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! UNITE D’ENSEIGNEMENT

DROIT CONSTITUTIONNEL:

- THEORIE GENERALE DE L’ETAT


- DROITS ET DEVOIRS DU CITOYEN

DROIT CONSTITUTIONNEL : THEORIE GENERALE DE L’ETAT

INTRODUCTION GENERALE

Dans l’introduction générale nous allons analyser 10 points.

I. Objet du droit constitutionnel ;


II. Définition du droit constitutionnel ;
III. L’analyse de la définition du droit constitutionnel ;
IV. Les spécificités du droit constitutionnel ;
V. Les contenus du droit constitutionnel ;
VI. Les transformations du droit constitutionnel ;
VII. Les méthodes d’approche ;
VIII. L’intérêt du cours ;
IX. L’orientation épistémologique ;
X. Plan du cours.

1. OBJET DU DROIT CONSTITUTIONNEL

La politique saisie par le droit en vue d’assoir le constitutionnalisme. Le droit


constitutionnel a pour objet la saisine de la politique.

L’encadrement juridique du pouvoir politique. Sans encadrement, le pouvoir de tomber


dans l’arbitraire, il faut qu’il y ait des règles qui précise comment il faut accéder au
pouvoir, comment il faut exercer le pouvoir et comment il faut transmettre le pouvoir pour
éviter que le pouvoir tombe dans l’arbitraire, dans le totalitarisme. Le droit constitutionnel
a pour ambition de domestiquer le pouvoir politique par la raison, par le droit. Enfin
d’assoir le constitutionalisme.

Le droit constitutionnel veut instaurer un Etat de droit, c'est un Etat dans lequel tous
les hommes sont soumis à l’autorité de la loi. C'est ce qu’on appelle la nomocratie.
L’importance du droit constitutionnel s’apprécie par rapport à la constitution qui la
norme fondamentale, la mesure du droit. Elle est le cadre et la mesure du droit.

Un Etat de droit constitutionnel : est un Etat dans lequel l’exercice de la puissance


publique n’est autorisé que sur la base de la constitution et des lois formellement et
matériellement compatible avec la constitution ayant pour but la protection de l’être
humain, la liberté, l’équité et la sécurité juridique. C’est-à-dire des lois qui sont
conforment à la constitution. Non seulement par la procédure de son élaboration mais
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aussi par son contenu. Le passage de l’Etat légal a l’état constitutionnel, constitue ce
qu’on appelle le constitutionalisme

LE CONSTITUTIONALISME :
Lato sensu comme l’idée très rependue à partir du 18ème sc. Selon laquelle dans tout
Etat il faut une constitution écrite de manière à empêcher le despotisme.
Stricto sensu : c’est l’idée selon laquelle non seulement une constitution écrite ou
non est nécessaire, mais que cette constitution doit être fondée sur quelques principes
propre à produire l’impossibilité du despotisme en vue d’encourager l’épanouissement
de la liberté politique. Le principe du constitutionalisme : le principe de la séparation du
pouvoir.
Strictissimo sensu : c'est l’idée selon laquelle le résultat souhaité (l’impossibilité du
despotisme et la fondamentalité des libertés) est garanti par un juge indépendant qui
assure le contrôle juridictionnel effectif et réel de la constitutionnalité des lois et le
respect des droits et libertés fondamentaux reconnus aux citoyens.

Le constitutionnalisme : c’est une doctrine ou un courant de pensée qui prône au-delà


de la simple existence d’une constitution écrite, la supériorité politique effective est
assumée de la charte fondamentale sur toutes les normes.

C'est qui fait la force d’une société, c'est le respect de la norme. Et la force d’un Etat
réside dans l’agir collectif.

L’objectif de cet enseignement : l’intériorisation des valeurs structurantes d’un Etat


de droit. Le .contraire est observable par des antivaleurs.

2. LA DEFINITION DU DROIT CONSTITUTIONNEL

Dans toute société ou dans tout groupe humain, Léon Duguit, il y a toujours ceux qui
commandent et ceux qui obéissent. Le commandement traduit le gouvernant et
l’obéissance symbolise le gouverné. C'est l’essence de phénomène du pouvoir.
Le pouvoir est consubstantiel à la société.

Le mot constitution est formé à partir de la combinaison de deux éléments latins :


Cum et statuo. Cum-statuere= établir, mettre en œuvre.

Nous pouvons définir le droit constitutionnel de deux manières :

Lato sensu : c'est l’ensemble des règles de droit relatif à l’organisation et au


fonctionnement du pouvoir dans le cadre de l’Etat.

Sens étroit : c'est une branche de droit qui étudie les règles relative à l’organisation
du pouvoir dans l’état qui respect certaines principes fondamentaux, notamment la
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protection des droits et libertés fondamentaux et la nécessité d’une limitation des


pouvoirs par leurs séparations afin de respecter ces droits.

Lorsque nous combinaisons ce deux sens, nous pouvons définir le droit


constitutionnel comme une branche de droit public qui étudie l’ensemble des règles
juridiques grâce auxquelles le pouvoir politique s’établit, s’exerce et se transmet au
sein d’un Etat en vue d’assurer le bien vivre ensemble et la protection de droits et
libertés fondamentaux des citoyens.
Le but du pouvoir politique c'est d’organiser le bien vivre ensemble.

3. L’ANALYSE DE LA DEFINITION

Nous allons d’abord analyser la définition de manière synthétique et ensuite on va


faire une approche analytique de la définition

1. Approche synthétique de la définition


Cette approche nous permet de dépasser la définition classique du droit
constitutionnel qui se bornait a le décrire comme une discipline qui étudie les règles
juridique grâce auxquelles les institutions politiques s’établit, s’exerce et se transmet
dans l’Etat. (Fonctionnent).
Le droit constitutionnel est appréhendé dans une triple dimension,
La définition contemporaine du droit constitutionnel nous révèle trois dimensions du
droit constitutionnel :

a) La dimension normative du droit constitutionnel : c'est le système des


sources, allusion est faite de comment naissent les règles du droit constitutionnel,
comment ces règles sont hiérarchisées. Il s’agit de ce que Hans Kelsen a appelé la
hiérarchie des sources.
Selon lui, les sources du droit hiérarchisée sous une forme pyramidale.

Bloc de constitutionalité (la constitution)

Bloc de conventionalité (les traités)

Bloc de légalité (les lois

organiques/ordinaires)

Les actes administratifs

b) La dimension institutionnel du droit constitutionnel : l’étude des


institutions par lesquelles le pouvoir politique s’établit, s’exerce et se transmet
dans l’état. C'est une description des institutions. Nous permet d’étudier les
interactions des institutions.
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Ces 3 dimensions marchent ensemble, on les remarque dans la définition du droit


constitutionnel.

c) La dimension substantiel du droit constitutionnel : dans sa dimension


substantiel, le droit constitutionnel c'est l’étude de règles juridique qui assure
le bien vivre ensemble et la protection des droits et libertés fondamentaux.
Organiser le bien vivre-ensemble et c'est ça la finalité du pouvoir politique.
C'est la promotion et la protection des droits et libertés des citoyens.

Chaque état consacre la protection et la promotion de droits et libertés, mais


chacun a sa perception.

2. Approche analytique

Du point de vue analytique, la définition du droit constitutionnel nous met en face des
concepts et axiomes suivant :

i. Le droit constitutionnel une branche du droit :

Etymologiquement le mot droit vient du latin Directus= c'est qui est droit.
Directus découle du verbe latin dirigere= aligner, c'est qui sans détour ; par
conséquence on peut dire que le droit est c'est qui clair, c'est qui ordonner, c'est qui
précise.

Analytiquement, le droit peut se définir par rapport à son contenu ; il est pratique de
définir le droit comme un ensemble des règles à caractère générale, impersonnelle,
contraignant, permanent, édictée par l’autorité publique et sanctionné par elle en vue
d’assurer l’ordre dans la société.

Du point de vue anthropologique et sociologue : la meilleure façon d’appréhender


le phénomène droit consiste à le replacer dans une perspective sociologique et
anthropologie c’est-à-dire en plaçant l’homme dans la société. Il faudrait placer l’homme
au cœur de la politique publique.
Le droit apparait comme un mécanisme de régulation sociale

L’homme est un être essentiellement sociale or la société engendre des frictions, des
conflits. Il faut qu’il ait un mécanisme de régulation. Il faudra qu’il ait un contrôle social
pour créer une vie harmonique

Du point de vue technique, on peut retenir 3 acceptions :

Subjectivement : le droit est une prérogative ou une faculté reconnue à un citoyen.

Objectivement : le droit désigne un ensemble des normes qui régissent un domaine


ou une matière. Ex : le droit civil, droit public, droit administratif.
C'est ce qu’on appelle le droit existant.
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Le droit peut signifier aussi une science qui étudie qui s’enseigne, qui s’apprend ou
science qui étudie ces normes.

ii. Une branche du droit public

Parce que depuis Ulpien, le droit était subdivisé en deux branches. C’est ce qu’on
appelle la summa-divisio ; il y avait d’une part le droit public et d’autre part le droit
privé.

Quel est le contenu di droit public et du droit privé ?

Il faut dégager d’abord le critère de la distinction.

1. Le critère organique : tient la qualité des personnes entre lesquelles


interviennent les rapports sociaux qui sont régis par le droit.

2. Le critère formel : tient aux procédées d’édictions des règles juridiques.


Les règles de droit public ont un caractère unilatéral, impératif et autoritaire.
Ils s’imposent aux tiers sans que leurs consentement préalable soit nécessaire.
En droit privé ça s’établit entre les particuliers et il y a le consentement.

3. Le critère matériel : Est fondé sur le contenu de l’acte.


Les règles du droit public ont pour but la réalisation de l’intérêt collectif, alors
que les règles de droit privé visent l’intérêt des particuliers.

En ce qui concerne le caractère de la distinction, le droit public et le droit privé ne


sont pas placé sur le même plan. Le droit public occupe une place hiérarchique
supérieure au droit privé parce que l’intérêt public prime sur l’intérêt privé.
En droit public on procède par injonction, par prohibition.

Quel est la portée de la distinction entre le droit public et le droit privé ?

Cela n’est pas seulement théorique ou pédagogique mais elle traduit une certaine
philosophie et l’importance accordée à chacun de droit apporte une conception
particulière dans la société.

Quid de l’Etat de la distinction entre transformation et transversalité ?

La distinction entre le droit privé et le droit public correspond à l’idée qu’il nécessaire
une différence de méthode. Mais en réalité il y a ce qu’on appelle l’unicité du droit. Certains
auteurs estiment que cette distinction apparait infondée.

iii. Branche du droit public interne

A l’instar du droit constitutionnel comme droit public interne, il y a le droit


administratif, le droit de finance public, le droit fiscal, etc.
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iv. Etudie les règles juridiques

Le droit constitutionnel. Etudie essentiellement et non exclusivement les règles


juridiques.
Obligatoriété de la norme constitutionnel : le droit constitutionnel est sanctionnable,
il est obligatoire, impératif.
La constitution doit traduire les aspirations d’un peuple.

Par lesquelles s’établit, s’exerce et se transmet le pouvoir politique

4. LES SPECIFICITES DU DROIT CONSTITUTIONNEL

Avec ce phénomène de la politique saisie par le droit on observe une juridicisation,


une juridictionnalisation et une judiciarisation. C’est-à-dire le droit constitutionnel
s’affirme comme un droit qui a des sanctions particulières qui s’opposent au pouvoir et à
ses acteurs.
On distingue 4 types des sanctions :

1. Sanction juridique organisée : le droit constitutionnel ne pas un


simple texte programmatique, n’est pas un chiffon de papier, il apparait
comme le droit de la constitution sanctionné par le juge. Ici nous avons d’une
part le droit constitutionnel pénal de forme, comprenant les règles de
répartitions des compétences en matière pénal et les principes essentielles du
droit répressif qui s’impose au pouvoir public. D’autres parts le droit
constitutionnel de fond qui s’affirme par la cristallisation des infractions
pénales spécifique à l’ordre public démocratique. Le droit constitutionnel
s’est judiciarisé et s’est juridictionalisé. Il faut souligner que les sanctions
juridiques sont aussi organisées à travers le contrôle de constitutionnalité des
lois et les actes ayant des lois, voir aussi des actes règlementaires.
La même cour est juge d’exception d’inconstitutionnalité soulevé devant
toutes autres juridictions

2. Sanction juridique non organisée : le droit constitutionnel est


essentiellement un droit politique. La constitution aménage les mécanismes
d’information et des contrôles assortis des sanctions spécifiques.
La question orale et écrite, la question d’actualité, audition à commission
ou la commission d’acquête parlementaire sont les outils d’informations et
mécanismes d’interpellation.
Les motions de censure et les motions de défiance, les interpellations, les
dissolutions ou encore les mises de la responsabilité du gouvernement sur
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son programme, sur une déclaration de politique, sur le vote d’un texte par
l’exécutif, sont des sanctions effectives.

3. Sanction politique organisée : le droit constitution est un droit


purement politique. C'est tout affait normal que les sanctions qui suivent
soient des sanctions politiques.
On peut adresser la motion de censure qui concerne tout le
gouvernement et la motion de défiance pour un seul membre du
gouvernement.

4. Sanction politique non organisée : est celle qui est laissée à la


population de sanctionner celui qui ne pas en mesure de respecter les règles
établies. L’éveille patriotique. Le pouvoir est une onction sacerdotale.

Le droit constitutionnel est un droit conventionnel

Parce qu’il est composé des règles de eu élaborées par ces propres acteurs. C'est donc
un droit convenu.

Le droit constitutionnel est un droit instrumental

Les acteurs du pouvoir ne sont pas seulement soumis au droit mais a ses contraintes
mais chacun trouve le moyen de le contourner. C'est pourvoir on dit que le droit
constitutionnel sert d’instrument du pouvoir a tout le monde, ils puisent leurs armes de
défense dans la constitution.

5. LE CONTENU DU DROIT CONSTITUTIONNEL

La dimension génétique du pouvoir politique : c'est le mode d’établissement du


pouvoir politique
La dimension structurelle : le droit constitutionnel étudie comment le pouvoir
politique est organisé, structuré, c'est l’anatomie du pouvoir politique dans l’Etat.
La dimension physiologie ou fonctionnelle : le droit constitutionnel étudie
comment le pouvoir dans l’état fonctionne
La dimension pathologique : ici le droit constitutionnel vise l’aspect contentieux du
pouvoir politique.
La dimension axiologique ou la finalité du droit constitutionnel : c'est d’assoir la
civilisation de la liberté, d’assoir le constitutionnalisme. La liberté, la séparation du
pouvoir.

6. LES TRANSFORMATONS DU DROIT CONSTITUTIONNEL

Ce sont fait observé à partir des intitulé des certains ouvrage s de droit
constitutionnel.
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Dans les anciens du d. const ça s’intitulé droit constitutionnel tout court et d’autres
droit constitutionnel et institution politique.
Il y a une idée caché derrière chaque intitulé.

A. Définition de l’institution : c'est une notion vague qui peut designer


ou déterminer des réalités variées
Selon le dictionnaire litre, l’institution est tout ce qui est établit ou inventé par
l’homme à l’opposition à ce qui est naturel. Ce qui n’est pas créés par l’homme est une
donnée de la nature.
Tout ce que l’homme établit par sa volonté n’est pas forcément une institution ; car
une institution s’inscrit dans la permanence, dans la durée. Elle doit continue

Les institutions sont catégorisées ; il y a les institutions organes et les institutions


mécanismes

1. Institutions organes : sont constitués par des collectivités humaines unis


par une idéologie ou par un besoin commun soumissent à une autorité reconnue
et à des règles fixes.
L’Etat est la meilleure institution inscrit dans la durée, dans la permanence et
est considéré comme l’institution des institutions.

2. L’institution mécanismes : sont en réalités des mécanismes sociaux


destinées à pourvoir au bien commun. Il s’agit d’un système de règles de droit qui
se pénètre les unes des autres pour crées un ensemble mécanique et engendre
une série indéfinie de relation.
Il s’agit des mécanismes qui permettent la régulation sociale. La fixation des
règles des jeux.

Les institutions politiques : ce sont des structures établit par les hommes dans le
domaine politique.
Le mot politique est polysémique qu’il faudra démystifier. Le mot politique peut
prendre des sens varié lorsqu’on se focalise soit sur la valeur qu’il faut attribuer à
l’activité politique, soit sur le genre, soit sur l’aire de la sphère politique, soit sur la
langue utilisée, soit au niveau de sa signification étymologique

Valeur : Aristote a donné à la politique un sens noble c’est adire la politique c'est l’art
du commandement social, une activité pacificatrice qui permet à une société divisé de
s’ordonner vers de fin supérieur.

Vulgairement la politique peut être considéré pour une activité sale, l’art de trompé
les gens, c'est la conception de mensonge.

Aire ou sphère : c'est compartiment singulier de la société différent des autres


activités assujetti à des luttes et a des modes spécifiques. Ici la politique est conçue
comme un domaine restreint, un domaine clause.
Les partisans de la thèse extensive conçoivent que tout est politique.
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La langue : le terme politique peut se traduire par Policy qui désigne le produit de
l’action gouvernementale, le programme ou la décision ou les actions. Mais politics
désigne les processus qu’il à l’exercice et à la conquête du pouvoir politique dans une
société donnée

Genre : au masculin le politique peut être l’ensemble de relations qui assure l’unité
et la pérennité d’un espace social hétérogène ou conflictuelle.
au féminin ca indique la scène ou s’affronte les individus et les groupements en
compétition pour la conquête de l’exercice du pouvoir

Etymologiquement : le mot politique vient du grec polis = cité ou communauté


d’homme libre, un cadre dans lequel les citoyen s’organise pour vivre ensemble

Les institutions politiques sont des organes chargés d’édicter des normes relatives à
l’exercice du pouvoir politique.

Conséquence de l’adjonction : l’adjonction ou l’élision de terme institution politique


au droit constitutionnel nous révèle les transformations qui affectent l’enseignement et
les recherchent en droit constitutionnel ; est ce qu’on appelle les quatre étapes du droit
constitutionnel.

Etape 1. L’Age métaphysique ou théologique ou l’étape des obsédés textuels.


C’était une étape d’implication mécanique de la règle de droit. Lorsque le texte est pris
en dehors de son contexte il devient un prétexte, incompréhensif.

Etape 2. L’âge de politiste ou sociologique


Qui est l’opposé de l’âge métaphysique ;
Pour les tenants de cette conception pour comprendre l’homme, il faudrait le placer
dans son contexte social. Mais aussi étudier les institutions telles qu’elles se présentent.

Etape 3. Du positivisme constitutionnel


Le droit constitutionnel va en effet considérablement évolué avec l’expansion au 20è
sc. de la justice constitutionnelle qui fait aujourd’hui du droit constitutionnel, le droit de
la constitution sanctionné par le juge. Cette juridicisation de l’appareil et de la vie
politique nous amène à dire que parler du droit constitutionnel c'est reconnaitre qu’il y a
dans notre matière les normes d’un vrai droit c’est-à-dire un droit positif.

Etape 4. Internationalisation du droit constitutionnel


Au niveau européen au-delà de l’échec, le projet des traités établissant une
constitution européenne est révélateur d’une évolution de la science constitutionnelle.

7. METHODES D’APPROCHES

Approche juridique : c'est une méthode dogmatique, casuistique, elle analyse le


droit positif. Le juriste pose la norme constitutionnelle et observe l’analyse de
conformité. La méthode juridique n’ignore pas le fait et il n’ignore également le droit.
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Cette méthode s’attache au problème de conformité d’un évènement donné à la


constitution. Elle nous permet de comprendre le raisonnement de texte constitutionnel
mais aussi les lois ; c'est pour interroger le droit, la constitution ; elle nous permet
également d’avoir une idée en ce qui concerne l’interprétation de texte. Cette approche
nous permet de comprendre le contexte ; le texte sans contexte n’est que prétexte.

Approche sociologique : vise à décrire le phénomène concret avec toutes les


manifestations en tenant compte de toutes les interprétations. Le droit fait partie
intégrante d’un assemble Cosmogonique1 dont qu’il n’est qu’un élément. L’idée que
l’homme se fait du droit dépend du sens qu’il donne au monde. La constitution aborde
en effet la question du sens de l’existence humaine de la vie des hommes en société. Le
droit constitutionnel a des liens avec l’histoire générale. Une constitution est
inintelligible si on la sépare de son contexte historique. Pour comprendre et connaitre
une règle de droit, il est nécessaire de savoir comment elle est née. Les outils de science
politique permettront au droit constitutionnel de saisir le rapport de force. Cette
approche nous aide à connaitre le fait.

8. INTERET DU COURS

Sur le plan pratique : cet enseignement se présente comme une matière devant inciter
les étudiantes à la réflexion politique afin de lieux comprendre l’organisation et le
fonctionnement des institutions politiques. Aussi permettre aux citoyens de connaitre
leurs libertés de consciences et connaitre les droits et les devoirs.

Sur le plan théorique : cet enseignement est un exercice de systématisation. Le droit


constitution prend la forme d’un système qu’elle présente comme principe d’ordre
donnant unité et sens à l’ensemble de règles juridiques organisant la vie des hommes.
Toutes les règles s’ordonnent sous la constitution. Tout le droit procède de la
constitution. La constitution est à la fois la condition de possibilité du système et clôture
dans la mesure où elle renferme et referme le droit sur lui-même

Sur le plan pédagogique : les principes de la constitution doivent être enseignés


même dans les écoles primaires

9. ORIENTATION EPISTEMOLOGIQUE/ PEDAGOGIQUE: FIXER ET


ANCRER LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DU DROIT CONSTITUTIONNEL.

Toute société à un corps d’idées, de valeurs plus au moins s’avouer que le peuple doit
respecter et suivre. Ces idées, ses valeurs constituent le socle d’une société.
Ceci est lié à la valeur du peuple étant donné que chaque peuple a ses valeurs, ses
cultures.

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La vision
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10. LE PLAN DU COURS

Ce cours sera étudié en 5 titres :

1. L’enjeu du droit constitutionnel : l’encadrement juridique du pouvoir


politique.
2. L’état : cadre d’exercice du pouvoir politique
3. La constitution : les règles de jeu du pouvoir du pouvoir politique
4. L’aménagement du pouvoir politique au sein de l’état
5. La participation au pouvoir politique

Titre 1. LE POUVOIR POLITIQUE

Chapitre 1. Cadre conceptuel : définition du pouvoir politique

Section 1. Le pouvoir

Pour définir le pouvoir il faut partir d’un constat, selon lequel dans toutes sociétés
humaines ou animales ; il y a un phénomène de commandement et d’obéissance.
Le pouvoir est phénomène universel et immanent à tout groupe social, autrement dit
il y a pas de société sans pouvoir. C'est un phénomène naturel qu’on observe partout.

Le mot pouvoir vient du latin potestas qui signifie la capacité d’agir, la capacité
d’exercer une domination sur quelqu’un, c’est la volonté qui s’exerce sur d’autre volonté.

C'est une relation interpersonnelle et inter sociétale par laquelle un homme ou un


groupe d’homme s’applique à obtenir d’autrui le comportement qu’ils veulent.

Il faut faire une distinction entre le pouvoir et la puissance ; dans la puissance il y a la


loi du plus fort, la contrainte, la menace. Dans le pouvoir c'est la croyance à la légitimité
de l’ordre donné.

Section 2. Le pouvoir politique

Le pouvoir politique s’attend dans le sens étymologique comme le pouvoir qui


s’exerce dans la cité ; et dans le sens contemporain, le pouvoir qui s’exerce dans la
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société globale c’est-à-dire au sein de l’état. C'est pourquoi, max weber, on attend par
pouvoir politique l’ensemble des efforts que l’on fait en vue d’influencer la répartition du
pouvoir entre les Etats et entre les individus.

Le pouvoir politique peut enfin se définir comme le pouvoir de prévision , décision, le


pouvoir d’impulsion et de coordination qui appartient à l’appareil diligent de l’état et
qui lui permet de déterminer et de conduire l’ensemble de la politique nationale avec
tout ce qu’elle implique dans l’ordre national comme dans l’ordre international.

Prévision : l’Etat ne peut pas être surpris, car on dit gouverner c'est prévoir ; l’état est
appelé à prévoir pour les choses avenir ; il doit être prévoyant.

Impulsion : l’Etat doit créer les conditions de l’émergence de la société, il faut


encourager le projet de développement, il faut encourager l’initiative privé.

Décision : l’état doit prendre de mesure, de décision, l’état c'est le commandement

Coordination : il faut qu’il ait une bonne coordination, planification, organisation la


coordination c'est un élément capital dans la gouvernance ;

Chapitre 2. LE POUVOIR POLITIQUE DANS LES SOCIETES ANIMALES

Le libido dominandi, le phénomène du pouvoir est observable aussi bien dans les
sociétés humaines que dans les

Le pouvoir chez les animaux inferieurs : les organisations d’insectes

L’observation de la vie des insectes démontre une organisation sociale d’une grande
complexité. Ce phénomène à premier vue pourrait s’apparenté aux phénomènes sociaux
qui en réalité n’en sont pas.
Ex : l’organisation des abeilles ; la protection de la reine par les autres abeilles.
L’organisation des fourmis
Les hommes se sont inspirés de cette organisation pour leurs sociétés

Le pouvoir chez les animaux supérieurs

Si l’on regarde les vertèbres et les mammifères, on constate le système d’organisation


sociale proche de ce qui en sert l’homme.

La différence entre ce qui se passe dans les sociétés animale et humaine, ce qu’il y a
que Lhomme qui a la capacité d’innover, de transformer son environnement, l’homme ne
pas soumis au déterminisme de la nature.
Le pouvoir dans les sociétés humaine est une force au service d’une idée ; qui est né
dans la conscience sociale ; il permet de développer, de créer, d’inventer. Et c’est ce qui
crée la différence des sociétés.
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CHAPITRE 3. LE POUVOIR DANS LE SOCIETE HUMAINE

Dans les sociétés humaines le pouvoir politique peut prendre plusieurs postures.
Ainsi nous allons dégager le pouvoir politique dans les sociétés humaines à travers le
temps et ensuite nous allons saisir le pouvoir politique dans les sociétés à travers
l’espace.

Section 1. Le pouvoir politique dans les sociétés humaines à travers le temps

Le pouvoir politique peut être diffus, personnalisé et institutionnalisé.

Le pouvoir diffus ou indifférencié : lorsqu’on observe les sociétés segmentaire on


remarque que le pouvoir est anonyme, dilué, acéphalique, un pouvoir qui n’a pas de tête.
C'est donc une forme subtile et équilibré de gestion ou chacun se reconnais l’égale de
l’autre ; c'est le pouvoir qu’on retrouve dans le clan ou dans la tribu. C'est donc un
pouvoir de nature consanguine. C'est un pouvoir qui est effacé, confondu dans le groupe
social, qui est naturel. Ce pouvoir tient à deux élément qui permettent d’assoir un pouvoir
circulaire la sacralité et à la consanguinité, il faut être de la famille royale, et être entouré
d’une sorte d’onction, de sacralité ;

Le pouvoir personnalisé ou autoritaire : nous sommes dans ce qu’on appelle


l’équation personnelle parce qu’il y a la personnalité d’un individu qui va s’affirmer et le
pouvoir trouve son fondement directement dans celui qui l’exerce ; et cela peut être par
la chance, la ruse, le courage.
Ici l’assise fondamental du pouvoir c'est la personne qui l’exerce ; l est arbitraire,
absolue, incertain.
Arbitraire : c'est un pouvoir qui ne connait pas la régulation, qui ne pas limité, qui
dépend de la volonté de son détenteur. Ce pouvoir plonge la société dans l’incertitude.
Celui reste précaire parce qu’il est lié à une personne et disparait avec elle, il ne
s’exerce pas au nom d’un titre stable et incontestable.

Le pouvoir institutionnalisé : Alors il faut inscrire le pouvoir dans les règles, le


pouvoir doit se séparer des personnes. Le pouvoir devient une institution qui est
dissocié de ma personne de gouvernant pour se raccorde dans une entité qui lui sert de
support.
Ici on n’est plus le maitre du pouvoir, le pouvoir est exercé en vertu de la fonction.
Celui devient un pouvoir stable, durable qui quitte le stade de l’aléa2 vers le stade de
la certitude. Les hommes passent les institutions restent. Ce pouvoir assure à l’état sa
pérennité, il devient impersonnel.

Ça se traduire par la transformation de rapport du pouvoir et de gouverner ;


l’individu se sépare du pouvoir.
Et pour assoir ce pouvoir l’état a le monopole de la contrainte légitime. Les règles qui
régissent l’état sont consenties par les gouvernés.
Le pouvoir institutionnalisé évoque la stabilité, la pérennité du pouvoir politique.
Ceux qui l’exercent ne sont que les détenteurs précaires.
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Incertitude, hasard, incertain.
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Le pouvoir dans les sociétés humaines à travers l’espace

Le pouvoir politique entretient avec la société qui l’environne et qu’il organise les
rapports étroits et parfois ambivalents puisqu’il est largement conditionné par cette
société.
Les données idéologiques, historiques, internationales et même psychologiques ou
économiques sont des facteurs qui conditionnent la quintessence du pouvoir politique
dans l’espace.

Les données économiques : leurs importance est primordiale parce que la doctrine
marxiste a toujours enseigner que l’infrastructure économique détermine la
superstructure institutionnel et politique. C’est-à-dire le niveau de développement
économique impacte sur la nature des institutions politique, de l’organisation même du
pouvoir.

Le PP dans les St sous-développée : les St SD connaissent des formes de pouvoir très


autoritaire et très concentré. Dans ce genre de société la force reste le mode par
excellence d’accession et d’exercice du pouvoir politique ; ce sont des lieux de dictature,
de conflit et même de guerre civile.
Dans cette société, le pouvoir politique est caractérisé par la violence, par la ruse

CHAPITRE 4. LE FONDEMENT DU POUVOIR POLITIQUE

Aucun pouvoir ne peut s’exercer comme tel ; c’est-à-dire le pouvoir doit être justifié.
En vertu de quoi on doit obéir ? En vertu de quoi doit-on être commandé ?

Pour trouver les réponses, nous pouvons nous appesantir sur deux éléments :
Du point de vue sociologique : la question de l’obéissance commandement, nous pousse
à dégager l’élément sociologie, psychologie voir même philosophique qui sous-tend
l’adhésion de gouvernant au pouvoir ; cette élément c'est que nous appelons la
légitimité du pouvoir.

Du point de vue juridique on dégage la légalité du pouvoir, du point de vue de droit pour
commander, il faut être légalement investi. Le fondement du binôme commandement
trouve sa source dans la légalité du pouvoir.

Section 1. Le fondement sociologie du pouvoir politique

Le pouvoir avant d’être un phénomène juridique, il est consubstantiellement un


phénomène sociologique.
Le paradigme qui explicite le fondement sociologique du pouvoir politique

Le paradigme de la nature :
Ici nous allons analyser deux aspects du caractère naturel du pouvoir politique ;
Le pouvoir comme une donnée immédiate de la nature : ceci se traduit par la notion du
prestige, le charisme. Ici la nature du pouvoir tient aux éléments naturels de son
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détenteur. On obéi à quelqu’un à cause de ses aptitudes exceptionnelles, à cause du


charme qu’il dégage.
Le prestige a un rôle très important lorsqu’on est dans une société exiguë.

Le pouvoir comme un produit de la socialisation : le psychanalyste essaye d’expliquer la


plupart de phénomène psychologie par le souvenir inconscient du premier Age, c'est
pouvoir Simon Freud disait que : l’enfant est le père de l’homme.
Dans l’homme il y a la dimension consciente, la dimension inconsciente et même la
dimension subconsciente. Les souvenir passé, oublié ne disparaissent pas ; ils peuvent rester
en nous. Toutes les pratiques faites au sein de la famille (le respecte envers les personnes
âgées, la crainte de l’autorité parentale, l’éducation), Ca nous influence même en dehors de
la famille ; ça nous pousse à respecter l’autorité de l’Etat.
Le ressort de l’obéissance se retrouve dans l’apprentissage, dans la socialisation, dans
les souvenirs.

Le paradigme de la croyance :
Ici il s’agit de la croyance des individus dans la qualification de gouvernant, dans leurs
aptitudes à gérer la chose publique. Il faut que les gouvernés croient en ce que font les
gouvernants.
Un pouvoir ne peut pas s’exerce dans la force ; il doit être toujours à l’écoute du peuple.
Dans l’acceptation. Le pouvoir a besoin de la complicité de gouverné ; un gouvernant
doit écouter le gouverné et vice-versa.
La légitimité se résume à trois phrases :
La légitimité traditionnelle
La légitimité charismatique
La légitimé relationnelle

Le paradigme de la contrainte : la contrainte peut être économique, physique,


financière. Ce qui nous intéresse ici, c'est la contrainte psychologique et c'est celle qui
dangereuse, on peut même la considéré comme la viole de masse ; c'est ce qu’on appelle
la contrainte psychologie par encadrement collectif.
Et cette pression se traduit à travers la propagande.

Propagande : toute action organisée en vue de rependre une opinion, une religion ou
une doctrine. Maurice Duverger définir la propagande comme l’effort fait par un
gouvernement pour persuader les gouvernés qui doivent lui obéir. C'est une technique qui
est utilisé pour influencer les opinions ; une manipulation à des fin déterminée

La propagande est caractérisée par 5 principes :

Le principe de la simplification qui consiste à focaliser l’attention de la masse sur un fait,


un évènement ou situation ou même à présenter une personne comme responsable,
dans le bon comme dans le mal.

Le principe de grossissement exagérer les faits, les amplifier, les déformer en donnant
aux faits une dimension exagérée.
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Le principe de l’orchestration : l’effet de répéter le même fait à longueur de la journée


pour faciliter la fixation en prévision de leur mémorisation. L’effet pour un candidat
d’exposer son image à la longueur de la journée.

Le principe de la transfusion : est l’effet de faire semblant d’adopter la même conviction,


de connaitre la même souffrance de la population pour ensuite exploiter ces convictions
en le détournant vers d’autres objectifs.

Le principe de l’unanimité : ici on veut donner l’impression que tout le monde est
unanime autour d’un point de vue, que tout le monde est d’accord. Donner l’illusion de
l’unanimité.

Lorsqu’on met ces 5 principes ensemble ça nous donne ce qu’on appelle le viol de
masse, le viol collectif

Le paradigme de l’intérêt :

Ici, le lien social se tisse a partie de l’intérêt que nous avons tous à mener la vie
commune, à partager la vie commune, à préserver la vie communautaire. Et pour ce faire
nous devons nous soumettre autour de la valeur parce qu’on a intérêt de vivre
ensemble. Si l’un insécurise l’autre, il y aura une impossibilité de vivre, de produire, de
travailler. Il faut préserver cette vie par le respect des valeurs.

Section 2. Le fondement juridique du pouvoir politique : la souveraineté

Ici le pouvoir doit s’inscrit dans le droit.

1. Définition de la souveraineté

En latin plénitude potestas, la compétence de compétence ; c'est cette puissance absolue


qui s’exerce sur un territoire, sur une population et qui donne aux gouvernants le droit
de commander ;
Jean Baudin : la souveraineté c'est la puissance absolue de la République.
C'est la souveraineté qui donne l’existence à l’Etat ; c'est comme le souffle de vie.

Sur le plan international les Etats sont soumis au principe de l’égalité, ce qui permet à un
Etat de ne pas recevoir les injonctions venant d’autres Etats.

2. Les caractères de la souveraineté

- La souveraineté est un pouvoir de droit ; donc à travers la constitution, le peuple


s’oblige lui-même, un pouvoir qui s’inscrit dans l’ordre public qu’il fonde.

- la souveraineté est un pouvoir initial ; c’est-à-dire c'est la source originaire, primaire,


c'est le fondement de tous ce qui s’établit dans la société.
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- la souveraineté est un pouvoir inconditionné parce qu’elle ne procède d’aucune


normes supérieure,

- c'est un pouvoir inaliénable, car c'est l’expression de la volonté générale et la volonté


générale ne peut être aliénée

- c'est un pouvoir indivisible


- c'est un pouvoir infaillible,

3. Les théories de la souveraineté

Généralement on distingue 2 théories de souveraineté ;

1. Les théories théocratiques de souveraineté :


L’idée sous-jacente à toutes les théories théocratiques de souveraineté est que tout
pouvoir vient de Dieu, le pouvoir est une émanation divine et c’est de Dieu que le
gouvernement tient leur autorité.

Ces théories ses subdivisent en 3 :


- la théorie de la nature divine de gouvernement : selon le tenant de cette conception, le
gouvernant étaient eux-mêmes des dieux

- la théorie de l’investiture divine de gouvernant : ici les gouvernants sont des choix de
Dieu, ils ont bénéficié d’un choix divin

- la théorie d’investiture providentielle : le pouvoir est entre les mains des hommes mais
c'est dieu qui exerce sa providence vox populi vox dei

Ces théories ont favorisé le despotisme, l’autoritarisme, la dictature. En ayant la


conception de ces théories, on estime qu’on ne peut pas contrôler un dieu ni un élu de
dieu. L’incontrôlabilité des actes.

2. Les théories démocratiques de souveraineté

Ici c'est ne plus le pouvoir de dieu mais celui du divin social, le peuple ; tout pouvoir
appartient au peuple ; omnis potestas a populi.

Cette théorie a vu le jour à partie de 18ème par les philosophes de lumières.

Il y a deux types de souverainetés :


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La souveraineté populaire
On appelle aussi la souveraineté fractionné a été développée par jean jacques rousseau
dans son traité intitulé « du contrat social » qui date de 1762. Une souveraineté qu’on
sait localiser dans le chef de chacun des individus. Il postule que chaque individu est
détenteur d’une portion de la souveraineté et a le droit de participer à la gestion de la
chose publique.

Conséquence :
- La divisibilité de la souveraineté ; chaque individu constitue une partie de la
souveraineté.
- L’exigence de la démocratie directe ou indirecte
- le mandat est impératif, on peut le révoquer ad nutum, ils doivent se conformer aux
directives des leurs électeurs.

Dans la souveraineté populaire l’électorat c'est un droit qui est lié à la qualité de citoyen

Cette théorie a été critiquée, selon qu’avec la société moderne la démocratie directe n’est
plus possible.
Et cette théorie a été à la base de l’autoritarisme, la dictature, etc…

La souveraineté nationale

Présentation
Cette théorie a été conçue par Mably, mais c'est l’abée joseph Emmanuel Sieyès qu’il a
construite. Cette théorie sera consacrée par la DDHC de 1789 dans son article 3 en ce
terme « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation nul corps
nul individu ne peut exercer d’autorité qu’il en demande expressément.

Seul la nation est souveraineté, aucun individu ne peut s’en prévaloir la propriété ;

Conséquence :
1. Le mandat n’est plus impératif mais il devient représentatif ; le peuple souverain
exerce son pouvoir par le moyen de son représentant ; ce représentant agit en
lieu et place du souverain primaire qui est le peuple

2. Contrairement à la premier théorie, celle-ci postule un électorat est une fonction


c’est-à-dire que la nation entant qu’entité abstraite l’électeur ne peut qu’agir par
le moyen de son représentant.
Ici lorsqu’on désigne un député on ne peut plus le contraindre pendant la législature
contrairement à la révocation de la souveraineté populaire.

3. - Cette théorie a aussi été critiqué, on l’a considère comme une fiction et c'est
même une fiction dangereuse parce que la théorie de la souveraineté national ne
tient pas compte d’autres réalité sociologique, elle est fortement juridique qu’elle
ne s’intéresse pas d’autres réalité sociologie dans le domaine politique.
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- Très souvent la représentativité aboutit à la confiscation du pouvoir du peuple,


une forme de dictature de représentant, c'est pourquoi on parle même de la
démocratie sans le peuple.

Mais actuellement cette théorie continue toujours à fasciner les Etats. Certaine Etats
essaye de faire la cohabitation de la souveraineté populaire et nationale. C'est le cas de
l’art. 3 de la constitution française et c'est le même cas avec la constitution congolaise.
C'est donc une combinaison de ces deux théories.

Est-ce que la souveraineté est vraiment absolue, indivisible ?


Certain postule négativement, et d’autres affirme que dès qu’état ratifie des traités, il
perd une part de sa souveraineté, certain disent même la fon de la souveraineté.

CHAPITRE 5. LA FONALITE DE L’ENCADREMENT DU POUVOIR POLITIQUE:


L’EPANOUISSEMENT DES DROIT ET LIBERTES FONDAMENTAUX

Ici, nous touchons au droit constitutionnel substantiel, la substantialité du droit


constitutionnel.
Au cœur du droit constitutionnel il y a le sacre de la liberté ; l’homme ne peut s’épanouir
que dans la condition de la liberté.

Eviter à ce que les droits et libertés des citoyens ne soient étouffés


La dimension substantielle du droit constitutionnel vise à assoir l’épanouissement des
droits et libertés des citoyen

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