Le document présente les concepts clés de l'éthique des affaires, de la gestion des risques éthiques, des codes d'éthique et de la démarche RSE selon la norme ISO 26000. Il décrit également les mesures que les entreprises peuvent prendre dans les domaines environnemental, social et de gouvernance.
Le document présente les concepts clés de l'éthique des affaires, de la gestion des risques éthiques, des codes d'éthique et de la démarche RSE selon la norme ISO 26000. Il décrit également les mesures que les entreprises peuvent prendre dans les domaines environnemental, social et de gouvernance.
Le document présente les concepts clés de l'éthique des affaires, de la gestion des risques éthiques, des codes d'éthique et de la démarche RSE selon la norme ISO 26000. Il décrit également les mesures que les entreprises peuvent prendre dans les domaines environnemental, social et de gouvernance.
Le document présente les concepts clés de l'éthique des affaires, de la gestion des risques éthiques, des codes d'éthique et de la démarche RSE selon la norme ISO 26000. Il décrit également les mesures que les entreprises peuvent prendre dans les domaines environnemental, social et de gouvernance.
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ETHIQUE ET Cours 4: Le management des
GOUVERNANCE risques éthiques et la RSE
PLAN DU COURS: Dérives éthiques Éthique des affaires 1- La théorie de la valeur pour les actionnaires 2- La théorie normative des partenaires Le code d’éthique La démarche RSE selon la norme ISO 26000 OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE DU 4EME COURS Risques éthique Dérives éthiques L’éthique des affaires Code d’éthique La démarche RSE INTRODUCTION Dans la mesure où la RSE relève d’un engagement volontaire, les entreprises prennent de plus en plus conscience de l’existence de risques, dont les risques légaux, pouvant être coûteux en termes éthiques et financiers, et pénalisants en termes de réputation. L’accélération et la densification de la circulation de l’information multiplient les risques systémiques. Toute entreprise peut être placée sous la surveillance et la menace des médias, d’internet ou des réseaux sociaux, avec lesquels elle doit apprendre à composer. Les condamnations judiciaires et sanctions administratives contre des entreprises accusées de manquement à leurs responsabilités sociétales ou environnementales, sont de plus en plus nombreuses. DÉRIVES ÉTHIQUES Les dérives éthiques qu’elles soient volontaires ou non, font l’objet d’une attention de plus en plus croissante. Le management des risques éthiques est considéré comme un outil stratégique, permettant la création d’avantages concurrentiels liés à la démarche RSE. La recherche de rentabilité a pour conséquence la quête d’un compromis, entre le respect des valeurs éthiques et la nécessité de produire des résultats financiers. Les dérives éthiques sont les écarts constatés entre la mise en œuvre de la stratégie, et les valeurs éthiques sur lesquelles l’entreprise communique. ÉTHIQUE DES AFFAIRES
L’éthique des affaires regroupe l’ensemble des règles et
codes qui orientent les comportements des agents économiques vers plus de moralité et de véracité dans chaque situation rencontrée. DEUX THÉORIE DE L’ÉTHIQUE DES AFFAIRES En éthique des affaires il existent deux théories de la responsabilité de l’entreprise qui sont concurrentes: 1- La théorie de la valeur pour les actionnaires: défendu par le Prix Nobel d’économie Milton Friedman, l’entreprise n’a de réelles obligations morales qu’envers ses seuls actionnaires. 2- La théorie normative des partenaires: l’entreprise a l’obligation morale de veiller aux intérêts d’un éventail de communautés, au nombre desquelles les actionnaires ne sont qu’un groupe parmi d’autres. CODE D’ÉTHIQUE Dans le sens d’une moralisation des pratiques de la vie des affaires et pour répondre aux attentes de l’opinion publique ainsi qu’à celles du marché, les entreprises se dotent progressivement de codes de conduite et de chartes éthiques. Ces codes s’appliquent à l’intérieur de l’entreprise, mais peuvent aussi concerner les rapports de celui-ci avec l’extérieur. Ils définissent les normes publiquement reconnues d’un comportement socialement responsable et renvoient, pour la plupart, au respect des clients, collaborateurs, actionnaires, partenaires publics ou privés et plus généralement de la société civile. Les codes d’éthique véhiculent les valeurs essentielles que l’entreprise entend respecter et certains vont jusqu’à comporter des références aux droits de l’homme. EXEMPLE D’UN CODE D’ÉTHIQUE A titre d’exemple, le code éthique du groupe Bouygues se décline autour de 10 principes : Application rigoureuse des lois, règlements et normes internes ; Respect des collaborateurs ; Honnêteté, équité et transparence ; Sincérité et fiabilité ; Respect des règles de la libre concurrence et rejet de la corruption ; Loyauté vis-à-vis de l’entreprise, notamment en évitant les conflits d’intérêts ; Esprit de solidarité ; Protection des actifs du Groupe ; Souci permanent de la qualité et du développement durable ; Neutralité politique de l’entreprise. DÉFINITION DE LA RSE ISO 26000 L’International Organisation for Standardisation est une organisation chargée de définir les standards internationaux qui régissent le commerce des entreprises. Elle s’est également penchée sur la définition de la RSE dans un document publié par le groupe de travail sur la Norme ISO 26000 sur la Responsabilité Sociale des Entreprises: « la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement , se traduisant par un comportement éthique et transparent qui – contribue au développement durable , y compris à la santé et au bien-être de la société ; – prend en compte les attentes des parties prenantes ; – respecte les lois en vigueur et qui est en accord avec les normes internationales . DÉFINITION DE LA RSE l’ensemble des pratiques mises en place par les entreprises dans le but de respecter les principes du développement durable, c’est-à-dire être économiquement viable, avoir un impact positif sur la société mais aussi mieux respecter l’environnement. De cette définition ressortent 3 éléments importants dans l’élaboration d’une démarche RSE a savoir :
Mesures Mesures sociales Mesures liées à la
environnementales et sociétales gouvernance MESURES ET ACTIONS ENVIRONNEMENTALES Mesure de l’impact : avant de mettre en place des actions, il est important de savoir ce que l’entreprise consomme (eau, énergie), ce qu’elle émet (émissions de gaz à effet de serre) sur l’ensemble de la conception, de la fabrication et si possible de l’utilisation du produit ou service. Cela passe par la réalisation d’un bilan carbone et/ou une analyse de cycle de vie. Energie : réduction de la consommation énergétique, remplacement d'installations de chauffage vieillissantes, meilleure isolation des bâtiments, alimentation du site par des énergies renouvelables. L’énergie est un poste important pour de nombreux secteurs: immobilier, industriel mais aussi pour les data centers par exemple. Eau : réduction de la consommation d'eau à travers un changement des processus de fabrication, de récupération des eaux usées et/ou de l'eau de pluie. MESURES ET ACTIONS ENVIRONNEMENTALES Réduction des produits toxiques : remplacement des produits toxiques par des produits moins nocifs voir naturels (produits d’entretien, encre, etc.) Il s’agit d’un risque important pour les entreprises du secteur chimique mais aussi textile par exemple. Economie circulaire : recyclage de matières première en interne ou avec les autres entreprises (écologie industrielle), développement de l’économie de la fonctionnalité (vente de l’usage et non de la possession du bien) etc. MESURES ET ACTIONS SOCIALES ET SOCIÉTALES Conditions de travail : aménagement du temps de travail, lutte contre les troubles et maladies liées à des travaux répétitifs (ex: travail à la chaîne) ou les risques psychosociaux (ex:burn-out chez les cadres), réduction de la pénibilité (ex: secteur du bâtiment), etc. Qualité de vie au travail : cela passe par un travail sur l’environnement de travail mais aussi et surtout sur l’organisation du travail dans l’entreprise. Management : implication des collaborateurs via un management participatif, travail sur l’engagement des collaborateurs sur la politique RSE, formation des collaborateurs. Diversité: au-delà de la lutte contre les discriminations (une obligation légale), l’entreprise doit aussi mettre en place des procédures pour promouvoir les profils différents et l’égalité femmes-hommes à tous les niveaux. MESURES ET ACTIONS LIÉES À LA GOUVERNANCE Concertation : le dialogue avec les parties prenantes, qu’il s’agisse d’associations environnementales, des salariés ou des actionnaires (engagement actionnarial) est l’un des piliers de la RSE. Cela peut aller de la simple concertation à la co-construction. Corruption : l’entreprise doit mettre en place des procédures internes strictes pour prévenir toute possibilité de corruption, dans tous les pays où elle opère, particulièrement dans ceux où les régulations sont faibles. Optimisation fiscale : si l’optimisation fiscale est légale, une entreprise qui se dit responsable n’est pas censée pratiquer d’optimisation fiscale dite “agressive” (ex: transferts de bénéfices dans des États à très faible taux d’imposition, pouvant être apparentés par certaines ONG à des paradis fiscaux) CONCLUSION: Nous pouvons conclure avec une citation du COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU PARLEMENT EUROPÉEN dans son rapport sur Responsabilité sociale des entreprises 2011-2014 : En se préoccupant de leur responsabilité sociale, les entreprises peuvent construire une relation de confiance à long terme vis-à-vis de leurs employés, des consommateurs et des citoyens, sur laquelle elles peuvent asseoir des modèles d’entreprise durables. Des niveaux de confiance plus élevés favorisent, par voie de conséquence, l’émergence d’un environnement au sein duquel les entreprises peuvent innover et se développer.
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