Affichage des articles dont le libellé est Oiseaux. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Oiseaux. Afficher tous les articles

mercredi 1 mai 2024

Dernier regard sur avril

La dernière quinzaine a été contrastée, entre neige, gel, giboulées et vents... mais à mon grand étonnement, le jardin a plutôt bien résisté! Evidemment les lilas et le Malus Evereste ont été jaunis et chiffonnés - je ne suis pas sûre que les merles auront des pommes cet hiver.

Mais beaucoup de tulipes ont tiré leur épingle du jeu, comme cette belle, rose que j'attendais plus sombre, mais qui finalement apporte de la tonicité.

Tulipes Don Quichotte

Au nord j'avais planté il y a de nombreuses années la tulipe jaune classique des jardins villageois... Et c'est une floraison sans soucis, année après année, qui ne manque pas de grâce.

Tulipes Golden Appeldorn

La championne, cette année, c'est la blanche Hakuun dont je vous ai déjà parlé - trois semaines de floraison, et ce n'est pas fini - ici en compagnie d'une pivoine arbustive.

Tulipes Hakuun

J'avais retrouvé de la tulipe tardive Carnaval de Nice, que j'avais toujours autrefois au jardin. Perdue pendant plusieurs années. mais à nouveau là, pour me faire sourire de son air foufou.

Tulipes Carnaval de Nice

La Clématite montana a fleuri en même temps que le Malus coccinea, contrairement aux autres années où elle était plus tardive. Une liane est retombée à ma portée et j'ai pu faire un gros plan de ses fleurs.


La deuxième pivoine arbustive a souffert, boutons cassés par la neige, seules trois fleurs dont deux maigrelettes ont survécu... Mais quelle intensité!


Enfin, l'érable taillé sévèrement à l'automne a flamboyé dans la grisaille...


Avril a passé vite, très contrasté. La fauvette, elle n'a jamais douté que le printemps allait se réchauffer et elle l'a chanté tous les matins pendant de longues heures, si bien que le ciel bleu est revenu.

Fauvette à tête noire (femelle)

Je l'entends encore pendant que j'écris ce billet, et elle avait raison : les premières roses, ont éclos hier au jardin, en même temps que les premiers iris... Roses, Iris, Tulipes dans la même semaine, au Jardin de Gine, c'est une première! Mais le muguet, lui, n'est pas encore mûr, tout maigrelet pour ce 1e mai!

samedi 27 janvier 2024

Les affamés

Le jardin est animé par les oiseaux qui fréquentent mangeoires et points d'eau... Je les admire depuis l'intérieur, chaque mouvement les faisant fuir, même à travers la vitre!

Les mésanges sont toutes représentées au jardin, même si certaines sont si rapides et furtives que je n'en ai que des photos floues, soit les Nonettes, les Huppées et les Noires...

Les Bleues et les Charbonnières sont bien plus familières, elles nichent au jardin ce qui explique peut-être cela!


La fontaine les attire  et malgré le froid, elles se baignent régulièrement.



Les moineaux sont légion et j'aime leurs petites troupes qui s'effarouchent dans un bruissement d'ailes... Les baignades collectives ont beaucoup d'adeptes!


Un bain de soleil ne se refuse pas non plus, d'autant que les beaux jours sont comptés.


Les merles sont bien plus rares, maintenant qu'ils ont boulotté tous les fruits - pommes Evereste, Cotoneaster, Buis, Callicarpa et autres viornes. Je leur jette des pommes, mais ils doivent trouver mieux ailleurs.

Le rouge gorge ne se mêle pas et ne vient se nourrir que lorsque tout est calme. Les deux tourterelles que je tolère en hiver en les chassant avant qu'elles ne nichent au jardin font des passages quotidiens... Bref, tout un petit monde qui m'occupe!

Avec le redoux, j'ai recommencé à ramasser les feuilles, j'ai fini de planter les bulbes - avec beaucoup de retard, je sais - et tout à l'heure, j'ai taillé le rosier Westerland. J'aime ce rosier pour le coloris et le parfum des fleurs, mais je le trouve difficile à conduire, toujours à faire des jets immenses qui cassent dans le vent. 

La neige a maintenant fondu, bien sûr, mais j'aime cette pomme de pin toute encapuchonnée!








samedi 17 décembre 2022

Le dernier

L'hiver s'est installé et le jardin dort... ou presque! Dix jours qu'il a tiré sa couverture blanche dont parfois il rejette une couche, mais qu'il se dépêche de remonter, la nuit suivante.


Le soleil fait de rares apparitions... bien trop courtes pour réchauffer qui que ce soit et les oiseaux sont les seuls à animer le paysage! 

Les merles sont au rendez vous du Malus cette année où il est si prolifique,


les autres visiteurs se contentant des graines, dans les mangeoires, ou à leur pied. Une petite troupe mêlée que l'on entend piailler même à travers les fenêtres fermées... Ici, pinsons, pinsons du nord, moineaux, et surprise! même un étourneau!


Les mésanges quant à elles jouent plus personnel et picorent en hauteur. Des charbonnières, toujours,


des mésanges bleues


mais aussi, des mésanges noires, et des nonettes... bien plus farouches et discrètes, plus difficiles à photographier avec le manque de lumière! 

Je n'aime pas trop que les tourterelles s'installent au jardin, mais il fait si froid que je les laisse venir se nourrir, ou s'abreuver - voire se baigner!


Voilà, c'est le dernier billet pour 2022.


Avec de la couleur qui manque cruellement à cet hiver,

je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d'année!




jeudi 11 novembre 2021

Les oiseaux familiers

Au moment de commencer le nourrissage des oiseaux, les derniers fruits des fusains, viornes et vigne étant presque épuisés, j'ai repris le déroulé plaisant des visiteurs ailés du jardin.

Le merle est de toutes les saisons, mais sa robe noire est particulièrement gracieuse en hiver.


Les mésanges sont les plus fréquentes, tout particulièrement les bleues et les charbonnières. Elles apprécient énormément la fontaine dont le glouglou régulier ne les effraie pas. Il faut dire que beaucoup d'entre elles sont nées au jardin!



Les moineaux dont j'aime le joyeux charivari autour des mangeoires sont revenus en nombre depuis deux ans. Les pinsons aussi, mais je n'en ai pas photographiés - à mon grand étonnement!


A leur troupe se mêlent des bandes de tarins des aulnes assez familiers : ce petit monde fait une jolie basse-cour!


Si le rouge-gorge est très familier - je les appelle "Petit Prince" -



le chardonneret l'est beaucoup moins. Je l'entends gazouiller dans le chêne, mais bien trop loin pour mon APN ! Celui-ci devait être affamé!


Les beaux jours m'apportent le chant du Serin cini,


et celui plus insistant du Pouillot véloce et de la Fauvette à Tête Noire. Le Rouge queue et le Troglodyte sont aussi très fréquents, mais je n'ai aucune photo cette année de ces oiseaux trop rapides ou rois du camouflage pour certains.

La Tourterelle turque essaie de s'installer tous les printemps dans le chêne. Mais jamais encore elle n'a réussi à y faire son nid, certainement chassée par les corneilles et autres pies qui affectionnent les grands arbres, elles aussi.


Nous assistons souvent à des bagarres entre les corneilles qui nichent dans les chênes séculaires en bout de lotissement et les milans royaux qui patrouillent en permanence entre forêt et village...



Mais la grande surprise de cette année, c'est la venue de l'Epervier, amateur de raids éclairs pour se nourrir de jeunes oiseaux. 


Si je n'espère pas qu'il prenne ses habitudes au jardin, je dois bien reconnaître que j'admire son habileté et sa belle prestance.

Le jardin est bien vivant, et la présence de la forêt y est pour beaucoup! J'espère que la densification de la banlieue ne fera pas fuir tous nos hôtes ailés!


mardi 6 juillet 2021

D'autres roses...

 Quinze jours après, l'avalanche sur le portique aux roses fait toujours son effet, malgré mon absence et les nombreux orages qui ont ravagé la région... Certes les premiers rosiers à fleurir sont un peu chiffonnés, mais c'est Opalia, que j'avais omis lors de mon dernier article, qui assure la relève! J'aime beaucoup sa fleur ronde, sa blancheur immaculée, et un peu moins ses aiguillons terribles! Mais comment s'en passer ?


En face, c'est Westerland, bien moins résistant aux intempéries et tout aussi "agrippant" qui joue les vedettes. Sa couleur bien sûr, mais son parfum surtout, irrésistible quand le soleil du soir a tiédi ses fleurs.


Du côté sud, les roses roses sont à l'honneur... 

Le rosier La Fraîcheur me comble par son opulence et sa fleur un peu désordonnée, très "fille du vent". Il ne remonte pas, malheureusement, et je n'ai pas encore trouvé un rosier qui pourrait assurer le même spectacle pour la fin de l'été.


En plus pâle, Generous Gardener, le bien nommé, part lui aussi à l'assaut du Malus et je le rabats sévèrement chaque année. Sa fleur ronde,  très pleine, fait merveille dans les bouquets.


Et Polka, cette année, a donné la pleine mesure de ses capacités... une couleur tendre encore...


Enfin, le mignon Albertine, qui prend son envol, après avoir végété pendant de longues années. Même après un déplacement, il avait continué de bouder... Mais le résultat me paie largement de ma patience!


Et comme le jardin, hors les roses, offre de nombreux autres plaisirs, une dernière photo du couple de mésanges charbonnières qui a niché à quelques mètres de la terrasse. Les petits dont le pépiement a accompagné nos travaux au jardin se sont envolés discrètement sans même que l'on ne puisse les admirer!




jeudi 30 avril 2020

Histoire d'avril

Un mois d'avril exceptionnel - au jardin comme dans la vie!  Avril est traditionnellement le mois où j'aime bouger, où je sens des ailes me pousser. Mais cette année, la jardinière a été présente tout le mois et a pu profiter tant et plus des floraisons et des promesses...

Promesses que la jolie mésange bleue n'a pas tenues... Après de nombreuses visites, elle a dédaigné le nichoir alors que toute sa fratrie, née au jardin l'année passée je pense, fréquente assidûment le bain d'oiseaux!


Par contre, la pivoine arbustive que j'ai protégée avec des voiles pendant les nuits froides du début du mois m'a offert de belles fleurs, même si un peu petites!


Mais je ne vais pas me plaindre : il est rare qu'elle arrive à fleurir sous mon climat. 

Les arbres ont ont été magnifiques, tant du côté des prunus que des malus... Le joli Lonicera tatarica  était aussi de la fête.


La glycine, à qui j'avais fait subir une taille drastique de rajeunissement a magnifiquement bourgeonné et j'étais très enthousiaste. Le gel a passé, et voilà sa seule fleur, protégée par le garage.  De petites feuilles commencent pourtant à apparaître un peu partout sur le vieux bois... la plante elle-même a donc résisté cette année encore.


Si les bulbes semblent avoir souffert du manque d'eau, les buissons et les arbres n'ont pas fléchi, avec un petit bémol pour les lilas... Le Corête du Japon, placé tout au fond du terrain au nord, a la bonne grâce de fleurir depuis trois semaines. Son confrère à fleurs pleines a pourtant séché en 2019.


La vigne est bien modeste mais je me réjouis de sa belle pousse. Chaque jour, elle est plus vigoureuse.


La Clématite alpina Georg dont j'aime la couleur, m'a déçue par cette première floraison, à 80 cm de hauteur, sur une plante chétive.


Elle a été suivie, une semaine plus tard, par la Clématite montana Rubens, qui part à l'assaut du Malus coccinella.





La  Véronique Petit Chêne dont  le tapis  garnit le pied des Hostas a fleuri en même temps que l'Iris intermédiaire.  Je tiens beaucoup à ce petit iris tout simple, reçu et cultivé par ma mère, et qui a connu, à ma connaissance, cinq jardins au moins, sans compter les fois où il a été multiplié et donné en cadeau. Je tente de le préserver au maximum, car j'y tiens beaucoup.


Le premier rosier à fleurir n'est pas mon préféré,  Rosa spinosissima, porte trop bien son nom. Certes, sa floraison est ravissante, mais année après année, la pluie la ruine irrémédiablement. 


Pendant ce temps, la merlette fait un somme qui semble mérité dans le chêne. Je suppose que son nid est au faîte du genévrier flamme, mais elle est très prudente et ne se montre jamais tout près de son trésor!


Le mois a été fertile en mini-événements au jardin et le confinement a eu le mérite de m'en laisser profiter au maximum. Même si la lassitude s'installe peu à peu, je mesure la chance d'être dans un environnement bienfaisant.


Ce soir, avril tourne la page, et le muguet est prêt  pour le 1er mai!