Faunal reports by Christophe Wardius
Tableau récapitulatif des lots de faune archéologique étudiés par Christophe Wardius. Plus d'info... more Tableau récapitulatif des lots de faune archéologique étudiés par Christophe Wardius. Plus d'informations sur demande.
Papers by Christophe Wardius
Mobiliers et sanctuaires dans les provinces romaines occidentales (fin du Ier s. av.-Ve s. ap. J.-C.), 2019
International Journal of Paleopathology, Mar 2013
Rescue excavations carried out around Guimps (Charente, France) in 2011 unearthed several medieva... more Rescue excavations carried out around Guimps (Charente, France) in 2011 unearthed several medieval structures, including a silo containing a single dog burial. The animal, a young adult, exhibits numerous skeletal lesions. The excellent preservation of the remains allowed us to carry out a retrospective diagnosis and to demonstrate the presence of two independent pathologies, a radius-curvus and a medial patellar dislocation. These conditions are of traumatic origin, as are the many fractures the animal also displays. The possible causes of such multiple injuries are discussed and the chronology of the lesions and their skeletal distribution are examined in light of modern data. This leads us to suggest animal abuse as a probable cause and, as almost no comparable cases were found in the bibliographical record, raise the profile of the identification of animal abuse in archeology
Rescue excavations carried out around Guimps (Charente, France) in 2011 unearthed several medieva... more Rescue excavations carried out around Guimps (Charente, France) in 2011 unearthed several medieval structures, including a silo containing a single dog burial. The animal, a young adult, exhibits numerous skeletal lesions. The excellent preservation of the remains allowed us to carry out a retrospective diagnosis and to demonstrate the presence of two independent pathologies, a radius-curvus and a medial patellar dislocation. These conditions are of traumatic origin, as are the many fractures the animal also displays. The possible causes of such multiple injuries are discussed and the chronology of the lesions and their skeletal distribution are examined in light of modern data. This leads us to suggest animal abuse as a probable cause and, as almost no comparable cases were found in the bibliographical record, raise the profile of the identification of animal abuse in archeology.
Posters by Christophe Wardius
Excavations reports by Christophe Wardius
En 2016, l’opération programmée sur l’agglomération antique d’Alleaume à Valognes consistait en d... more En 2016, l’opération programmée sur l’agglomération antique d’Alleaume à Valognes consistait en des travaux de post-fouille concernant notamment l’achèvement des études spécialisées (céramiques et faunes), la mise à jour des inventaires de mobiliers, et la formulation des premières synthèses, notamment sur la chronologie de l’agglomération.
Les données montrent que loin d’être une création ex nihilo, l’agglomération repose sur une série de vestiges datée de la fin de l’Age du fer, placée sur les rebords occidentaux et septentrionaux du plateau de la Victoire, et dont le périmètre de distribution se superpose en partie avec celui de la ville. A l’heure actuelle, l’aire urbaine antique est estimée à plus de 45 ha se développant autour d’un carrefour de deux grands axes : la voie Cherbourg-Coutance et un axe est-ouest mettant en relation la ville antique de Portbail et la côte est du Cotentin.
Le développement urbain s’amorce vers la fin du Ier s. av. J.-C.. La ville semble atteindre son apogée entre le milieu du Ier s. et la fin du IIe s. C’est durant cette période que la parure monumentale est la plus aboutie avec l’installation des thermes nord et du théâtre. Le déclin s’amorce dès le début du IIIe s. et se poursuit au IVe-Ve s., terme à partir duquel, une fréquentation sporadique se maintient probablement jusque vers le XIe s. Pourtant, des données laissent envisager qu’un groupe se fédère autour de la chapelle de la Victoire dont les parties les plus anciennes sont antérieures au Xe s. et prennent appui sur un bâtiment antique arasé.
Du XIe au XVe s. les principaux hameaux et fermes du plateau se mettent en place et se développent, contribuant à l’effacement progressif des ruines de la cité antique.
Du 4 au 13 juin 2014, le Laboratoire LandArc est intervenu pour la réalisation d’une campagne de ... more Du 4 au 13 juin 2014, le Laboratoire LandArc est intervenu pour la réalisation d’une campagne de sondages archéologiques dans le cadre d’une fouille programmée dans le sentier de l’Ancien Moulin, anciennement Passage du moulin des moines sur la commune de Samois-sur-Seine.
De nombreux vestiges archéologiques ont été mis au jour dans le sondage 1. En lien avec la transformation du bâtiment en ferme entre le XVIIIe et le XIXe siècle, on retrouve à 40 cm de profondeur une chaussée longeant la première arcade. La chaussée constituée de plusieurs pavés sur un seul appareil et liés entre eux par du mortier de chaux suit le pendage est-ouest du terrain. Au centre et sur toute la longueur, une sorte de rigole est visible ce qui amène à penser que cette chaussée pouvait servir de trottoir pour l’écoulement des eaux usées de la ferme. La chaussée s’arrête pile devant l’arche du pont.
La conservation de la chaussée à 40 cm de profondeur à engendrée le maintien d’une berme sur la moitié du sondage sous le pavement. L’autre partie a été fouillée jusqu’à 1,35/1,4 m de profondeur. Sur près d’1 m, une accumulation de mobilier associant de la céramique, du verre, de la faune et du mobilier métallique datée majoritairement entre les XVIe-XVIIe siècles et le 1er tiers du XIXe siècle peut être interprétée comme un dépotoir servant par la même de remblai.
Sous ce dépotoir, à 1,35 m de profondeur, une structure empierrée composée de gros blocs liés par du mortier de chaux est perceptible. Difficile à dater, cette construction semble pour autant appartenir à la période médiévale. En effet, entre la dernière couche du dépotoir et cette construction, quelques tessons des XIIIe-XIVe siècles ainsi qu’une boucle de chausse et une plaque de chape datées des XIVe-XVe siècles ont été récoltés.
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Faunal reports by Christophe Wardius
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Posters by Christophe Wardius
Excavations reports by Christophe Wardius
Les données montrent que loin d’être une création ex nihilo, l’agglomération repose sur une série de vestiges datée de la fin de l’Age du fer, placée sur les rebords occidentaux et septentrionaux du plateau de la Victoire, et dont le périmètre de distribution se superpose en partie avec celui de la ville. A l’heure actuelle, l’aire urbaine antique est estimée à plus de 45 ha se développant autour d’un carrefour de deux grands axes : la voie Cherbourg-Coutance et un axe est-ouest mettant en relation la ville antique de Portbail et la côte est du Cotentin.
Le développement urbain s’amorce vers la fin du Ier s. av. J.-C.. La ville semble atteindre son apogée entre le milieu du Ier s. et la fin du IIe s. C’est durant cette période que la parure monumentale est la plus aboutie avec l’installation des thermes nord et du théâtre. Le déclin s’amorce dès le début du IIIe s. et se poursuit au IVe-Ve s., terme à partir duquel, une fréquentation sporadique se maintient probablement jusque vers le XIe s. Pourtant, des données laissent envisager qu’un groupe se fédère autour de la chapelle de la Victoire dont les parties les plus anciennes sont antérieures au Xe s. et prennent appui sur un bâtiment antique arasé.
Du XIe au XVe s. les principaux hameaux et fermes du plateau se mettent en place et se développent, contribuant à l’effacement progressif des ruines de la cité antique.
De nombreux vestiges archéologiques ont été mis au jour dans le sondage 1. En lien avec la transformation du bâtiment en ferme entre le XVIIIe et le XIXe siècle, on retrouve à 40 cm de profondeur une chaussée longeant la première arcade. La chaussée constituée de plusieurs pavés sur un seul appareil et liés entre eux par du mortier de chaux suit le pendage est-ouest du terrain. Au centre et sur toute la longueur, une sorte de rigole est visible ce qui amène à penser que cette chaussée pouvait servir de trottoir pour l’écoulement des eaux usées de la ferme. La chaussée s’arrête pile devant l’arche du pont.
La conservation de la chaussée à 40 cm de profondeur à engendrée le maintien d’une berme sur la moitié du sondage sous le pavement. L’autre partie a été fouillée jusqu’à 1,35/1,4 m de profondeur. Sur près d’1 m, une accumulation de mobilier associant de la céramique, du verre, de la faune et du mobilier métallique datée majoritairement entre les XVIe-XVIIe siècles et le 1er tiers du XIXe siècle peut être interprétée comme un dépotoir servant par la même de remblai.
Sous ce dépotoir, à 1,35 m de profondeur, une structure empierrée composée de gros blocs liés par du mortier de chaux est perceptible. Difficile à dater, cette construction semble pour autant appartenir à la période médiévale. En effet, entre la dernière couche du dépotoir et cette construction, quelques tessons des XIIIe-XIVe siècles ainsi qu’une boucle de chausse et une plaque de chape datées des XIVe-XVe siècles ont été récoltés.
Les données montrent que loin d’être une création ex nihilo, l’agglomération repose sur une série de vestiges datée de la fin de l’Age du fer, placée sur les rebords occidentaux et septentrionaux du plateau de la Victoire, et dont le périmètre de distribution se superpose en partie avec celui de la ville. A l’heure actuelle, l’aire urbaine antique est estimée à plus de 45 ha se développant autour d’un carrefour de deux grands axes : la voie Cherbourg-Coutance et un axe est-ouest mettant en relation la ville antique de Portbail et la côte est du Cotentin.
Le développement urbain s’amorce vers la fin du Ier s. av. J.-C.. La ville semble atteindre son apogée entre le milieu du Ier s. et la fin du IIe s. C’est durant cette période que la parure monumentale est la plus aboutie avec l’installation des thermes nord et du théâtre. Le déclin s’amorce dès le début du IIIe s. et se poursuit au IVe-Ve s., terme à partir duquel, une fréquentation sporadique se maintient probablement jusque vers le XIe s. Pourtant, des données laissent envisager qu’un groupe se fédère autour de la chapelle de la Victoire dont les parties les plus anciennes sont antérieures au Xe s. et prennent appui sur un bâtiment antique arasé.
Du XIe au XVe s. les principaux hameaux et fermes du plateau se mettent en place et se développent, contribuant à l’effacement progressif des ruines de la cité antique.
De nombreux vestiges archéologiques ont été mis au jour dans le sondage 1. En lien avec la transformation du bâtiment en ferme entre le XVIIIe et le XIXe siècle, on retrouve à 40 cm de profondeur une chaussée longeant la première arcade. La chaussée constituée de plusieurs pavés sur un seul appareil et liés entre eux par du mortier de chaux suit le pendage est-ouest du terrain. Au centre et sur toute la longueur, une sorte de rigole est visible ce qui amène à penser que cette chaussée pouvait servir de trottoir pour l’écoulement des eaux usées de la ferme. La chaussée s’arrête pile devant l’arche du pont.
La conservation de la chaussée à 40 cm de profondeur à engendrée le maintien d’une berme sur la moitié du sondage sous le pavement. L’autre partie a été fouillée jusqu’à 1,35/1,4 m de profondeur. Sur près d’1 m, une accumulation de mobilier associant de la céramique, du verre, de la faune et du mobilier métallique datée majoritairement entre les XVIe-XVIIe siècles et le 1er tiers du XIXe siècle peut être interprétée comme un dépotoir servant par la même de remblai.
Sous ce dépotoir, à 1,35 m de profondeur, une structure empierrée composée de gros blocs liés par du mortier de chaux est perceptible. Difficile à dater, cette construction semble pour autant appartenir à la période médiévale. En effet, entre la dernière couche du dépotoir et cette construction, quelques tessons des XIIIe-XIVe siècles ainsi qu’une boucle de chausse et une plaque de chape datées des XIVe-XVe siècles ont été récoltés.