Cours Sur La Responsabilite Sociale de L'entreprise
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ENTREPRISES
PLAN DU COURS
I- INTRODUCTION
1. Définition
2. Qui est concerné par la RSE
3. Le but de la RSE
4. Les 3 piliers de la RSE
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I- INTRODUCTION
La RSE, Responsabilité Sociale des Entreprises également appelée
Responsabilité Sociétale des Entreprises, c’est la mise en pratique du
développement durable à l’échelle de l’entreprise. Elle consiste, pour ces
dernières, à faire des efforts pour la protection de l’environnement et à
prendre des initiatives dans le domaine social. Mais derrière ces objectifs
relativement simples se cache tout un éventail d’actions et de valeurs à adapter
en fonction des besoins et des moyens. Découvrez ce que votre entreprise peut
mettre en place et ce qu’est la RSE.
1. Définition
En quoi consiste la responsabilité sociale, ou sociétale, des entreprises ? Elle
peut être définie comme « Un concept qui désigne l’intégration volontaire, par
les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs
activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes »
(définition de la responsabilité sociétale des entreprises donnée par la
Commission européenne).
La RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises), c’est donc la mise en pratique
du développement durable à l’échelle de l’entreprise. Elle consiste donc à
prendre des initiatives respectueuses de l’environnement et du développement
durable, mais aussi de leurs collaborateurs et de leurs clients et partenaires,
ainsi que de la société de manière générale.
Pour cela, les entreprises peuvent se concentrer sur sept grands aspects inscrits
à la norme ISO 26000, élaborée en 2010 :
La gouvernance de l’organisation.
Les droits de l’Homme.
Les relations et conditions de travail.
L’environnement.
La loyauté des pratiques.
Les questions relatives aux consommateurs.
Les communautés et le développement local.
À noter : on parle de Responsabilité Sociétale des Entreprises, également
appelée Responsabilité Sociale des Entreprises. Ces deux termes signifient la
même chose.
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2. Qui est concerné par la RSE
3. Le but de la RSE
D’un point de vue global, la RSE s’inscrit dans le cadre d’efforts pour le respect
de l’environnement et dans une démarche de développement durable. Le but
est d’améliorer la qualité de vie des collaborateurs et de toutes les personnes
qui entrent en contact avec l’entreprise, mais aussi de la communauté.
Une entreprise responsable est plus attractive aux yeux des clients et
prospects : de plus en plus informé et sensibilisé, le public favorise
aujourd’hui les entreprises respectant des valeurs environnementales et
sociales. Une démarche engagée en matière de RSE peut donc avoir un
impact direct sur les résultats de l’entreprise.
Les candidats sont eux aussi attentifs à ces critères. Un employeur RSE a
de meilleures chances d’attirer les meilleurs, un atout non-négligeable en
particulier pour les profils les plus pénuriques.
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4. Les 3 piliers de la RSE
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Que son poste soit responsable RSE ou qu’il s’agisse d’un ou de plusieurs
collaborateurs à qui sont confiés des responsabilités RSE, il est important
d’avoir une ou des figures identifiables dans l’entreprise pour chapeauter la
RSE. Il s’agit à la fois de la personne qui va lancer la démarche, motiver les
salariés, servir de ponts entre les parties prenantes, établir les objectifs,
proposer les stratégies. Et pour former cette personne, commencez par les
bases en le renvoyant vers la définition de la RSE.
2 – Faire une analyse stratégique des besoins RSE de votre entreprise
Rien ne sert de se lancer à corps perdu dans une stratégie de RSE si l’on ne sait
pas où l’on veut aller. Que désirez-vous changer ? Sur quels postes votre
entreprise pourrait-elle s’améliorer pour être plus responsable ? Quels sont les
domaines facilement identifiables où elle peut faire des progrès significatifs
sans investir trop d’argent et de temps ? Voilà des questions qu’il faut se poser
avant de se lancer. Des entreprises de conseil peuvent faire ce travail pour
vous. Mais une partie de l’analyse peut être faite simplement en interne, en
utilisant des référentiels à destination des entreprises qui ont peu de moyens,
comme le tableau d’auto-diagnostic RSE spécial pour les PME.
3 – Lancer un dialogue des parties prenantes sur vos enjeux RSE
Dans la même idée, il est aussi intéressant de mener un dialogue parties
prenantes sur les enjeux RSE. Qu’attendent vos salariés en matière de
responsabilité ? Vos consommateurs ? Vos investisseurs et vos actionnaires ? Et
vos parties prenantes locales ? Avoir ces infos aide à définir des lignes
stratégiques efficaces pour mettre en place une démarche RSE pertinente.
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à fait ce qu’est la RSE, ni ses enjeux, ses aboutissements. Passer quelques demi-
journées à former les salariés sur ces sujets, c’est s’assurer qu’ils soient tous
bien informés et qu’ils puissent participer plus efficacement à sa mise en place.
Car les premiers maillons d’une entreprise (et donc de sa stratégie RSE) ce sont
bien les salariés !
Il est aussi possible d’organiser des formations thématiques : sur le climat, pour
mieux comprendre les causes, les enjeux et les solutions face au réchauffement
climatique, sur la biodiversité, sur la transformation des compétences métier…
Objectif : être incollable sur les infos du dernier rapport du GIEC ou de l’IPBES.
6 – Former vos managers aux principes de la RSE
Pour les managers, la formation est d’autant plus importante que c’est eux qui
doivent sans cesse se mobiliser pour permettre à la RSE d’avancer. Si vos
managers ne sont pas formés, briefés sur les sujets, comment peuvent-ils
pousser les autres collaborateurs à agir ? Aussi, pensez à de courtes formations
(ou auto-formations) sur le management responsable.
7 – Comprenez le lien entre la RSE et la profitabilité dans votre entreprise
Une des meilleures manières d’ancrer la RSE dans le cœur de métier de
l’entreprise, c’est de démontrer les liens qui existent entre une stratégie RSE et
la profitabilité de l’entreprise. Si l’on peut prouver qu’en mettant en place une
stratégie de réduction des déchets, on gagne de l’argent, alors tout le monde a
intérêt à ce que ce soit mis en place ! Pour faire perdurer une stratégie de RSE,
montrez les domaines qui sont rentables, et il y en a beaucoup
8 – Examiner les bonnes pratiques RSE dans votre secteur d’activité
Une bonne façon de démarrer… c’est de copier ! Ou du moins de s’inspirer. Si
certains de vos concurrents dans le même secteur sont déjà engagés dans une
démarche RSE, vous pouvez vous inspirer de ce qu’ils font. Il suffit pour cela de
lire leur rapport RSE, de se renseigner un peu, ou même de demander tout
simplement ! La RSE est une pratique à partager !
9 – Établir une liste d’enjeux stratégiques prioritaires
Une fois que l’on a analysé ses besoins RSE, qu’on a identifié les points
d’amélioration possibles, il faut établir une liste d’enjeux stratégiques sur
lesquels on peut agir rapidement, efficacement et sans révolutionner dans un
premier temps toute la structure de l’entreprise. C’est en faisant des petits pas
avec ce type d’enjeux que l’on ancre la démarche RSE au départ. Dans le jargon
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technique de la RSE, on appelle ça l’analyse de matérialité. Mais si vous
débutez, inutile de vous compliquer la vie avec des procédures complexes :
l’idée, c’est surtout de voir sur quels enjeux vous avez intérêt à travailler.
10 – Commencer à mettre en place les actions RSE qui ont le ROI le plus
immédiat
Le mieux en matière de RSE est souvent de commencer par les actions qui ont
le plus fort retour sur investissement, rapidement. Par exemple, mettre en
place une stratégie de réduction des consommations énergétiques est une
mesure dont on voit les résultats immédiatement : on fait économiser de
l’argent à l’entreprise. Cela peut être un bon moyen de montrer les liens entre
RSE et performance financière et donc de pérenniser la démarche !
Voyons maintenant des exemples d’actions RSE, classés par thème
(environnement, bien être des salariés, économie et éthique, management
RSE).
1. Environnementales
En matière environnementale, on peut mettre en place rapidement de
nombreuses actions relativement peu coûteuses mais significatives.
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2 – Mettre en place un plan de déplacement d’entreprise
Les déplacements de vos collaborateurs ont un impact significatif sur la
pollution et le réchauffement climatique. Si chacun de vos salariés prend sa
voiture chaque matin pour venir au travail, ils polluent plus, par exemple, que
si vous mettez en place un système de co-voiturage !
4 – Pensez au recyclage
Trop souvent, le tri que l’on fait chez soi n’est pas fait au bureau. Pourtant, il
est très simple de trier papier, déchets ordinaires et déchets en verre au
bureau ! Alors pensez à mettre en place une stratégie définie pour encourage
au maximum le recyclage. Consultez bien les règles du recyclage ici.
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simples à obtenir puisqu’elles sont disponibles dans les factures, dans les
documents et autres rapports officiels de l’entreprise (notamment pour le
matériel via les bordereaux d’achat). Il faut ensuite savoir les analyser !
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Le bâtiment en France, c’est l’un des premiers postes d’émissions de CO2. La
raison ? La plupart des bâtiments sont mal isolés et mal construits et
consomment donc beaucoup trop d’énergies. Un diagnostic d’isolation de vos
locaux (ceux du siège ou ceux de la production) permettra d’identifier si vous
pouvez investir dans une rénovation pour mieux isoler vos bâtiments. Profitez-
en pour équiper vos infrastructures d’équipements de chauffage et d’éclairage
efficients ! En quelques années, votre investissement sera rentable car vous
ferez des économies substantielles sur vos factures.
La RSE c’est aussi le bien être des salariés ! Voici quelques mesures simples
pour y contribuer facilement.
15 – S’assurer de respecter les règles de base de la santé et de l’hygiène au
travail
Vos locaux sont-ils sûrs ? Qu’est-il mis en place contre les accidents du travail ?
Les règles de bases de la médecine du travail sont-elles respectées ? Autant de
questions à se poser pour le bien-être (et la productivité des salariés).
16 – Respecter le droit du travail
Cela peut paraître évident, mais il faut tout de même le rappeler car parfois, le
droit du travail n’est pas des plus simples à comprendre et à mettre en œuvre.
Par exemple, connaissez-vous vraiment les règles pour engager un stagiaire ?
Savez-vous ce que vous avez le droit ou non de demander à vos salariés en
termes d’horaires ou de congés ? Connaissez-vous bien les règles en matière
d’emploi d’une personne handicapée ? Ou pour les congés maternité ?
Renseignez-vous, cela fait aussi partie des rôles d’une entreprise responsable
de bien respecter la loi.
17 – Optimiser l’éclairage de vos lieux de travail
Que ce soient les lieux de production ou les lieux de travail des fonctions
supports, un bon éclairage améliore productivité et bien être des salariés.
D’ailleurs, s’il est possible dans l’entreprise d’optimiser l’accès direct au soleil,
cela peut avoir un impact très positif sur le bien-être au travail !
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18 -Bien gérer la qualité de l’air
De la même façon, n’oubliez pas la qualité de l’air intérieur ! L’air intérieur de
vos bureaux ou de vos ateliers de production est probablement pollué ! Un bon
système de ventilation, et tout repart !
19 – Passez au télétravail
Le saviez-vous ? Le télétravail est une alternative écologique et efficace pour le
bien-être des salariés ! Pourtant, seuls 2% des travailleurs qui pourraient
régulièrement télé travailler le font. Et si vous faisiez avancer le télétravail dans
votre entreprise pour qu’elle plus responsable ? C’est l’un des avantages les
plus demandés par les salariés et l’une des actions les plus efficaces pour
améliorer l’image d’une entreprise et sa marque employeur.
20 – Développez des espaces de travail optimisé
Avez-vous pensé à étudier l’agencement de vos espaces de travail ? Sachez
qu’il existe des alternatives efficaces, des hybrides entre les open spaces et les
bureaux privés qui permettent de développer le plein potentiel de productivité
et de bien-être de vos salariés.
21 – Proposer plusieurs types de bureaux
Assis toute la journée derrière un ordinateur ? Pas terrible pour la santé et la
productivité ! Avoir plusieurs types de bureaux dans un espace de travail (un
bureau assis, un bureau debout, des bureaux réglables) cela permet de varier
les postures et c’est mieux du point de vue de l’ergonomie. Et ça ne coûte pas
grand-chose..
22 – Promouvoir l’égalité hommes-femmes dans l’entreprise
L’égalité hommes-femmes en entreprise, c’est bon pour le business, la
productivité et le bien-être des salariés. Plus une équipe est proche de la
parité, mieux elle se porte. Alors c’est un terrain à investir !
23 – Promouvoir la diversité dans vos équipes
De la même façon, une équipe de salariés fonctionne souvent mieux lorsqu’elle
est diverse. Diversité des origines, des formations, des profils : cela contribue à
créer des équipes plus productives, avec un regard plus large sur les problèmes.
Et en plus, cela contribuerait au bien-être au travail !
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3. Sociétales, économiques et éthiques
1– Établir des règles pour les achats responsables
Pour être responsable, une entreprise doit avoir des fournisseurs
responsables ! Et pour cela, rien de tel qu’une stratégie d’achats responsables
pour identifier ceux qui ont les meilleures pratiques. (Voir : La supply chain :
priorité RSE des grandes entreprises)
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Dans le même ordre d’idée, une entreprise peut choisir de favoriser les circuits
de distribution locaux. La mondialisation a ses avantages, mais parfois, il est
utile de revenir au local.
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Les acteurs publics locaux sont souvent les charnières de l’application des
politiques publiques en matière d’environnement, de développement
économique et social ou territorial. Se rapprocher d’eux pour s’intégrer
efficacement dans les politiques publiques, bénéficier de leurs conseils ou de
leur expertise sur les sujets de responsabilité peut-être une bonne idée pour
participer au développement local.
12 – Être transparent sur ses conditions de production
Aujourd’hui, on sait que les consommateurs veulent plus de transparence de la
part des entreprises. Ils veulent savoir où sont produits ce qu’ils achètent, dans
quelles conditions, avec quels matériaux. Pour gagner la confiance du public,
soyez donc transparents et expliquez comment votre entreprise fonctionne de
l’intérieur !
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Engager vos parties prenantes sur la RSE, c’est une bonne manière de
pérenniser la démarche. Que ce soient vos actionnaires, vos financiers ou
fournisseurs, une fois que vous leur en parlez, vous êtes obligés de continuer la
démarche !
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Autre facteur indispensable de l’intégration de la RSE : engager ses dirigeants.
Si le CEO d’une entreprise est engagé dans la RSE, s’il y croit, il y a de fortes
chances que la RSE fonctionne mieux, qu’elle ait un budget plus important et
de meilleurs moyens. Là aussi, la formation est reine !
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Cela semble évident, mais si une stratégie RSE n’a pas un budget suffisant,
difficile de mettre en place des actions suffisantes. Peut-être qu’il est temps de
se donner les moyens de son ambition.
17 – Ou à un label RSE
Sinon, certains labels comme le Label Lucie, l’AFAQ 26000 et d’autres encore
permettent de montrer votre investissement dans la RSE et d’accompagner le
déploiement de la stratégie RSE.
18 – Devenir B-Corp
Les entreprises B-Corp ou entreprises certifiées bénéfiques, sont les références
en matière de RSE Outre-Atlantique. Mais elles s’installent désormais en France
et pourraient révolutionner le paysage RSE européen ! Cela peut-être une
bonne alternative.
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Beaucoup d’entreprises investissent dans les énergies renouvelables pour leurs
approvisionnements énergétiques. Ce n’est certes pas à la portée de tous, mais
il est parfois possible d’équiper une usine ou un siège social de panneaux
solaires. Et ça peut être un bon moyen d’être plus indépendant sur le plan
énergétique.
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Suivre vos progrès est plus simple avec des indicateurs adaptés !
17 – « Divest » du charbon
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Et si vous avez encore des investissements dans les entreprises du charbon,
c’est le moment d’arrêter pour améliorer votre image et votre impact
environnemental.
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6 – Favoriser l’équilibre vie privée / vie professionnel de vos salariés
Les pays avec le meilleur équilibre vie privée / vie pro sont aussi les plus
productifs. Faut-il en dire plus ? Et pensez aussi au droit à la déconnexion !
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1 – Rémunérer les actionnaires et les dirigeants de façon responsable
Dans une entreprise, l’équité des salaires est un vecteur de satisfaction et de
cohésion. Alors pensez à des rémunérations équitables : un dirigeant payé 1000
fois plus que le salarié de base, ça ne peut plus exister. Et cela vaut aussi pour
les actionnaires : une entreprise qui rémunère ses actionnaires à 15% alors
qu’elle licencie est rarement perçue comme responsable.
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Pour les grandes entreprises, il est important de savoir gérer ses fournisseurs et
producteurs. Il est ainsi possible d’imposer des normes à ses fournisseurs,
notamment des normes qualité comme l’ISO 9001, peut-être une façon de
rendre sa supply chain plus responsable. Mais surtout, il faut mettre en place
ce que l’on appelle un « plan de vigilance » dans le cadre du devoir de vigilance,
afin d’identifier et de prévenir les atteintes à l’environnement ou aux droits
sociaux et humains sur l’ensemble de la chaîne de valeur.
8 – Faire rentrer la RSE dans vos communications sur les réseaux sociaux
La communication RSE aujourd’hui se passe sur les réseaux sociaux. Et cela
marche beaucoup mieux qu’avec le rapport RSE.
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Mais mettre en place une stratégie RSE, est-ce obligatoire ? Quelles sont les
obligations légales, et quelles entreprises sont concernées ?
À la base, la RSE est fondée sur une approche volontariste, ce qui signifie que
les entreprises sont en principe libres de décider si elles veulent s’engager en
matière de RSE, et comment. La Commission Européenne, qui élabore la
réglementation en matière de RSE au niveau européen, définissait d’ailleurs en
2001 la RSE comme « l’intégration volontaire des préoccupations sociales et
écologiques des entreprises à leurs activités commerciales et leurs relations
avec leurs parties prenantes ». La RSE est donc d’abord incitative : il s’agit
d’encourager les entreprises à s’engager pour mettre en œuvre des mesures
pour réduire ses impacts négatifs et contribuer mieux à l’intérêt général.
Toutefois, au fur et à mesure que la RSE s’est développée, elle s’est aussi
assortie d’un certain nombre d’obligations légales, qui contraignent les
entreprises à mettre en place certains processus. En France et en Europe, par
exemple, plusieurs réglementations obligent certaines entreprises à publier des
informations relatives à leurs actions RSE, ou à développer des plans d’actions
liés à la RSE. La publication de rapports RSE (qu’on appelle aussi
des déclarations de performance extra-financière (DPEF) ou des reporting de
durabilité), ou la mise en place d’un encore devoir de vigilance sont ainsi des
obligations légales relatives à la RSE.
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La mise en place d’un plan de devoir de vigilance, qui consiste élaborer des
mesures pour identifier, prévenir et atténuer les risques liés aux droits de
l’homme, à l’environnement et à la santé et à la sécurité tout au long de leur
chaîne de valeur.
La mise en place pour les investisseurs d’une communication claire sur la façon
dont ils contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique et sur la
manière dont ils prennent en compte les critères ESG dans leur politique
d’investissement.
Dans chaque secteur, les entreprises sont aussi soumises à des réglementations
en matière de qualité de vie au travail, de respect des normes
environnementales, ou des principes de gouvernance, qui sont aussi liées à la
RSE. Par exemple, depuis la loi AGEC (loi anti-gaspillage pour une économie
circulaire) de nombreux secteurs (textile, restauration, etc.) sont soumises à
des obligations liées à la gestion de leurs déchets.
ANNEXES
Norme ISO 26000 sur la Responsabilité Sociale des Entreprises.
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L’ISO (International Organisation for Standardisation), organisation chargée de
définir les standards internationaux qui régissent le commerce des entreprises,
s’est également penchée sur la définition de la RSE donne la définition suivante
: « la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et
activités sur la société et sur l’environnement , se traduisant par un
comportement éthique et transparent qui – contribue au développement
durable , y compris à la santé et au bien-être de la société ;- prend en compte
les attentes des parties prenantes ;- respecte les lois en vigueur et qui est en
accord avec les normes internationales de comportement ; et qui est intégré
dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations ».
l’ISO dans un document publié par le groupe de travail sur la
Norme ISO 14001
Norme spécialement créée pour aider les entreprises à mettre en place un
système de management environnemental dans le cadre de la RSE.
CSRD
La Corporate Sustainability Reporting Directive (dite CSRD ou "Directive sur les
rapports de développement durable des entreprises" en français) est une
réglementation européenne. Son objectif consiste à instaurer un reporting
extra-financier uniformisé à l'échelle de l'Union européenne.
NFRD
La NFRD, ou Non Financial Reporting Directive, est une directive européenne.
Norme ISO 14001
La norme ISO 14001 constitue un cadre définissant des règles d'intégration des
préoccupations environnementales dans les activités de l'organisme afin de
maîtriser les impacts sur l'environnement et ainsi concilier les impératifs de
fonctionnement de l'organisme et de respect de l'environnement.
HQE
HQE est un acronyme qui signifie Haute Qualité Environnementale. Elle
correspond à une démarche qui vise à minimiser les impacts d'un bâtiment sur
l'environnement. Sa construction, son usage et sa rénovation sont tout
particulièrement concernés.
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LABEL LUCIE ou LUCIE 26000
LUCIE 26000 est un label pour progresser en RSE. Toutes les organisations
peuvent s'engager dans la labellisation LUCIE, quelque soit leur niveau de
maturité RSE. Le seul minimum requis est le respect de la réglementation.