Pour continuer le jeu qui court parmi les jardinautes, j'ai repris le bestiaire du jardin.
Cette année a été pauvre en coccinelles, et si j'ai aperçu quelques froissements de grenouilles du côté du bassin, je n'en ai photographié aucune! Même les tritons manquaient à l'appel...
Heureusement, j'ai eu des compensations :
Les élégants, d'abord, les papillons,
Le Vulcain, le Tabac, la Vanesse |
puis les coquets, dans leur mantelet coloré,
Les Leptures à suture noire, le Clytre et le Criocère du lys |
et enfin, les plus fidèles qui butinent dès février jusqu'à décembre si le soleil est de la partie, les bzzzz....
Le Syrphe ceinturé*, un Bourdon dans la prise mortelle de la Misumène, et l'Abeille Merci à Marithé qui m'a fait remarquer mon erreur de dénomination! |
Les moins courants, enfin, ceux qui ne font qu'une courte apparition, pendant quelques jours
La Grande sauterelle verte, une Pisaure, et une Zygène (avec une drôle d'excroissance sur l'antenne...) |
Je n'oublie pas les oiseaux, parfois durs à photographier en été, mais qui m'accompagnent pendant mes heures de jardinage ou de détente... Les merles sont de toutes les saisons, la mésange huppée n'est là qu'en hiver, la forêt lui convenant mieux en été, et le Chardonneret ne fait que des passages sur les plus hauts buissons... je reconnais facilement son chant caractéristique annonciateur de beaux jours.
Le Chardonneret, la Mésange huppée et l'incontournable Merle |
La liste pourrait en être bien plus longue, comme dans chacun de vos jardins j'imagine... Beaucoup plus de papillons et d'oiseaux, des naissances de libellules, des pucerons verts et noirs, des chenilles, des chrysomèles, des escargots, des limaces... parfois un écureuil, et la nuit, le vol des Pipistrelles, le passage de la Chevêche.
Je suis toujours étonnée de la diversité de la petite faune que peut accueillir un jardin, à la frontière de la ville...
Pourtant, la reine du jardin, toujours dans mes pas, c'est ma douce Seita qui sait investir chaque recoin de son domaine en défendant jalousement les abords. D'ailleurs, ne connaît-elle pas le jardin mieux que moi ?