Postdoctoral researcher in the ERC-funded project MENA-PERC based at Scuola Superiore Sant'Anna (Pisa).
I obtained a Ph.D from the European University Institute (Florence, Italy) in June 2023 with a dissertation entitled "Salafism in Tunisia. Trajectories of Political (Dis)Engagement (1970-2021)". Now working to turn it into a book.
Visiting fellow at the Robert Schuman Centre for Advanced Studies, at the European University Institute (Florence).
Research associate at Mediterranean Platform (LUISS, Rome).
B.A. in political science and M.A. in Middle Eastern Studies from Science Po Grenoble.
Former research associate at ERC TARICA.
Contact: [email protected]
Twitter: https://twitter.com/Blanc_Theo
LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/th%C3%A9o-blanc-74896a83/
Supervisors: Prof. Olivier Roy and Prof. Stéphane Lacroix
I obtained a Ph.D from the European University Institute (Florence, Italy) in June 2023 with a dissertation entitled "Salafism in Tunisia. Trajectories of Political (Dis)Engagement (1970-2021)". Now working to turn it into a book.
Visiting fellow at the Robert Schuman Centre for Advanced Studies, at the European University Institute (Florence).
Research associate at Mediterranean Platform (LUISS, Rome).
B.A. in political science and M.A. in Middle Eastern Studies from Science Po Grenoble.
Former research associate at ERC TARICA.
Contact: [email protected]
Twitter: https://twitter.com/Blanc_Theo
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Books by Théo Blanc
Special Issues by Théo Blanc
including Muslim-majority and Muslim-minority countries. Through indepth ethnographic and qualitative research, the authors observe a tendency towards the revision of Salafis’ exclusivist and rejectionist stance through a reinvention of its modes of engagement with society at the religious, political, and cultural levels, which marks an unprecedented rupture with ‘globalized’ Salafism.
Peer-Review Papers by Théo Blanc
Papers by Théo Blanc
La révolution libyenne (2011) a profondément transformé le champ socio-politique salafiste et son rapport à l’État et au politique. Ces transformations recouvrent trois dynamiques principales : participation politique dans les instances de la transition, ‘milicisation’ dans le chaos sécuritaire libyen, et compétition dans le champ religieux entre mouvances salafistes. Celles-ci ont adopté des stratégies différentes pour répondre au nouvel environnement politico-militaire : influence par le bas pour les Madkhalis et influence par le haut pour les salafistes politiques et post-jihadistes. Par ailleurs, les dynamiques d’allégeance dans le contexte de polarisation Est-Ouest sont tributaires à la fois de l’équilibre des forces en présence et de considérations idéologiques. Dans un environnement politico-sécuritaire mouvant, il n’est toutefois pas toujours possible de faire coïncider impératifs idéologiques et impératifs stratégiques, lesquels semblent toujours primer sur l’idéologie.
Abstract
The Libyan Revolution in 2011 brought durable change to the Salafist sociopolitical regional landscape and its relation to politics. Those transformations are characterized by three main dynamics: political participation to the institutions of the transition, “militiazation” amidst the Libyan security chaos, and inter-Salafist competition in the religious field. To answer this new political and military reality, Salafi movements adopted various strategies: Madkhalis tried to exert influence from the bottom-up, while political Salafists and post-Jihadists favored a top-down strategy. Besides, in a context characterized by intense polarization between the rival power centers in western and eastern Libya, allegiances have depended on both evolving balance of power and ideological considerations. Nevertheless, due to the unstable political and security environment, it has not always been possible to make ideological and strategic priorities coincide. Strategic considerations tend to have primacy over ideology.
congrès du parti
islamiste tunisien Ennahdha,
initialement prévu pour mai 2020,
marquera-t-il le remplacement
de Rached Ghannouchi à la
présidence du parti ? Après l’enjeu
de l’intégration gouvernementale
et celui de la « spécialisation »,
le parti fait désormais face à la
question de l’après-Ghannouchi.
Plusieurs scénarii sont
envisageables. Au-delà du nom
du successeur, c’est l’identité du
parti, son modèle de direction et
son projet politique qui sont en
jeu.
including Muslim-majority and Muslim-minority countries. Through indepth ethnographic and qualitative research, the authors observe a tendency towards the revision of Salafis’ exclusivist and rejectionist stance through a reinvention of its modes of engagement with society at the religious, political, and cultural levels, which marks an unprecedented rupture with ‘globalized’ Salafism.
La révolution libyenne (2011) a profondément transformé le champ socio-politique salafiste et son rapport à l’État et au politique. Ces transformations recouvrent trois dynamiques principales : participation politique dans les instances de la transition, ‘milicisation’ dans le chaos sécuritaire libyen, et compétition dans le champ religieux entre mouvances salafistes. Celles-ci ont adopté des stratégies différentes pour répondre au nouvel environnement politico-militaire : influence par le bas pour les Madkhalis et influence par le haut pour les salafistes politiques et post-jihadistes. Par ailleurs, les dynamiques d’allégeance dans le contexte de polarisation Est-Ouest sont tributaires à la fois de l’équilibre des forces en présence et de considérations idéologiques. Dans un environnement politico-sécuritaire mouvant, il n’est toutefois pas toujours possible de faire coïncider impératifs idéologiques et impératifs stratégiques, lesquels semblent toujours primer sur l’idéologie.
Abstract
The Libyan Revolution in 2011 brought durable change to the Salafist sociopolitical regional landscape and its relation to politics. Those transformations are characterized by three main dynamics: political participation to the institutions of the transition, “militiazation” amidst the Libyan security chaos, and inter-Salafist competition in the religious field. To answer this new political and military reality, Salafi movements adopted various strategies: Madkhalis tried to exert influence from the bottom-up, while political Salafists and post-Jihadists favored a top-down strategy. Besides, in a context characterized by intense polarization between the rival power centers in western and eastern Libya, allegiances have depended on both evolving balance of power and ideological considerations. Nevertheless, due to the unstable political and security environment, it has not always been possible to make ideological and strategic priorities coincide. Strategic considerations tend to have primacy over ideology.
congrès du parti
islamiste tunisien Ennahdha,
initialement prévu pour mai 2020,
marquera-t-il le remplacement
de Rached Ghannouchi à la
présidence du parti ? Après l’enjeu
de l’intégration gouvernementale
et celui de la « spécialisation »,
le parti fait désormais face à la
question de l’après-Ghannouchi.
Plusieurs scénarii sont
envisageables. Au-delà du nom
du successeur, c’est l’identité du
parti, son modèle de direction et
son projet politique qui sont en
jeu.
Cet article s'intéresse aux mécanismes causaux de la rupture jihadiste (radicalisation), et tente de mettre en lumière la faculté spécifique du salafisme-jihadisme à susciter chez l'individu les motifs de son auto-marginalisation. La thèse défendue dans cet article est que la radicalisation islamiste procède d’une relation dialectique entre idéologie de la rupture et rupture de fait plutôt que d’une causalité directe entre marginalité et radicalité.
is remarkable for its ambitious formulation of a grand theory at a time when social scientists often settle for middle-range theories and/or provincial case-studies.
Quoted in The New Yorker: https://www.newyorker.com/culture/open-questions/is-culture-dying
Hamza Meddeb is a non-resident Fellow at the Middle East Directions Programme of the RSCAS in Florence. His research focuses on the political economy of violence and religion in Tunisia, especially in the Libyan border region.
Ce papier a vocation à restituer la pensée d'Edward Saïd dans toute sa rigueur, tout en adoptant une approche originale qui puisse combiner un effort de synthèse et un effort de commentaire.
See the complete podcast series: https://www.cis.cam.ac.uk/research/current-research/rethinking-transnational-islamic/rethinking-podcast-series/.
organisations islamistes : idéologie, mobilisation et violence politique
Modération : Myriam Aït Aoudia (Université de Picardie JulesVerne/CURAPP)
Discussion : Vincent Geisser (CNRS/Iremam)
- 16h25-16h45 Haoues Seniguer (Sciences Po Lyon/Triangle) et Hassan Zouaoui (Université Ibn Zohr, Agadir) : Les islamistes au pouvoir au Maroc : une transformation idéologique ?
- 16h45 - 17h05 Anca Munteanu (ERC Tarica/LADYSS) : Analyse comparée des stratégies d’intégration politique des partis islamistes en Tunisie (Ennahdha) et au Maroc (Le Parti de la Justice et du Développement)
- 17h05 - 17h25 Ester Sigillo (Université de Bologne) et Théo Blanc (EUI, Florence) : Repenser l'inclusion politique au-delà de la modération : pluralisation stratégique de l'islam
politique enTunisie
- 17h25 - 17h45 Clément Steuer (Institut des Relations Internationales de Prague) : Pluralisation et répression/co-optation de l’islam politique en Égypte
- 17h45 - 18h25 Discussion et échanges avec la salle
Liste des intervenants : Philippe Pétriat (Université Paris 1 Sorbonne), Fatiha Dazi-Héni (IRSEM), Emma Soubrier (Université d’Auvergne – IRSEM), Frank Tétard (Université de Paris VIII), Caroline Picquet (Université Paris Sorbonne), Jean-Marc Hussoud (Grenoble Ecole de Management), Laurence Louër (CERI – Sciences Po Paris), Matthieu Brun (Sciences Po Bordeaux), Tristan Hurel (Société française de l’énergie nucléaire), Mourad Chabbi (CERDAP 2 – IRSEM), Zakarya Taha (UGA), Jean-Paul Burdy (IEPG), Jean Marcou (IEPG – IFEA), Igor Delanoë (Observatoire franco-russe).