Cancer de La Langue

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CANCER DE LA LANGUE

Dr HAICHOUR M,R
Maitre assistant hospitalo-universitaire
Service ORL-BACHIR MENTOURI-- KOUBA
I-Définition généralités
le cancer de la langue fait partie des
cancers des voies aérodigestives
supérieures
• Touche la Cavité buccale .
• touche l’homme dont l’âge est supérieur à 50 ans
• s’exprime par des lésions sur la langue, associes à des douleurs ou
encore à des difficultés de déglutition.
• Touche la langue mobile (2/3, meilleur pronostic) ou base de langue
(1/3, moins bon pronostic car révélation tardive)
• Mauvais pronostic : vital ( respiration) et fonctionnel
(déglutition,phonation , mastication ).

• Nb: la langue mobile fait partie de la cavité buccale base de la


langue fait partie de l’oropharynx
II –ANATOMIE
III- RAPPEL EPIDEMIOLOGIQUE

• prédominance masculine 45 et 70 ans. il peut également concerné les


femmes.

• REPRESENTE 10% des cancers des VADS (5ème position). 30% des cancers
de la cavité buccale

Les facteurs de risques principaux :


• le tabagisme et la consommation d'alcool (Langue mobile)
• une hygiène buccale insuffisante. Des irritations buccales ou encore des
prothèses dentaires mal entretenues
• Lichen plan.
• HPV a l’origine de lésions précancéreuse (Base de la langue)
• Génétique ! Cette origine étant cependant peu documentée.
• IV- Anatomopathologie
1- Microscopie :
• Carcinome épidermoïde :la forme histologique la plus fréquente
(90% des cas)
• Carcinome indifférencié, sarcome, tumeurs malignes non
epidermoides développées au dépens des ilots salivaires
accessoires ou des formations lymphoïdes de la base de la langue
(LMNH) , cylindrome...
• Sarcomes ,mélanomes sont exceptionnels

2- Macroscopie :
• Formes ulcéro-bourgeonnantes ou ulcéro-infiltrantes (2/3 des cas),
• Les formes pures sont plus rares (Végétantes, ulcéreuses ou
infiltrantes)
• Le grand axe de la tumeur est toujours antero-postérieur
• Le siège et dans 3⁄4 des cas marginale moyen
3- Extension :
Le ganglion sous-digastrique est le plus atteint;
30% des malades ne présentent pas des gg
palpables mais sont porteurs des métastases gg
histologique N+
➢ 20% pour T1
➢ 50% pour T2, T3
➢ 75% Pour T4
V . DIAGNOSTIC POSITIF
A-Signes d’appel  et circonstances de découvertes:

Changement de coloration (Erythroplasie, leucoplasie)


ou nodule sur la langue, lésion hémorragique
Glossodynie et gène a la mastication
Rarement une otalgie et dysphagie (cancer très
étendue)
Adénopathie cervicale sous mentonnière ou sous
maxillaire (= sous mandibulaire)
Otalgie
Névralgies, paresthésies
Sialorrhées sanglantes
• B-Examen clinique :
• EXAMEN CLINIQUE INSPECTION ENDOBUCCALE ET OROPHARYNGOLARYNGEE ET PALPATION
DE LA LANGUE ET DU PLANCHER ET DE LA BASE DE LA LANGUE
• A l’inspection : nous recherchons des leucoplasies ou erythroplasie ,ou processus
bourgeonnant ou ulcération de la langue

Palpation :lesions indurés saignant au contact

L’étude de l’ensemble du carrefour aérodigestif sous contrôle de la lumière


froide est impérative (nasofibroscopie), de même la recherche systématique
d’adénopathies cervicales satellites, bilatérales.
• C-EXAMEN PARACLINIQUE :
• LA BIOPSIE avec examen
• CYTOPONCTION d’une adénopathie
• BILAN D’EXTENTION recherche des lésions synchrones ou métachrone
Locorégional
Panendoscopie VADS et fibroscopie oesogastrique souple : elle est
indispensable au bilan pretherapeutique. La muqueuse des voies
aérodigestives supérieures, de la trachée et des bronches, de l’oesophage
doit être considérée comme un « champ de cancérisation » potentiel,
soumis aux mêmes agents carcinogènes traditionnels que sont le tabac et
l’alcool Elle affirme l’unicité tumorale, l’importance des lésions
précancéreuses ; elle permet les prélèvements histopathologiques,
IRM CERVICALE +/- TDM (Si extension osseuse
General
TDM thoracique systématique
Echographie abdominale
En fonction des signes d’appel RX
OSSEUSE  ,TEP -TDM ,TDM cérébrale
• VI –FORMES CLINIQUES :
1- selon le siège  ont peut distinguer :
• a-cancer de la base de la langue : signes d’appel otalgie reflexe et
odynophagie, sensation de corps étranger, accrochage .parfois
adénopathie cervicale (10% des cas), L’eextention se fait vers les vallecules,
le sillon amygdalo glosse et les amygdales, les piliers, l’hypopharynx et la
margelle vestibule larynge
• b-cancer de la zone de jonction  langue mobile et base de langue :
Envahissement de l’oripharynx et de la loge amygdalienne/pilier antérieur.
• c-cancer de la face dorsale : Evolution lente, forme de glossite atrophique
banale. La tumeur s’etale en nappe s/ muqueux peu infiltrante peu
lymphophile
• d-cancer de la face ventrale
2- Autres :
Formes évolutives : Infiltration totale de la langue avec amputation
fonctionnelle (Phonation et alimentation impossible du fait de la douleur.
LMNH : Tumeur moelle non douloureuse non ulcérée
•VII-Classification TNM (UICC 2009)
• )

• Tis épithélioma in situ


• T0 : pas de signe de tumeur primitive
• T1 : tumeur  ≤  2 cm
• T2 : tumeur   >2cm et ≤ 4cm 
• T3 : tumeur >4cm
• T4a : tumeur envahissant la corticale osseuse les muscles profond de la langue ;le sinus maxillaire ,la peau du visage
• T4b : envahissement de l’espace masticateur ; l’aile interne des apophyses ptérygoïdes, la base du crâne, ou l’artère
carotide interne .
• Tx : tumeur inclassable.
• 
• N0 : pas d’adénopathie
• N1 : adénopathie homolatérale unique ≤ 3cm 
• N2a : adénopathie homolatérale unique >3cm et ≤ 6cm
• N2b : adénopathies homolatérales multiples ≤ 6cm
• N2C adénopathies bilatérales ou controlatérales ≤ 6cm
• N3 : adénopathies >6 cm
• Nx : N inclassable

• M0
• M1 métastase a distance
• Mx Inclassable
• 
DC DIFFERENTIEL
LANGUE MOBILE
• Ulceration traumatique
• Glossites
• Angiome papillome benin
• Leucoplasie
• Keratose
BASE DE LA LANGUE
• Infection specifique
• Amygdalite chronique atypique
A-LES MOYENS : VIII -Prise en charge
• 1-Chirurgie :
exérèse de la lésion,
curage ganglionnaire est systématique
• 2-Chimiotherapie : neoadjuvante (avant la chirurgie) ou
radio chimiothérapie post opératoire
• 3 Radiothérapie :
• la radiothérapie POST-OPERATOIRE radiothérapie externe 70GRAY
• curiethérapie (si tumeur de petite taille)
B-Les indications:
Discutés en reunion de concertation pluridisciplinaire ;Depend du type histologique ,du stade
de la tumeur et du choix du patient ,
des fois il peut faire appel a ces trois moyens réunis:
Chimiotherapie preoperatoire
Exérèse de la lésion plus un curage ganglionnaire
Suivie par une radio-chimiotherapie post-operatoire

• C -Surveillance post thérapeutiques : 5 ans (3-6 mois puis après 5 an devient annuelle) par
(orl +radiothérapeute) a la recherche de reprise évolutive ,une récidive ,ou un cancer
metachrone ,metastase ,et a prendre en charge des sequelles douloureuse et
psychologique du patient et de la qualité de vie
• D -la prévention: supprimer les facteurs de risque

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