GQ CO 160118 Correction WORD
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tion de Chirur-
gie Orale
Colle du
16/01/18
1. La prise en charge du patient est organisée en trois temps: anamnèse, examen cli-
nique (exobuccal, endobuccal) associé à des examens complémentaires correspon-
dant à la démarche diagnostique.
Anamnèse:
Examen clinique:
Examens complémentaires:
2. Le diagnostic positif est une CCF aigüe suppurée circonscrite d’origine dentaire = in-
fection poly-microbienne à porte d’entrée foyer infectieux péri-apical et propagation par
voie ostéo-périostée.
- Diagnostic différentiel:
cellulite séreuse (= tableau signes généraux moins marqués, pas de signe
du godet) ;
cellulite gangréneuse (=crépitation neigeuse, bruit aériques, pus brunâtre,
rare) ;
tuméfaction sous mandibulaire due à une lithiase du canal de wharton.
((Si cellulite mentonnière évoquer en diagnostic diff une lésion tumorale des
GSA ou le CE))
COMPLICATIONS
Les Complications peuvent être:
Locales: osseuse nécrose des tissus, musculaire (myosite) et articulaire (ATM)
Locco-régionale: la dyspnée conséquence de l’oedème de l’OP avec risque d’asphyxie
Et la thrombophlébite de la veine faciale: propagation hématogène locale de l’infection.
Et lorsque la cellulite s’étend à plusieurs loges évolution rapide + dégradation rapide AEG
= évoquer une cellulite diffuse constituant une véritable urgence médico-chirurgicale.
En effet en dehors de signes généraux de gravité témoignant d’une toxi-infection (dégra-
dation de l’EG) il est nécessaire de dépister les signes locaux de gravité dont la constata-
tion doit permettre d’anticiper une évolution pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou
fonctionnel:
- érythème s’étendant en cervical bas, sus-claviculaire, fourchette sternale
- Tuméfaction sus-hyoïdienne latérale tendant à progresser vers la région cervicale mé-
diane
- Crépitation neigeuse (le stade gangréneux avec bruits sériques)
- Tuméfaction du plancher buccal associé à un oedème linguale
- Douleur OP, gène à la déglutition, trismus serré
- Tuméfaction jugale évoluant vers l’oeil
- Tuméfaction au niveau de la veine faciale.
=> Indications d’hospitalisation
4. La conduite à tenir:
Antiseptique: Bdb
*Selon les recos de l’Affsaps de 2011, les cellulites modérées peuvent bénéficier d’une
monothérapie en première intention.
**Une mise en sous occlusion lorsque c’est possible est souvent la méthode antalgique la
plus efficace pour soulager le patient en cas de desmodontite, dans ce cas pas d’indica-
tion le délabrement carieux étant trop important
Les moyens chirurgicaux combinés à une ATBth efficace permet de diminuer le risque de
diffusion de l’infection
• Différée:
Traitement étiologique: éliminer la cause dentaire, possible durant le stade subaigu ou
chronique obtenu grâce au traitement symptomatique et en particulier grâce à l’ATBth: de
plus nécessité de réevaluer l’efficacité de l’ATBth probabiliste.
Le traitement non conservateur indiqué ici en raison de la destruction carieuse passe par
l’extraction de la dent et curetage du foyer infectieux (traitement le plus efficace vis à vis
du risque de récidive de la cellulite).
CC: Les CFO représentent une réelle urgence où le pronostic vital peut être engagé. Sa
PEC médicochirurgicale comprend l’obligation d’éliminer le foyer infectieux et un suivi ré-
gulier du patient est nécessaire pour palier toute évolution défavorable du traitement initial
et adresser le patient vers un service hospitalier.
Petites questions
de Chirur- gie Orale.
Une patiente se présente à votre cabinet, elle se plaint de douleurs violentes, soudaine, et
gênant la déglutition, la parole, décrit une sensation d’hypersalivation accompagnée d’une
limitation de l’ouverture buccale.
Les lithiases, pathologie la plus fréquente des affections salivaires après les oreillons. Il
s’agit d’une atteinte calculeuse de la glande = présence de calculs dans le système excré-
teur de la glande. En raison de sa fréquence, la lithiase submandibulaire (80% des cas)
est décrite en premier.
2. Diagnostics:
Positif: Lithiase submandibulaire (sialodochites= concerne le canal excréteur) évoluant
vers une infection régionale = la périwhartonite: touche fréquemment la glande submandi-
bulaire en raison de facteurs anatomiques et biologiques favorisant la stase salivaire: trajet
ascendant du canal relativement large avec un orifice terminal petit, et salive avec une vis-
cosité supérieure.
Diffèrentiel:
- distinguer d’une tuméfaction d’origine dentaire qui serait alors située au contact du re-
bord alvéolodentaire,
- abcès lingual par piqure,
- sialadénite sclérosante des glandes submandibulaires: lésion glandulaire (concerne le
parenchyme de la glande) submandibulite non lithiasique. Certaines formes peuvent
aboutir par diffusion de l’infection à un abcès de la loge submandibulaire pouvant même
s’étendre aux loges cervicales voisines (abcès diffusé) avec un pronostic parfois sévère.
- tumeurs submandibulaires (adénopathie cervicale chronique, tumeurs bénignes ou ma-
lignes de la glande submandibulaire, carcinome adénoïde kystique notamment, et enfin
localisation cervicale d’un lymphome).
- Syndrome de Goujerot Sjögren: localisation au niveau de la glande salivaire
3. Traitements
Symptomatique: ANTALGIQUES de palier 1 ou 2
contre les troubles mécaniques:Antispasmodiques: diminuent le spasme doulou-
reux et dilate l’ostium améliorant le drainage (Spasfon Lyoc 1 à 3cpm/j)
Sialogogues: Pilocarpine/ teinture de jaborandi/ jus de
citron
contre l’infection: ANTIBIOTIQUES: à élimination salivaire préférentielle Clindamy-
cine
Le traitement des pathologies lithiasiques nécessite une surveillance post opératoire pour
évaluer les complications éventuelles de la chirurgie (nerveuses, nerf lingual, risque de
grenouillette) ainsi que les épisodes de type rétentionnel (hernie et colique salivaires) fré -
quents pendant les premières semaines post op.
Un patient se présente à votre cabinet pour des douleurs vives irradiantes au niveau de la
36 extraite il y a 3jours ne cédant pas aux antalgiques. Le patient ne présente pas de pro-
blème de santé, ni de signes généraux.
Examen clinique
Exobuccal: signes régionaux absents ?? (ADP, trismus, fièvre)
Endobuccal: muqueuse bordante congestive, rouge légèrement inflammatoire au niveau
de la 36, alvéole vide, sans présence de caillot, os blanchâtre à nu?
Pas de présence de tuméfaction ou de pus
Examen radiologique: une rétroalvéolaire indiquée pour s’assurer de la vacuité de l’al-
véole: alvéole déshabitée, absence de séquestre osseux ou esquille?
Diagnostic étiologique: l’étiologie de l’alvéolite sèche est discutée : geste chirurgical trau-
matique, une absence de curetage de la plaie ou utilisation trop précoce de bains de
bouche, incidence du tabac risque augmenté x4…
Pathogénie: le caillot qui doit normalement remplir l’alvéole ne se forme pas ou, s’il se
forme, il se désagrège secondairement.
TRAITEMENT curatif: Sur le plan évolutif, cette alvéolite sèche guérit avec ou sans traite-
ment en une quinzaine de jours sans séquelles. Le traitement a pour objectif de calmer la
douleur.
chirurgical: sous AL, parage, rinçage de l’alvéole à l’H2O2 et curetage visant à recréer un
caillot stable. La pose de gazes résorbables contenant de l’eugénol peut être mis en place
localement pour la prise en charge de la douleur (effet antalgique immédia)t: à renouveler
par réintervention jusqu’à cicatrisation.
Cette complication de l’extraction dentaire, surtout des molaires inférieures, est relative-
ment fréquente. Son incidence avoisine 1 à 3 % après une extraction banale pour certains
auteurs 14 à 35 % après l’extraction chirurgicale des dents de sagesse pour d’autres.