Bekhouche - Rania 1 PDF
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OUARGLA
—————————-
Faculté des mathématiques et sciences de la
matière
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES
Option : Analyse
Thème
Version de : 03/06/2015
i
Remerciements
Il est important pour moi de remercier ma famille : mon père , ma mère , mon frère
et mes soeurs , qui ont toujours été une source inépuisable d’encouragement .
Il est important pour moi de remercier tous mes enseignants d’université de KASDI
Merbah - Ouargla .
Un grand merci à mes collègues pour le soutien qui m’ont donnés .
ii
Notations
I Ω : un ouvert de Rn .
I Γ : la frontière topologique de Ω .
I Df : domaine de définition de f .
I kxk : la norme de x .
iii
I E 0 : le dual topologique de E .
iv
Table des matières
Dédicace i
Remerciements ii
Introduction vii
1 Préliminaires 2
1.1 Espace de Banach . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Topologie faible et la topologie faible∗ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.1 Topologie faible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.2 Topologie faible∗ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Espaces réflexifs- espaces séparables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3.1 Espaces réflexifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3.2 Espaces séparables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4 Rappels sur les espaces Lp (Ω) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5 Inégalités auxiliaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.1 Inégalité de Hölder . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.2 Inégalités de Cauchy-Schwarz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.3 Inégalité de Young . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.6 Rappels sur les espaces de Sobolev . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.6.1 Dérivées faibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.6.2 Espace de Sobolev . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.6.3 Injection de Sobolev . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
v
1.6.4 Compacité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.7 Approximation d’équations aux dérivées partielles par des méthodes de dé-
composition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.7.1 Problèmes d’évolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.7.2 Résultat de convergence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.7.3 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.8 Équations différentielles à coefficients périodiques . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.8.1 Résultats complémentaires sur les solutions périodiques pour les équa-
tions différentielles linéaires d’ordre 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2 FORMULATION DU PROBLÈME 22
2.1 Position de problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.2 Étude de L’existence et L’unicité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.2.1 L’unicité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.2.2 Étude de L’existence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.2.3 Estimations à priori . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.2.4 Passage à la limite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.3 L’étude des solutions périodique approches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3 Application Numérique 37
Conclusion 43
Bibliographie 45
vi
Introduction
Nous allons donner dans ce mémoire un aperçu sur une méthode plus importante pour
la résolution des problèmes paraboliques approches de réactions - diffusion qui jouent un
grand rôle en analyse numérique .
Cette méthode est "la méthode de décomposition" :
L’objectif principal des méthodes de décomposition , et de retrouver des solutions aux pro-
blèmes issus des équations aux dérivées partielles .ce type de méthode à été introduit par
Temam puis Lions [3] comme est décrit dans [5] le principe est assez simple :
On transforme un problème de grande taille en une suite de sous problème découplés , de
tailles plus petites , qui peuvent être résolus en parallèle . Elle facilitent l’usage des schémas
numériques (élément finis , différences finies , ......) pour chaque sous problème .
On présente ici le problème parabolique de réaction-diffusion avec des coefficient pério-
dique :
vii
∂u ∂ 2u ∂u
+ a(x) 2 + b(x) = f dansΣ = Ω×]0, T [
∂t ∂x ∂x (1)
u(x, 0) = u0 (x) x ∈ Ω ⊆ R (condition initialle)
u(x, t) = 0 on Γ = ∂Ω (condition aux limite)
mais on va commencer par le problème de réaction diffusion avec des coefficient constante.
Dans notre travail , nous allons étudier l’existence et l’unicité de la solution périodique de
réaction diffusion (1) , et ceci par la méthode de décomposition .
Cette méthode est basée sur les étapes suivantes :
4- Approximation des solutions d’équations aux dérivées partielles par des méthodes de
décomposition.
Et en plus dans ce chapitre on s’intéresse à exposer les outils de travail , l’espace de travail,
la méthode de compacité , et le principe de la méthode de décomposition.
Dans la 2me chapitre , nous proposons d’étudier l’existence et l’unicité de la solution .
viii
Nous allons d’abord montrer l’unicité par une méthode classique (Lemme de Gronwall ) .
Pour démontrer l’existence on va utiliser les estimations à priori les quels trouvées dans le
chapitre précédent pour assurer l’existence de la solution ou (1) , afin de passer à la limite
grâce à les propriétés de la compacité et on trouve que le problème (1) admet au moins une
solution .
On étudie notre problème dans un espace plus général , on pose f ∈ L∞ , et pour u ∈
H 2 (Ω) ∩ L∞ (Ω) dans Σ , et on trouve que la solution est unique dans L∞ (0, T, H 2 (Ω) ∩ L∞ ).
Enfin pour valider notre travail , nous allons faire une application numérique qui sera le
sujet du dernier chapitre .
On termine ce mémoire par une conclusion qui est une synthèse où on récapitule les résul-
tats obtenus.
1
Chapitre 1
Préliminaires
f ∈ E ⇔ f : E → R,
linéaire et
2
Avec cette norme E 0 est un espace de Banach .
Définition 1.2.1 La topologie faible sur E qui notée σ(E, E 0 ) est la topologie la moins fine
Définition 1.2.2 La Suite (xn ) tend vers x pour la topologie faible σ(E, E 0 ) si et seulement
Théorème 1.2.3 [2] Soit E un espace de Banach réflexif et soit {xn } une suite bornée dans
E. Alors il existe une sous-suite extraite {xnk } qui converge pour la topologie σ(E, E 0 ).
ϕx : E 0 → R
définie par
f 7→ ϕx (f ) = hf, xi.
Lorsque x parcourt E on obtient une famille d’application (ϕx )x∈E .
3
Définition 1.2.4 La topologie faible∗ désignée aussi par σ(E 0 , E) est la topologie la moins
[J(x)](ϕ) = ϕ(x).
Remarque 1.2.6 La topologie σ(E 0 , E) est la topologie la moins fine sur E 0 rendant conti-
Donc chaque ouvert pour la topologie σ(E 0 , E) est un ouvert pour la topologie de la norme.
4
1.3.2 Espaces séparables
Définition 1.3.4 Un espace métrique séparable est un espace métrique qui contient un sous
Théorème 1.3.5 Soit E un espace de Banach séparable, alors toute suite bornée(fn )n>0
dans E 0 admet au moins une sous-suite faiblement∗ convergente.
Preuve. La démonstration de ce théorème se trouve dans [2] ; (corollaire III.26, page 50).
Théorème 1.3.6 [6] Soit E un espace de Banach , si E 0 est séparable alors E l’est aussi.
E, alors :
5
Définition 1.4.1 On pose L∞ (Ω) = {f : Ω → R; f mesurable et ∃ une constante c telle
En effet il existe une suite cn telle que cn → kf kL∞ et pour chaque n, |f (x)| 6 cn p.p.sur
Donc |f (x)| 6 cn pour tout x ∈ Ω\En avec En négligeable .on pose E = de sorte
S
En
n
que E est négligeable et l’on a |f (x)| 6 cn pour tout x ∈ Ω\E.
Lemme 1.4.4 Les espaces , L1 (Ω) ; Ω ⊂ Rn et C([0, 1]) ne sont pas réflexive .
Théorème 1.4.5 Chaque sous-espace fermé d’un espace de Banach réflexive est réflexive.
6
2- L’espace L∞ (Ω) ni réflexif , ni séparable et son dual contient strictement dans L1 (Ω).
Lq (Ω) ⊂ Lp (Ω)
on peut dire que :
L∞ (Ω) ⊂ L2 (Ω) ⊂ L1 (Ω).
Théorème 1.4.7 [2] D(Ω) est dense dans Lp (Ω) pour 1 6 p < ∞ c’est à dire :
7
1.5.3 Inégalité de Young
Soit a, b deux réels positifs et p > 1, p0 < ∞.
ap bp0
ab 6 + 0.
p p
1 10
ou + = 1, de plus l’inégalité standard :
p p
ε b2
ab 6 a2 + .
2 2ε
Pour a, b ∈ R , et ε > 0.
Lemme 1.5.1 (lemme de Gronwall) Soit f ∈ L1 ([0, T ]) une fonction positive ,g, h sont
Z t
h(t) 6 g(t) + f (σ).h(σ)dσ. ∀t ∈ [0, T ].
0
Alors :
RT
f (σ)dσ
h(t) 6 g(t).e 0 .
Remarque 1.5.2 On utilise souvent ce lemme pour montrer l’unicité de la solution des
Lemme 1.6.1 Soient f, g ∈ L1loc (Ω) .si pour toute fonction Φ ∈ D(Ω) on a :
Z Z
f (x)Φ(x)dx = g(x)Φ(x)dx
Ω Ω
8
alors :
f = g p.p.
Définition 1.6.2 On dit que f ∈ L1loc (Ω) est dérivable dans la direction i, i ∈ [1, N ] ,au
sens faible s’il existe Di f ∈ L1loc (Ω), telle que pour toute fonction Φ ∈ D(Ω),
Z Z
∂Φ
f (x) dx = Di f Φ(x)dx.
Ω ∂xi Ω
Z
Tf (Φ) = f (x)Φ(x)dx.
Ω
Di Tf = TDi f .
9
1.6.2 Espace de Sobolev
Soit Ω ⊂ Rn et u ∈ L1loc (Ω) ,pour tout α = (α1 , ......, αn ) avec |α| = α1 + ....... + αn . une
fonction v ∈ L1loc (Ω) est dite la dérivée d’ordre α de u si :
Z Z
|α|
vϕdx = (−1) uDα ϕdx, ∀ϕ ∈ D(Ω)v ≡ Dα u.
Ω Ω
∀|α| 6 m, m ∈ N.
ω0m,p (Ω) = D(Ω) où l’adhérence est prise pour la topologie de ω m,p (Ω).
∂ |α|
ω m,p (Ω) = {u ∈ Lp (Ω) tq Dα u ∈ Lp (Ω), ∀α ∈ Nn avec |α| 6 m}Dα = . (1.1)
∂xα1 1 ......∂xαnn
telle que Di f = Tg :
Z
∀Φ ∈ D(Ω), hDi f, Φi = g(x)Φ(x)dx.
Ω
10
2- ω m,2 = H m et les normes sur ω m,2 et sur H m sont équivalentes .
Remarque 1.6.13 H m (Ω) est donc un Banach muni d’un produit scalaire :
c’est un Hilbert.
u
sur Ω
0 sur Ωc
Injections continues
Définition 1.6.15 Soit B1 , B2 deux espaces de Banach ,on dit que B1 s’injecte d’une façon
continue dans B2 si :
• B1 ⊂ B2 .
• j : B1 −→ B2 est continue .
kukB2 6 ckukB1 .
11
Théorème 1.6.16 [1] Ω un ouvert borné de Rn à frontière lipschitzienne m, l deux entiers
∗ np
• Si (m − l)p < n : ω m,p (Ω) ,→ ω l,p (Ω) avec p 6 p∗ 6 .
n − (m − l)p
Corollaire 1.6.17 On suppose que Ω est un ouvert de classe C 1 avec Γ borné , ou Ω = Rn+
Soit 1 6 p 6 ∞.
∗
• Si 1 6 p < n ,alors ω 1,p (Ω) ,→ LP (Ω) , ou 1
p∗
= 1
p
− n1 .
Injections Compactes
12
• ω m,p (Ω) ,→ C l (Ω̄) , si (m − l)p > n.
c
n
• ω m,p (Ω) ,→ C lλ (Ω̄) , si (m − l)p > n > (m − l − 1)p. et 0 < λ < m − l − .
c p
1.6.4 Compacité
Théorème 1.6.20 Si Ω est un ouvert borné et 1 6 p < ∞ et B ⊂ Lp (Ω) , alors les propo-
- ∀u ∈ B, P u = u sur Ω .
p < ∞ alors toute partie bornée dans ω 1,p (Ω) est relativement compacte dans Lp (Ω).
Remarque 1.6.22 Ceci traduit que l’inclusion ω 1,p (Ω) ,→ Lp (Ω) est compacte.
Théorème 1.6.23 Si Ω est un ouvert borné à frontière lipschitzienne et 1 < p < ∞alors
Remarque 1.6.24 Une application linéaire est compacte si l’image de tout borné est rela-
tivement compacte.
Remarque 1.6.25 Ce théorème est faux pour p = 1, puisque : γ : ω 1,1 (Ω) → L1 (∂Ω) est
surjective.
13
1.7 Approximation d’équations aux dérivées partielles
u0 , u1 , ..., uN .
u0 = u0 . (1.3)
Et de : n+1
u − un
+ Aun+1 = f n+1 (= f (n + 1)k),
k (1.4)
n = 0, ......., N − 1.
Avec : k = ∆t.
q
X
A= Ai (1.5)
i=1
14
On peut utiliser cette décomposition pour approcher (1.2) et ceci conduit au schéma de pas
tels que :
u0 = u0 (1.6)
Et :
n− i−1
n+ i
u q − u q + A un+ qi = f n+ qi ,
i
k (1.7)
n = 0, ....., N − 1, i = 1, ......q.
Où
q
i
n+
f q
X
n+1
f = (1.8)
i=1
tion u de (1.2) .
q
V = ∩ Vi , avec V ⊂ Vi ⊂ H.
i=1
les injections étant continues , et chaque espace étant dense dans le suivant .
15
On identifie H à son dual , V 0 , désignant le dual de Vi , V 0 celui de V , on a :
V ⊂ Vi ⊂ H ⊂ Vi0 ⊂ V 0 (1.9)
Alors , pour u0 donné dans H , et f donné dans L2 ([0, T ]; H) , l’équation (1.2) possède une
Et on pose :
Z (n+1)k
i i 1
f ((n + )k) = f n+ q = fi (s)ds (1.12)
q k nk
i
les équations (1.7) définissent alors de manière unique les un+ q comme éléments de Vi , on
i
uik = un+ q , pour t ∈ [nk, (n + 1)k[, i = 1, ........, q.
2. uik (t) → u(t) dans H fort , ∀t ∈ [0, T ] , où u est la solution unique de (1.2) .
16
1.7.3 Exemple
vecteur ) :
∂u ∂u ∂ 2 u
+ − =f
∂t ∂x ∂x2
u|Γ = 0 (1.13)
u(x, 0) = u (x).
0
décomposition des opérateurs , qui décompose le problème initial en deux sous problèmes
adjacents , après une semi discrétisation en temps de deux sous problème en deux étapes :
17
Première étape : On considère l’équation :
∂v ∂v
+ = f1
∂t ∂x
v |Γ = 0 v(x, 0) = v0 (x) (1.14)
v(nk) = un
et on calcule :
1
n+
v((n + 1)k) = u 2.
1 1
n+ n+
n
u 2 −u ∂u 2
+ = f1n
k ∂x
1
n+ (1.15)
u 2 |Γ = 0
1 1
n+ n+
u 2 (x, 0) = u 2 (x)
0
où
f1 + f2 = f.
on prend alors :
18
par la discrétisation en temps de(1.16) on trouve :
1
n+
n+1
−u 2 ∂ 2 un+1
u
− = f2n
k ∂x2
1 (1.17)
n+
u 2 |Γ = 0
un+1 (x, 0) = un+1 (x)
0
donc :
X 0 = A(t)X (1.18)
Où A est une matrice n × n de fonctions continues sur R à valeurs dans C telle que :
Alors Φ(t + ω) est aussi une matrice fondamentale de solutions pour le système (1.18).
De plus, pour toute matrice fondamental Φ ; on peut associer une matrice inversible ω-
19
Définition 1.8.2 [10] Les valeurs propres de la matrice eωR sont appelées multiplicateurs
Nous allons encore présenter deux résultats sur les solutions périodiques. pour cela nous
Alors (1.22) admet une solution ω-périodique pour toute fonction c(t) si et seulement si
Lemme 1.8.4 [10] L’équation différentielle (1.22) admet une solution ω-périodique si et
20
Preuve.
• Sens nécessaire : il est évident que si x est une solution ω−périodique alors x est au
• Sens suffisant : supposons que x est une solution vérifiant (1.24). Alors x vérifie le
problème de Cauchy .
x00 (t) + a(t)x0 (t) + b(t)x(t) = c(t)
x(0) = α, x0 (0) = β.
y 00 (t) + a(t + ω)y 0 (t) + b(t + ω)y(t) = c(t + ω)
y(0) = α, y 0 (0) = β.
comme a, b et ,c sont des fonctions ω−périodiques , on obtient exactement le même problème
de Cauchy pour x et y , donc par unicité des solutions , on a que x est une solution
ω−périodique de (1.22).
Remarque 1.8.5 Ce théorème est un théorème d’unicité : pour tout fonction c(t) il existe
21
Chapitre 2
FORMULATION DU PROBLÈME
Soit Σ = Ω×]0, T [, avec Ω borné de R ,le problème est trouver u solution de (2.1).
∂ 2u
∂u ∂u
+ a(x) 2
+ b(x) = f (x) dans Σ = Ω×]0, T [
∂t ∂x ∂x
Avec f ∈ L2 (Ω) donnée . On suppose que a, b sont des fonctions continues et bornés dans Ω
et que a, b, f sont périodiques et de période ω , nous allons étudier les solution périodiques
Théorème 2.1.1 Si u ∈ H 1 (Ω)∩L∞ (Ω), u > 0 dans Σ , et u vérifie les conditions initiales
et aux limites continues dans (2.1) et f est une fonction positive donnée dans L∞ (Ω) alors
22
Remarque 2.1.2 Il résulte de (2.1) que :
∂u
∈ L∞ (0, T ; L2 (Ω)).
∂t
de sorte que u0 a un sens (en particulier dans L2 (Ω) ).
• L’étude du problème (2.1) , on commence par le cas où les coefficients sont périodique :
2.2.1 L’unicité
et a ∈ L∞ (Ω) et b ∈ L∞ (Ω) .
on a :
∂u1 ∂ 2 u1 ∂u1 ∂u2 ∂ 2 u2 ∂u2
+ a(x) 2 + b(x) = + a(x) 2 + b(x) (2.2)
∂t ∂x ∂x ∂t ∂x ∂x
donc :
∂u1 ∂u2 ∂ 2 u1 ∂ 2 u2 ∂u1 ∂u2
− + a(x) 2 − a(x) 2 + b(x) − b(x) =0 (2.3)
∂t ∂t ∂x ∂x ∂x ∂x
c’est à dire :
∂u ∂ 2u ∂u
+ a(x) 2 + b(x) =0 (2.4)
∂t ∂x ∂x
multiplions (2.4) par u , puis on intégrons on trouve :
∂ 2u
Z Z Z
∂u ∂u
u dx + ua(x) 2 dx + ub(x) dx = 0 (2.5)
Ω ∂t Ω ∂x Ω ∂x
et on a :
Z Z Z
∂u 0 1d
u dx = uu = |u|2 dx
Ω ∂t Ω 2 dt Ω
23
et
∂ 2u ∂ 2u
Z Z Z
a(x)u 2 dx 6 M1 u 2 dx 6 −M1 u02 dx
Ω ∂x Ω ∂x Ω
et on a :
Z Z Z Z
∂u ∂u 0 1d
b(x)u dx 6 M2 u 6 M2 uu dx 6 M2 |u|2 dx
Ω ∂x Ω ∂x Ω 2 dt Ω
de sort que :
Z Z Z
02 1d 2 1d
−M1 u dx 6 |u| dx + M2 |u|2 dx.
2 dt Ω 2 dt Ω
on trouve : u = 0.
D’où : u1 = u2 .
Solutions approchées
On utilise la méthode de décomposition qui décompose le problème (2.1) en deux sous pro-
24
∂v ∂ 2u
Avec les conditions initiales et aux limites relatives L2 (v) = + a(x) 2 .
∂t ∂x
Pour trouver une solution approchée du problème (2.1), on va faire une semi discrétisation
Soit k = ∆t le pas de temps on suppose que u est connue à l’instant nk = n∆t on note un
suite {un } .
k = ∆t.
25
i
uik (t) = un+ 2 ; i = 1, 2
et
u˜k linéaire dans [nk, (n + 1)k]
u˜k (nk) = un
Lemme 2.2.1 Les uik , (i=1,2) , u˜k demeurent , lorsque k → 0 , dans un borné de
que les fonctions uik sont bien à valeurs dans H 2 (Ω) ∩ L∞ (Ω) .
Nous allons montrer que la suite (un ) est bornée dans H 1 (Ω) on commence par montrer
ou
ku0 kL2 = c.
Preuve.
On montre que :
1
∀n ∈ N kun+ 2 k 6 kun k
(2.10)
et ∀n ∈ N kun+1 k 6 kun+ 12 k
1
kun+1 k 6 kun+ 2 k.
26
• On utilise le 2me problème :
n+1 n+ 21 ∂ 2 un+1
u −u = k[a(x) 2
+ f2n+1 ].
∂x
1 ∂ 2 un+1
un+1 .un+1 − un+ 2 .un+1 = k[a(x) 2
+ f2n+1 ]un+1 .
∂x
∂ 2 un+1
Z Z Z
n+1 2 n+ 21 n+1
⇒ (u ) dx − u .u dx = k [a(x) + f2n+1 ]un+1 dx
Ω Ω Ω ∂x2
1
kun+ 2 k 6 c2 kun k.
1
n+ 12 n ∂un+ 2 n+ 1
u − u = k[b(x) + f1 2 ].
∂x
1
On multiplie par un+ 2 ce qui donne :
1
n+ 21 n+ 12 n n+ 21 ∂un+ 2 n+ 1 1
u .u − u .u = k[b(x) + f1 2 ]un+ 2
∂x
27
On intègre sur Ω ce qui donne :
1
∂un+ 2
Z Z Z
n+ 12 n+ 21 n n+ 21 n+ 1 1
u .u dx − u .u dx = k [b(x) + f1 2 ]un+ 2 dx
Ω Ω Ω ∂x
Donc :
1
∂un+ 2
Z Z
n+ 12 2 n n+ 21 n+ 1 1
ku k = u .u + k [b(x) + f1 2 ]un+ 2
Ω Ω ∂x
1 1 1
kun+ 2 k2 6 kun k.kun+ 2 k + kun+ 2 k
On trouve enfin :
1
kun+ 2 k 6 c2 kun k. (2.12)
kun k 6 c4
Donc un bornée dans un domaine de L2 (Ω) Il reste à montrer que la suite est bornée dans
∂un
Lemme 2.2.3 Il existe une constante M > 0 telle que kDun k 6 M avec DU n =
∂x
kDun+ 12 k 6 kDun k
(2.13)
kDun+1 k 6 kDun+ 21 k
28
On utilise la même technique que celle utilisée pour montrer que :
1
n+ 21 n ∂un+ 2 n+ 1
u − u = k[b(x) + f1 2 ]
∂x
On dérive les deux membre par rapport à x :
1
n+ 12 n ∂un+ 2 n+ 1
Du − Du = kD[b(x) + f1 2 ]
∂x
1 ∂
On multiple par Dun+ 2 où D = :
∂x
1
n+ 12 n+ 12 n n+ 12 ∂un+ 2 n+ 1 1
Du .Du − Du .Du = kD[b(x) + f1 2 ]Dun+ 2
∂x
On intègre sur Ω ça donne :
1
∂un+ 2
Z Z Z
n+ 12 n+ 21 n n+ 12 n+ 1 1
Du .Du dx = Du .Du dx + k D[b(x) + f1 2 ]Dun+ 2 dx
Ω Ω Ω ∂x
Donc :
1 1 1
kDun+ 2 k2 6 kDun k.kDun+ 2 k + kkDun+ 2 k
1
kDun+ 2 k 6 M1 kDun k (2.15)
1 ∂ 2 un+1
un+1 − un+ 2 = k[a(x) + f2n+1 ] (2.16)
∂x2
29
On dérive :
1 ∂ 2 un+1
Dun+1 − Dun+ 2 = kD[a(x) + f2n+1 ]
∂x2
On multiple par Dun+1 :
1 ∂ 2 un+1
Dun+1 .Dun+1 = Dun+ 2 .Dun+1 + kD[a(x) + f2n+1 ].Dun+1
∂x2
On intègre sur Ω :
∂ 2 un+1
Z Z Z
n+1 2 n+ 12 n+1
(Du ) dx = Du .Du dx + k D[a(x) 2
+ f2n+1 ]Dun+1 dx
Ω Ω Ω ∂x
Donc :
1
n+
n+1 2 2 kkDun+1 k + kkDun+1 k
kDu k 6 kDu
1
kDun+1 k 6 M2 kDun+ 2 k 6 M1 .M2 kDun k (2.17)
Ce qui donne enfin que la suite (un )n∈N demeure dans un borné dans H 1 (Ω).
Remarque 2.2.4 On peut par la même procédure montrer que la suite (un ) demeure dans
un borné de H 2 (Ω) pour ceci on utilise la même procédure , pour montrer le lemme suivant.
kD2 un+ 12 k 6 kD2 un k
30
Preuve. On utilise la même technique que celle utilisée pour montrer que kDun k 6 M le
lemme 2.2.3 .
1
n+ 12 n ∂un+ 2 n+ 1
u − u = k[b(x) + f1 2 ]
∂x
On dérive les deux membres par rapport à x
1
n+ 12 n ∂un+ 2 n+ 1
Du − Du = kD[b(x) + f1 2
∂x
On dérive la deuxième fois les deux membres par rapport à x on trouve :
1
n+ 12 n ∂un+ 2 n+ 1
2
D(Du ) − D(Du ) = kD [b(x) + f1 2 ]
∂x
Alors :
1
2 n+ 21 2 n ∂un+ 2 2n+ 1
D u − D u = kD [b(x) + f1 2 ] (2.19)
∂x
1
On multiplie (2.19) par (D2 un+ 2 ) on obtient :
1 1 1 1 1
∂ 2 un+ 2 ∂ 2 un+ 2 ∂ 2 un ∂ 2 un+ 2 ∂2 ∂un+ 2 2 n+ 2
n+ 12 ∂ u
h , i − h , i = kh [b(x) + f 1 ], i
∂x2 ∂x2 ∂x2 ∂x2 ∂x2 ∂x ∂x2
On intègre sur Ω on trouve :
Z Z
2 n+ 21 2 1 1 n+ 12 1
(D u ) dx = (D2 un ).(D2 un+ 2 ) + kD2 [b(x)Dun+ 2 + f1 ]D2 un+ 2
Ω Ω
Alors :
1 1 1
kD2 un+ 2 k2 6 kD2 un k.kD2 un+ 2 k + kkD2 un+ 2 k
Donc :
1
kD2 un+ 2 k 6 k2 kD2 un k
31
• On fait la même chose pour le problème 2 :
n+1 n+ 12 ∂ 2 un+1
u −u = k[a(x) 2
+ f2n+1 ]
∂x
On dérive les deux membres par rapport à x :
1 ∂ 2 un+1
Dun+1 − Dun+ 2 = kD[a(x) 2
+ f2n+1 ]
∂x
On dérive la deuxième fois les deux membres par rapport à x :
1 ∂ 2 un+1
D(Dun+1 ) − D(Dun+ 2 ) = kD2 [a(x) 2
+ f2n+1 ] (2.20)
∂x
On multiple (2.20) par (D2 un+1 ) , on trouve :
1
∂ 2 un+1 ∂ 2 un+1 ∂ 2 un+ 2 ∂ 2 un+1 ∂2 ∂ 2 un+1 2 n+1
n+1 ∂ u
h , i−h , i = kh 2 [a(x) + f2 ], i
∂x2 ∂x2 ∂x2 ∂x2 ∂x ∂x2 ∂x2
On intègre sur Ω on trouve :
∂ 2 un+1
Z Z Z
2 n+1 2 2 n+ 21 2 n+1 2
(D u ) dx = (D u ).(D u ) dx + k (D2 [a(x) 2
+ f2n+1 ]).(D2 un+1 )dx
Ω Ω Ω ∂x
Donc :
1
kD2 un+1 k2 6 kD2 un+ 2 k + k1 kD2 un+1 k
1
kD2 un+1 k 6 m1 kD2 un+ 2 6 m2 kD2 un k
kD2 un k 6 C1
32
2.2.4 Passage à la limite
D’après le le lemme 2.2.1 , on peut extraire des sous suites , encore notées : uik , ũk ,
telles que :
uik → ui
ũk → ũ (2.21)
dans L∞ (0, T ; H 2 (Ω) ∩ L∞ (Ω)) faible étoile
1 ∂ 2 un+1
un+1 − un+ 2 − k[a(x) + f2n+1 ] = 0 (2.24)
∂x2
∂ ũk ∂u1k
− b(x) − f1k = 0 (2.25)
∂t ∂x
et de (2.24) on trouve :
∂ ũk ∂ 2 u2k
− a(x) − f2k = 0 (2.26)
∂t ∂x2
33
cela extraire (2.22) , grâce au le lemme 2.2.1 ,on peut alors supposer , grâce aux esti-
1
kũk − u1k kL∞ (0,T,L2 (Ω)) 6 sup |un+ 2 − un |
06n6N −1
1
kũk − u2k kL∞ (0,T ;L2 (Ω)) 6 sup |un+1 − un+ 2 |
06n6N −1
de même :
∂ 2 u2k
u2k − u1k − ka(x) + kf2k = 0
∂x2
34
On peut donc supposer d’après (2.27) , que :
u1k → ũ
ui = ũ = u
• Le cas des coefficients périodiques et suffisante pour généraliser l’étude . Donc on peut
déduire l’existence d’une solution au moins du problème dans le cas des coefficients
constantes .
1
n+ 12 n ∂un+ 2 n+ 1
u − u = k[b(x) + f1 2 ] (2.32)
∂x
• Si f1 = 0 , alors d’après le théorème 1.8.1 l’équation de (2.32) s’écrit sous la forme :
1
y0 − y=0
kb(x)
Donc :
1
y0 = y (2.33)
kb(x)
telle que :b(x + ω) = b(x) ∀x ∈ R .
Ψ(x) = Φ(x + ω) ∀x ∈ R
35
Soit Φ une matrice fondamentale de solutions pour (2.33) on a :
1
Φ0 (x) = Φ(x) ∀x ∈ R. (2.34)
kb(x)
d’où :
1 1
Ψ0 (x) = Φ0 (x + ω) Φ(x + ω) = Ψ(x) ∀x ∈ R.
k(b(x + ω) kb(x)
car b est ω−périodique . Donc Ψ vérifie l’équation (2.33)
De plus , comme Φ est une matrice de solutions , son déterminant est non nul :
det(Φ(x)) 6= 0 ∀x ∈ R
d’où
det(Ψ(x + ω)) 6= 0 ∀x ∈ R
1 1
z 00 − z= f2 (2.36)
ka(x) ka(x)
Ou a , et f2 sont des fonctions ω− périodiques . Alors , (2.36) admet une solution pério-
dique si et seulement si on a :
Z ω
Φ(u)f2 (u)du = 0
0
36
Chapitre 3
Application Numérique
∂u ∂ 2 u
∂u
+ 2 − sin x = 0, Σ = Ω×]0, T [
∂t ∂x ∂x
u(x, 0) = u0 (x) , x ∈ Ω ⊆ R (3.1)
u|Γ = 0
On pose u0 (x) = 1.
Alors
∂u ∂ 2 u
∂u
+ 2 − sin x =0
∂t ∂x ∂x
u(x, 0) = u0 (x) = 1 (3.2)
u|Γ = 0
On à :
∂u ∂u
− sin x =0 (3.3)
∂t ∂x
L’équation (3.3) implique que :
1 1
un+ 2 − un ∂un+ 2
= sinx , ∀n ∈ N.
k ∂x
37
Avec k = ∆t.
On pose ∆t = 1.
Alors : 1
n+ 12 n ∂un+ 2
u − u = sin x (3.4)
∂x
De u0 = 1 on trouve : 1
1 ∂u 2
u − 1 = sin x
2 (3.5)
∂x
1
On pose u 2 = y.
On obtient :
y − 1 = sin x y 0 .
implique que :
1 1
y0 − y=− (3.6)
sin x sin x
• Les solutions de l’équation homogène associé à (3.6) sont :
R 1 x
y = λe sin x
dx
= λ| tan | avec λ ∈ R (3.7)
2
On obtient :
1 1
(λ0 e−A − λA0 e−A ) − λe−A = −
sin x sin x
Donc :
1 A
λ0 = − e .
sin x
1 A
On cherche alors λ primitive de e tq :
sin x
Z
1 x
λ=− | tan |dx
sin x 2
On utilise le changement de variable : x = 2y
Donc : Z
1
λ = −2 | tan y| dy
sin 2y
38
| sin y|
Z
1
λ = −2 dy
2 sin y cos y | cos y|
On pose : ε = ±1
Alors on trouve :
Z
1
λ(x) = ε dy = ε tan y
cos2 y
On remplace la valeur de λ dans (3.7) , alors la solution s’écrit sous la forme :
x
y = ε(tan )2
2
implique que :
1 x
u 2 = ε(tan )2 (3.8)
2
c’est à dire (3.8) solution de l’équation (3.5) .
avec on a :
∂u ∂ 2 u
+ 2 =0 (3.9)
∂t ∂x
Alors : 1 1
un+1 − un+ 2 ∂ 2 un+ 2
=
k ∂x2
On pose : ∆t = 1 , alors :
1 ∂ 2 un+1
un+1 − un+ 2 = (3.10)
∂x2
1
On remplace u 2 dans (3.10) on trouve :
∂ 2 u1 x
2
− u1 = ε(tan )2
∂x 2
On pose u1 = z on trouve :
x
z 00 − z = ε(tan )2 (3.11)
2
Pour résoudre (3.11) on résoudre l’équation homogène suivante :
z 00 − z = 0 (3.12)
On trouve :
z(x) = Ae−x + Bex
39
d’après la condition z(0) = 0 on obtient :
Pour trouver la solution de (3.11) , on dérive z deux fois et on remplace dans (3.11) :
x
A00 (x)(e−x − ex ) + 2A0 (x)(−e−x − ex ) + A(x)(e−x − ex ) − A(x)(e−x − ex ) = ε(tan )2
2
On résoudre l’équation homogène suivante :
Donc :
A00 (x) (−e−x − ex )
Z Z
dx = −2 dx
A0 (x) (e−x − ex )
Alors :
(ex + e−x )
Z Z
0
log A (x) = −2 = −2 coth x dx = −2 log | sinh x|
(ex − e−x )
A0 (x) = | sinh x|−2
implique que : Z
1
A(x) = dx = ε coth x
| sinh x|2
On remplace la valeur de A(x) dans (3.13) , alors la solution s’écrit sous la forme :
Donc :
u1 = ε coth x(e−x − ex )
3
Pour trouver u 2 , on remplace u1 dans (3.4) on obtient :
3
3
−x x ∂u 2
u − ε coth x(e
2 − e ) = sin x
∂x
3
On pose : u 2 = y
On trouve :
y + ε coth x(e−x − ex ) = sin xy 0
40
Donc :
sin xy 0 − y = ε coth x(e−x − ex ) (3.14)
ex + e−x x
Z
x
c(x) = −ε ( x −x
)(e − e−x )(tan( )) dx
e −e 2
Z
x
c(x) = −ε (ex + e−x ) tan dx
2
On utilise le changement de variable , on pose : x2 = y alors dx = 2dy :
Z
c(x) = −2ε (e2y + e−2y ) tan y dy
On peut écrire :
(e2y + e−2y )
Z
c(x) = −4ε tan y dy
2
Donc on trouve : Z
c(x) = −4ε (1 + 2 sin2 y) tan y dy
implique que : Z
sin y
c(x) = −4ε (3 − cos2 y) dy
cos y
Z
c(x) = −12ε[− log | cos y|] − 4ε sin 2y dy
41
x
c(x) = 12ε log(cos ) + 2ε cos x dx
2
3
On remplace c(x) dans (3.16) , on trouve la solution u 2 :
3 x x
u 2 = ε[12 log(cos ) + 2 cos x] tan
2 2
3
Pour trouver u2 , on remplace u 2 dans (3.10) on obtient :
∂ 2 u2 3 x x
2
− u2 = −u 2 = ε[12 log(cos ) + 2 cos x] tan
∂x 2 2
On pose u2 = z on trouve :
x x
z 00 (x) − z(x) = ε[12 log(cos ) + 2 cos x] tan (3.17)
2 2
la solution homogène de (3.17) est :
z(x) = A(e−x − ex )
On dérive z deux fois et on remplace dans (3.17) on trouve la solution comme dans u1 . De
même manière on calcule :
5 7
u 2 , u3 , u 2 , .........un .
42
Conclusion
Dans ce mémoire nous avons étudié un problème de réaction diffusion parabolique à coeffi-
cient périodiques et bornés, nous avons commencé par traiter le cas où les coefficients sont
périodique.
Pour ceci nous avons utilisé la méthode de décomposition qui consiste à décomposer le pro-
blème initial en deux sous problèmes qu’on a étudié.
Cette étude a été basée sur une semi discrétisation en temps à pas fractionnaire, cette mé-
thode a été introduite par Temam, elle a donnée une suite de solutions approches, nous
avons mis en évidence des estimations à priori.
Pour l’unicité nous avons appliqué une méthode classique on part du fait que le problème
admet deux solutions , l’utilisation du lemme de Gronwall montre que les deux solutions
coïncident , d’où l’unicité .
Pour les coefficients constantes , lorsqu’il existe une équivalence entre les coefficients pério-
diques et constantes.
Le cas des coefficients périodiques et suffisante pour généraliser l’étude . Donc on peut dé-
duire l’existence d’une solution au moins du problème .
pour l’unicité , on a utilisé la même méthode quelle a utilisée dans des coefficients pério-
diques.
enfin et pour valider notre travail , nous avons fait une application sur un exemple simple .
43
Bibliographie
[2] H . Bresis . Analyse fonctionnelle , Sobolev Spaces and Patial Différentiable Equations,
Springer (2010) .
[4] R . Chill .Quelques méthodes de résolution pour les équations non linéaires , Laboratoire
de Mathématiques et Applications de Metz . 2007/8.
[8] J.L.Lions , Quelques méthodes de résolution des problèmes aux limites non linéaires,
Dunod , Gauthier Villars ,Paris , 1969.
[10] K. Marie - Perturbation d’un système différentiel ayant une solution périodique, 2007.
44
[11] SAID .M.S - Résolution d’un système non linéaire en deux dimensions intervenant en
dynamique des Gaz par la méthode d’approximation successive Actes de l’université
UHA université de Mulhouse France 2006 N ◦ pp.137-144.
[14] R. Temam - Approximation d’équations aux dérivées partielles par des méthodes de
décomposition. Séminaire N.Bourbaki. (1969-1970), exp. n◦ 381, p. 1-15.
45
:ملخص
مع شروط ابتدائية،)في هذا العمل قمنا بدراسة الحلول الدورية التقريبية لمسألة (قطع مكافئ االنتشار ورد الفعل
.وشروط حدية
استخدمنا طريقة تفكيك المؤثرات التي تفكك المسألة األصلية إلى عدة مسائل جزئية متقاربة:ولتسهيل هذه الدراسة
لدراستها في نفس الوقت ؛ حيث قمنا بتقسيم الزمن إلى خطوات جزئية متماثلة من أجل الحصول على سلسلة من الحلول
مرورا إلى النهاية التي تتم فيها دراسة تقارب الحل بقوة انطالقا من نظرية التراص؛، التقريبية تعطينا تقديرات مسبقة
.وذلك بتقارب سلسلة الحلول المشكلة نحو حل المسألة المطروحة
:الكلمات المفتاحية
. طريقة التفكيك، حلول دورية، القطع المكافئ، رد فعل االنتشار، طريقة التراص
Abstract:
In this work, we studied the periodic solutions of parabolic reaction diffusion problems. For this, we
used the decomposition method of operators that breaks the original problem into several problems,
that will be coupled approached simultaneously study this will be done by a semi time discretization
end we will pass to the limit.
Résumé:
Dans ce travail nous avons étudié les solutions périodiques des problèmes paraboliques de réaction
diffusion.
Pour ceci, nous avons utilisé la méthode de décomposition des opérateurs, qui décompose le
problème initial en plusieurs problèmes approchés couplés, qui seront étudié simultanément.
Pour Ceci nous avons fait , une semi discrétisation en temps en fin on passera à la limite, Puis on a
construit une suite de solutions approchées qui convergent vers une solution du problème, le lemme
de Gronwall nous a permis de montrer l’unicité.
Mots clés : {Méthode de compacité, réaction diffusion, problèmes paraboliques, solutions
périodiques, méthode de décomposition.}