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La philosophie comme expérience spirituelle.

Qu'est-ce qui oriente la philosophie ? Depuis Platon, le philosophe est celui qui tourne son regard vers le Bien et qui adopte une manière de vivre en accord avec sa pensée. Qu'est devenue cette manière de vivre comme exigence philosophique, pour un philosophe qui se laisse inspirer par la révélation chrétienne ? Faut-il la nommer « sainteté » ? Cet ouvrage présente six philosophes du XX e siècle qui ont cherché à accorder leur pensée et leur manière de vivre : Des philosophes à l'écoute d'une inspiration qui oriente leur existence. La philosophie comme un acte de ré-sistance spirituelle. Il y a là beaucoup à apprendre. « Que la philosophie en sa nature soit une manière de vivre, un chemin pour « la vie bonne » ou sagesse, cela sem-ble aller de soi en dépit des artifices d'une discipline scolaire, des pesanteurs des canons universitaires qui la présentent souvent comme un commentaire ou une construction théo-rique. Quête de la sagesse, donc. Mais la philosophie peut-elle être un chemin vers la sainteté, qui est folie aux yeux des sages ? Cette question, peu posée, intéresse le philo-sophe-fût-il non croyant-et elle intéresse le croyant-fût-il simple fidèle éloigné des bibliothèques. Elle se pose au croyant pour qui la sagesse comme sérénité conquise ne saurait être le but ultime. L'appel de la charité porte une in-quiétude que rien n'apaisera. La philosophie peut-elle faire entendre une telle inquiétude ? La question se pose aussi pour tout philosophe qui n'a pas renoncé à la poursuite de la vérité. Les austères études auxquelles se sont consacrés les plus grands esprits comportent une forme radicale de don de soi, de sacrifice, qui semble bien outrepasser la tran-quillité du sage. Les Pères de l'Église, dans leur souci de re-cueillir l'héritage païen, ont reconnu en Socrate une figure de « préparation évangélique » et Justin n'hésite pas à écrire que ceux qui, comme Socrate, « ont vécu dans le Logos » étaient déjà chrétiens. Spinoza ou Nietzsche, comme bien d'autres, font entendre à quel point l'exercice de la pensée est une aventure spirituelle. » Jean-Noël DUMONT

La philosophie éditions comme expérience spirituelle sous la direction de Pascal David § Jean-Noël Dumont Qu’est-ce qui oriente la philosophie ? Depuis Platon, le philosophe est celui qui tourne son regard vers le Bien et qui adopte une manière de vivre en accord avec sa pensée. Qu’est devenue cette manière de vivre comme exigence philosophique, pour un philosophe qui se laisse inspirer par la révélation chrétienne ? Faut-il la nommer « sainteté » ? Cet ouvrage présente six philosophes du XXe siècle qui ont cherché à accorder leur pensée et leur manière de vivre : Maurice Blondel, Erich Przywara, Simone Weil, Aimé Forest, Michel Henry, Edith Stein. Des philosophes à l’écoute d’une inspiration qui oriente leur existence. La philosophie comme un acte de résistance spirituelle. Il y a là beaucoup à apprendre. LES AUTEURS Bénédicte BOUILLOT, maître de conférences en philosophie au Centre Sèvres (Paris). Marie-Jeanne COUTAGNE, agrégée de philosophie. Pascal DAVID, chargé d’enseignement en master à la faculté de philosophie de l’Université catholique de Lyon. Jean Noël DUMONT, agrégé de philosophie, fondateur du Collège Supérieur (Lyon). Michel MAHÉ, chargé d’enseignement à la faculté de philosophie de l’Institut catholique de Toulouse. Pascal MARIN, professeur à la faculté de philosophie de l’Université catholique de Lyon. Yannig DE PARCEVAUX, professeur de philosophie au Studium de Notre-Dame-de-Vie (Vaucluse) COLL. LE COLLEGE SUPERIEUR ISBN : 9782366130812 PRIX : 16.90 EUROS FORMAT : 14 X 21 148 PAGES EN LIBRAIRIE LE 3 SEPTEMBRE 2019 « Que la philosophie en sa nature soit une manière de vivre, un chemin pour « la vie bonne » ou sagesse, cela semble aller de soi en dépit des artifices d’une discipline scolaire, des pesanteurs des canons universitaires qui la présentent souvent comme un commentaire ou une construction théorique. Quête de la sagesse, donc. Mais la philosophie peutelle être un chemin vers la sainteté, qui est folie aux yeux des sages ? Cette question, peu posée, intéresse le philosophe – fût-il non croyant – et elle intéresse le croyant – fûtil simple fidèle éloigné des bibliothèques. Elle se pose au croyant pour qui la sagesse comme sérénité conquise ne saurait être le but ultime. L’appel de la charité porte une inquiétude que rien n’apaisera. La philosophie peut-elle faire entendre une telle inquiétude ? La question se pose aussi pour tout philosophe qui n’a pas renoncé à la poursuite de la vérité. Les austères études auxquelles se sont consacrés les plus grands esprits comportent une forme radicale de don de soi, de sacrifice, qui semble bien outrepasser la tranquillité du sage. Les Pères de l’Église, dans leur souci de recueillir l’héritage païen, ont reconnu en Socrate une figure de « préparation évangélique » et Justin n’hésite pas à écrire que ceux qui, comme Socrate, « ont vécu dans le Logos » étaient déjà chrétiens. Spinoza ou Nietzsche, comme bien d’autres, font entendre à quel point l’exercice de la pensée est une aventure spirituelle. » Contact presse : [email protected] Jean-Noël DUMONT