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Histoire et géographie : temps et espace. Croisements et fertilisations Marie-Vic Ozouf-Marignier, directrice d'études à l'EHESS Nicolas Verdier, directeur d'étude à l'EHESS et directeur de recherche au CNRS Jeudi de 13 h à 15 h (salle 13, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 18 février 2016 au 2 juin 2016 Première partie du séminaire (6 première séance) Géographie historique, géohistoire, histoire géographique : il existe de multiples déclinaisons de la rencontre de deux disciplines et des deux notions qui lui sont associées. Ce séminaire souhaite les interroger à partir de deux volets. Le premier pratiquera une réflexion épistémologique et historiographique sur les lieux, les moments et les matériaux de cette interaction. Le second passera par des études de cas inscrites dans les champs privilégiés de ce croisement intellectuel. On articulera donc la perspective d’histoire des savoirs et des disciplines et celle de la pratique effective d’approches croisées ou d’études d’objets historico-géographiques ou géographico-historiques. Administration et modes de découpage du territoire, réseaux de communication, construction du paysage et de la ville seront notamment des terrains d’étude. On s’intéressera également aux supports, outils ou genres mobilisés : l'image (de la carte à la photographie en passant par le schéma), la statistique (littéraire ou quantitative), la description (de la topographie à la chorographie). Enfin, ce séminaire souhaite accorder une large place aux dispositifs qui coordonnent science et action, autrement dit aux situations dans lesquelles la géographie historique sert l’aménagement ou la décision politique. 18 février 2016 Introduction du séminaire Marie-Vic Ozouf-Marignier et Nicolas Verdier. Nicolas Verdier (CNRS/EHESS) Atlas national et révolution française 25 février 2016 Cuyala Sylvain (Post doctorant ERC World System) Faire l'histoire des sciences en géographe : le cas de la géographie théorique et quantitative européenne francophone 3 mars 2016 Kapil Raj (EHESS) Autour de : Histoire des sciences et des savoirs. 2. Modernité et globalisation, Paris, Seuil, 2015 10 mars 2016 Alexis Metzger (Université de Limoges) La climatologie historique et le petit âge glaciaire. Fluctuations de champs de recherche interdisciplinaires 17 mars 2016 Dominique Rivière (Université Paris Diderot) Les métropoles : des territoires ? Quelques pistes à partir de la France et de l'Italie 24 mars 2016 Clara Filet (Université Paris 1) Interactions spatiales en Europe Laténienne (IVè - Ier siècle av. J.-C.) : pour une archéologie des réseaux et de la mobilité
Sociétés & Représentations, 2013
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions de la Sorbonne.
BIBLIOGRAPHIE I-OUVRAGES II ARTICLES III WORKING PAPERS
To be published in the journal _Dégrés_, 2019
La sémiosphère, à savoir l’espace conceptuel au sein duquel une culture vit comme ensemble de dynamiques de signification, fourmille continument à cause de l’agrégation et de la désagrégation des communautés. L’évolution technologique accompagne, exprime et altère cette tension. Dans l’époque médiévale, les communautés se faisaient et se défaisaient autour de confins géographiques : l’on s’entretuait pour la possession d’un terrain fertile, ou d’un accès à la mer. Dans la modernité, la lutte pour les frontières physiques demeure, mais elle se mêle de façon inextricable avec le conflit des idéologies : des frontières faites de mots et de croyances divisent l’Europe catholique et l’Europe protestante selon des lignes qui se superposent à celles des frontières géographiques, les compliquant. Dans la modernité, cela devient plus difficile de représenter les confins, de séparer les siens des autres, car des systèmes de frontières d’ordres différents commencent à entrecroiser leurs lignes : dans un même pays, dans une même ville, voire dans une même famille vivent et souvent s’haïssent des Catholiques et des Protestants. La complication explose dans la postmodernité, et surtout lorsque la production de sens dans la sémiosphère devient de plus en plus numérique. Les communautés continuent d’exister, mais par des systèmes d’appartenance à intensité variable, où les membres se trouvent à la fois à l’intérieur et à l’extérieur des lignes de démarcation, selon les registres idéologiques adoptés.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
édifices-villes-territoires Journée d'étude Penser les Alpes au pluriel ENSAG _ 22.05.2015 Grande histoire et géographie vécue Françoise VERY lue par Mélanie Manin Note : Texte introductif de la journée d'étude Penser les Alpes au pluriel écrit par Françoise Very, ancienne directrice et membre honoraire du laboratoire MHAevt. Elle revient sur les interactions entre les recherches du laboratoire et le territoire alpin. Retenue ce 22 mai 2015 par d'autres obligations prises antérieurement, Françoise Very avait laissé à Mélanie Manin, chercheur associé au laboratoire MHAevt, le soin de lire son texte. Merci de cette invitation. Bonjour à nos amis alpins que je suis désolée de n'avoir pas le plaisir de voir aujourd'hui. Bonjour à tous. Merci à Mélanie de me prêter sa voix. Il se trouve que la conjonction des événements, journée Alpes à Grenoble et Behrens à Hambourg, m'a forcée à retracer mon parcours. Je suis ici un peu obligée de vous raconter ma vie ce qui précisera l'interaction travail d'agence et travail scientifique académique. J'ai longtemps travaillé dans une grande agence parisienne tout en étant étudiante à Venise. Le train de nuit permettait d'arriver pile à l'heure au cours à 8 h du matin, la gare étant tout près des Tolentini, ancien couvent transformé en Institut Universitaire d'Architecture. Il se trouve que j'ai beaucoup travaillé sur la fin de la construction de la station des Menuires. Mais l'événement décisif alors n'était pas ce travail sur les Alpes, mais mon recrutement par Tafuri dans son équipe. Dès son arrivée en 1968 à Venise, il créa l'Institut d'Histoire à l'IUAV. Ma chance fut de parler encore bien allemand à l'époque. J'ai quasiment appris l'italien en traduisant de l'allemand en italien, heureusement Marco De Michelis, relisait avec moi mes traductions. Toutefois j'avais un objectif en partant pour Venise: comprendre comment se pense l'architecture et son projet. En effet, aussi bien à l'agence qu'aux Beaux-Arts, personne ne pouvait répondre à mes questions. Les conseils de Bernard Huet, revenant d'Amérique, me décidèrent à chercher ailleurs les réponses à mes questions. Il m'a fallu plus de vingt, avec Tafuri, puis Hubert Damisch et Vera Comoli, pour comprendre réellement comment l'histoire des lieux, des idées, des hommes, la Grande histoire en somme, devait être considérée comme le cadre même de l'architecture pour pouvoir la penser comme transformation physique du monde par le travail humain. On se souvient que Tafuri inscrivait l'histoire de l'architecture dans l'histoire du travail.
Revue d'Etudes Augustiniennes et Patristiques, 2017
Chronica Tertullianea et Cyprianea 2016 Cette chronique continue et complète la Chronica Tertullianea parue dans la Revue des Études augustiniennes (et patristiques) depuis 1976 (productions de 1975). Elle a changé de nom et de domaine depuis 1986, et embrasse désormais toute la littérature latine chrétienne jusqu'à la mort de Cyprien. La présente livraison, consacrée en principe aux publications datées de 2016, apporte aussi des compléments aux chroniques antérieures. Les références se font sous la forme : CTC 92, 3 ; les renvois aux notices bibliographiques qui sont propres au volume récapitulatif publié en 1999 (Chronica Tertullianea et Cyprianea 1975-1994. Bibliographie critique de la première littérature latine chrétienne) se présentent ainsi : CTC 75-94, C (compléments aux chroniques publiées) ou CTC 75-94, S (suppléments pour les années 1975-1994) : on précise alors SC (Cyprien), SH (textes hagiographiques), SM (Minucius Felix), SN (Novatien). La volonté du comité de direction de la RÉAug de revenir à un calendrier normal de publication a conduit les rédacteurs à repousser la recension de certains livres et articles : nous prions nos lecteurs de nous en excuser et les assurons que tout sera fait pour rattraper ce retard dans les meilleurs délais. Dans ces circonstances, le renfort d'Élina Freslon et de Paul Mattei a été particulièrement précieux. Notre gratitude va aussi à Michel Poirier, qui a bien voulu nous faire profiter de sa connaissance de Cyprien. Nous avons également bénéficié de la collaboration de Clotilde Chaves Frota et de Lucie Martin, que nous remercions chaleureusement. Nous adressons enfin nos remerciements à Pierre-Paul Corsetti et Jacques Elfassi pour leurs indications bibliographiques, CHRONICA TERTULLIANEA ET CYPRIANEA (Livre I dans le volume 1, Livres II et III dans le volume 2), dans une pagination continue. L'introduction présente « le phénomène Marcion » (p. 7-16), puis la réfutation qu'en fit Tertullien (p. 16-47). V. L. s'interroge sur la nature gnostique de la pensée de Marcion (« Markion-ein Gnostiker? »), et il y reconnaît les traits principaux de ce mouvement de pensée, à quelques exceptions près. Sur ce point, il faut rappeler les remarques de E. Norelli dans CTC 09, 13, qui évoque la remise en question, de nos jours, de la notion globale de gnose/gnosticisme. Le plan des trois livres est emprunté aux analyses de R. Braun, qui est plus généralement, et à raison, une source constante d'information pour l'A. et auquel il rend un hommage régulier. L'introduction et les notes s'appuient beaucoup sur la monographie évoquée, ce qui est normal, même si l'on s'étonne de l'usage de l'auteur de citer entre guillemets ses propres propos. L'édition du texte latin est empruntée à R. Braun (SC 365 [CTC 90, 1], 368 [CTC 91, 2] et 399 [CTC 94, 1]). Ponctuellement, les notes attirent l'attention sur des modifications du texte, mais on regrette que V. L. n'ait pas pris la peine de récapituler les écarts de son texte avec celui de Braun. Je propose ci-dessous ces différences, du moins celles qu'il m'a été possible de constater à partir des notes. Marc I, 11, 3, p. 90, si uacat aliquid spatii alicui diuinitati in creaturis (la conjecture de Braun in Creatoris, pourtant bien dans le style elliptique de Tertullien, est refusée) ; I, 13, 3, p. 98, ut plerique physicorum formidauerint (passage difficile, qui a fait l'objet de lectures différentes dont celle de Braun : [ut] … formidauerunt) ; I, 15, 5, p. 108, ut domino (Braun suivait la correction de Kroymann, plus riche pour le sens : ut dominum) ; I, 16, 2, p. 110, diuersitatem … deo creatori (Braun : a deo Creatore) deputandam : le choix de V. L. est raisonnable (deputare est construit avec le datif quelques lignes plus loin), mais il est inexact d'écrire que la variante a deo creatore « weder semantisch noch syntaktisch wirklich Sinn ergibt » ; I, 19, 2, p. 120, … spiritus salutaris. Marcionis salutis (dans ce passage difficile la conjecture de Braun : Marcionis saltim n'est pas adoptée ; mais on peine à comprendre le sens de « der Lufthauch des Heiles Markions » : était-il possible d'écrire que le salut de Marcion a un souffle ?) ; I, 19, 3, p. 122, sicut probauimus (Braun : sicut probabimus) ; I, 21, 6, p. 132, debebit etiam probari (Braun : debebit etiam probari † † ; en acceptant le texte transmis, V. L. suit, sans le dire, Evans, 1972) ; I, 22, 1, p. 134, euertetur (contre Braun : euentetur, conforme aux manuscrits) ; I, 29, 8, p. 178, si isses (MFX, face à Braun : si esses, conformément aux manuscrits VL). Marc II, 6, 5, p. 226, libripendi (Braun, avec tous les éditeurs : libripens), qui est une conjecture de V. L. (la note 46 rapproche le mot de illi, comme si libripendi était pris pour un datif… à moins que j'aie mal compris) ; II, 13, 3, p. 258, qualem oporteret Deum uelles ? Qualem malles expediret ? (Braun : Non qualem oportet Deum uelles ? Qualem malis expediret ?), où V. L. suit d'autres éditeurs, en corrigeant toutefois oportet en oporteret ; II, 14, 4, p. 262, quo uoluit (Braun : quod noluit) caruisse (comme d'autres éditeurs) ; II, 18, 3, p. 282, simulacris faciendis (Braun : simulacris faciendo) ; II, 22, 4, p. 298, ultra, qui semble être une coquille pour ultro.
L’année 2016 a été une année difficile pour la Turquie et les Républiques turcophones d’Asie centrale. Le terrorisme et la régression économique globale ont été les principaux dossiers à l’actualité.
2017
Les cartes qui figurent la France depuis le milieu du XVIII e siecle sont le plus souvent organisees en series. A ce titre, elles comptent chacune des dizaines, des centaines, parfois des milliers, de feuilles. Il est d'autant moins aise naviguer entre ces documents que les feuilles de chaque serie sont decoupees suivant un mode particulier de partage du territoire. La France en cartes regroupe les tableaux d'assemblage de la plus grande part des series cartographiques qui figurent la France et aussi, parfois, ses environs proches, depuis le milieu du XVIII e siecle. On en compte plus de quatre-vingt-dix ; il s'agit de cartes topographiques ou routieres, de cartes touristiques ou thematiques..., dont les perimetres prennent des formes et des etendues variables, entre l'ensemble du territoire national, les environs d'une ville ou encore une zone frontaliere.
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Historia et ius, 2024
Liberty Academic Publishers, 2024
Language, Culture and Society, 2024
The Carter Center, 2021
Distances Apprivoisées , 2022
Asian Pacific journal of cancer care, 2023
El trabajo en el Conurbano Bonaerense: actores, instituciones y sentidos, 2018
Journal of Theoretical and Computational Chemistry, 2004
Revista de Derecho de la Pontificia Universidad Católica de Valparaíso, 2003
Marine Ecology Progress Series, 1981
Journal of Research and Health, 2024
arXiv (Cornell University), 2002
Springer Proceedings in Business and Economics, 2016
Journal of St. Marianna University, 2016