Droit Constitutionnel L1 LMD ULK - Copie
Droit Constitutionnel L1 LMD ULK - Copie
Droit Constitutionnel L1 LMD ULK - Copie
! UNITE D’ENSEIGNEMENT
DROIT CONSTITUTIONNEL:
INTRODUCTION GENERALE
Le droit constitutionnel veut instaurer un Etat de droit, c'est un Etat dans lequel tous
les hommes sont soumis à l’autorité de la loi. C'est ce qu’on appelle la nomocratie.
L’importance du droit constitutionnel s’apprécie par rapport à la constitution qui la
norme fondamentale, la mesure du droit. Elle est le cadre et la mesure du droit.
aussi par son contenu. Le passage de l’Etat légal a l’état constitutionnel, constitue ce
qu’on appelle le constitutionalisme
LE CONSTITUTIONALISME :
Lato sensu comme l’idée très rependue à partir du 18ème sc. Selon laquelle dans tout
Etat il faut une constitution écrite de manière à empêcher le despotisme.
Stricto sensu : c’est l’idée selon laquelle non seulement une constitution écrite ou
non est nécessaire, mais que cette constitution doit être fondée sur quelques principes
propre à produire l’impossibilité du despotisme en vue d’encourager l’épanouissement
de la liberté politique. Le principe du constitutionalisme : le principe de la séparation du
pouvoir.
Strictissimo sensu : c'est l’idée selon laquelle le résultat souhaité (l’impossibilité du
despotisme et la fondamentalité des libertés) est garanti par un juge indépendant qui
assure le contrôle juridictionnel effectif et réel de la constitutionnalité des lois et le
respect des droits et libertés fondamentaux reconnus aux citoyens.
C'est qui fait la force d’une société, c'est le respect de la norme. Et la force d’un Etat
réside dans l’agir collectif.
Dans toute société ou dans tout groupe humain, Léon Duguit, il y a toujours ceux qui
commandent et ceux qui obéissent. Le commandement traduit le gouvernant et
l’obéissance symbolise le gouverné. C'est l’essence de phénomène du pouvoir.
Le pouvoir est consubstantiel à la société.
Sens étroit : c'est une branche de droit qui étudie les règles relative à l’organisation
du pouvoir dans l’état qui respect certaines principes fondamentaux, notamment la
3
3. L’ANALYSE DE LA DEFINITION
organiques/ordinaires)
2. Approche analytique
Du point de vue analytique, la définition du droit constitutionnel nous met en face des
concepts et axiomes suivant :
Etymologiquement le mot droit vient du latin Directus= c'est qui est droit.
Directus découle du verbe latin dirigere= aligner, c'est qui sans détour ; par
conséquence on peut dire que le droit est c'est qui clair, c'est qui ordonner, c'est qui
précise.
Analytiquement, le droit peut se définir par rapport à son contenu ; il est pratique de
définir le droit comme un ensemble des règles à caractère générale, impersonnelle,
contraignant, permanent, édictée par l’autorité publique et sanctionné par elle en vue
d’assurer l’ordre dans la société.
L’homme est un être essentiellement sociale or la société engendre des frictions, des
conflits. Il faut qu’il ait un mécanisme de régulation. Il faudra qu’il ait un contrôle social
pour créer une vie harmonique
Le droit peut signifier aussi une science qui étudie qui s’enseigne, qui s’apprend ou
science qui étudie ces normes.
Parce que depuis Ulpien, le droit était subdivisé en deux branches. C’est ce qu’on
appelle la summa-divisio ; il y avait d’une part le droit public et d’autre part le droit
privé.
Cela n’est pas seulement théorique ou pédagogique mais elle traduit une certaine
philosophie et l’importance accordée à chacun de droit apporte une conception
particulière dans la société.
La distinction entre le droit privé et le droit public correspond à l’idée qu’il nécessaire
une différence de méthode. Mais en réalité il y a ce qu’on appelle l’unicité du droit. Certains
auteurs estiment que cette distinction apparait infondée.
son programme, sur une déclaration de politique, sur le vote d’un texte par
l’exécutif, sont des sanctions effectives.
Parce qu’il est composé des règles de eu élaborées par ces propres acteurs. C'est donc
un droit convenu.
Les acteurs du pouvoir ne sont pas seulement soumis au droit mais a ses contraintes
mais chacun trouve le moyen de le contourner. C'est pourvoir on dit que le droit
constitutionnel sert d’instrument du pouvoir a tout le monde, ils puisent leurs armes de
défense dans la constitution.
Ce sont fait observé à partir des intitulé des certains ouvrage s de droit
constitutionnel.
8
Dans les anciens du d. const ça s’intitulé droit constitutionnel tout court et d’autres
droit constitutionnel et institution politique.
Il y a une idée caché derrière chaque intitulé.
Les institutions politiques : ce sont des structures établit par les hommes dans le
domaine politique.
Le mot politique est polysémique qu’il faudra démystifier. Le mot politique peut
prendre des sens varié lorsqu’on se focalise soit sur la valeur qu’il faut attribuer à
l’activité politique, soit sur le genre, soit sur l’aire de la sphère politique, soit sur la
langue utilisée, soit au niveau de sa signification étymologique
Valeur : Aristote a donné à la politique un sens noble c’est adire la politique c'est l’art
du commandement social, une activité pacificatrice qui permet à une société divisé de
s’ordonner vers de fin supérieur.
Vulgairement la politique peut être considéré pour une activité sale, l’art de trompé
les gens, c'est la conception de mensonge.
La langue : le terme politique peut se traduire par Policy qui désigne le produit de
l’action gouvernementale, le programme ou la décision ou les actions. Mais politics
désigne les processus qu’il à l’exercice et à la conquête du pouvoir politique dans une
société donnée
Genre : au masculin le politique peut être l’ensemble de relations qui assure l’unité
et la pérennité d’un espace social hétérogène ou conflictuelle.
au féminin ca indique la scène ou s’affronte les individus et les groupements en
compétition pour la conquête de l’exercice du pouvoir
Les institutions politiques sont des organes chargés d’édicter des normes relatives à
l’exercice du pouvoir politique.
7. METHODES D’APPROCHES
8. INTERET DU COURS
Sur le plan pratique : cet enseignement se présente comme une matière devant inciter
les étudiantes à la réflexion politique afin de lieux comprendre l’organisation et le
fonctionnement des institutions politiques. Aussi permettre aux citoyens de connaitre
leurs libertés de consciences et connaitre les droits et les devoirs.
Toute société à un corps d’idées, de valeurs plus au moins s’avouer que le peuple doit
respecter et suivre. Ces idées, ses valeurs constituent le socle d’une société.
Ceci est lié à la valeur du peuple étant donné que chaque peuple a ses valeurs, ses
cultures.
1
La vision
11
Section 1. Le pouvoir
Pour définir le pouvoir il faut partir d’un constat, selon lequel dans toutes sociétés
humaines ou animales ; il y a un phénomène de commandement et d’obéissance.
Le pouvoir est phénomène universel et immanent à tout groupe social, autrement dit
il y a pas de société sans pouvoir. C'est un phénomène naturel qu’on observe partout.
Le mot pouvoir vient du latin potestas qui signifie la capacité d’agir, la capacité
d’exercer une domination sur quelqu’un, c’est la volonté qui s’exerce sur d’autre volonté.
société globale c’est-à-dire au sein de l’état. C'est pourquoi, max weber, on attend par
pouvoir politique l’ensemble des efforts que l’on fait en vue d’influencer la répartition du
pouvoir entre les Etats et entre les individus.
Prévision : l’Etat ne peut pas être surpris, car on dit gouverner c'est prévoir ; l’état est
appelé à prévoir pour les choses avenir ; il doit être prévoyant.
Le libido dominandi, le phénomène du pouvoir est observable aussi bien dans les
sociétés humaines que dans les
L’observation de la vie des insectes démontre une organisation sociale d’une grande
complexité. Ce phénomène à premier vue pourrait s’apparenté aux phénomènes sociaux
qui en réalité n’en sont pas.
Ex : l’organisation des abeilles ; la protection de la reine par les autres abeilles.
L’organisation des fourmis
Les hommes se sont inspirés de cette organisation pour leurs sociétés
La différence entre ce qui se passe dans les sociétés animale et humaine, ce qu’il y a
que Lhomme qui a la capacité d’innover, de transformer son environnement, l’homme ne
pas soumis au déterminisme de la nature.
Le pouvoir dans les sociétés humaine est une force au service d’une idée ; qui est né
dans la conscience sociale ; il permet de développer, de créer, d’inventer. Et c’est ce qui
crée la différence des sociétés.
13
Dans les sociétés humaines le pouvoir politique peut prendre plusieurs postures.
Ainsi nous allons dégager le pouvoir politique dans les sociétés humaines à travers le
temps et ensuite nous allons saisir le pouvoir politique dans les sociétés à travers
l’espace.
Le pouvoir politique entretient avec la société qui l’environne et qu’il organise les
rapports étroits et parfois ambivalents puisqu’il est largement conditionné par cette
société.
Les données idéologiques, historiques, internationales et même psychologiques ou
économiques sont des facteurs qui conditionnent la quintessence du pouvoir politique
dans l’espace.
Les données économiques : leurs importance est primordiale parce que la doctrine
marxiste a toujours enseigner que l’infrastructure économique détermine la
superstructure institutionnel et politique. C’est-à-dire le niveau de développement
économique impacte sur la nature des institutions politique, de l’organisation même du
pouvoir.
Aucun pouvoir ne peut s’exercer comme tel ; c’est-à-dire le pouvoir doit être justifié.
En vertu de quoi on doit obéir ? En vertu de quoi doit-on être commandé ?
Pour trouver les réponses, nous pouvons nous appesantir sur deux éléments :
Du point de vue sociologique : la question de l’obéissance commandement, nous pousse
à dégager l’élément sociologie, psychologie voir même philosophique qui sous-tend
l’adhésion de gouvernant au pouvoir ; cette élément c'est que nous appelons la
légitimité du pouvoir.
Du point de vue juridique on dégage la légalité du pouvoir, du point de vue de droit pour
commander, il faut être légalement investi. Le fondement du binôme commandement
trouve sa source dans la légalité du pouvoir.
Le paradigme de la nature :
Ici nous allons analyser deux aspects du caractère naturel du pouvoir politique ;
Le pouvoir comme une donnée immédiate de la nature : ceci se traduit par la notion du
prestige, le charisme. Ici la nature du pouvoir tient aux éléments naturels de son
15
Le paradigme de la croyance :
Ici il s’agit de la croyance des individus dans la qualification de gouvernant, dans leurs
aptitudes à gérer la chose publique. Il faut que les gouvernés croient en ce que font les
gouvernants.
Un pouvoir ne peut pas s’exerce dans la force ; il doit être toujours à l’écoute du peuple.
Dans l’acceptation. Le pouvoir a besoin de la complicité de gouverné ; un gouvernant
doit écouter le gouverné et vice-versa.
La légitimité se résume à trois phrases :
La légitimité traditionnelle
La légitimité charismatique
La légitimé relationnelle
Propagande : toute action organisée en vue de rependre une opinion, une religion ou
une doctrine. Maurice Duverger définir la propagande comme l’effort fait par un
gouvernement pour persuader les gouvernés qui doivent lui obéir. C'est une technique qui
est utilisé pour influencer les opinions ; une manipulation à des fin déterminée
Le principe de grossissement exagérer les faits, les amplifier, les déformer en donnant
aux faits une dimension exagérée.
16
Le principe de l’unanimité : ici on veut donner l’impression que tout le monde est
unanime autour d’un point de vue, que tout le monde est d’accord. Donner l’illusion de
l’unanimité.
Lorsqu’on met ces 5 principes ensemble ça nous donne ce qu’on appelle le viol de
masse, le viol collectif
Le paradigme de l’intérêt :
Ici, le lien social se tisse a partie de l’intérêt que nous avons tous à mener la vie
commune, à partager la vie commune, à préserver la vie communautaire. Et pour ce faire
nous devons nous soumettre autour de la valeur parce qu’on a intérêt de vivre
ensemble. Si l’un insécurise l’autre, il y aura une impossibilité de vivre, de produire, de
travailler. Il faut préserver cette vie par le respect des valeurs.
1. Définition de la souveraineté
Sur le plan international les Etats sont soumis au principe de l’égalité, ce qui permet à un
Etat de ne pas recevoir les injonctions venant d’autres Etats.
- la théorie de l’investiture divine de gouvernant : ici les gouvernants sont des choix de
Dieu, ils ont bénéficié d’un choix divin
- la théorie d’investiture providentielle : le pouvoir est entre les mains des hommes mais
c'est dieu qui exerce sa providence vox populi vox dei
Ici c'est ne plus le pouvoir de dieu mais celui du divin social, le peuple ; tout pouvoir
appartient au peuple ; omnis potestas a populi.
La souveraineté populaire
On appelle aussi la souveraineté fractionné a été développée par jean jacques rousseau
dans son traité intitulé « du contrat social » qui date de 1762. Une souveraineté qu’on
sait localiser dans le chef de chacun des individus. Il postule que chaque individu est
détenteur d’une portion de la souveraineté et a le droit de participer à la gestion de la
chose publique.
Conséquence :
- La divisibilité de la souveraineté ; chaque individu constitue une partie de la
souveraineté.
- L’exigence de la démocratie directe ou indirecte
- le mandat est impératif, on peut le révoquer ad nutum, ils doivent se conformer aux
directives des leurs électeurs.
Dans la souveraineté populaire l’électorat c'est un droit qui est lié à la qualité de citoyen
Cette théorie a été critiquée, selon qu’avec la société moderne la démocratie directe n’est
plus possible.
Et cette théorie a été à la base de l’autoritarisme, la dictature, etc…
La souveraineté nationale
Présentation
Cette théorie a été conçue par Mably, mais c'est l’abée joseph Emmanuel Sieyès qu’il a
construite. Cette théorie sera consacrée par la DDHC de 1789 dans son article 3 en ce
terme « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation nul corps
nul individu ne peut exercer d’autorité qu’il en demande expressément.
Seul la nation est souveraineté, aucun individu ne peut s’en prévaloir la propriété ;
Conséquence :
1. Le mandat n’est plus impératif mais il devient représentatif ; le peuple souverain
exerce son pouvoir par le moyen de son représentant ; ce représentant agit en
lieu et place du souverain primaire qui est le peuple
3. - Cette théorie a aussi été critiqué, on l’a considère comme une fiction et c'est
même une fiction dangereuse parce que la théorie de la souveraineté national ne
tient pas compte d’autres réalité sociologique, elle est fortement juridique qu’elle
ne s’intéresse pas d’autres réalité sociologie dans le domaine politique.
19
Mais actuellement cette théorie continue toujours à fasciner les Etats. Certaine Etats
essaye de faire la cohabitation de la souveraineté populaire et nationale. C'est le cas de
l’art. 3 de la constitution française et c'est le même cas avec la constitution congolaise.
C'est donc une combinaison de ces deux théories.