Sciences sociales

Essai de vulgarisation fondé sur les débats entre deux universitaires fictifs, paru dans le Manuel indocile de Sciences sociales.

Allouch A., 2019, "T'es inculte ou quoi?" in Pelletier W., Boursier Ph., 2019, Manuel indocile de sciences sociales, Paris : La Découverte, p.673-678.

Ce cours analyse, du point de vue de la sociologie politique, les stratégies de communication des groupes d’intérêt militants. Ces stratégies renvoient à l'ensemble des pratiques de médiation et de médiatisation employés par des organisations citoyennes, professionnelles ou politiques - partis, syndicats, associations, groupes d'intérêt, collectifs informels ou réseaux - qui cherchent à publiciser et politiser leurs revendications à recruter de nouveaux membres et à bénéficier de soutiens dans le champ du pouvoir. Positionné au quatrième semestre du Parcours Communication (niveau Licence 2), le cours se déroule sur douze séances (voir calendrier ci-après). Chaque séance est organisée autour d’un cours magistral (1h) et d’une séquence de travaux dirigés (1h).

Today, the importance of borders in people’s lives is more than theoretical. Borders unite and divide; they have become mobile and individ- ualized, letting some move around freely and restricting access to others. Hence, whether they are opening or closing, borders have become an object of public policy as well as an essen- tial resource for private interests; they are both a governing tool and an advantageous one for the market economy. They represent a point of
political, social, economic exacerbation, a labora- tory of our times.
For the moment, international borders remain the basis of citizenship, on which democracy is built... But the manner in which they oscillate reveals the uncertain future of our political systems. To un- derstand what a border constitutes today means raising fundamental questions in order to visualize our future societies, as well as redefining our rela- tion to the world.

Les mères accompagnées d'enfants en bas âge dans les établissements pénitentiaires au Maroc constituent un vaste champ de la recherche scientifique, dans le domaine pénal/criminel, qui est rarement entamé par les juristes/pénalistes, on constate que la majorité des recherches menées en matière pénale au Maroc portent plus sur la phase policière et judiciaire que pénitentiaire.

Kuşkusuz "sürgün mekânları" üzerine önemli seviyede bir literatür olduğu söylenebilir. 20. yüzyılın bir tür "kitlesel sürgünler çağı" olduğu göz önüne alındığında bu literatürün hacmi ve niteliği daha kolay anlaşılabilir. Bununla birlikte sürgün yerlerinin farklı toplumsal kesimler için kalıcı ölüm mekânlarına dönüşme hâli bu literatürün görece zayıf yanıdır. Oysa sürgün olmuş/ edilmiş kesimlerin hayatlarını sürgünde geçirme korkusu sürgünde ölüm ihtimalini de daima içinde taşımıştır. Bu makalede sürgünde ölüm hâlleri, yerinden edilmiş aile bireylerinin anlatı-ları üzerinden ele alınmaktadır.
Undoubtedly, it can be stated that there is a significant literature available on the "places of exile". Considering the 20th century as an "age of mass exiles", the volume and quality of this literature can be understood more easily. However, the condition of the places of exile as permanent places of death for different social groups stand as a relatively weak point of this literature. Nevertheless, the fear of sustaining and completing the entire life in the places of exile always contains the possibility of death in exile. In this article, the predicaments of death in exile are being discussed on the basis of the narrations of displaced family members.

Comment devient-on chercheur ? Quelles sont les règles implicites et les pratiques qui gouvernent la préparation de la thèse ? Peut-on tenter de répondre collectivement, et de manière réflexive, aux questions que se posent les doctorants ?
Ce livre aborde tous les aspects de la vie du jeune chercheur : le choix du sujet et de la méthode d’enquête, les relations avec le directeur de thèse, l’écriture, les publications, les opportunités du numérique, la présentation orale ou encore l’adoption d’une posture de recherche et l’engagement en tant que chercheur. . L’objet de cet anti-manuel est d’établir le lien entre une expérience individuelle, conditionnée par la place centrale qu’y occupe l’écriture, et le contexte institutionnel et collectif de la recherche, dans lequel les doctorants se sentent souvent perdus. . Une conviction unanime a porté ses auteurs : faire de la recherche et écrire une thèse sont des savoir-faire qui non seulement s’apprennent, mais aussi se transmettent.

Ce mémoire réalisé à la suite de ma certification et de mon agrégation en Sciences économiques et sociales constitue une esquisse de réflexion encore inachevée sur la manière dont les SES, à travers leurs outils méthodologiques, leurs concepts, leur démarche épistémologique,  peuvent contribuer à développer l'esprit critique des élèves. Il s'agit également d'une réflexion plus générale sur ce qu'est et ce que n'est pas l'esprit critique.

Ce cours propose une introduction à la sociologie des professions centrée sur le journalisme et la communication. Il se compose pour moitié d’un cours magistral et pour l’autre moitié d’un travail dirigé. Le cours magistral analyse ces deux espaces professionnels qui sont à la fois proches, comparables, distincts, et interdépendants.
Proches, car journalistes et communicants occupent des positions de relative proximité dans l’espace social. Membres des fractions cultivées des classes moyennes et supérieures, ils partagent des dispositions, des styles de vie et des systèmes de coordonnées sociales qui facilitent l’entretien d’affinités électives. Toutefois, ils vivent souvent cette proximité sur le registre de la dénégation.
Comparables, du fait que leurs activités respectives sont celles d’intermédiaires culturels positionnées dans des champs de production symboliques relativement autonomes et stratifiés. Ces derniers exigent l’intériorisation de « sens pratiques » du métier partiellement similaires. Ces espaces, qui participent aux luttes pour l‘imposition de représentations légitimes du monde social, sont marqués par une dépendance aux champs politique, économique et intellectuel. Ils se caractérisent par une structure interne inégalitaire, de type oligopolistique. Une poignée d’agents et d’organisations formant les « élites » de ces professions capte l’essentiel des ressources professionnelles tandis qu’une masse croissante d’agents dont le capital culturel est systématiquement exploité connait une précarisation de ses conditions de travail et une réduction des rétributions tant matérielles que symboliques attachées à leur activité.
Distincts, dans la mesure où la profession journalistique a construit historiquement une partie de son autonomie professionnelle, de ses critères internes d’excellence et de sa légitimité sociale (aux yeux de l’Etat et de ses publics en particulier), dans un rapport de distinction voire d’opposition conflictuelle avec les métiers de la publicité, du marketing et de la communication. Ces derniers sont souvent associés aux tâches peu nobles de manipulation de la conscience des consommateurs et des citoyens. Les communicants, de leur côté, en particulier ceux qui travaillent pour de puissantes organisations publiques ou privées, peuvent considérer les journalistes et les médias d’informations avec un certain dédain, comme de simples moyens au service des objectifs stratégiques qui fondent leur propre légitimité professionnelle.
Interdépendants, au sens où communicants et journalistes travaillent ensemble et « se travaillent » mutuellement : les journalistes peuvent être érigés en « cibles » des communicants, et les communicants considérés comme « sources » des journalistes ; les communicants peuvent faire une partie de leur carrière dans le journalisme, et les journalistes une partie de leur carrière dans la communication ; enfin, l’emprise de la communication publicitaire dans les rédactions des entreprises de presse ne cesse d’interroger la frontière entre information et communication.
L’ensemble de ces éléments d’analyse invitent à mener une sociologie comparée et relationnelle de ces espaces professionnels, qui permet de saisir les rapports de force souvent invisibles qui président à leurs interactions quotidiennes.
En lien étroit avec le cours, le travail dirigé se veut une initiation à la recherche sociologique. Il repose, d’une part, sur la lecture et la discussion d’articles scientifiques et, d’autre part, sur la constitution et l’analyse d’un corpus de presse : les étudiant.e.s doivent analyser d’un point de vue synchronique et diachronique les relations entre le service de communication de leur organisme employeur (collectivité locale ou association) et la couverture de ses activités par les journalistes des médias d’information.

The task of studying the impact of social class on physical and mental health involves, among other things, the use of a conceptual toolbox that defines what social class is, establishes how to measure it, and sets criteria that help distinguish it from closely related concepts. One field that has recently witnessed a wealth of theoretical and conceptual research on social class is psychology, but geographers' and sociologists' attitude of diffidence toward this " positivistic " discipline has prevented them from taking advantage of this body of scholarship. This paper aims to highlight some of the most important developments in the psychological study of social class and social mobility that speak to the long-standing concerns of health geographers and sociologists with how social position, perceptions, social comparisons, and class-based identities impact health and well-being.
DOI: https://doi.org/10.1016/j.socscimed.2017.11.037

The entry begins with a definition of geography and with a description of what the discipline shares with the other social sciences and what makes it distinctive among them. Terminological clarifications are provided with regard to the relationship between human geography and physical geography, and between human geography and urban geography. After a brief history and overview of human geography’s engagement with social theory, the entry offers a discussion of the politicization of contemporary human geography and of how this phenomenon is reflected in theory building and concept development.
DOI: https://doi.org/10.1002/9781118430873.est0464

This e-book is a collection of papers focussing on the discursive dimension of the 'eastern enlargement' of the European Union, relying on lessons from post-colonial scholarship, world-systems analysis and critical race studies. The empirical material comes from discourse of 'eastern enlargement' process in the late 1990s-early 2000s .

Liberalism is a term employed in a dizzying variety of ways across the humanities and social sciences. This essay seeks to reframe how the liberal tradition is understood. I start by delineating different types of response – prescriptive, comprehensive, explanatory – that are frequently conflated in answering the question “what is liberalism?” I then discuss assorted methodological strategies employed in the existing literature: after rejecting “stipulative” and “canonical” approaches, I outline a contextualist alternative. On this (comprehensive) account, liberalism is best characterised as the sum of the arguments that have been classified as liberal, and recognised as such by other self-proclaimed liberals, over time. In the remainder of the article I present an historical analysis of shifts in the meaning of liberalism in Anglo-American political thought between 1850 and 1950, focusing in particular on how John Locke came to be seen as a liberal. I also explore the emergence of the category of "liberal democracy". I argue that the scope of the liberal tradition was massively expanded during the middle decades of the twentieth century, such that it came to be seen by many as the constitutive ideology of the West. This capacious (and deeply confusing) understanding of liberalism was produced by a conjunction of the ideological wars fought against “totalitarianism” and assorted developments in the social sciences. Today we both inherit and inhabit it.

Glaveanu’s essay is a call for a radical re-examination not
only of the psychology of creativity, but of the entire academ-
ic enterprise. It challenges our disciplinary fragmentation and
reminds us of the importance of stepping back and under-
standing the larger enterprise of inquiry, the need to relate
theory and practice, to communicate among disciplines and
research programs, and to integrate. Transdisciplinarity is an
emerging approach that helps in understanding the challeng-
es ahead, and provides directions for future work.

Colonialism is both a practice and a worldview. As a practice, it involves the domination of a society by settlers from a different society. As a worldview, colonialism is a truly global geopolitical, economic, and cultural doctrine that is rooted in the worldwide expansion of West European capitalism that survived until well after the collapse of most colonial empires.

Chercheur à l’Institut Universitaire Européen de Florence, et grand connaisseur du Moyen-Orient et de l’Asie Centrale, Olivier Roy s’efforce dans cet ouvrage d’établir les causes de la radicalisation en Europe. Acteur majeur de la controverse scientifique sur le djihadisme, l’auteur considère que les terroristes sont avant tout intéressés par leur propre salut. La mort, avance O. Roy, est devenu un objectif en soi.

Il est tentant de penser que l’institution militaire – en raison de ses caractéristiques sociales, juridiques et fonctionnelles – constitue un terrain d’investigation spécifique. Par ses finalités propres et par son usage des moyens les plus radicaux de la violence déployée au nom de l’État, ce terrain d’enquête serait ainsi fondamentalement différent d’autres milieux d’investigation tels que les milieux hospitalier, policier, carcéral, scolaire, associatif, etc. Cette tentation, fréquente, s’appuie sur le présupposé essentialiste d’une différenciation historique entre société militaire et société civile. Ce présupposé, parfois défendu par les militaires eux-mêmes, est au fondement de l’identité du métier des armes, mais le réalisme sociologique et historique d’une telle bipartition du monde social n’est pas démontré, bien que cela soit un enjeu au sein même de l’institution. Ainsi, d’un point de vue strictement empirique, il est frappant de constater que les problématiques et difficultés rencontrées sur le terrain par les auteurs de ce numéro, et plus généralement par les sociologues dont les travaux portent sur les forces armées ou le fait militaire, ne sont en aucune façon spécifiques ni étrangères aux expériences de recherche effectuées dans les autres espaces du monde social. Aussi, tenir pour acquise l’hypothèse d’une spécificité de l’enquête en terrain militaire est une inclination discutable.

Le cours « Communication médiatique des mouvements sociaux » propose aux étudiant.e.s du Master Communication politique et publique en France et en Europe de l'UPEC une introduction à l’analyse sociologique des rapports entre médias et mouvements sociaux. Chaque séance de 3h est divisée en deux temps : un cours magistral (1h30) suivi d'un atelier (1h30). Les étudiant.e.s disposent d’un support de cours comportant le déroulé des séances, les modalités d’évaluation, une bibliographie générale, des conseils méthodologiques ainsi qu’un corpus d’articles scientifiques.

Initiées dans les années 1970, les recherches sur la communication médiatique des mouvements sociaux font l’objet d’un intérêt renouvelé, en particulier depuis les nombreuses mobilisations des années 2010 (Anonymous, Indignados, Occupy Wall Street, ZAD, Gilets Jaunes...) qui ont eu recours aux technologies du Web pour appeler à l’action et sensibiliser à leurs « causes ». Dans un contexte de « course aux armements communicationnels » (E. Neveu), de nombreux travaux sociologiques analysent la complexité des relations d’« associés-rivaux » entre les médias de masse et les mouvements sociaux,  ou encore l'émergence de « manifestations de papier », autrement dit d'actions qui, à la limite, n'existeraient pas sans les médias » (P. Champagne).

L’objectif de ce cours est d’apporter à des futur.e.s professionnelle.s de la communication des clés d’analyse des différents répertoires d’intervention médiatique et d’interpellation de « l’opinion publique » façonnés par des groupes d’intérêt militants. Le cours fait dialoguer différents types de travaux issus de la science politique, de la sociologie et des sciences de l’information et de la communication qui combinent une réflexivité critique et un travail empirique. Une attention particulière est portée aux approches généalogiques ou d’inspiration socio-historique

Dans l’essai philosophique qui conclut La Grande Transformation, « La liberté dans une société complexe », Karl Polanyi évoque une série de mesures que devraient prendre les nations industrielles pour protéger la nature contre les effets de sa marchandisation. Il évoque ainsi le renouveau des exploitations rurales et des coopératives, l’exclusion des ressources de base des logiques de marché, la création de parcs et de réserves naturelles, et plus largement l’idée d’une prise en charge collective des espaces et des richesses1. Tous ces éléments indiquent que l’encadrement de la nature doit être selon lui placé sous la tutelle d’institutions véritablement politiques, par opposition aux mécanismes économiques, c'est-à- dire d’institutions qui parviennent à traduire le fait que l’attachement collectif au monde extérieur est irréductible au mobile du gain2. Si cette idée et ces propositions sont aujourd’hui largement débattues par l’écologie politique, on s’en tiendra ici à la place qu’elles occupent dans un ouvrage qui se veut à la fois une histoire politique de l’économie moderne, et une contribution à la pensée socialiste. Il s’agira ainsi de montrer que la protection des rapports à la nature est pour Polanyi irréductible aux mesures par lesquelles la société se protège « elle-même », via le travail et la monnaie, et que la question de la terre, du milieu, tient une place centrale dans la critique de l’utopie libérale.

In this article it is proposed that approached in the right way, literature reviews can be an opportunity for creative inquiry. The process of the literature review is framed as a participation in a community, a dialogue with those who are part of the community now, and with one’s “ancestors.” The literature review can also explore the deeper underlying assumptions of the larger community or communities of inquiry one is joining and one’s own beliefs, assumptions, and attachments. Three levels are proposed that each provide a different perspective on the construction of knowledge. The article concludes with a brief overview of the way inquiry, specifically in the context
of the literature review, can also be an opportunity for self-inquiry.

Article à paraître dans la revue Zilsel, n°5/2019 Version 2 du 10 novembre 2018. Regard oblique sur l'histoire de l'IA des années 1950 à aujourd'hui, à partir d'une expérience socioinformatique qui a entretenu de multiples relations avec les mondes de l'IA, même si la communication a souvent été compliquée au vu du peu de considération des sciences computationnelles pour les sciences sociales. Un certain nombre de médiations (concepts philosophiques, analyses linguistiques, outils statistiques et logiques de réseaux, émergence de communautés épistémiques sur le web, etc) rendent possible la mise à distance des prétentions hégémoniques de certains approches des big data et du machine learning, et permettent de dessiner, à partir du cas du logiciel Marlowe, les contours d'une contre-intelligence artificielle

This journal was the first of its kind at Vidyasagar University when I joined in the first week of December 1985. We thought of a social science journal and pledged to fight against overspecialisation. Dr.Tarun Kumar Banerjee(Political Science) was the main thinker and worker towards its publication. Dr.Ambarish Mukherjee(Political Science), Dr.Samkar Bhowmick(Economics) and I from Anthropology formed the nucleus of this effort. Our other aim was to focus on the district of erstwhile Medinipur, its society, economy and politics. Interestingly, all the three of us were not the 'son of the soil' but were dedicated to the ideals of Vidyasagar University as championed by the founder of our university Professor Anil Kumar Gayen, a Cambridge Ph.D and of course a true 'son of the soil' about whom we came to know much later and unknowingly we propagated the cause of the founder's mission.https://www.academia.edu/2581992/A_forgotten_founder_of_a_university_._Frontier_Vol._45_No._9_2012_pp._11-13
This journal did not continue and interdisciplinary research at Vidyasagar University in the social sciences did not flourish except in some individual remarkable research.

Creativity and imagination are the most important ingredients for coping with post-normal times, according to Sardar.This paper looks at the way creativity itself is being transformed in the West, from the individualistic/atomistic view of Modernity towards a more contextual, collaborative, complex approach. It explores the potential and possibilities for this more participatory creativity to help go beyond the ‘‘crisis of the
future,’’and argues that the centrality of creativity must go beyond the mythology of genius and inspiration to inform philosophy, ethics, and action. Philosophical reflection and the imagination of desirable futures can emerge from a creative ethic that stresses the value of generative interactions and contexts that support creativity.

Simandan D (2009) Industrialization, In R Kitchin & N Thrift, (Eds.), International Encyclopedia of Human Geography , Oxford: Elsevier, volume 5, pp. 419-425.
ABSTRACT: This article (1) defines industrialisation and indicates ways in which it can be measured, (2) highlights the importance of the timing of industrialisation and the inherent limits to the proper scientific explanation of this phenomenon, (3) disentangles the often confused conceptual relation between industrialisation and capitalism, (4) explicates the causal links between industrialisation and modernisation, (5) undertakes a brief assessment of the relative costs and benefits of industrialisation, and (6) discloses the defining contours of scholarship on industrialisation in Anglo-American human geography and illustrates it with a recent attempt to integrate the field with the help of a master metaphor called ‘recursive cartographies’. Its portrayal of economic reality as interplay of legacies, rhythms, and events conveys the usefulness of spatial thinking in industrialisation research.

Ce mémoire de master 2 tente de décrire, grâce à une enquête ethnographique menée dans une classe de CM2 parisienne - l'école Laborde - pendant six mois, les pratiques d'écriture scolaires comme des pratiques sociales. L'écrit scolaire apparaît ainsi comme faisant partie du "travail" de l'écolier, et cristallisant ainsi la complexité des relations scolaires - entre apprentissage, discipline et résistance.
Dans un premier temps, nous tâcherons donc de décrire l’école comme à la fois un lieu d’écriture et un lieu pédagogique. Nous tenterons de faire un panorama des écrits scolaires, et décrirons la spécificité d’un lieu dont la fonction principale est l’apprentissage. Si ce premier chapitre tentera un premier portrait de l’école Laborde et ses écrits en général, les chapitres suivants tenteront des « coups de sonde » dans le flux de la réalité scolaire pour s’immerger au cœur des interactions. Le second chapitre interrogera la notion d’écrit comme « technologie de l’intellect »  en observant la diversité des configurations sociales qui amènent l’écrit à produire des effets cognitifs. Enfin, le dernier chapitre soulignera l’importance de l’évaluation et de la discipline à l’école, et pointera l’imbrication de ces dernières dans des dispositifs écrits.

La perspective est importante dans n'importe quoi, mais surtout dans la spiritualité qui a de telles "perspectives divergentes!" Ce serait également vrai pour les autistes qui ont tout un éventail de types divergents tous dans la catégorie de l'autisme. Le physicien Frank Walczak, faisant écho à la déclaration du physicien Wolfgang Pauli selon laquelle « bien que [la physique des particules] permette une forme d'observation acausale, elle n'a en fait aucune utilité pour le concept de « signification » ! » a observé que « Pour rendre pleinement justice à la réalité, nous devons l'aborder sous différents angles. C'est le principe philosophique de la complémentarité. C'est une leçon d'humilité que la théorie quantique force à notre attention. La complémentarité est à la fois une caractéristique de la réalité physique et un leçon de sagesse. Vous devez voir le monde de différentes manières pour lui rendre justice, et les différentes manières peuvent chacune être très riche, peuvent chacune être cohérentes internement, peuvent chacune avoir son propre langage et ses propres règles. Mais elles peuvent être mutuellement incompatibles-et pour rendre pleinement justice à la réalité, vous devez tenir compte des deux."

Les régimes semi-autoritaires ont souvent été décrits sous l'angle de leur organisation, formelle et informelle ; on sait qu'ils autorisent la liberté d'association, le pluralisme politique, que les médias libéralisés y façonnent un espace public et qu'en même temps, des dispositifs non officiels rendent l'alternance pratiquement impossible. La démocratie et ses élections constituent une façade qui confère au régime sa légitimité sans l'exposer au risque de la compétition politique. Ce qu'il importe de documenter plus précisément. aujourd'hui, c'est la manière dont ces transformations institutionnelles (nouveaux pouvoirs locaux, élections, liberté d'association et de la presse...) rendent possibles et façonnent un espace imaginaire et pratique au sein duquel s'élabore une critique du pouvoir établi. La question est donc de savoir comment s'opèrent les oppositions de consciences et de pratiques, les insubordinations et les révoltes vis-à-vis du pouvoir dans un contexte où leur légitimité n'est pas remise en cause mais où elles aboutissent rarement aux résultats espérés. Qu'advient-il des oppositions frustrées ? Comment les transformations institutionnelles, même neutralisées, insufflent-elles un dynamisme politique ? Et quel dynamisme ? L'objectif de cet ouvrage est d'apporter quelques éléments de réponses à ces questions en partant d'études de cas menées au Burkina Faso. Outre une contribution à l'analyse des régimes semi-autoritaires, ce livre propose un aperçu à la fois synthétique et détaillé de la situation politique du pays.

"Se queremos que tudo fique como está
é preciso que tudo mude."


O leitmotif da obra de Tomasi de Lampedusa, imortalizada no grande ecrã pela objectiva de Visconti, sintetiza a sua ideia central, acerca do declínio das antigas elites, em particular da aristocracia, a favor da ascensão das classes médias, a partir da segunda metade do século XIX e a forma como uma facção daquela procurou, sem sucesso, manter a sua posição.
O tema da presente dissertação é precisamente o da evolução da Aristocracia em Portugal, em concreto da Casa Palmela, no contexto do Liberalismo, com maior precisão, no período que medeia entre 1810 e 1887, datas que, como veremos, reflectem a cronologia ditada pela própria evolução da Casa e também pelos rumos da nacionalidade.


"If we want everything to stay as it is
everything must change."


The leitmotif of Tomasi de Lampedusa's work, immortalized on the big screen by Visconti's lens, sums up his central idea of the decline of the old elites, particularly of the aristocracy, in favor of the rise of the middle classes from the second half of the century, and the way a faction of it sought, unsuccessfully, to maintain its position.
The theme of this dissertation is precisely that of the evolution of the Aristocracy in Portugal, specifically of Casa Palmela, in the context of Liberalism, with greater precision, in the period between 1810 and 1887, dates that, as we shall see, reflect the chronology dictated by own evolution of the House and also by the paths of nationality.

Semiotics (sometimes spelled “semeiotic”) is the name first given by John Locke, and later reprised by Charles S. Peirce, for the “doctrine of signs,” or the study of how some things can stand for other things to still other things. This deliberate inquiry can be contrasted with “folk semiotic” accounts, which assume that there is some intrinsic feature about, say, the human voice or a painted board that makes them capable of signifying. Such a naive assumption does not withstand serious scrutiny. From a philosophical standpoint, what makes something a sign is an involvement in a specific sort of triadic relation. This relation is found in human/nonhuman and deliberate/nondeliberate signs alike. Semiosis, the action of signs, is what permits communication, but it is wider than communication. For example, if while in an adjacent room I smell that the turkey in the oven is ready, my pet dog can smell it too, and the turkey is not trying to “tell” us anything. But if the cook in the kitchen tells me it is ready, I receive that message, while my dog hears the sounds but is none the wiser (in contemporary semiotic parlance, my dog and I couple our Umwelten via indices, but the symbols at hand generate interpretants only in my anthroposemiosis). In spite of the fact that it has a long and distinguished history (especially during the medieval period), general inquiry into signs became an organized research program only in the mid-20th century. Today, in addition to philosophers, semiotics attracts a wide range of scholars, such as ethologists, cognitive scientists, linguists, art historians, logicians, media theorists, literary critics, computer programmers, biologists, sociologists, and so on. From a methodological standpoint, then, parochialism is not an option. The scholarly literature can nevertheless be fruitfully divided into theoretical and applied strands. Not surprisingly, most philosophers drawn to semiotic questions work in the former strand. Semiotics is not to be confused with “semiology,” a (now largely defunct) project that originated in the lectures of the linguist Ferdinand de Saussure and which was active in the 1960s, mainly in France. Semiotics, by contrast, is a vibrant tradition that continues to flourish worldwide. Although some persist in employing the term “semiotics” when discussing narrow studies that focus exclusively on cultural codes, such terminological misuse masks the fact that a study of signs is broader than a study of language. A sustained philosophy of signs, then, promises (as Locke initially surmised) to yield truly novel insights.

This essay outlines the characteristics of what I call the ‘totalitarian mindset’. Under certain circumstances, human beings engage in patterns of thinking and behavior that are extremely closed and intolerant of difference and pluralism. These patterns of thinking and behaving lead us towards totalitarian, anti-pluralistic futures. An awareness of how these patterns arise, how individuals and groups can be manipulated through the use of fear, and how totalitarianism plays into the desire in human beings for ‘absolute’ answers and solutions, can be helpful in preventing attempts at manipulation and from the dangers of actively wanting to succumb to totalitarian, simplistic, black-and-white solutions in times of stress and anxiety. I present a broad outline of an agenda for education for a pluralistic future. The lived experience of pluralism is still largely unfamiliar and anxiety inducing, and that the phenomenon is generally not understood, with many myths of purity and racial or cultural superiority still prevalent. Finally, as part of that agenda for education, I stress the importance of creativity as an adaptive capacity, an attitude that allows us to see pluralism as an opportunity for growth and positive change rather than simply conflict.

Nous nous situons dans le contexte de l'Approche centrée sur la personne de Carl Rogers.
Comment peut-on mettre en pratique le regard positif inconditionnel dans la relation ? On sait qu'il s'agit d'une des conditions que mentionne Carl Rogers pour créer un climat facilitateur de croissance, aux côtés notamment de l'empathie et de la congruence. Mais ces trois conditions n'ont pas tout à fait le même statut. La congruence et l'empathie sont des attitudes que l'on peut cultiver et développer alors que la qualité de mon regard positif dépend en grande partie des sentiments que j'éprouve pour mon client, de mes jugements, peut-être même de mes projections et interprétations. Alors, comment un psychothérapeute ou un accompagnant peut-il adopter cette attitude de considération positive inconditionnelle vis-à-vis de ses clients et la maintenir au fil de la relation?