lundi 24 avril 2023

Avant le départ

 Quelques scènes de ce mois d'avril, avant notre départ au soleil... 

Un petit air d'automne pour les Acers, des coloris qui réchauffent les jours gris.


La lumière vient des derniers narcisses, dont ces Thalias dont je ne me lasse pas. Je regrette juste que les limaces en sont aussi fans que moi!


Les tulipes ouvrent et se ferment au gré des giboulées... Dans le massif ci-dessous, j'attends avec impatience l'éclosion des tulipes Purple Flag, sensées apporter un peu de tonus à l'ensemble!


Remarquez la magnifique collerette de pavots! Le massif a été créé lors des travaux d'octobre, pour préserver le rosier Jasmina qui le surplombe, et immédiatement, les pavots ont germé, certainement des graines enfouies dans la vieille terre réutilisée. Gageons que la scène sera bien différente lors de notre retour!

Dans la haie fouillis qui nous sépare du voisin, le Berberis Apricot Queen avait émis un jet plus que disgracieux que je me promettais de couper... un jour de grands travaux! Heureusement, je n'en ai jamais eu le temps, et aujourd'hui, j'admire sa floraison lumineuse, en bel accord avec la Spirée Grefsheim qui n'a pas été taillée non plus.


Enfin, au nord, le jaune domine, grâce notamment aux tulipes Akebono qui ont la bonne grâce de revenir depuis plusieurs années! Même les classiques Apeldoorn ne sont pas aussi vaillantes.


Le haut du mur a été l'objet de tous mes soins ce printemps, devenu facile à cultiver puisque le "chemin" d'écorce créé à l'arrière me permet d'atteindre toute sa surface sans me contorsionner dangereusement! J'y ai repiqué des Hémérocalles jaunes, des Euphorbes polychromes, j'ai nourri les rosiers à l'automne, et au printemps... je lui ai en fait donné une nouvelle jeunesse.


Malgré le froid nocturne, le jardin avance dans la saison et je vais le retrouver bien changé à notre retour!


mercredi 12 avril 2023

Narcisses

C'est la pleine saison des narcisses... Depuis presque trois semaines, ils fleurissent les uns après les autres et supportent neige, grêle, averses et soleil aussi!

A tout seigneur, tout honneur, les jonquilles si communes mais si lumineuses sont les premières.


Un jaune que j'aime au printemps - mais que je bannis du jardin sud le reste de l'année! 

Ensuite, il y a ceux qui vont par deux - hasard des plantations!

Narcisses Mount Hood

Narcisses Barrett Browning

Narcisses Thalia

J'aime beaucoup ces derniers, très aériens... Parmi les "compliqués" qui froufroutent et dont la tête est souvent trop lourde, il y a 

Narcisse Taurus

Narcisse Replete

Enfin, mon préféré je pense, le petit narcisse qui se faufile partout, mais qui fait de jolies guirlandes, 

Narcisse Jack Snipe


La liste n'est pas exhaustive : beaucoup sont encore en boutons, d'autres ne fleuriront pas cette année pour se rattraper l'année prochaine... Ce sont les surprises que nous réservent les bulbes qui restent de longues années en  terre!



vendredi 7 avril 2023

Le gazon revit !

En automne 2018, le petit bassin du jardin a été condamné et remplacé par une fontaine... qui ne nous demande que très peu d'entretien. Nous en avons profité pour refaire le "gazon". Les travaux ont été expliqués ici.

Depuis, le gazon était une belle pelouse verte, sans effort aucun, puisque nous avions aussi installé un robot tondeur. Mais cette année, pour mon plaisir, la nature reprend ses droits et le gazon revit. Les perce-neige ont commencé à semer quelques clochettes de ci-de là, puis les crocus...


et les scillas Chionodoxa


et même plus tardivement, une seule petite Anémone blanda!


Des petits bulbes qui ressèment ? J'en suis toujours étonnée!

Les Corydales elles s'en donnent à coeur joie et gambadent joliment dans la pelouse comme dans les massifs...


et la mignonne Cardamine hirsute n'est pas en reste!


Toutes ces plantes vont disparaître avec l'arrivée de l'été, et l'herbe rependra sa place. Par contre, j'ai découvert la première pâquerette qui arrive de je ne sais où...


et même en cherchant un peu, quelques feuilles de trèfles,


et ces deux-là sont des compagnes de longue durée. J'avoue que j'enlèverai les pissenlits à la gouge dès que j'en verrai, pas tant que je ne les aime pas, mais bien parce que les champs alentours en sont envahis que la bonne terre lourde du jardin leur convient admirablement!

Donc, quatre ans et demi ont été nécessaires pour que la nature oublie le  désherbant. C'est à mon avis très long, et ça fait réfléchir une fois encore sur son utilisation!