Les élites arabes et leur rôles dans le développementLarge ontri ution d’un hef de file de la pensée ara e
moderne : AEK ABID
Préambule
J’ai s le tio
e t avail d’ uipe pa e u’il po te les e p ei tes de Aek Abid dont la continuité
apparait dans son ouvrage publié récemment sur le site culturel mlfcham, le lien est :
http://www.mlfcham.com/v1/index.php?option=com_content&view=article&id=1699:la-societefuture-par-kader-abid&catid=368:kader-abid&Itemid=2241
Voici les mots- l s da s e do u e t t s p ieux ue vous t ouve ez da s e t avail d’ uipe et ui
d o t e t o ti uit et o ve ge e da s l’esp it de Aek A id :
Recadrage, relations interpersonnelles, institutions politiques et démocratie ;
Cela nous ramène à cette conclusion : « « La disponibilité soudaine d’un savoir largement supérieur en
propulsant notre pensée en avant sans le bénéfice d’une assimilation cohérente et progressive de toutes les
étapes intermédiaires ayant amené ce résultat peut avoir des conséquences véritablement malheureuses (école
de Palo Alto)». Le danger pour les pays arabes est de ne pas pouvoir s’intégrer dans une phase de transition
entre la société actuelle et la société future, par manque de contribution de leurs élites dont le travail préparatoire
est souligné dans ce document : il suffit de le lire puis de l’appliquer avant que ce soit trop tard.
Amin Elsaleh – 17/06/2018
CRASC Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle
Division de recherche « socio anthropologie de l’éducation et des systèmes de
formation »
Projet de recherche N°132/P.E/CRASC/11 du 01/07/11 au 30/06/2014
Equipe du Centre de Recherche Algérie CRASC
Axe de recherche
Méthodologies
-
Enquêtes
Chercheur
Ahmed Mokaddem
- Focus
Enquête Professeurs Université
Hafida Kebbati
Focus Jeunes
Bouabdallah Kacemi Ahmed Mokaddem
Aek Abid
Focus Entreprise
Aek Abid
Focus Femmes
Aek Abid
Focus Artistes Théâtre Cinéma
Aek Abid
INTITULE DE L’ EXTRAIT DU RAPPORT FINAL :
Processus de développement du Monde Arabe
‘’Les élites arabes et leur rôles dans le développement’’
Problématique
Le développement est une question vitale pour les pays « non encore
développés » en particulier pour la majorité du Monde Arabe.
Toutefois, il faut auparavant lever un présupposé fort des Elites de ce
Monde Arabe
En effet il y a
- celles qui présupposent que le Monde Arabe – surtout dans cette
phase de globalisation – ne peut plus se développer.
- Et celles qui présupposent qu’il a encore une chance de se développer
Qui a raison ?
Notre présent travail s’inscrit dans le « courant optimiste » qui considère
que
- Le Monde Arabe peut encore se développer sous réserve de….
Ce sont donc ces « réserves » que nous voulons approcher dont une : le
rôle des Elites
« Rôle opératoire », nous recadrant ainsi sur leurs grandes
problématiques et tâches.
Voilà posé le cadre global et le recadrage de notre travail.
D’où l’objectif N°1 : identifier ces Grandes problématiques et Grandes
Tâches
Travail en partie ….fait par le rapport du Programme des Nations Unies
pour le Développement du Monde Arabe « UNDP en particulier les Arab
Human Development Report qui avaient évoqué les « Three greats
tasks : Knowledge, Freedom and Woman’s empowerment. »
Pourquoi en partie : au moins sur trois aspects
1. Un aspect de formalisme méthodologique : ce rapport aborde
seulement les Grandes Tâches et n’identifie pas formellement les
Grandes Problématiques.
Par ailleurs nous aurions voulu identifier plutôt les Actions que les
Tâches mais par souci de comparabilité, on identifiera les Tâches.
2. Un aspect quant à la méthode de validation : ce rapport repose sur
une validation d’experts qui – rappelons-le - est actuellement considéré
comme le niveau de validation le plus faible derrière les probabilités
statistiques et la validation par logique formelle.
3. Et enfin sur un autre aspect de formalisme : le rôle des élites est
présupposé. Il n’est pas mis en avant formellement.
Pour notre part, notre travail abordera plus formellement ces trois
aspects :
- Les Elites Arabes sont donc notre acteur formel et non présupposé
- L’identification des grandes problématiques et tâches selon une
méthode probabiliste statistique validant de manière plus forte cette
identification
En un mot, on fera donc identifier les grandes tâches et problématiques
des Elites Arabes par les ….Elites elles-mêmes. Pertinence oblige.
Reste le problème de l’identification d’un échantillon représentatif.
- et on identifiera certes les Grandes Tâches mais surtout les Grandes
Problématiques, matrice qui permet de déduire les Grandes Tâches.
Ces aspects mettent toutefois en avant deux gros problèmes
méthodologiques
1er : comment identifier cet échantillon
2ème comment identifier les grandes problématiques.
Ce projet se base sur les trois grandes tâches évoquées dans rapport
du Programme des Nations Unies pour le Développement du Monde
Arabe « UNDP 2002 en particulier les Arab Human Développent Report
qui avaient évoqué, libertés, savoir et autonomisation des femmes.
Ce projet est divisé lui-même en axes de recherches selon les
possibilités de faisabilité des enquêtes.
Le terrain d’enquête était la ville d’Oran et précisément la famille
universitaire (enseignante et étudiante) et les objectifs étaient projetés
dans le contexte de savoir.
• Mon axe de recherche se base sur la catégorie de jeunes, leur
définition du concept d’élites et la perception de leur rôle.
• Mon choix de terrain consiste à savoir auprès des étudiants de
l’ENS Oran et celle du ENEPT Oran vu la qualité de leurs niveaux
et la formation qui leur a été destinée.
Axe jeunesses :
- Sachant bien que la population jeune est la forte composante du la
structure démographique de la société Algérienne, elle est estimée
à un taux de plus de 70% de la population globale.
- On a visé cette population vu sa valeur sociale, économique et
scientifique sans son poids politique. c’est un gisement inépuisable
qu’il faut aviser à investir afin de garantir un avenir certain sans
équivoque.
- La potentielle jeunesse est un facteur qui ne demande pas de
grands efforts pour faire valoir sa valeur marchande, car il est
considéré si on fait un bon investissement comme un gisement
inépuisable.
- Pourquoi précisément les étudiants de l’ENS Oran et celle du
ENEPT Oran ?
- La réponse de cette ‘’problématique’’ dans le contexte prévisionnel
de génération et la question de la relève vu la qualité de leurs
niveaux et la formation qui leur a été destinée afin de garantir des
cadres capable de lever les défis de l’avenir pour une société qui
se veut moderniste par rapport à l’environnement imposé par le
système de globalisation, qui impose ses règles et ses lois, avec
des logiques propre à la dimension perfectionner afin d’imposer sa
politique de développement à tous.
- C’est vrai que le gouvernement algérien a vu que l’installation de
ces écoles de formations des cadres supérieures (ENS) par décret
présidentiel en 2010 , suite au grand manque remarqué de cadres
supérieurs dans différentes structures surtout économiques , et
après avoir fait une sélection à partir des résultats obtenus au bac
avec des mentions très bien et des moyennes qui varient entre 15
et19 sur 20 dans les matières scientifiques et économiques. Ce
sont ces critères, qui ont donné la chance et l’occasion à ces
jeunes de se vouloir se former dans des conditions acquises pour
une élite d’avenir.
- ENS d’Oran est l’une des trois grandes écoles après Alger et
Constantine qui a accueilli ces jeunes lauréats pour un avenir
brillant.
- Mon choix de cet échantillonnage repose sur le processus et la
qualité de leur formation où j’ai utilisé deux étapes d’enquête :
-
A- Le focus groupe :
- 1er étape : les étudiants du tronc commun de l’ENS USTO
Le focus groupe a été réalisé dans le contexte de donner plus de
chance à une population jeune, dynamique et ambitieuse en statut
d’étudient. Cette population prépare un diplôme d’ingénieur en
sciences, elle est en tronc commun à l’ENS USTO à s’exprimer sur
cette thématique en se basant sur le principe des cinq grandes
problématiques et tâches limitées par le rapport du PNUD 2004.
- J’ai pu faire mon focus groupe avec une équipe d’étudiants
d’échantillon du nombre de 14 étudiants de l’ENS d’Oran que j’ai
demandé à la directrice pédagogique Dr. Khentache la liberté de
choisir un groupe représentatifs afin que je puisse entamer mon
enquête de focus groupe pour comprendre auprès d’eux leur façon
de voir et de s’exprimer sur cette question d’Elite. Qu’est- ce qu’ils
pensent eux-mêmes comme futurs élites de la nation ? Quelle est
leur vision pour demain qui est entre leurs mains ?
- Le focus groupe s’est réalisé au CRASC le 11/03/2014 avec un
groupe de 14 étudiants qui représente différentes origines
socioéconomique du pays.
- Ils avaient été très communicatifs sur la question et très intéressés
sur le contenu de la discussion, ’on dirait c’est la première fois
qu’une personne s’intéresse à leur avenir et leur porte cet intérêt
de les considérer comme élite ‘’.
- Ils ont l’idée qu’ils sont différents des autres étudiants, cela par le
traitement qui leur a été désigné par le ministère de l’enseignement
supérieur.
- Et aussi, les faveurs qui leur ont été alloué dans l’hébergement et
le transport.
-
Cela veut dire dans les messages de la tutelle (ministère de
l’enseignement supérieur) que vous êtes différents des autres
étudiants et que vous auraient des traitements très spéciaux avec
des faveurs que les autres étudiants n’auront pas.
- Plus de 3 heures de discours développés par étudiant sur la
question des jeunes élites.
• Définition de l’élite :
• Pour eux la définition de l’élite se limite à une conception reçue
dans le processus de leur éducation familiale et surtout de leur
socialisation. chacun de ses étudiants représente un aspect
d’appartenance sociale qui se distingue dans leur façon de
s’exprimer et d’interpréter les données.
1- L’Elite c’est Quelqu’un qui a le pouvoir de changer la société, il
n’est pas forcément dans la catégorie ministre, industriel ou
financier.
2- L’élite est une personne exceptionnelle, qqn qui fait la différence,
qqn qui a le potentiel, qui a une idéologie, il est un peu spécial, qui
a une vision
3- il ne pense pas comme la majorité des gens.
4- L’élite est une Question de fonction de sa personnalité, il applique
ses connaissances, ses capacités intellectuelles + avoir un
caractère.
5- L’élite est Qqn qui applique ce qu’il a appris.
6- L’élite est un Visionnaire.
7- L’élite est Qqn qui fait changer les choses.
8- L’élite est un don acquis qui exerce une influence sur les gens.
9- L’élite est une personne qui a le pouvoir de faire changer les
choses.
10-
L’élite est un combattant.
11L’élite est une personne qui essaye de résoudre un problème
quelconque et que la réussite couronnera ses pas ; c’est une
personne charismatique. De Forte personnalité .Un leadership. Il
arrive à rallier les gens à sa cause.
12L’élite est Qqn qui croit au changement ; il a un une certaine
stratégie. une forte personnalité.
13L’élite est qqn de passionnant pas forcément une forte
personnalité, mais qui est doué.
14L’élite est une personne qui a le pouvoir de changer le
monde ; et une personne qui pense à côté, elle voit des choses
pas comme les autres (il voit autrement les choses) ,il a confiance
en soi et la capacité de changer le monde.
• En général la définition donnée par ces étudiants réalise que pour
eux , une élite est acquise à des caractéristiques et des qualités
qui peuvent le qualifier à être chargé de mission pour diriger la
société et la mener vers des horizons , et aussi porteur de projets
qui peuvent provoquer le changement et réduire les taux de risque
afin de permettre à la société de mieux s’épanouir dans un
environnement plus adéquat à ses inspirations.
• Une élite, il faut qu’il soit une personne qui a un savoir général qu’il
lui accédera à des potentialités pour mettre fin à tout désordre ou
anarchie qui s’introduit au sein de la société.
• Les cinq problématiques :
J’ai expliqué les cinq grandes problématiques limitées dans le
rapport du PNUD, mais je leur ai demandé de limiter ses cinq
problématiques ou de proposer certaines dont ils considèrent plus
intéressantes que celles soulignées.
1- Le politique2, le social1, l’écologie4, économique 3
2- Economie, industrie, agriculture, politique (stabilité)
(développement), le social (niveau, éducation), culture ;
3- Education, religion(le spirituel), formation, changement, politique .
4- Démocratie, économie, éducation, santé , nouvelle technologie .
5- mal gérance, santé, éducation (pédagogie de formation), politique,
la culture, social.
6- politique, les problématiques toutes sont reliées les unes aux
autres, réglé le politique tout se règlent. (il a donné l’exemple des
révolutions), économie, social, culturel (dépendance culturelle
USA) problème de minorités au monde (le non-respect de minorité
chez nous).
- En général, les cinq problématiques sont celles expliquées par les
étudiants et celle proposées, car pour eux les problématiques
primordiales sont à ordre économique, éducatif, politique, religieux
et culturel.
- Pour eux , il faut prendre en charge des problématiques qui
intéressent le développement de la société et celle de l’ordre
international .
• les tâches :
1- instaurer leurs idées par la force (par tous les moyens-force du
changement), stratégie du changementi politique, économie
(industrialiser le pays) crée une culture propre à nous et
influence le monde
2- dépendance en agriculture,
3- l’éducation,
Pour les étudiants il y a trois importantes tâches pour une élite de
les réaliser en premier lieu l’éducation, économie et le politique, si
on arrive à prendre en charge la réalisation de ces trois tâches
l’avenir des générations est garanti et aussi elle sera sans risque.
Conclusion :
En conclusion à ce focus groupe qui s’est déroulé dans l’atelier bleu du
CRASC le 11/03/2014 de 9h30 à 13h 30.
L’ensemble des étudiants s’intéressaient à ce projet et ils ont accordé
toute leur attention. Ils avaient participé au débat d’une manière très
passionnante et instantanée. Leur intérêt pour la thématique du projet était
clair à travers les différents discours produits par chacun d’entre eux, cela
malgré que les uns soient différents des autres, selon leurs origines socioéconomiques et intellectuelles des sphères familiales.
Ils avaient discuté la définition de l’élite et son rôle, ensuite ils ont cité les
cinq principales problématiques que doit l’élite prendre en considération
pour réaliser le projet du développement de la société. Et puis, ils ont limité
les trois grandes tâches qu’attend l’élite à accomplir suivant la mission
souscrite selon la dimension du projet social.
Ils ont rempli la fiche technique avec l’enthousiasme de connaitre les
résultats vu que la thématique traite la dimension de leur devenir en tant
que futur potentiel concepteur de demain, qui pourra devenir une élite pour
la société, vu le statut et la mission de l’ENS.
Par contre, ils ont critiqué le programme pédagogique et le niveau des
enseignants qui ne correspond pas avec la réalité du savoir qu’ils sont
sensés acquérir suite au profil promis par le ministère de l’enseignement
supérieur (l’ENS) à réaliser suivant un agenda prescrit par la tutelle. Ils
sont conscients de leur rôle et les défis qui les attendent. Pour eux la
formation ne répond pas au statut prescrit en comparant à d’autres
sociétés qui suivent le même cycle de formation pour leurs étudiants.
Peut-être ces critiques sont dues, soit à leur niveau d’intelligence ou due
au programme qui n’est pas à la hauteur de leur attente. L’essentiel, ils
sont clairvoyants de leurs situations vis à vis de la politique
d’enseignement du pays et les moyens qui leur sont appropriés et mis à
leur disposition.
-
2eme étape : les étudiants de l’ENPTO qui sont des étudiants de
spécialités, qui ont eu une formation en tronc commun à l’ENS
USTO. J’ai vu que c’est important de voir cette population et leur
poser les mêmes questions que celle des étudiants de l’ENS tronc
commun, afin de savoir s’ils ont les mêmes perceptions de la
question des élites ou pas.
j’ai rencontré Mr Amir directeur adjoint des études de graduation et des
diplômes le 13/04/2014 qui a bien reçu le fax de la lettre de demande
d’autorisation du 24/04/2014 pour la réalisation du focus groupe au siège
du CRASC avec des étudiants de l’ENPTO.
De même, mes enquêtes à l’ENPTO par questionnaire étaient très
satisfaisantes.
On attendait le retour des étudiants des vacances pour avoir une
confirmation avec le DAEGD. Ce dernier, m’a demandé de procurer un
transport pour ramener les étudiants concernés par le focus groupe du
ENPTO jusqu’au CRASC. Mais au niveau CRASC la réponse était
négative chose qui m’a compliqué la tâche.
Malgré cela, je ne me suis pas découragé, par contre j’ai eu plus de
courage et persistance pour aller jusqu’au bout de mes inspirations j‘ai
même proposé au Directeur d’aller au niveau de leur institution et de
réaliser le focus groupe. Leur réponse était d’accord, mais les grèves des
étudiants étaient le nouvel ennemi qui m’a bloqué et mis fin à toute
inspiration. J’ai beaucoup tenté de réaliser mon focus groupe mais les
étudiants ont insinué leur refus.
Le problème de cet échec se limite dans la lenteur de l’administration des
deux côtés le premier était dans la délivrance des ordres de mission au
niveau du crasc et le deuxième était dans la bureaucratie de l’ENTPO.
B- Le Questionnaire :
Ce questionnaire était conçu et réalisé dans la probabilité ou il y aura
échec du focus groupe avec les étudiants de l’ENTPO.
J’ai préparé un questionnaire composé de 22 questions, tout portait sur
les jeunes élites en Algérie ‘’les jeunes en formation à l’ENS & ENTPO à
Oran’’.
Le questionnaire tourné autour de leur situation socio-familial, sur leur
formation puis sur la question de l’élite, les problématiques et tâches de
ces élites.
L’échantillon était représentatif et aléatoire composé de 50 étudiants des
deux sexes.
La durée de la réalisation de ses enquêtes a duré plus de trois mois avec
le risque que ses étudiants ne me retourne pas le questionnaire vu leur
préoccupation.
En général dans dépouillement les résultats étaient satisfaisants par
rapport à la question de la thématique jeunesse et aussi leur perception
du concept de l’élite dans la dimension qui est propre à eux et non celle
imposée par l’idéalisme.
L’âge des enquêtés variés entre 20ans et 23 ans tous en préparation d’un
diplôme d’ingénieurs dans le domaine industriel mais 7% ont voulu faire
le métier de professeur car ils voient dans cette discipline une mission à
accomplir de former des générations futures et de les préparer à devenir
des cadres responsables dans leur domaine. Mais 10% veulent changer
de discipline de formation en adoptant la formation dans le domaine
médicale (médecin, pharmacien…).
Le niveau de leurs parents lui aussi a joué un rôle important dans leur
formation et orientation éducative.
J’ai posé une question sur est-ce qu’ils étaient libre dans leur choix ou
pas.
Leur réponse se définissent autour de 30% d’entre eux n’ont pas la liberté
du choix mais Par conséquent ils étaient orienté, mais plus de 70% étaient
libre de leur choix.
Leur avis sur la qualité de la formation se différencie, 30% l’ont qualifié de
mauvaise et 54% la limite comme acceptable et le reste disaient qu’elle
était bonne.
Donc la formation est critiqué par l’ensemble des étudiants qui voient un
recul de niveau avec la médiocrité de l’enseignement et le niveau des
enseignants qui ne s’adapte pas avec la qualité du programme promis
pour une formation de haut niveau.
Pour eux ils étaient trahis par des promesses bidon et démagogiques de
la part du politique qui pense qu’à dorer son image dans la scène
internationale et non de procurer une formation de qualité pour ses enfants
de demain.
Les questions 18 et 19 plus de 20% des échantillons non pas voulu
répondre celles qui se portent sur la définition de l’élite et les rôles des
élites dans la société.
Les questions 21 et 22 plus de 49% des étudiants ont refusé de répondre
se sont les questions qui se portent sur les cinq problématiques et
missions et les tâches que l’élite doit limiter et définir afin de jouer son rôle
dans des conditions qui lui permettent de réaliser.
J’ai pu remarquer, que ces étudiants refusent de s’impliquer dans un débat
qui n’est pas le leur malgré, qu’ils sont visés par ce travail vu son
importance.
On a l’impression que le temps change de cadence entre les deux écoles
les uns sont ambitieux pas encore affaiblis par les problèmes quotidiens
et les autres qui ont de l’expérience se conforment à la réalité des choses.
- Conclusion.
L’élite demeure un symbole pour toute génération, un sauveur qui
vient délivrer la société de ses vices et problèmes. Certes, il est un
être humain comme nous tous, mais il a plus de capacité de
prendre en charge les malheurs des autres et des responsabilités
que personne ne veut assumer.
L’élite proposée par les autres (PNUD) ne correspond pas à notre
culture et non à la façon de voir l’avenir, un avenir propre à nous et
qui répond à nos aspirations et besoins.
Sans revenir aux différentes études sur l’élite surtout l’élite arabe
qui est devenue une génération qui refuse de porter la
responsabilité de sa population par crainte de l’échec ou par
crainte de l’oppression de la part des systèmes arabes qui sont
aujourd’hui affaiblis par les conflits de pouvoir.
C’est vrai, l’élite arabe existe, mais on peut la définir et dans quel
rang elle est positionnée?
J’ai choisi cette jeunesse parce que je vois en eu une lueur
d’espoir de porter les flambeaux de notre réussite et de prendre en
main leur devenir et ne laisser personne décider à leur place quel
que soit son rang de pouvoir et grade dans la société.
Les générations se succèdent et le risque augmente d’être sous
domination d’un autre qui ne cherche que son intérêt et non le
nôtre.
Bouabdallah KACEMI
I.
rapport du Programme des Nations Unies pour le
Développement du Monde Arabe « UNDP en particulier les
Arab Human Development Report qui avaient évoqué les
« Three greats tasks : Knowledge, Freedom and Woman’s
empowerment. »
• Définition de l’élite :
1. L’Elite c’est Quelqu’un qui a le pouvoir de changer la société,
il n’est pas forcément un ministre ou un industriel ou
financier.
2. L’élite est une personne exceptionnelle, qqn qui fait la
différence, qqn qui a le potentiel, qui a une idéologie, il est un
peu spécial, qui a une vision claire des choses, il ne pense
pas comme la majorité des gens.
3. L’élite est une Question de fonction de sa personnalité, il
applique sa connaissance, ses capacités intellectuelles +
avoir un caractère.
4. L’élite est Qqn qui applique ce qu’il a appris.
5. L’élite est un Visionnaire.
6. L’élite est Qqn qui fait changer les choses.
7. L’élite a un don acquis qui exerce une influence sur les gens.
8. L’élite est une personne qui a le pouvoir de faire changer les
choses.
9. L’élite est un combattant.
10.
L’élite est une personne qui essaye de résoudre un
problème quelconque et qu’il réussit ; une personne
charismatique. De Forte personnalité .Un leader chip. Il arrive
à rallier les gens à sa cause.
11.
L’élite est Qqn qui croit au changement ; il a un une
certaine stratégie. une forte personnalité.
12.
L’élite est qqn de passionnant pas forcément une forte
personnalité, mais qui est doué.
13.
L’élite est une personne qui a le pouvoir de changer le
monde ; et une personne qui pense à côté, elle voit des
choses pas comme les autres (il voit autrement les choses) ,il
a confiance en soi et la capacité de changer le monde.
14.
En général la définition donnée par ces étudiants
réalise que pour eux , une élite est acquise à des
caractéristiques et des qualités qui peuvent la qualifier à être
chargé de mission pour diriger la société et la mener vers
des horizons accessibles , et aussi porteur de projets qui
peuvent provoquer le changement et réduire les taux de
risque afin de permettre à la société de mieux s’épanouir
dans un environnement plus adéquat à ses aspirations
15.
Une élite, il faut qu’il soit une personne qui a un savoir
général lui permettant de mobiliser des potentialités pour
mettre fin à tout désordre ou anarchie qui s’introduit au sein
de la société.
- Axe Focus Entreprise et Femmes
- Axe Focus intellectuels artistes
Aek Abid
Aek Abid
Annexe : Monde Arabe
(extrait de la conférence du Dr Aek Abid sur le Monde Arabe en 2007 Bibliothèque Nationale
Hamma Alger )
Le Monde Arabe est-il un d’abord un … Monde
Comme on dit couramment il faut commencer par le commencement
Et le commencement est que Monde Arabe soit d’abord un …Monde.
Et Arabe ensuite
Commençons donc par le Monde….Diplomatique
Le grand hebdomadaire français rapporte dans une de ses éditions – les actes d’un colloque
tenu à Aix en Provence en juin 2005 autour de la problématique du Monde Arabe.
Ces actes ont fait l’objet en 2007 d’un ouvrage en deux volumes.
-
Etats et sociétés de l’Orient arabe. En quête d’avenir 1945-2005 sous la direction
de Gérard D. Khoury et Nadine Méouchy
Dans ce colloque il était encore une fois souligné l’importance accordée par de
nombreux milieux à la stabilité d’une région particulièrement sensible pour les intérêts
des puissances industrielles.
Ce colloque n’a pas manqué de mettre le doigt sur l’apport négatif des puissances
étrangères sur les Etats et les sociétés arabes.
Le problème des évolutions jusqu’à l’islamisme a fait l’objet du second volume.
La construction nationale, les stratégies économiques, l’expansion de l’islam, le
terrorisme et les conflits régionaux qui mettent en péril les rapports Nord-Sud (plutôt
Nord-Nord) ont aussi été passés en revue.
Passons chez les linguistes.
« Monde » désigne « une société telle qu’elle se présente à une époque donnée ou dans un
milieu géographique déterminé »
Levons tout de suite un discret présupposé que suggère fortement l’expression « ce bas
monde » à la différence « d’Univers » qui lui a un préjugé positif le renvoyant à universel et
…université.
Monde risquant de donner « mondicité » pas loin de « immondice »
En réalité les linguistes et surtout les étymologistes n’ont pas tort : monde vient du latin
« mundus » qui veut dire « trou nauséabond »
Laissons tomber le négatif (le coté nauséabond) pour ne garder que le côté positif (trou) qui
renvoie à quelque chose de bien délimité.
Le Monde sportif délimite ainsi bien le monde des …sportifs comme on dirait le monde de l’Art
ou des …artistes.
Autant le monde est « bas » autant Univers a valeur de « haut ».
Pour rester encore dans l’esprit des étymologistes, quelque chose de bien délimité,
« Mundus Arabus», peut être bien délimité de plusieurs côtés :
-
Un côté historique centré sur trois segments forts : langue, culture et civilisation.
Un côté géographique avec un ensemble unifié par la prédominance de zones
arides et désertiques, heureusement compensé par la découverte du pétrole.
Enfin un côté marketing avec les tentatives de créations d’ensembles régionaux –
Maghreb, Kalidj – centrés autour de la création de « marchés communs » dans
lequel encore une fois le pétrole a une place prépondérante.
Construction économique le point faible du Monde Arabe.
Ainsi si nous reprenons la définition de « Monde », «un milieu géographique déterminé », le
Monde Arabe a eu son « milieu géographique déterminé » - de l’Euphrate à l’Andalousie
Et si nous la reprenons comme «société telle qu’elle se présente à une époque donnée.»,
force est de reconnaitre que le Monde Arabe a eu sa belle « époque donnée » qui s’est
brutalement arrêtée en 1492 avec la chute du dernier royaume andalou.
En un mot Monde signifie de manière générique
- une espace géographique commun
- et surtout une Histoire commune
Ce serait Monde version histoire géo, intégrant préférentiellement langue, religion, culture et
valeurs identiques lui conférant une certaine homogénéité voire cohérence, Tout comme on
parle de Monde Asiatique ou Monde Américain par exemple.
Mais à cette forte version « histoire-géo » on peut lui opposer une « version économique »,
celle là se focalisant plutôt sur tissu industriel, technologies, innovation, recherchedéveloppement, automation, robotique, réseaux de communications, information, formation,
Etat de droit, institutions, élites éclairées et entreprenantes, etc. où cette fois-ci le Monde Arabe
trouve plus difficilement sa place.
Le pétrole va-t-il jouer le rôle qu’a joué la rente agricole pour les pays européens de la
Renaissance c’est-à-dire comme outil financier voire moteur important de l’amorce de leur
développement ?
Bien sûr cela présuppose le modèle occidental comme…modèle.
Mais à l’heure de la mondialisation, le Monde Arabe n’a pas d’autre choix que de fonctionner
comme …Monde d’abord
Pour ne pas dire Marché.
Survie oblige.
Mais ce Monde Arabe n’est toujours pas encore un …Marché Arabe.
Marché, présupposé fort d’une industrialisation encore déterminant incontournable du
modèle de développement actuellement dominant.
Annexe : Problématique
Une problématique est un ensemble de problèmes ayant
- Comme première particularité, d’être liés entre eux
- et une seconde : selon un lien logique.
Mais le problème n’est pas tant dans la définition que dans les méthodes et procédures
d’identification de cette problématique.
Comment on identifie une problématique ?
En réalité derrière cette remarque c’est la validité de ces méthodes et procédures qui est en
jeu.
Cette validation pouvant ou non conforter la pertinence de ces approches.
Mais sans entrer dans le détail des milliers de méthodes, techniques et procédures de
validation, on veut rappeler les trois grands systèmes de validation.
En effet c’est l’identification des problèmes et leur intégration logique en problématique qui est
le temps fort dans tout projet voire dans toute simple action.
Toutefois tenant compte de l’enseignement de l’Ecole de Palo Alto il s’agit
«en abordant un problème de
1. Définir clairement le problème en termes concrets
Un problème ne peut être résolu que s’il s’agit vraiment d’un problème
2. Examiner d’abord les solutions déjà proposées et essayées
3. Définir clairement le changement - résultat - auquel on veut aboutir
Exigence implicite d’un but définissable concrètement et réalisable pratiquement
4. Formuler et mettre en œuvre un projet pour effectuer ce changement»
L’identification des problématiques se fait selon plusieurs techniques et méthodes – brain
storming, questionnaire, sondage, analyse de données, etc, mais pour notre part nous utilisons
depuis des années la Méthodologie Pralinn pour les identifier.
Pour augmenter la pertinence de cette action, le plus simple est de recueillir les problèmes
directement auprès des acteurs ciblés par un programme, projet ou action.
Mais l’une des confusions les plus fréquentes est celle de confondre entre problème et
question.
Et de se retrouver non avec une problématique mais avec un questionnement.
Une autre difficulté aussi est celle de ne pas très bien distinguer entre problème et itemproblème.
Cette nuance cherche/sert surtout à mieux
- Classer en problématique
- Et encore plus, identifier la solution la meilleure.
Ce qu’on demande à une problématique c’est surtout :
- Une grande pertinence
- Et éviter tous les biais de confusion.
C’est cette problématique qui va donc se décliner en une « chaine magique » : objectifs,
actions, résultats attendus, procédures de résolution, résultats obtenus, évaluation et
conclusions
Annexe : Elites
Toutefois avant d’aborder leur rôle, commençons par les définir.
Etymologiquement Elites renvoie à élu.
On ne va pas se poser la question, élu par qui ?
Les civilisations antérieures dissociaient le sage – avec son autorité morale – des élites
gouvernantes.
Le sage étant le prototype de l’élite « morale et intellectuelle » de ces sociétés-là.
Et par ailleurs non élu…
Les vieilles civilisations non encore délivrées de la faim et des guerres érigeaient aussi en
véritables élites les producteurs et les guerriers presque au même rang que les sages.
Le « sage » a été progressivement remplacé par l’Elite des temps modernes : les experts.
Ces derniers sont souvent sollicités par une autre Elite la plus puissante : les Elites dirigeantes,
dominant en particulier la sphère politique.
Elites dirigeantes, elles par contre, le plus souvent élues dans nos temps actuels.
D’ailleurs souvent sous le vocable d’Elites on entend actuellement beaucoup plus des groupes
dirigeants que les « sages » souvent conseillers de ces décideurs.
On peut aussi se poser la question type « la couleur du cheval blanc d’Henri IV » : pourquoi
les Elites cherchent-elles à être des …Elites.
Pour l’autorité morale ?
Ou une autorité beaucoup moins morale et plus matérielle ?
Ce que peut procurer la position de dirigeant
Elites allant souvent de pair avec certes supériorité spirituelle mais surtout matérielle et se
manifestant en symbiose dans un certain statut social.
L’auteur américain Wright-Mills dans son ouvrage « The Power Elite » considère qu’il n’y a
« qu’une seule élite qui contrôle les trois institutions qui dominent l’Etat et la société : le
politique, le militaire et l’économique. »
Le politique donnant les Elites politiques, du maire, aux commis de l’Etat en passant par les
Elus de la Nation, le pouvoir exécutif, etc. (le pouvoir législatif étant considéré comme « nonpolitique »)
Le militaire fortement impliqué à travers le complexe militaro-industriel dans le politique comme
aux USA.
Enfin le secteur économique représenté par le puissant groupe des managers non
propriétaires juridiques ou si peu (stock options) des entreprises mais qu’ils dirigent en
véritables décideurs.
Dans ce présent travail, on s’est hasardé à donner la définition la plus « générique» possible
d’Elites Arabes recadré sur :
▪
▪
le profil
et le domaine ou le champ
Pour le profil, on est parti d’un « certain bagage » soit universitaire, culturel, artistique tout en
restant relativement flexible dans la mesure où nous avons inclus des penseurs libres voire
des élites autodidactes.
Pour les champs ou domaines, là aussi on a inclus le management, la formation, la recherche,
la communication, le Monde de la Culture, le Monde de l’Art voire même le Monde Sportif sans
exclure des mondes ayant relativement mauvaise presse comme le Monde des Affaires et
encore plus le Monde de la Finance.
Bien sûr il existe d’autres typologies comme celles prises dans l’ouvrage sous la direction d’O.
Lardjane : Elites et Société Editions Casbah qui distinguait Elites économiques, politiques,
sociales, etc.
On peut aussi citer des classifications peut être moins consensuelles que celle d’O. Lardjane,
comme celle de Manuel Castells – Université de Berkeley - avec « une typologie articulée
autour de trois dimensions :
1. La première dimension - création de valeur avec les « capitaines », les chercheurs,
les concepteurs, les intégrateurs, les opérateurs et enfin les robots humains.
2. La deuxième - création de relation – avec les connecteurs, les connectés et les
déconnectés
3. Et la troisième - prise de décision avec les décideurs, les participants et les
exécutants. » Fin de citation in "La société en réseaux" (titre original " The Rise of the
Network Society") de sa trilogie "L'ère de l'information" - Fayard
Pour la suite nous optons pour la définition « générique » selon le profil et le domaine.
Quel serait alors leur rôle ?
Pour approcher cela nous allons l’aborder selon un angle particulier à savoir la nuance entre
universitaire, intellectuel et élite.
Sans entrer dans un débat académique disons pour simplifier :
Qu’entre autres de toutes les qualités qu’on attend d’un universitaire, celle qui le
caractérise plus que tout autre est la compétence dans son domaine.
- Cet universitaire peut « s’élever » au statut d’intellectuel lorsqu’en plus de sa
compétence, il mène une réflexion sur son domaine apportant un plus et renforçant
en retour sa compétence et celle d’autres universitaires.
- Enfin si cet universitaire, outre la compétence, outre la réflexion, amène une vision
et une perspective, il franchit le pas et intègre le champ des Elites.
En un mot ce qu’on attend de l’Elite c’est surtout la vision.
-
A signaler au passage qu’il existe bien sûr mais en nombre de plus en plus restreint des Elites
non-universitaires.
Mais comment se construit cette vision ?
Dans la capacité de voir les « choses simples »
Même à travers un cheminement compliqué !
Ou dans un langage plus savant dans la multitude des choses arriver à « voir » les choses
simples qui les traversent.
« Ils regardent mais ne voient pas » disait Jésus Christ.
Techniquement la vision serait cette capacité d’entrevoir dans la « multi » les aspects
« trans ».
Que cela se fasse intuitivement et empiriquement ou de manière tout à fait formelle et
formaliste là n’est pas le problème.
Un peu comme il faut passez par la quantité pour arriver à la qualité.
Le passage par le « multi » reste toutefois obligatoire.
Dans cet esprit, le processus de développement exige de nos Elites : deux choses simples et
une chose « non-simple » voire compliquée.
Commençons par les deux choses simples :
D’abord identifier et partir des grandes problématiques du moment
Et ensuite dans la multitude des modèles opter pour un modèle adaptable et simple
dans son application
Et la chose « non-simple »
-
Celle d’avoir le souci permanent de mettre en visibilité les présupposés qui soustendent le processus dans son ensemble.
Pas aussi simple tout cela rétorquera certains.
-
On en convient !
Mais n’est-ce pas là une exigence minima vis-à-vis des Elites ?
Les systèmes de validation
Commençons par le grade le moins puissant : la validation par expertise.
En effet ce « vieux » système qui se basait sur l’opinion des « sages » dans les temps anciens
a été quelque peu modernisé lorsque les sages ont été « remplacés » par les experts.
Mais les sages existent toujours….
Ces experts peuvent en effet avoir raison – assez souvent – comme tort et là aussi assez
souvent.
D’où la nécessité d’un système plus fiable.
Un système plus fiable : les probabilités et le calcul statistique.
Bien sûr c’est encore une fois des mathématiciens Pascal et Pierre de Fermat qui allaient
mettre à mal ce système par expertise en introduisant il y a de cela trois à quatre siècles : une
validation s’appuyant sur l’approche probabiliste et le calcul statistique.
Ainsi si des experts donnent par exemple des chiffres pour le nombre des diabétiques (les
statisticiens appelle cela la prévalence) et qu’une enquête de prévalence va montrer qu’il y a
trois fois plus, c’est les résultats de l’enquête qui sont valides.
Mais actuellement les experts eux-mêmes s’appuient le plus souvent sur le calcul statistique
qui permet de tirer des conclusions probabilistes valides.
Dans ce type de calcul une phase capitale : le calcul de l’échantillon représentatif.
Mais ce puissant système probabiliste allait lui aussi subir les assauts des …mathématiciens.
Le système le plus puissant de validation – et le plus récent : le système de validation par
logique formelle.
Ce système se base sur les logiques formelles des systèmes en particulier ceux dits formels.
Pour illustrer cela prenons un exemple d’une simplicité scolaire.
Imaginons en effet un instituteur dans une contrée perdue chargé d’apprendre les règles
élémentaires de l’arithmétique par exemple.
Et imaginons encore qu’il ait trente élèves.
“L'Imagination est la seule science exacte que je connaisse." disait un anonyme.
Notre instituteur va leur poser la question la plus simple qui soit
1+1=
A charge ensuite à chaque élève d’y répondre.
Imaginons encore que 28 sur 30 répondent que c’est égal à 3
Les statisticiens vont nous réponde que 93% des élèves ont répondu 3 et donc que c’est la
réponse statistique la plus forte.
Et ils ont raison…
Statistiquement parlant bien sûr.
Et notre instit de leur répondre que bien que cela soit la réponse statistique la plus forte, elle
n’est pas vrai dans le système arithmétique qui a ses propres règles internes.
Vrai au sens où le grand mathématicien Tarski abordait le concept de vérité dans la publication
tardive de son fameux : « Le Concept de vérité dans les langages formalisés »
Ainsi et bien que seulement 6,66% des élèves aient trouvé la bonne réponse c’est cette
« minorité statistique » qui a raison.
Mais dans le système arithmétique !
Parce que les statistiques et l’arithmétique bien que tous deux appartenant aux
mathématiques ont des logiques internes et des règles propres.
Et dans la logique formelle ce qui compte c’est certe un certain formalisme mais aussi le
respect – presque religieux – des logiques et règles internes propres.
Il est toutefois évident que ce système est difficilement applicable dans les Humanités.
Allez dire que c’est celui qui a eu 6,66% qui a battu celui qui a eu 93% des voix.
Il faut dans ce cas revoir tous les présupposés de la démocratie…statistique.
Un peu difficile, il faut le reconnaitre…
Donc dans ce présent travail nous ne pouvons utiliser que deux systèmes de validation
-
le travail des experts
les probabilités et le calcul statistique.
Le rapport de l’UNDP utilise ces deux systèmes en privilégiant toutefois les experts – du
Monde Arabe il est vrai.
Dans notre présent travail, nous allons utiliser aussi ces deux systèmes mais en nous
appuyant surtout sur le calcul statistique.
Avant toutefois d’aborder la procédure opératoire d’identification des problématiques et
tâches, nous allons appliquer un des volets de la DIS : l’explicitation des concepts, à celui
d’Elites.
Le Recadrage Ecole de Palo Alto Université Stanford San Francisco Californie.
Pour cela nous reprenons notre tableau classique :
Item
Signification
Cadre (Général)
Limites dans lesquelles " nous sommes tous entourés
s’inscrit une situation
par certaines formes de limites,
mais à l'intérieur de ce cercle
nous sommes puissants et libres
" Alexis Tocqueville
Recadrage (local) Angle
de
d’analyse
Présupposés
vue
ou 1. Acteur
1.1Ses environnements
1.2 Le moment /Timing
Le recadrage est simplement dans un cadre donné, un angle de vue ou d’analyse
Bien sûr on présuppose que c’est là l’angle de vue d’un acteur donné qui vit dans un
environnement donné et à un moment donné.
Il comporte ainsi en vrac 4 variables : angle de vue, acteur, environnement et timing ou si on
veut être plus rigoureux 1+1+2 variables
C’est la même chose et pas tout à fait la même chose.
Le recadrage s’avérera être un outil extrêmement opératoire dans notre approche et qui va
nous permettre de résoudre certaines questions paraissant de prime abord comme sans
réponse.
C’est en recadrant le tableau des déterminants de Hobsbawm sur leurs présupposés que nous
avons pu ouvrir une perspective de développement que l’analyse des seuls déterminants
n’entrevoyait pas.
On verra dans la conférence sur le processus de développement des pays dits développés
que c’est le recadrage qui a permis de mettre en évidence un « manque » du tableau de
Hobsbawm : le champ des relations interpersonnelles et humaines.
C’est d’ailleurs ce recadrage sur les présupposés qui nous donne la solution.
C’est donc bel et bien un outil opératoire.
Rappelons au passage la définition originelle de recadrage chez Paul Watzlawick qui s’est
appuyé sur 2 théories mathématiques :
1. la théorie des groupes d’Evariste Galois
2. et celle des types logiques de Whitehead et Russell.
«Le recadrage est une perspective nouvelle de voir ou d’analyser quelque chose. Re-cadrer
signifie donc modifier le cadre conceptuel et/ou émotionnel d’une situation, ou le point de vue
selon lequel elle est vécue, en la plaçant dans un autre cadre, qui correspond aussi bien ou
même mieux aux «faits» de cette situation concrète, dont le sens, par conséquent change
complètement»
«Ce qu’on modifie en recadrant c’est le sens accordé à la situation - signification totale et
personnelle de la situation en question - pas ses éléments concrets.
Le recadrage n’attire pas l’attention sur quoi que ce soit - ne produit pas de prise de conscience
- mais enseigne un nouveau jeu qui rend l’ancien caduc» citation tirée de l’ouvrage «Change,
Principles of Problem Formation and Problem Resolution»
Le concept d’Elites.
Elites : passage dans le projet
Avant toute chose il convient d’abord de définir ce qu’on veut identifier : les Elites.
On peut proposer une définition plutôt « générique» permettant un certain consensus et
recadré sur :
▪ le profil
▪ et le domaine
Pour le profil, on propose de partir d’un « certain bagage » soit universitaire, culturel, artistique
tout en restant relativement flexible dans la mesure où nous incluons des penseurs libres sans
exclure de nombreuses élites autodidactes.
Pour le domaine, là aussi on reste encore « générique » en déclinant en management,
formation, la recherche et communication mais en faisant une certaine place aux Mondes de
la Culture, de l’Art voire le Monde Sportif. Pour nous ces « définitions » nous semblent plus
flexibles.
Bien sûr il existe d’autres typologies comme celles soulevées dans l’ouvrage coordonné par
O. Lardjane : « Elites et Société dans le Monde Arabe : cas de l’Algérie et de l’Egypte» où on
distinguait entre Elites économiques, politiques, sociales ou encore entre Elites centrales,
intermédiaires et locales, etc.
On peut aussi citer d’autres classifications comme celle de Manuel Castells – Université de
Berkeley - avec « une typologie articulée autour de trois dimensions :
3. La première dimension - création de valeur avec les « capitaines », les chercheurs,
les concepteurs, les intégrateurs, les opérateurs et enfin les robots humains.
4. La deuxième - création de relation – avec les connecteurs, les connectés et les
déconnectés.
3. Et la troisième - prise de décision avec les décideurs, les participants et les
exécutants. » Fin de citation in "La société en réseaux" de sa trilogie "L'ère de
l'information" - Fayard
Elites : extraits des différentes interventions
Pour identifier notre échantillon d’Elites, il faut passer par leur définition consensuelle valide
préalable.
Commençons donc par leur définition
Elites renvoie bien sûr à élu.
On ne veut pas poser la question, élu par qui ?
Les civilisations antérieures dissociaient le sage – avec son autorité morale – des élites
gouvernantes.
Le sage étant le prototype de l’élite « morale et intellectuelle » de ces sociétés-là.
Et par ailleurs non élu…
Les vieilles civilisations non encore délivrées de la faim et des guerres érigeaient aussi en
véritables élites les producteurs et les guerriers presque au même rang que les sages.
Le « sage » a été progressivement remplacé par l’Elite des temps modernes : les experts.
Ces derniers sont souvent sollicités par une autre Elite la plus puissante : les Elites dirigeantes,
dominant en particulier la sphère politique.
Elites dirigeantes, elles par contre, le plus souvent élues dans nos temps actuels.
D’ailleurs souvent sous le vocable d’Elites on entend actuellement beaucoup plus des groupes
dirigeants que les « sages » souvent conseillers de ces décideurs.
On peut aussi se poser la question type « la couleur du cheval blanc d’Henri IV » : pourquoi
les Elites cherchent-elles à être des …Elites.
Pour l’autorité morale ?
Ou une autorité beaucoup moins morale et plus matérielle ?
Ce que peut procurer la position de dirigeant
Elites allant souvent de pair avec certes supériorité spirituelle mais surtout matérielle et se
manifestant en symbiose dans un certain statut social.
L’auteur américain Wright-Mills dans son ouvrage « The Power Elite » considère qu’il n’y a
« qu’une seule élite qui contrôle les trois institutions qui dominent l’Etat et la société : le
politique, le militaire et l’économique. »
Le politique donnant les Elites politiques, du maire, aux commis de l’Etat en passant par les
Elus de la Nation, le pouvoir exécutif, etc. (le pouvoir législatif étant considéré comme « nonpolitique »)
Le militaire fortement impliqué à travers le complexe militaro-industriel dans le politique comme
aux USA.
Enfin le secteur économique représenté par le puissant groupe des managers non
propriétaires juridiques ou si peu (stock options) des entreprises mais qu’ils dirigent en
véritables décideurs.
Dans ce présent travail, on s’est hasardé à donner la définition la plus « générique» possible
d’Elites Arabes recadré sur :
▪
▪
le profil
et le domaine ou le champ
Pour le profil, on est parti d’un « certain bagage » soit universitaire, culturel, artistique tout en
restant relativement flexible dans la mesure où nous avons inclus des penseurs libres voire
des élites autodidactes.
Pour les champs ou domaines, là aussi on a inclus le management, la formation, la recherche,
la communication, le Monde de la Culture, le Monde de l’Art voire même le Monde Sportif sans
exclure des mondes ayant relativement mauvaise presse comme le Monde des Affaires et
encore plus le Monde de la Finance.
Bien sûr il existe d’autres typologies comme celles prises dans l’ouvrage sous la direction d’O.
Lardjane : Elites et Société Editions Casbah qui distinguait Elites économiques, politiques,
sociales, etc.
On peut aussi citer des classifications peut être moins consensuelles que celle d’O. Lardjane,
comme celle de Manuel Castells – Université de Berkeley - avec « une typologie articulée
autour de trois dimensions :
5. La première dimension - création de valeur avec les « capitaines », les chercheurs,
les concepteurs, les intégrateurs, les opérateurs et enfin les robots humains.
6. La deuxième - création de relation – avec les connecteurs, les connectés et les
déconnectés
3. Et la troisième - prise de décision avec les décideurs, les participants et les
exécutants. » Fin de citation in "La société en réseaux" (titre original " The Rise of the
Network Society") de sa trilogie "L'ère de l'information" - Fayard
Pour la suite nous optons pour la définition « générique » selon le profil et le domaine.
3 Système de validation
Passons maintenant à leur identification
Comment va-t-on pouvoir identifier ces Elites vu la faiblesse des bases de données en
particulier statistiques dans le Monde Arabe.
Et ceci sans préjuger de leur fiabilité.
Bien sûr, le plus rigoureux est de consulter les données statistiques de chaque pays en
espérant avoir des données chiffrées sur leurs Elites où à défaut les extrapoler.
Seul en effet ce « chiffrage » préalable permet de quantifier l’échantillon représentatif de
chaque pays.
Mais là de nombreuses questions se posent :
a-t-on d’abord des bases de données ? sont-elles à jour ? sont-elles fiables ? sontelles accessibles ?
Pour notre part, n’ayant aucune capacité « logistique » de le faire, nous avons opté pour un
travail d’identification en deux temps :
-
1er temps : commencer par identifier un « modèle réduit » de cet échantillon
2ème temps : identifier l’échantillon « total » représentatif
Ce modèle réduit peut donner une idée de tendances mais en aucun cas ne peut représenter
réellement l’opinion statistiquement valide de ce que nous avons défini de manière
« générique » par Elites Arabes.
Bien sûr si une opportunité de faire cet échantillonnage selon les règles probabilistes avec sa
matrice : le calcul statistique, s’offre à nous, c’est là une opportunité que nous ne raterons pas.
Pour cela nous allons prendre un tableau des populations des pays arabes et prendre pour le
pays le plus peuplé un échantillon réduit (arbitraire ? scolaire ?) de 20 élites et calculer
l’échantillon proportionnel pour chaque pays :
Tableau des échantillons par pays (ordre alphabétique)
Pays Arabe
Algérie
Population mi-2005 (millions) Echantillon
32,8
10
Arabie saoudite 24,6
7
Bahreïn
0,73
1
Comores
0,6
1
i Le changement : comment procéder ? lire la contribution de Aek Abid juillet 2014
https://www.academia.edu/20786406/Ibn_Khaldoun_et_Tamerlan_Enseignement_pour_les_Arabes_
d_aujourd_hui_par_Amin_Elsaleh_commentaires_%C3%A9changes_Aek_Abid_Adib_Hathout_Hassan
_Zineddin_Christian_Amphoux_MAJ_9_octobre_2016_