Droit Constitutionnel-1 PDF
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DROIT CONSTITUTIONNEL
Professeur DJOLI
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez consulter l'ouvrage du professeur pour un
approfondissement de la matière.
ANDY MALOBA, G1 B.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
1. OBJET DU COURS
Le Droit conditionnel est un cours ambitieux. Il vise à encadrer le jeu politique par des règles
de Droit, il vise la saisine de la politique par le Droit, il vise l'instauration de la nomocratie
(gestion du pouvoir politique par des normes, dont la norme fondamentale est la
constitution).
Cette ambition civilisationnelle, vise à faire les armes céder le pouvoir au Droit.
Ainsi donc dit-on du Droit constitutionnel qu'il est un instrument de la pacification de la vie
politique.
Pour arriver à ses fins, le Droit constitutionnel procédera par la production des règles et
mécanismes visant à domestiquer la vie politique.
L'on constatera donc la juridicisation de la vie politique, t out un pouvoir organisé par des
règles juridiques.
Le Droit constitutionnel veut donc nous amener à étudier les fondamentaux d'un État de
Droit, càd, un État soumis au Droit, dans lequel l'exercice de la puissance publique n'est
autorisée que sur base de la constitution et des lois formellement et matériellement
conformes à la constitution.
Le Droit constitutionnel vise donc le respect de la pyramide des normes, telle qu'étudiée par
le juriste autrichien Hans Kelsen, prônant la suprématie de la constitution sur les autres
normes.
Le constitutionnalisme est sous-tendu par une philosophie selon laquelle l'homme, être
sacré, est doté de droits bien établis et reconnus par la constitution.
En bref, avec le Droit constitutionnel, désormais, la politique se fera sur base de règles de
Droit reconnues dans la constitution.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
CONSTITUTION
La constitution est un texte fondamental qui comprend l'ensemble des règles essentielles qui
fondent l'État et encadrent l'exercice du pouvoir politique au sein de l'État.
Mais c'est avec la révolution américaine de 1787 qu'on connait la naissance de la
constitution moderne, avec la création d'un premier texte moderne, précédant la constitution
née de la révolution française de 1789.
En bref, le Droit constitutionnel est une branche de Droit public, étudiant les règles juridiques
grâce auxquelles le pouvoir politique s'établit, s'exerce, se transmet dans un État en vue
d'assurer le bien vivre ensemble et la protection des droits et libertés fondamentaux.
3. ANALYSE DE LA DÉFINITION
A. APPROCHE SYNTHÉTIQUE
Cette approche nous donne les cinq dimensions du Droit constitutionnel moderne :
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
● Dimension normative
Le Droit constitutionnel est un système normatif, un ordonnancement, un ensemble de
règles contenues dans un document appelé constitution qui se décline en titres, subdivisés
en chapitre, puis en section, en paragraphes, en articles et en alinéa.
La constitution est la mère de toutes les lois, lesquelles doivent obligatoirement lui être
conformes.
● Dimension institutionnelle
Le Droit constitutionnel étudie la morphologie, l'anatomie, la structure des pouvoirs :
exécutifs, législatifs, judiciaires.
C'est en ensemble de règles juridiques grâce auxquelles le pouvoir s'établit.
● Dimension substantielle
Les règles de Droit constitutionnel ne sont pas de simple règles formelles, elle visent surtout
à assurer le vivre ensemble dans la paix. Il est irénique.
● Dimension axiologique
Le Droit constitutionnel est le Droit des droits et libertés fondamentaux.
Il est anthropocentrique, en son cœur se trouve l'homme.
● Dimension pathologique
Le Droit constitutionnel vise à restaurer la santé du Droit quand cette dernière est mise en
danger par une loi ou un traité anticonstitutionnel.
B. APPROCHE ANALYTIQUE
Le Droit ne peut être défini, il ne peut qu'être compris. Définir le Droit est une pente
savonneuse.
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énérera également le substantif latin ius qui donnera justicia, c àd, ce qui est juste.
Directus g
D'où l'expression directia est ars bonis et aequi : le Droit est l'art du juste et du bon.
Ainsi naîtra le mot droit, le mot justice, j ustifiant par ailleurs la balance égalitaire comme
emblème.
Il est noter que cette contrainte est multiforme. Celle du Droit constitutionnel par exemple,
est notamment spirituelle : ses effets ne sont pas matériels (légitimité, haute trahison…)
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Par ailleurs, le Droit public est un ensemble de règles qui régissent les rapports
intra-étatiques (États et autres institutions de l'État), et les rapports inter-étatiques (États
entre eux, et États et organisations internationales).
Cette distinction entre le Droit public et le Droit privé est fondée sur trois critères :
● Sur le plan organique : qualité des personnes
Les relations de Droit privé s'établissent entre particuliers, entre personnes privées
physiques ou morales.
Par contre, en Droit public, il s'agit des rapports entre gouvernants et gouvernés.
En Droit privé, les rapports d'élaboration sont de type horizontal. Les rapports sont
conventionnels et synallagmatiques, dominés par l'autonomie de la volonté de la personne.
L'on retient ici que le Droit public a formellement une suprématie sur le Droit privé.
Mais cette notion est relative, elle dépend des sociétés : dans les sociétés libérales par
exemple, c'est l'intérêt privé qui prime.
Mais de manière générale, c'est l'intérêt général qui compte. D'où l'expression salus populi
suprema lex.
Le Droit privé est égalitaire, contrairement au Droit public. Néanmoins, l'équilibre reste la
visée.
Le Droit privé garde ses domaines dans lesquels on ne peut empiéter, appelés les libertés
fondamentales.
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Aujourd'hui, on connaît une transformation des rapports entre ces deux Droits.
L'on pense que la distinction entre les deux serait hors de toute valeur scientifique. Cette
distinction aurait du reste tendance à s'estomper, suite au fait qu'elle serait infondée.
Infondée, parce que le Droit public arrive à faire recours aux règles de Droit privé pour régler
certaines situations (l'arbitrage).
Aussi, rappelle-t-on que ce sont les principes de Droit privé qui sont à la base de tout, afin
d'illustrer l'omniprésence de ce Droit.
Cette séparation serait également inadaptée, car il y a des personnes privées qui peuvent
contribuer par leur service, à l'intérêt général.
Aussi l'État de son côté peut également poursuivre des intérêts privés, tel cas quand elle
crée une entreprise commerciale.
Les deux Droits connaissent notoirement aujourd'hui des interpénétrations. Cette relation
inceste donne naissance à un Droit bâtard dit économique.
● Droit administratif
Le Droit constitutionnel s'occupe des institutions politiques, avec un juge particulier : le juge
constitutionnel.
Mais le Droit administratif s'occupe des institutions administratives, c'est le Droit
constitutionnel détaillé, le Droit des mises en œuvre.
Son juge naturel est le juge administratif.
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● Droit fiscal
Fixe les règles relatives aux contributions des personnes physiques ou morales en vue du
fonctionnement de l'État.
Les règles de Droit constitutionnel ont une finalité globale. Elles visent à régenter la vie
collective, l'organisation du vivre ensemble.
Le Droit constitutionnel est une réponse à des préoccupations sociales. Elle est fondatrice
de règles juridiques visant le bonheur du peuple.
Le Droit constitutionnel a pour ambition ultime l'épanouissement des libertés fondamentales.
Le Droit constitutionnel évolue souvent avec des violations de constitution consacrées, non
sanctionnées, d'où sa qualification de Droit mou.
En tout état de cause, il faut retenir que le Droit constitutionnel est un Droit particulier,, un
Droit self-executing ( d'auto-exécution).
Il fonctionne lorsqu'il est auto-exécuté.
Ses dispositions doivent être exécutées automatiquement. Elles ne peuvent être appliquées
que quand il y a une forte adhésion de la masse populaire, une forte légitimité
(contrairement aux autres Droits qui sont purement dans la légalité).
La constitution est avant tout l'esprit commun d'un peuple, qui va organiser à son tour les
institutions.
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“La constitution est la pratique des choses, le tempérament des hommes, les habitudes de
penser et d'agir d'un peuple.” (François Mitterrand)
Longtemps a-t-on dit que le Droit constitutionnel était un Droit sans sanction.
Il est à noter que le Droit constitutionnel est un Droit noble. La sanction n'est pas le Droit,
plutôt l'échec du Droit.
- Judiciarisation
Lesdits problèmes seront notamment réglés par un juge.
- Juridictionnalisation
Le juge agit dans le cadre d'une juridiction, d'une procédure.
Le Droit constitutionnel n'est plus sans sanction, il contient en effet des sanctions juridiques
organisées : haute trahison, etc.
Ses sanctions ne sont pas que pénales, elles sont également d'autres types : déchéance,
inconstitutionnalité, démission…
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Les règles de Droit constitutionnel sont élaborées par des acteurs (peuple ou représentants
du peuple) qui trouvent des compromis transformés en règles.
La règle de Droit constitutionnel n'est pas seulement un outil auquel les acteurs se
soumettent.
C'est une véritable arme dont les prescriptions juridiques sont les munitions.
Chaque acteur y fait recours dans la lutte pour le pouvoir.
Les stratégies politiques se nouent à partir des règles de Droit constitutionnel. Les batailles
politiques ne se font plus par la force.
Ainsi donc, étant mis à la disposition des acteurs politiques, le Droit constitutionnel est dit
instrumental.
Au départ, selon Marcel Prelot, on définit le Droit constitutionnel comme l'ensemble des
règles grâce auxquelles le pouvoir s'établit, s 'exerce et se transmet dans l'État.
On notait là alors trois dimensions du Droit constitutionnel (établissement, exercice et
transmission du pouvoir).
Le Droit constitutionnel étudie les mécanismes par lesquels le pouvoir naît et veille à ce que
cela soit fait dans le respect des règles, en procédant par le contrôle électoral.
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Le fonctionnement du pouvoir politique engendre des conflits qu'il faut désormais régler, en
termes de Droit, par une juridiction sous office d'un juge.
Toutes les règles, tous les actes et règlements doivent être conformes à la constitution,
quitte à être écartées de l'ordonnancement juridique.
Les règles de Droit constitutionnel sont des traitements préventifs (pour le cas des règles à
analyser avant promulgation) et de gestion.
INSTITUTIONS
Selon Litré, une institution désigne tout ce qui est créé, établi par l'homme, dans le domaine
politique.
Ces institutions sont de deux types :
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- Institutions mécanismes
Désigne un système de règles de Droit qui régulent la vie des hommes et qui constituent un
système.
INSTITUTIONS POLITIQUES
Sont des structures, organes, règles, établis par les hommes dans le domaine politique, en
vue d'assurer le fonctionnement de la cité.
Contrairement aux institutions administratives qui s'occupent de la gestion quotidienne de la
cité, les institutions politiques elles prennent les grandes décisions, elles constituent. C'est le
logiciel central de la cité.
POLITIQUE
● Selon la sphère
Dans une dimension restrictive, la politique est un monde réservé, clos, distinct des autres,
assujetti à des règles spécifiques.
● Selon la langue
En anglais, le mot politique traduit plusieurs données :
- Quand il se traduit par policy, i l désigne les politiques publiques, le
programme des dirigeants.
- Quand il se traduit par politics, il désigne le processus d'exercice, de
conquête, d'affrontement entre acteurs politiques.
● Selon le genre
- Les politiques au masculin, désigne l'ensemble de régulation qui assure
l'unité et la pérennité d'un espace social hétérogène.
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L'expression institutions politiques englobe tout cela. Mais on retient d'elle qu'elle est un
ensemble d'organes, de règles, visant à organiser le jeu politique.
Cette adjonction traduit les différentes transformations que le Droit constitutionnel a subi et
continue à subir comme science.
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7. MÉTHODES DU COURS
Deux méthodes :
- Juridique
- Sociologique
8. INTÉRÊT DU COURS
Triple :
● Sur le plan pratique
Comprendre l'organisation, le fonctionnement des institutions politiques et s'intégrer comme
citoyen dans la société.
9. ORIENTATIONS MÉTHODOLOGIQUES
Le Droit constitutionnel vise à fixer et ancrer les principes fondamentaux des libertés
humaines.
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Le pouvoir est consubstantiel à la société. Dans chaque société, il y a des dominants et des
dominés.
Le pouvoir est une relation interpersonnelle, intersociétale. C'est une relation verticale entre
A qui donne des instructions à B.
Il ne s'agit pas d'une contrainte essentiellement physique. C'est une obéissance librement
acceptée.
La qualité du pouvoir dépend du consentement.
Ce dernier fait la différence la domination et le pouvoir ou la puissance : la domination est
brute, négative, tandis que le pouvoir est d'attrait, de volonté, positif.
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On entend par politique, l'ensemble des efforts que l'on fait en vue du pouvoir ou d'influencer
la répartition du pouvoir soit entre les États, soit entre les divers groupes à l'intérieur de
l'État. (Max Weber)
ui
Le pouvoir politique est le pouvoir de prévision, d'impulsion, de décision, de coordination q
appartient à l'appareil de l'État.
- Prévision : gouverner c'est prévoir, anticiper.
- Impulsion : le pouvoir politique est un pouvoir d'action.
- Décision : le pouvoir politique est un pouvoir de prises de décisions.
- Coordination : le pouvoir politique nécessité la capacité de faire le suivi et l'évaluation
de l'évolution des choses.
C'est à ce stade qu'intervient la sanction quand les choses vont à l'encontre des
résultats escomptés.
Ce tout constitué dans la constitution, qui établit la répartition des pouvoirs, des fonctions.
Une sorte de map power.
Celui qui détient ce pouvoir, détient alors la vie, l'avenir de la cité.
Seul l'intérêt général lui importe. Ainsi est considéré le népotisme comme une aberration.
Celui qui exerce le pouvoir ne vise pas en lui l'intérêt de ses proches auxquels il n'appartient
d'ailleurs plus, mais plutôt l'intérêt supérieur de la nation.
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L'étude de vie des animaux permet de constater une certaine organisation entre eux, un
pouvoir distinct du pouvoir politique.
Le pouvoir dans les sociétés animales est étudié par une science appelée éthologie.
Les sociétés animales ont des structures et des organisations bien établies, qui permettent
d'observer l'organicime (organisation des petites sociétés).
Chez les insectes, les abeilles entre autres, il y a toujours un mal dominant, chargé de la
protection de la communauté, jouissant en retour des faveurs, notamment sexuelles.
La différence entre les sociétés animales et les sociétés humaines réside dans l'innovation,
la capacité de quitter la nature pour la culture.
La différence entre le pouvoir politique et le pouvoir animal est que celui-là a la capacité
d'innover, de créer. L'homme se bat contre le statu quo. La mission du pouvoir politique est
d'être au cœur de l'innovation sociale.
Les moyens, l'aura, l'honneur… sont donnés aux dirigeants en vue tout simplement de leur
permettre d'assurer ces transformations-là.
Les sociétés animales ou fragmentaires sont caractérisées par l'inhibition de toute capacité
d'initiative.
Tel est le cas dans nos clans africains.
L'homme est créé d'abord comme un être seul. La vie en solitude était impossible, il
cherchera à vivre en groupe.
Les groupes formeront des sociétés, l esquelles devront se doter d'un pouvoir en vue de
survivre.
Le pouvoir créera des institutions dont la plus importante est l 'État.
L’État est donc une création humaine, mais surtout rationnelle. Il reposera et perdurera par
le consentement, lequel deviendra explicite et se renouvelera.
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DANS LE TEMPS
- Personnalisé
Le pouvoir est détenu par une personne aux qualités exceptionnelles. Un être providentiel
qui s'impose par son équation personnelle. “Je suis roi parce que je suis moi.”
Ce pouvoir est incertain, arbitraire.
- Institutionnalisé
Le pouvoir n'est plus ni diffus, ni lié à la personne.
Il n'est plus fragile, il a acquis un statut, une durée, une solidité.
Au lieu d'obéir à un individu, à un homme, on obéit à une institution.
DANS L'ESPACE
Néanmoins, l'Inde fait exception à ce principe et est considéré comme la plus grande
démocratie au monde.
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Dans ces sociétés, on rencontre comme une dépolitisation, un accroissement des taux
d'abstention, un désintéressement politique.
La politique est délaissée aux bureaucrates.
Tel le cas des pays nordiques en Europe, où on constate une montée de l'informatisation de
la politique en vue d'attirer l'attention population.
- Initial
Tout part de la politique.
Ce caractère justifie même la raison de l'intéressement à cette matière.
La politique permet de comprendre, de décrypter les problèmes sociaux.
Pourquoi on obéit ?
- La croyance
Le pouvoir politique n'est pas uniquement une affaire de courage, de physique.
Il faut aussi que les gens croient en vous, en votre vision, et qu'en retour, vous puissiez
adhérer à leurs attentes. Un leader est le fruit des attentes de la société.
C'est cette croyance qui crée la légitimité.
Types de légitimité
- Légitimité charismatique : fondée sur les qualités personnelles de la
personne.
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- La contrainte
Le pouvoir découle de la croyance, c'est une question de foi.
Mais il découle également de la contrainte (imperium), la force.
Un pouvoir sans force n'est qu'impuissance (mais force sans Droit n'est que tyrannie).
L'Érat est un détachement spécial d'hommes armés. (Lénine).
Dans la doctrine marxiste, le pouvoir politique appartient aux propriétaires des moyens de
production.
Quid de la propagande ?
La propagande est une action organisée en vue de reprendre une opinion, une religion, une
doctrine.
Elle se fait par les images, les écrits, les dessins…
Il est question de persuader les gouvernés à l'obéissance.
C'est un travail de sensibilisation, d'orientation, en vue d'influencer les opinions, les
attitudes...un travail de manipulation.
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- L'intérêt
Chaque acteur économique, en même temps qu'il poursuit son intérêt personnel participe
involontairement à la réalisation de l'intérêt général, celui-ci n'étant que la somme des
intérêts particuliers (Adam Smith).
Le caractère anarchique de l'État de nature explique pourquoi les individus conviennent d'un
pacte social au terme duquel une autorité sera instituée afin d'assurer la protection de leurs
intérêts.
Le Droit constitutionnel vient asseoir le pouvoir sur le Droit en déterminant qui est le
souverain.
LA SOUVERAINETÉ
A. DÉFINITION
La souveraineté (plenitudo potestas) est cette puissance absolue qui s'exerce sur un
territoire et une population, et qui donne aux gouvernants le droit de commander.
Elle est un tout inséparable de l'État, sans elle, l'État ne serait plus.
B. CARACTÈRES
- La souveraineté est un pouvoir de droit : il ne s'agit pas d'une situation de force, mais
d'un pouvoir s'inscrivant dans l'ordre juridique qu'il fonde.
- La souveraineté est un pouvoir initial : c'est la source de cet ordre originaire,
primaire.
- La souveraineté est un pouvoir inconditionné : parce qu'il ne procède d'aucune
norme supérieure.
- La souveraineté est un pouvoir inaliénable : en tant qu'exercice de la volonté
générale, elle ne peut jamais s'aliéner.
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C. THÉORIES DE LA SOUVERAINETÉ
1. THÉORIES THÉOCRATIQUES
2. THÉORIES DÉMOCRATIQUES
Développée par Jean-Jacques Rousseau qui dit : “Tous les hommes naissent libres et
égaux et possèdent tous une part égale de souveraineté” (théorie du contrat social).
Conséquences
- L'exigence de la démocratie directe ou sémi-directe : cette théorie implique
que chaque citoyen dispose d'un droit propre originaire à participer à
l'exercice de la souveraineté.
Chaque peuple est titulaire d'une partie de la souveraineté.
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Critiques
La démocratie directe est envisageable sur dans les territoires exigus et faiblement peuplés.
Elle a subi des correctifs par des techniques de démocratie directe.
Dans la pratique, on recourt à la démocratie sémi-directe qui de caractérise par des
procédures permettant au peuple d'intervenir directement dans l'activité législative et
gouvernementale.
- L'initiative populaire
Permet à un citoyen à travers une pétition obligeant le gouvernement à se saisir d'une
question.
- Le véto populaire
Procédure d'abrogation d'une loi mise en œuvre par le peuple.
- Le référendum
Procédure la plus répandue, consistant à poser au peuple une question sur un texte.
n distingue :
Selon le caractère : o
- Le référendum obligatoire : prévu de plein droit en vertu d'une constitution
prévoyant une intervention du corps électoral dans la prise de décision.
Selon l'objet :
- Le référendum constituant : adoption d'un projet de constitution ou de révision
constitutionnelle.
Selon le moment :
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Elle a été consacrée par la déclaration des droits de l'homme de 1789. Le principe est que
toute souveraineté réside essentiellement dans la nation, nul corps, nul individu ne peut
exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Ici, le peuple n'est plus considéré comme de manière individuelle mais dans un tout.
Conséquences
La souveraineté est indivisible, inaliénable et imprescriptible. Elle appartient à la nation.
Aucune section du peuple, aucun individu ne peut d'en attribuer l'exercice.
Cette théorie postule une démocratie représentative, le peuple exerce son pouvoir par ses
représentants.
Le mandat est représentatif et non impératif : le représentant ne reçoit plus d'ordre du
peuple parce qu'il a la capacité de vouloir pour la nation.
Critique
La théorie de la souveraineté nationale est une fiction juridique dangereuse. Le principe
représentatif aboutit à une confiscation du pouvoir par les gouvernants. On arrive à une
démocratie sans le peuple, voire contre le peuple.
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Cette théorie émet l'obligation de conformité : l es normes inférieures doivent être conformes
aux normes supérieures.
Les mots droits et libertés fondementaux sont interdépendants. Toute liberté est
accompagnée du droit de l'exercer.
Les droits et libertés fondementaux renvoient à des prérogatives individuelles sur ou contre
autrui consistant à exiger une action ou une abstention : droit à la vie, à la propriété, à la
participation de la gestion de la chose publique…
La liberté évoque des zones d'autonomie de la personne. Elle consiste à faire ou à ne pas
faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.
La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent et de ne pas être contraint à
faire ce que l'on ne veut pas.
Il n'y a qu'une personne qui décide pour moi : cette personne c'est moi.
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Une liberté fondamentale a une protection supérieure au plan normal, elle est protégé par le
droit interne au plus haut niveau (loi suprême) et par le droit international. Elle échappe ainsi
au contrôle des autorités administratives.
La notion de droits et libertés fondementaux est proche de celle des droits de l'homme. Mais
cette dernière est plus philosophique. Elle désigne des droits naturels, divins, inhérents à la
personne humaine.
Ces concepts sont également proches de celui des libertés publiques, l ibertés opposables à
la personne publique consacrées par des textes législatifs.
Quel est le fondement des droits et libertés fondamentaux pour que le Droit constitutionnel
en fasse son objet ?
Les droits et libertés fondementaux tirent donc leur source de la sacralité de l'homme.
Ces droits sont dits fondementaux parce qu'ils constituent la fondamentalité de l'être.
- Régionales
La charte africaine des droits de l'homme prône la promotion des droits et libertés
fondementaux .
- Nationales
La constitution elle-même, avant tout, promeut les droits et libertés fondementaux.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Première génération des droits et libertés fondementaux : droits civils et politiques (droits et
libertés)
Il s'agit de libertés physiques : aller et venir, sûreté, inviolabilité du domicile, etc.
Il s'agit de libertés intellectuelles : libertés de conscience, d'opinion, d'expression, etc.
Il s'agit de droits politiques : droit de gouverner, droit de participation, etc.
- Garanties juridictionnelles
Les juges (nationaux et internationaux) disposent de mécanismes pour protéger les droits de
l'homme.
En somme, il faut retenir que le Droit constitutionnel est le support de certaines valeurs, il se
fonde sur le respect des normes en vue de l'épanouissement des droits et libertés
fondementaux , seule condition de l'épanouissement du vivre ensemble.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Le pouvoir politique s'inscrit et s'exerce dans le cadre de l'État. Cet Etat se présente comme
le cadre spécial et organisationnel privilégié au sein duquel s'affrontent le pouvoir et la
liberté, les gouvernants et les gouvernés.
L'État est une invention humaine, une aventure ambiguë, parfois incertaine. Elle représente
la forme fondamentale du Droit constitutionnel.
SECTION 1 : DÉFINITION
A. DÉFINITION ÉTYMOLOGIQUE
État vient du latin Stare : être debout, qui a donné l'adjectif status = ce qui est debout, fixe
(traduit une certaine position, stabilité).
L'État est une organisation stable, fixe, par opposition à tout ce qui est passager, instinctif,
émotionnels, improvisé, appelés les sociétés mollusques, rampantes (tribu, clan)
L'Etat a une base physique claire (territoire) dans laquelle vit une population identifiable et
se trouve une organisation.
B. DÉFINITION COURANTE
Trois sens :
- Large : l'État désigne la collectivité organisée ayant pour support sociologique la
nation. On a ici le concept État-nation. L'Etat c'est tout le monde, gouvernants et
gouvernés.
- Strict : l'État désigne seulement les gouvernants. On a ici le concept
Etat-gouvernement. I l désigne l'ensemble des pouvoirs publics, des institutions.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- Étroit : l'État ne désigne pas tous les gouvernants, mais uniquement le pouvoir
central, qui a les moyens, la décision, par rapport aux collectivités territoriales
(provinces).
C. DE MANIÈRE SPÉCIFIQUE
Pour les politologues : l'État est une entreprise (ensemble d'hommes et de moyens) unis au
service d'une idée, d'une organisation de nature politico-institutionnelle structurée
territorialement dans un espace dans lequel est assurée le monopole de la violence
physique légitime (Max Weber)
Pour les sociologues : l'État est une société résultant de la fixation sur un territoire d'une
collectivité humaine relativement homogène régie par un pouvoir institutionnalisé détenant le
monopole de la force armée.
L'homogénéité ici, veut dire qu'au delà des diversités, l'État doit se revendiquer une identité
propre et un sentiment de vivre ensemble.
C'est l'élément fondamental sociologique de l'État, ce sur quoi insistent les sociologues,
contrairement aux politologues qui insistent sur la force légitime.
Pour les juristes : l 'État est une personne morale souveraine, territoriale, soumise au Droit
qu'elle crée (R. Carré de Malberg)
Deux théories :
A. APPROCHE JURIDIQUE
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ANDY MALOBA, G1 B.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Il y a donc nécessité de mettre en commun nos libertés pour créer une association, somme
des volontés collectives gérée par tous,et non y renoncer au profit d'un Léviathan.
Cette société créee défend et protège avec force tous les droits et libertés de chacun.
Cette somme de libertés amène la création de l'État-nation e t à l'invention de la démocratie
directe.
ien que séduisante, cette théorie contient très peu d'exemples dans l'histoire
Danger : B
(Suisse)
Pour Locke, ce ne sont pas des individus isolés qui donnent naissance à l'État, mais des
hommes politiques (aristocrates, bourgeois…).
On retrouve cette théorie dans la naissance de la France, de l'Angleterre ou des États-Unis.
Cette théorie bien que relationnelle n'est pas universelle, elle est événementielle.
Cette théorie dit que l'État n'est au départ qu'une idée qui rencontre des fondateurs qui vont
matérialiser l'idée et attirer des adhésions.
B. APPROCHE EXTRA-JURIDIQUE
Une tendance rejette la naissance de l'Etat hors du droit : on parle alors de la formation
extra-juridique de l'Etat tant il est vrai que ce phénomène Etat est une « aventure incertaine
» qui mélange le fait, la raison, la vision, la volonté, l'émotion, voire l'accident.
1. THÉORIE SOCIO-HISTORIQUE
Pensée gréco-romaine selon laquelle l'État est un produit de la nature, qui nait parfois de
circonstances violences (conquêtes).
Il s'agit d'une évolution sociale naturelle (famille, clan, tribu…)
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ANDY MALOBA, G1 B.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
2. THÉORIE MARXISTE
L'Etat est né d'un conflit social entre ceux qui ont et ceux qui n'ont pas.
Ceux qui ont vont créer une structure pour se protéger de ceux qui n'ont pas, et cela mènera
à la création de la police, l'armée…
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Raymond Carré de Malberg définit l'État comme une communauté d'hommes fixée sur un
territoire propre et possèdent une organisation. D'où résulte pour le groupe une puissance
supérieure d'action.
Ainsi, pour qu'un Etat existe, il est nécessaire de réunir un certain nombre d'éléments
constitutifs qui conditionnent la naissance, la disparition et l'éventuelle résurrection autant
sur son existance propre dite.
● Territoire terrestre :
Il est délimité par des frontières conçues sous forme linéaire.
On oppose les frontières naturelles (cours d'eau, montagnes), aux frontières artificielles
fixées par des traités.
● Territoire maritime
La mer territoriale est un espace mzrutulrbsuibsnegenf des côtes vers le large jusqu'à une
étendue fixée par la Convention de Montego Bay du 10/12/1982.
L’État riverain étend progressivement sa souveraineté sur l'espace maritime qui comprend :
- Les eaux intérieures : espace sur lequel l'État a des compétences identiques à celles
qu'il a sur son territoire sur une bande immergée de 12.000 marins appelée mer
territoriale.
- La zone économique exclusive (ZEE) : couvrant le plateau continental, 200.000
nautiques.
- La haute mer: ouverte à tous les Etats du monde en vertu du principe de liberté qui la
caractérise.
● Territoire aérien
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
A. THÉORIE DU TERRITOIRE-OBJET
Le territoire était avant considéré comme une propriété de l'État.
B. THÉORIE DU TERRITOIRE-SUJET
L'Etat étant considéré comme un être vivant ayant besoin de l' espace, sa personnalité se
confondait avec son territoire.
D'où la naissance de la théorie de l'espace vital, selon laquelle la puissance de l'État était
liée à son territoire, plus il est grand, plus il est puissant.
C. THÉORIE MODERNE
Le territoire est considéré comme la limite à l'intérieur de laquelle s'exerce la puissance de
l'État.
Il y a de grands Etats. Le territoire est un élément de puissance. Un grand espace peut être
un avantage, encore faut-il avoir la capacité d'exercer sa souveraineté sur toute son
étendue.
Il existe également de petits États tels qu'Israël, le Vatican, mais qui ont une grande
puissance.
Sont ceux qui ont la nationalité de l'État. Ils lui sont rattachés par un lien de nationalité
conformément au droit interne.
Ce lien de rattachement peut être obtenu de deux manières:
- Droit du sang : lorsque la nationalité se transmet par la voie de la naissance
illogique.
- Droit du sol : lorsqu'elle se transmet par le fait de naître sur le territoire de l'État.
Ce phénomène a donné naissance au tourisme de la nationalité, qui a conduit les
Etats à établir certaines conditions d'obtention de la nationalité par cette voie.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
B LES ÉTRANGERS
Désignent les sujets des autres Etats qui vivent dans un autre. Ce droit leur est octroyé par
une carte de séjour réglementé par le législation interne.
- Les apatrides
Désignent ceux qui n'ont aucune nationalité.
La convention sur les apatrides proscrit aux Etats de laisser leurs membres en état
d'apatridie.
A. NATION
Deux sens :
- Objectif : c'est la conception allemande de la nation. Elle définit la nation par des
critères objectifs. La nation désigne un ensemble de personnes qui ont un certain
nombre de critères objectifs en commun (race, langue, etc)
- Subjectif : conception française. Ici, la nation ne se détermine pas par des éléments
objectifs, mais par la volonté de vivre ensemble.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- Nation pluri-étatique
Certaines communautés culturelles sont réparties sur le territoire de plusieurs Etats (tutsi en
RDC, Rwanda, Burundi ; kurdes en Irak, Syrie, Turquie ; etc)
Les nations gardent malgré tout leurs contacts et cela peut créer des tensions entre Etats.
- États pluri-nationaux
Certains Etats comprennent plusieurs nations (Suisse).
L'État a l'obligation de faire régner une véritable cohésion entre les différentes
communautés.
L'existence d'une autorité publique qui exerce le pouvoir est la troisième conditions
d'existence de l'État.
PARAGRAPHE 1 : DÉFINITION
Désigne le pouvoir général de direction donnant à l'État la prérogative d'édicter des règles
de conduite et à prescrire toutes les mesures nécessaires pour la gestion de la
communauté.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
PARAGRAPHE 2 : CARACTÈRES
SECTION 4 : LA SOUVERAINETÉ
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
L'État unitaire ou simple est celui qui ne possède qu'un seul centre d'impulsion et de
décision politique et gouvernementale.
Deux formes :
A. Etat unitaire centralisé
Est celui dans lequel l'organe conditionnel répond à la triple unité de souveraineté, de la
puissance de l'État et de gouvernement.
Deux modalités :
- La concentration
L'État unitaire concentré est celui où il n'existe aucune autorité nommé par l'État au niveau
local qui assure le relais et prend au besoin, des décisions localement à l'application de la
règle de Droit nationale.
Toutes les décisions sont prises sans exception par les autorités politiques et
administratives centrales.
Ce système est utopique : un Etat unitaire centralisé et en même temps concentré n'existe
pas.
- La déconcentration
Un Etat unitaire déconcentré est celui dans lequel le pouvoir central giuverne et administre
au moyen d'agents locaux nommés par lui et qui ont chacun des compétences de décision
pour une portion du territoire, mais qui lui sont entièrement subordonnés et sont soumis au
pouvoir hiérarchique.
Trois éléments :
- Un pouvoir de décision limité est remis à des fonctionnaires de l'État nommés par le
pouvoir central et assurant leurs fonctions dans les circonscriptions administratives,
simples découpages du territoire national.
- Les fonctionnaires sont des autorités déconcentrées agissant au nom de l'État et
poursuivant l'intérêt général sous le contrôle du pouvoir central.
- Les autorités déconcentrées sont surveillées par les mécanismes de contrôle de
légalité et d'opportunité qui s'exerce sur leurs actes.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Caractéristiques :
- Les collectivités locales décentralisées se voient reconnaître la personnalité juridique
et gèrent les affaires locales et représentent les intérêts locaux distincts de l'intérêt
national.
- Ces collectivités locales disposent d'organes propres élus.
- Les entités décentralisées disposent d'un budget propre financé par des ressources
propres.
- La décentralisation consacre le contrôle des actes juridiques des autorités
décentralisées. Les actes ne sont pas soumis au contrôle hiérarchique, mais à un
contrôle de tutelle fondé sur la légalité des actes.
L'État fédéral est une association ou une dissociation d'États superposés en vue de former
une structure étatique ou Etat à double étage, avec au niveau supérieur un Etat fédéral ou la
fédération et au niveau inférieur des Etats fédérés.
Ce concept vient du latin foedus : pacte, alliance.
C'est l'adoption d'une constitution qui donne naissance à l'État fédéral.
Deux formes :
- Le fédéralisme par agrégation : lorsqu'une pluralité d'États unitaires indépendants
consentent de se regrouper en un seul ensemble fédéral.
- Le fédéralisme par dissociation : lorsqu'un Etat unitaire éclate en raison de son
hétérogénéité ou de son immensité.
- La participation
Ce principe assure aux Etats fédérés une représentation (sur le plan organique) et un
pouvoir d'action (sur le plan fonctionnel) au niveau fédéral.
Sur le plan organique : le fédéralisme nécessite le bicaméralisme, avec une chambre
représentant les Etats fédérés.
Sur le plan fonctionnel : les entités fédérées participent à la désignation de l'exécutif fédéral.
- La garantie
Garantue de compétence : la constitution assure les compétences de l'État fédéral et des
Etats fédérés.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Garantie d'utilisation des compétences : chaque collectivité doit être en mesure d'utiliser ses
compétences.
- Subsidiarité
Cnest un principe départiteur des compétences qui assigné à chaque niveau et à chaque
collectivité des tâches déterminées.
- Coopération
Principe amenant une entente librement consentie entre l'État fédéral et l'État fédéré.
- Complémentarité
Principe voulant que les entités les mieux nanties rétrocèdent une partie de leur revenu aux
moins nanties.
Quatre caractéristiques :
- Unité
L'ordre juridique de l'État régional demeure un, contrairement à l'État fédéral.
Les entités n'ont pas de pouvoir constituant, contrairement aux entités fédérées.
- Autonomie
Dans cette forme d'État, on confie à des régions une large autonomie avec une organisation
politique propre renforcée par un pouvoir législatif défini et garanti par la constitution.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Les Etats confédérés sont des Etats souverains qui possèdent à ce titre la personnalité
internationale.
Leurs rapports sont purement diplomatiques. Il ne s'agit pas d'un État, mais d'une
association d'États.
Toutes les décisions y sont prises à l'unanimité et je sont valables, sur base du traité
constitutif, qu'après la confirmation par les autorités de chaque Etat. Chaque membre peut
se retirer librement de la confédération.
Caractères :
- La confédération est un groupement de caractère international ou les Etats membres
conservent leur souveraineté et leur personnalité internationale.
- La confédération d'États ne forme pas un Etat central distinct de ses membres.
- La confédération est une forme très perfectionnée du fédéralisme. Le lien juridique
qui unit les Etats est un traité international adopté à l'unanimité.
- Un seul organe agit au nom de la confédération : la diète conditionnelle.
L'Union Européenne est une structure se situant à un niveau d'intégration très supérieure à
celui d'une confédération, mais inférieur à celui de l'État fédéral.
- Sur le plan politique : ce critère est quantif. La distinction entre les deux réside dans
la nature et dans le poids des compétences reconnues aux collectivités. Les entités
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ANDY MALOBA, G1 B.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- Sur le plan juridique : ce critère est qualitatif. Dans l'État fédéral, l'exercice des
compétences est libre, contrairement à l'État décentralisé sur lequel pèse la tutelle.
Le point de départ de l'État unitaire est le principe d'unité, alors que celui de l'État
fédéral est le principe de pluralité.
- Ainsi, l'État fédéré n'a pas de personnalité internationale, alors que la confédération
est une association d'États.
- La confédération est fondée par un traité international, alors que l'État fédéré est
fondé par une constitution.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
La fusion désigne la formation d'un État unique à partir de plusieurs entités distinctes qui
disparaissent et laissent place à une seule personnalité internationale.
Il s'agit d'un procédé conventionnel par lequel deux États ou plus s'entendent pour n'en
former plus qu'un.
La fusion de deux Etats fait disparaitre les deux Etats de départ de la scène internationale.
La scission est une opération par laquelle un Etat originaire est décomposé ou éclaté en
deux ou plusieurs nouveaux Etats.
Est considéré comme un Etat en déliquescence, tout Etat en échec qui a perdu le monopole
de la puissance légitime sur son territoire.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
On rencontre donc au minimum dans une constitution, les règles relatives à la forme de
l'État, au statut des gouvernants, à l'exercice du pouvoir et aux relations entre les pouvoirs
publics.
Constitution écrite
Est celle dont les règles fixant le statut du pouvoir de l'État et les garanties accordées aux
citoyens sont fixées et coulées dans un document écrit qui se qualifie lui-même de
fondamental.
Constitution coutumière
Est celle dont les règles concernant le fonctionnement politique de l'État se sont cristallisées
progressivement sans être nécessairement inscrites dans un seul texte écrit qui se
dénomme constitution.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- Fonction génétique
La constitution est le fondement de l'État. C'est la source de légitimité et de légalité, elle
fonde l'autorité des gouvernants. Toute autorité investie conformément à la constitution est
présumée légitime.
- Fonction organique
La constitution détermine le statut des gouvernants ou des services publics de l'État. Elle
pose les règles de jeu politique et de distribution des rôles de différents acteurs politiques.
- Fonction axiologique
La constitution détermine des objectifs idéologiques et politiques des Etats.
A. DÉFINITION
Le pouvoir constituant originaire est celui qui intervient pour élaborer une constitution, soit
lorsqu'aucun constitution n'est en vigueur, soit lorsque l'ordre juridique ancien disparaît (à la
création d'un nouvel Etat ou à la suite d'une révolution).
B. CARACTÈRES.
- C'est un pouvoir initial et discrétionnaire
Il intervient dans un espace vierge.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
1. Procédés autoritaires
Deux modes :
- L'octroi : technique par laquelle le titulaire du pouvoir accorde par sa seule volonté
une constitution à ses sujets par un geste unilatéral.
2. Procédés semi-democratiques
La constitution résulte d'une transaction ou d'un compromis entre un monarque et le peuple
(ou du moins ses représentants).
3. Procédés démocratiques
Le pouvoir constituant appartient au peuple souverain et les gouvernements puisent leur
autorité dans le consentement des gouvernés.
Trois modes :
- La participation mesurée : le soin d'élaborer la constitution est confié à une
assemblée spécialement désignée à cet effet. L'assemblée élue par le peuple rédige
et adopte la constitution.
A. DÉFINITION
Le pouvoir de révision doit être entendu comme le pouvoir déterminé par la constitution
elle-même pour amender le tête constitutionnel, Cad, de créer, modifier, supprimer une ou
plusieurs dispositions dans le respect de l'identité du texte originaire. Il s'agit de l'amending
power par opposition au framing power.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
B. CARACTÈRES
Deux caractères :
- Caractère instituté ou subordonné : le constituant originaire prévoit à l'avance sous
l'aspect des clauses de révision les conditions selon lesquelles son œuvre sera
modifiée le moment venu.
- Caractère limité : la révision est limitée dans sa démarche de manière à parvenir à
un équilibre entre le souci d'adapter la constitution à de nouvelles réalités et celui de
préserver l'identité et la fixité de l'État.
C. ÉTENDUE
D. PROCÉDURE
La révision peut être plus ou moins aisée en raison de la nature souple ou rigide de la
constitution.
- La constitution est souple ; lorsqu'elle ne prévoit pas de règles particulières pour sa
modification. Elle est donc révisée selon la procédure prévue pour l'élaboration des
lois ordinaires.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- La constitution est rigide ; quand sa révision s'opère selon une procédure spéciale et
complexe différente de celle des lois ordinaires (réunion des deux chambres, vite à
majorité qualifiée, recours au référendum, ratification des institutions provinciales).
La suprématie de la constitution sur les autres règles juridiques implique que des
mécanismes soient mis en œuvre pour que soit assurée la conformité de celles-ci à celle-là.
Une démocratie ne prend toute son ampleur que lorsque les citoyens exercent leur
citoyenneté, Cad, lorsque, utilisant les différents canaux d'expression démocratique à leur
disposition, les citoyens prennent une part active dans la défense de la constitution.
Sanction politique inorganisée, ce contrôle est exercée par le peuple en vertu de son droit
de résistance à l'oppression.
B. PROTECTION INSTITUTIONNELLE
Les institutions ont également le devoir de protéger la constitution. C'est le sens originel des
techniques de séparation des pouvoirs.
Est celui qu'assure le juge en vertu de son pouvoir de gardien de la loi et de l'ordre public.
Contrôle subjectif. Il s'effectue au cours d'un litige. L'une des parties demande au tribunal de
ne pas faire application d'une loi, l'estiment incondtionnelle : on parle alors d'exception
d'inconstitutionnalité.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Ce contrôle ne conduit pas à l'annulation de la loi, mais seulement à la mise à l'écart hic et
nunc de la loi dans le cas sous examen.
Dans le système américain, tous les tribunaux, du plus petit au plus grand, ont le pouvoir de
contrôler la conditionnalité des lois, à l'occasion de n'importe quel procès.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Initiée par Aristote, puis John Locke, avant d'être enrichie par Montesquieu, la théorie de la
séparation des pouvoirs est une théorie qui consiste en une certaine distribution des
pouvoirs pour éviter qu'ils ne soient concentrés entre les mains d'un seul homme ou d'un
seul organe, au risque pour ce dernier d'en abuser.
A. NOTION
B. STRUCTURE
Deux formes :
- Exécutif moniste : est celui où toutes les compétences sont dévolues à un seul
organe.
Deux types :
- Exécutif moniste unipersonnel : le pouvoir est confié à un seul homme.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- Exécutif dualiste : est celui dans lequel les compétences sont partagées entre deux
organes.
C. RÔLE
On distingue :
- Les fonctions traditionnelles de l'exécutif
- Au plan administratif : l'exécutif assure l'exécution des lois, la direction de
l'administration et exerce des compétences dans l'ordre internationale et en
matière militaire.
PARAGRAPHE 2 : LE PARLEMENT
A. NOTION
Le parlement est un organe collectif composé d'un nombre assez élevé des membres
chargés d'édicter des lois selon une certaine procédure et de contrôler l'exécutif.
B. STRUCTURE
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- Fonction de sélection : est sans doute la plus discrète mais pas la moins utile. Les
assemblées parlementaires remplissent une activité de formation et de sélection du
personnel politique et gouvernemental.
- Déclin des fonctions financières : de plus en plus de budget sont fixées par des
règlements.
- Pouvoir de contrôle politique : sans doute la fonction essentielle dans les parlements
contemporains.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Les régimes politiques désignent les rapports entre les organes exécutif et législatif.
Cette typologie est fondée autour des rapports entre les trois pouvoirs, rapport découlant de
la théorie de la séparation des pouvoirs.
Les régimes de confusion sont ceux qui se réalisent lorsqu'un même organe constionnel
exerce, soit de manière formelle, soit arbitrairement les principales fonctions de l'État. Un
organe unique cumule les trois fonctions.
FORME
1. CLASSIFICATION MATÉRIELLE
2. CLASSIFICATION ORGANIQUE
On parle de "monocratie", qui est un régime où le pouvoir est détenu par un seul homme.
Ces formes peuvent être :
- La monarchie absolue : lorsque tous les pouvoirs sont détenus par un seul homme,
par hérédité ou par volonté divine.
- La tyrannie : lorsqu'un seul homme détient le pouvoir pour son propre et seul intérêt.
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52
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- La dictature ancienne : lorsqu'un homme exerce tous les pouvoirs pour un temps
déterminé et un objectif déterminé.
- Dictature totalitaire : régime de concentration des pouvoirs entre les mains d'un
homme soutenu par un parti.
Au sens large, le régime d'assemblée désigne tout régime dans lequel les assemblées ont
reçu de la constitution ou ont pris en fait une prépondérance politique sur le gouvernement.
Au sens strict, il désigne un système dans lequel l'exécutif est contraint de se plier aux
volontés de l'Assemblée sans pouvoir démissionner.
Trois caractéristiques :
- Forme collégiale de l'exécutif : l'exécutif comprend plusieurs personnes avec des
pouvoirs égaux.
Ce régime est une utopie. Le seul exemple en est le régime Suisse. Dans ce régime, les
membres de l'exécutif sont élus pour des mandats longs et renouvelables. Il leur arrive alors
d'aller jusqu'à 12, voir 30 ans, tandis que les parlementaires ne font que 2 ans. Les
membres de l'exécutif ont donc une plus grande expérience et finit par les dominer.
Le régime de séparation stricte ou rigide est celui dans lequel les pouvoirs s'absorbent dans
leurs fonctions respectives et s'isolent l'un de l'autre dans une spécialisation fonctionnelle et
irrévocabilité mutuelle.
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53
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- Un exécutif monocéphale.
Le pouvoir exécutif est confié à une seule et même personne, le président de la République
qui cumule les attributions de chef d'État et chef de gouvernement.
Le Président tire son autorité de son investiture populaire. Il est donc indépendant du
parlement qui ne peut mettre en cause se responsabilité politique.
A charge de revanche, il ne peut disposer du droit de dissolution à l'encontre du parlement.
- Un parlement bicaméral
Le congrès est composé de deux chambres.
- Spécialisation fonctionnelle
Chaque pouvoir est tenu de s'occuper de ses fonctions traditionnelles.
Au législatif revient le pouvoir d'édicter les lois et de voter de budget, à l'exécutif revient celui
d'exécuter les lois et exercer la fonction administrative.
- Indépendance organique
L'exécutif et le législatif sont indépendants quant à l'origine de leur recrutement respectif :
l'organe législatif ne peut participer à la désignation de l'organe exécutif et réciproquement.
Les deux pouvoirs procèdent du suffrage et ont donc une égale légitimité populaire.
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54
“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Le régime parlementaire est un régime dans lequel les organes d'État collaborent et
dépendent mutuellement : la collaboration fonctionnelle, autant qu'élargie se joint à la
révocabilité mutuelle.
- Un exécutif bicéphale
Le parlementarisme se caractérise par le dualisme de l'exécutif constitué par dissociation de
deux organes : un chef de l'État, l'élément fixe, et un gouvernement, élément mobile.
Le chef de l'État est politiquement irresponsable. Il peut être élu par le parlement, ou
accéder au trône par hérédité.
- Un parlement bicaméral
Le bicamérisme est utile pour que la chambre unique ne devienne pas trop puissante et
inique en face d'un exécutif divisé en deux organes.
- Collaboration équilibrée
Il y a compatibilité entre les fonctions parlementaire et gouvernementale (du point de vue
personnel), et il existe des compétences ouvertes ou concurrentes entre les deux organes
(du point de vue fonctionnel).
- Collaboration sanctionnée
En régime parlementaire, les pouvoirs sont révocables mutuellement :
- Le parlement peut mettre en jeu la responsabilité politique du gouvernement
devant lui par le biais du vote d'une motion de censure (pour renvoyer tout le
gouvernement), ou d'une motion de défiance (pour renvoyer un seul ministre).
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
D. RÉGIMES MIXTES
Cette typologie classe les régimes politiques selon que le système admet ou 'o' la
concurrence, la compétitivité.
Ce régime se caractérise par l'articulation du jeu politique autour d'un seul parti politique.
On distingue :
- Le régime de partis uniques
Avec un seul parti autorisé.
- Les partis dominants : ici, plusieurs partis existent, mais l'un d'entre eux est
beaucoup plus grand que les autres. Il concentré tous les pouvoirs sans
risque d'être perdant à la prochaine élection.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- Le système tripartisan : avec trois partis, soit deux et demi qui concourent à
l'exercice du pouvoir.
On distingue ;
A. LE SYSTÈME GOUVERNEMENTALISTE
Une majorité stable gouverne sous l'égide de don chef, le premier ministre. Le premier
ministre est choisi par les électeurs qui votent pour la personne du leader, pour le candidat
local du parti, mais aussi pour le programme de ce parti.
Le premier ministre va donc dominer aussi bien l'exécutif que le législatif.
Il a les mains libres pour exécuter son programme avec le soutien de la majorité
parlementaire.
B. LE SYSTÈME PRÉSIDENTIALISTE
Dans ce système, le président élu au suffrage universel est investi d'un pouvoir de direction
politique. Il conduit la nation avec l'aide de collaborateurs qui forment son équipe
gouvernementale.
C. LE SYSTÈME PARLEMENTARISTE
Dans ce régime, l'État est dirigé par un gouvernement instable résultant d'une coalition non
désignée par les électeurs et non dotée d'un leader incontesté.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
A. RÉGIMES DÉMOCRATIQUES
Un régime démocratique est celui fondé sur le système représentatif, des élections libres et
transparentes après à générer l'alternance, le multipartisme, qui consacre la compétitivité et
Institue la liberté de la presse, le refus de la censure, la bonne gouvernance, le tout garanti
par une justice indépendante.
B. RÉGIMES NON-DÉMOCRATIQUES
C. RÉGIMES HYBRIDES
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
A. DÉFINITION
Un parti politique est une organisation durable des personnes, unies par une même
philosophie ou une idéologie, dont elles poursuivent la réalisation, avec comme finalité la
conquête et l'exercice du pouvoir.
Organisation : les partis ont des organes structurés, des appareils implantés au niveau
central et à l'échelon local.
Ayant une certaine idéologie : un parti est au service d'une idée qu'il cherche à traduire dans
les faits.
Conquête et exercice du pouvoir : un parti doit avoir une démarche programmatique pour
accéder au pouvoir, l'exercer et le conserver.
B. TYPOLOGIE
- Typologie traditionnelle
- Partis des cadres : sont des partis des notables, des personnalités influentes,
d'élus.
- Typologie moderne
- Partis des militants : ils s'identifient à une classe sociale et valorisent une
idéologie dont ils sont porteurs.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- Partis des notables : ils sont essentiellement tournés sur les personnalités,
privilégiant la qualité de l'adhérant aux dépends du nombre d'adhérents.
C. RÔLE
- Ils ont également la fonction constituante ; ils assurent lorsqu'ils ont réussi à
conquérir le pouvoir, la conduite de la politique nationale.
- Les partis politiques éclairent sinon eququent l'opinion, par des réunions
politiques, des manifestations, etc. ; Fonction éducatrice.
- Les partis encadrent et surveillent les élus pour les maintenir dans la
discipline du parti : fonction d'encadrement et e surveillance.
A. DÉFINITION
La participation politique des citoyens se fait de manière apparente à travers les partis
politiques, mais de manière indirecte au travers des couloirs ou lobbies par des groupes de
pression ou d'intérêts.
Un groupe de pression est une organisation constituée pour la défense d'intérêts et exerçant
une pression sur les pouvoirs publics afin d'obtenir d'eux des décisions confirmes à ses
intérêts.
L'existence d'un groupe organisé : l'existence d'un intérêt peut être momentané ou
permanent, un groupe peut s'organiser pour prendre en charge la gestion de cet intérêt par
une association momentanée ou permanente.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
L'exercice de pression : les groupes visent non pas à exercer le pouvoir, mais à amener les
pouvoirs publics à prendre des décisions conformes à leurs intérêts.
B. TYPES
C. FONCTIONS
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
PARAGRAPHE 1 : L'HÉRÉDITÉ
A. NOTION
L'hérédité est une technique par laquelle le pouvoir est dévolu suivant certaines règles à un
membre de la famille de la personne qui exerçait jusque-là le pouvoir et dont les fonctions
viennent de prendre fin.
B. FORMES
PARAGRAPHE 2 : COOPTATION
A. NOTION
B. FORMES
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
PARAGRAPHE 3 : CONQUÊTE
A. NOTION
La conquête est une technique qui permet à une personne ou à un groupe de personnes de
s'accaparer du pouvoir par la force de l'armée ou du peuple.
B. FORME
1. La révolution
La révolution est une transformation brutale, radicale et rapide des structures politiques,
sociales et parfois économiques d'un pays.
Elle est considérée comme le moyen ultime pour un peuple opprimé et privé de ses droits de
se libérer de l'oppression.
2. Le coup d'État
Le coup d'État est un changement des gouvernants opéré hors des procédures
constitutionnelles en vigueur, par une action entreprise au sein même de l'État au niveau de
ses dirigeants ou de ses agents plus souvent des militaires.
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
Objet du cours
Définition du Droit constitutionnel
- Constitution
Analyse de la définitif
- Approche synthétique
- Dimension normative
- Dimension institutionnelle
- Dimension substantielle
- Dimension axiologique
- Dimension pathologique
- Approche analytique
- Une branche du Droit
- Quatre approches
- Sur le plan étymologique
- Sur le plan analytique
- Sur le plan sociologique
- Sur le plan technique
- Sur le plan objectif
- Une branche du Droit public
- Distinction entre Droit public et Droit privé
- Sur le plan organique
- Sur le plan formel
- Sur le plan matériel
- Conséquences de cette distinction
- Portée de cette distinction
- Une branche du Droit public interne
- Droit constitutionnel
- Droit administratif
- Droit fiscal
- Droit constitutionnel étudie les règles juridiques
- Ambitions du Droit constitutionnel
Spécificités du Droit constitutionnel
- Droit constitutionnel, un Droit pratique
- Droit constitutionnel, un Droit aux sanctions particulières
- Sanctions du Droit constitutionnel
- Sanctions juridiques organisées
- Sanctions juridiques non organisées
- Sanctions politiques organisées
- Sanctions politiques non organisées
- Droit constitutionnel, un droit conventionnel
- Droit constitutionnel, un droit instrumental
Contenu du Droit constitutionnel
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- Établissement du pouvoir
- Organisation du pouvoir
- Finalités du Droit constitutionnel
- Constitution, outil de prévention et de gestion des conflits
Transformations du Droit constitutionnel
- Politique
- Sens du mot
- Selon la valeur
- Noble
- Vulgaire
- Selon les sphère
- Selon la langue
- Selon le genre
Méthodes du Droit constitutionnel
Intérêt du cours
- Sur le plan pratique
- Sur le plan théorique
- Sur le plan pédagogique
Orientations méthodologiques
Plan du cours
Pouvoir politique
- Pouvoir politique
- Spécificités
- Pouvoir de prévision
- D'impulsion
- De décision
- De coordination
- Pouvoir dans les sociétés animales
- Pouvoir politique dans les sociétés humaines
- Dans le temps
- Diffus
- Personnalisé
- Institutionnalisé
- Dans l'espace
- Sociétés sous-développées
- Sociétés développées
- Sociétés post-industrielles
- Caractéristiques du pouvoir politique
- Global
- Initial
- Fondementaux du pouvoir politique
- Sociologique
- Nature
- Croyance
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- Légitime charismatique
- Légitimité traditionnelle
- Légitimité relationnelle-légale
- Contrainte
- Physique
- Économique
- Psychologique
- Propagande
- Intérêt
- Juridique
- Souveraineté
- Définition
- Caractéristiques
- Souveraineté pouvoir de droit
- Pouvoir initial
- Pouvoir inconditionné
- Pouvoir inaliénable
- Théories
- Théories théocratiques
- Théorie de la nature divine
- Théorie de l'investiture divine
- Théorie de l'investiture providentielle
- Théories démocratiques
- Théorie de la souveraineté populaire
- Conséquences
- Critiques
- Techniques de solutions
- Révocation
- Initiative populaire
- Véto populaire
- Référendum
- Selon le caractère
- Selon l'objet
- Selon l'origine
- Selon le moment
- Théorie de la souveraineté nationale
- Conséquences
- Critiques
- Finalité de l'encadrement juridique du pouvoir politique
- Conception droits et libertés fondementaux
- Soubassement des droits et libertés fondementaux
- Sources des droits et libertés fondementaux
- Typologie
- Première génération
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“Parce que seul l'intérêt supérieur général compte”
- Deuxième génération
- Troisième génération
- Comment garantir les droits et libertés fondementaux
- Mécanismes de protection verticale
- Mécanismes de protection horizontal
- Comment respecter les droits de l'homme
- Garanties juridictionnelles
- Garanties non juridictionnelles
État
- Notion
- Définition
- Définition étymologique
- Définition courante
- Au sens large
- Au sens strict
- Au sens étroit
- Définition spécifique
- Pour les politologues
- Pour les sociologues
- Pour les juristes
- Formation
- Approches juridique
- Théorie du contrat social
- Théorie de Thomas Hobbes
- Théories de Jean Jacques Rousseau
- Théorie de John Locke
- Théorie de la fondation de l'institution
- Approches extra-juridiques
- Théories socio-historique
- Théorie marxiste
- État post-colonial
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