Archéologie Urbaine

Quantité de données nouvelles issues de l'archéologie préventive permettent aujourd'hui d’éclairer de manière significative le dossier de « la Condate » des Riédons. Cet ouvrage s’y attache de manière synthétique : trois monographies d’importantes fouilles rennaises récentes suivies d’études menées par des spécialistes y complètent une recherche universitaire menée par l’auteur. Cette synthèse, préfacée par Christian Goudineau, dresse le bilan des acquis, des lacunes et elle constitue un point de départ pour les questions qui restent ouvertes vers les fouilles à venir.

L’archeologo del XXI secolo non vive più di solo studio e scavo. Oggi la moderna ricerca impone di affiancare al lavoro in cantiere e ai libri in biblioteca modi sempre nuovi di indagare, comunicare e gestire l’antico. Bastano un po’ di fantasia, versatilità e intraprendenza per dare vita, da archeologo, alle attività più disparate. Come hanno fatto i 34 professionisti che si raccontano in Archeostorie: c’è chi cura un museo e chi gestisce un’area archeologica, chi narra il passato ai bambini e chi lo “fa vedere” ai ciechi, chi usa nel racconto le tecnologie e i linguaggi più diversi e persino i videogame; c’è poi chi ricostruisce l’antico in 3D e chi lo sperimenta dal vivo, chi organizza i dati di scavo e chi li rende disponibili per tutti; c’è chi scrive sui giornali e chi parla di archeologia alla radio o in tivù, chi realizza documentari e chi racconta l’archeologia sui social network; c’è ancora chi punta sul marketing e chi sul crowdfunding, chi fa dell’archeologia un’esperienza per tutti e chi difende le bellezze da furti e scempi. C’è anche chi studia e scava, e nel libro descrive la vita vera di studio e scavo al di là dei miti e dei sogni.
Il risultato è un manuale non convenzionale che offre spunti originali e concreti agli archeologi del futuro in cerca di reali possibilità di occupazione. Una sorta di bottega artigiana dove apprendere i segreti del mestiere, o meglio dei mestieri, che un’archeologia nuova, pragmatica e ancorata nel presente può ispirare.

Bandiera Mickaël Céramologue antique SAPDA F Baraton Simon Archéologue antiquisant SAPDA F Les agglomérations de la basse vallée de l'Allier-Rapport PCR 2019 11 SAPDA Données administratives NOTICE SCIENTIFIQUE Ce PCR vise à étudier, sur le temps long et de manière territoriale, la fabrique et le fonctionnement des agglomérations réparties dans la vallée de l'Allier : la problématique consiste à vérifier si (et quand) la configuration des agglomérations du Val d'Allier a subi des ruptures historiques majeures qui ont orienté différemment les modalités territoriales, malgré l'existence évidente de faits structurels qui transcendent les époques. Les agglomérations de la basse vallée de l'Allier-Rapport PCR 2019 12 SAPDA Données administratives En 2019, les premières actions du collectif du PCR ont concerné la définition de la méthodologie de travail et le développement d'outils communs. La méthode s'inspire de celle mise au point au sein du PCR Agglocene (Agglomération antiques du Centre Est de la Gaule), qui a fait ses preuves depuis plusieurs années : ses outils principaux sont la prise en compte d'Unités d'Investigations (zones et modes de recherche) et d'Unités de Découvertes (types de vestiges), qui ont ici été adaptés et affinés pour les besoins du présent projet, notamment pour intégrer les renseignements d'archives et d'inventaire. Le travail de structuration du collectif a été mis en place en regroupant les chercheurs au sein de 7 ateliers de travail : Atelier A : Méthodologie et coordination ; Atelier B : Environnement Les agglomérations de la basse vallée de l'Allier-Rapport PCR 2019 15 SAPDA Opération archéologique Les agglomérations de la basse vallée de l'Allier-Rapport PCR 2019 28 SAPDA Opération archéologique Notre approche se révèle également nécessaire du fait des lacunes que comportent les restitutions précédentes, mais aussi parce que la moisson continue de nouvelles données n'est pas toujours exploitée à son plein potentiel. C'est notamment le cas pour les nombreux diagnostics de l'archéologie préventive non suivis de fouille, et dont les données ne sont que rarement confrontées aux sites proches ou aux logiques locales. Parmi les manques que l'on peut pointer, on compte autant de lacunes internes à la compréhension de chaque époque que de faiblesses dans l'articulation du discours diachronique sur le temps long. • Les manques de la Protohistoire récente (Fig. 2, p. 17) Au vu des éléments connus, le principal écueil que l'on peut souligner à propos des agglomérations du second Âge du Fer reste la maigreur des données relatives à l'habitat (organisation, étendue, architecture, etc.). La persistance effective des agglomérations spécialisées de plaine est parfois appréhendée par l'archéologie, à l'instar des sols stratifiés des IVe-IIe s. à Varennes-sur-Allier, ou des bâtiments sur poteaux de La Tène moyenne à finale à Aigueperse (opération Avenue De Lattre, BSR 2004 : 68). Mais la grande majorité de ces sites reste très mal connue. En ce qui concerne les oppida, les seules évidences connues de façon détaillée restent les systèmes de fortification, au premier chef desquelles se placent les vestiges monumentaux de l'oppidum d'Hérisson (porte à bastion et rempart), les murii gallicii des sites de Viermeux (Cusset) ou de Budelières. Parfois démultipliés (3 rangs d'enceinte à Viermeux), ces murs extérieurs soulignent et renforcent les défenses naturelles offertes par le relief. Cependant, elles enserrent des espaces dont on ne connaît rien : le plan d'organisation des constructions situées à l'intérieur, la teneur du bâti domestique, la place éventuelle d'édifices communautaires ou aristocratiques (normalement fondateurs), et surtout le degré d'urbanisation de ces sites. Seul le mobilier sert aujourd'hui d'indicateur pour qualifier ces lieux en terme de fonction, de développement économique, de faciès socioculturel et de hiérarchie. Pourtant, à côté des résultats des prospections et des fouilles localisées, on peut attendre beaucoup de lectures spatiales complémentaires. Pour ce qui est de l'organisation interne des oppida , le concours de prospections géophysiques permettrait de repérer les aménagements anciens aujourd'hui inaccessibles. De même, à une échelle plus petite, l'exploitation minutieuse des MNT issus des relevés LIDAR permettrait de compléter ce que l'on sait des portes principales des oppida par une étude plus large des anciens chemins d'accès qui restent fossilisés dans le paysage, mais aussi des lignes d'organisation du territoire qui pourraient relever de l'époque pré-romaine. L'autre grande facette qui reste à explorer est l'évolution conjointe du réseau d'habitat protohistorique et des éléments organisateurs du paysage. Rappelons en premier lieu que la compréhension actuelle de l'habitat aggloméré du second âge du Fer s'opère dans un schéma évolutif théorique qui veut que les villages ouverts de La Tène C/D soient majoritairement abandonnés au profit d'oppida fortifiés établis sur des reliefs éminents anciennement occupés, et que ces sites de hauteur soient à leur tour délaissés lors de l'édification des villes romaines au dernier tiers du Ier s. av. notre ère (Fig. 13). Or, les recherches régionales montrent plusieurs accrocs ou irrégularités dans ce canevas général. Dans la phase de perchement, il peut s'agir de la persistance d'anciens habitats groupés ouverts aux côtés des oppida (comme Roanne, Feurs et peut-être Varennes-sur-Allier), de la création de nouveaux villages ouverts au pied des oppida (site du Bay à proximité de Corent), voire même la fortification des villages ouverts anciens (à l'instar de ce qui se passe à Besançon, Orléans ou plus près à Châteaumeillant). Dans la phase de « redescente », on note la forte résistance de certains oppida jusqu'au coeur de l'époque augustéenne (Hérisson, Viermeux), voire même leur perduration sous une forme différente (Bègues, devenant une agglomération gallo-romaine) (LALLEMAND 2008 : vol. IV, 198 sqq.). Pour réaliser la compréhension pleine et entière du phénomène topographique, on reste en attente d'une multiplication des sites avérés et d'un affinement général des datations qui permettraient de bien cerner les phases de transitions mais aussi l'impact réel de ce phénomène général. Parallèlement, les connaissances acquises admettent que les oppida et les agglomérations Les agglomérations de la basse vallée de l'Allier-Rapport PCR 2019

Textes réunis par Morgane Andrieu et Michel Kasprzyk

Résumé :
Gilles Sauron, archéologue, ancien élève de l’École normale supérieure, ancien membre de l’École Française de Rome, professeur d’archéologie à l’Université de Bourgogne puis à l’Université de Paris-Sorbonne, a consacré ses recherches à l’étude de l’art romain à la fin de la République et du début du Principat. Durant sa carrière universitaire, il a dirigé de nombreux mémoires de Maîtrise puis de Master et plus de trente thèses de doctorat portant sur l’archéologie et l’art de l’Empire romain. Une quinzaine d’anciennes étudiantes et étudiants en archéologie mais aussi des collègues ont souhaité lui rendre hommage à travers ce recueil d’hommages consacré à l’archéologie de la Gaule Lyonnaise.
Les dix contributions réunies dans cet ouvrage concernent les cités romaines et leur territoire de Lyon à Chartres et couvrent l’ensemble de la période impériale, de l’époque triumvirale à l’Antiquité tardive. Elles abordent l’architecture domestique et publique, son décor, mais aussi les pratiques funéraires et la culture matérielle. Un cahier d’aquarelles donne à voir des restitutions de plusieurs sites de cette province.

Liste des auteurs :
A.Ahü-Delor, M. Andrieu, L. Borau, E. du Bouëtiez de Kerorguen, N. Delferrière, P.Denat-Simon, A. Desbat, V. Faure, D. Fellague, T. Inacio, M. Kasprzyk, Y.Labaune, A. Louis, P. Nouvel, J. Simon

Dans le cadre du programme de prospection thématique pluriannuel (2016-2018) « L’agglomération antique de Senon-Amel (Meuse) », de nouvelles recherches ont été conduites sur la fortification tardo-antique du Bourge à Senon, qui avait déjà fait l’objet de fouilles en 1917 et en 1970. Les sondages réalisés du 25 juin au 7 juillet 2018 avaient pour objectif de compléter la documentation et d’évaluer la stratigraphie, sommairement décrite lors des précédentes interventions. Le projet a consisté à réouvrir deux sondages non remblayés après la fouille de 1970, auxquels on a ajouté une tranchée supplémentaire sur la façade occidentale de la fortification. Malgré leur petite surface (137 m²), ces sondages ont apporté de nombreuses données nouvelles.

Ritz S., Bonaventure B. (dir.), Rodriguez M., Thouvenot E., Trommenschlager L. – L’agglomération antique de Senon-
Amel (Meuse) : programme de prospection thématique pluriannuel (2016-2018), Rapport d’activité 2017 : sondages
programmés aux lieux-dits de la Petite Hayette et Sèche-Pré à Amel-sur-l’Étang, Nancy/Metz : Université de Lorraine/
Service Régional de l’Archéologie de Lorraine, 2017, 195 p.

La fouille menée en 2014 a permis d'achever le dégagement des niveaux de voierie antique le long de la façade orientale du forum (cardo maximus et débouché du caniveau collecteur).
Des structures en creux, silos, fosses et trous de poteau,  datant du haut Moyen Âge, témoignent d'une occupation dense et durable.

Les agglomérations de la basse vallée de l'Allier-Rapport PCR 2020 9 SAPDA Données administratives liste Des membres Nom Prénom Fonction Atellier Augustin Lise Doctorante à l'univ de Clermont sur la ville antique de Vichy A, D, F Bandiera Mickaël Céramologue antique SAPDA F Baraton Simon Archéologue antiquisant SAPDA F Barral Philippe Professeur protohistorien à l'université de Franche-Comté Besson Jerome Archéologue antiquisant ARCHEODUNUM D, F Blondel François Spécialiste des bois à l'UMR 6298 ARTEHIS (Dijon) B Cabanis Manon Archéobotaniste à l'INRAP B, D Chabert Sandra Ingénieure d'étude, Université de Clermont, docteure en archéologie sur le thème de la céramique arverne tardo-antique et alto-médiévale F, G Chaleat Franck Archéologue médiéviste SAPDA, docteur en archéologie sur le thème des agglomérations A, E, G Chevalier Pascale Professeure d'archéologie médiévale à l'université de Clermont G Cournez Estelle Directrice du CEN Allier B, C Dacko Marion Ingénieure de recherche à l'université de Clermont, spécialiste des routes antiques A, D, F Ducreux Aurélie Spécialiste de l'instrumentum à ARCHEODUNUM F Favart Claire Archéo-anthropologue au SAPDA F, G Fovet Elise Spécialiste des études spatiales SIG et LIDAR à la MSH de Clermont-Ferrand, USR 3550 A, D Gibaud Alix Doctorant préhistorien, spécialiste de l'industrie lithique du silex B Guillon Rodrigue Géomorphologue au SAPDA A, B, D Lallemand David Spécialiste en protohistoire et responsable de service du SAPDA F Legagneux Marion Spécialiste et Céramologue antique, SAPDA F Magdeleine Alain Spécialiste de la prospection aérienne, président du GRAPA D, F, G Maquet Arlette Chargée de cours à l'université de Clermont, UMR 6298 ARTEHIS, spécialiste du monachisme clunisien E, G Martinez Damien Ingénieur d'étude au SRA Bourgogne-Franche-Comté, spécialiste de l'Antiquité tardive et du très haut Moyen Âge E, G

Il volume, dedicato al momento germinativo della città di Forlì, non ambisce ad essere una carta archeologica, un GIS o un catalogo, e neppure un atlante archeologico. Ha però l'obiettivo di affrontare le tematiche geoambientali, urbanistiche e territoriali avvalendosi a tutto campo della testimonianza archeologica, anche quando questa sia scopertamente deficitaria. La scommessa nasce dalla volontà di rivendicare non tanto l'obbligo metodologico di definire un'immagine risolutiva di un paesaggio nella sua dinamica storica, quanto la necessità di ricostruire correttamente la sequenza degli interrogativi e delle possibili risposte di fronte ai problemi di una città enigmatica, oggi in gran parte appiattita e sfigurata, talora irrimediabilmente, dalla "modernità" del Novecento.

D’origine préromaine la cité de Mustis, l’actuel Henchir Mest, a constitué pour
longtemps un carrefour, voire une station par laquelle passaient ou convergeaient de nombreuses voies romaines, dont particulièrement celle de Carthage–Theveste. Se trouvant dans le district administratif dit de Numidie proconsulaire, elle a été occupée dès la fin du IIème siècle av -J.C par les vétérans du général romain Marius. Puis sous l’Empire, la physionomie de la cité, son statut juridique, ses institutions et son territoire ont connu certaines évolutions. Contrairement à d’autres cités toutes proches, elle a gardé tout au long de la période romaine son statut de Municipium Iulium Mustitanum, obtenu dès le règne de Tibère. Puis, dès le début du VIème, faisant partie d’un réseau défensif byzantin, elle a continué de jouer un rôle important dans tout le haut tel septentrional, jusqu’au début du
moyen âge arabo-islamique.

"The location of Dorestad on a high natural levee along a not so active branch of the Rhine in the central Rhine delta was perfect for trade. It was far enough from the coast to be safe from storm floods. The high levee also gave protection from the annual river floods. River connections with the Flemish, French and German hinterland were perfect. Other delta branches ensured safe connections to the Zeeland delta and the open Flemish coast all the way to Dover Straight to the south and to the open Frisian coast all the way to present Southern Denmark in the North. The dangerously closed coast of Holland without any safe shelter places for storms could thus be avoided by ships coming in both from the South and from the North.
Although the branch of the Rhine was not very active in the heydays of Dorestad, the whole river system was very dynamic nonetheless. Excavations at Dorestad show that the harbour works of Dorestad were constantly adapted to the changing river. Archaeological evidence doesn’t give any clues on the active riverbed, and its influence on this early emporium. Combining modern geophysical research with archaeological data not only gives insight in the changing rivers, but also in the reasons why Dorestad could rise to its glory, and the possible reason for its demise. The demise of Dorestad gave room for later river towns as Tiel, Dordrecht and the IJssel cities."

CHaPiTre 2 : CommUNiCaTioNS VeNDreDi 29 NoVemBre mUSÉe arT & HiSToire-BrUXeLLeS Anne CAhen-DelhAye et les AvAnCées ArChéologiques en Belgique les fouilles des musées royaux d'art et d'histoire daNs la régioN du lac Baikal (irkoutsk, siBérie) et à l'île de pâques Nicolas Cauwe au service de l'émergeNce et de la coNsolidatioN de l'archéologie régioNale Bruxelloise-1989-2009 Stéphane Demeter plus de 25 aNs de LunuLa : uNe plateforme d'études des âges des métaux eN Belgique Jean Bourgeois & Guy De Mulder la coNtriButioN d'aNNe caheN-delhaye à la recherche eN protohistoire celtique eN walloNie : résultats, échos daNs le moNde scieNtifique Germaine Leman-Delerive oCCupAtions Domestiques et Défensives DAns nos Contrées la rivière, rempart Naturel daNs les fortificatioNs celtes eN ardeNNe et lorraiNe Belges Anne-Sophie Hoornaert & Julie Cao-Van la limite septeNtrioNale de la cité des rèmes : géopolitique eN gaule précésarieNNe Jean-Marc Doyen des gaulois de secoNde ZoNe ? les populatioNs de Nos régioNs daNs l'europe celtique de la fiN de l'âge du fer Fanny Martin le site du tierceau (orp-Jauche, BraBaNt walloN) Claire Goffioul, Frédéric Hanut, Hélène Remy & Aude Van Driessche tomBelles et monDe funérAire en ArDenne Belge élémeNts de char et pièces de harNachemeNt de l'âge du BroNZe eN Belgique Eugène Warmenbol fouilles réceNtes daNs le groupe septeNtrioNal des tomBelles ardeNNaises (Belgique) Christelle Draily l'apport du LiDar à la coNNaissaNce des tomBelles ardeNNaises

The paper analyzes the attempted rapprochement and dialogue that took place in Rio de Janeiro during the early 1980s, between urban studies from various fields -Archaeology, Anthropology, Sociology, History, Architecture and Urbanismin the context of a proposal to create a Laboratory of Urban Archaeology at the National Museum. The authors recount in detail the context and consequences of an innovative project (yet not implemented), inspired by the then recent ethnographic experience of Arno Vogel and Marco Antonio da Silva Mello in the neighborhood of Catumbi . Project whose spirit and ambition fosters a better understanding of our ambiguous times when, paradoxically, the ever-changing requirement for patrimonialization has come to justify an urban and human renewal frenzy, often violent, from the Port Area and its surroundings to the Tiradentes Square. Along with its annex -the Project in question, written in 1982 by the two authors of the book -this contribution helps reminding an important piece of Rio de Janeiro's contemporary urban history. "A cidade se embebe como uma esponja dessa onda que reflui das recordações e se dilata". (Ítalo Calvino, As Cidades e a Memória 3. In: As Cidades Invisíveis) "Nos dias quotidianos É que se passam Os anos" (Millôr Fernandes, Hai Kai V. In: Millôr Definitivo: a bíblia do caos)