Gastro Digest Fra
Gastro Digest Fra
Gastro Digest Fra
Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI), Guide de pratique clinique du
personnel infirmier en soins primaires.
Le contenu de ce chapitre a été mis à jour en octobre 2011.
Table de matières
–– Entéropathie – intestin grêle et côlon – (maladie –– Maladie métabolique (par exemple, diabète sucré,
intestinale inflammatoire, colite ischémique, porphyrie)
diverticulose/diverticulite, polypes, épisodes –– Cardiopathie
antérieurs de saignements) –– Néphropathie
–– Colopathie fonctionnelle (syndrome du côlon
irritable, constipation, occlusion) ANTÉCÉDENTS PERSONNELS ET
–– Maladies proctologiques (fissure anale, proctite) SOCIAUX (APPAREIL DIGESTIF)
–– Présence d’une hernie, de masses –– Consommation d’alcool
–– Transfusion sanguine –– Tabagisme
–– Néoplasmes abdominaux –– Consommation de caféine
–– Chirurgie abdominale –– Consommation de drogues illicites, y compris
–– Emploi actuel et antérieur de médicaments, les drogues injectables
de suppléments, d’herbes médicinales (par –– Consommation de stéroïdes anabolisants
exemple, anti-inflammatoires non stéroïdiens, –– Voyage dans une région où des troubles
œstrogène, progestérone, inhibiteurs calciques, gastro-intestinaux infectieux sont endémiques
anticholinergiques, antiacides, antibiotiques, –– Tatouages ou perçages
diurétiques thiazidiques, stéroïdes, digoxine,
–– Stress au travail, à la maison ou à l’école
azathioprine)
–– Consommation d’aliments contenant des nitrates
Considérations non liées à l’appareil digestif (pouvant (par exemple, viandes fumées)
provoquer des maladies/symptômes de maladies –– Régime alimentaire (y compris la viande de gibier)
gastro-intestinales) :
–– Obésité
–– Cardiopathie (infarctus du myocarde, insuffisance –– Consommation d’eau non traitée
cardiaque congestive, vascularite, hypertension) –– Problèmes sanitaires à la maison ou dans
–– Néphropathie (maladie polykystique des reins) la communauté
–– État/affections gynécologiques (grossesse, –– Pratiques sexuelles
endométriose, kystes ovariens)
MILIEU PROFESSIONNEL OU SCOLAIRE
ANTÉCÉDENTS FAMILIAUX
–– Emploi dans le milieu de la santé
(APPAREIL DIGESTIF)
–– Membre du personnel ou pensionnaire d’un
–– Alcoolisme établissement (par exemple, centre de soins
–– Antécédents médicaux liés à l’appareil digestif infirmiers)
(voir la section « Antécédents médicaux ») –– Exposition à certaines substances dans
–– Membre de la maisonnée souffrant de gastro- l’environnement
entérite, intoxication alimentaire –– Exposition à des produits chimiques
EXAMEN DE L’ABDOMEN
–– Les personnes âgées courent un risque plus élevé –– Envisagez un test de dépistage du cancer de la
de contracter certaines affections et d’avoir prostate chez les hommes de > 50 ans au moyen
des complications en raison du processus de du toucher rectal et/ou du test de dépistage de
vieillissement (affections cardiovasculaires l’antigène prostatique spécifique (APS)1
[anévrisme de l’aorte abdominale, ischémie
intestinale paroxystique], cholécystopathie,
occlusion intestinale, ulcère gastroduodénal,
constipation)
Lésion longitudinale douloureuse de la muqueuse anale. Pour examiner la région anale, demandez au client de
s’allonger sur le côté gauche, les genoux relevés vers
CAUSES la poitrine. Écartez fermement les fesses pour bien
voir le tissu anal.
–– Constipation chronique
–– Traumatisme du canal anal (causé par des selles –– Des hémorroïdes peuvent être dissimulées par
dures, des relations anales, un corps étranger) la muqueuse anale sus-jacente
–– Complication de la maladie de Crohn, de la –– Une fissure aiguë a l’aspect d’une lacération
colite ulcéreuse, du VIH/sida, de la syphilis, récente
de la leucémie, de la tuberculose ou du cancer –– On observe à la base de la blessure une enflure,
une marisque et une fibrose du sphincter (fissure
Lorsqu’il y a fissure anale, un cycle de lésions chronique)
récurrentes s’enclenche : des spasmes du sphincter
–– On n’observe habituellement qu’une seule fissure,
anal provoquent la rétraction des bords de la lésion,
qui se trouve près de la ligne médiane postérieure
empêchant ainsi la guérison de celle-ci, et la blessure
(soupçonnez un autre diagnostic sous-jacent si la
ressurgit pendant la défécation, ce qui peut mener
fissure ne se trouve pas près de la ligne médiane
à une fissure chronique. Si la lésion ne guérit pas
ou s’il y a plusieurs fissures)
à la suite du traitement, soupçonnez une cause
sous-jacente. –– Le toucher rectal est très douloureux
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
ANAMNÈSE
–– Hémorroïdes externes thrombosées
–– Douleur aiguë pendant et après la défécation
(la douleur peut être vive; elle est souvent décrite –– Abcès périanal ou périrectal
comme une « déchirure ») –– Maladie intestinale inflammatoire (maladie
–– Douleur pouvant persister pendant plusieurs heures de Crohn, colite ulcéreuse)
après la défécation –– Infections transmissibles sexuellement
–– Léger écoulement de sang rouge clair à la (VIH/sida, syphilis)
défécation –– Tumeur anorectale
–– Saignement généralement peu abondant (qui, –– Tuberculose
dans bien des cas, n’apparaît que sur le papier –– Leucémie
hygiénique après l’essuyage) –– Proctite
–– Irritation ou prurit périanal
–– Constipation causée par la peur de la douleur COMPLICATIONS
–– Se rencontre généralement chez les adultes jeunes –– Constipation
ou d’âge moyen –– Fissure anale chronique
–– Cause la plus fréquente de douleurs périanales –– Spasme et douleur secondaires au niveau
chroniques du sphincter
onguent de sulfate de zinc (Anusol), bid et après De plus, les selles diarrhéiques sont rares si aucun
chaque selle laxatif n’est utilisé. Le client ne répond pas aux
critères du syndrome du côlon irritable (voir
L’onguent est préférable au suppositoire parce que « Syndrome du côlon irritable »).
la préparation demeure dans la région atteinte.
Cicatrisation, réduction de la douleur persistante CAUSES
provoquée par la défécation –– Ne pas tenir compte du besoin d’aller à la selle
administration d’agents qui augmentent le bol (habitude pour éviter l’inconfort causé par des
fécal et de laxatifs émollients (voir la section hémorroïdes ou une fissure anale)
« Interventions pharmacologiques » sous –– Insuffisance de liquides et de fibres alimentaires
« Constipation ») –– Mauvaises habitudes intestinales
Surveillance et suivi –– Inactivité physique
–– Grossesse
Suivi après 1–2 semaines.
–– Effets secondaires de certains médicaments
–– Abus de laxatifs
–– Cancer du côlon ou du rectum
–– Troubles du gros intestin (transit intestinal lent,
défécation dyssynergique, syndrome du côlon
irritable)
Il est possible d’ajouter un stimulant péristaltique en Étape 2 : Pour soulager rapidement le client souffrant
cas de constipation sévère si le client ne répond pas de constipation, ajoutez des laxatifs osmotiques :
bien au traitement par laxatifs osmotiques : hydroxyde de magnésium (lait de magnésie),
sennosides (Senokot), 1–2 comprimés 1 ou 2 fois 15–40 ml/jour PO. Évitez d’administrer ce produit
par jour jusqu’à l’évacuation des selles si vous soupçonnez une diminution de la fonction
rénale. Peut causer des crampes abdominales.
On peut aussi recommander au client de recourir
à un agent qui augmente le bol fécal (doit être pris ou
avec une quantité suffisante de liquides) : lactulose, 15–30 ml/jour PO. Peut augmenter les
gaz intestinaux.
psyllium (Metamucil), 1 c. à thé (5 ml) dans 8 oz
(250 ml) de liquide, PO, 1–4 fois par jour Il est possible d’ajouter un stimulant péristaltique
Le client peut se procurer du Metamucil avec une en cas de constipation sévère si le client ne répond
prescription auprès d’un fournisseur de services pas bien au traitement par laxatifs osmotiques :
pharmaceutiques des SSNA. sennosides (Senokot), 1–2 comprimés 1 ou 2 fois
par jourjusqu’à l’évacuation des selles
Administrez d’abord une seule dose quotidienne
d’un agent qui augmente le bol fécal, puis augmentez Étape 3 : Si le client a de la difficulté à évacuer les
la fréquence des doses tous les 2–3 jours, selon la selles, ajoutez :
tolérance du client. suppositoire de glycérine, 1 ou 2 par jour, prn
Si le client a de la difficulté à évacuer les selles, ajoutez :
Surveillance et suivi
suppositoire de glycérine, 1 ou 2 par jour, prn
Faites des contrôles réguliers toutes les 2–4 semaines,
ou jusqu’à ce que les selles soient régulières. On
lavement Fleet prn, pendant 3–4 jours recommande de continuer à administrer des agents
augmentant le volume du bol fécal sur une longue
Dans les cas de fécalome, procédez à une extraction
période. Une fois la constipation traitée, procédez à un
manuelle au besoin. Utilisez des lavements (par
traitement dégressif afin de maintenir une évacuation
exemple, Fleet, solution salée, rétention d’huile).
régulière des selles.
Faites un suivi attentif jusqu’à ce que les selles
soient régulières. Le docusate sodique (Colace), un laxatif émollient,
convient mieux dans les cas où l’effort doit être évité
Constipation chronique pendant une période définie.
Les médicaments suivants peuvent s’ajouter aux
interventions non pharmacologiques : L’utilisation à long terme de stimulants péristaltiques
(sennosides) et de lavements Fleet doit être évitée.
Étape 1 : Recommandez au client de recourir à un
agent qui augmente le bol fécal (doit être pris avec Orientation vers d’autres ressources médicales
une quantité suffisante de liquides) :
Adressez le client à un médecin pour d’autres analyses
psyllium (Metamucil), 1 c. à thé (5 ml) dans 8 oz dans les cas suivants :
(250 ml) de liquide, PO, 1–3 fois par jour
–– sang occulte décelé dans les selles;
Le client peut se procurer du Metamucil avec une –– faible taux d’hémoglobine;
prescription auprès d’un fournisseur de services
–– symptômes d’une autre maladie organique;
pharmaceutiques des SSNA.
–– la constipation est apparue récemment chez une
Administrez d’abord une seule dose quotidienne personne de plus de 50 ans;
d’un agent qui augmente le bol fécal, puis augmentez –– la constipation ne disparaît pas malgré un
la fréquence des doses tous les 2–3 jours, selon la traitement approprié
tolérance du client.
Un effort important à la défécation ou une sensation
persistante de plénitude rectale, même si le rectum est
vide, justifie une évaluation plus poussée.
–– Dans un cas de déshydratation hypertonique, On peut se servir de sel et de sucre ordinaires pour
compensez lentement les pertes hydriques faire une solution orale de réhydratation à la maison :
(sur une période d’environ 48 heures) 1 c. à thé (5 ml) de sel, 8 c. à thé (40 ml) de sucre
–– N’ajoutez pas de potassium au traitement IV avant (sucre brut sous toutes ses formes), 4 tasses (1 l)
que le débit urinaire ne soit établi (l’acidocétose d’eau. Il faut faire preuve de vigilance lorsqu’on
diabétique peut constituer une exception, car la recommande cette préparation, car les risques d’erreur
correction de l’hyperglycémie et de l’acidose peut sont grands28. On peut également se procurer des
entraîner rapidement l’hypokalémie) solutions commerciales (par exemple, Gastrolyte).
Il faut chercher la cause sous-jacente de la Par voie intraveineuse
déshydratation tout en administrant le traitement de
–– Le traitement de réhydratation de choix se fait
réhydratation, afin d’éviter que des pertes hydriques
au moyen d’un soluté physiologique ou du soluté
persistantes n’entraînent une nouvelle déshydratation.
lactate de Ringer
Méthodes de réhydratation –– Une perfusion trop rapide chez les clients ayant
Par voie orale des antécédents d’insuffisance cardiaque ou les
personnes âgées peut provoquer une surcharge
–– La réhydratation par voie orale est le traitement liquidienne
initial à moins que le volume du déficit et la
sévérité des symptômes ou que l’impossibilité Maintien de l’équilibre liquidien29
d’une absorption par voie orale rendent nécessaire Les besoins liquidiens d’entretien varient selon
le traitement IV le poids de l’adulte (voir le tableau 2 « Besoins
–– Les solutions orales de réhydratation sont efficaces, liquidiens d’entretien chez les adultes de 20–80 kg
mais ce traitement doit être tenté chez les clients (base horaire) » ci-dessous). Des affections diverses
ayant une tension artérielle suffisante qui peuvent peuvent aussi modifier ces besoins (voir le tableau 3
prendre des liquides par voie orale « Affections modifiant les besoins liquidiens
–– Les solutions orales de réhydratation doivent quotidiens »). L’apport liquidien quotidien devrait
contenir du sodium et du glucose pour que être augmenté de 100–150 ml/jour pour chaque degré
l’absorption de ces deux éléments par l’organisme Celsius dépassant 37,0 °C (température buccale).
soit maximale Les liquides d’entretien peuvent être administrés
par voie orale ou intraveineuse.
Tableau 2 – Besoins liquidiens d’entretien chez les adultes de 20–80 kg (base horaire)29
Méthode de calcul
4 ml/kg par heure pour les 10 premiers kg de poids corporel
+ 2 ml/kg par heure pour les 10 kg suivants (c’est‑à‑dire les 10 kg s’ajoutant aux 10 premiers kg de poids corporel)
+ 1 ml/kg par heure pour chaque kg excédant 20 kg de poids corporel
**Maximum de 120 ml par heure ou 3 000 ml par jour pour assurer le maintien de l’équilibre liquidien
Exemples
Adulte de 20 kg : (10 kg x 4 ml/kg/h) + (5 kg x 2 ml/kg/h) = 50 ml/h = 50 ml par heure
Adulte de 45 kg : (10 kg x 4 ml/kg/h) + (10 kg x 2 ml/kg/h) + (25 kg x 1 ml/kg/h) = 85 ml par heure
Brûlures Hypothyroïdie
Remarque : En cas de fièvre, l’apport liquidien quotidien devrait être augmenté de 100–150 ml/jour pour chaque degré Celsius
dépassant 37,0 °C (température buccale)
Réhydratation (liquides de remplacement)29 –– Visez à obtenir un pouls < 100 puls/min, une
Le traitement de réhydratation varie selon la perte tension artérielle systolique > 90 mm Hg et un état
liquidienne. mental normal
Aucune formule ne permet de calculer avec précision –– Adaptez le débit de perfusion en fonction de la
les pertes liquidiennes, sauf si la perte de poids réponse clinique (le traitement IV continu dépend
corporel est connue. Des signes cliniques comme de la réponse à la réanimation liquidienne initiale,
la tension artérielle, le signe du pli cutané, l’état des pertes en cours et de la cause sous-jacente de
mental et le débit urinaire servent à évaluer la perte la déshydratation)
liquidienne. Le traitement substitutif varie selon le –– Consultez un médecin dès que possible après avoir
degré de déshydratation (voir le tableau 1 « Signes amorcé le traitement de réhydratation
physiques selon le degré de déshydratation » pour Potassium
déterminer le degré de déshydratation). Ces signes
sont également pris en compte pour suivre la réponse –– L’administration de potassium peut être inutile
au traitement et évaluer les besoins pour d’autres dans un cas de légère déshydratation
traitements de réhydratation. –– En cas de déshydratation modérée ou sévère
attribuable à des pertes par voie digestive ou
Les lignes directrices ci-dessous concernant l’état rénale, l’administration de potassium (par exemple,
d’hypernatrémie et d’hyponatrémie devront être chlorure de potassium) est parfois nécessaire.
modifiées de manière à éviter tout risque de lésion Consultez un médecin au sujet d’une prescription
neurologique.
Déshydratation légère à modérée Surveillance et suivi
Surveillez fréquemment l’hydratation, l’état général
–– Administrez 50–100 ml de solution de
et les signes vitaux jusqu’à ce la situation se stabilise.
réhydratation orale toutes les heures, dans la
Faites un suivi après 24 heures (avant, si l’absorption
mesure du possible, pour combler toute perte en
orale ne compense pas les pertes).
cours (par exemple, vomissements, débit urinaire,
diarrhée) et les besoins liquidiens d’entretien.
Orientation vers d’autres ressources médicales
Voir le tableau 2 « Besoins liquidiens d’entretien
chez les adultes de 20–80 kg (base horaire) » Procédez à l’évacuation médicale de tout client :
–– Donnez à boire souvent et en petites quantités –– qui est modérément déshydraté (perte pondérale
–– L’apport hydrique dans les 24–48 premières heures de 6 % à 10 %) si sa tension artérielle et son état
doit suffire à combler, outre le déficit initial, mental ne reviennent pas à des valeurs normales
toute perte en cours par voie digestive, urinaire dans l’heure qui suit l’amorce du traitement de
et cutanée réhydratation
Déshydratation sévère –– qui est sévèrement déshydraté
(perte pondérale ≥ 10 %)
–– Pratiquez une perfusion IV en mettant en place
–– qui est âgé et présente plusieurs problèmes de santé
deux tubulures de gros calibre (16 ou 18) et
–– qui ne peut tolérer les liquides administrés par
administrez du soluté physiologique ou du soluté
voie orale
lactate de Ringer
–– chez qui les bruits intestinaux sont absents
–– Administrez rapidement un bolus de 20 ml/kg de
soluté physiologique ou de soluté lactate de Ringer –– qui présente une sensibilité à la palpation ou
par IV sur une période de 15 minutes (perfusez plus à la palpation appuyée au niveau de l’abdomen
lentement le soluté si le client présente des risques –– qui présente une forte fièvre et semble gravement
d’insuffisance cardiaque ou s’il est plus âgé) malade
–– Réévaluez l’état du client afin de détecter tout signe
persistant de choc hypovolémique, d’insuffisance
cardiaque et de détresse respiratoire
–– Si l’état de choc persiste, continuez d’administrer
la solution sous forme de bolus de 500–1 000 ml
et réévaluez l’état du client après chaque bolus
–– Donnez à boire souvent et en petites quantités Des antispasmodiques peuvent contribuer à soulager
–– Réévaluez souvent l’état du client pour vérifier les crampes abdominales :
s’il répond bien au traitement butylbromure d’hyoscine (Buscopan), 20 mg IM/IV,
–– L’apport hydrique dans les 24–48 premières heures puis 10 mg PO 3–4 fois par jour
doit suffire à combler, outre le déficit initial, toute
perte en cours par voie digestive, urinaire et cutanée Surveillance et suivi
MALADIE OBSERVATIONS
DIVERTICULAIRE57,58,59,60,61,62,63,64 –– Fièvre
La maladie diverticulaire comprend la diverticulose –– Tachycardie
(voir « Diverticulose ») et les complications –– Abdomen sensible à la palpation et sensibilité
de l’hémorragie diverticulaire, de même que possible à la décompression
la diverticulite (voir « Diverticulite ») et les –– Présence possible d’une masse perceptible
complications connexes découlant d’une perforation, indiquant un abcès ou phlegmon (inflammation)
d’un abcès, d’une fistule et d’une occlusion. –– Présence possible de bruits intestinaux dans un
cas d’occlusion partielle; bruits intestinaux rares
DIVERTICULE ou absents dans un cas de péritonite
Les pseudodiverticules sont les diverticules du côlon –– L’examen rectal peut aider à localiser l’abcès
les plus courants; il s’agit de hernies de la muqueuse ou la masse inflammatoire
ou de la sous-muqueuse à travers la musculeuse
aux sièges de pénétration des artères nourricières. DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
La plupart des diverticules apparaissent au niveau –– Appendicite
du côlon sigmoïde et du côlon descendant. –– Maladie intestinale inflammatoire
Hémorragie diverticulaire –– Colite ischémique
–– Cancer du côlon
L’hémorragie résulte d’une faiblesse et d’une lésion
–– Autres causes d’occlusion intestinale
progressive de l’artère nourricière du segment de
l’intestin hernié. L’artère peut se rompre, entraînant –– Troubles urologiques ou gynécologiques
ainsi une hémorragie dans la lumière digestive
COMPLICATIONS
(voir « Saignement gastro-intestinal inférieur »
sous « Urgences gastro-intestinales »). –– Abcès
–– Perforation
DIVERTICULITE –– Fistule dans la vessie ou dans la paroi vaginale
ou abdominale
Inflammation et infection d’un ou plusieurs –– Péritonite
diverticules. Dans bien des cas, le côlon sigmoïde
–– Septicémie
est atteint.
Micro ou macroperforation de la paroi diverticulaire TESTS DIAGNOSTIQUES
causée par une pression accrue d’une selle qui –– Recherche de sang occulte dans les selles
s’impacte dans les diverticules ou par une pression –– Analyse d’urine
intraluminale accrue. La diverticulite se limite
souvent à des microperforations bénignes qui TRAITEMENT
guérissent spontanément. Toutefois, si les diverticules
s’étendent, un abcès localisé pourrait se former. Objectifs
Des complications découlant de la formation d’une –– Reposer les intestins
fistule à travers les tissus adjacents, d’une occlusion,
–– Soulager les symptômes
d’une perforation plus importante et d’une péritonite
peuvent se présenter. –– Prévenir les complications
ANAMNÈSE Consultation
ALGORITHME DE LA DYSPEPSIE
Symptômes dyspeptiques
Symptômes et signes
alarmants?
Oui Oui Consultez un médecin
voir « Symptômes et
signes alarmants »
Oui Non
La cholédocholithiase survient lorsque les calculs Considérations en regard des personnes âgées
biliaires se déposent dans le canal cholédoque; elle
–– Risque accru de cholélithiase en raison de
peut entraîner la cholangite, une cholangite ascendante
l’âge avancé
ou une pancréatite aiguë.
–– Possibilité de calculs biliaires asymptomatiques
La cholécystite est une inflammation de la vésicule –– Risque accru de complications graves, surtout
biliaire habituellement causée par l’obstruction du en l’absence de symptômes de colique biliaire
canal cholédoque par un calcul biliaire (cholécystite
lithiasique). L’inflammation peut être stérile ou ANAMNÈSE
d’origine bactérienne. L’obstruction peut être
En général, les symptômes apparaissent soudainement
alithiasique (habituellement chez les malades en phase
et sont constants. Le client peut indiquer que les
critique) ou causée par de la boue.
symptômes surviennent après l’ingestion d’aliments
La cholangite survient lorsque l’obstruction du canal gras ou que les douleurs se manifestent la nuit. Il peut
cholédoque entraîne une stase biliaire, permettant également révéler que des épisodes similaires se sont
ainsi aux bactéries du duodénum de remonter dans produits par le passé. Le client peut aussi savoir qu’il
le canal. La pression élevée causée par l’obstruction a des calculs biliaires. L’indigestion, l’éructation,
du canal favorise la migration des bactéries dans la le ballonnement et l’intolérance aux aliments gras
circulation sanguine, ce qui provoque une infection seraient des symptômes typiques de calculs biliaires.
générale. Or, ces symptômes sont tout aussi courants chez les
personnes qui n’ont pas de calculs biliaires.
Une cholécystectomie ou l’absence de calcul biliaire
n’exclut pas l’apparition d’une colique biliaire, car les La plupart des patients ressentent des symptômes
calculs peuvent également se former dans les canaux avant que les complications apparaissent, sauf dans
biliaires et provoquer des symptômes similaires. le cas de personnes âgées, qui peuvent présenter
des complications aiguës sans qu’aucun symptôme
FACTEURS DE RISQUE de colique biliaire soit observé. Les clients ayant
–– La cholélithiase est plus courante chez les femmes; de la fièvre ou des douleurs incessantes pendant
les hommes sont plus susceptibles de souffrir d’une plus de 6 heures sont susceptibles de présenter
cholécystite des complications de la cholécystite. Il incombe
de procéder à une anamnèse détaillée, d’établir
–– Vieillesse (les facteurs de risque sont les mêmes
minutieusement l’anamnèse et de procéder à un
chez les adolescents que chez les jeunes adultes,
examen physique approfondi pour déterminer
qui peuvent développer une cholécystopathie)
le risque de complications.
–– Antécédents familiaux de calculs biliaires
–– Obésité Colique biliaire
–– Grossesse (on ignore si le risque de calculs biliaires
–– 1–6 heures de coliques constantes siégeant
est supérieur chez les femmes enceintes ou qui
communément à l’épigastre et/ou dans le quadrant
ont plusieurs grossesses, ou si celles-ci présentent
supérieur droit. La douleur est souvent décrite
simplement davantage de symptômes)
comme étant sourde, térébrante ou se manifestant
–– Certains médicaments peuvent favoriser la à la pression
cholélithiase, notamment les contraceptifs oraux
–– En général, l’intensité de la douleur est variable;
et l’œstrogénothérapie, le clofibrate, la ceftriaxone
elle est légère lorsqu’elle se manifeste, elle atteint
et l’octréotide
son point culminant dans la première heure, pour
–– Certaines affections favorisent la stase vésiculaire ensuite disparaître dans les 6 heures suivantes
(diabète sucré, nutrition parentérale totale,
–– La douleur peut irradier vers l’épaule antérieure
vagotomie, somatostatinome, lésion de la moelle
droite et parfois le dos
épinière, cirrhose, anémies hémolytiques,
hypertriglycéridémie, résection iléale terminale) –– La douleur se manifeste souvent des heures après
un repas
–– Activité physique réduite (hommes)
–– La douleur apparaît souvent la nuit et peut réveiller
–– Perte pondérale rapide (maladie, très faible
le client
apport calorique, traitement chirurgical de
l’obésité morbide) –– Le client a tendance à bouger fréquemment pour
soulager la douleur, en vain
Cholangite –– Appendicite
–– Occlusion intestinale aiguë
–– Fièvre
–– Cholangite ascendante
–– Ictère
–– Cholélithiase
–– Douleur aiguë dans le quadrant supérieur
–– Troubles œsophagiens (spasmes œsophagiens,
–– Hypotension et confusion si la maladie évolue œsophagite)
vers une infection générale
–– Maladie diverticulaire
OBSERVATIONS –– Gastro-entérite
–– Gastrite
–– Les signes vitaux correspondent au degré
–– Hépatite
de la maladie
–– Maladie intestinale inflammatoire
–– Les signes vitaux sont relativement normaux
dans un cas de colique biliaire –– Infarctus mésentérique
–– La tachycardie et la fièvre sont associées à la –– Pancréatite
cholangite, mais peuvent aussi être présentes –– Ulcère gastroduodénal
dans les cas de cholécystite –– Perforation viscérale
–– Les clients atteints de cholangite peuvent aussi –– Abcès abdominal
montrer des signes d’hypotension –– Anévrisme de l’aorte
–– Défense musculaire volontaire/involontaire –– Cardiopathie (ischémie myocardique, infarctus
–– Absence possible de fièvre, surtout chez les du myocarde, angine de poitrine, péricardite)
personnes âgées –– Pneumonie droite
–– Ictère (causé par la cholédocholithiase, –– Complications de la grossesse (éclampsie, rupture
la cholécystite, la cholangite) de grossesse extra-utérine, hyperemesis gravidarum
(vomissements de la grossesse))
–– Néphropathie : rein droit (calcul, pyélonéphrite,
polykystose rénale, tumeur)
2011 (Revu en avril 2013) Guide clinique du personnel infirmier en soins primaires
Appareil digestif 5–25
Guide clinique du personnel infirmier en soins primaires (Revu en avril 2013) 2011
5–26 Appareil digestif
Consultez un médecin dès que possible si vous ne onguent ou suppositoires de sulfate de zinc à 0,5 %
(par exemple, Anusol), tous les matins et soirs
pouvez pas réduire une hémorroïde interne prolabée
et après chaque selle pendant 3–7 jours
ou si l’hémorroïde est thrombosée, ulcérée ou saigne
abondamment. Dans les cas de dermatite périanale, on peut utiliser
un onguent pour hémorroïdes avec corticostéroïdes
Interventions non pharmacologiques (propriétés anti-inflammatoires) pour atténuer la
–– Tentez de réduire doucement les hémorroïdes démangeaison et les écoulements :
internes prolabées douloureuses. Appliquez un onguent de sulfate de zinc à 0,5 % contenant
anesthésique topique (par exemple, gelée à 2 % de l’hydrocortisone (par exemple, Anusol-HC)
de lidocaïne [Xylocaine]), attendez 15 minutes, Remarque : Les corticostéroïdes topiques ne doivent
puis tentez de réduire doucement l’hémorroïde. pas être utilisés pendant plus de 7 jours, car ils
Ne forcez pas! peuvent avoir des effets néfastes sur les tissus.
–– Le client doit prendre des bains de siège tièdes
de 15 à 20 minutes, 3 ou 4 fois par jour, puis Pour faciliter l’évacuation des selles :
assécher la région délicatement afin de nettoyer administrez des agents qui augmentent le bol
la région, apaiser l’irritation locale et relâcher fécal et des laxatifs émollients (voir la section
le sphincter anal « Interventions pharmacologiques » sous
« Constipation »).
Éducation du client
–– Expliquez au client comment réduire doucement Surveillance et suivi
(en les repoussant vers le haut) les hémorroïdes Suivi après 1 semaine pour déterminer s’il y a
internes prolabées indolores amélioration des symptômes.
–– Expliquez au client qu’après les selles, il doit
nettoyer la région périanale à l’eau claire, à l’eau Orientation vers d’autres ressources médicales
salée ou à l’aide de compresses de coton imbibées
Si une douleur aiguë d’apparition récente (1–2 jours)
d’hamamélis (Tucks) et bien assécher la région
s’accentue malgré le traitement, communiquez avec le
–– Expliquez au client l’utilisation appropriée des
médecin pour obtenir son avis et exclure la possibilité
médicaments (dose, fréquence, dangers d’une
d’un abcès.
surconsommation)
–– Enseignez au client les règles d’hygiène périanale
et expliquez-lui qu’il doit éviter de s’asseoir
longtemps sur le siège de toilette
URGENCES GASTRO-INTESTINALES
Guide clinique du personnel infirmier en soins primaires (Revu en avril 2013) 2011
5–42 Appareil digestif
ANAMNÈSE –– Rectorragie
–– Faiblesse ou syncope soudaine
Saignement gastro-intestinal supérieur
–– Possibilité de saignement indolore ou de crampes
–– Bilan portant sur les affections ou les symptômes abdominales soulagées par la défécation
gastro-intestinaux possibles :
–– Utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens Considérations en regard
–– Ulcère gastroduodénal des personnes âgées
–– Maladie du foie –– Moins de symptômes avant l’apparition des
–– Consommation d’alcool saignements (par exemple, douleur abdominale,
–– Reflux gastro-œsophagien dyspepsie)
–– Douleur dans la partie supérieure de l’abdomen –– L’ulcère gastroduodénal est la cause la plus
fréquente de saignement gastro-intestinal supérieur
–– Satiété accélérée
en raison :
–– Perte pondérale involontaire
–– d’une grande consommation d’AAS et d’AINS
–– Déglutition difficile ou douloureuse
–– d’un taux élevé d’infection à Helicobacter pylori
–– Chronologie des symptômes
–– Usage important d’anticoagulants, augmentant
–– Apparition du saignement
ainsi le risque de perte sanguine
–– Perte sanguine approximative
–– Comorbidités plus nombreuses (par exemple,
–– Hématémèse (vomissement de sang de teinte rouge maladie vasculaire, respiratoire)
vif ou marc de café)
–– Risque de cancer accru
–– Méléna (selles noires poisseuses)
–– Taux plus élevé de saignement gastro-intestinal
–– Rectorragie (sang rouge vif) et saignement inférieur d’origine diverticulaire
gastro-intestinal supérieur sévère
–– Taux de complications et de mortalité plus élevé
–– Faiblesse ou syncope soudaine
–– Risque accru d’infarctus du myocarde dû à un
–– Crampes abdominales soulagées par taux plus élevé de maladie cardiovasculaire
le vomissement ou la défécation
–– Douleur minime ou absente chez les personnes OBSERVATIONS
âgées
–– Un saignement gastro-intestinal important peut
Saignement gastro-intestinal inférieur causer de l’instabilité hémodynamique, notamment
–– fréquence cardiaque accrue
–– Bilan portant sur les affections ou les symptômes
–– pouls faible
gastro-intestinaux possibles :
–– respiration rapide
–– Maladie diverticulaire
–– tension artérielle faible-normale ou moindre
–– Maladie intestinale inflammatoire
–– hypotension orthostatique
–– Évacuation douloureuse des selles (fissure,
–– agitation, confusion
hémorroïdes)
–– Le client est pâle et anxieux
–– Antécédents de polypes
–– Le client est faible et en sueur
–– Antécédents personnels ou familiaux de cancer
de l’intestin –– Sang rouge vif dans les vomissures
–– Perte sanguine approximative –– Selles noires poisseuses
–– Chronologie des symptômes –– Sang rouge vif ou brun rougeâtre, ou encore,
caillots dans les selles
–– Apparition du saignement
–– Les bruits intestinaux sont d’abord augmentés
–– Symptômes récents de fatigue, de fièvre,
en raison du sang dans l’intestin
de myalgie (évoque une maladie intestinale
inflammatoire, une infection) –– Par la suite, ils peuvent diminuer ou disparaître
–– Changement du diamètre des selles –– Possibilité d’une sensibilité légère ou importante
à la palpation
–– Antécédent de radiothérapie abdominale
ou pelvienne
Guide clinique du personnel infirmier en soins primaires (Revu en avril 2013) 2011
5–46 Appareil digestif
Guide clinique du personnel infirmier en soins primaires (Revu en avril 2013) 2011
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