Si le jardin pâtit sévèrement du gel, il souffre moins de la canicule qui se généralise... J'ai arrêté les tontes pour ne pas stresser le gazon et bien que je ne l'arrose pas du tout, il est encore bien vert. Les nuits fraîches n'y sont pas étrangères, non plus.
Délaissées en ce mois d'août, les plantes s'ensauvagent et les fleurs fanent rapidement. Pourtant, j'ai pu faire la cueillette d'un bouquet rose et orange...
La rose orange - pour joindre les deux couleurs - c'est Westerland. Je l'aime toujours autant, pour ses tons changeant de l'abricot à l'orange feu comme ici, et pour son parfum. Un rosier pourtant assez difficile à garder en buisson : il aime la hauteur!
Le rosier La Fraîcheur, réputé non remontant pourtant, fait quelques fleurs... C'est la deuxième année que j'observe ce phénomène, et cela n'est pas pour me déplaire!
Une autre rose, trémière celle-là. J'avais décidé de n'en plus semer, la maladie ruinant sans répit leurs larges feuilles, et les hampes déplumées se couchant sous les vents... Quelques plantes échappées restent encore au jardin, semis naturels épargnés par hasard... Quelle grâce, quand même!
Pour illuminer les journées chaudes, les rudbeckia sont imbattables. Si je ne peux garder les hybrides admirables, blancs, crème ou orange, les rose font des miracles, et sont parfaites pour illustrer cet article!
Je n'avais pas planté de nouveaux lys au printemps, mais quelques-uns ont eu la grâce de refleurir. Evidemment, les criocères jouissent de mon jardin non traité, mais les fleurs semblent n'en pas trop souffrir...
Les hémérocalles ont payé leur tribut au soleil trop ardent, mais ceux dont le pied était à l'ombre ont aussi était très florifères. J'ai remarqué qu'ils se plaisent mieux dans une terre un peu plus humide... Ici, Hémérocalle Summer Wine.
Je ne peux pas ne pas mentionner les poids de senteur vivaces qui ont caracolé depuis début juillet sur les Spirées et le cognassier du Japon, bien sûr défleuris, et leur ont donné une parure différente! J'ai dû maintenant couper leurs longues tiges afin d'éviter l'invasion...
Et je terminerai par une note presque automnale : les premières clochettes de physalis, mûries par la réverbération du soleil dans la cour!
Un jardin généreux, malgré mon délaissement!