C'est la saison du jaune - des jaune, plutôt! De la lumière et de la tonicité grâce aux jonquilles qui émaillent le jardin depuis des années. Une bonne chaleur ces deux dernières semaines, et le printemps s'est installé.
La "vraie jonquille" toute jaune, mais aussi ses nombreuses variations, en jaune et blanc, en jaune et orange, en blanc et orange. Chaque année, je me bats pour retrouver leur petit nom...
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Narcisse Genève
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Du plus gros, un peu trop compliqué à mon goût et dont il ne reste plus qu'un exemplaire de ma plantation de... 2010!
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Narcisse Replete
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au plus petit que j'ai failli perdre à plusieurs reprises...
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Narcisse Sailboat |
Les autres variétés sont un peu plus tardives et beaucoup sont encore en bouton.
Pour les accompagner, rien de mieux que les petites fleurs, telles l'Anémone sylphide qui se plaît sous les taillis un peu ombrés et dont le blanc remplace celui des perce-neige désormais fanées.
Les tulipes Turkestanica restent dans la même gamme de couleur. Elles se raréfient assez rapidement chez moi, et je dois répéter la plantation de nouveaux bulbes chaque deux ans. Je suppose que cela est dû à ma terre très lourde. Elles ne fleurissent d'ailleurs que plein sud, dans le terrain le plus aride du jardin.
La note bleue est donné par les Chionodoxa ou Gloire des neiges plantés il y a longtemps, presque disparus ces dernières années, et bien revenus aujourd'hui.
Côté travaux, j'ai pu compter sur la force de deux jeunes ouvriers qui ont fait des trous pour planter quelques rosiers encore en pots, et déplacer quelques boutures de buissons, chèvrefeuille arbustif ou cotoneaster, dont les graines amenées par les oiseaux avaient bien profité de mon laisser aller. Relégués dans le talus qui borde la maison, ils pourront combattre - je l'espère - l'égopode qui y prend ses aises. Les ouvriers ont également nettoyé les massifs des dernières feuilles de chênes et des tiges des vivaces restée en place. Bloquée par une méchante tendinite, je n'avais ni le courage, ni la force de le faire moi-même... J'apprends à déléguer, en ne dramatisant plus la perdition de plantes due à une méconnaissance totale du végétal!
Je réduis la surface cultivée aussi, et j'attends le paysagiste pour une refonte des massifs du sud, envahis par les égopodes, les asters et autres géraniums vivaces qui ne sont beaux qu'un ou deux mois par année, malgré le travail de nettoyage qu'ils demandent.
J'ai repris et nourri avec mon bon compost de l'année passée mon "carré" de plantes aromatiques. Les grands froids avaient brûlés mes thyms et le romarin a bien triste allure. Pour avoir des herbes fraîches, je dois les renouveler chaque année ou presque!
Je termine avec le tout beau Hellébore Double White qui me fait la grâce de refleurir, année après année...
Je ne m'en lasse pas!