Oraux Maths CRPE
Oraux Maths CRPE
Oraux Maths CRPE
: La construction du nombre
Maternelle
Avant d’utiliser les nombres, on peut travailler le lexique « peu », « bcp », « pas bcp » en
parlant des collections. Les comparaisons des collections permettent d’introduire « plus que »,
« moins que », « trop », « pas assez »
La suite orale des nombres (comptine numérique) : 5-6 MS. 30 fin GS.
Préférer les comptines segmentées pour apprendre la comptine numérique (ex : Prévert « une
pierre, deux maisons, trois ruines » car sinon ils peuvent considérer « undeuxtrois » comme
un seul mot.
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Construire le nombre pour exprimés les quantités
Comparer 2 collections selon la quantité
Les différentes procédures de comparaison :
- La perception par la vue (bcp/pas bcp) (PS peuvent faire ça)
- La correspondance terme à terme entre les éléments des 2 collections, lorsqu’une des
collections est déplaçable : s’il reste des éléments pour l’une des collections, elle
contient + d’éléments (PS peuvent faire ça)
- Le comptage de 2 collections en écoutant quand la comptine est la + longue.
- Le comptage de 2 collections en retrouvant l’écriture chiffrée des cardinaux sur la
bande numérique : celle qui est la + loin correspond au cardinal le + grand.
- Le comptage de 2 collections en connaissant par cœur la réponse (7 c’est + que 5).
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- Situations fonctionnelles = font référence à la réalisation d’actions concrètes. Le but
est de distribuer du matériel, répartir les élèves pour faire des équipes équilibrées en
sport, compter les pots de farine pour une recette de cuisine… Ces situations
permettent de réinvestir des compétences déjà acquises en les transférant sur un
contexte nvx, tt en donnant du sens.
- Situations spécifiques = sont construites par l’enseignant pour un objectif
d’apprentissage explicite. Permettent d’introduire ou d’entraîner les compétences. Ex
de l’activité « juste assez ».
- Situations rituelles = mettre en place et faire évoluer des procédures complexes.
2 systèmes de numération
La numération écrite chiffrée
Cette version de la numération n’est pas la version écrite de la version orale. Ex : 12 s’écrit
avec 2 chiffres qui indiquent qu’il est constitué d’une dizaine et de deux unités. Mais
« douze » est constitué d’un seul mot ne précisant pas les dizaines et les unités.
Le but est d’amener les élèves à comprendre l’aspect décimal (grouper par 10 les unités de
chaque ordre), l’aspect positionnel (position d’un signe désigne sa valeur), et le rôle du 0
(signe qui indique l’absence de groupement dans un ordre d’unités).
Cela s’apprend au CP : dénombrement de collection assez grand pour éviter l’utilisation de la
comptine orale vont permettre le codage chiffré. Le PE procède par groupement en paquets de
10.
Qui a le + de gâteaux ?
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CP : leçon 3 – Connaître les dizaines et les unités (P3)
Ds cette leçon apparaissent les termes « dizaine » et « unité » et la notion de représentation de
nombre à l’aide du matériel de numération (barres dizaines, jetons unités). Tâche de
groupements et d’échanges sont des activités essentielles pour la compréhension de la
numération écrite.
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avoir compris qu’il y a 68, 69, puis 70 mais ne pas savoir décomposer ce nbr en
dizaines et unités.
La numération orale
Cette numération n’a pas la régularité de la numération écrite chiffrée.
- 1 à 16 chaque nombre est désigné par un mot. Pour mémoriser les mots « onze »,
« douze », « treize », « quatorze », « quinze » et « seize », on peut d’appuyer sur la
logique de la numération chiffrée comme on aurait pu le faire avec les mots « dix-
un », « dix-deux », « dix-trois » etc..
- 17 à 69 chaque nombre est désigné par un mot pour le nombre des dizaines et un
mot pour les unités.
- 70 à 79 et 90 à 99 nombre des dizaines n’est plus désigné par un mot.
Le matériel de numération
- La collection d’objets déplaçables identiques facilite le groupement et le
dénombrement (jetons, bouchons,
haricots…).
- Le cube emboîtable sécable aide à construire ou
à déconstruire la dizaine.
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- La matériel multibase permet de visualiser les groupements en unités de numération
et donc de travailler l’aspect décimal.
- Le boulier permet de travailler le groupement par 10.
- L’abaque permet de travailler l’aspect positionnel et les échanges.
- La monnaie permet de travailler les groupements et les échanges, facilite la
distinction entre valeur et quantité.
- La frise numérique (à afficher dans la classe) permet de travailler la numération
orale.
- Le tableau des nombres (à afficher dans la classe) permet de travailler l’algorithme
de la suite écrite chiffrée.
- Le tableau de numération facilite la lecture des grands nombres, aide à la
compréhension d’un 0 intermédiaire. On peut l’introduire dès le CP pour favoriser
l’apprentissage mécanique de l’écriture chiffrée.
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En maternelle
Dès l'école maternelle les élèves sont confrontés à des ajouts et des retraits de quantités. Il
faut donc enseigner des méthodes permettant aux élèves de déterminer la somme ou la
différence de de nombre mais sans formaliser les écritures à l'aide de symboles
mathématiques (+ - = ).
La construction du nombre en maternelle est fondée sur l'ajout d'unités : « 3, c'est un, un et
encore un ».
Au cycle 2
Au CP, les élèves modélise par des signes mathématiques les ajouts et les retraits, et ils
utilisent les symboles +, -, = .
Ils apprennent à calculer mentalement des sommes et des différences par :
- Le calcul réfléchi (basé sur la numération et la décomposition/recomposition des
nombres).
- Le calcul en ligne
- Le calcul automatisé (complément à 10 et apprentissage des tables d'addition : 5 + 5
= ? , et 5 + ? = 10, et 10 – 5 + ?)
Les élèves apprennent à utiliser une technique opératoire de l'addition (sans et avec
retenues) avec 2 ou 3 termes à 1 ou 2 chiffres.
Au CE2, Ils apprennent à résoudre des problèmes additifs ayant jusqu'à 3 étapes, ils étendent
leurs compétences en calcul jusqu'au nombre de 4 chiffres. Ils apprennent à vérifier la
vraisemblance d'un résultat.
Au cycle 3
Au CM1, les élèves résolvent des problèmes comportant des nombres entiers et des nombres
décimaux. Ils étendent l'utilisation des symboles + et - aux fractions et au décimaux. Ils
apprennent à calculer avec des décimaux : calcul mental réfléchi, calcul en ligne, technique
opératoire de l'addition et de la soustraction étendue aux décimaux.
Au CM2, les élèves poursuivent leur travail dans les champs additifs avec les nombres entiers
et les nombres décimaux. Ils sont également confrontés au calcul additif en heure, minute et
secondes.
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Les enjeux didactiques
Les différentes procédures de calcul additif
Surcomptage = un élève de GS lance 2 dés et obtient 6 sur le premier et 3 sur le 2 nd. Il dira
alors le nombre 6, puis il lèvera successivement les doigts en disant 7, 8 et 9. il aura donc
surcompté de 3 au-delà de 6, ce qui correspond à son avancée sur la piste.
Ce sont des calculs qui ne sont pas automatisés, dont on ne connaît pas par cœur le résultat.
1) Calculer en avançant
On part du nombre 18 sur la demi-droite numérique et on va jusqu'au nombre 31 en effectuant
un certain nombre de bons en avant, puis on totalise tous ces bons pour déterminer la
différence.
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En partant de 18 pour aller à 20 on avance de 2 ; pour aller de 20 à 30 on avance de 10 ; Pour
aller de 30 à 31 on avance de 1. Au total on a avancé de 13. Donc 31-18 = 13.
2) Calculer en reculant
Une part du nombre 31 sur la demi-droite numérique et on recule de 18 en plusieurs bonds en
arrière.
On part de 31 et on doit lui enlever 18 en tout. On enlève 1 à 31, on arrive à 30. On enlève 10
à 30, on arrive à 20. On enlève 7 à 20, on arrive à 13 qui est le résultat de la soustraction.
3) Le
décalage
Propriété des écarts constants = la différence entre les 2 termes d'une soustraction ne
change pas si on ajoute ou retranche un même nombre à chacun des 2 termes.
Dans le calcul 31-18, on pourra décaler les 2 termes de la soustraction de façon à avoir des
calculs plus faciles à effectuer en s'appuyant sur les compléments à la dizaine supérieure :
31-18 = (31+2) – (18+2) = 33-20 = 13.
4) Le
pivotement
Cela consiste à enlever un peu trop et à ajouter ensuite le trop enlever pour se servir des
multiples de 10 ou de 100.
10
Pour calculer la différence entre 31 et 18, on enlèvera 20 à 31, pour obtenir 11 et on ajoutera
2 à 11 pour obtenir 13 comme résultat. On fera mentalement : 31-18 = 31-20 + 2 = (31-20) +
2 = 11+2 =13.
Méthode 4 : le
calcul en ligne
Cela consiste à utiliser ces connaissances des nombres et les propriétés des opérations comme
le calcul mental réfléchi, mais à la différence les élèves peuvent utiliser l'écrit comme support
de calcul. Cela permet d'alléger la mémoire de travail des élèves.
43 + 18 + 9 = 43 + 8 + 10 + 9 = 51 + 10 + 9 = 61 + 9 = 70
La technique usuelle
La technique anglo-
saxonne
Il
existe 3 techniques
opératoires de la soustraction :
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La technique par
compensation (celle que je
fais)
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Le lien avec l'addition à trous est très marqué :
Dans les 2 cas que l'on résolve l'addition à trous ou la soustraction on dit et on écrit les mêmes
retenues et chiffres au résultat.
Pour les unités : 7 pour aller à 2 je ne peux pas ; 7 pour aller à 12, 5 ; 7 et 5, 12 ; le 2 est déjà
écrit ; je retiens 1 (à côté du 4, chiffre des dizaines de 247).
Pour les dizaines : 4 et 1, 5 et 5 pour aller à 8, 3.
Pour les centaines : 2 pour aller à 3, 1.
Recherche de la transformation
23 élèves sont dans une salle de classe. Quelques élèves sortent de la salle, il reste 19 élèves
dans la salle. Combien d'élèves sont sortis de la classe ?
La méthode de résolution est la soustraction. On s'attend à ce que les élèves l'identifient
écrivent 23 – 19 = 4 en effectuant un calcul mental réfléchi ou un calcul en ligne ou un calcul
posé.
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Catégorie 3 : les problèmes de comparaison de 2 états
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Les erreurs les plus fréquentes commises par les élèves
Pour l'addition
Pour la soustraction
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- Soustraire le plus petit nombre du plus grand sans se soucier de l'ordre d'apparition des
nombres dans l'opération
- Oubli de retenues
Les programmes
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Au cycle 1 les situations proposées sont construites de manière à faire apparaître le nombre
comme utile pour anticiper le résultat d'une action sur les quantités (réunion, distribution,
partage).
Au cycle les élèves devront savoir résoudre des problèmes relevant des structures
multiplicatives et les modéliser à l'aide d'écritures mathématiques mais également savoir
mobiliser en situation leur connaissance de faits numériques et leurs connaissances sur la
numération pour :
- Répondre à des questions comme : 7 x 4 = ? ; 28 = 7 x ? ; 28 = 4 x ?
- Retrouver que 24 x 10 c'est 24 dizaines, c'est-à-dire 240.
Le calcul posé :
- Permet de disposer d'une méthode de calcul sécurisante car elle permet de garantir
l'obtention d'un résultat
- Donne l'occasion de réinvestir les faits numériques (table de multiplication) et les
connaissances sur la numération
- Permet l'étude du fonctionnement d'algorithmes complexes à partir de leur mise en
pratique
Le calcul instrumenté :
- L’utilisation d'une calculatrice permet de libérer l'esprit et de centrer la réflexion sur
l'élaboration d'une démarche de résolution
La progressivité
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Au cycle 2 le signe opératoire « x » est utilisé. On calcul posé on découvre la technique
opératoire de la multiplication lorsque le calcul mental et le calcul en ligne ont montré leurs
limites en termes d'efficacité.
Algorithme traditionnel
Il faudra passer de la multiplication d'unités isolées comme 2x7, à celle des dizaines comme
2x70, et donc comprendre la règle des zéros et l'associativité de la multiplication pour obtenir
2 x 70 = 2 x 7 x 10 = 14 x 10 = 140
La mémorisation passe par des entraînements et donc des répétitions. Interrogé plutôt que de
faire réciter donc demander un résultat donné et non la table entière en privilégiant l'oral.
Les tables de 2 et 5 seront construites en premier car notre système est décimal, puis il y aura
celle de 4 et de 8 grâce au double et enfin celle de 3 et 6 car 6 = 2 x 3. La table de 9 a de
bonnes régularités que l'on peut utiliser ainsi :
L'apprentissage de la division
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Exemple :
Problème 1 90 œufs sont répartis équitablement entre 12 boîtes. Combien d'oeufs y a-t-il
dans chaque boîte ?
12 boîtes sont à remplir, les élèves pourront procéder par essai (5 oeufs par boîte, donc 12 fois
5) et ajustements, ce qui exige de conjecturer le quotient.
Problème 2 on répartit équitablement 90€ par boîte de 12. Combien de boîtes seront
remplies ?
L'inconnue est le nombre de boîtes, on pourra donc procéder par addition itérée 12 + 12 +
12… pour approcher 90 ou par soustraction itérée 90 – 12 ; 78 – 12…
On pourra s'appuyer sur le matériel de numération utilisé en cycle 2 pour que les élèves
réalisent le partage de manière effective. Si on veut par exemple partager équitablement 557
pièces d'or entre 3 pirates on pourra précéder comme ci-dessous :
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Permettent de résoudre des problèmes de mesure ou de partage. Leur apprentissage
commence dès le CM1.
Au cycle 3 :
- Les fractions simples sont étudiés dès la période une du CM1 (1/4 , 2/3) Et permettent
de s'intéresser ensuite aux fractions décimales (1/10 ; 4/100)
- Les nombres décimaux sont découverts dans un premier temps avec leur écriture en
fraction décimale.
- L’écriture décimale à virgule sera présentée comme une convention d'écriture et
permettra de repérer le chiffre des unités
Le nombre décimal 3,2 et perçu par certains élèves comme de nombres entiers juxtaposé et
séparé par une virgule. L’introduction en début d'apprentissage de l'écriture à virgule
présentée à partir de mesures du type 3cm et 2mm et codée 3,2 cm favorise ce type de
conception erronée.
Pour éviter les obstacles une progression précise est préconisée :
Ecritures Comparaison
Fractions Fractions Calcul et résolution de
décimales à des nombres problèmes utilisant les
simples décimales nombres décimaux
virgule décimaux
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Les fractions
décimales en
CM1
L'écriture
décimale à virgule en CM1
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Les difficultés, obstacle et conceptions erronées des élèves
- Pas prendre en compte la virgule et traiter par exemple 4,5 comme 45 dans des
situations de comparaison. Cela peut les amener à conclure que 4,5 x 10 = 4,50.
- Appliquer des règles valables pour les entiers mais pas pour les décimaux. Cela peut
les amener à conclure que 5,3 < 5,234 en se fiant au nombre 2 chiffres des nombres.
- Difficultés à concevoir qu'un entier est aussi un décimal. Un élève pourra être capable
par exemple d'ordonner une liste des décimaux qui ont une écriture à virgule et être
déstabilisés si on rajoute à cette liste un nombre entier. On pourra utiliser l'astuce qui
consiste à écrire 6 = 6,0.
- Du mal à accepter qu'en multipliant un nombre par un autre le résultat puisse être plus
petit que le nombre de départ. Ex : 8 x 0,5 = 4.
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Les élèves apprennent en réfléchissant et en résolvant des problèmes concrets mais qui sont
ouverts et qui exigent une prise d'initiative. Ces premières situations qui seront répétées en
modifiant les variables didactiques prennent appui sur la manipulation mais exigent également
d'anticiper les résultats et de les vérifier.
Au cycle 2
Les problèmes posés permettent d'aborder de nouvelles notions, de consolider des acquisitions
et de provoquer des questionnements. L’enseignant veille aussi à proposer aux élèves dès le
CP des problèmes pour apprendre à chercher qui ne soient pas de simples problèmes
d'application mais nécessite des recherches avec tâtonnement.
L’étude des 4 opérations commence dès le début du cycle 2 à partir de problèmes qui
contribuent à leur donner du sens en particulier des problèmes portant sur des grandeurs ou
leurs mesures.
La connaissance des nombres entiers et du calcul est un objectif majeur du cycle II qui
s'appuie sur la résolution de problèmes contextualisé : dénombrer des collections, mesurer des
grandeurs, repérer un rang dans une liste, prévoir des résultats d'actions portant sur des
collections et des grandeurs (les comparer, les réunir, les augmenter, les diminuer, les partager
en parts égales ou inégales, cherchez combien de fois l'une est comprise dans l'autre). Ces
actions portent sur des objets tout d'abord matériels puis évoquées à l'oral ou à l'écrit, le
travail de recherche et de modélisation sur ces problèmes permet d'introduire progressivement
les 4 opérations.
Au cycle 3
Une entrée par la résolution de problème est à privilégier car non seulement la résolution de
problèmes est le critère principal de la maîtrise des connaissances mathématiques mais elle est
le moyen d'en assurer le sens. La modélisation algébrique relève avant tout du cycle 4 et du
lycée cependant la résolution de problèmes permet déjà de montrer en cycle 3 en quoi les
notions mathématiques sont des outils pertinents pour résoudre certains d'entre eux. Les
situations proposées sont le plus souvent issues de la vie de classe, de la vie courante ce qui
contribue à renforcer le lien entre les mathématiques et les autres disciplines.
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1) Le continent « Donnez une estimation de la superficie de l'Antarctique » : il fallait
tenir compte de l'échelle de la carte. Les élèves auraient sans doute mieux réussi avec
un terrain rectangulaire car les formules correspondantes sont connues. Il s'agissait ici
d'encadrer la superficie cherchée en traçant des figures dont on sait calculer l'aire
(carré rectangle disque).
2) Le terrain clos « la clôture mesure 260 M quelle est la longueur du dernier côté ? » :
le mot périmètre n'est pas utilisé, les mesures sont simples et pourtant 1/3 des élèves
ne savent pas répondre.
3) Les étiquettes « calculez la longueur et la largeur d'une étiquette » : les élèves ont
mesuré alors que les dimensions du dessin n'étaient pas en vraie grandeur.
La méthode Singapour
Centrée sur la résolution de problèmes
Comprendre le problème (lecture attentive de l'énoncé)
Concevoir un plan (analyse des données et de ce qu'on cherche)
Mettre ce plan à exécution (modélisation des quantités en jeu par des barres pour mieux
visualiser leur relation et en déduire les calculs à effectuer)
Examiner la solution obtenue (vérification)
Le contenu de la représentation qu'un élève se fait d'un problème résulte de la manière dont il
interprète le contexte sémantique de l'énoncé.
Exemple : « On dispose d'une jarre de vin et d'une jarre d'eau. On prend un verre de vin dans
la jarre de vin et on le verse dans la jarre d’eau. Puis on prend un verre du mélange obtenu
et on le verse dans la jarre de vin. Y-a-t-il plus, moins ou autant de vin dans la jarre d'eau
que d'eau dans la jarre de vin ? »
Ce problème est interprété comme une question de concentration (vin pur dans le premier
transvasement puis mélange dans le 2nd), car ces liquides sont miscibles et cette représentation
a une influence considérable sur la performance de l'élève alors que le problème ne fait appel
qu'à des connaissances élémentaires.
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Processus de structuration
Exemple : problème des 9 points de Maier. « Réunir les 9 points ci-dessous par 4 segments de
droite tracés sans lever le crayon ».
Le contenu de la représentation que l'élève se construit n'intègre pas qu'il ait permis de
sortir du carré. On s'enferme dès le départ dans une structure : un carré formé par les points.
La prise de conscience soudaine qu'on peut sortir du cadre des points est appelé « Insight ».
Processus d'opérationnalisation
Il permet le passage à une action qui résulte de la mise en œuvre de connaissances issues de
notre expérience en résolution de problèmes par exemple un codage, un schéma, une
opération.
Exemple : le problème des fausses pièces. « Vous êtes en présence de 12 sacs contenant
chacun plusieurs centaines de pièces de 2€. L’un d'eux ne contient que des fausses pièces, les
11 autres ne contiennent que des vraies pièces. Les pièces authentiques pèsent 30 g, les fosses
seulement 29 g. comment déterminer en une seule pesée le sac ou se trouvent les fausses
pièces ? ».
Ce problème nous met dans l'incapacité de rendre notre représentation opérationnelle et
conduit ainsi à un blocage. La solution doit venir d'idées nouvelles, donc d'un changement de
point de vue qui surviendra d'autant plus facilement qu'on abandonnera le problème, avant d'y
revenir de manière à favoriser une restructuration.
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Niveau 1 Mémorisation/restitution
Dans les 2 premières questions, la référence à l'alignement est donnée alors que dans la
dernière c'est un moyen parmi d'autres de résoudre le problème, on n’y indique pas la
connaissance à utiliser pour répondre et l'élève doit prendre l'initiative, il peut tout aussi bien
situer le point T par rapport aux bords de la feuille. Les exercices d'évaluation sont souvent
situés aux 2 premiers niveaux alors que la résolution de problèmes, pivot des programmes
relève du niveau 3.
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Les enseignants doivent articuler les apprentissages selon 2 axes : le sens (problèmes et
propriétés) et la technique et le langage.
Le problème pour chercher a pour but de placer l'élève dans la situation d'apprenti
mathématicien en valorisant l'initiative, la communication et l'argumentation. Son énoncé est
court, de contexte familier, n'induisant ni méthode ni solution. Il permet à chacun de s'engager
dans une recherche et de valider sa solution de manière autonome.
Exemple « dans ma tirelire, j'ai 32 pièces et billets. Je n'ai que des pièces de 2,00€ des billets
de 5€. Avec ces 32 pièces et billets j'ai 97€. Combien y a-t-il de pièces de 2,00€ de billets de
5€ dans ma tirelire ? ».
Ce problème qui peut être résolu par essai et ajustement nécessite de prendre en compte
l'information apportée par les essais successifs avant de s'engager dans un nouvel essai.
Mise en œuvre d'une résolution de problèmes pour chercher : les chameaux et les
dromadaires
« Ramsès à acheter des chameaux et des dromadaires. Il compte 21 bosses puis 52 pâtes. Il
poste une personne par chameau. De combien de personnes a-t-il besoin pour cela ? » (Mettre
une image d'un dromadaire et une image d'un chameau pour voir le nombre de bosses).
L’enseignant peut proposer cet énoncé comme 2e ou 3e séance dans une séquence de
résolution de problèmes ouverts.
La situation-problème = Puisqu'il s'agit de situations ayant pour but de faire acquérir une
connaissance nouvelle cela suppose que les connaissances disponibles soient insuffisantes et
que le savoir visé soit l'outil le plus adapté pour surmonter l'obstacle en jeu. On distingue
plusieurs phases entre lesquelles se font des allers-retours :
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- Phase d'action : l'élève peut s'engager dans une recherche en recourant à un modèle
implicite ce qui suppose que la situation lui renvoie suffisamment d'informations pour
qu'il ajuste ses essais
- Phase de formulation : incite l'élève à expliciter dans un langage adéquat à
démarches à ses pairs
- Phase de validation : l'élève ne doit pas se contenter d'une réussite empirique mais
convaincre de manière argumentée ses pairs
- Phase d'institutionnalisation : l'enseignant identifie et intègre la connaissance
construite précédemment dans le patrimoine mathématique de la classe en fixant
conventionnellement et explicitement son statut de savoir à retenir et à réutiliser.
Exemple de situation-problème : le petit poucet « le petit poucet doit parcourir 1155 km avec
ses bottes de 7 lieues. En un bond il fait 28 km. Combien de pas doit-il faire ? »
Pour que des élèves de ce 2 construisent l'équivalence entre la division groupement (la
recherche du nombre de parts) et la division partage (la recherche de la valeur d'une part),
l'enseignant peut proposer en séance principale le problème suivant :
« Un agriculteur a récolté 318 pommes dans son verger. Il les conditionne dans des cageots
pouvant contenir 25 pommes. Cherche le nombre de cageots qu'il peut remplir complètement
et le nombre de pommes qui restent ».
On peut prévenir les difficultés de résolution de problèmes par la multi présentation, c'est-à-
dire que plusieurs énoncés d'un problème de structure sont donnés et les élèves doivent choisir
un où doivent tous les résoudre.
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L'enseignant peut :
- Mettre en œuvre des dispositifs amenant les élèves à modifier leur rapport aux
mathématiques (problème finalisé par la réalisation d'objets)
- Organiser des mises en commun pendant lesquelles les élèves peuvent défendre leurs
points de vue
- Développer le travail en groupe
- Dérouler sa pensée devant les élèves
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Le produit en croix sera abordé en cycle 4.
Les
méthodes de
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Méthode 1 = utilisation de la propriété multiplicative de linéarité
C’est déterminer quel coefficient multiplicateur sans unité permettent de passer d'un
nombre à l'autre de la première grandeur et appliquer ce coefficient multiplicatif au nombre
connu de la 2nde grandeur pour trouver le nombre recherché.
Accessible dès le CM1
Méthode 2=
utilisation du
passage par l'unité
Consiste à calculer la valeur unitaire puis à l’utiliser pour calculer le nombre à trouver. Elle
repose sur l'utilisation à 2 reprises de la propriété multiplicative de linéarité.
Plus compliquée que la précédente mais peut-être utilisable par des élèves de CM1.
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C'est constater une relation additive entre 3 nombres de la première grandeur et appliquer
cette relation additive aux 2 nombres connus de la 2nde grandeur pour trouver le 3e nombre
recherché.
Utilisable par des élèves de CM1, mais il faut qu'il soit capable de percevoir des relations
additives entre 3 nombres d'une même grandeur et l'appliquer au nombre correspondant de la
2nde grandeur.
3 sacs + 7 sacs = 10
sacs, donc 15 billes +
35 billes = 50 billes. Il
y a 50 billes dans les 10 sacs.
C’est déterminer quel coefficient multiplicatif permet de passer d'une grandeur à l'autre et
l'utiliser pour déterminer le nombre recherché.
Plutôt en CM2 étant donné qu'il faut multiplier un nombre de la première grandeur par un
nombre ayant une unité pour obtenir un nombre de la 2nde grandeur.
En divisant 15 billes
par 3 sacs on obtient le coefficient de proportionnalité 5 billes/sacs, que l'on applique ensuite
au nouveau nombre de sacs (12 sacs) : 12 sacs x 5 billes/sacs = 60 billes.
En CM1 et CM2, les élèves vont être confrontés à différents problèmes relevant du concept de
proportionnalité :
- Savoir si le problème rencontré relève de la proportionnalité ou non.
- Être capable de mettre en œuvre une procédure de résolution.
- Un modèle additif erroné
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Problèmes qui permettent une validation par « le milieu » (avec du matériel) :
Problème 1 : la hauteur d'eau dans 2 récipients différents par leur forme
L’intérêt de cette situation c'est la mise en concurrence d'une situation qui relève de la
proportionnalité et l'autre non. Pour mieux maîtriser le concept de proportionnalité il faut
avoir travaillé sur des situations où la proportionnalité n'est pas le concept en jeu. Il suffit de
se munir de 2 vases transparents, l'un droit en forme de cylindre et l'autre non droit en forme
de cône, de verre d'eau et d'une règle graduée qui sera trempée dans l'eau.
« Dans ces vases nous allons verser des verres d'eau et donner la hauteur d'eau mesurée ».
Par exemple on peut obtenir :
- Pour 5 verres d'eau versés dans le vase cylindrique : 4 cm de hauteur d'eau
- Pour 5 verres d'eau versés dans le vase conique : 12 cm de hauteur d'eau.
Après avoir vidé les 2 vases la question qui sera posée aux élèves est « si on verse maintenant
15 verres d'eau dans chacun des 2 vases quelles seront les hauteurs d'eau mesurées ? ».
Les élèves peuvent essayer de prévoir par le calcul les hauteurs que l'on devrait obtenir puis
on vérifie les prévisions par le versement effectif des 15 verres d'eau dans les 2 vases. Cette
situation permet de faire prendre conscience aux élèves que dans un cas on peut prévoir la
hauteur d'eau dans le vase (va cylindrique) et pas dans l'autre (va se conique) et ainsi de
définir ce qu'est une situation de proportionnalité.
Quand les élèves ont compris le principe de proportionnalité entre le nombre de verres d'eau
et la hauteur d'eau obtenue pour le vase cylindrique, l'enseignant changera les données
numériques du problème pour favoriser ou empêcher certaines procédures de résolution.
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L'objectif des séances menées à partir de cette situation est de convaincre les élèves
qu'agrandir une figure ne consiste pas à ajouter la même longueur indifféremment à toutes les
longueurs présentes dans les différentes figures géométriques. Cette situation ne peut pas
intervenir au début de l'enseignement de la proportionnalité mais lorsque les élèves sont
capables de mettre en œuvre des procédures de résolution pour les problèmes de
proportionnalité. Cette situation consiste à agrandir un puzzle constitué de plusieurs
polygones. « Vous allez travailler par un groupe de 6, chaque élève aura une pièce de ce
puzzle et devra l'agrandir. Ce qui mesurait 4 cm sur le petit puzzle devra mesurer 6 cm sur le
puzzle agrandi. Chaque élève agrandira sa pièce de puzzle de son côté puis vous vous
regrouperez par équipe pour reformer le puzzle agrandi. Vous devez obtenir le même puzzle
mais plus grand ». Pour passer de 4 cm à 6 cm de long certains élèves pourraient considérer
qu'il suffit d'ajouter 2 cm à toutes les longueurs de départ pour obtenir les longueurs sur le
puzzle agrandi. Chaque élève du groupe agrandira sa pièce de puzzle avec sa propre méthode.
Lors du regroupement de la tentative de reconstitution du puzzle agrandi les élèves valident
ou non par le matériel leur procédure d'agrandissement. En cas de non-reconstitution du poste
l'agrandit les élèves doivent essayer de comprendre pourquoi ça ne fonctionne pas.
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- les contenances - les aires - les volumes
En maternelle
Classer des objets = faire des classes d'équivalence (des groupes d'objets qui ont tous la
même caractéristique sans comparer les groupes les uns par rapport aux autres) : classer des
objets par couleur (mettre ensemble tous les objets qui ont la même couleur) ou classer par
longueur (mettre ensemble tous les objets qui ont la même longueur sans comparer entre eux
les groupes obtenus).
Ranger des objets = les maîtres du plus petit au plus grand ou inversement, en utilisation une
relation d'ordre relative à une caractéristique commune aux objets : rangez des crayons de la
plus petite longueur à la plus grande longueur, ou encore ranger des objets du plus lourd ou
moins lourd.
En cycle 2
Grandeur = caractéristiques (critères de comparaison) qui permet de comparer les objets telle
que la couleur, la longueur, la masse… à l'école on s'intéresse surtout aux grandeurs
mesurables c'est-à-dire aux grandeurs que l'élève peut comparer, ajouter, soustraire et
multiplier par un nombre réel.
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Les mesures de
grandeurs
Mesure d'une
grandeur d'un objet
= nombre qui
permettent
de déterminer
combien de fois un objet, qui sert d'unité de grandeur, et compte tenu dans l'objet (dont la
grandeur est à mesurer). Ce nombre dépend donc de l'unité de grandeur choisie.
Étape 2 quand cette grandeur est connue des élèves, introduire la mesure de cette
grandeur :
- Grâce à des unités de mesures non conventionnelles, en faisant en sorte de faire
prendre conscience aux élèves que la mesure d'une grandeur dépend de l'unité de
mesure choisie
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- Puis en utilisant des unités de mesures conventionnelles du système métrique
international
Étape 4 s'il existe des formules permettant de calculer des mesures de grandeur, les
faire découvrir et utiliser par les élèves
La progression pour une grandeur : l'aire d'une surface plane en CM1 et CM2
Étape 1 Définir la grandeur aire, en comparant les aires de surface planes sans
mesure
- Comparaison directe par superposition (= Faire découper les 2 rectangles pour les
superposés et voir lequel des 2 a la plus grande aire).
Étape 4 utilisez les formules de calcul d'aire de surface plane à partir du CM2
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Les solides seront manipulés, classé, décrit, et ce travail d'analyse pourra amener à
introduire les formes planes à partir d'empreintes des solides. Ce travail d'appréhension des
solides et de formes planes doit être progressif. Cette progressivité portera sur le nombre et la
variété des formes ou des solides présentés, sur la présence de formes ou de solides inconnus.
Les solides
Au cycle 1 il y a une reconnaissance globale des solides mais c'est en cycle 2 qu'on introduira
le lexique de : face, sommet, arrête.
Polygone = ligne fermée que l'on peut tracer à la règle. Un polygone a des sommets et des
côtés.
Dans un 2e temps, les propriétés seront travaillées en dehors des formes géométriques qui
les ont introduites : l’équerre qui a d'abord permis de vérifier l'angle droit d'un carré est
maintenant utilisé pour construire un angle droit en dehors de la forme.
Enjeux didactiques
Le cadre théorique dans l'enseignement de la géométrie
La géométrie perceptive = c'est la vue des objets géométriques qui permettent de déterminer
leur nature et leurs propriétés. La forme ci-contre est un carré parce qu'on le reconnaît et qu'on
voit des longueurs égales.
Cette géométrie s'appuiera sur la manipulation et la comparaison d'objets on cycle 1 et 2 avec
les classements.
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La géométrie instrumentée = instruments doivent être utilisés pour vérifier les propriétés.
La géométrie déductive = des raisonnements uniquement avec les propriétés des objets
doivent être faits. Ces propriétés sont alors donner sous forme de figure codée (même un carré
qui a ses arrêtes pas très droites, s'il est codé, alors c'est un carré).
Classements mathématiques d'objets = répartition des objets suivant des critères qui
permettent de placer chaque objet sans ambiguïté. Ainsi, le critère couleur permet un
classement pour des objets unicolore, mais pas pour des objets multicolores
Concernant la reconnaissance des solides et des formes planes on peut considérer les grandes
étapes suivantes :
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Organiser son enseignement
Le matériel
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5 verbes pour 5 compétences des élèves sur les objets géométriques
Pour organiser son enseignement en géométrie, il est intéressant d'avoir en tête plusieurs
actions que les élèves doivent faire sur les objets pour bien les comprendre. Ces actions
peuvent être résumées par 5 verbes :
Reconnaître
Nommer
Décrire
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Élaborer à l'oral ou à l'écrit des messages en utilisant un vocabulaire géométrique
permettant aux interlocuteurs d'identifier l'objet ou de le reproduire ou de le représenter.
Exemple : « j’ai 2 côtés qui mesurent 4 cm et je n'ai pas d'angle droit je suis la figure ? »
Construire
Réaliser une figure géométrique plane ou un solide à partir d'un matériel, un programme de
construction, un texte descriptif...
En maternelle des constructions libres pourront amener des élèves de petite section à
constater que certaines formes sont arrondies et d'autres pointues et qu'on ne peut rien poser
dessus, alors que d'autres ont un côté plat et qu'on peut alors poursuivre la construction en
hauteur.
Reproduire
Construire une figure géométrique à partir d'un modèle fourni avec les mêmes dimensions
ou en respectant une certaine échelle
Exemple : reproduire une figure complexe en la décomposant en plusieurs figures simples
Au cycle 1
Au cycle 2
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Dès le cycle un et 2, les Bee-Bots peuvent être utilisés, les élèves les programmes en appuyant
sur les flèches intégrées sur son dos.
Les solides
Les activités du cycle 2 se concentrent sur les pavés droits alors que le cycle II vise à élargir
ses apprentissages aux familles des prismes et pyramides.
Enjeu
didactique
Le repérage dans l'espace
Une variable didactique importante sera la taille des espaces dans lesquels les élèves
travaillent. Il y a 3 espaces selon Renée Berthelot et Marie-Hélène Sallin :
- Micro-espace = taille de la table de travail des élèves. Un seul point de vue est
suffisant pour l'appréhender complètement il n'y a pas de partie cachée.
- Méso- espace = taille de la salle de classe. Aucun déplacement n'est nécessaire pour le
concevoir mais il peut y avoir des parties cachées comme derrière la bibliothèque.
- Macro-espace = taille du quartier ou de la ville pour les élèves de primaire. Il ne peut
être conçu entièrement sans déplacement.
Les programmes préconisent un travail pluridisciplinaire pour cet enseignement :
- l’EPS permet d'explorer et de représenter le méso espace.
- La géographie permettra de travailler le macro-espace.
- Le travail sur feuille permettra d'acquérir une maîtrise du repérage dans le micro-
espace.
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Les figures géométriques
Dessin = ce qui est peut-être obtenu par les élèves avec ou sans instrument de géométrie.
Figure = objet mathématiques idéal et accessible uniquement par la pensée
- Le lexique
- Repérage dans l'espace et le plan : la décentration (= capacité à imaginer une
orientation en dehors de soi). Scratch et GéoTortue permettent ce travail sur la
décentration.
- Reconnaître des figures et les manipuler mentalement
- Reconnaître des figures partiellement tracées
- Repérer un ordre de construction d'une figure complexe
- Caractériser les figures par des propriétés géométriques
- Manipuler avec précision les instruments géométriques
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Compléter une figure par symétrie
Décalquer la figure initiale et l'axe de symétrie puis plier selon l'axe de symétrie et
décalquer à nouveau la figure.
Si la figure est donnée sur une feuille mobile, plier la feuille suivant l'axe de symétrie,
découpez le long de la figure puis déplier. Cette activité peut être proposée en introduction.
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