Infections Ostéo-Articulaires

Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 50

Infections ostéo-articulaires

Inspiré du cours de Pr Nathan


Peiffer-Smadja

Présenté par:
Dr Bamory OUATTARA
Objectifs

Définir les IOA


Connaitre les critères de sévérité de l’IOA
Décrire la symptomatologie et les localisations les plus fréquentes
Décrire les principes du ttt ATB de l’AS
Définir la Spondylodiscite aiguë et décrire son TC
Enoncer les principes du ttt de
Enoncer les principes de ttt de de l’IOA sur matériel
Plan

IOA sur articulation native

IOA sur matériel


Différentes entités cliniques

• Les infections ostéo-articulaires (IOA) correspondent à la multiplication d’un


agent infectieux (souvent bactérien) au sein du tissu osseux et/ou articulaire

CMIT. Infections ostéo-articulaires de l’adulte. In PILLY Etudiant 1ère édition : ALINÉA Plus Ed ; 2021 : pp 122-133.
Différentes entités cliniques

• Les infections ostéo-articulaires (IOA) correspondent à la multiplication d’un


agent infectieux (souvent bactérien) au sein du tissu osseux et/ou articulaire

CMIT. Infections ostéo-articulaires de l’adulte. In PILLY Etudiant 1ère édition : ALINÉA Plus Ed ; 2021 : pp 122-133.
Différentes entités cliniques

• Les infections ostéo-articulaires (IOA) correspondent à la multiplication d’un


agent infectieux (souvent bactérien) au sein du tissu osseux et/ou articulaire

CMIT. Infections ostéo-articulaires de l’adulte. In PILLY Etudiant 1ère édition : ALINÉA Plus Ed ; 2021 : pp 122-133.
Différentes entités cliniques

• Les infections ostéo-articulaires (IOA) correspondent à la multiplication d’un


agent infectieux (souvent bactérien) au sein du tissu osseux et/ou articulaire

CMIT. Infections ostéo-articulaires de l’adulte. In PILLY Etudiant 1ère édition : ALINÉA Plus Ed ; 2021 : pp 122-133.
Aiguë ou Chronique ?

Infections aiguës < 4 semaines Infections chroniques ≥ 4 semaines

• Signes généraux = Fièvre, frisson • Signes généraux souvent absents


• Signes locaux = Douleur, impotence • Signes locaux = Douleur ++
fonctionnelle, rougeur, chaleur, Fistulisation
gonflement, désunion/écoulement • Signes biologiques =
cicatriciel syndrome inflammatoire
• Signes biologiques = syndrome discret ou absent
inflammatoire

Diagnostic difficile repose sur un


Diagnostic souvent évident faisceau d’arguments
8
Arthrite aiguë sur articulation native

9
Arthrite aiguë sur articulation native

- Localisation : monoarticulaire (80%) , genou (50%)

- Clinique

Tableau souvent brutal :


- fièvre (50%), douleur et impotence fonctionnelle (85%)
- Examen clinique : signes inflammatoires locaux, épanchement articulaire
- Recherche signes de gravité
- Recherche porte d’entrée
- Recherche localisations secondaires
1
0
1
1
Arthrite aiguë sur articulation native

Biologie : syndrome inflammatoire, CRP élevée, hyperleucocytose à PNN


Créatininémie et bilan hépatique pour évaluation du retentissement

Hémocultures systématiques

Echographie non systématique, peut guider la ponction articulaire

Examen clé : ponction articulaire avant toute antibiothérapie


Arthrite aiguë sur articulation native : ponction
articulaire

13
CMIT. Infections ostéo-articulaires de l’adulte. In PILLY Etudiant 1ère édition : ALINÉA Plus Ed ; 2021 : pp 122-133.
Arthrite aiguë sur articulation native : ponction
articulaire

- Macroscopie : trouble/purulent (fluide au début)


Septique
- Cytochimie
- Protéines > 40g/l
- Cellules > 2000/mm3 dont PNN > 90%,
- Pas de cristaux
- Examen microbio : examen direct, cultures (+/- PCR par ex gonocoque)

14
CMIT. Infections ostéo-articulaires de l’adulte. In PILLY Etudiant 1ère édition : ALINÉA Plus Ed ; 2021 : pp 122-133.
Arthrite aiguë sur articulation native : prise en
charge
Urgence diagnostique et thérapeutique
Prise en charge hospitalière
- Ponction(s) à visée diagnostique mais aussi évacuatrice (antalgique et
réduction inoculum bactérien). La ponction peut être répétée
- Antibiothérapie urgente après réalisation des hémocultures et ponction
articulaire
+/- lavage articulaire chirurgical (± synovectomie si évolution
défavorable )

15
Quelle antibiothérapie ?

16
Quelle antibiothérapie ?

Après la microbiologie !

17
Quelle antibiothérapie ?

• Traitement urgent chez un patient hospitalisé


• Dépendra de plusieurs facteurs tels que : l’âge, la forme clinique, la porte
d’entrée (infection hématogène, postopératoire, par contiguïté ou
parinoculation directe).
• Elle ne devrait être démarrée qu'après au moins deux hémocultures et une
ponction articulaire.

18
Quelle antibiothérapie ?

• Association à large spectre, bactéricide, synergique avec une


bonne diffusion articulaire, souvent IV initialement, adaptée après
identification du germe et antibiogramme, durée prolongée.
• Choix de l'antibiotique : en première intention la porte d'entrée
peut orienter le choix

19
Quelle antibiothérapie ?

20
Quelle antibiothérapie ?

• Passage à la voie orale : si bonne réponse clinique (disparition ou nette


diminution de la fièvre et des signes inflammatoires locaux en 48-72 h) et
biologique (CRP+++: Normalisation en 1 semaine)
• Arrêt du traitement : dépend de plusieurs facteurs et des habitudes des
écoles (Hôpital d'enfants : 4 semaine de traitement oral si bonne évolution, pas
d'attente de la normalisation de la VS, Hôpital Necker : 3 à 6 mois de traitement
oral jusqu'à normalisation de la VS).En général la durée totale est prolongée :
de 45 à 90 jours (tendance à la diminution).
• Cas particuliers : Allergie à la pénicilline : -->Clindamycine, Arthrites à
21 gonocoques -->Ceftriaxone 1 à 2 g/j IV ou IM
Quelle antibiothérapie ?

22
2. Spondylodiscite aiguë

• Infection du disque vertébral et infection partielle des 2 corps vertébraux


adjacents
• Infection hématogène ++, plus rarement post opératoire
Localisation, clinique

• Un seul étage touché le plus souvent (80%) : Lombaire (50%) > thoracique >
cervical

• Clinique = syndrome rachidien +/- fièvre


• Fièvre (50%)
• Douleurs rachidiennes localisées, horaire inflammatoire. Raideur rachidienne
• Recherche signes de gravité, porte d’entrée et localisations secondaires

• Recherche systématique et répétée de complications neurologiques (si


présence : IRM +/- chirurgie en urgence)
• Syndrome lésionnel : compression radiculaire
• Syndrome sous-lésionnel : compression médullaire ou queue de cheval :
déficit moteur/sensitif, troubles sphinctériens
25
Biologie
Biologie : syndrome inflammatoire, CRP élevée,
Hyperleucocytose à PNN. Créatininémie et bilan hépatique pour
évaluation du retentissement

Hémocultures systématiques

Si négatives : ponction disco-vertébrale

26
Diagnotic radiologique : l’IRM est l’examen de référence

B T1 T1 gado T2
Hyposignal Réhaussement après Hypersignal
T1 injection gado T2

CMIT. Infections ostéo-articulaires de l’adulte. In PILLY Etudiant 1ère édition : ALINÉA Plus Ed ; 2021 : pp 122-133.
URGENCE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE

Urgence diagnostique et Chirurgie exceptionnellement


thérapeutique nécessaire
Hospitalisation • A la phase aigue si compression
systématique médullaire ou radiculaire
• A distance : si instabilité
Immobilisation : décubitus + rachidienne
Corset

29
Antibiothérapie

Timing en fonction de la gravité (sepsis/choc, indication


chirurgicale en urgence)

Sinon, antibiothérapie si hémoculture positive ou


ponction disco-vertébrale positive

Après la
bactériologie !!
30
Ostéite chronique de l’adulte

• Tous les os longs peuvent être atteints (en fonction du contexte de


survenue)

• Clinique : souvent torpide


• Signes généraux inconstants
• Fistule (pathognomonique) plus ou moins productive = pertuis cutané en
continuité avec le foyer infectieux profond. Ecoulement séreux et/ou purulent
intermittent
• Parfois, tuméfaction inflammatoire et parfois douloureuse
Ostéite chronique de l’adulte

Fistule sur ostéite


chronique fémorale
gauche
(photoFlorent
Vallour)

CMIT. Infections ostéo-articulaires de l’adulte. In PILLY Etudiant 1ère édition : ALINÉA Plus Ed ; 2021 : pp 122-133.
Ostéite du pied diabétique

Localisation
• Les plaies surviennent à tout endroit (zones d’appuis)
• L’ostéite de contiguïté complique plus fréquemment les lésions de
l’avant-pied

Clinique : nombreux tableaux possibles


• Mal perforant plantaire (peu ou pas de signe inflammatoire)
• Abcès ou phlegmon
• Gangrène sèche ou humide
• Fasciite nécrosante
Ostéite du pied diabétique
B

Recherche du « contact osseux »


Antibiothérapie

35
Antibiothérapie

• ADAPTEE !!!!

36
37
39
40
41
Infection ostéo-articulaire sur matériel

42
43
44
45
Plusieurs possibilités thérapeutiques

• DAIR = Débridement Antibiotiques Implant Rétention

• Changement en 1 temps

• Changement en 2 temps

46
47
48
49
MERCI

Vous aimerez peut-être aussi