Affichage des articles dont le libellé est animal. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est animal. Afficher tous les articles

vendredi 30 décembre 2022

Univers qui bouge avec nous

 Tout est changement. Comme les pas hésitants de l'enfant qui apprend à marcher, le but est la recherche d'un équilibre pour découvrir le monde. A travers le yinyang, c'est un espace intérieur qui s'ouvre, peuplé d'animaux qui nous entraînent dans de multiples directions...



------------


vendredi 1 avril 2022

Utilité de l'homme ?


Je pensais à cela. Nous sommes sur terre sans l'avoir apparemment choisi. Et chaque espèce n'a pas plus le droit d'y vivre qu'une autre. L'homme a transformé les espèces en espèce sonnante et trébuchante. D'où la chute en cours...


****************

 

lundi 21 mars 2022

Beauté animale !

" Qu'est-ce que l’homme sans les animaux ? Si toutes les bêtes disparaissaient, l’homme mourrait d’une grande solitude de l’âme, car ce qui arrive aux bêtes arrive bientôt à l’homme. Toutes les choses sont liées. Il faut apprendre a vos enfants que le sol qu’ils foulent est fait des cendres de nos ancêtres. Afin qu'ils respectent la terre, dites à vos enfants que le sol est riche des vies de notre peuple. Apprenez à vos enfants ce que nous avons toujours appris aux nôtres, que la terre est notre mère et que ce qui advient à la terre advient aux fils de la terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes. Nous savons au moins ceci : la terre n’appartient pas à l’homme, mais l'homme appartient à la terre. Ceci nous le savons. "2


L’attitude de ces chamanes n’est pas sans rappeler l’attitude fraternelle à l’égard de la création de François d’Assise : « Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous, les fleurs odorantes sont nos sœurs, les chevreuils, le cheval, le grand aigle, sont nos frères » ; aux paroles du chamane pourrait se joindre aussi celle du poète :

« Je crois qu’une feuille d’herbe n’est en rien inférieure au labeur des étoiles


Et que la fourmi est également parfaite, et un grain de sable, et l’œuf du roitelet

Et que la rainette est un chef-d’œuvre digne du plus haut des deux

Et que L ronce grimpante pourrait orner les salons du ciel

Et que la plus infime jointure de ma main l’emporte sur toute mécanique

Et que la vache qui broute tête baissée surpasse n'importe quelle statue

Et qu'une souris est un miracle capable de confondre des milliards d'incroyants" 3

2 In Manifeste pour la beauté du monde, ed. (cherche Midi, 2015)
3 Ibid.

extrait de "Vers une écologie intégrale" de Jean-Yves Leloup

****************

samedi 15 janvier 2022

Aversion à la perte : quand le tigre se terre



Un de nos plus actifs biais cognitifs, largement récupéré en marketing, s'appelle l'aversion à la perte.

Son principe est simple et s'appuie sur des encodage archaïques et très profonds de notre cerveau: la douleur engendrée par la perspective de perdre un acquis ou une base connue est deux fois supérieure, au moins, au plaisir représenté par la perspective d'un gain équivalent.

Exemple réel : les taxis newyorkais travaillent beaucoup plus les jours de faible affluence (quand leur perspective de gains est faible) que lors des jours de forte affluence (où il leur suffirait de travailler plus, pour compenser très largement les pertes des jours maigres).

Pourquoi ? Parce qu'ils se fixent mentalement un seuil minimal en dessous duquel ils ne veulent pas descendre (aversion à la perte) et donc ils bossent plus les jours de faible affluence pour ne pas descendre en dessous de ce seuil. Ils préfèrent donc sécuriser, plutôt que gagner plus en travaillant globalement moins, en utilisant les heures optimales pour travailler.

Si ce biais est bien connu en économie, il est très actif dans nos crises et en spiritualité.

En effet, combien d'entre nous savons EXACTEMENT ce que nous devons faire, et ne le faisons pas, par PEUR DE PERDRE qqch de connu ou un acquis ?

Dans le taoïsme, nous appelons ce processus "rester bloqué (e) entre Métal et Eau".

En effet, l'Eau est un élément symboliquement double : il est le passage vers la vie nouvelle, mais oblige en même temps au deuil de ce qui a précédé (le connu). Or, le psychisme et l'inconscient le savent bien, qu'il va falloir lâcher qqch pour voir l'avènement de son vrai nouveau printemps. Ils évitent donc farouchement ce passage à l'Eau, car pour eux, cela signifie la mort.

Conséquence : nous restons bloqués à l'élément qui le précède : le Métal. D'où asthme, sensation d'étouffement, position dépressive, douleurs dorsales (le méridien de la Vessie, redresse la personne, et l'eau se réinvite l'air de rien, soufflant ce je ne sais quoi de "tu ne pourras pas m'éviter impunément), dureté excessive avec soi-même, manque d'écoute de soi-même, et cortège des troubles intestinaux fonctionnels.

Retenons ceci : une fois nos fondations INTÉRIEURES posées, l'aversion à la perte CAUSE NOTRE PERTE.

Dès lors, osons au moins observer le désastre les yeux ouverts : "je ne bouge pas non pas parce que je ne sais pas ce que je dois faire, mais parce que j'ai tellement peur de perdre le connu et mon précieux médiocre".

Au moins, les choses sont claires, et toute l'énergie issue de la tension utilisée pour protéger notre ego de ce constat peut être libérée pour la réinvestir dans un mouvement. Ou pour trouver le Tigre du courage qui se cache dans ce Métal et en constitue le trésor caché et son animal mythique. 

Bonne pratique !

Fabrice Jordan

//////////


dimanche 11 juillet 2021

Apprécier notre humanité commune

 

Il est important de prendre conscience de l’interdépendance de tous les êtres et du monde qui nous entoure. Pour leur permettre de renforcer le sentiment d’être connecté au monde et à l’ensemble des êtres, le psychologue et thérapeute, Paul Gilbert, spécialiste de l’auto-compassion et de la compassion, propose à ses patients des visualisations comme celle-ci:

“Je vous invite à imaginer devant vous une mer d’un bleu superbe, chaude et calme, qui vient caresser une côte sablonneuse. Imaginez que vous vous tenez tout simplement debout avec de l’eau glissant agréablement sur vos pieds. Et maintenant, levant les yeux vers l’horizon, imaginez que cette mer est ici depuis des millions d’années, et qu’elle est, depuis, une source de vie. Elle a vu bien des choses dans l’histoire de la vie, et elle sait bien des choses. Maintenant, imaginez que cette mer vous accueille pleinement pour ce que vous êtes, qu’elle connaît vos combats et vos peines. Laissez s’établir entre vous et la mer, avec son pouvoir et sa sagesse, un lien privilégié, tout en acceptant pleinement ce que vous êtes.”

La compréhension de cette interdépendance universelle est la source même de l’altruisme le plus profond. En comprenant à quel point notre existence physique, notre survie, notre confort, notre santé, etc. dépendent des autres et de ce que nous fournit le monde extérieur –remèdes, nourriture, etc.–il devient facile de nous mettre à leur place, de vouloir leur bien-être, de respecter leurs aspirations et de nous sentir intimement concernés par l’accomplissement de ces aspirations.

Comment peut-on alors ne pas prendre soin des équilibres naturels qui se sont mis en place au fil des millénaires ? Il est nécessaire, aujourd’hui plus que jamais, de reconnaître l’incroyable richesse et la subtilité des liens d’interdépendance qui associent tous les acteurs et les forces dynamiques de la Nature.

Je souhaite vous partager un exemple très inspirant, que m’ont raconté mes amis de Karuna-Shechen, l'association humanitaire que j’ai co-fondée. Depuis cette année, Karuna étend ses programmes à une région très isolée du Népal, celle de la vallée de Ruby, nommée ainsi en référence à la pierre précieuse, car des gisements s’y trouveraient. Là-bas, des populations Tamang et Dalit cohabitent : c’est avec émerveillement que nos salariés sur le terrain ont rencontré ces familles de descendance tibétaine vivant en quasi autarcie. Éloignées des structures de santé et d’éducation, mais aussi des fournisseurs alimentaires, ils vivent nécessairement en harmonie avec leur environnement. Les animaux notamment y ont une place centrale : les locaux en rient eux-mêmes, disant que chez eux, il y a plus d’animaux que d’humains !

Ces populations ont ainsi une conscience accrue du lien qui les lie, eux les humains, avec tous les autres êtres vivants avec qui ils cohabitent. Ils cultivent la terre de manière durable et écologique, pour la préserver et leur garantir des vivres, pour eux mais aussi pour les générations futures. Ils élèvent et soignent leurs animaux, qui leur apportent du lait et leur permettent de cultiver les champs. Lorsqu’on demande à ces personnes si elles ne préfèreraient pas vivre dans un lieu plus proche de la ville, et de ses infrastructures, on répond : “pourquoi aller ailleurs, quand la terre ici nous apporte tout ce dont on a besoin ?”

Que peut-on retenir de personnes rencontrées dans la Ruby Vallée ? Il est indispensable de prendre conscience de l’interdépendance de toutes choses et d’assimiler cette vision du monde, de sorte que notre manière d’agir s’en trouve transformée. L’altruisme et la compassion sont intimement liés à cette compréhension de l’interdépendance, qui permet de mettre à bas le mur illusoire que nous dressons entre « moi » et «autrui », entre « je » et « nous », et nous rend responsables de notre terre et de ses habitants.

Comme l’explique le Dalaï-lama : Acquérir un sentiment de responsabilité universelle – percevoir la dimension universelle de chacun de nos actes et le droit de tous au bonheur et à la non-souffrance –, c’est acquérir une attitude d’esprit qui, quand nous voyons une occasion d’aider autrui, nous porte à la saisir plutôt que de nous soucier uniquement de nos petits intérêts personnels.


Matthieu Ricard
----

samedi 6 mars 2021

Un moment avec Kankyo Tannier

 

1.Un emploi du temps surchargé, un stress presque permanent, le sentiment de perdre le contrôle de sa vie : quels conseils donneriez-vous à une personne prisonnière de sa propre vie ? Comment changer notre rapport au temps ?
Tout dépend des causes de cet emploi du temps surchargé. Est-ce pour obéir aux injonctions du moment, avec ce modèle sclérosant d'une vie réussie mêlant travail intensif, enfants courant – comme les parents – d'une activité à l'autre, biens matériels à profusion pour afficher son statut social ? Ou bien ce stress est-il dû à une antienne, apprise dans l'enfance, selon lequel « Prendre son temps c'est pour les fainéants, un être humain responsable se doit d'être – très – occupé » ? Ou encore multiplie-t-on les activités pour se sentir vivant, par peur du vide et, par extension, de la mort ? Quel que soit le cas de figure, il s'agirait tout d'abord d'en prendre conscience. Faire un peu d'introspection pour voir vraiment ce qui nous emprisonne : est-ce le temps ou notre vision du monde ? Et ensuite cette question cruciale : comment voudrions-nous vivre les choses autrement ? 


2.Vous évoquez le tempérament colérique qui est le vôtre depuis toujours. Comment le dompter, ou comment l'accepter ?
L'accepter en effet, c'est le mot-clé. Cela ne signifie pas bien sûr s'abandonner à la colère et la déverser sur autrui. Mais savoir, en temps réel, comment elle apparaît et où elle se niche. Une émotion, quelle qu'elle soit, est une sensation physique. La première étape, la plus difficile, est donc d'accepter de ressentir. Dire « OK » à la colère qui est présente, plonger dans le corps pour l'accueillir physiquement. Cette émotion a sans doute de bonnes raisons de se manifester mais, sans aller plus loin dans l'analyse, elle a surtout besoin de ce qu'on appelle « l'accueil illimité » : prendre un moment pour sceller un accord, au cœur de l'être. Et cette pratique de la reconnaissance émotionnelle peut également être appliquée au stress du temps dont nous parlions plus haut. 

3.Les outils numériques envahissent littéralement notre quotidien. Comment reprendre le contrôle ? Et voyez-vous des aspects positifs à cette « communication » permanente ?


Il y a indéniablement de très nombreux aspects positifs comme la création de liens sociaux (bien utiles en période de pandémie), le partage d'informations, la libération du travail de l'homme grâce à la robotisation, etc. Mais également des conséquences dramatiques sur la vie des individus. On pourrait en parler longuement. Le plus dangereux est selon moi le remplacement d'une vie incarnée par une vie virtuelle. Nous avons déjà tendance à vivre « dans notre tête », avec le numérique ceci est démultiplié. Avec le risque, à terme, de ne plus savoir quoi faire, comment se comporter dans le réel, là où les émotions se manifestent « pour de vrai ». C'est tout le challenge de la pratique de Zazen, la méditation zen : ré-apprendre l'ancrage dans le moment présent, celui-ci. 

4.Face au dérèglement climatique, les humains sauront-ils, d'après vous, s'unir et adhérer à une cause commune ? Qu'est-ce qui pourrait déclencher cette adhésion ?
Il y a en l'être humain une tendance naturelle à la solidarité et à l'entraide. Être serviable, utile aux autres, ça rend heureux ! La société individualiste et consumériste de l'après-guerre semble avoir dissimulé cet état d'être mais les circonstances actuelles nous invitent à renouer avec le lien social. Il y va finalement de notre survie et je suis optimiste quant à notre capacité à le redécouvrir. On voit d'ailleurs fleurir un peu partout des éco-villages, des lieux éco-spirituels, comme la Ferme Kibo que je viens de créer en 2021. La tendance se répand comme une traînée de poudre et l'urgence climatique est le booster idéal pour nous mettre en mouvement. Je fais le vœu que cette solidarité se fasse avec le monde animal, si maltraité de nos jours.

Kankyo Tannier

--------------

Source : Nouvelles Clés

Une communication unique


La relation sous une autre forme :


******

dimanche 10 janvier 2021

La relation aux animaux pose la question de la profondeur du cœur

 Dans un livre foisonnant d’histoires, Jacqueline Kelen s’intéresse à ces chien, biche, ours, fourmi, loup, corbeau… qui nourrissent avec l’être humain un lien spirituel ! Entretien avec l’auteure, lauréate du Prix de la liberté intérieure 2020 pour son Histoire de celui qui dépensa tout et ne perdit rien (Cerf).

Compagnons de sainteté,
de Jacqueline Kelen,
Le Cerf, 151 p. 18 €

Des récits de toutes les religions montrent saints et des mystiques vivre en bonne intelligence avec les animaux. Que nous révèlent-ils ?

Ils nous enseignent que la relation avec un animal n’est pas seulement affective, mais aussi spirituelle. À la fin du VIe siècle, saint Colomban vit en ermite dans la forêt en paix avec des loups, un ours, et des buffles. Bien sûr, ces animaux, dits féroces, représentent des passions à dompter et à apaiser comme l’ambition, le pouvoir, l’avidité, ce qui nous pousse à agresser autrui, à vouloir le dominer et l’exploiter. Mais ces histoires nous rappellent également l’état édénique de la Genèse. Elles nous invitent à retrouver notre bonté première faite de respect. Je suis frappée par l’arrogance de l’être humain, qui pense être le seul à mériter d’être sauvé. Les sages de toutes les religions montrent que la miséricorde de Dieu s’étend sur toute créature. Au IXe siècle, en Iran, Bayazid revient du pèlerinage à la Kaaba avec des graines à planter chez lui. Une fois arrivé, il s’aperçoit que des fourmis se sont faufilées parmi ces graines. Il refait alors le voyage inverse pour rapporter les fourmis chez elles ! On trouve cette même idée chez les juifs hassidim qu’il y a un ordre, une harmonie voulue par Dieu dans la création.

Pour ces sages, cela ne passe-t-il pas d’abord par une forme d’ascèse ?

Leur relation avec autrui, quel que soit cet autrui, est un cœur à cœur. Il est donc en effet question de se dégager de ses passions encombrantes et de son égocentrisme. La relation aux animaux pose la question de la profondeur du cœur de chacun. J’aime beaucoup cette histoire du Malien Tierno Bokar, un maître soufi mort en 1940. Tandis qu’il enseigne ses élèves, un grand coup de vent dérange un nid. Un hirondeau tombe sur le sol. Les élèves ne bronchent pas. Tierno Bokar arrête de parler, répare le nid et replace le petit d’hirondelle dedans. Il donne alors une leçon de charité percutante à ses élèves : que veut dire écouter un enseignement si votre cœur est sec et fermé à ce point ? Secourir cette créature de Dieu était plus important pour lui que vouloir acquérir un savoir, fût-il spirituel.

On peut donc exercer la charité envers un animal ?

On parle beaucoup de la compassion du bouddhisme envers toutes les créatures. Dans le christianisme aussi, aucune existence n’est insignifiante. « Notre prochain, ce n’est pas seulement l’homme. Notre prochain, c’est toute la création », écrivait Albert Schweitzer. Au Gabon, dans le dispensaire de Lambaréné où il vivait avec sa femme, ce médecin pasteur accueillait non seulement les habitants du lieu mais aussi les animaux blessés qu’il soignait. La fraternité s’étend bien au-delà de l’espèce humaine. C’est le sens du cantique de saint François.

Vous invitez à parler le langage de la création. Qu’est-ce que cela veut dire ?

Les mystiques ressentent profondément que tout a été créé par Dieu et tout doit retourner à Dieu. Dans le christianisme, cette dimension cosmique a été peu à peu oubliée voire suspectée parce que l’on pensait que c’était du panthéisme. Or, il faut faire une distinction entre l’animisme, où schématiquement l’on considère l’arbre comme une divinité, et le christianisme où Dieu peut aussi manifester une parcelle de sa beauté et de sa bonté à travers un arbre ou un animal. Dans notre société qui se passe de transcendance divine, je pense que nous sommes dans une forme d’idolâtrie de la terre mère, Gaïa. Il s’agit de sauvegarder la planète comme si c’était le but ultime de l’existence humaine. Nous avons à protéger notre maison commune. Mais il n’est pas en notre pouvoir de sauver la Terre. Le but d’une existence chrétienne, c’est de transfigurer le monde et de faire retour à Dieu. Les sages de toutes les religions ont vécu de telle sorte que le monde soit peu à peu empli de la connaissance et de la beauté de Dieu.

Propos recueillis par Florence Châtel
*******

Le même Etre

 "Ne dites pas : "Ça se promène." Dites : "Elle se promène."

 Les animaux ne sont-ils pas des êtres vivants et en réalité le Soi  ?

Les animaux sont revêtus du corps de l'animal et les humains sont revêtus du corps de l'homme.

Nous portons tous des corps différents comme des chemises différentes,

mais en réalité nous sommes tous le même Être".

~ Ramana Maharshi

   

facebook_1610204882319_6753688778732073343

 

"Don't say, "It's going around." 

Say, "She is going around." Aren't animals living beings and in reality the Self as well?
Animals wear the animal body and humans wear the human body. We all wear different bodies like different shirts, but in reality we are all the same being."
~ Ramana Maharshi

******

source : blog de Jose Le Roy


jeudi 26 mars 2020

Vision partielle


La plupart du temps, nous ne voyons qu'une partie des choses et nous pensons qu'elles sont séparées. Mais si nous prenons du recul, si nous nous laissons flotter sur l'instant, nous pouvons voir que tout est lié et nous prenons alors goût à ce que nous vivons...




****

jeudi 9 janvier 2020

Emerveillement...


" Le monde ne mourra pas par manque de merveille mais uniquement par manque d'émerveillement."

 Voici des extraits choisis du document de la RTS sur Vincent Munier, photographe animalier :


vendredi 12 juillet 2019

L'acceptation, par Eckhart Tolle


«Observez n'importe quelle plante ou n'importe quel animal et laissez-lui vous enseigner ce qu'est l'acceptation, l'ouverture totale au présent, l'Être. Laissez-lui vous enseigner l'intégrité, c'est-à-dire comment ne faire qu'un, être vous-même, être vrai. Comment vivre, mourir et ne pas faire de la vie et de la mort un problème.

 
J'ai vécu avec plusieurs maîtres zen : c'étaient tous des chats. Même les canards m'ont enseigné d'importantes leçons sur le plan spirituel. Le seul fait de les regarder est une méditation en soi. Ils flottent si paisiblement de ci, de là, bien avec eux-mêmes, en étant totalement dans l'instant présent, dignes et parfaits comme seules les créatures dépourvues de mental peuvent l'être. À l'occasion, pourtant, deux canards auront une prise de bec, parfois pour aucu­ne raison apparente ou parce que l'un d'eux a empiété sur le territoire de l'autre. L'altercation ne dure en général que quelques secondes, et ils se séparent, nagent dans des directions opposées et battent vigoureusement des ailes à quelques reprises. Puis ils reprennent leur paisible promenade sur l'eau comme s'il n'y avait jamais eu de bataille. 

Quand je les ai vus faire pour la première fois, j'ai soudainement compris que, en battant des ailes, ils se débarrassaient d'un surplus d'énergie, empêchant ainsi celle-ci de rester emprisonnée dans leur corps et de se transformer en négati­vité. Il s'agit là de sagesse naturelle, et c'est facile pour eux de l'appliquer parce qu'ils n'ont pas un mental qui maintient inutile­ment le passé en vie pour pouvoir en tirer une identité.»

*****

dimanche 10 mars 2019

lundi 25 février 2019

Au delà de la peur...


Parfois, nous fermons les yeux pour attendre le pire Mais alors ce qui pourrait nous détruire devient grâce et bonté. 


***********

jeudi 21 février 2019

lundi 31 décembre 2018

C'est l'heure du passage...




Pour finir l'année doucement, un résumé du piègeage-photo sur le petit tronc si fréquenté. 
Dans l'ordre d'apparition: chat ,ragondin, rougegorge, grive mus, campagnol roussâtre, putois /grenouilles, colvert, couleuvre, colvert/juv, chat, renard, râle d'eau ad et juv,belette, martre, chat/juv foulque, râle imm, renard, milouin f/juv, chat en chasse, pic mar, foulque imm/ragondin, corneille, héron/carpe, martre, chatte chaton, grenouille, tourterelle des bois, écureuil, martin pêcheur, geai, renard, sanglier, mulot/ragondin, mulots, grand et petit, campagnol et musaraigne, rat des moissons pbt, muscardin possible, surmulot, raton laveur et blaireaux....

Source : Jean Chevallier
*****