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mardi 30 juillet 2019

Impact de la croissance... vers un retour au centre.


C’est un point essentiel. L’idéologie de la croissance repose sur l’idée que, pour développer la richesse matérielle, il faut sans cesse accroître la productivité qui, aux yeux de la majorité des économistes, concerne essentiellement le travail. On prête peu d’attention, en revanche, à la productivité énergétique et à la productivité écologique, c'est-à-dire à l’impact que l'activité productive a sur l’environnement. Il faut raisonner en termes de productivité globale, c’est-à-dire envisager toutes les dimensions de la productivité, tous les facteurs qui entrent en jeu dans la production, en prenant en compte en priorité l’impact écologique. Prenons pour exemple le secteur agricole. L’agriculture industrielle, basée sur l’utilisation massive d’OGM, de lourds tracteurs, de pesticides et d’engrais, permet de développer la productivité du travail. Mais, parallèlement à cette productivité en apparence très élevée, les productivités écologique et énergétique sont très faibles. Cheminer vers une agriculture bio plus protectrice de l’environnement engendrerait une productivité du travail plus faible, qui permettrait de créer de nombreux emplois dans l’agriculture. Tout en consommant moins d’énergie et en ayant un impact sur l’environnement et sur la santé beaucoup plus faible...


Le cheminement vers une réduction de la consommation matérielle et énergétique suppose une mutation culturelle qui conduira les hommes à s’intéresser davantage aux liens qu’ils noueront entre eux et avec la nature et le monde dans sa splendeur et son étrangeté, qu’aux biens matériels.
S'intéresser aux choses de l’esprit suscite de nouvelles interrogations religieuses ou métaphysiques. L’esprit et le cœur se tournent alors vers d’autres centres d’intérêts que la consommation.
Hervé Kempf
Alliance n°31

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mercredi 20 mars 2019

Terre à terre



Ne pas oublier l'importance des racines !




"A gauche un terrain sain qui stocke le CO2 en quantité, qui agit comme éponge en cas de pluies, qui ne nécessite pas d’engrais ni de pesticides. À droite un terrain classique à soigner: dur comme pierre, le CO2 ne peut s’y maintenir, en cas de pluie le ruissellement provoque inondation et destructions, nécessite de grandes quantités d’engrais et de pesticides pour maintenir en vie la plante malade. " 

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jeudi 22 février 2018

Une autre agriculture possible...



Et cette année encore, c’est grâce à un travail de fonds remarquable que Générations Futures revient sur le devant de la scène : l’association a dressé un classement des fruits et légumes non-bio contenant le plus de pesticides. Pour cela, il lui a suffit de compiler les données officielles (ce qui n’avait jamais été fait avant) publiées chaque année par la Direction générale de la concurrence, de la consommation, et de la répression des fraudes. La DGCCRF analyse des dizaines de produits frais dans les rayons des supermarchés et chez les grossistes, et publie les résultats. En compilant tous ces chiffres (plus de 11 000 analyses sur les 5 dernières années), et en s’assurant d’avoir des résultats suffisamment exhaustifs pour être parlants, Générations Futures dresse donc un terrible constat sur 52 fruits et légumes de grande consommation.

Plus de 80% des oranges, pêches, nectarines, fraises, pamplemousses, cerises, clémentines et raisins testés laissent apparaître des résidus de pesticides quantifiables, et donc susceptibles de se diffuser dans notre organisme pour on-ne-sait-quels-effets ultérieurs. Du côté des légumes, ce sont les céleris raves, les endives et les herbes fraîches qui décrochent la timbale avec plus de 70% des échantillons où l’on retrouve des pesticides. Pour le céleri branche, la proportion grimpe même à près de 85%. A l’inverse, les asperges, betteraves, ou le maïs font figure de bons élèves avec moins de 5% des échantillons analysés incriminés.

Un tel avertissement fait bien sûr office d’incroyable promotion de l’agriculture biologique : grâce à ses méthodes, il est (presque) impossible de retrouver des engrais et des pesticides dans les légumes et fruits consommés. Pour la santé de la terre comme pour celle du consommateur, nous ne redirons jamais assez : vive le bio !

source du texte : univers nature
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mercredi 10 mai 2017

mardi 24 mai 2016

Pauvres terres agricoles...


L'agriculture se sent hors sol... et perd ses racines.



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jeudi 12 mai 2016

Pour sauver les graines naturelles du partage...


A la veille de la marche mondiale contre Monsanto du 23 mai 2015, nous publions in extenso l’interview que Vandana Shiva a accordée au magazine Plantes et Santé lors de son passage à Paris en décembre, à l’occasion de la publication d’un livre d’entretiens en français. Engagée pour la liberté des semences et la souveraineté alimentaire, l’écologiste indienne, lauréate du prix Nobel alternatif en 1993, mène campagne depuis plus de trente ans pour une autre vision de l’agriculture.

Voir l'article

extrait :

Vous prônez une agriculture écologique et biologique. Est-ce un modèle économiquement viable ?

C’est la seule forme d’agriculture qui ait du sens. Pour des raisons écologiques, car l’agriculture industrielle détruit les sols, l’eau, la biodiversité, le climat (l’agriculture industrielle explique 40% des gaz à effet de serre) et notre santé. L’agriculture industrielle génère 30% de notre nourriture mais 75% de la destruction écologique au niveau mondial. Si on passe à 40% de notre nourriture d’origine industrielle, on aurait 100% de destruction, c’est la recette pour une planète morte. Nous avons fait deux rapports basés sur l’expérience de Navdanya : l’un montre  que nous pourrions nourrir adéquatement deux fois la population indienne avec juste des fermes biologiques. Le second calcule les coûts dérivés de l’agriculture industrielle qui ne sont jamais pris en compte lorsqu’on parle de sa soi-disant « productivité » : ces coûts environnementaux et sociaux cachés sont de 1,2 billion par an en Inde, sans parler des coûts de santé.
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mardi 2 février 2016

Pour une terre fertile...


Un documentaire qui nous présente une terre à sauver, 
avec notamment Claude et Lydia Bourguignon...
Merci à France 2





dimanche 13 avril 2014

vendredi 14 mars 2014

Pierre Rabhi nous accueille chez lui


L'invité de France Inter : Pierre Rabhi
(11 min.)
 

Son « mouvement des oasis en tous lieux » a donné naissance à des oasis réelles, dont l’association Terre et humanisme est le principal fer de lance. Ce « pape » des révoltés de la société de consommation nous a reçu chez lui, en Ardèche. En le voyant déambuler dans son jardin et s’émerveiller face à la nature, on comprend mieux le personnage.


mardi 24 septembre 2013

Sur les pas de Pierre Rabhi (2)

Deuxième épisode 

Pour que les arbres et les plantes s'épanouissent, pour que les animaux qui s'en nourrissent 
prospèrent, pour que les hommes vivent, il faut que la terre soit honorée.




lundi 13 mai 2013

L'agroforesterie, une agriculture d'avenir


Pour un retour aux arbres...
Un document qui nous présente tous les avantages de l'agro-sylviculture :

jeudi 18 avril 2013

Les sols en danger...

L'agression des sols et leur érosion... 
L'agriculture moderne a mis en danger l'équilibre du substrat qui nous nourrit :

vendredi 7 décembre 2012

mardi 16 octobre 2012

La vie sans le phosphore ?

Comment faire face au manque à venir du phosphate, indispensable à la croissance des organismes... C'est là où l'on voit que la fertilité naturelle des sols a été détruite... 

jeudi 12 janvier 2012

Accompagnons la marche... avec Pierre Rabbhi

En amont de la plus grande marche organisée dans l'histoire de l'humanité à laquelle Alter Eco participe avec des producteurs français et indiens en Inde en octobre 2012, des personnalités ont été rencontrées afin de réfléchir à un nouveau monde. Pierre Rabbhi nous parle de l'indispensable...


Source : Alter Eco

mardi 29 novembre 2011

lundi 28 novembre 2011

samedi 19 février 2011

Semences et graines pour votre assiette de demain

La diversité génétique fond comme neige au soleil... Des vieux légumes aux plantes hybrides...

lundi 10 janvier 2011

Une nouvelle année avec Pierre Rabhi (1)

Une belle rencontre avec Pierre Rabhi qui permet de mieux connaître son parcours atypique et exemplaire et ses projets, notamment la création de la fondation Pierre Rabhi. Bonne écoute de cet homme venu du désert...(17 min.)

Agriculteur, écrivain et penseur français d'origine algérienne, Pierre Rabhi est un des pionniers de l'agriculture biologique et l’inventeur du concept "Oasis en tous lieux". Il défend un mode de société plus respectueux des hommes et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles accessibles à tous et notamment aux plus démunis, tout en préservant les patrimoines nourriciers. Depuis 1981, il transmet son savoir-faire dans les pays arides d'Afrique, en France et en Europe, cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux populations. Il est aujourd'hui reconnu expert international pour la sécurité alimentaire et a participé à l’élaboration de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification. Il est l’initiateur du Mouvement pour la Terre et l’Humanisme. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont Paroles de Terre, du Sahara aux Cévennes, Conscience et Environnement ou Graines de Possibles, co-signé avec Nicolas Hulot.
source :  RFI (par Yasmine Chouaki)