Histoire de la Belgique

Ce commentaire du Droit pur (1899) du juriste belge Edmond Picard, version éditée d'un cours de première année de droit dispensé à Bruxelles, entend souligner l'utilisation par l'auteur de l'anthropologie naturaliste pour fonder sa philosophie juridique. L'auteur utilise ainsi, même s'il la maîtrise mal, la « science des races » de son époque, et en particulier les écrits de Gustave Le Bon, pour refonder la science du droit dans son ensemble sur le concept de race « naturelle », et, au passage, justifier son antisémitisme. Ce texte constitue ainsi l'un des rares exemples de convocation explicite des sciences de l'homme au service de la réflexion juridique.

Le choix de traiter de Marina, la production cinématographique de Stijn Coninx sortie en 2013, se justifie par la réponse aux critères implicitement imposés par le cours de Multilingual Communication: Film and Television in the Euregio. Mettant majoritairement en scène le Limbourg flamand et ayant été tourné dans de multiples villes et villages wallons et flamands, Marina est un film qui traite d’une eurorégion. En effet, parmi les cinq entités regroupées dans l’Euregio, Marina traverse les paysages de deux d’entre eux, à savoir les Provinces de Liège et du Limbourg. De plus, de par ses dialogues en italien, en néerlandais et en français et ses paroles de chanson en anglais, Marina est un film qui fait intervenir différentes langues et qui met l’accent sur l’aspect multilingue de l’Euregio.

Présenté comme un film retraçant l’arrivée et l’installation de la communauté italienne en Belgique après la Seconde Guerre mondiale, la mise en scène du personnage réel de Rocco Granata, célèbre musicien et accordéoniste italien, permet de s’interroger sur les identités culturelles construites par la production audiovisuelle.
À ces fins, après avoir défini les genres cinématographiques auxquels appartient Marina, nous nous attèlerons à mettre en évidence les stéréotypes socioculturels et clichés véhiculés par le film.

Dans un second temps, l’accent sera mis sur le multilinguisme à travers l’étude de conversations multilingues intéressantes entre néerlandophones et italophones. Ce chapitre tentera de démontrer que la langue néerlandaise constitue un vecteur d’intégration pour la famille Granata.

Dans un troisième temps, les principaux paysages et décors présents dans Marina seront analysés. Leur traitement nous permettra ainsi de nous interroger non seulement sur les messages implicites que contiennent ces paysages et décors, mais aussi sur l’image de l’autre qu’ils transmettent. Une fois l’analyse effectuée, nous dresserons un parallélisme entre le rêve de Rocco et le rêve italo-américain.

Enfin, avant de conclure, nous nous poserons la question de savoir si l’immigration italienne en Belgique est synonyme de réussite ou d’échec. En d’autres termes, nous nous interrogerons sur l’intégration de la communauté italienne en Belgique.

La place du français en Flandre a toujours été particulière et ce depuis 1830 où la Belgique fut déclarée pays unilingue francophone. À cette époque, seules les classes sociales élevées s’expriment en français. Son bien-fondé et sa validité sont dès lors mis en questions. La place et la fonction du français dans la société flamande évoluera alors au fil du temps en relation avec l’histoire du pays. Son utilisation et sa légitimité seront et sont toujours à l’heure actuelle souvent controversées. Les avis sont divisés.

Aujourd’hui, l’usage de la langue française régresse malgré son enseignement dès l’école primaire et le fait qu’une importante partie de la population puisse s’exprimer en français. Le français est de plus en plus délaissé par les jeunes et reste encore souvent jugé ou critiqué par de nombreux Flamands. Il existe néanmoins un nombre considérable de francophones vivant actuellement en Flandre. Par conséquent, la question de la Flandre en tant que membre de la francophonie se pose. Le français langue seconde en Flandre perdurera-t-il ou finira-t-il par disparaître?

La Belgique Maçonnique, 5de uitg., Brussel: Librairie Tillot, 1887, 191 p.
Liste des personnes adoptées, présentées à l'admission, initiées ou affiliées dans les loges maçonniques de Belgique 1830-1886 / Lijst van aangenomen, voorgedragen, ingewijde of aangesloten personen bij de vrijmetselaarsloges van België 1830-1886.
Dans le livre La Belgique Maçonnique, l'éditeur bruxellois Tillot a publié environ 5500 noms de francs-maçons entre 1830 et 1886, sur la base de listes de membres des loges, avec les noms, l'occupation et le lieu des frères pour autant qu'ils soient connus. La liste n'est pas exhaustive, mais fournit néanmoins une mine d'informations.
// In het boek La Belgique Maçonnique publiceerde de Brusselse uitgever Tillot circa 5.500 namen van vrijmetselaars tussen 1830 en 1886 op basis van ledenlijsten bij de loges, met de naam, het beroep en de verblijfplaats van de broeders voor zover die bekend waren. De lijst is niet volledig, maar levert niettemin een schat aan informatie.

Graaf Charles de Marnix (1780-1832) speelde een belangrijke rol bij de bevrijding van de Zuidelijke Nederlanden door de Geallieerden op Napoleon en tijdens het Verenigd Koninkrijk der Nederlanden (1815-1830).

Count Charles de Marnix (1780-1832) played an important role during the liberation of the Southern Netherlands by the Anglo-allies of the Seventh Coalition against Napoleon and during the period of the United Kingdom of the Netherlands (1815-1830).

Le Comte Charles de Marnix (1780-1832) jouait un role important dans la libération des Pays-Bas Belgiques par les Alliés contre Napoléon et pendant la période du Royaume uni des Pays-Bas (1815-1830).

42 B. DUMONT, « Le pouvoir politique dans les communautés villageoises des pays de Dalhem et de Limbourg », dans Les structures du pouvoir dans les communautés rurales en Belgique et dans les pays limitrophes (XII e-XIX e siècle)-Actes du 13 e Colloque international de Spa, 3-5 septembre 1986, Bruxelles, 1988, p. 83-84.

O n est bête parfois et même souvent. La guerre est à l'homme ce que l'air est aux poumons. Pour Voltaire, La guerre, c'était la routine. Selon lui, l'humanité, n'a jamais connu la paix ; seulement des entre-deux-guerres. Pour Bossuet, L'homme est né pour la paix, et il ne respire que la guerre. Pour Einstein, Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l'Univers, il n'en avait pas acquis la certitude absolue. Le droit de s'éventrer légalement en bandes organisées sera à jamais la marque la plus laide laissée par l'humanité pour tout ce qui restera de mémoire. Mais, s'étriper pour une vache en Pays de Liège… ça alors ? En 1275, un certain Engoran, paysan de Jallet vole une vache à Ciney dans le Condroz, en terre Liégeoise. À Andenne dans le comté de Namur il y avait joutes de chevaliers, pendant une semaine, en même temps, s'y tenait une foire où les paysans amenaient leurs boeufs, leurs moutons, leurs porcs et leurs vaches.

Le projet communautaire, élaboré aujourd’hui, par le Mouvement wallon et les autorités wallonnes tourne autour des notions de liberté, de démocratie, de citoyenneté et d’anti-nationalisme. Cet idéal de société, purement citoyen, ne révèle pas toute l’histoire. En premier lieu, des notions telles l’hospitalité, bien que déjà présentes avant la Seconde Guerre Mondiale, ne pénètrent vraiment le fondement de l’image de soi wallonne qu’après 1960. À ce moment-là, le Mouvement wallon se met à craindre que le déclin démographique dans le sud du pays ne serve d’éteignoir à l’économie et que la Wallonie ne soit à la merci de la Flandre numériquement supérieure. Quelques rapports retentissants font comprendre que, seule, une politique active de natalité et d’immigration est à même de combattre le ‘dépeuplement’ de la Wallonie. En second lieu, les wallingants définissent leur ‘peuple’, non seulement, par des critères citoyens. Ils reprennent aussi, involontairement (quand ils ne réfléchissent pas consciemment au concept de nation), des principes ethniques, comme la terre natale wallonne, la langue, le sang et la race, la filiation ou le sort historique commun.

Le mouvement wallon a donc pris fait et cause pour les droits de la nation wallonne, mais peut-on le qualifier de nationaliste ? Cela pose un problème, si nous nous référons à la définition classique du nationalisme: il se comprend, alors, comme la tendance à l’adéquation entre nation et État. Il est vrai que les wallingants qui luttent pour un État indépendant ou pour le rattachement à la France ont toujours été minoritaires. La majorité du MW s’est plutôt concentrée sur l’acquisition de pouvoir à l’intérieur de l’État belge, par l’intermédiaire des institutions fédérales qui doivent lui garantir l’autonomie nécessaire. Cependant, la définition classique du nationalisme est réductrice. Elle néglige, en effet, la correspondance réelle qui existe entre la manière dont la nation est construite, soit par des États-Nations établis, soit par des mouvements nationalistes qui exigent un État propre, ou par des mouvements nationaux qui ne l’exigent pas. Faire la distinction entre ces trois éléments, pour autant qu’ils usent des mêmes mécanismes, a peu de sens. De ce qui précède, nous pouvons déduire que la construction de la nation wallonne est identique à celle d’autres mouvements nationalistes en Europe, en ce compris le mouvement flamand. Malgré les concordances, le mouvement wallon refuse l’étiquette nationaliste parce qu’elle s’oppose au nationalisme ‘ethnique’, ‘étroit’ du mouvement flamand. En situant, simultanément, le nationalisme à l’extérieur de sa communauté, mais en faisant, malgré tout, usage de la rhétorique et des rituels propres aux mouvements nationalistes, le mouvement wallon se classe dans la catégorie du ‘nationalisme banal’.

Bref, il n’y a pas de différence fondamentale qui puisse se réduire à des opinions complètement contradictoires sur la communauté entre le Mouvement flamand et le Mouvement wallon. Chaque construction de nation se fonde sur des éléments citoyens volontaristes et sur des données ethniques et culturelles; l’existence d’une cloison étanche entre les deux est inadmissible.

Le discours public belge semble généralement tenir pour acquis que la nation flamande est fondée sur des principes ethniques tels la filiation et le droit du sang. La société wallonne, par contre, se dit ouverte à tous et tient le principe de citoyenneté en haute estime. L’Encyclopédie du Mouvement wallon, parue récemment, s’inscrit dans cette tradition dichotomique, mais elle présente une image trop citoyenne de la Wallonie et trop ethnique de la Flandre. Une lecture approfondie de l’Encyclopédie indique que les wallingants définissent également leur ‘peuple’ par des critères ethniques. Finalement, il semble que chaque construction de nation se fonde sur des éléments citoyens volontaristes et sur des données ethno-culturelles; il n’est pas question de cloison étanche entre les deux principes, mais d’interaction.

A few years ago, in a book describing the most beautiful Belgian embassies abroad, I was intrigued by a photograph of King Albert I and Queen Elisabeth in the residence in Cairo. Years later, having had the honor of being accredited as Ambassador of H.M. the King of the Belgians to Egypt, I could not find any trace of this historic picture. While looking for it, I realized that the archives of the Royal Palace in Brussels offered much more than a photograph, but rather an opportunity to tell in a unique way the vibrant and vivid bilateral history between Belgium and Egypt. The photographs also formed a beautiful testimony of Egypt's treasures, from the 19 th century until today, and of Belgium's continuously renewed passion for the country of the Sun. The idea of an exhibition was thus born. In October 2017, the photo exhibition took place at the Egyptian Museum in Cairo, coordinated by the Embassy of Belgium, with the cooperation and much appreciated support of H.E. Dr. Khaled Al-Enany, Minister of Tourism and Antiquities of Egypt, and the incredible support of the archivist of the Royal Palace of Belgium, Mr. Baudouin d'Hoore. Considering the success of the exhibition and the enthusiasm it generated, the book you hold in your hands was a logical next step. It allows the reader to discover Egypt through the eyes of Belgium's most distinguished citizens. I wish to thank all the authors of this book for sharing their expertise, framing the photos for their historical context. This project would not have been possible without their gracious contributions. I would like to thank in particular Dr. Marleen De Meyer who coordinated the publication on the margin of an already busy schedule. I thank the Bibliotheca Alexandrina, especially its Director, Dr. Mostafa El Feki and Mr. Gamal Hosni, Director of the Art Exhibitions and Collections Department, for the cooperation that allowed this book to be released. Allow me to also extend my gratitude to the sponsors, notably the Belgian companies BESIX and DEME, for their generous support. So many people in Belgium and Egypt have contributed in one way or another to the exhibition and the book that it is unfortunately impossible for me to name them all. Allow me to thank them-hoping they will recognize themselves-for their assistance and enthusiasm.

Der Raum zwischen Göhl und Our wird mit den Kelten erstmals historisch greifbar. Nach der Eroberung des linksrheinischen Gebietes durch die Römer sind die Höhenzüge von Eifel und Ardennen Rand- und Durchgangsregion fernab der städtischen Zentren. Erst ab der Zeit der Karolinger gelangt dieser Raum ins nähere Umfeld der neuen Zentren von Wirtschaft und Macht. Bis ins Spätmittelalter entstehen hier Klöster, Pfalzen, Dörfer und Burgen. Es entwickeln sich im regen Kontakt zum historischen Umland allmählich jene Machtstrukturen, Mentalitäten, Sprachgewohnheiten und unsichtbare Grenzen, die noch heute den Raum und das Zusammenleben der Menschen prägen. Sechzehn wissenschaftlich ausgewiesene Autoren werfen im vorliegenden Sammelwerk einen neuen Blick auf die Randregion zwischen Maas und Rhein und interpretieren ihre Geschichte aus dem Blickwinkel der Wechselwirkung zwischen Peripherie und Zentrum.

Présidence d'Honneur S.A.R. la Princesse Esméralda de Belgique Présidence M. Dominique Capart Direction scientifique M. Jean-Michel Bruffaerts Comité de gestion M. Dominique Capart (président fondateur) M. Gilles Capart (membre fondateur) M. Dominique Allard (membre) M. Luc Delvaux (membre) M. Jean-Michel Bruffaerts (invité permanent) M. Philippe Capart (invité permanent) Comité d'experts M. Laurent Bavay (ULB) M. Eric Bousmar (USL-B) M. Jean-Michel Bruffaerts (FJC) M. Wouter Claes (MRAH) Mme Marleen De Meyer (KU Leuven) M. Luc Limme (AERE) M. Alain Martin (AERE) Mme Nathalie Tousignant (USL-B) M. Eugène Warmenbol (ULB) Secrétariat (Fondation Roi Baudouin) Mme Anne De Breuck Mme Laura Goyens

Fondi d’archivio conservati presso gli Archives du Monde Catholique dell’Università Cattolica di Louvain-la-Neuve, insieme con i più importanti periodici cattolici belgi dell’epoca, ci hanno permesso di ricostruire la campagna del mondo cattolico belga in favore dei cattolici messicani durante la Guerra cristera (1926 – 1929). Questa campagna, causata da necessità locali (come la reazione di parte della gioventù cattolica belga francofona alla condanna dell’Action Française di Pio XI) e da motivazioni ideali, è presentata nel contesto del complesso e variegato mondo cattolico belga.

Archival collections conserved at the Archives du Monde Catholique of the Université Catholique de Louvain-la-Neuve, along with the most important Belgian Catholic periodicals of the time, enable us to reconstruct the demands of the Belgian Catholic world in favour of Mexican Catholics during the Cristero War (1926-1929). These demands, based on local needs (such as the reaction of a part of Belgian French-speaking Catholic youth to the condemnation of Action Française enacted by Pope Pius XI) and by idealistic motivations, are presented as part of the complex and variegated Belgian Catholic world.

Texto completo: https://libri.unimi.it/index.php/texturas/catalog/book/59

This article, written as a thesis for the Final Honour School in Ancient and Modern History at the University of Oxford, explores the German occupation of Belgium through the prism of two small towns (Philippeville and Mariembourg) in the Province of Namur. In doing so, it seeks to illuminate how the occupation shaped local and community identities and the wider effects of the approaches taken towards it.

Note: Deze verhandeling is enkel beschikbaar in pdf-versie op Ethesis.net.

L’expansion européenne de la littérature panoramique du XIXe siècle se comprend en termes d’influences éditoriales et de traductions culturelles. Mais la situation particulière de la production belge prédispose à l’envisager sous l’angle défavorable de l’imitation frauduleuse. Le collectif des Belges peints par eux-mêmes pose aux premières heures de la nation en constitution la question de la spécificité réelle ou supposée de l’identité belge et offre l’occasion de déterminer l’incidence d’un modèle générique sur une stylistique du portrait national. Cette étude fait apparaître une historiographie en acte qui déjoue les stéréotypes et négocie la réappropriation d’une identité exogène de nature dépréciative.

ABSTRACT in English (résumé en français plus bas): "Grandmaison, the heroic prisoner of a tragic convoy attack (15th March 1748)"
On March 15, 1748, a supply convoy heading to the fortress of Berg op Zoom, conquered the previous year by the French, was ambushed by the Allies south of the city. The fighting was intense between the troops of the Hungarian general Hadik, in the Austrian service, and the French escort of the convoy. The light cavalrymen of Lieutenant-colonel de Grandmaison, in the vanguard, fought until they were almost all killed or captured by numerically superior cuirassiers. Grandmaison himself was taken prisoner of war... This fierce resistance was striking. In this article, it is a gateway that allows to rise beyond the bravery of the troops in an attack of convoy, in order to grasp the event globally and to show the stakes for the army: the strategic importance of supplying strongholds such as Berg op Zoom; the arrangements put in place for the supply, and therefore for the protection of convoys; and also the strategic importance of the convoy of 15th March in particular. On the tactical level, the article highlights the Allies' know-how in the planning and execution of a large-scale surprise attack. Field Marshal de Saxe, commander-in-chief of the King's army in Flanders, had to take unprecedented measures to ensure that such an attack would not happen again during the whole campaign – hence until the end of the war.

RESUME en français :
Dans la journée du 15 mars 1748, un convoi d’approvisionnement de la place de Berg op Zoom, conquise l’année précédente par les Français, tomba dans une embuscade des Alliés au sud de cette place. Les combats furent vifs entre les troupes du général hongrois Hadik, au service autrichien, et l’escorte française du convoi. Les cavaliers légers du lieutenant-colonel de Grandmaison, à l’avant-garde, combattirent jusqu’à se faire presque tous tuer ou prendre par des cuirassiers bien supérieurs en nombre. Grandmaison lui-même fut constitué prisonnier de guerre… Cette résistance acharnée frappa les esprits. Dans cet article, elle est une porte d’entrée qui permet ensuite de prendre de la hauteur sur l’événement pour le saisir globalement et montrer les enjeux pour l’armée, au-delà de la bravoure des troupes lors d’une attaque de convoi : l’importance stratégique de l’approvisionnement des places de guerre telles que Berg op Zoom ; le dispositif mis en place pour l’approvisionnement d’une place, donc pour la protection des convois ; l’importance stratégique, aussi, de ce convoi du 15 mars en particulier. Au plan tactique, l’article met en lumière le savoir-faire des Alliés dans la planification et l’exécution d’une attaque par surprise de grande envergure. Le maréchal de Saxe, général en chef de l'armée du roi en Flandre, dut prendre des mesures sans précédent pour qu’une telle attaque ne se renouvelle plus de toute la campagne - donc jusqu'à la fin de la guerre.

Au printemps 1860, âgé de 25 ans, le duc de Brabant, prince héritier du trône de Belgique, séjourne près d'un mois à Constantinople. L'Empire Ottoman est en voie de désintégration et le futur colonisateur du Congo belge rêve d'obtenir pour son pays la concession de terrains à Chypre et en Crète. Dans son journal, qui est en fait une longue lettre à son père, le roi Léopold Ier de Belgique (initialement choisi pour occuper le trône de Grèce), le duc décrit son quotidien à la cour du Sultan Abdul-Médjid avec une franchise et une liberté de plume souvent déconcertantes. Les acteurs du fabuleux décor décrit par Lamartine, Nerval et Gautier, trouvent ici un peintre aussi inattendu qu'exceptionnel.
L'édition de cet important manuscrit, retrouvé parmi les Archives Goffinet, est suivie de la publication de correspondances et de rapports diplomatiques inédits, et illustrée par de nombreux portraits tirés des albums personnels du prince ainsi que par les vues du photographe français Claude-Marie Ferrier, commandées par le duc de Brabant à son retour de Constantinople. Il s'agit de la première impression de ces plaques de verre stéréoscopiques réalisées en 1857, à une époque antérieure à l'installation des principaux ateliers de photographies : c'est le premier ensemble systématique de photographies consacrées à Istanbul, d'une considérable importance esthétique et documentaire.
Une vingtaine d'années après ce voyage, le roi Léopold II devenait l'initiateur de l'Orient Express, train financé par la banque belge Nagelmackers.

L'Europe est au coeur des travaux de Marie-Thérèse Bitsch. Longtemps professeur d'histoire contemporaine à l'Université Robert Schuman de Strasbourg, elle est aujourd'hui l'une des grandes spécialistes de l'histoire de la construction européenne depuis 1945. Ses ouvrages, ses articles et les colloques qu'elle a initiés et dirigés ont profondément renouvelé nos connaissances sur l'un des phénomènes majeurs de l'histoire européenne.
Conçu par ses thésards comme un hommage et un témoignage d'affection, cet ouvrage collectif rassemble des contributions s'inscrivant dans les grands thèmes de recherche de Marie-Thérèse Bitsch : la Belgique en Europe, les relations franco-allemandes et la construction européenne dont sont retracées ici les grandes étapes, de l'entre-deux-guerres à nos jours. Certaines contributions mettent en lumière le rôle des hommes - Hjalmar Schacht, Paul van Zeeland - et des acteurs institutionnels - Conseil de L'Europe, Quai d'Orsay. D'autres s'intéressent
à la politique extérieure de l'Europe - dialogue euroarabe -, à des aspects de la construction européenne - Union économique et monétaire, réformes institutionnelles - et aux relations transfrontalières.

La mission civilisatrice de la Belgique dans ses colonies africaines est au cœur de la rhétorique coloniale. Leitmotiv de l’action ultramarine depuis la fondation de l’État indépendant du Congo en 1885 et prélude à la plupart des entreprises de colonisation européenne en Afrique au 19e siècle, sa traduction juridique et administrative semble cependant encore peu étudiée. Le vocabulaire colonial belge ne s’est pourtant pas privé d’en faire usage. La principale ambition de la présente contribution est dès lors d’interroger cette mission civilisatrice au départ de la loi du 18 octobre 1908 sur le gouvernement du Congo belge, usuellement qualifiée de « charte coloniale ». Ce texte juridique, fondateur de l’entreprise coloniale belge, s’évertue en effet à rappeler, plutôt incidemment, l’objectif de civilisation qui accompagne l’exploitation de la colonie. Nous étudions, dans un premier temps, les origines de cette mention dans la période immédiatement antérieure de l’État léopoldien, avant d’aborder ensuite les premières années de la colonie belge.

Instructions pour le premier grade de la franc-maçonnerie. livret estampillé pour la Loge de "La Félicité bienfaisante" à l'Orient de Gand. Année 5818 de la Vraie Lumière. Le livret a été imprimé à Amsterdam pour une Loge travaillant sous les auspices du Grand Orient à l'époque où les travaux de table nécessitait que la première santé d'obligation des agapes se fasse en l'honneur de Sa Majesté le Roi des Pays-Bas, Notre souverain de l'époque et de son Auguste Famille.

Au sortir de la Première Guerre mondiale, Bruxelles voit la constitution d’un cercle intellectuel engagé dans la définition d’une nouvelle élite : l’“urbaniste”. Motivés par leurs convictions sociales et politiques, les membres de la Société des Urbanistes belges (SUB) vont concevoir l’“urbanisme” comme une discipline qui investit de nouveaux horizons professionnels. Cet article cherche à identifier les discours et les outils disciplinaires qui seront mobilisés par cette élite pour tenter de guider le processus d’institutionnalisation de l’urbanisme. Il cherche à comprendre les raisons qui vont contribuer à transformer la figure élitaire de l’architecte-urbaniste en relation avec le cadre institutionnel de Bruxelles.

Une enquête publiée par l'hebdomadaire Paris Match Belgique, le 22 mars 2018.

Refusant de se soumettre, un puissant chef Tabwa eut la tête tranchée et son crâne fut ramené en Belgique. Il s’y trouve toujours. Conservé par un musée mais à l’abri des regards, comme dans une oubliette...

En couverture : Jean Capart en 1937, © KIK-IRPA, n°B189095 Présidence d'Honneur S.A.R. la Princesse Esméralda de Belgique Présidence M. Dominique Capart Direction scientifique M. Jean-Michel Bruffaerts Comité de gestion M. Dominique Capart (président fondateur) M. Gilles Capart (membre fondateur) M. Dominique Allard (membre) M. Luc Delvaux (membre) M. Jean-Michel Bruffaerts (invité permanent) M. Philippe Capart (invité permanent) Comité d'experts M. Laurent Bavay (ULB/IFAO) M. Eric Bousmar (USL-B) M. Jean-Michel Bruffaerts (FJC) M. Wouter Claes (MRAH) Mme Marleen De Meyer (KU Leuven) M. Luc Limme (AERE) M. Alain Martin (AERE) Mme Nathalie Tousignant (USL-B) M. Eugène Warmenbol (ULB)

Notre étude analyse l'insertion des préceptes religieux en matière de "jours de fête chômés" dans le droit contemporain durant la période napoléonienne, puis sous le régime hollandais et lors de l'indépendance de la Belgique et de l'adoption de la Constitution. Elle se conclut par l'analyse des débats qui ont permis l'adoption de la loi du 17 juillet 1905 sur le repos hebdomadaire, et qui symbolise le glissement du clivage religieux vers le débat socio-économique au tournant du XXe siècle.

This quantitative study aims to examine the individuals who were arrested for vagrancy and begging during the French and Dutch occupation of the Southern Netherlands, in the period stretching from 1796 to 1825, in the judicial district of Brussels. Throughout history vagrants and beggars were criminalised and had to be oppressed by the different consecutive governments to protect social and political order. The definition of ‘vagrants and ‘beggars’ was during the era relatively flexible and depended on the discretion of the judges and politicians. New methods, such as beggars asylums and agricultural colonies, were developed to punish and re-educate these persons. In addition, vagrants and beggars formed a diverse group of individuals with different ages, professions, birthplaces and places of residence. Nevertheless, we were able to outline some distinct results: in peak years more women were arrested, women and beggars were commonly more acquitted then men and women were also generally older. Lastly, the differences concerning economic conjuncture had generally nothing to do with the amount of vagrants and beggars that were arrested in the judicial district of Brussels during the studied years.

Comité de gestion M. Dominique Capart (président fondateur) M. Gilles Capart (membre fondateur) Mme Anne De Breuck (membre) M. Luc Delvaux (membre) M. Jean-Michel Bruffaerts (invité permanent) M. Philippe Capart (invité permanent) Comité d'experts M

Les mégalithes de Wallonie ont souffert du temps et surtout des hommes. Ce processus de destruction et d'altération ne semble malheureusement pas s'essouffler. Des mesures de conservation sont à établir d'urgence afin de transmettre aux générations futures ce patrimoine précieux en raison de sa qualité et de sa rareté. dizaines de tonnes, ont été assemblés, dressés, hissés sur les chantiers de construction après avoir parfois été tractés sur de longues distances, malgré des dénivellations de terrain et des cours d'eau. Le mégalithisme est un phénomène universel qui apparaît en Europe durant le V e millénaire avant J.-C. et qui se développe en Belgique à partir du III e millénaire avant J.-C. Peu de mégalithes sont dénombrés dans notre pays. Cette pauvreté s'expliquerait par une position en marge des grands foyers culturels et par les nombreuses destructions des Temps modernes et de l'Époque contemporaine.

La mise en tourisme des curiosités est relativement faible avant la première guerre mondiale, leur exploitation financière plus rare encore. Les grottes sont l’exception. Ce sont les premières curiosités touristiques ardennaises qui vont véritablement faire l’objet d’un projet commercial par leurs exploitants et vont sans nul doute, par l’importance qu’elles vont acquérir dans le champ touristique, susciter progressivement une certaine émulation chez d’autres personnes.
Une combinaison de facteurs va favoriser cette situation et notamment l’intérêt particulièrement vif que leur accordent les touristes, la forme même de ces curiosités, des exemples étrangers favorables mais aussi et surtout la volonté de certains de leurs propriétaires.

L’article fait le point sur la source que constituent, pour l’histoire de Belgique, les ouvrages touristiques tels que les guides et récits de voyage. Après une rapide estimation du nombre d’ouvrages de ce type à la disposition du chercheur et une typologie des différentes formes qui sont à sa disposition, l’article s’attarde sur les données offertes au chercheur dans ce genre de publications et sur les précautions méthodologiques à prendre pour les utiliser.

DÉCEMBER 2021 © bpost Deksel van de sarcofaag van Chonsoetefnacht, bijgenaamd Ânkhpayefhéry Herkomst : El-Hiba (Midden-Egypte) Periode : 26e dynastie (Late Periode) © bpost Mummiemasker Herkomst : onbekend. Voormalige collectie Leopold II Periode : einde 18e dynastie (Nieuwe Rijk) © bpost Kleine vaas in polychroom glas Herkomst : Tell al-Amarna Periode : 18e dynastie (Nieuwe Rijk). © bpost Kop van een hoogwaardigheidsbekleder van het Nieuwe Rijk Herkomst : onbekend Periode : Nieuwe Rijk © bpost Reliëf van koningin Teje, gemalin van farao Amenhotep III Herkomst : Luxor, graf van de Thebaanse functionaris Userhat Periode : 18e dynastie (Nieuwe Rijk) © bpost

La plupart des habitants de Haillot connaissent l'existence de la Piene du diable, un gros bloc de poudingue couché, à demi entené dans le talus d'un chemin de terre communal (carte IGN 48/6; coord. Lambert: 205,190 est/126,610 nord; altitude : ± 255 m). D'un point de vue topographique, la pierre se trouve au lieu-dit «Dessus le bois Milquet », sur le versant septentrional de la vallée du Faux Ry, un sous-affluent du Hoyaux, et est proche de la source de ce petit cours d'eau aujourd'hui canalisé. La présence de ce monolithe de quelque 4 à 4,5 tonnes pose question : son dépôt est-il lié à un mécanisme géologique ou à

Dominique Capart (stichtend voorzitter) Gilles Capart (stichtend lid) Dominique Allard (lid) Luc Delvaux (lid) Jean-Michel Bruffaerts (permanente genodigde) Philippe Capart (permanente genodigde) Deskundigencomité Laurent Bavay (ULB/IFAO) Eric Bousmar (USL-B) Jean-Michel Bruffaerts (FJC) Wouter Claes (KMKG)

Présidence d'Honneur S.A.R. la Princesse Esméralda de Belgique Présidence M. Dominique Capart Direction scientifique M. Jean-Michel Bruffaerts Comité de gestion M. Dominique Capart (président fondateur) M. Gilles Capart (membre fondateur) M. Dominique Allard (membre) M. Luc Delvaux (membre) M. Jean-Michel Bruffaerts (invité permanent) M. Philippe Capart (invité permanent) Comité d'experts M. Laurent Bavay (ULB) M. Eric Bousmar (USL-B) M. Jean-Michel Bruffaerts (FJC) M. Wouter Claes (MRAH) Mme Marleen De Meyer (KU Leuven) M. Luc Limme (AERE) M. Alain Martin (AERE) Mme Nathalie Tousignant (USL-B) M. Eugène Warmenbol (ULB) Secrétariat (Fondation Roi Baudouin)