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Au Moyen Âge tous les témoignages indiquent que le Béarn fit partie de la Gascogne politique et ethno-linguistique. Ce n'est qu'à partir du XVIe siècle que le statut souverain du Béarn inventé par Gaston Fébus en 1347 entra dans les mentalités et que les Béarnais se distinguèrent des autres Gascons en dépit d'une langue et d'une culture commune. During the Middle Ages all the testimonies show that the Béarn was a part of the political and ethno-linguistic Gascony. This is only from the 16th century that the sovereign status of Béarn invented by Gaston Fébus from 1347 onwards was acknowledged and the Béarnais were distinguished from the other Gascons despite their common language and culture.
Contrairement aux idées reçues actuelles, l'identité dominante à Bayonne jusqu'au début du XXe siècle fut l'identité gasconne et non basque. Plusieurs témoignages historiques à ce sujet sont réunis à partir du XIIIe siècle. Le second lien montre des portulans (cartes maritimes) du XIVe et XVIe siècle où l'on trouve écrit le nom de "Bayonne de Gascogne". Contrary to assumed ideas, the main identity of the city of Bayonne until the beginning of the 20 th century was the Gascon identity and not the Basque one. Several historical testimonies from the 13th century onward are shown there. The second link is showing portolans (navigational maps) of the 14th and 16th centuries where we find written the name "Bayonne of Gascony".
Alén Garabato, C., C. Torreilles and M.-J. Verny. Los que fan viure e treslusir l’occitan. v. 1, 2014
Les anciens textes non-littéraires constituent un champ de recherche linguistique encore insuffisamment cultivé dans le domaine occitan. Il en résulte un creux dans notre compréhension des courants d'influence linguistique qui liaient les différentes localités entre elles et qui les séparaient d'autres ensembles ayant leur propre existence. Se pencher sur un corpus cohérent de documents du passé nous ouvre des perspectives, évidemment, sur ces questions et sur la nature de la production textuelle, mais cette même démarche peut révéler aussi les principes généraux des interactions socioculturelles et la dynamique universelle des relations linguistiques. La présente étude fait partie d'un projet qui a pour objet la reconstruction (partielle, il va sans dire) des relations sociolinguistiques en Gascogne au Moyen Âge : les liens entre les parlers dans le passé, l'influence de tel ou tel centre sur d'autres, et les distinctions diastratiques qui caractérisaient la langue.
Bulletins et mémoires de la société d'anthropologie de Paris, 2007
À partir de la documentation consignée par les registres paroissiaux et d'état-civil, les généalogies des personnes nées à Arthèz-d'Asson, en Béarn (France), depuis 1744 jusqu'à 1975, ont été préalablement reconstruites. Les noms de chacune des personnes de ces généalogies attribués lors de leur naissance, de leur mariage, de leur décès et de la naissance de leurs enfants ont été relevés. Le corpus de noms porte sur plus de 12 000 naissances, 1500 unions et 4000 fratries. Les modalités de transmission de ces noms le long des généalogies sont également décrites. Les résultats indiquent une grande variabilité « ontologique » du nom, une forte transmission du nom en lignée maternelle, une traçabilité du nom dans la généalogie très aléatoire, et la présence de quelques stratégies matrimoniales dans la constitution des couples. La discussion porte sur le rôle attribué à la dénomination dans la société béarnaise et sur l'incertitude des inférences génétiques à partir des noms de famille quand les règles de transmission de ces noms ne sont pas systématiquement appliquées.
Linx, 2022
Nous adressons notre gratitude à deux évaluateurs anonymes pour leurs nombreuses remarques constructives, ainsi qu'à Jean Sibille et Alain Viaut pour les discussions fructueuses que nous avons eues avec eux sur plusieurs points de phonétique et de phonologie occitane et gasconne. Cette recherche a été présentée oralement lors du colloque annuel du Réseau Français de Phonologie en juin 2021. Nous remercions les collègues présents pour leurs questions et commentaires, ainsi que Michela Russo pour son invitation à participer à ce volume de la revue Linx. Les consonnes rhotiques du gascon revisitées Linx, 84 | 2022 Les consonnes rhotiques du gascon revisitées Linx, 84 | 2022
Dossiers du Grihl, 2007
Actes de la table ronde coordonnée par Laurence Giavarini et Jean-Pierre Cavaillé, en marge du séminaire CRH-Grihl "Secret et tromperie à l'époque moderne", organisée à Paris, à l'EHESS, le 13 juin 2005. Table des matières : https://journals.openedition.org/dossiersgrihl/325 Successivement attribué à Louis Moreau du Bail et à Onésime de Claireville, ce roman comique, paru sans nom d'auteur en 1637, reste très mal connu de la critique(1). Par un matin de printemps, qui n'est pas sans évoquer d'entrée de jeu La Première Journée de Théophile, le narrateur ne sait où donner de la tête : une jeune femme, « tout éperdue », écume et pousse des « hurlements épouvantables » ; un cavalier ridicule, dans un gascon impeccable, joue le rôle du capitan de comédie et fait mille extravagances ; un vieil « ermite » entreprend d'exorciser la « fille » qu'il déclare possédée, sous les sarcasmes du gascon, qui n'y voit que « fadaises ». Mieux, cet extravagant raisonnable invite le narrateur, tout plein de perplexité, à ne « point [se] laisser persuader par la rhétorique de l'ermite », car, ajoute-t-il, « jamais nous ne devons appuyer de jugement que dans une infaillible connaissance de la chose qu'on propose ». 1637 est l'année de la parution du Discours de la méthode, et sans aucun doute cette phrase pourrait en être tirée. La préface avertit que le livre se propose de « joindre l'utile au délectable ». S'il se nomme Gascon , c'est « pour se moquer de tous ceux qui se mêlent de contrefaire les Gascons ». Plus, cet extravagant est en fait « philosophe moral », et l'auteur a voulu lui donner « avantage de parler librement de tout, pour ce qu'on dit que tout est permis aux fous » : « L'homme le plus arrogant, renchérit un poème liminaire,/ Confesse franchement qu'en matière de feintes/ Il est sage parfait qui fait l'extravagant ». Même si, à plusieurs reprises, le narrateur fait lui-même semblant de se rendre aux raisons de l'ermite, qui prêche régulièrement contre le « libertinage » de ce vrai faux extravagant, la « franchise » ou « liberté » de parole est dans ce texte, proprement programmatique. Elle touche d'abord, par la bouche du gascon, à cette question brûlante de religion, qui court tout au long du livre : la croyance en la possession, aux visions, aux exorcismes… en ces années où le bûcher d'Urbain Grandier fume encore. Mais elle investit tout autant, au fil de la narration de ses « aventures » par le gascon, l'ensemble du monde social que permet de traverser la fiction picaresque de l'escroc positif : jeunes bourgeois fats et prétentieux, prévôts, sergents et gardiens de prison corrompus, curés entremetteur ou pouilleux, un fermier général inique et son sous-fermier qui ne vaut guère mieux… la liberté satirique règle à chacun son compte, avec amusement mais sans méchanceté, et l'une des particularités du récit est du reste le renversement toujours possible du jugement éthique, son instabilité ; ainsi, lorsque un exemple de perfidie féminine consommée se retourne tout à coup en une apologie inconditionnelle des femmes. C'est d'une manière similaire que sont renversés les préjugés convenus sur les protestants ou sur les gascons, rétablis dans leur dignité bafouée… Ce jeu critique sur la doxa , associé à la satire morale, est inséparable d'un travail sur les registres de langues et les genres du discours, exploités et parodiés, tournés en ridicule, mais aussi susceptibles d'être utilisés par le personnage du gascon pour faire montre de son savoir et de son bel esprit : poésie amoureuse, nouvelle galante, parler Phoebus, galimatias scolastique, rodomontades gasconnes, entretien pointu, etc. Il y aussi le prêche apologétique du curé, la vision allégorique de la possédée, le latin de cuisine du prêtre crotté, etc. De sorte que le texte paraît composé pour une part importante de pièces rapportées qui forment un ensemble linguistique délibérément hétérogène, pluriel et chamarré… La liberté de parole et le jeu avec les registres de langue dessinent en filigrane une esthétique de la satire (aux deux sens de la critique des mœurs et de la pluralité des styles et des objets) et une éthique de la « franchise » (qui n'exclue certes pas feinte et dissimulation), autorisée par l' « extravagance », où se retrouve l'essentiel de la tradition du roman comique depuis le Francion . Ces deux niveaux - l'esthétique et l'éthique de « l'extravagance » (feinte) - méritent d'être pris en compte simultanément, car il existe sans aucun doute un lien fort entre la satire des mœurs (on ne peut moins rigoriste) et la critique rationaliste des croyances superstitieuses, la saturation parodique des styles de discours et la description foisonnante de certains aspects de la civilisation matérielle (vêtements, intérieur d'une prison, etc.). C'est en fait cette hypothèse de « l'extravagance », comme moteur « comique » et « satirique » permettant le développement cohérent de ces dimensions apparemment hétérogènes du texte que nous souhaitons mettre à l'épreuve de la discussion à l'occasion de cette table ronde, et que nous proposons plus particulièrement à l'attention des intervenants. D'où les trois perspectives de travail suivantes, qui doivent être comprises comme des sollicitations et peuvent chacune donner lieu à deux interventions conçues de manière complémentaire ou contradictoire, par « binôme » - de manière à organiser trois moments de discussion : • le ou les rapports que l'on peut établir entre satire (critique) et satura (compilation de formes et de styles). • l'articulation monde social / monde moral envisagée à partir des questions d'énonciation et de point de vue. • le jeu des feintes, superstitions, fictions - tout ce qui mobilise le discours de la croyance.
Etudes de lettres, 2018
En 1494, Aymon de Montfalcon s'émerveille devant les ruines d'Aventicum. Ce goût précoce pour l'Antiquité, il l'a cultivé bien avant de devenir évêque. Ses ambassades à Rome lui ont assurément fait voir les vestiges de nombreux monuments. Beaucoup de chanoines de la cathédrale entretiennent également des liens avec la capitale de la Chrétienté, dont l'attrait se mesure tout au long de l'épiscopat d'Aymon de Montfalcon. Ces contacts personnels ont favorisé le passage au nord des Alpes des idées et des goûts de l'humanisme, un rapport rénové au passé et de nouvelles lettres dans les inscriptions : les capitales romaines. Apposées sur des monuments gothiques, mêlées à d'autres graphies, elles se trouvent au carrefour d'une forme de syncrétisme caractéristique de l'épiscopat d'Aymon de Montfalcon. Début décembre 1494 : après s'être rendu en mission à Fribourg pour le duc de Savoie, l'évêque de Lausanne Aymon de Montfalcon arrive à Avenches, ville dont il est le seigneur temporel. Il vient y régler plusieurs affaires, trancher différentes causes et s'accorde un peu de temps pour visiter les vestiges d' Aventicum : Depuis, [l'évêque Aymon de Montfalcon] passa temps en sa dicte ville, en oyant les quereles de ses subgectz, les pacifiant au mieulx qu'il peut, et en visitant les antiquitez dudict lieu, qui sont presque une merveille 1.
Le Pays lorrain, 2021
De l'épée à la robe : l'ascension de la famille Labbé au service des ducs de Lorraine Originaire de Bohème, la famille Labbé s'implanta en Lorraine au xvi e siècle lorsque Jean Labbé vint se mettre au service du duc Charles III. Capitaine de la compagnie de la garnison de Nancy, il obtint le brevet de lieutenant du gouvernement de Nancy en 1600 puis prit un titre de noblesse qui lui fut reconnu par le duc Henri II en 1609 2. La famille adopta comme armes : « De gueules à deux bourdons de pélerin d'or posés en sautoir, parti de gueules à la croix ancrée d'argent, écartelé d'azur à la bande d'or chargée d'une rose de gueules et côtoyée de deux autres roses d'argent et pour cimier un lion naissant d'or tenant une croix de l'écu » 3. Son fils François Henri Labbé, seigneur de la Rouvroy, fut nommé prévôt de Nancy en 1618, charge qu'il conserva jusqu'en 1637 4. C'est sans doute son propre fils Claude François Labbé qui devint à son tour prévôt de 1645 à 1661 5. Le 22 avril 1646, Claude François épousa Marguerite Diez, dont la mère, née Nicole Sallet, était la soeur de Simon II Sallet, trésorier général de Lorraine 6 , et la fille de François Sallet et Jeanne Lallement dont les priants sont très probablement aujourd'hui conservés au palais des ducs de Lorraine-Musée lorrain 7. Par ce mariage, les Labbé s'unirent à la célèbre famille de négociants néocastriens proche du duc Charles IV. Devenu président de la Cour des monnaies de Paris le 1 er avril 1658 8 , mais aussi conseiller d'État et maître des requêtes 9 , Claude François Labbé fut chargé, cette même année, par la Cour souveraine de Lorraine d'aller solliciter la libération du duc Charles IV 10. Arrêté le 25 janvier 1654 à Bruxelles dans le Le 6 juin dernier, l'opération « Le musée sort de son palais », co-organisée par le Comité d'histoire régionale, le palais des ducs de Lorraine-Musée lorrain et l'association « Vrécourt. Culture. Patrimoine », a permis de mettre en lumière le riche patrimoine sculpté de la commune de Vrécourt (Vosges), ancienne possession de Charles François Labbé de Beauffremont (1663-1740), président de la Chambre des comptes de Lorraine sous le règne du duc Léopold 1. Les vestiges sculptés du château, aujourd'hui disparu, les rares témoignages de la forge du xviii e siècle et l'exceptionnel monument funéraire du président Labbé et de son épouse témoignent encore aujourd'hui de l'essor de la commune dans les premières années du siècle des Lumières.
Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica
L’article analyse la place du mépris dans Le Roman de Tristan de Béroul. Dès son apparition dans la littérature, l’amour de Tristan et d’Iseut est l’objet d’une double perception : image valorisée du « martyre d’amour » d’une part, et d’autre part celle, nettement moins positive, d’une passion dégradante, voire méprisable. Il est intéressant de constater que le mépris n’apparaît pas seulement dans les œuvres polémiques, mais qu’il est au contraire bien présent déjà dans le texte-source, surtout dans la version de Béroul. Une étude approfondie des termes utilisés pour qualifier la passion (y compris ceux qu’emploient les protagonistes eux-mêmes), l’analyse du jeu de masques et des épisodes qui mettent en scène les situations particulièrement humiliantes, dans lesquelles se retrouvent tous les personnages sans exception, révèle un regard ironique et narquois de l’auteur, et met en valeur une tonalité parfois brutale, voire cynique, de l’ œuvre. L’analyse s’organise autour des grands é...
cndp.fr, 2002
En comparant des travaux que Pierre Bourdieu a consacrés à deux crises de reproduction de la société paysanne, en Kabylie et au Béarn, l'auteur montre que Pierre Bourdieu a cherché à construire un système théorique qui puisse rendre compte des changements sociaux : l'auteur répond ainsi à certains critiques qui jugeaient le système théorique du sociologue incapable de tenir compte dans ses analyses des changements sociaux.
ONOMASTICA CANADIANA Journal of the Canadian Society for the Study of Names Revue de la Société canadienne d'onomastique, 2024
Lo Yoga della Tradizione
Araucaria. Revista Iberoamericana de Filosofía, Política, Humanidades y Relaciones Internacionales, 2023
Pamukkale üniversitesi sosyal bilimler enstitüsü dergisi, 2019
"Standing upon the Furthest Promontory of the Ages”: World War I and Cultural Change, 2018
THE HIDDEN MEANING OF VELÁZQUEZ'S PAINTING "VENUS AT HER MIRROR", 2023
Nimio (N.° 5), e002, septiembre 2018. ISSN 2469-1879, 2018
Law and Development Review, 2019
Physics Letters B, 1990
International journal of innovative technology and exploring engineering, 2019
Journal of Atmospheric Chemistry, 1995
Molecular Cancer Therapeutics, 2013
Organometallics, 1998
Archives of Gerontology and Geriatrics, 2016