Lors d'une visite enchantée du jardin de M. Aviolat, à Saint-Triphon, nous avons pu parler longuement avec ce jardinier passionné. Nous avons évoqué les débuts du jardin, le milieu privilégié entre les rochers, le creusement des étangs, les plantes, les cactus, les tortues, le tout pêle-mêle, en contrepoint de sa foi militante.
Sous les dehors d'un jardin naturel, les associations sont faites avec soin, et mêlent les frileuses aux rustiques, tel ces bananiers presque cachés par la Lavatère arbustive et bordant un étang envahi par les Pontederia cordata.
Ces étangs sont artificiels mais ont été creusés de telle manière qu'ils semblent être installés depuis toujours, au pied des rochers, dans le creux des vallonnements. Je les ai beaucoup admirés.
A la fin de notre visite, M. Aviolat m'a demandé quelle plante me ferait plaisir et il n'a pas hésité à me donner trois plantes qui se ressèment chez lui et qu'il devait démarier. Les plantes elles-mêmes ne supportent pas le froid, mais leurs graines, oui. Il en a donc depuis de longues années, des massifs entiers.
La première, une petite calcéolaire jaune que je n'ai pas prise en photo (ne riez pas!), a peu fleuri. Elle était étroitement emmêlée aux pousses de Browalia elata,
qui a fini par former un léger buisson bleu ciel, couleur appréciée en cette saison où l'orange des capucines, des tagètes et des premiers chrysanthèmes, domine.
Et au milieu de ce bleu, voilà la belle inconnue. M. Aviolat m'a évidemment dit son nom, mais tête en l'air, je l'ai complètement oublié!
Qui me rafraîchira la mémoire? J'espère pouvoir en prélever quelques graines pour les garder au sec cet hiver, mais laissons d'abord la fleur faire son chemin...
Il pleut des cordes depuis deux jours, je pars en vacances demain - tant pis pour le gazon. Lui aussi fera son chemin pendant mon absence.
Un dernier coup de bleu des Alpes, avec cette Gentiane achetée en supermarché. C'est la nouvelle mode, et la couleur en est si belle que je ne résiste pas à vous la montrer. Celle que j'ai plantée l'année dernière a refleuri - moins opulente - cette année. Une plante qui n'a à mon avis que des qualités, et qui, entre les salades que je plante pour la déco et le Lysimaque doré, anime joliment un bout de terrain délesté des annuelles fanées du plein été.
Je quitte mon jardin pour une quinzaine de jours. J'espère que ma belle inconnue trouvera un nom pendant ce laps de temps. A bientôt !
Sous les dehors d'un jardin naturel, les associations sont faites avec soin, et mêlent les frileuses aux rustiques, tel ces bananiers presque cachés par la Lavatère arbustive et bordant un étang envahi par les Pontederia cordata.
Ces étangs sont artificiels mais ont été creusés de telle manière qu'ils semblent être installés depuis toujours, au pied des rochers, dans le creux des vallonnements. Je les ai beaucoup admirés.
A la fin de notre visite, M. Aviolat m'a demandé quelle plante me ferait plaisir et il n'a pas hésité à me donner trois plantes qui se ressèment chez lui et qu'il devait démarier. Les plantes elles-mêmes ne supportent pas le froid, mais leurs graines, oui. Il en a donc depuis de longues années, des massifs entiers.
La première, une petite calcéolaire jaune que je n'ai pas prise en photo (ne riez pas!), a peu fleuri. Elle était étroitement emmêlée aux pousses de Browalia elata,
qui a fini par former un léger buisson bleu ciel, couleur appréciée en cette saison où l'orange des capucines, des tagètes et des premiers chrysanthèmes, domine.
Et au milieu de ce bleu, voilà la belle inconnue. M. Aviolat m'a évidemment dit son nom, mais tête en l'air, je l'ai complètement oublié!
Qui me rafraîchira la mémoire? J'espère pouvoir en prélever quelques graines pour les garder au sec cet hiver, mais laissons d'abord la fleur faire son chemin...
Il pleut des cordes depuis deux jours, je pars en vacances demain - tant pis pour le gazon. Lui aussi fera son chemin pendant mon absence.
Un dernier coup de bleu des Alpes, avec cette Gentiane achetée en supermarché. C'est la nouvelle mode, et la couleur en est si belle que je ne résiste pas à vous la montrer. Celle que j'ai plantée l'année dernière a refleuri - moins opulente - cette année. Une plante qui n'a à mon avis que des qualités, et qui, entre les salades que je plante pour la déco et le Lysimaque doré, anime joliment un bout de terrain délesté des annuelles fanées du plein été.
Je quitte mon jardin pour une quinzaine de jours. J'espère que ma belle inconnue trouvera un nom pendant ce laps de temps. A bientôt !