مريم12
مريم12
مريم12
Mémoire :
Présenté par
Charef mariam
Hamzaoui nacira
Pour l’obtention du diplôme de
Master
Thème :
Sur les équations intégrales non-linéaires et leurs résolutions
Promotion 2020/2021
Remerciements
1
Dédicace
MARIAM
2
Dédicace
Aucune dédicace, aucun mot ne pourrait exprimer à leur juste valeur la gratitude et l’amour que
je vous ports.
Je mets entre vos mains, le fruit de longues années d’études, de longs mois de distance de
votre amour de votre tendresse, de longs jours d’apprentissage.
Loinne de vous, votre soutien et votre encouragement m’ont toujours donné de la force pour
persévérer et pour prospérer dans la vie.
Chaque ligne de cette mémoire chaque mot et chaque lettre vous exprime la reconnaissance, le
respect, l’estime et le merci d’être mes parents.
NACIRA
3
Table des matières
Introduction 6
Conclusion 42
4
Notations
E : Espace vectoriel.
X : Espace de Banach.
R : Ensemble de tout les nombres réel.
Ω : Ensemble borné de R.
C(Ω, R) : Espace des fonctions continues.
L : Constante.
Vj : Recouvrement.
ε : Erreur.
Ω : Adhérence de Ω.
T : Opérateur.
K : Noyau d’un opérateur intégral.
u : Solution cherchée.
N f : Opérateur de Nemystki.
λ : Paramètre.
p : Paramètre d’homotopie.
An : Polynômes d’Adomains.
Hn : Polynômes de perturbation.
H(u, p) : Homotopie.
P : Opérateur de projection.
ϕj : Bases.
Cj : Coefficients.
Rn : Résidu.
xi : Points de collocation.
wj : Poids.
Li (x) : Polynômes de Lagrange.
L(x) : Polynômes de Legendre .
5
Introduction
Les équations intégrales non-linéaires ont été un domaine actif de recherche en analyse fonc-
tionnelle, non seulement en tant qu’applications de nouvelles idées et techniques, mais aussi en
influençant leur développement.
Ces équations sont présentées dans une variété d’applications en physique mathématique, telles
que l’atténuation des ondes, le transfert radiatif et les ondes dans les fluides. Dans certains cas,
comme dans l’œuvre d’Abel sur les équations intégrales sont un modèle mathématique qui surgit
naturellement dans la représentation de l’une des situations physiquement intéressantes.
Tous les problèmes scientifiques modélisés par des équations(EDO, EDP, équation intégrale)
linéaire ou non-linéaire sont difficiles à résoudre analytiquement même la solution analytique n’est
pas utilisée dans les simulation, ce qui montre l’importance des solutions approchées.
Dans la plupart des cas, nous utilisons ici la technique des méthodes spectrales pour approximer
la solution d’une équation intégrale non-linéaire de type Fredholm et Volterra.
Notre objectif dans ce mémoire est de présenter quelques méthodes de résolution des équations
intégrales non-linéaires de type Fredholm ou de Volterra.
Dans cette étude nous avons traitées les points suivantes : Dans le premier chapitre, nous
rappelons les notions fondamentales de l’analyse fonctionnelle, la compacité dans les espaces fonc-
tionnels, et on présente les opérateurs compacts, intégraux, et quelques opérateurs non-linéaires,
puis nous présentons la classification des équations intégrales. Dans cette partie du travail nous
donnons un rappel à la théorie du point fixe de Banach pour prouver l’existence et l’unicité de la
solution des équations intégrales non-linéaires.
Dans le deuxième chapitre, nous allons présenter quelques méthodes élémentaires pour la
résolution approchée d’équation non-linéaire en particulier la méthode de décomposition d’Ado-
mian, des approximations successives et de perturbation homotopique. Ainsi, l’utilisation des
méthodes numériques revêt une importance critique dans la recherche des solutions approchées
aux équations intégrales de deuxième espèce non-linéaires qui sont : la méthode de projection et
la méthode de collocation, qui est basée sur les méthodes quadratures.
Le troisième chapitre est consacré essentiellement à illustrer la validation de ces méthodes par
des exemples instructifs.
6
Chapitre 1
Rappels et notions fondamentales
Dans ce chapitre, on donne des notions générales sur la compacité et les opérateurs , nous
allons présenter la forme générale d’équations intégrales et les classifier. Ensuite on parle sur la
relation entre les opérateurs et les équations intégrales.
La dernière partie est consacrée à la question d’existence et d’unicité, nous présentons le
théorème du point fixe de Banach et ces applications.
• kxk = 0 ⇔ x = 0.
• kαxk = |α| kxk.
• kx + yk ≤ kxk + kyk.
Exemple 1.1. Dans l’espace E = R on l’application kxk = |x|, pour tout x ∈ R et la valeur absolue
de x est une norme pour R.
Définition 1.2. Soit (xn )n∈N une suite d’éléments d’un espace normé (E, k.k), on dit que (xn )n∈N
est une suite de Cauchy si :
Espace complet Un espace vectoriel normé (E, k.k) est dit complet si toute suite de Cauchy
(xn )n∈N dans E est une suite convergente dans E, pour la distance associé à la norme.
Espace de Banach On appelle (E, k.k) espace de Banach tout espace vectoriel normé et
complet.
Exemple 1.2. (K, |.|) et (Kn , k.k∞ ) sont des espaces de Banach.
7
1.2. LA COMPACITÉ DANS LES ESPACES FONCTIONNELS 1.2
Produit scalaire Soit E un espace vectoriel sur R, un produit scalaire sur E est application de
E × E dans R, notée < ., . > possédant les propriétés suivantes :
pour tout x, y, z dans E et α, β ∈ R.
1.< αx + βy, z >= α < x, z > +β < y, z > .
2. < x, y >=< y, x > .
3. < x, x >≥ 0.
4. < x, x >= 0. implique x = 0.
Espace de Hilbert On dit que E est un espace de Hilbert si E est un espace vectoriel muni
d’un produit scalaire, et qui est complet pour la norme associé à ce produit scalaire.
Exemple 1.3. l’espace (l2 , k.k2 ) est un espace de Hilbert
Espace des fonctions continues Soit Ω un intervalle fermé de R, on note par C(Ω, R) l’espace
des fonctions f continues sur Ω, muni de la norme :
kf k∞ = sup |f (x)| .
Ω
Espace des fonctions intégrables Soit Ω = [a, b](−∞ ≤ a < b ≤ +∞) un intervalle fini ou
infini de R et 1 ≤ p ≤ +∞ :
1) Pour 1 ≤ p < +∞, on définit
Z
Lp (Ω) = {f : Ω → R mesurable tel que |f (t)|p dt < ∞}.
Ω
L∞ (Ω) = {f : Ω → R mesurable, ∃L > 0 tel que |f (t)| ≤ L p.p sur Ω}. C’est un espace vectoriel
complet muni de la norme :
Remarque 1.1.
L’espace Lp (Ω, R) muni k.kp est un espace de Banach, pour tout p ∈ [1, ∞[.
j∈J
8
1.3. OPÉRATEURS COMPACTS 1.4
tel que :
N
Ω⊂
[
Vj(n) ,
n=1
où Vj est un recouvrement.
Définition 1.4. Un sous ensemble d’un espace normé est dit relativement compact si son adhérence
est compacte.
Corollaire 1.3. Soit Ω un sous ensemble ouvert borné de R, chaque sous ensemble borné de
l’espace (C(Ω, R), k.k∞ ) est relativement compact dans (C(Ω, R), k.k∞ ).
Théorème 1.4.
Un opérateur compact est un opérateur borné, mais la réciproque est fausse.
Démonstration.
On pose B(0, 1) = {u ∈ E, kuk ≤ 1}, alors T (B(0, 1)) est relativement compact, d’où kT uk ≤
L, ∀x ∈ B(0, 1), donc T est borné.
La réciproque :
L’opérateur identique I : E → E est borné, mais il n’est pas compact car, I(B(0, 1)) = B(0, 1)
n’est pas relativement compact sauf si E est de dimension finie.
9
1.4. OPÉRATEURS INTÉGRAUX 1.4
Définition 1.7. Soit Ω ∈ R un ensemble compact, K une fonction continue définie sur Ω × Ω
dans R, T un opérateur linéaire définie sur C(Ω, R) tel que :
Z
T (u(x)) = k(x, t)u(t)dt, x ∈ Ω,
Ω
cette forme est une forme générale d’un opérateur intégral linéaire T et dit aussi opérateur à
noyau ou K(x, t) est le noyau d’un opérateur intégral, la norme de cette opérateur est définie par :
Z
kT k = max |k(x, t)| dt, x ∈ Ω.
x∈Ω Ω
Théorème 1.5.
Soit T : C(Ω, R) → C(Ω, R) un opérateur intégral avec un noyau continu alors T est compact.
Théorème 1.6.
Soit Z
T (u(x)) = k(x, t)u(t)dt, x ∈ Ω,
Ω
si K(x, t) ∈ L2 (Ω, R) alors T est un opérateur compact continu de L2 (Ω) dans L2 (Ω).
• l’opérateur intégral de Fredholm tel que la région d’intégration est finie est :
Z b
T (u(x)) = Id − λ k(x, t, u(t))dt.
a
10
1.5. CLASSIFICATION DES ÉQUATIONS INTÉGRALES 1.5
T (f ) = AN (f ).
Définition 1.8. La forme générale d’une équation intégrale linéaire est donnée par :
Z
α(x)u(x) = f (x) + λ k(x, t)u(t)dt, (1.1)
• u(x) est la fonction qui figure à l’intérieur et à l’extérieur du signe intégrale est l’inconnu à
déterminer.
11
1.5. CLASSIFICATION DES ÉQUATIONS INTÉGRALES 1.5
Remarque 1.2.
• Si f (x) = 0 alors
Z b
u(x) = f (x) + λ k(x, t)u(t)dt,
a
est homogène.
Remarque 1.3.
• L’équation intégrale de Volterra est un cas particulier de l’équation de Fredholm. Il suffit que le
noyau K vérifier la condition k(x, t) = 0 pour x < t.
• Les équations intégrales non-linéaires sont définies de la même manière précédente sauf que la
fonction inconnue reste dans le noyau.
12
1.6. THÉORÈME DU POINT FIXE DE BANACH 1.6
• Nous pouvons donc définir l’équation intégrale non-linéaire de Fredholm comme suit :
Z b
α(x)u(x) = f (x) + λ k(x, t, u(t)dt, (1.4)
a
mais si k(x, t, u(t)) = k(x, t)f (t, u(t)) alors 1.4 est dite l’équation d’Hammerstein. Et de la même
manière, on définit l’équation intégrale non-linéaire de Volterra comme suit :
Z x
α(x)u(x) = f (x) + λ k(x, t, u(t)dt. (1.5)
a
Définition 1.11. Soit X un espace de Banach et T est un opérateur borné, on dit que T est un
opérateur contractant s’il existe une constante positive 0 < L < 1, tel que :
kT u1 − T u2 k ≤ L ku1 − u2 k , ∀u1 , u2 ∈ X.
Démonstration.
En fixant un élément arbitraire u ∈ X et considère la suite Tn (u), n = 1, · · · ∞, soit
un = T n (u), n = 1, 2 · · ·
. On note :
supposons que n > m ≥ 1, cela donne kun − um k → 0, si n, m tend vers ∞ donc la suite (un ) est
une suite de Cauchy, et comme X est un espace de Banach alors un est convergente
un → u0 ∈ X,
13
1.6. THÉORÈME DU POINT FIXE DE BANACH 1.6
T (u0 ) = u0 .
Pour l’unicité :
Supposons que u0 , v0 deux points fixes de T , tel que u0 6= v0 .
Donc
u0 = v0 .
14
1.6. THÉORÈME DU POINT FIXE DE BANACH 1.6
il est claire que T u est continu, donc l’équation intégrale (1.6) est équivalente au problème de
point fixe
T u = u,
où T est définit par (1.6), donc, a fini de prouver que l’équation (1.6) admet une solution unique,
il faut montrer que l’opérateur T admet un point fixe unique, pour cela, il suffit de montrer qu’il
existe n0 ≥ 1. Tel que T n0 est un opérateur. Contractant pour tout λ ∈ R. Soient u1 , u2 deux
éléments de X et x ∈ Ω, nous allons montrer que pour tout n ≥ 1
λn L n
kT n u1 − T n u2 k ≤ ku1 − u2 k .
n!
En effet, pour n = 1, on a
Z x
|T (u1 (x)) − T (u2 (x))| = λ [K(x, t, u1 (t)) − K(x, t, u2 (t))] dt.
a
Z x
≤ |λ| |u1 (t) − u2 (t)| dt
a
≤ |λ| L ku1 − u2 k (x − a)
≤ |λ| L(b − a) ku1 − u2 k
,
T m+1 (u1 (x)) − T m+1 (u2 (x)) = |T (T m (u1 (x))) − T (T m (u2 (x)))|
Z x
= λ [K(x, t, T m (u1 (x)) − K(x, t, T m (u2 (x))] dt
a
|λ|m Lm (b − a)m
Z x
≤ |λ| L ku1 − u2 k dt
a m!
|λ|m+1 Lm+1 (b − a)m+1
≤ ku1 − u2 k ,
(m + 1)!
d’où
|λ|m+1 Lm+1 (b − a)m+1
T m+1
(u1 (x)) − T m+1
(u2 (x)) ≤ ku1 − u2 k ,
(m + 1)!
|λ|m Lm (b−a)m
comme la suite m!
est convergente vers 0 il existe n0 tel que
15
1.6. THÉORÈME DU POINT FIXE DE BANACH 1.6
Démonstration.
On considère l’espace de Banach X = C(Ω, k.k) des fonctions continues de Ω dans R muni de la
norme de convergence uniforme
kuk = max |u(x)| .
x∈Ω
il est claire que T u est continu, donc l’équation intégrale (1.6) est équivalente au problème de
point fixe
T u = u.
où T est défini par (1.7), a fin de prouver que l’équation (1.7) admet une solution unique, il faut
montrer que l’équation (1.7) admet une point fixe unique.
16
Chapitre 2
Résolution des équations intégrales non-linéaires
Ce chapitre est consacré à la résolution des équations intégrales non-linéaires par des méthodes
classiques telles que la méthode de décomposition d’Adomain, la méthode des approximations
successives et par une méthode récente appelée perturbation homotopique, ces méthodes ont
été utilisées pour obtenir des solutions formelles ou bien la solution exacte, il fournit également
des méthodes numériques qui revêtent une importance critique dans la recherche des solutions
approchées aux équations intégrales non-linéaires de deuxième espèce qui sont la méthode de
projection et la méthode de collocation qui est basée sur les méthodes de quadratures.
La méthode décompositionnelle consiste à calculer les solutions des équations sous la forme
d’une série infinie convergente vers la solution du problème :
∞
u(x) = un (x), (2.1)
X
n=0
dans cette partie, nous utilisions l’algorithme d’Adomain pour trouver des polynômes d’Adomain.
La représentation des termes non-linéaires par des polynômes d’Adomain pour résoudre les
équations intégrales non-linéaires.
17
2.1. MÉTHODE DE DÉCOMPOSITION D’ADOMIAN (M.D.A) 2.1
évalués.
Pour établir cette relation, nous substituons (2.1) dans l’équation intégrale non-linéaire :
Z
u(x) = f (x) + λ K(x, t)F (u(t))dt, (2.2)
Ω
tel que : u(x) est le terme linéaire représenté par une somme infinie de composants. Les termes
non-linéaires sont u2 (t), u3 (t), e(u(x)) , sin(u(x)), · · · , qui sont substitués dans l’équation (2.2) alors
on trouve une représentation spéciale, s’appelle les polynômes d’Adomain An , n ≥ 0.
1 dn ∞
An = [F ( λi ui )]λ=0 , n = 0, 1, 2, · · · (2.3)
X
n! dλn i=0
Où les polynômes d’Adomain An peuvent être évalués pour toutes les fonctions non-linéaires. La
formule générale (2.3) peut être facilement utilisée comme suit : on a la fonction F (u(x)) est
non-linéaire, alors d’après (2.3) les polynômes d’Adomain sont donnés par :
= F (u0 ),
A0
= u1 F 0 (u0 ),
A1
2 = u2 F (u0 ) + 2! u1 F (u0 ),
0 1 2 00
A
A3 = u3 F 0 (u0 ) + u1 u2 F 00 (u0 ) + 3!1 u30 F 000 (u0 ),
A4 = u4 F 0 (u0 ) + ( 2!1 u22 + u1 u3 )F 00 (u0 ) + 2!1 u21 u2 F 000 (u0 )
+ 4!1 u41 F 0000 (u0 ).
F (u) = A0 + A1 + A2 + · · ·
F (u) = F (u0 ) + (u1 + u2 + u3 + ...)F 0 (u0 ) + 2!1 (u21 + 2u1 u2 + u22 + ...)F 00 (u0 )
+ 3!1 (u31 + 3u21 u2 + 6u1 u2 u3 + ...)F 000 (u0 ) + · · ·
F (u) = F (u0 ) + (u − u0 )F 0 (u0 ) + 2!1 (u − u0 )2 F 00 (u0 ) + · · ·
Cette dernière confirme un fait que la série dans les polynômes An est une série de Taylor sur
une fonction u0 et non sur un point comme dans la série de Taylor standard. Dans ce qui suit,
nous allons calculer des polynômes d’Adomain pour certains termes non-linéaires qui peuvent
apparaître dans les équations intégrales non-linéaires.
1ère cas
Les quatre premiers polynômes d’Adomain pour F (u) = u2 sont donnés par
= F (u0 ) = u20 ,
A0
= u1 F 0 (u0 ) = 2u0 u1 ,
A1
A2 = u2 F 0 (u0 ) + 2!1 u21 F 00 (u0 ) = u0 u2 + u21 ,
A3 = u3 F 0 (u0 ) + u1 u2 F 00 (u0 ) + 3!1 u30 F 000 (u0 )
= 2u0 u3 + 2u1 u2 ,
18
2.1. MÉTHODE DE DÉCOMPOSITION D’ADOMIAN (M.D.A) 2.1
2ème cas
Les quatre premiers polynômes d’Adomain pour F (u) = sin(u) sont donnés par :
= F (u0 ) = sinu0 ,
A0
= u1 F 0 (u0 ) = u1 cosu0 ,
A1
2 = u2 F (u0 ) + 2! u1 F (u0 )
0 1 2 00
A
= u2 cosu − 2!1 u21 sinu0 ,
A3 = u3 F 0 (u0 ) + u1 u2 F 00 (u0 ) + 3!1 u30 F 000 (u0 )
= u cosu − u u sinu − 1 u3 cosu ,
3 0 1 2 0 3! 1 0
3ème cas
Les quatre premiers polynômes d’Adomain pour F (u) = eu sont donnés par :
= F (u0 ) = eu0 ,
A0
= u1 F 0 (u0 ) = u1 eu0 ,
A1
2 = u2 F (u0 ) + 2! u1 F (u0 )
0 1 2 00
A
= (u2 − 2!1 u21 )eu0 ,
A3 = u3 F (u0 ) + u1 u2 F (u0 ) + 3! u0 F (u0 )
0 00 1 3 000
= (u − u u − 1 u3 )eu0 ,
3 1 2 3! 1
Principe de la méthode On utilise cette méthode sur l’équation intégrale de Volterra non-
linéaire : Z
u(x) = f (x) + λ K(x, t)F (u(t))dt, (2.4)
Ω
on a ∞
u(x) =
X
un ,
n=0
19
2.1. MÉTHODE DE DÉCOMPOSITION D’ADOMIAN (M.D.A) 2.1
La convergence de la méthode
Afin de généraliser et faciliter l’étude sur la convergence de cette méthode, on va utiliser la
notation opérationnel pour les équations intégrales à étudier, il suffit d’écrire l’équation sous la
forme :
u − Au = f, (2.5)
où A est un opérateur intégral et f une fonction inconnue comme indiqué précédement dans le
principe de la méthode et après la substitution de (2.1) et (2.3) dans (2.5) on obtient :
∞ ∞
un = f + (2.6)
X X
An .
n=0 n=0
lim Sn = S,
n→+∞
∞
donc, la suite des sommes partielles (Sn ) est convergente et puisque Sn = un d’où un est
P
n=0
convergente.
∞
P ∞
P
Théorème 2.1. Si la série des opérateurs An est converge alors la série des solutions un
n=0 n=0
est converge aussi. i.e :
∞ ∞
An < +∞ alors un < +∞.
X X
n=0 n=0
d’autre part on a :
∞
Sn =
X
un c’est-à-dire
n=0
Sn = u1 + u2 + u3 + · · · + un .
D’où :
S0 = 0,
= S0 + S1 = 0 + u1 ,
S
1
S2 = S0 + S1 + S2 = 0 + u1 + u2 ,
..
.
= S0 + S1 + · · · + Sn = 0 + u1 + · · · + un .
S
n+1
20
2.1. MÉTHODE DE DÉCOMPOSITION D’ADOMIAN (M.D.A) 2.2
∞
un est convergente d’après le théorème précèdent on a alors le résultat suivante.
P
n=1
∞
P ∞
P
Corollaire 2.2. Si A est une contraction alors les séries An , un sont convergentes, de plus
n=0 n=0
∞
P
un est satisfait l’équation
n=0
u − Tu = f
∞
P
c’est-à-dire : un solution de cette équation.
n=0
Théorème 2.3. Si l’opérateur A est une contraction alors (Sn )n≥0 satisfaisant la relation de
récurrence
Sn+1 = A(u0 + Sn ),
avec S0 = 0, n ≥ 0 converge vers S où S = A(u0 + S).
En effet :
A partir la relation (2.1) et de δ < 1, on a :
d’où :
Sn → S.
D’autre part, on a :
∞
An =
X X
un ,
n=0 n≥1
∞
P ∞
P
Corollaire 2.4. Si T est une contraction alors les séries An , un sont convergentes, de plus
n=0 n=0
∞
P
un est satisfait l’équation
n=0
u − Au = f
∞
P
c’est-à-dire : un solution de cette équation.
n=0
21
2.2. LA MÉTHODE DES APPROXIMATIONS SUCCESSIVES (M.A.S) 2.3
Cette dernière est utilisée pour déterminer les autres termes a partir d’une relation de récur-
rence, dans tous les cas cette méthode peut être appliquée avec succès pour résoudre les équations
intégrales non-linéaires.
La convergence de la méthode
Théorème 2.5. Supposons que K(x, t, u(t)) est continu pour a ≤ x ≤ b et soit f ∈ C(Ω, R).
En outre, supposons que :
Pour une certaines constante L, alors l’équation intégrale (2.1) admet une solution unique
u ∈ C(Ω, R).
Par ailleurs, la méthode itérative précédente converge pour toute estimation initiale u0 ∈ C(Ω, R).
22
2.3. MÉTHODE DE PERTURBATION HOMOTOPIQUE (M.P.H) 2.3
Cette méthode a été utilisée par beaucoup de chercheurs et appliquée pour résoudre plusieurs
équations différentielles ou équations aux dérivées partielles linéaires et non-linéaires.
La solution numérique de la méthode MPH est considérée une série de fonction qui converge
rapidement vers la solution exacte. Cette méthode permet de transformer la résolution d’un
problème difficile en un problème simple à résoudre.
La méthode MPH est basée sur l’hypothèse de l’existence d’un petit paramètre p ∈ [0, 1],
affublé à l’équation étudiée. (voir [?])
où F (u) est un opérateur fonctionnel avec une solution disons u0 et on définit un homotopie
convexe H(u, p) par :
H(u, p) = (1 − p)F (u) + pL(u) = 0, (2.11)
qui peut être obtenu facilement et tracer en continu une courbe implicitement définie à partir
d’un point de départ H(u0 , 0) jusqu’à une fonction solution H(y, 0).
Le paramètre de plongement p augmente de façon monotone de zéro à un lorsque le problème
trivial F (u) = 0 est continuellement déformé au problème d’origine L(u) = 0 avec p ∈ [0, 1].
La solution de l’équation (2.8) où (2.9) par la méthode de perturbation d’homotopie est donnée
par :
∞
u(x) = pn un , (2.12)
X
n=0
23
2.3. MÉTHODE DE PERTURBATION HOMOTOPIQUE (M.P.H) 2.3
Par conséquence, la série (2.12) est convergente dans la plupart des cas vers la solution exacte s’il
existe, c.à.d. :
∞
y(x) = lim u =
X
un ,
p→1
n=0
Où les Hn sont les polynômes de He qui peuvent être calculés en utilisant la formule :
1 ∂n X n
Hn (u0 , ...., un ) = (( pk uk )r )p=0 , n = 0, 1, 2..
n! ∂pn k=0
Remarque 2.1. La formule (2.3) est la formule standard de la méthode de décomposition d’Adomain,
le théorème suivant est la preuve de cette remarque.
24
2.4. MÉTHODE DE PROJECTION 2.4
0
par conséquence :
∞
y(x) = lim pn un (x).
X
p→1
0
La dernière série converge vers la solution exacte.
u0 (x) = 0,
u1 (x) = f (x)
un+1 (x) = un (x) − ab k(x, t, un (t))dt, n ≥ 1.
R
Principe de la méthode
Considérons l’équation intégrale écrite en notation d’opérateur suivante :
(I − T )u = f, (2.14)
et l’opérateur T est supposé être compact sur un espace de Banach X dans X avec X est un
espace de Banach, C(Ω, R) où L2 (Ω, R) définit par :
Z
Tu = K(x, t, u(t))dt. (2.15)
Ω
25
2.4. MÉTHODE DE PROJECTION 2.5
j=1
Rn (un ) = (I − T )(un ) − f.
On choisissons un et déterminer les coefficients Cj de tel sorte que le résidu Rn (un ) soit petit,
c.à.d. :
Rn (un ) → 0.
Pn Rn (un ) = 0.
Cela équivalent :
Pn un − Pn T un = Pn f.
Afin que Pn un = un donc
un − Pn T un = Pn f.
Le but et que la fonction qui en résulte un (x) sera une bonne approximation de la solution u(x).
convergence de la méthode (voir [5])
Lemme 2.8. Soit X un espace de Banach, et soit {Pn } une famille de projection bornée en X
avec
Pn u → u lorsque n → ∞, u ∈ X.
Si
T :X→X
un opérateur compacte alors :
kT (I − Pn )k → 0 lorsque n → ∞.
26
2.5. MÉTHODE DE COLLOCATION 2.6
Rn (xi ) = 0, i = 0, · · · , N.
Z
Rn (xi ) = un (xi ) − K(xi , t, un (t))dt − f (xi ), i = 0, · · · , N, (2.17)
Ω
j=1
Donc
N Z N
Pn (u(xi )) = f (x) + Cj ϕj (t))dt, i = 0, · · · , N,
X X
Cj K(xi , t,
j=1 Ω j=0
d’où
N
Pn u(x) = Cj ϕj (x).
X
j=1
j=1
det(ϕj (xi )) 6= 0.
27
2.6. MÉTHODE DE QUADRATURE 2.6
sur l’intervalle [a, b], le but de toute méthode de quadrature numérique est d’approximer l’intégrale
définie d’une fonction continue f (x) en un intervalle fermé [a, b], avec une somme finie donc
Z b n
f (x)dx = wi f (xi ) + ε,
X
a i=1
D’autre part, les nœuds dans les formules de quadratures gaussiennes sont choisies pour être les
zéros d’un polynôme orthogonal de degré n, et les poids sont donnés en fonction de ces polynômes
et de leurs dérivés évalués aux nœuds, nous notons à cet égard les formules de quadratures
Gaussiennes couramment utilisées qui sont (voir [6]) :
• Gauss-Radau :
En fixant xn = b, donc la quadrature de Gauss-Radau convient aux problèmes avec un
point limite.
• Gauss-Lobatto :
Qui est le plus couramment utilisée en l’approximation spectrale.
Maintenant nous considérons l’équation intégrale non-linéaire :
Z b
u(x) = f (x) + K(x, t, u(t))dt, (2.19)
a
où f (x) est continue sur l’intervalle [a, b], après avoir choisi une méthode numérique approximative,
nous substituons chaque nœud xi dans l’équation intégrale (3.3), pour obtenir n + 1 équations
suivantes : Z b
u(xi ) = f (xi ) + K(xi , t, u(t))dt, i = 0, 1, 2, · · · , n.
a
En substituant les nœuds et les poids positifs indiqués pour la méthode choisie, la valeur de
chacune de ces intégrales peut être exprimée sous la forme :
Z b n
K(xi , t, u(t))dt = wj K(xi , xj , u(xj )) + ε(xi ), i = 0, 1, 2, · · · , n
X
a j=0
j=0
28
2.6. MÉTHODE DE QUADRATURE 2.6
j=0
L’interpolation de Lagrange
Une fonction d’interpolation continue y(x) peut être construire sur l’intervalle [a, b] qui passe
par tout les point de [a, b].
j=1
i=1
avec {Li (x)}Ni=1 est la base des polynômes de Lagrange associe à l’ensemble des points {xi }i=1 est
N
définit par :
(x − xi )
Li (x) = , i = 1, · · · , N.
Y
1≤k≤N i6=k xi − xk
Une suite des polynômes orthogonaux est une suite {Pn }∞ n=0 des polynômes avec deg(Pn ) = n
tel que :
< Pi , Pj >= 0 si i 6= j,
puisque l’orthogonalité n’est pas modifié en multipliant une constante non nul, on peut normaliser
le polynôme donc les coefficients de xn .
Les polynômes orthogonaux peut être générés par la relation de récurrence suivante :
= 1,
P0
P1 = x − α1 ,
Pn+1 = (x − αn+1 )Pn − Bn+1 Pn−1 , n ≥ 1.
29
2.6. MÉTHODE DE QUADRATURE 2.6
où Rb
xwPn2 dx
αn+1 = R ab ,
wP p2dx
R ab n
xwPn Pn−1 dx
βn+1 = .
aR
b
2
wPn−1 dx
a
On a plusieurs types des polynômes orthogonales, notamment : les polynômes de Jacobi, polynôme
de Chebychev et de Legendre, ce dernièr est beaucoup utilisé dans notre travail.
L1 (x) = x, (2.21)
(n + 1)Ln+1 (x) = (2n + 1)xLn x − nLn−1 (x),
30
Chapitre 3
Applications et exemples numériques
31
3.1. APPLICATION DE LA MÉTHODE DE DÉCOMPOSITION D’ADOMAIN (M.D.A) 3.2
.
..
Table 3.1 – Comparaison entre les itérés et la solution exacte pour l’exemple 3.1
32
3.3
3.2. APPLICATION DE LA MÉTHODE DES APPROXIMATIONS SUCCESSIVES (M.A.S)
5π 2 π 1 Zπ
u(x) = cos(x) + 1 − − + x(u(t) + u2 (t))dt,
144 12 36 0
la solution exacte est :
1
ue (x) = cos(x) + .
2
Alors :
u0 (x) = 0,
u (x) = cos(x) + 1 − π − 5π2 + 1 Rπ
x(u0 (t) + u20 (t))dt,
1 12 144 36 0
= 0, 395506 +
cos(x),
u2 (x) = 0, 471163 + cos(x),
u3 (x) = 0, 490522 + cos(x),
‘ (3.1)
u4 (x) = 0, 495728 + cos(x),
u5 (x) = 0, 497145 + cos(x),
u6 (x) = 0, 4975 + cos(x),
..
.
un+1 (x) = cos(x) + 0, 49 . . . .
Table 3.2 – Comparaison entre les itérés et la solution exacte pour l’exemple 3.2
33
3.3. APPLICATION DE LA MÉTHODE DE (M.P.H) 3.3
Alors on obtient :
u0 (x) = 87 x,
u (x) = 12 01 xtu0 (t)2 dt = 512
49
R
x,
1
u2 (x) = 2 0 xt(2u0 (x)u1 (x))dt = 21 01 xt 78 x( 512
1 1 49
R R
x)dt,
= 16384
343
x.
..
.
n (x) = xtu0 (t)u1 (t) · · · un−1 (t)dt.
1 R1
u
2 0
= u0 + u1 + u2 + · · · un ,
u(x)
= 78 x + 512
49
x + 16384
343
x + ··· (3.2)
' x.
Table 3.3 – Comparaison entre les itérés et la solution exacte pour l’exemple 3.3
34
3.3. APPLICATION DE LA MÉTHODE DE (M.P.H) 3.4
Remarque 3.1.
D’après le tableau de la comparaison entre la solution exacte et la solution d’approximation de la
méthode de décomposition d’Adomain et de perturbation d’homotopique on remarque que les
deux méthodes sont équivalentes.
Exemple 3.4. Soit l’équation intégrale non-linéaire de Fredholm de première espèce suivante :
Z b
e =
x
e(x−2t) u2 (t)dt.
a
Alors on a : q
y(x) = u2 (x) ⇒ u(x) = ± y(x),
d’où Z 1
ex = e(x−2t) y(t)dt.
0
Et on a : Z 1
1− e(x−2t) dt = 0.3678 < 1,
0
y0 (x) = 0,
y1 (x) = ex ,
yn+1 (x) = vn (x) − 01 e(x−2t) yn (t)dt, n ≥ 1.
R
Par conséquence :
y2 (x) = y1 (x) − 01 e(x−2t) y1 (t)dt = e(x−1) ,
R
y (x) = y2 (x) − 01 e(x−2t) y2 (t)dt = e(x−2) ,
R
3
y4 (x) = y3 (x) − 01 e(x−2t) y3 (t)dt = e(x−3) ,
R
..
.
n (x) = y2 (x) − n−1 (t)dt = e(x−n−1) .
y R 1 (x−2t)
e y
0
e(x+1)
lim yn (x) = .
n→∞ e−1
d’où √
e(x+1)
u(x) = ± .
e−1
35
3.4. APPLICATION DE LA MÉTHODE DE COLLOCATION 3.4
Table 3.4 – Comparaison entre les itérés et la solution exacte pour l’exemple 3.4
i ui (x) u (x)
√e
kui (x) − ue (x)k∞
0 0 e(x+1)
1,5819
√ e−1
1 ex e(x+1)
1,1363
√ e−1
2 e x−1 e(x+1)
0,6256
√ e−1
3 ex−2 e(x+1)
1,2141
√ e−1
4 e x−3 e(x+1)
1,4466
√ e−1
5 ex−4 e(x+1)
e−1
1,5321
comme nous avons déjà vu, la méthode de collocation consiste à chercher une solution approchée
uN (x), de sorte que cette solution soit satisfait l’équation (3.3) aux points de collocation, on peut
prendre comme points de collocation les nœuds {xi }N i = 0 de Legendre-Gauss de sorte que
Z 1
uN (xi ) = f (xi ) + K(xi , t)F (uN (t))dt, (3.4)
0
les intégrales qui sont apparus dans le schéma (3.4) seront approchés par le quadrature de
Legendre-Gauss, on transforme l’intervalle [0, 1] à l’intervalle [−1, 1] en utilisant la transformation
suivante :
S = 2t − 1, t ∈ [0, 1],
on obtient ; Z 1
1Z 1 S+1 S+1
K(xi , t)F (uN (t))dt = K(xi , )F (uN ( ))ds, (3.5)
0 2 −1 2 2
soit {Li }Nj=0 est la base des polynômes de Lagrange associée à les nœuds de Legendre-Gauss
{xj }N
j=0 , pour approximer la partie non-linéaire dans le schéma (3.5) on utilisé l’interpolation de
Lagrange comme suit :
S+1 N
S+1
F (uN ( )) = F (uN (xj ))Lj ( ),
X
2 j=0 2
1X N
Sk+1 XN
Sk + 1
uN (xi ) = f (xi ) + wk K(xi , ) F (uN (xj ))Lj ( ), (3.6)
2 k=0 2 j=0 2
36
3.4. APPLICATION DE LA MÉTHODE DE COLLOCATION 3.4
avec {wK }Nk=0 sont les poids de Legendre-Gauss, donc pour i = 0, 1, · · · , N, l’équation (3.3) forme
un system non-linéaire de (N + 1) équations et (N + 1) inconnues, ce system est résolu par la
méthode de Newton pour déterminer les inconnues {uN (xi )}N i=0 .
On utilisé l’interpolation de Lagrange pour trouver la solution approchée uN (x) par :
N
uN (x) = uN (xi )Li (x) ∼ u(x).
X
i=0
ue (x) = 2 − x2 .
Les résultats numériques sont présentés dans le tableau 3.6 pour n = 10 et la figure 3.4.1
37
3.4. APPLICATION DE LA MÉTHODE DE COLLOCATION 3.4
Figure 3.1 – La solution exacte, la solution approchée et les points de collocation pour l’ exemple
3.5
38
3.4. APPLICATION DE LA MÉTHODE DE COLLOCATION 3.4
Avec {L}N j=0 sont les polynômes de Lagrange associées a l’ensemble des nœuds de Legendre-Gauss
N
{xj }j=0 .
Par le quadrature de Legendre-Gauss, nous approximations les intégrales (3.9), l’équation (3.8)
devient :
1X N
1 + xi xi − 1 X N
1 + xi xi + 1
uN (xi ) = f (xi ) + wk K(xi , xk + )[ F (uN (xj ))L( xk + )],
2 k=0 2 2 j=0 2 2
avec {wk }N
k=0 sont les poids de Legendre-Gauss, donc pour i = 0, 1, · · · , N, l’équation (3.8) forme
un système non-linéaire qu’est résolu par la méthode de Newton pour déterminer les inconnues
La solution approchée de l’équation (3.7) par cette méthode est donnée par :
N
uN (x) = uN (xi )L(x) ∼ u(x).
X
i=0
ue (x) = ex .
39
3.4. APPLICATION DE LA MÉTHODE DE COLLOCATION 3.4
Figure 3.2 – La solution exacte, la solution approchée et les points de collocation pour l’ exemple
3.6
40
Conclusion
Dans ce travail, nous avons étudier la résolution numérique par la méthode de projection pour
résoudre les équations intégrales non-linéaires dans un cadre fonctionnel, cette méthode permettre
d’approximer la valeur d’une fonction et pour relier la solution exacte des équations à la solution
numérique obtenue, où la solution est s’écrit sous forme d’une série finie des bases d’un polynôme
orthogonale multiplier par des coefficients cj sera déterminer à partir de la résolution d’un système
non-linéaire par la méthode de Newton, puis par la méthode de collocation qui est basée sur les
méthode quadratures, cette dernière transforme les intégrales à des sommes finies. Avant à étudier
les méthodes numériques, on va étudier quelques méthodes classiques.
Au début, on commence par la méthode de décomposition d’Adomain qui est la mère des
méthodes, où la solution s’écrit sous la forme d’une série infinie, chaque terme de cette série est
un polynôme appelé polynôme d’Adomain, pour trouver ces polynômes nous utilisons l’algorithme
d’Adomain, cette méthode est très efficace et converge rapidement vers la solution exacte, ensuite
par la méthode des approximations successives qu’est appelée aussi la méthode d’itératives de
Picard, puisque elle est basée sur les itérations, cette méthode est appliquée avec succès et converge
rapidement, à la fin, on va étudier une méthode récente appelée la méthode de perturbation
homotopique, cette méthode est basée sur un petit paramètre p ∈ [0, 1], en conclure a partir de
la comparaison entre la méthode de décomposition d’Adomain et la méthode de perturbation
homotopique que les deux méthodes sont équivalentes.
41
Bibliographie
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grales,Thèse de doctorat Université de M’sila, 2018.
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Springer, 2011.
[13] M. Stephem Zemyan, The classical theory of integral equations, Springer Science
Business Media, 2012
42
: ﻣﻠﺨﺺ
ﺣﯾث ﻗﻣﻧﺎ،ﻫذﻩ اﻟﻣذﻛرة ﻋﺑﺎرة ﻋن دراﺳﺔ ﻋﺎﻣﺔ ﺣول اﻟﻣﻌﺎدﻻت اﻟﺗﻛﺎﻣﻠﯾﺔ اﻟﻐﯾر ﺧطﯾﺔ وﺣﻠﻬﺎ
ﺑﺈﺛﺑﺎت اﻟوﺟود و اﻟوﺣداﻧﯾﺔ ﻟﻬذﻩ اﻟﻣﻌﺎدﻻت ﻓﻲ ﻓﺿﺎء اﻟدوال اﻟﻣﺳﺗﻣرة ﺣﯾث ﻗﻣﻧﺎ ﺑﺣﻠﻬﺎ ﺑطرق
طرﯾﻘﺔ ، طرﯾﻘﺔ اﻻﺿطراب اﻟﺗﻣﺎﺛﻠﻲ، طرﯾﻘﺔ اﻟﺗﻘرﯾب اﻟﻣﺗﺗﺎﻟﻲ، طرﯾﻘﺔ اﻟﺗﺣﻠﯾل: ﻓﻌﺎﻟﺔ ﻣﺛل
طرﯾﻘﺔ اﻻﻧﺗظﺎم اﻟﺗﻲ ﺗﻌﺗﻣد ﻋﻠﻰ اﻟﺗرﺑﯾﻊ وﻣﻘﺎرﻧﺔ ﻓﻲ ﻛل طرﯾﻘﺔ اﻟﺣل اﻟدﻗﯾق ﻣﻊ اﻟﺣل،اﻹﺳﻘﺎط
.اﻟﺗﻘرﯾﺑﻲ ﻣن أﺟل ﺗوﺿﯾﺢ وﺗﺑﯾن ﻓﻌﺎﻟﯾﺔ ﻫذﻩ اﻟطرق
ﻛﺛﯾرات ﺣدود، طرﯾﻘﺔ اﻟﺗﻘرﯾﺑﺎت اﻟﻣﺗﺗﺎﻟﯾﺔ، اﻟﻣﻌﺎدﻻت اﻟﺗﻔﺎﺿﻠﯾﺔ ﻏﯾر اﻟﺧطﯾﺔ:اﻟﻛﻠﻣﺎت اﻟﻣﻔﺗﺎﺣﯾﺔ
. طرﯾﻘﺔ اﻻﻧﺗظﺎم، طرﯾﻘﺔ اﻹﺳﻘﺎط، طرﯾﻘﺔ اﻻﺿطراب اﻟﺗﻣﺎﺛﻠﻲ،ادوﻣﯾﺎن
Résumé
Ce mémoire est une étude générale sur les équations intégrales non-linéaires
et leurs résolutions, nous avons prouvées l'existence et l'unicité de la solution
des équations intégrales non-linéaires dans l'espace des fonctions continues,
nous avons également consacrées notre travail à la résolution des équations
intégrales non-linéaires par diverses méthodes d'approximation telles que la
méthode de décomposition d'Adomian, des approximations successives, de
perturbation homotopique, de projection et la méthode de collocation qu'est
basée sur les méthodes de quadratures. Nous avons données certains exemples
et en comparant les résultats obtenus par la solution exacte de chaque exemple
pour illustrer l'efficacité de ces méthodes.
Abstract
This thesis is a general study on non-linear integral equations and their
resolutions, we have proved the existence and uniqueness of the solution of non-
linear integral equations in the space of continuous functions, we have also
devoted our work to the resolution of nonlinear integral equations by various
approximation methods such as the Adomian decomposition method, successive
approximations, homotopic perturbation, projection and the collocation method
that is based on quadrature methods.
We have given some examples and comparing the results obtained by the
exact solution of each example to illustrate the effectiveness of these methods.
Key Words : Non-linear integral equations, Method of successive
approximations, Adomian polynomials, Homotopic perturbation method,
Projection method, Collocation method.