Books by Nicolas Verdier
Cet ouvrage est une étude de la diffusion de la culture cartographique dans la France du XVIIIe s... more Cet ouvrage est une étude de la diffusion de la culture cartographique dans la France du XVIIIe siècle. Son analyse de la carte dépasse ici le postulat classique d'une diffusion évidente de la carte aux XVIIe et XVIIIe siècles. Pour comprendre les temporalités de cette diffusion l’enquête passe d’abord ici par des indices techniques. Comment dans les faits intégrer une carte à l’intérieur d’un livre, et comment ces pratiques se raffinent tout en se propageant ? Mais il convient également de s’intéresser au discours sur les cartes tels qu’on les rencontre dans la presse du XVIIIe siècle. Le Mercure de France a ainsi été interrogé sur une centaine d’années pour comprendre comment le discours sur la carte se façonne en même temps qu’il se diffuse dans les pages de la revue. Une fois les rythmes et les évolutions établis, il reste à en montrer les conséquences, d’abord au sein de la géographie, ensuite au-delà dans la fabrication de nouvelles professions qui vont mener à une réorganisation des lectures du monde. Quant à la géographie, ce qui s’impose d’abord est la coexistence d’autres formes graphiques pour dire les territoires, depuis l’héraldique jusqu’aux tables : la carte ne s’impose pas en terrain conquis mais est durablement en situation de concurrence avec d’autres figures. Ce qui apparaît ensuite est la très lente mise en relation de la géographie et de la carte, malgré la mise en place des géographes du roi, c’est-à-dire d’auteurs de cartes dont la production est reconnue par l’autorité.
L’analyse croisée des cartes et photographies aériennes avec l’archéologie montre que d’anciens a... more L’analyse croisée des cartes et photographies aériennes avec l’archéologie montre que d’anciens axes de circulation se sont transmis dans nos paysages actuels. Ces dernières années, ces recherches sont apparues particulièrement pertinentes pour comprendre la résilience des organisations spatiales sur la longue durée. C’est pourquoi le programme collectif de recherche Dynarif (Dynamique et résilience des réseaux routiers en Île-de-France) a été constitué de façon à étudier les voies de manière diachronique.
Le corpus de structures fouillées a été systématiquement remis dans son contexte historique et géographique grâce à la documentation planimétrique et textuelle. Dépassant la collection de tronçons, les auteurs saisissent l'organisation en systèmes de voies, ce qui permet d’intégrer un ensemble large d’objets, associant à la fois les routes construites, mais aussi les chemins informels ou les simples traces de circulation. Des protocoles et des outils (typologie, vocabulaire descriptif, bases de données cartographiques et bibliographiques géoréférencées accessibles en ligne) sont proposés pour faciliter le repérage et l’enregistrement de ces données.
Les auteurs retracent l'histoire des réflexions relatives à la route, telles qu'elles sont mobilisées par l'archéologie, de façon à réinterroger, en partant du terrain, les concepts, les méthodes et les vocabulaires. La portée des résultats dépasse ainsi le cadre régional de l’étude et participe au renouveau actuel de la réflexion concernant les voies de circulation, en sciences humaines et sociales.
Curatele / Edited books by Nicolas Verdier
The urban phenomenon in medieval Sicily, Henri Bresc Settlements and territory in Early Modern Si... more The urban phenomenon in medieval Sicily, Henri Bresc Settlements and territory in Early Modern Sicily, Domenico Ligresti Cities and University Institutions (16th-19th Centuries), Giuseppe Baldacci Settlements and territory in Contemporary Eastern Sicily, Melania Nucifora Cities in Spain in the 16 th and 18 th Centuries, David Alonso Garcia Images of the settlement in Malta between the 17 th and the 18 th Centuries, Gianni Scaglione
Papers by Nicolas Verdier
Archéologie médiévale, Dec 1, 2009
Le PCR Dynarif, coordonné par Sandrine Robert (conseil général du Val-d’Oise, université de Paris... more Le PCR Dynarif, coordonné par Sandrine Robert (conseil général du Val-d’Oise, université de Paris I et UMR 7041 Arscan) et Nicolas Verdier (UMR 8504 Géographie-cités) associe des archéologues, des historiens, et des géographes venant du CNRS, des universités de Paris I et Paris X, du SRA Île-de-France, du Cogit, de l’Inrap et des collectivités territoriales. Il est destiné à mieux comprendre les conditions d’émergence et de transmission des réseaux routiers de la période médiévale qui semble ..
International audienceWhen the implementation of the staff map is launched, it is understood as a... more International audienceWhen the implementation of the staff map is launched, it is understood as a mapping effort of the national space which must encompass the concerns of several administrations (Cadastre, Eaux et Forêts, Mines, Ponts et chaussées, Marine). The idea of making the same card for several uses, and thus to limit the costs, presides over reflections. That is why until the mid-1820s it was planned to produce a map not only for the military, but also for the administration of the Cadastre. We will focus here first on the history of this association, before we dedicate ourselves to the cause of the failure of this attempt.Lorsque la mise en œuvre de la carte d’État-major est lancée, elle est comprise comme un effort de cartographie de l’espace national qui doit englober les préoccupations de plusieurs administrations (Cadastre, Eaux et forêts, Mines, Ponts et chaussées, Marine). L’idée de faire une même carte pour plusieurs usages, et donc de limiter les coûts préside en e...
International audienceThis text explores the different aspects of the bilocation that the map mak... more International audienceThis text explores the different aspects of the bilocation that the map makes possible in the 18th century. It is thus the powers of the map that give access to places beyond our reach, whether it is thought of in a spatial aspect (both vertical and horizontal dimensions, but also temporal ones). It is this very specific capacity that allows the map to slip easily into the reflection on the project. The text deals more particularly with the question of the work of road and bridge engineers in France between the end of the 17th and the beginning of the 19th centuries.Ce texte explore les différents aspects de la bilocation que la carte rend possible dans le cadre du projet au XVIIIe siècle. Ce sont donc les pouvoirs de la carte qui donne accès a des lieux en dehors de notre portée, que celle ci soit pensée sous un aspect spatiale (dimensions tant verticales qu'horizontales, mais encore temporelles. C'est cette capacité très spécifique qui permet à la car...
Raphaelle Bertho, La mission photographique de la DATAR. Un laboratoire du paysage contemporain, ... more Raphaelle Bertho, La mission photographique de la DATAR. Un laboratoire du paysage contemporain, Paris, La documentation francaise, 2013, 162 p. (Nicolas Verdier) Avec cet ouvrage, Raphaelle Bertho nous donne acces, d'une part a quelques elements issus de ses travaux de these, et d'autre part a une forme d'introduction a la mise en ligne par la DATAR, sous la forme d'une galerie multimedia, de 1 200 des images issues de la considerable activite de la mission photographique que la DATAR anima ...
Espace géographique, 2015
Distribution électronique Cairn.info pour Belin. © Belin. Tous droits réservés pour tous pays. La... more Distribution électronique Cairn.info pour Belin. © Belin. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Mélanges de l’École française de Rome. Italie et Méditerranée, 2013
L'Histoire des circonscriptions francaises est complexe. Chaque niveau sous-entend des rythme... more L'Histoire des circonscriptions francaises est complexe. Chaque niveau sous-entend des rythmes propres qui faconnent, chacun a sa facon, le territoire francais. Quelques moments se degagent : celui, fondateur, de la Revolution francaise avec ses atermoiements quant au niveau directement inferieur au departement, celui des debuts de l'Empire avec une intense restructuration du maillage cantonal. Celui du premier tiers du XIXe siecle avec la reduction forte du nombre des communes. Il faut ensuite attendre une centaine d'annees pour voir une reforme aussi invasive sous la forme de la reduction d'un tiers du nombre des arrondissements. Mais les mutations s'accelerent de nouveau depuis une quarantaine d'annees, non seulement par l'ajout de nouvelles structures, mais encore par la reprise des modifications sur les circonscriptions plus anciennes. Au total, de tres nombreuses mutations donc, issues pour parties de critiques recurrentes et d'adaptations au contexte plus circonscrit. Cette longue histoire incite a revenir sur l'idee meme de crise, souvent evoquee, pour la mettre en tension avec celle de mutation.
Je commencerai cette intervention par une citation, citation de l'un de ces textes qui fait oubli... more Je commencerai cette intervention par une citation, citation de l'un de ces textes qui fait oublier les heures de lecture répétitive de traités des XVIIe et XVIIIe siècles. Ici, il s'agit d'un petit texte de 1653 du cartographe Pierre Du Val, neveu d'un cartographe plus célèbre du XVIIe siècle Nicolas Sanson. "Des deux representations de la Terre […], celle qui se fait par Globe est plus naturelle & plus approchante de la verité. Celle qui se fait par Planisphere emprunte quelque chose de l'Optique & de la Geometrie : elle est une imitation du Globe Terrestre, faite sur le papier [...] : il se trouve autant de difference entre ces deux representations qu'entre une Peinture platte & une figure en relief. Pour bien observer ce que c'est du Planisphere Terrestre, on peut se representer les deux moitiez du Globe posez sur une table ou elles s'enfoncent, & laissant des lignes avec d'autres marques imprimées qui font le Planisphere." 1 En dehors de cette très belle métaphore d'un globe s'enfonçant dans la table tout en y imprimant une carte, métaphore qui assure le transfert du globe au planisphère, il y a là une série de réflexions que l'on peut décomposer en deux groupes. La première relève de la distinction entre la vérité et l'imitation. D'un côté le globe, vrai, ou, au moins, plus vrai et à propos duquel la question de la construction n'est pas posée, de l'autre l'artefact cartographique, produit de l'imitation par l'optique et la géométrie. Le second groupe de réflexions convoque l'analogie entre deux couples de description : globes et cartes d'une part, peintures et figures en reliefs d'autre part 2. Les principaux éléments du problème qui va nous occuper sont d'ores et déjà posés : l'inquiétude face à la figuration plus ou moins vraie du monde, la construction de cette figuration par l'optique et la géométrie, le rapport à la peinture et la représentation du relief. Tout est là... Faisons maintenant un saut en avant d'environ soixante-dix ans. Je m'appuierais cette fois-ci sur deux auteurs qui publient à peu près au même moment, soit dans le deuxième quart du XVIIIe siècle. Chronologiquement, le premier est Nicolas Buchotte et il publie en 1722 un
International audienceLa carte, si elle peut-être un petit objet, voire aujourd'hui tenir sur... more International audienceLa carte, si elle peut-être un petit objet, voire aujourd'hui tenir sur un écran d'ordinateur quelles que soient ses dimensions, peut aussi être un objet vaste qui sous-entend des contraintes fortes. Ces contraintes ont été identifiées par Gilbert Simondon, sous le nom d'hyperthélie 1 , entendons une spécialisation de l'objet technique qui le fragilise lorsque l'on fait varier, même légèrement, les composantes de son environnement. Partons ainsi de la Carte particulière du diocèse de Rouen, dressée sur les lieux par Mr Frémont de Dieppe, sous les yeux et par les ordres de feu Mre Jacques Nicolas Colbert, Archevesque de Rouen dressée puis publiée par Berey en 1715. La carte composée de six planches peut-être collée sur un drap de lin et mesure alors 1,60 sur 1,40 mètre. Faute d'une pièce et d'un meuble idoine, on en est réduit à pousser les meubles sur les côtés de la pièce pour la dérouler sur le sol. La description de cette carte da...
Cet Article traite de l'usage du concept de reseau, dans le cadre d'une analyse des syste... more Cet Article traite de l'usage du concept de reseau, dans le cadre d'une analyse des systemes de transport du XVIIIe siecle. L'objet de l'etude est la Poste aux Chevaux de cette epoque. L'approche croise analyse des documents d'epoque et utilisation d'un SIG.
Annales de Normandie, 2016
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Books by Nicolas Verdier
Le corpus de structures fouillées a été systématiquement remis dans son contexte historique et géographique grâce à la documentation planimétrique et textuelle. Dépassant la collection de tronçons, les auteurs saisissent l'organisation en systèmes de voies, ce qui permet d’intégrer un ensemble large d’objets, associant à la fois les routes construites, mais aussi les chemins informels ou les simples traces de circulation. Des protocoles et des outils (typologie, vocabulaire descriptif, bases de données cartographiques et bibliographiques géoréférencées accessibles en ligne) sont proposés pour faciliter le repérage et l’enregistrement de ces données.
Les auteurs retracent l'histoire des réflexions relatives à la route, telles qu'elles sont mobilisées par l'archéologie, de façon à réinterroger, en partant du terrain, les concepts, les méthodes et les vocabulaires. La portée des résultats dépasse ainsi le cadre régional de l’étude et participe au renouveau actuel de la réflexion concernant les voies de circulation, en sciences humaines et sociales.
Curatele / Edited books by Nicolas Verdier
Papers by Nicolas Verdier
Le corpus de structures fouillées a été systématiquement remis dans son contexte historique et géographique grâce à la documentation planimétrique et textuelle. Dépassant la collection de tronçons, les auteurs saisissent l'organisation en systèmes de voies, ce qui permet d’intégrer un ensemble large d’objets, associant à la fois les routes construites, mais aussi les chemins informels ou les simples traces de circulation. Des protocoles et des outils (typologie, vocabulaire descriptif, bases de données cartographiques et bibliographiques géoréférencées accessibles en ligne) sont proposés pour faciliter le repérage et l’enregistrement de ces données.
Les auteurs retracent l'histoire des réflexions relatives à la route, telles qu'elles sont mobilisées par l'archéologie, de façon à réinterroger, en partant du terrain, les concepts, les méthodes et les vocabulaires. La portée des résultats dépasse ainsi le cadre régional de l’étude et participe au renouveau actuel de la réflexion concernant les voies de circulation, en sciences humaines et sociales.
Notre réflexion prend acte de l’écho du spatial turn et contribuera à une analyse critique des enjeux et effets de ce tournant épistémologique et méthodologique. Mais nous interrogerons aussi des moments plus anciens de croisements des savoirs, avant, pendant et après l’institutionnalisation des champs scientifiques, en nous intéressant non seulement à la géographie comme science constituée mais aussi aux savoirs géographiques depuis l’époque moderne.
Comme les années passées, nous accueillerons à la fois des travaux d’histoire des sciences portant sur les frontières disciplinaires et des enquêtes qui pratiquent des formes d’interdisciplinarité ou des emprunts de méthodes, de notions ou de questionnements. Nous ferons également une large place aux recherches de jeunes chercheurs.
Marie-Vic Ozouf-Marignier, directrice d'études de l'EHESS (TH) (CRH-GGH-Terres)
Nicolas Verdier, directeur d'études de l'EHESS, directeur de recherche au CNRS (TH) (EHGo Géographie-cités)
Jeudi de 13 h à 15 h
(salle 7, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 27 avril 2017 au 1er juin 2017
Géographie historique, géohistoire, histoire géographique : il existe de multiples déclinaisons de la rencontre de deux disciplines et des deux notions qui lui sont associées. Ce séminaire souhaite les interroger à partir de deux volets. Le premier pratiquera une réflexion épistémologique et historiographique sur les lieux, les moments et les matériaux de cette interaction. Le second passera par des études de cas inscrites dans les champs privilégiés de ce croisement intellectuel. On articulera donc la perspective d’histoire des savoirs et des disciplines et celle de la pratique effective d’approches croisées ou d’études d’objets historico-géographiques ou géographico-historiques. Administration et modes de découpage du territoire, réseaux de communication, construction du paysage et de la ville seront notamment des terrains d’étude. On s’intéressera également aux supports, outils ou genres mobilisés : l'image (de la carte à la photographie en passant par le schéma), la statistique (littéraire ou quantitative), la description (de la topographie à la chorographie). Enfin, ce séminaire souhaite accorder une large place aux dispositifs qui coordonnent science et action, autrement dit aux situations dans lesquelles la géographie historique sert l’aménagement ou la décision politique.
Marie-Vic Ozouf-Marignier, directrice d'études à l'EHESS
Nicolas Verdier, directeur d'étude à l'EHESS et directeur de recherche au CNRS
Jeudi de 13 h à 15 h (salle 13, 105 bd Raspail 75006 Paris),
du 18 février 2016 au 2 juin 2016
Première partie du séminaire (6 première séance)
Géographie historique, géohistoire, histoire géographique : il existe de multiples déclinaisons de la rencontre de deux disciplines et des deux notions qui lui sont associées. Ce séminaire souhaite les interroger à partir de deux volets. Le premier pratiquera une réflexion épistémologique et historiographique sur les lieux, les moments et les matériaux de cette interaction. Le second passera par des études de cas inscrites dans les champs privilégiés de ce croisement intellectuel. On articulera donc la perspective d’histoire des savoirs et des disciplines et celle de la pratique effective d’approches croisées ou d’études d’objets historico-géographiques ou géographico-historiques. Administration et modes de découpage du territoire, réseaux de communication, construction du paysage et de la ville seront notamment des terrains d’étude. On s’intéressera également aux supports, outils ou genres mobilisés : l'image (de la carte à la photographie en passant par le schéma), la statistique (littéraire ou quantitative), la description (de la topographie à la chorographie). Enfin, ce séminaire souhaite accorder une large place aux dispositifs qui coordonnent science et action, autrement dit aux situations dans lesquelles la géographie historique sert l’aménagement ou la décision politique.
18 février 2016
Introduction du séminaire
Marie-Vic Ozouf-Marignier et Nicolas Verdier.
Nicolas Verdier (CNRS/EHESS)
Atlas national et révolution française
25 février 2016
Cuyala Sylvain (Post doctorant ERC World System)
Faire l'histoire des sciences en géographe : le cas de la géographie théorique et quantitative européenne francophone
3 mars 2016
Kapil Raj (EHESS)
Autour de : Histoire des sciences et des savoirs. 2. Modernité et globalisation, Paris, Seuil, 2015
10 mars 2016
Alexis Metzger (Université de Limoges)
La climatologie historique et le petit âge glaciaire.
Fluctuations de champs de recherche interdisciplinaires
17 mars 2016
Dominique Rivière (Université Paris Diderot)
Les métropoles : des territoires ? Quelques pistes à partir de la France et de l'Italie
24 mars 2016
Clara Filet (Université Paris 1)
Interactions spatiales en Europe Laténienne (IVè - Ier siècle av. J.-C.) : pour une archéologie des réseaux et de la mobilité
13 février 2014
Séance introductive
Nicolas Verdier : directeur de recherche au CNRS
La poste aux lettres et son assise territoriale 1700-2010 1
20 février 2014
Nicolas Verdier : directeur de recherche au CNRS
La poste aux lettres et son assise territoriale1700-2010 2
27 février 2014
Marie-Vic Ozouf-Marignier : directrice d'Études à l'EHESS
Fernand Braudel et Roger Dion: la symétrie de deux croisements de l'espace et du temps
6 mars 2014
Christophe Duhamelle : directeur d'Études à l'EHESS
La frontière confessionnelle dans le Saint-Empire (XVIe-XVIIIe s.)
13 mars 2014
Geneviève Massard-Guilbaud : directrice d'Études à l'EHESS
Historiens et géographes français et relation de l’homme au milieu, de Vidal de la Blache aux programmes de recherche interdisciplinaires de la fin du XXe siècle
20 mars 2014
Pascal Clerc : maître de conférence à l'IUFM de Lyon
Missions coloniales et savoirs géographiques : la mission en Indochine et en Chine méridionale de la Chambre de commerce de Lyon (1895-1897)
27 mars 2014
François Walter : professeur honoraire à l'Université de Genève (Suisse)
Hiver ou comment aborder la saisonnalité en Histoire
3 avril 2014
Silvia Marzagalli : professeur à l'Université de Nice/IUF
Espace marchand XVI-XVIIIe siècles.
10 avril 2014
Valentina Desanti : doctorante EHESS/Université de Genes (Italie)
Exactitude et effet. La figuration de l'espace par les "artistes topographes" de la Galerie des plans-reliefs du XIX siècle.
15 mai 2014
Teresa Peixoto : Professeure à l'université du Norte Fluminense (Brésil)
Le processus de modernisation des villes brésiliennes à la fin du XIXe : quand les médecins et les ingénieurs assument le contrôle de l'espace urbain et le pouvoir dans les Chambres Municipales
22 mai 2014
Élisabeth Zadora Rio : Directrice de recherche émérite au CNRS
Historiographie de la notion d’espace en archéologie : croisements interdisciplinaires et conflits scalaires
5 juin 2014
Séminaire d'exposé des étudiants en Master.
"Éléments d'une Géohistoire".
Jury :
Christian Grataloup, Professeur l'Université Paris Diderot Paris VII (Tuteur)
Guy Baudelle, Professeur à l’Université de Rennes II (Rapporteur)
Jean-Marc Besse, Directeur de rechercher au CNRS
Jean Boutier, Directeur d’Études à l’EHESS-Marseille.
Benoit Lelong, Professeur à l'Université Paris-Est (Rapporteur)
Daniel Nordman, Directeur de recherche au CNRS
Gilles Palsky, Professeur à l'Université Paris Panthéon-Sorbonne
Les deux premiers volumes, relatifs au Parcours scientifique permettent de revenir tant par une synthèse que par un recueil d'articles, sur une pratique de la géohistoire qui est composée de trois aspects : les matérialités, les figurations voire les représentations, et la réflexivité en passant par une histoire des savoirs. Quant aux matérialités celles-ci sont approchées par les réseaux, les zones et les points, ce qui, transcrit en objets de recherche, permet d'évoquer les travaux sur la Poste aux Chevaux du XVIIe au XIXe siècle, sur les circonscriptions, principalement aux XIXe et XXe siècles, et sur les villes du XVIIe siècle à nos jours. Quant aux figurations et aux représentations, les recherches évoquées passent principalement par des réflexions sur les objets précédents au prisme des conceptions des acteurs du temps. La question relative à la réflexivité passe en grande partie par une reconstruction d'histoire des savoirs qui traite non seulement des temporalités, mais également des territorialités qui ancrent les travaux au cœur d'une interdisciplinarité Histoire/Géographie. Le projet de recherche qui en découle est une proposition de géohistoire de la France du XVIIIe à nous jours.
Le troisième volume est un texte inédit sous le titre La carte avant les cartographes. L'avènement du régime cartographique en France au XVIIIe siècle.
La question posée par l'ouvrage est de savoir si la diffusion de la carte amène un changement de géographicité – entendue comme un rapport au monde. L'objectif est de répondre à une question contemporaine qui est de savoir si la diffusion des navigateurs GPS qui s'accompagne d'un effondrement des ventes de cartes routières peut avoir des conséquences sur le rapport au monde de nos sociétés. Pour tenter de mieux percevoir l'ampleur d'une telle évolution l'enquête s'est portée sur le moment de la diffusion de la carte dans la société française. La conclusion pose que les mutations sont profondes, et qu'il est possible de transférer l'approche des changements d'historicité, voire de régimes d'historicité dépeints par Koselleck puis Hartog, du côté des régimes de géographicité.
Le texte, encadré d'une introduction et d'une conclusion, se compose de quatre parties. Une première sur la relation entre cartes et livres, une deuxième sur la relation entre cartes et presse. Ces deux premières parties permettent en outre de fixer les temporalités de la diffusion de la carte au XVIIIe siècle. Une troisième partie porte sur la relation entre carte et géographie, et une quatrième sur la relation entre la fabrication de professions nouvelles et la carte. Il s'agit dans ce deuxième temps de replacer la carte parmi d'autres formes de figuration du territoire, et d'évaluer les conséquences de la diffusion de la carte.