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mardi 24 octobre 2023

Ca y est!

Le grand bal des feuilles commence! Quelques nuits froides, de la pluie, et c'est parti, le chêne jaunit... et lâche ses feuilles dans le jardin qu'il a protégé de la canicule toute la saison passée.

Dès que le temps sera sec, il va falloir sortir les râteaux, mais en attendant je profite de la couleur et de jolies scènes.

Je ne peux rien faire de ces belles feuilles - si ce n'est quelques arrangements "floraux" - le tanin qui coule dans leurs veines les empêchent de se décomposer. Dès qu'elles sont sèches, elles volent partout, bouchent les canalisations, parasitent les jardins voisins. Heureusement,  chaque année, un hérisson en tapisse sa tanière sous une traverse en bois. Sinon, des sacs entiers partent au compost de la déchetterie...


Quelques fleurs encore. capucines, lavatères et dahlias - très tardifs, une ou deux roses. Helenia fait une deuxième floraison assez spectaculaire.


Le rosier Augusta Luise a boudé tout l'été après une première fleur avortée en juin. Et voilà qu'il se décide... il sauve ainsi sa peau, une année encore!


Il pleut, il pleut, il pleut... encore jusqu'à la fin de la semaine! Je range des pots, je mets de l'ordre dans la cabane de jardin, mais je trépigne de pouvoir planter les tulipes. J'avais prévu de bêcher, ce que je fais rarement, quelques massifs pour extraire en profondeur l'égopode, mais je ne sais pas si j'en aurais le temps avant l'hiver!

samedi 15 octobre 2022

Mi octobre

L'automne est bien avancé, et l'été indien qui se profile va permettre aux couleurs de chanter longtemps.

Toutes sortes d'évènements peu réjouissants m'ont éloignée du jardin, pourtant, je profite de ses couleurs, en m'efforçant de photographier presque tous les jours ses métamorphoses.


Des asters déjà, même si beaucoup ont été arrachés car terriblement envahissants.


Les travaux ont continué, le miracle du gazon en rouleaux a mis le vert immédiatement, et les grosses pluies du début du mois ont permis une belle reprise.


J'ai planté des couvre-sols le long de la place de parc : Bugle rampant, Géraniums vivaces, Epiaires, Pervenches, Iris germanica et quelques bulbes de Narcisses... A droite, les rosiers robusta Hansa que j'ai gardés, et à gauche, le RosierThe Little White Pet et la nouvelle graminée Chasmanthium latifolia, aussi appelée Uniola paniculata. Un petit trésor aux beaux épis plats, très décoratifs.

Ici, le rosier Jasmina a été "cerclé" par une liste d'acier corten pour le préserver, le sol ayant été abaissé de quelques 10 cm. 

Toute la partie gauche devra être reprise, les poutres en chêne soutenant le massif sont pourries et j'attends maintenant des propositions de pierres naturelles pour construire une bordure plus solide.

J'avais fait un semis de Lavatères que je voulais repiquer... La longue période de canicule m'en a empêchée, et elles ont fleuri dans leur pot. Malgré un épisode de grêle qui les avaient, croyais-je, ruinées elles ont relevé la tête bellement!


Les potées avaient toutes boudé lors de l'été trop chaud, mais maintenant, elles prennent leur revanche!


Et l'Hydrangea Phantom dans sa parure automnale n'est pas en reste!


Le temps est doux, il vente, et ce matin, le gazon avait viré au brun tabac!


Je peux sortir balais et râteaux!


samedi 30 octobre 2021

Feu !

Un automne flamboyant qui console de la perte des fleurs,  trop tôt achevées par les gels matinaux.

Certes, l'Acer dissectum Garnet, est rouge toute l'année, mais en automne, sa couleur gagne en vigueur.


Il n'est pas le seul à faire le spectacle. Le Fusain ailé arbore des feuilles couleur framboise 

tandis que son compère, le Fusain d'Europe ouvre ses bonnets d'évèque qui attirent depuis plusieurs semaines fauvettes, pouillots et mésanges.

Le bar à fruits regorgent également des bonbons violets du Callicarpa et les grappes de la Viorne obier. Et cela n'empêche pas les merles de s'attaquer à la vigne de l'autre côté de la maison!


Dans les tons plus fauves,  l'Hamamélis Diane 


et l'Hakonechloa semblent tempérer l'ambiance. Je ne me lasse pas de cette graminée, belle de mai à novembre, et si facile à entretenir!


Même lorsque le soleil disparaît derrière les arbres alentours, le jardin reste en habits de fête.



Un très bel automne pour le jardin!


lundi 11 octobre 2021

Les roses de l'automne

L'été pluvieux n'a pas été tendre avec les rosiers : maladies des feuilles, fleurs ruinées par les averses. Pourtant, certains réussissent des petites remontées qui me mettent du baume au coeur. La sublime Ghislaine de Féligonde fleurit sur un feuillage indemne. 


Cette deuxième floraison tout au sommet du portique flirte avec les arbres, et je ne la vois que de l'étage, mais à son pied, c'est le doux Calizia qui lui donne la réplique.


Le très décevant Malicorne toujours malingre, avec peu de fleurs, toute chiffonnées et très sombres - donne sa seule belle fleur de l'année.


Pénélope a été bien plus gratifiant, alors qu'il n'a que deux étés au jardin... J'aime beaucoup sa teinte abricot qui devient presque blanche à la maturité de la fleur.


Et enfin, le jeune Guirlande d'Amour m'offre encore quelques fleurettes. Il est un peu étouffé par Opalia, mais en l'absence de remontée de ce dernier, il prend son essor.


Encore des boutons sur quelques plantes, même sans feuilles... mais les températures matinales sont tout près du 1°C, et je ne sais s'ils auront le temps d'éclore avant le  gel ! 

Drôle d'année - pour les rosiers aussi!

lundi 27 septembre 2021

Retour

Le retour au jardin, après quelque quinze jours de bleu grec, et de sécheresse qui jaunit campagnes et montagnes, a été très rafraîchissant!
Plus de vert que de fleurs! Mais les asters ont allumé leurs étoiles qui se faufilent dans les massifs. 

Aster Eleven Purple

Je ne vous parlerai pas en bien de l'envahissant Aster tout simple qui commence juste sa floraison et dont je ne sais pas le nom! Il fait le miel de toute la gente ailée, mais il a colonisé le massif de la cour et il menace de tout étouffer! Il n'a l'air de rien, sa fleur est petite et charmante, mais il est impossible à éradiquer manuellement!


Bien plus sages, d'autres doivent lui laisser la place, à l'instar de l'Aster Saffire, qui prend une teinte très rosée cette année!


Un cultivar qui m'est cher, c'est l'Aster divaricatus dont la floraison est presque  terminée maintenant. Il a été très long à s'installer, mais enfin, il est bien présent depuis plusieurs années.


Une vraie fleur d'automne... qui annonce la fin de la saison, de concert avec les Echinacées qui ont perdu de leur superbe pendant mon absence.


Mais quelle grâce encore!

Vous le savez, le coeur n'y est plus vraiment, le vieux corps rechignant devant les travaux réclamés pour la beauté du jardin... Seuls quelques îlots sont photographiables, l'ensemble du jardin présentant un désordre qui n'a plus rien de charmant! J'envisage de réduire la voilure, mais c'est encore en projet, et je vous en reparlerai bientôt!

mardi 13 octobre 2020

Le jardin en octobre

Un automne froid et pluvieux ajouté à l'absence de la jardinière ont laissé le jardin tout dépenaillé! Certes, il n'a pas souffert de l'absence d'arrosage, mais beaucoup de plantes se sont couchées malgré le tuteurage posé avant mon départ... J'ai de la peine à reprendre le débroussaillage et je me contente d'admirer les quelques floraisons rescapées.

Les grands asters sans nom, stars de la saison, s'accommodent de toutes les autres couleurs.

Ici avec l'Hamamélis,


et là, avec l'Hakonechloa,


L'aster September Rubin lui joue sa partition sur du vert... 


Le massif de la cour leur doit beaucoup à cette saison...


Encore quelques roses, dont la mignonne Marie Pavié, qui a fleuri toute la saison. J'aime sa délicatesse!


Et une jolie remontée de Lilian Austin qui semble bien résister aux froids nocturnes.


Le Schizostylis Alba fleurit tardivement, mais il a des airs de petit glaïeul ou de lys champêtre. Il n'a qu'une année au jardin, mais je suis ravie de sa belle forme.


Les pommiers de la région ont donné une magnifique récolte, et le Malus Evereste n'a jamais été aussi prolifique - et si rouge si précocement. Les merles et les fauvettes commencent déjà à s'y intéresser.


Le cotoneaster dont un oiseau a gracieusement déposé la graine au-dessus du mur de la cour s'est lui aussi couvert de fruits, alors que j'avais été assez déçue de sa floraison rouge, qui passe presque inaperçue. Je croyais que tous les cotoneaster fleurissaient en blanc!?!


Et enfin, le raisin est prêt à être vendangé - je le garde pour mes petits-déjeuners et pour en faire une délicieuse gelée!


Ce sont là les petits plaisirs de la jardinière démotivée - je vis sur les acquis des années passées et les bulbes patientent à l'abri, attendant que je me décide à attaquer le nettoyage des massifs!


mardi 22 octobre 2019

Des trésors, encore, en vrac!

Entre deux pluies, quelques trésors... juste pour le plaisir de la fin de saison.

Des bonbons, ceux du Calicarpa que les oiseaux n'ont pas encore repéré tout occupés à piller les fruits du fusain.


Une surprise, la floraison du Schizostylis, acheté à la vite, planté et oublié...


Un étonnement, avec la ténacité du Penstemmon qui fleurit pour la troisième fois cette année.


Le fusain ailé qui se la joue framboise... juste pour quelques jours, mais quel délice dans les derniers rayons de soleil!


Le rosier A Shropshire Lad, qui se rattrape de sa maigre prestation estivale.


Enfin, le flirt attendu des deux homonymes... Le dahlia Eveline et la rose Evelyn ! En toute fin de saison, c'est vrai.


Voilà, c'est une petite chronique des massifs encore piquetés de quelques fleurs qui me réchauffent le coeur!