Intro Voc Juridique
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Intro Voc Juridique
Le droit est un moyen de rassurer car les autorisations et les interdictions pour
sécuriser la vie entre les Hommes, ce n'est pas nouveau. Cela existe depuis le
17eme siècle avec le philosophe Thomas Hobbes qui a rédigé le léviathan en 1651
et, dans cet ouvrage très célèbre il écrit la phrase : « l’'homme est un loup pour
l’homme » et explique donc qu’on a besoin de règles. Chez Jean-Jacques
Rousseau, l'homme est bon, mais la civilisation va le pervertir, donc, il va contrer
Hobbes car pour Hobbes, l'homme est un loup, ce qui est en lien avec la violence
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et défend donc cette sortie de nature par des règles. Les deux philosophes
montrent comment la société serait sans droit, lorsque Hobbes écrit cet ouvrage,
l’auteur est en exil et son pays est en guerre. Hobbes, nature et aucune règles, et
distingue l'état de droit avec un état civil où il y a des règles.
On voit donc que chez Hobbes, il y a une absence de liberté par des règles. C'est
parce que nous vivons en société que l'homme peut être libre en étant limité par
des règles. La liberté a donc besoin du droit pour pleinement exister. Hobbes
considère que pour pacifier les rapports entre la société il faut un tiers pour créer et
faire respecter les règles, ce tiers c’est « l’Etat ». La conclusion du contrat social et
l’instauration de règles instaurent des limites qui vont protéger l’humain, c’est
certes une absence de contraintes mais c’est aussi un gage de sécurité et
protection.
Les caractéristiques du système juridique varient selon les endroits, c’est pour cela
qu’il est aussi difficile de définir le droit de manière définitive.
En comparant différents systèmes on peut se rendre compte que certaines
caractéristiques sont communes tandis que d’autres n’y sont pas et ne sont pas
aussi fondamentales.
Comparer les systèmes juridiques permet de connaitre son propre droit.
A. Le droit romain
La loi des 12 tables regroupent 146 lois où on y trouve des recours et des lois.
Au 2eme siècle avant J-C, la législation à Rome et les lois des 12 tables vont être
appliquées dans le cadre de procès dû aux litiges qui pouvaient s’y trouver, on avait
des prêteurs qui entendaient les litiges et qui donnaient leurs décisions sur quel
recours était le meilleur à adopter, qui ensuite aura été tire au sort, c’est là qu’on
parle d’action prétorienne (créée par le juge). Les prêteurs pouvaient consulter des
juristes consuls (ancêtres de la doctrine) et qui ont créé un corpus où il y’avait des
lois fondamentales. Ces compilations se font mettre dans le digeste.
Le haut moyen âge est une période où le droit français va se reconstruire
progressivement et lentement.
Les caractéristiques de cet ancien droit vont être rejetés.
B. L’ancien droit.
Les invasions barbares marquent la fin de l’empire romain. Les germains vont
ramener leurs règles et implanter leurs coutumes. La France va être divisée, cela
marque la féodalité. En absence d’autorité et de règles, le fait d’imposer des règles
était compliqué.
L’ancien droit est composé de coutumes et ne répondent pas à cette définition. Ces
coutumes font partie de l’ancien droit et vont être compilées dans un coutumier
pour faciliter la connaissance de ces coutumes. La France reste marquée par ces
coutumes. Sur l’ancien droit s’appliquait aussi le droit de l’église catholique qui était
extrêmement puissante et hiérarchisée, elle pouvait produire du droit cohérent
(droit canon) pat des décrets pontificaux compilés par un texte gracyien. L’ancien
droit est aussi composé par le droit romain grâce à la redécouverte du code de
justinien. En droit civil certaines notions sont issues du droit romain.
Les règles produites par le pouvoir royale composent aussi l’ancien droit.
La guerre de 100 ans va manquer un tournent pour le Roi puisque son pouvoir va
s’affermir avec le début des impôts, un contrôle plus important sur le territoire et, il
va légiférer le royaume. Va ainsi en découler le début de la monarchie absolue.
Pour asseoir son pouvoir, le roi va soutenir ce travail de compilation coutumière afin
de sélectionner les bonnes coutumes ; Il va commencer à légiférer en adoptant des
ordonnances comme celle de ville-cotteret de 1539 qui exigeait d’utiliser le français
dans les décisions publiques.
C’est également à cette période que va se developper la justice royale en créant
une institution appelée « parlement » qui lui servira à trancher lors des litiges.
Ces parlements sont à l’origine de la méfiance envers les juges puisque ces
parlements pouvaient trancher les litiges de manière équitable sans se soucier des
règles, leurs jugements étaient considérés comme arbitraire.
Ils rendaient des arrêts de parlement qui leur permettait de rendre des décisions et
en quelque sorte créer le droit eux même. Ces arrêts sont aujourd’hui interdits.
À partir du 17 ème siècle, ces parlements se sont sentis compétents pour
enregistrer ou non des ordonnances, c’est à dire qu’ils pouvaient décider de juger
bonne ou non l’ordonnance malgré la décision du Roi. Ce sera l’une des causes de
la Révolution française. Les magistrats étaient assez conservateurs et refusaient
les changements demandés par les citoyens.
Cet ancien droit se caractérise par son rejet puisqu’il rendait possible les abus de
pouvoir. Le droit moderne va ainsi se developper lors de la Révolution française.
C. Le droit moderne.
Le fait que le droit soit centralisé a été remis en cause par l’arrivée d’Hitler au
pouvoir. La seconde guerre mondiale et la Shoah permettent de comprendre que la
loi peut mal faire. La loi n’est donc plus considérée comme infaillible et il y’aura
donc un contrôle dessus pour s’assurer qu’elle respecte bien les droits
fondamentaux.
Apres la seconde guerre mondiale se développent la justice constitutionnelle, la
rédaction formelle et rigide de la constitution et l’inclusion au sein de la constitution
de droit et libertés.
Il y’aura un développement d’un droit international pour les droits de l’homme.
En France, il faudra attendre l’adoption de la constitution de la cinquième
république. Dans les années 70, on verra réellement une protection des droits et
libertés.
Aujourd'hui la méfiance vis à vis des juges s’est un peu atténuée et la loi est moins
sacralisée.
A. Le modele Romano-Germanique.
B. Le modele du Common-Law.
Ce modele englobe le droit élaboré par les cours de justice en Angleterre, c’est
donc un ensemble de règles qui s’est forgé progressivement au fil des décisions de
justices. Ce droit commun est élaboré par les juges au fur et à mesure des
décisions qu’ils rendent ce qui vient nuancer, compléter les décisions déjà rendues.
Le droit n’est pas seulement représenté par le législateur, c’est aussi par les juges
et leurs décisions rendues ce qui, complexifie le droit mais le fait aussi évoluer pour
témoigner d’une forme de souplesse et d’une confiance envers le juge qui est une
figure essentielle contrairement en France.
La règle du précédent signifie que lorsqu’un juge supérieur rend une décision, si un
cas similaire se présente à un juge inférieur celui ci sera obligé de rendre une
décision similaire.
La jurisprudence est donc extrêmement importante dans les systèmes de
Common-Law. Y compris dans les systèmes anglo saxons, la loi reste l’expression
de la volonté générale et est tout aussi importante. La différence avec le modele
Romano-Germanique c’est l’importance du juge et son rôle. Dans le modele RG il
y’aura plus de lois « manuscrites » que pour le CL.
- Dans certains cas il y’avait une distance entre le droit du pays colonisé et pays
colonisateur. Le droit colonisateur va s’imposer sur le droit colonisé et va prendre
certains éléments du droit colonisé. La colonisation est un des facteurs de
rapprochement entre les droits.
- Il y’a aussi une hypothèse d’emprunt volontaire, c’est à dire qu’un état va
observer ce qu’il se fait dans un système pour les reprendre, c’est une forme de
mimétisme.
Ce phénomène on le retrouve dans les pays décolonisés (Afrique, Asie, Europe de
l’est). Les pays vont reprendre leur ordre juridique en s’inspirant également de
l’ancien pays colonial.
- La soft law permet de désigner un sorte de code de bonne conduite, par
exemple, comment organiser des élections etc… Ce code permet de suivre des
règles et il est puissant.
- Il existe de plus en plus d’organisations internationales (ONU, ONC, EU). l’état
accepte de respecter certaines règles du jeu de cette organisation internationale.
Droit positif : n’est pas un jugement de valeurs, renvoie à l’idée qu’il est posé par
les hommes, le droit applicable dans un moment donné.
Le point commun c’est de considérer qu’il y’a un idéal de justice que les hommes
doivent respecter. Si les hommes ne respectent pas ce droit naturel, alors, selon
les auteurs on peut considérer que ce droit naturel n’est pas du droit ou alors, que
c’est du droit qu’on ne doit pas respecter. Cette conception du droit justifie qu’on
puisse désobéir à la loi si on considère qu’elle est injuste. David Henry Thoreau
écrit un ouvrage « de la désobéissance civile » où il justifie de refuser de payer ses
impôts parce que les impôts permettaient de subvenir à un gouvernement qui
endossait l’esclavage.
Au 20eme siècle, John Rolls est la référence de la désobéissance civile dans son
ouvrage « théorie de la justice ». Il définit la désobéissance civile comme un acte
public, non violent, décidé en confiance et accompli dans le but de faire changer la
politique du gouvernement.
Ce droit naturel est composé de lois divines et, dans ces théories il faut parler
d’Aristote qui considère qu’il existe un droit non écrit, un droit naturel c’est à dire un
droit qui existe déjà peu importe la volonté des hommes et, le droit posé par les
hommes doit respecter ce droit naturel. Pour savoir ce que sont ces lois naturelles,
Aristote, pour les identifier va faire du droit comparé en observant les cités qui
existaient et qui existent pour en dégager des lois naturelles. C’est donc par
l’observation du réel qu’on cherche à identifier le contenu.
B. Droit naturel au moyen âge.
Saint Thomas D’aquin va renouveler au 13 eme siècle ce droit avec ses écrits en
faisant une synthèse entre la philosophie d’Aristote et la pensée chrétienne. Il
existe chez lui plusieurs lois avec la loi humaine positive, créée par les hommes. Au
dessus il y’a la loi naturelle qui découle de la nature des choses et qui peut être
découverte en observant la société et par la raison et, la loi divine contenue dans
l’ancien et nouveau testament. La dimension chrétienne va influencer la loi
naturelle.
Lorsqu’on parle du droit naturel moderne, il faut évoquer l’oeuvre d’Hugo Grossus,
auteur hollandais du 17eme siècle qui écrit un traité sur le droit de la guerre et de la
paix et va « laïciser » la notion du droit naturel parce qu’il considère qu’il découle
de la nature de l’homme et non de la volonté divine.
Il y’a donc pour lui une autonomie du droit naturel qui dépend de la nature de
l’homme. On a un recentrage de la manière de concevoir le monde sur l’individu.
On retrouve cette idée dans la DDHC qui traduit ces idées des lumières.
Pour les penseurs du droit naturel, ces principes doivent respecter le libéralisme
politique.
Il faut noter l’influence des théories du droit naturel sur le droit positif contemporain.
Le terme « droits naturels » est utilisé pour designer les droits individuels, ils
existent en vertu de la nature humaine. Le contenu du droit naturel englobe des
valeurs qui sont les valeurs du libéralisme politique et de l’individualisme. Le point
commun entre les droits naturels et le droit naturel c’est l’idée de protéger les
humains.
- L’identification du droit naturel est subjectif dans le sens où ses caractéristiques
dépendent des valeurs religieuses etc…
Il y’a donc un caractère anti démocratique qui en découle parce qu’il s’agit de faire
prévaloir sa théorie de la justice.
- Défendre l’idée de l’existence d’un droit naturel peut être perçu comme une
conception naïve du monde.
- Certains auteurs disent que le contenu de ce droit naturel n’est plus pertinent
pour notre époque notamment concernant la protection de l’environnement.
Section 2 : les théories positivistes du droit.
Paragraphe 1 : définition.
Le droit c’est l’ensemble des règles produites par l’état et seules les règles
produites par l’état sont du droit. On va trouver les prémices de cette théorie dès le
16eme siècle dans les écrits de Machiavel. On retrouve aussi cette théorie chez
Hobbes. Pour ces deux auteurs, le droit est exclusivement étatique. Cette idée est
aussi retrouvée chez Hegel qui dira « tout ce qui est étatique est juridique, tout ce
qui est juridique est étatique ». Ces théories sont aujourd'hui dépassées.
Cette théorie a été défendue au 19eme siècle par Maurice Hauriou qui considère
que le fondement du droit est étatique. Aussi Rémond carré de Malberg qui écrit
« contribution à la théorie générale de l’état ». On a ici une variante des théories
positivistes qui est restrictive puisqu’on considère que tout ce qui est du droit est
produit par l’état.
B. Le normativisme juridique.
Pour Kelsen, le droit est un système auto référentiel avec certaines règles de droit
qui vont en déterminer d’autres. L’ordre juridique est organisé et hiérarchisé.
Les normes les plus générales vont avoir besoin de normes plus précises, la norme
moins générale concrétise la norme plus générale. Selon Kelsen, la norme la plus
précise est valide lorsqu’elle respecte la norme supérieure. Il y’a une hiérarchie
entre les normes. On parle parfois de pyramide des normes, expression utilisée par
Charles Eisenmann. La notion de validité est le mode d’existence des normes
juridiques. Avec cette hiérarchie des normes, elles sont des actes de créations et
d’exécutions. Les normes les plus générales posent les normes de validité/de
production pour les normes inférieures. C’est aussi ce qu’on appelle, la théorie de
la formation du droit par degré.
Dans cette hiérarchie on peut mettre la constitution, la loi et les actes adoptés par
le gouvernement. La constitution pose les conditions de production de la loi et des
actes administratifs. On peut donc organiser, hiérarchiser les normes juridiques.
Aucun ordre juridique ne peut prétendre qu’une norme juridique respecte les
conditions de production de validité. Pour cette raison, on accepte qu’il existe une
présomption de validité.
C. Le positivisme sociologique.
Le droit positif peut être identifié en regardant les règles de droit respectées. Pour
ces auteurs, c’est une identification des moeurs dans la société.
Cette théorie trouve son fondement en Allemagne avec l’école historique
allemande.
Pour Savini, la source du droit est essentiellement populaire, le droit est très
largement coutumier et on trouve ces coutumes dans un texte donc.
En France, cette théorie s’est développée avec les travaux de Léon Duguit, cette
approche va aussi être reprise par Georges Scelle qui défendent que le droit doit
être cherché dans une observation de la société. Leur idée est de dire que la
société engendre des normes sociales auxquelles nous devons nous conformer
parce qu’elles résultent de la société, la nécessité de la vie de la société avec pour
objectif la préservation de la société et vie collective. Pour ces auteurs, les normes
sociales se transforment en normes juridiques qu’ils assortissent en sanction en
cas de non respect. Le droit est issu des comportements sociaux.
Il est different du caractère descriptif. Dans une règle de droit, on écrit pas ce qu’il
est mais ce qu’il doit être. Les énoncés prescriptifs ne peuvent pas être vrais ou
faux. La règle de droit ne peut pas être fausse, elle sera seulement respectée ou
non. Les énoncés descriptifs eux peuvent être vérifonctionnels, ils énoncent une
caractéristique que l’on peut contester.
La règle de droit peut obliger, interdire. Elle peut aussi permettre ou autoriser un
comportement et habiliter un comportement.
Généralement les règles de droit n’ont pas de durée tant qu’elles ne sont pas
abrogées, même si ceux qui l’ont adoptés ne sont plus au pouvoir ou autres
(ancien régime) et illimité. Abrogation = signifie qu’on supprime les effets du texte
pour l’avenir, elle sort de l’ordre juridique mais ne remet pas en cause les effets
déjà produit, donc pas d’effet rétroactif. Lorsque on parle d’annulation on pense que
la loi n’a jamais existé et donc, on a la rétroactivité.
Si la loi et la règle peuvent être abrogées, elles ne sont pas immuables et donc pas
permanentes, il est toujours possible de les modifier ou autres. Le caractère
permanent signifie que la loi est appliquée en vigueur et c’est un moyen de garantie
juridique. Il y a toutefois des exceptions.
Comme toute règle sociale, la règle peut être violée mais cela ne veut pas dire
qu’elle est supprimée. La violation de la règle en question, doit être assortie d’une
sanction. Ce caractère est sanctionné et met en lien que la règle de droit est
produite par l’état et que vu qu’il a la légitimité sur la force physique, il peut l’utiliser.
Pas de vengeance personnelle, tant bien dans l’exercice légitime que dans le
monopole appartenant à l’état. Plusieurs formes de sanctions., privation de liberté,
sanctions pécuniaires, d’autre types de sanction (destruction de la partie de la
maison construite dans l’illégalité).
Paragraphe 2 : L’interprétation de la règle de droit.
A. Interprétation authentique et interprétation doctrinale.
Au 19ème s’est développée l’école de Exégès qui va prendre son essor après
l’entrée du code civil en 1804. Le culte de loi est une garantie du bien de tous.
Cette méthode se développe, il s’agissait alors de se focaliser sur les dires des
textes et comment ils étaient formés, les termes du législateur, on mettait l’accent
sur les mots utilisés, l’idée était de dire que le juge était là pour révéler le sens du
texte et, l’objectif est de limiter la marge du juge, bien évidement, faire attention
aux formulations de l’auteur. Lorsque l’interprétation littéralement n’est pas
su sante, on peut utiliser l’interprétation historique, il s’agit de rechercher
l’intention de l’auteur, et ce que voulait faire le législateur lorsqu’il a accepté la loi.
L’interprétation est la découverte du sens que l’auteur voulait donner à son texte et
donc, les juges devaient le dire. C’est un acte de connaissance.
Cette idée qui est possible de révéler l’intention de l’auteur pose des problèmes :
- soit il est mort donc au nal on ne sait vraiment pas leur intention.
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- l’auteur des textes est rarement une seule personne, mais plusieurs car ils sont
élaborés par plusieurs auteurs et, il y a beaucoup de compromis avec des
objectifs di érents en tête pour en atteindre d’autres, les termes employés dans
les textes sont vagues et imprécis, par exemple, l’article 17 de la DDHC prévoit
que personne ne peut être privée de sa propriété sans une juste et préalable
indemnité (une a aire d’appréciation, sur les mots soulignés). Le caractère
vague est parfois utilisé volontairement pour permettre le compris entre les
auteurs du texte.
À partir du 20ème siècle, plusieurs théories ont montrées que cette voie était
illusoire et hypocrite. Ce mouvement qui a souligné les faiblesses, a commencé a
se développer aux USA avec les théories réalistes de l’interprétation. Ces théories
réalistes ont chacune des spéci cités et, l’idée commune est toujours porteuse de
plusieurs sens, ainsi qu’un principe indéterminé, dans les versions les plus
radicales. Certains auteurs disent qu’il y a aucun sens prédéterminé, c’est un choix
de l’interprète. Dans cette logique, la norme juridique apparait une fois lorsqu’elle
a était appliquée et, dans cette logique c’est l’interprète qui est le véritable
interprète de la norme. La volonté est qu’il y ait une part de création du droit, ainsi
les USA montrent que les juges avaient une interprétation et cela passait des fois
inaperçu.
On peut prendre un exemple en France dans une décision de 1971 le conseil
constitutionnel a reconnu que la liberté d’association a une liberté constitutionnelle
et donc, le conseil constitutionnel va au delà du texte et va considérer que le
préambule avait une valeur juridique.
Le droit privé c’est l’ensemble des règles juridiques destinées à régir les relations
entre individus. Il concerne la famille, les relations professionnelles avec plusieurs
branches comme le droit civil.
A. Le droit civil.
C’est l’ensemble des règles juridiques qui concernent l’ensemble des relations de
la sphère privée : droit des familles, des personnes.
Le droit civil français (Code Civil entre en vigueur en 1804 avec napoléon
Bonaparte qui a voulu la rédaction de ce Code qui allait être porté dans un grand
nombres d’états).
Les rapports individuels sous l’ancien régime étaient régis par des coutumes et
par le droit canonique produit par l’église catholique. À la n de l’ancien régime
sera développée par la révolution le développement de la monarchie absolue qui
peut acquérir la capacité à l’ensemble du royaume, Louis 14 adopte des
ordonnances qui constituent les prémices de notre droit civil.
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En 1667 adoption d’une ordonnance xe la procédure civile et en 1669 les
éléments dans le code forestier.
À partir de la révolution, le droit civil va se laïciser, va donner le mariage civil, et le
divorce. C’est la rédaction et l’adoption du Code Civil qui va achever la
constitution du droit civil. Les réformes étaient nombreuses dans ce code. Il avait
était pensé comme un recueil rationnel qui est devenu un ensemble mais pas
rationnel.
Ce Code Civil se divise en 5 livres :
- Personnes
- Aux biens et à la propriété
- Aux manières d’acquérir la propriété
- Sûreté (garantie accordée à un créancier pour le remboursement d’une dette)
- Mayotte
B. Le droit commercial.
C. Le droit rural.
D. Le drot social.
Le droit du travail concerne les règles qui régissent les rapports de salariés et
employeurs et, les activités syndicales. Ce droit est le résultat des luttes sociales
menées au l du temps par les salariés, il doit prendre en compte les évolutions du
marché du travail et la numérisation des outils numériques qui, ont des
conséquences extrêmement fortes. Il y a la sécurité sociale qui organise la
protection des individus en cas d’accident ou maladie. Ce n’est qu’après la 2GM
que sont créées les ordonnances et les allocations familiales.
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Paragraphe 2 : le droit public.
A. Le droit constitutionnel.
Branche importance du droit public parce qu’il constitue la constitution qui est la
norme juridique suprême. Ses règles sont aussi importantes parce qu’elles vont
déterminer comment l’état est organisé. On va y trouver le jeu du rôle politique.
C’est au 18ème siècle que va se developper le constitutionnalisme qui a pour
objectif de garantir la liberté des individus en limitant le pouvoir des gouvernants.
En france, la toute première constitution date de 1771, elle visait à mettre en place
une monarchie constitutionnelle. C’est à partir de la révolution qu’on a commencé
à rédiger des constitutions.
L’un des éléments essentiels est le principe de séparation des pouvoirs et, le rôle
même de la constitution à ce moment est de diviser le pouvoir. Cette théorie de
séparation des pouvoirs a été formulée par Montesquieu dans « de l’esprit des
lois ». « pour qu’on ne puisse abuser le pouvoir il faut que dans la disposition des
choses le pouvoir arrête le pouvoir ». On distingue le pouvoir législatif, judiciaire,
et, exécutif. Cette idée existe toujours dans la constitution de la Vème république.
On trouve également un catalogue de droit « droits fondamentaux ». En france ce
n’est pas dans la constitution qu’on le trouve mais, dans le bloc de
constitutionnalité. Et, on dit généralement que la constitution a donc pour objet de
déterminer les normes inférieures.
B. Droit administratif.
Les nances publiques concernent les activités nancières de l’état mais aussi des
collectivités territoriales ou encore des organismes publics. Ces nances
publiques sont régies par des règles spéci ques. On a plusieurs catégories avec le
droit scal public qui concerne les ressources publiques, les impôts. Ces règles
sur la manière dont on peut utiliser les ressources publiques concernent la
comptabilité et en n, le droit budgétaire spéci que aux lois de nance.
La mise en oeuvre des nances implique l’intervention de nombreux acteurs, le
parlement joue un rôle déterminant puisque tous les ans, il faut voter une loi de
nance qui prévoit les recettes et dépenses de l’état pour l’année à venir. Le projet
de loi de nance est préparé par le gouvernement, notamment le ministre des
nances publiques. Avant la révolution, c’était le roi tout seul qui se devait de lever
les impôts, c’est d’ailleurs l’une des raisons de la RF qui va marquer un tournent.
Il y’a 3 principes :
- Le consentement à l’impôt est a rmé à l’article 14 de la DDHC.
- Egalité devant les charges publiques qui est mis en lien avec la proportionnalité
de l’impôt.
- Autre principe à l’article 13 de la DDHC qui dispose que : « Pour l'entretien de la
force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution
commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les
citoyens, en raison de leurs facultés ».
Le 19ème siècle et début du 20eme est marqué par une idéologie libérale qui
implique une abstention de l’état dans le domaine économique où domine l’idée
de l’état gendarme qui doit se concentrer sur les questions de défense du territoire
et sur l’assurance de l’ordre et la sécurité avec la justice et la police. Les dépenses
de l’état doivent être limitées et neutres et, le budget est conçu comme devant être
équilibré, ne doit pas dépenser plus qu’il encaisse et vice versa. Tout déséquilibre
est inscrit, il signi erait que l’état a injustement prélevé des ressources qui auraient
pu servir au peuple. Le dé cit est aussi condamné.
La théorie moderne commence à partir de la 2ème GM. Cette conception moderne
admet que l’état va devoir intervenir. Apparition de l’état providence. L’avènement
de cet état providence se concrétise par la création de la sécurité sociale en 1955.
Le droit pénal est la branche du droit qui dé nit les infractions. L’infraction est une
transgression de l’ordre social. L’incrimination, c’est le fait d’ériger un
comportement comme étant interdit. Lorsque le législateur adopte une nouvelle loi
pénale, il crée une incrimination et, l’infraction se produit lorsque la règle n’est pas
respectée. Contravention, délit, crime. Le crime étant l’infraction la plus grave.
Le droit pénal sanctionne celui qui a enfreint la loi, il a une fonction répressive.
Les règles qui constituent le droit pénal permettent de juger certains
comportements comme inacceptables, le droit pénal traduit juridiquement ce
qu’est un comportement permis ou non.
En 1790, un code pénal a été adopté et, Napoleon a aussi fait adopté un code
pénal en 1810. Les codes étaient répressifs. L’actuel code pénal date de 1914, il a
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été modi é à plusieurs reprises. Ce droit se substitue à la justice privée c’est à
dire, la vengeance.
Le principe d’égalité et des peines formulé par les philosophes des lumières va
être consacré au moment de la RF par la DDHC. La DDHC prévoie ces principes
dans les articles 7 et 8.
S’interroger sur les sources du droit c’est nalement se demander d’où vient le
droit. On peut parler de foyer de production normative. Le travail de tout juriste
commence par la recherche des sources, des foyers, pour identi er les règles
applicables selon la situation. On peut s’intéresser aux sources formelles ou,
matérielles.
Pourquoi une règle existe et pourquoi elle a ce contenu particulier? Cette question
renvoie aux sources matérielles. Ces di érentes considérations morales, sociales,
religieuses etc… Cet intérêt pour les sources matérielles ne permet pas
d’identi er les règles en elles memes, cela repose sur les sources formelles du
droit.
Pourquoi cette règle est une règle de droit? Ces sources formelles renvoient aux
techniques qui vont être utilisées. Une source formelle se caractérise par une
production de ces sources spéci ques. Cette source permet de répondre à
l’identi cation des droits en vigueur.
Pour savoir quelles sont les règles applicables, il faut rechercher la règle du droit
positif. Cela permet de savoir où chercher les règles applicables à la matière.
La notion de dévolution renvoie à l’acquisition et transmission du pouvoir.
Dans le domaine juridique ce sont des textes administratifs et, ils permettent de
prendre des décisions de façon unilatérale ex : le décret qui a décidé le
con nement.
Plusieurs articles organisent le pouvoir réglementaire avec l’article 21 qui fait du
premier ministre le titulaire de droit du pouvoir réglementaire. Cette compétence lui
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permet d’assurer l’exécution de lois, il va prendre les mesures nécessaires a n que
ce qui est prévue par la loi soit mis en oeuvre. Le premier ministre dispose
également d’un pouvoir réglementaire autonome prévu à l’article 37 de la
constitution qui permet d’adopter des actes réglementaires en dehors des cas de
mise en application de la loi. C’est une originalité de la constitution de la Vème
république.
Les ordonnances de l’article 47 alinéa 3 concernent les lois de nances et 47-1
concerne les lois s’agissant de la sécurité sociale.
Le pouvoir réglementaire du président prévu à l’article 13 dispose que le président
signe les ordonnances et décrets délibérés en conseil des ministres.
L’article 16 de la constitution prévoit les pouvoirs exceptionnels du président en
cas de crise.
Le premier ministre peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres, c’est
prévu à l’article 21 alinéa 2.
F. La jurisprudence.
Premier def : Ensemble des décisions de justice. Chaque décision de justice pose
une norme individuelle puisqu’elle produit des e ets de droit à l’égard de ce
qu’elle concerne. La décision du juge est considérée comme a rmant la vérité.
Deuxième def : Tendance sur une notion spéci que. Interprétation des juges sur
telle ou telle question. La jurisprudence renvoie au sens qui se dégage de cette
décision qui va apporter une nuance aux décisions précédentes.
La jurisprudence est elle source de droit ? C’est le cas dans les systèmes de
common law avec la règle du « précédent » ce qui signi e que les juridictions
doivent respecter les décisions antérieures faites par les juges supérieures.
L’article 5 du code civil pose l’interdiction des arrêts de règlement ce qui veut dire
que les décisions de justices posent des principes mais ne forment pas des règles
impersonnelles, qui s’adaptent à toute situation.
Les juridictions sont organisées selon un principe hiérarchique avec dans un
chaque ordre un niveau. Les interprétations prises par les juridictions supérieures,
les juridictions inférieures vont suivre leur sens. Lorsque la CASS ou le Conseil
d’état estime que les juges inférieurs n’ont pas suivis leurs interprétations, il ne
vont pas les sanctionner.
Les jurisprudences ne sont pas une source de droit en France en raison de l’article
5 mais, ça n’empêche pas au juge de poser des règles abstraites et importantes.
Paragraphe 2 : la doctrine :
La doctrine est dé nie comme l’opinion professée par ceux qui enseignent le droit
et écrivent dessus. On retrouve de la doctrine dans les thèses.
La doctrine ne produit pas de droit mais, un discours de droit. Les écrits de la
doctrine sont des arguments par des organes habilités à produire du droit.
Dans la Rome antique, le juriste consulte avait un rôle important puisqu’il pouvait
intervenir pour donner une solution qui pouvait être suivie par le juge. Ou encore,
la théorie de la séparation des pouvoirs qui a été proposée puis ensuite adoptée.
La doctrine commente les évolutions du droit positif notamment celui rendu au l
du temps. La doctrine n’est pas une source de droit, elle ne créée pas de normes
juridiques mais, peut in uencer.
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