de la rue Royale au XVIIIe siècle qui était le tronçon intra muros de la grande route de Paris à Rouen. Le chantier fut considérable et nécessita la démolition de nombreuses maisons, car la route traversait en droite ligne la ville, depuis la porte de Rosny jusqu'à la Seine, donnant sur le pont Perronet.
L'urbanisme connut un renouveau après la seconde guerre mondiale. En effet, les bombardements de 1944 causèrent des dégâts considérables à une grande partie du centre historique. L'architecte Raymond Lopez, nommé architecte de la ville par Gassicourt
Aujourd’hui, c’est un quartier résidentiel, composé essentiellement de maisons bourgeoises (près du centre-ville) et de pavillons. Actuellement ce quartier subit ponctuellement des opérations de densification, à proximité des axes importants. Il s’agit en général de bâtir un immeuble d’environ 4 étages qui vient remplacer un bâti peu dense.
Au début des années 2000 a commencé un vaste chantier sur l'ancienne zone d'activités commerciales Henri IV visant à démolir la totalité des entrepôts industriels, afin de construire un complexe immobilier de standing. Le projet, connu sous le nom du Domaine des Bords de Seine, prévoyant à l'origine un certain nombre d'équipements et de logements, a rencontré un certain nombre de problèmes et de changements d'orientation, notamment la réduction du nombre d'équipements et l'augmentation du nombre de logements prévus. Le concept du projet est dévier la voie sur berges vers au sud, afin d’y implanter des immeubles de part et d’autre et de libérer un large espace pour créer une promenade en bord de Seine. En 2009, le projet n’est pas terminé. De nombreux immeubles de logements restent à construire. Ce projet est sujet à controverse, les opposants invoquant le trop grand nombre de logements en construction, le caractère répétitif des immeubles, la qualité des constructions, mais aussi l'absence de logements sociaux.
Val-Fourré
Au début des années 1960, se pose le problème de l'accueil des populations ouvrières et il fut décidé d'utiliser les terrains de l'ancien aéroclub de Gassicourt au lieu-dit du 3 1959 est signé le décret portant la création de la ZUP du Val-Fourré. Le projet est confié aux architectes-urbanistes Raymond Lopez et Henri Longepierre qui décident d'y appliquer les principes de la grands ensembles français les plus représentatifs de la pensée urbaine et architecturale de cette époque.
Le Val-Fourré est divisé en plusieurs secteurs dont les noms rendent hommage à des personnes illustres de différents domaines : les Peintres, les Médecins, les Explorateurs, les Aviateurs, les Musiciens, les Inventeurs, les Ecrivains et les Physiciens. Un grand centre commercial est implanté au cœur du quartier. Conçu à l'origine pour être « Mantes 2 », ce projet ne vit pas le jour sous sa forme initialement prévue.
Une densification trop importante de logements dans sa partie nord (quartiers des Peintres et des Médecins), un quartier excentré et mal connecté au centre-ville, le manque d'équipements publics en raison du dérapage financier de l'opération, le manque de moyens pour l’entretien des vastes espaces publics du quartier , la ghettoïsation de populations pauvres dans un parc constitué presque uniquement de logements sociaux, sont autant de raisons ayant abouti à la dérive de ce quartier à partir de la fin des années 1970. Pauvreté économique, difficultés sociales et erreurs urbanistiques eurent comme conséquence les émeutes urbaines de 1991. Le quartier du Val-Fourré a concentré jusqu'à 25.000 habitants avant les premières démolitions de tours entamées dès 1992, sous le mandat Paul Picard (maire de 1977 à 1995).
- 26 septembre 1992 : démolition des quatre tours des Écrivains, remplacées par une pépinière d'entreprise.
- le 1er octobre 2000 : démolition des deux tours Millet, remplacées par le square des Peintres.
- le 1er juillet 2001 : démolition des deux tours Sully, remplacées par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), le centre des finances (en construction), ainsi qu’un immeuble comprenant des logements et un hôtel (en construction).
- le 20 novembre 2005 : démolition des deux tours Ramon. Des logements sont en projet sur l'emplacement des deux tours.
- le 2 juillet 2006 : démolition des trois tours Degas, remplacées par le Pôle nautique de Mantes-en-Yvelines (en construction) qui devrait ouvrir ses portes en 2010.
Le quartier du Val-Fourré souffre de sa position « au bout de la ville ». Ce quartier n’est pas traversé, il est contourné. Dès 1992, Mantes-la-Jolie devient un site pilote de la politique de la ville. Dès lors, le Val-Fourré va bénéficier de fonds importants de l'État, puis de l'Europe avec la mise en place du Programme d'Initiative Communautaire Urban (PIC Urban). Ce programme vise, par diverses mesures, à favoriser le développement économique et social. Ainsi depuis 1992, les programmes successifs aboutirent à la démolition de treize tours d'habitation et de plusieurs barres de logements, soit environ 2.000 logements, afin de pouvoir remodeler les espaces publics et créer de nouvelles rues traversant les très grands îlots du Val-Fourré. L’objectif est d’ouvrir le quartier sur la Seine au nord et sur le quartier de Gassicourt à l’est.
En 2009, la ville célèbre les cinquante ans de l'acte de naissance du Val-Fourré en organisant une table ronde, en présence d'Henri Longepierre, ainsi que des ballades urbaines dans le quartier. La chapelle Saint-Jacques accueille une exposition intitulée « Mantes : 80 ans d'histoire urbaine » qui retrace l'évolution de la ville à travers des photographies d'époque et des documents graphiques issus des archives de la ville.
Garennes
Situé à l'ouest du quartier du Val-Fourré, le site des Garennes s'étend jusqu'à Rosny-sur-Seine. Il s'agit du dernier territoire non urbanisé de Mantes-la-Jolie. Sur ce terrain de plus d'une centaine d'hectares, se trouvait une activité d’extraction de sable, aujourd’hui terminée.
A la fin des années 1990, la ville manque de place pour construire de nouveaux équipements. C'est pourquoi le nouvel hôpital sera construit aux Garennes, à proximité du Val-Fourré. Au début des années 2000, l’urbanisation de ce territoire continue avec l’implantation d’activités autour de l’hôpital, dans le cadre de la ZAC Sully et de la création d'une zone franche. Quelques annexes du centre-hospitalier ont été également construits, comme un service de psychiatrie et un service pour les personnes âgées.
En mars 2009, les villes de Mantes-la-Jolie et de Rosny-sur-Seine signent une convention avec le préfet de région afin de lancer l’urbanisation de ce site, à cheval sur les deux communes, avec la création d’un Seine et le Stade nautique international.
La réalisation de ce nouveau quartier à l’ouest du Val-Fourré permettrait d’intégrer l'ancienne ZUP dans le tissu urbain de l’agglomération.
Grands projets
Avec cinquante autres communes, la ville de Mantes-la-Jolie fait partie de l'Opération d'intérêt national Seine-Aval, gérée par l'EPAMSA (Etablissement Public d'Aménagement Seine-Aval), dont le siège se trouve à Mantes-la-Jolie.
Dans le cadre des réflexions sur le Grand Paris, Mantes-la-Jolie pourrait tirer des bénéfices d'un éventuel développement de la vallée de la Seine sur l'axe Paris-Population et société
Démographie
La ville de Mantes-la-Jolie étant issue de la fusion en 1930 de la commune de Mantes et du village de Gassicourt, les statistiques concernant la population sont présentées pour chacune de ces deux entités.
Mantes-la-Jolie
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