Bord Transport Aerien
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INTRODUCTION GENERALE
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MARITIME ET FLUVIAL
CHAINE DE TRANSPORT AERIEN
I. LEGISLATION
les règles de HAMBOURG entrées en vigueur le 1er novembre 1992 et ratifiées par
20 Etats Africains. ces règles s’appliquent lorsque le transport de départ ou d’arrivé
est situé dans un pays signataire ou lorsque le connaissement est établi dans l’un de
ces pays. Les règles de HAMBOURG sont plus contraignantes que la convention de
BRUXELLES pour le transporteur.
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MARITIME ET FLUVIAL
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1. avantages
Le transport est peu onéreux, si l’on compare le tonnage transporté sur une certaine
distance ; il est aussi plus économique.
2. inconvénients
Il est relativement peu rapide. Car la marchandise, non seulement peut arriver tard,
mais en outre cela présente une immobilisation d’argent.
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MARITIME ET FLUVIAL
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Les techniques du transport maritime ont beaucoup évolué. Cette évolution a été
guidée par la recherche d’une productivité de plus en plus grande et les progrès
considérables qui ont été accomplis dans ce domaine. Si c’est d’abord la taille des
navires qui a été privilégiée, il semble aujourd’hui que la souplesse d’utilisation soit
l’élément recherché apriori.
• Les minéraliers
• Les céréaliers
Ils sont classés en fonction de leur mode de manutention. Ainsi nous avons :
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• Les navires rouliers ou RO-RO. Ils sont équipés pour la manutention horizontale et
peuvent transporter à peu près tous les types de marchandises.
• Les navires Lo-Lo (Lift on – Lift off) équipés pour la manutention verticale.
Le port est une infrastructure construite par l’homme, située sur le littoral maritime,
sur les berges d’un lac ou sur un cours d’eau, et destinée à accueillir des bateaux et
navires. Un port peut remplir plusieurs fonctions mais il doit avant tout permettre
d’abriter les navires, en particulier pendant les opérations de chargement et de
déchargement. Le chargement et le déchargement des navires modernes requièrent des
équipements spécifiques. Ces équipement (portiques de chargement et de
déchargement, grue mobiles portuaires, grues fixes, grue sur portiques, portiques de
stockage sur rails, sur pneus, grues de chantier naval…) permettent une productivité
élevée mais représentent un investissement considérable. C’est pourquoi il existe une
concentration du trafic sur certaines lignes maritimes où les marchandises sont
transportées dans des navires de moindres capacités appelées « feeder » en direction
des pays en développement.
FCL/FCL
Le chargeur emporte les marchandises dans le conteneur, scelle ce dernier et
le fait livrer directement dans les magasins de l'acheteur.
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LCL/LCL
Le chargeur dont le volume de marchandises est insuffisant pour remplir un
conteneur les fait diriger vers un centre de groupage. Empotées avec d'autres,
elles seront acheminées chez l'acheteur après dépotage à destination.
FCL/LCL
Le chargeur a plusieurs lots de marchandises pour une même destination. Il les
empote dans un conteneur qui sera acheminé sur cette destination où ces lots
seront tenus à la disposition des différents réceptionnaires après dégroupage ou
livrés à domicile.
LCL/FCL
L'acheteur attend des livraisons d'origines diverses. Il demande qu'elles soient
empotées en un conteneur qui lui sera ensuite livré.
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Le contrat de transport est un écrit par lequel une personne physique ou morale appelée
transporteur s’engage principalement et moyennant rémunération, à déplacer d’un lieu à
un autre la marchandise qui lui est remise par une autre personne appelée chargeur ceci
à l’aide d’engin approprié. Dans le cadre du transport maritime, il s’agit d’un accord
entre le transporteur et le chargeur.
l’exportateur (dans les ventes CFR, CPT, CIF, CIP, DAT, DAP etc.) ou l’importateur
(dans les ventes EXW, FAS, FOB).
ou un mandataire c’est-à dire un organisateur de transport mandaté par
l’exportateur ou par l’importateur.
En cas de perte et avarie, le transporteur est présumé responsable des avaries ou pertes
de la prise en charge jusqu’à la livraison au destinataire. Mais, il s’agit d’une simple
présomption qui peut être renversée par la preuve du contraire.
a. causes d’exonération
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MARITIME ET FLUVIAL
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Pour le retard, le transporteur est responsable uniquement s’il s’est engagé sur un délai.
c. limites d’indemnisation
En cas de perte et avaries, le transporteur est présumé responsable des avaries ou pertes
du port d’embarquement au port de débarquement. De plus, il y’ a présomption de faute
ou de négligence.
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MARITIME ET FLUVIAL
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b. traitement de litiges
En cas de retard, le transporteur est responsable si le délai prévu n’est pas respecté.
Au-delà de 60 jours de retard, la marchandise est réputée perdue.
Les réserves pour perte et avaries sont écrites sur le titre de transport au moment de la
livraison si le dommage est apparent ; dans les 15 jours suivant la livraison par lettre
recommandée si le dommage n’est pas apparent. La réclamation doit se faire dans les 60
jours de livraison prévue.
c. limite d’indemnisation
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MARITIME ET FLUVIAL
CHAINE DE TRANSPORT AERIEN
Par contrat de transport, le transporteur s’engage à déplacer une marchandise d’un point
à un autre moyennant un prix spécifié ; il est :
Le connaissement est émis par la compagnie ou son agent à la demande du chargeur sur
la base des informations fournies par le chargeur selon la loi française. Il est signé par la
compagnie au plus tard 24H après la mise à bord de la marchandise en général contre
remise du bon d’embarquement ( note’s receipt) et la note de fret si le fret est payable
au départ. En général, le connaissement est délivré en 04 exemplaires dont deux
originaux. Ce nombre figure sur le document répartit comme suit :
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MARITIME ET FLUVIAL
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Ici, l’échange se fait par endossement. Seule cette personne peut prendre en charge la
marchandise à l’arrivée : le document n’est pas négociable. La mention « à l’ordre de »
doit donc être rayée et le document doit être stipulé non négociable (c’est le plus
courant).
• Le connaissement à ordre
Endossé par le chargeur sans mention du destinataire, le document circule alors par
simple tradition et la marchandise sera remise à l’arrivée au porteur de celui-ci. Cette
formule peut présenter quelques dangers.
Les compagnies utilisent parfois les connaissements dans la forme dite connaissement
direct. Il peut s’agir soit de transport maritime successif avec transbordement soit de
transport prévoyant un pré ou post acheminement terrestre. Il en est ainsi par exemple
lorsque les cases lieu de prise en charge ou lieu de destination sont servies. Dans le
cas du connaissement Direct la compagnie n’est contractuellement responsable en
général que de la partie du
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MARITIME ET FLUVIAL
CHAINE DE TRANSPORT AERIEN
Ce document couvre des transports combinés dont la partie principale est maritime. Il
s’agit donc de transport dont le lieu de prise en charge(ou de destination finale) est
différent du port d’embarquement (ou de débarquement). Cette formule se développe
dans la mesure où les entreprises de transport maritime mettent de plus en plus souvent
à la disposition des chargeurs des plateformes situées à l’intérieur des continents. La
compagnie maritime agissant en tant que entreprise de transport combiné est
responsable de l’opération.
• Le connaissement FIATA
• Affrètement coque nu
• L’affrètement au voyage
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MARITIME ET FLUVIAL
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Par contrat de transport, le transporteur s’engage à déplacer une marchandise d’un point
à un autre moyennant un prix spécifié ; il est :
Le connaissement est émis par la compagnie ou son agent à la demande du chargeur sur
la base des informations fournies par le chargeur selon la loi française. Il est signé par la
compagnie au plus tard 24H après la mise à bord de la marchandise en général contre
remise du bon d’embarquement ( note’s receipt) et la note de fret si le fret est payable
au départ. En général, le connaissement est délivré en 04 exemplaires dont deux
originaux. Ce nombre figure sur le document répartit comme suit :
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MARITIME ET FLUVIAL
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Ici, l’échange se fait par endossement. Seule cette personne peut prendre en charge la
marchandise à l’arrivée : le document n’est pas négociable. La mention « à l’ordre de »
doit donc être rayée et le document doit être stipulé non négociable (c’est le plus
courant).
• Le connaissement à ordre
Endossé par le chargeur sans mention du destinataire, le document circule alors par
simple tradition et la marchandise sera remise à l’arrivée au porteur de celui-ci. Cette
formule peut présenter quelques dangers.
Les compagnies utilisent parfois les connaissements dans la forme dite connaissement
direct. Il peut s’agir soit de transport maritime successif avec transbordement soit de
transport prévoyant un pré ou post acheminement terrestre. Il en est ainsi par exemple
lorsque les cases lieu de prise en charge ou lieu de destination sont servies. Dans le
cas du connaissement Direct la compagnie n’est contractuellement responsable en
général que de la partie du
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MARITIME ET FLUVIAL
CHAINE DE TRANSPORT AERIEN
Ce document couvre des transports combinés dont la partie principale est maritime. Il
s’agit donc de transport dont le lieu de prise en charge(ou de destination finale) est
différent du port d’embarquement (ou de débarquement). Cette formule se développe
dans la mesure où les entreprises de transport maritime mettent de plus en plus souvent
à la disposition des chargeurs des plateformes situées à l’intérieur des continents. La
compagnie maritime agissant en tant que entreprise de transport combiné est
responsable de l’opération.
• Le connaissement FIATA
• Affrètement coque nu
• L’affrètement au voyage
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MARITIME ET FLUVIAL
CHAINE DE TRANSPORT AERIEN
INTRODUCTION
Le fret de base
Le fret d’ajustements
Le fret de
manutention
On dit que la taxation est en lourd si le tonnage est supérieur au cubage. Dans le cas
contraire, elle sera en léger.
Le volume est en règle générale celui du paraléllipède en enveloppe (volume du TC) pour
pratiquement toutes les conférences. Il existe un minimum de taxation applicable au
petits
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MARITIME ET FLUVIAL
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colis et des règles particulières pour certaines marchandises (animaux vivants, fus
vides…) qui sont taxés à l’unité et non à l’unité payante.
Enfin, les marchandises de grande valeur sont taxées ^pour la base de cette valeur : le
taux de fret est établit par la conférence maritime intéressée. Les outsiders généralement
moins chères élaborent leur prix par application d’un pourcentage de réduction sur le
taux de la conférence.
FB = NUP x PUP
2. En conteneur comple
t
Pour les conteneurs homogènes, les tarifs sont prévus dans certaines conférences en
fonction des classes de marchandises et de la quantité chargée avec application d’un
minimum par conteneur. Pour les autres conférences et pour les conteneurs hétérogènes,
on applique en général un tarif forfaitaire appelé tarification à la boite (box rate) qui ne
dépend que du type de conteneur et de liaison concernée. Les prestations annexes sont
facturées en sus : location parfois, positionnement, surestaries en cas d’immobilisation
prolongée du TC. La formule du fret de base est donc :
Le tarif est le plus souvent construit pour une liaison donnée. Les marchandises sont
disposées dans la cale du navire (manutention horizontale). Le principe de la tarification
se fait au mètre planché.
B. les ajustements
Ils prennent en compte l’évolution du prix du carburant depuis la dernière expédition:
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MARITIME ET FLUVIAL
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Surcharge combustible (Bunker ajustment factor : BAF) ou interim fuel participation : IFP.
L’ajustement également etre fonction de la devise à laquelle est libellée le tarif par
rapport au dollard : devise dans laquelle est libellée la plupart des frais d’exploitation, on
parlera de surcharge monétaire ou currency ajustment factor. On peut ainsi diviser les
ajustements en trois groupes : les correctifs conjoncturels, permanents et les ristournes.
Cette surcharge est destinée à intégrer les variations du prix, des combustibles entre
deux éditions.
FB = Nup x Pup
FI 1 = FB (1 +- tBAF)
Cette surtaxe s’applique en général sur les colis (unité) ayant un poids au-dessus de 5 t.
3. LES RISTOURNES
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MARITIME ET FLUVIAL
CHAINE DE TRANSPORT AERIEN
Il arrive que les ristournes de fret soient accordées par les conférences. Elles
visent à concurrencer les tarifs des outsiders. Ainsi, la conférence propose des
réductions aux chargeurs qui leurs restent fidèle.
suivante :
NB : la ristourne est appliquée sur le fret de base ; en cas d’absence du CAF le fret
intermédiaire 1 devient le fret définitif. En cas d’absence des deux, le fret de bases
devient le fret définitif.
Les liners terms ne définissent que les règles de partage des frais de manutention
intervenant dans le périmètre du navire. La définition du périmètre varie d’un port à
l’autre, mais il s’agit en général de la portion du quai s’étendant de 50 mètres avant la
proue du navire à 50 mètres après la poupe sur la profondeur du quai y compris les
hangars. On peut ainsi définir les liners terms comme des conditions de connaissements
maritimes de lignes régulières concernant la part des frais d’embarquement et ou de
débarquement couvert par le fret. Les opérations portuaires se décomposent comme suit
:
1. A l’embarquement
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MARITIME ET FLUVIAL
CHAINE DE TRANSPORT AERIEN
2. Au débarquement
Désarrimage
Fourniture des élingues si nécessaire
Hissage
Virage
Descente en cale
Accrochage
Descente sous palan et mise au quai
Deselingage
Eventuellement mise sur terre ferme ou magasin
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MARITIME ET FLUVIAL
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Introduction
1. Le conditionnement primaire
Il correspond à ce qui contient directement le produit. Exemple : bouteille de Tangui.
Il accompagne le produit tout au long de la consommation et joue un rôle commercial ou
marketing.
2. Le conditionnement secondaire
Il comprend tout ce qui protège le produit, et est jeté lorsque le produit est utilisé.
Exemple : le carton de bouteilles d’eau Tangui. Il joue donc un rôle promotionnel.
1. La nature de la marchandise
Fragiles (cartons)
Lourdes
(conteneurs)
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MARITIME ET FLUVIAL
CHAINE DE TRANSPORT AERIEN
2. Le mode de transport
Pour le transport maritime le conteneur est utilisé ;
L’expéditeur qui néglige d’apposer les étiquettes commet une faute de nature à
engager sa responsabilité.
Les pictogrammes
Ce sont les symboles qui donnent les informations sur le contenu de la marchandise
dans l’emballage ou dans le conteneur. Ces paramètres varient selon les compagnies
maritimes.
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MARITIME ET FLUVIAL
CHAINE DE TRANSPORT AERIEN
La liste de colisage
C’est un document établi par l’expéditeur et qui accompagne la marchandise et qui
donne les informations contenus dans un emballage et ses informations sont :
TC : conteneur
L : longeur , l : largeur
𝐋𝐓𝐂
𝐱
𝐱
𝐥𝐭𝐜 𝐇𝐓𝐂
La formule est donc
𝐂 𝐂 𝐇𝐂
rayon D = r x 2
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MARITIME ET FLUVIAL
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𝐋𝐓𝐂
𝐱
𝐥𝐭𝐜
𝐱
𝐇𝐓𝐂
Pour trouver le nombre maximal on la formule :
𝐝 𝐝 𝐇𝐂
La solution simple
Elle consiste à fixer le sens de chargement du conteneur soit sens longueur du
conteneur soit sens largeur du conteneur.
𝐋𝐓𝐂 𝐥𝐭 𝐇𝐓𝐂
𝐜 𝐱
𝐇𝐂
�
𝐋𝐂 𝐥𝐜
�
APPLICATION
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MARITIME ET FLUVIAL
CHAINE DE TRANSPORT AERIEN
Volume utile : 27. 72 m 3
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MARITIME ET FLUVIAL
CHAINE DE TRANSPORT AERIEN
Solution mixte
Elle voudrait que lors du chargement, on tienne compte à la fois du sens de la longueur
et de la largeur de l’unité afin de combler les éventuels vides. Pour y arriver, il convient
de suivre les étapes ci-après :
Soit X le nombre de rangées placées dans la logique longueur de l’unité par rapport
à la longueur du conteneur ;
Soit Y le nombre de rangées placées dans la logique largeur de l’unité par rapport à
la longueur du conteneur ;
Alors quel que soit le nombre de rangées, l’espace ne peut pas dépasser la longueur
du conteneur à partir des données ci-dessus.
Y = 5.9 -0.7x/0.5
Soit X’ le nombre d’unités par rangée dans le sens longueur du conteneur par rapport
à la longueur de l’unité
Soit Y’ le nombre d’unités par rangées dans le sens longueur du conteneur par rapport
à la largeur de l’unité
X′
ltc = 𝑌′ =
ltc
lu Lu
VI. La palettisation
Afin d’assurer une protection maximale des marchandises pendant les opérations de
manutention, de stockage et de transport, il peut arriver que les produits soit
conditionnés sur
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MARITIME ET FLUVIAL
CHAINE DE TRANSPORT AERIEN
des cartons et des palettes rangées dans le conteneur. Pour déterminer le nombre
maximal on procède comme lors de la solution simple.
Application
LTC
x
x
ltc 2,34
Sens LTC on aura nombre maximal : 6
AN :
=
LP 1,2 1
5 x 2 = 10P lp
2,34
AN : = 6 x1= 6 P
lp LP 1 1,2
Sens LP on aura : LP x
x
lp 1.2
1
= 4 x4 =16 cartons
AN :
LC lc 0,3 0.25
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MARITIME ET FLUVIAL
CHAINE DE TRANSPORT AERIEN
3e étape : détermination du niveau de
HTC = HP + nHC
𝑛=
HTC−HP AN : 𝑛 =
2.25−0,2
= 5 niveaux de gerbage
HC 0,4
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
INTRODUCTION GENERALE
La notion de transport peut d’emblée être définie comme étant une opération de
déplacement des biens et/ou des personnes d’un endroit à un autre à l’aide d’engins
appropriés. Ainsi, le transport aérien s’effectue particulièrement au moyen d’aéronefs
joue un rôle majeur dans le développement économique globalisé que connait
actuellement le monde. Au cours des prochaines décennies, le trafic aérien mondial,
s’il est accompagné de la tendance actuelle pourrait doubler. Les structures actuelles
d’opération et de contrôle du trafic aérien ne sont pas en mesure de faire face à cette
croissance.
Dernier mode de transport apparu au cours du XXe siècle, d’abord réservé à une élite,
il s’est ensuite rapidement démocratisé. Il est devenu véritablement un transport de
masse avec l’apparition d’avions gros porteurs et des compagnies aériennes à bas prix.
Reconnu comme le mode de transport le plus rapide et le plus couteux, le transport
aérien est régie par des conventions, et obéit à une déontologie qui lui est propre. Tout
au long de cette année académique, nous parlerons tour à tour de la législation du
Transport Aérien, de ses techniques, du contrat de transport aérien, de la cotation
aérienne et des incoterms 2010.
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
INTRODUCTION
Au niveau international, transport aérien est régit par différentes conventions parmi
lesquelles la convention de Varsovie de 1929 dont certaines dispositions ont été
modifiées par le protocole de la HAYE de 1955, et la convention de Montréal de 1999.
Ces deux textes définissent le document de transport utilisé et la responsabilité du
transporteur.
I. LEGISLATION
2. La convention de Montréal
3. La convention de Chicago
C’est une conférence qui regroupe les compagnies aériennes de la France et ses
anciennes colonies Africaines.
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
Avec ses 508 morts, le Cameroun figure au 8e rang des espaces aériens les plus
meurtries d’Afrique, continent le moins sûr dans le transport aérien mondial. Le
Cameroun est juste derrière les pays comme le Nigéria avec 1414 morts, la RDC avec
1105 morts….
Le ciel camerounais devient même plus dangereux que celui de tous ces pays et prend
en compte la moyenne des personnes tuées par accident d’avion : 15.3 au Cameroun.
L’aéroport de douala enregistre en moyenne 350 000 passagers par année et 2250 000
pour Nsimalen. Alors que pais enregistre 66 000 000 passagers.
Son premier avantage est la célérité qui permet de livrer rapidement les marchandises,
ce qui évite les mobilisations financières. Sa rapidité permet de limiter le temps de
stockage et d’entreposage, la marchandise étant souvent livrée peu de temps avant le
départ, de même qu’elle est remise au destinataire peu après l’arrivée. Les
marchandises sont transportées en moindres quantités que dans le transport maritime,
elles subissent aussi moins de chocs. Par conséquent les emballages n’ont pas besoin
d’être robustes, ce qui permet des économies. Les risques étant moindres, les taux
d’assurance seront aussi faibles.
Le prix du fret est plus élevé que pour les autres modes de transport
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
Conclusion
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
c. Les avions airbus : A 300 ; A 310 ; A 318 ; A 319 ; A 320 ; A 321 ; A 330 ; A
340 ; A 350 ; A 380
On distingue trois types selon le critère rayon d’action : les avions courts, moyens et
long Courrier.
Ce sont des avions ayant une capacité inférieure à 70 sièges et parcourant des distances
inférieures à 50km.
Ce sont des avions ayant une capacité comprise entre 70 et 200 sièges
parcourant des distances comprise entre 500 et 5000km.
Ce sont des avions ayant une capacité supérieure à 200 sièges et parcourant des
distances supérieures à 5000km.
Nous avons :
QC : Camair-co
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AF : Air France
SN : Bruxelles air lines
AT : Royal air maroc
KQ : Kenya air ways
ET : Ethiopia air lines
TK : Turkie air lines
SA : sud africa air ways
LX : Suisse international air lines
BA : British air ways.
I. Les appareils
Le transport aérien des marchandises est actuellement réalisé par trois types
d’appareils :
Ils transportent principalement les voyageurs, mais leurs soutes peuvent accueillir du
fret en plus des bagages. Ces appareils sont couramment utilisés pour le trafic des
marchandises et pour la poste à l’intérieur comme à l’international car les compagnies
cherchent à rentabiliser un maximum de vol.
Leurs cabines ont été spécialement conçues pour accueillir aussi bien des sièges des
passagers que du fret sur palette. Selon les périodes, le même avion peut charger un
tiers, la moitié ou deux tiers du fret en ajoutant ou en enlevant des sièges.
Les masses indivisibles et les colis exceptionnels sont transportés en l’état. Toutefois,
la majorité des marchandises transportées par voie aérienne sont des marchandises
générales qui vont être systématiquement transportées en unité d chargement ULD
(United Load Device) c’est-à dire palettisées ou conteneurisées. L’essentiel du fret
aérien passe en groupage, le groupage étant effectué par des agents de fret aérien qui
sont des intermédiaires entre les chargeurs et les compagnies aériennes.
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
Quelques définitions
Fret aérien selon l’IATA, désigne tous les biens à l’exception des bagages.
Fret express : c’est une opération par laquelle une entreprise souvent appelée
intégrateur assure toutes les prestations du transport porte à porte dans un délai
restreint. Elle demeure d’ailleurs dominée par deux américains : Fedex et UPs.
L’allemand DHL et le néerlandais TNT sont leurs concurrents directs. Le fret express
regroupe trois caractéristiques principales :
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
Toute expédition des marchandises est sanctionnée par la conclusion d’un contrat de
transport entre un expéditeur et un transporteur appelé lettre de transport aérien.
Cependant dans la pratique, cet agent sera généralement chargé par l’expéditeur d’un
certain nombre d’opérations annexes (enlèvement, pré acheminement, préparation de
la marchandise, exécution des formalités douanières).Il assurera alors entend que
commissionnaire.
Dans le cas d’une expédition en envoi complet, le contrat de transport est établi entre
le chargeur (importateur ou exportateur selon l’incoterm) et la compagnie aérienne. La
plupart du temps, le chargeur passe par l’intermédiaire d’un agent de fret aérien.
Dans le cas d’une expédition en groupage, c’est le groupeur qui remet l’ULD
regroupant différentes expéditions à la compagnie aérienne et il devient alors chargeur,
le contrat de transport est donc établi entre le groupeur et la compagnie.
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
les éléments relatifs au poids et au nombre de colis qui font foi contre le
transporteur qui a signé la LTA, sauf preuve contraire apportée par lui.
Les éléments relatifs à la quantité (nombre d’articles par exemple), à la nature
des marchandises, à leur état qui ne font foi contre le transporteur que s’ils ont
été vérifié contradictoirement par celui-ci et l’expéditeur et que les mentions
des vérifications apparaissent sur la LTA.
De ce fait, les réserves sur la LTA étant d’usage peu courant en aérien, des compagnies
préfèrent refuser les colis les déclarations apparentes.
Le chargeur qui doit réaliser une expédition urgente a donc intérêt soit à convenir d’un
délai avec la compagnie, avec garantie d’embarquement, soit à expédier la
marchandise dans le cadre d’un service à délai garanti qui peut lui être offert par la
compagnie aérienne, par le groupeur ou par le transitaire.
Dans tous les cas de figure, l’intervenant assumera alors la responsabilité d’un retard
éventuel.
- Article 20, si le transporteur prouve que les mesures nécessaires pour éviter le
dommage avaient été prise ou qu’il était impossible de les prendre. : C’est la
force majeure (éventuellement imprévisible, irresistible et intérieur)
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
Pour que ce droit de riposte soit exercé, il faut néanmoins que le destinataire aie
protesté par écrit auprès du transporteur de sa découverte et au plus tard :
En cas de manquant, ces réserves doivent porter sur un des éléments de la LTA réputé
exacte jusqu’à preuve du contraire (poids et nombre de colis).
5. limitation de l’indemnité
Dans ce dernier cas, le chargeur fait une déclaration de valeur et s’acquitte d’une
prime supplémentaire. Les dommages éventuels seront alors indemnisés sur la base de
cette valeur déclarée.
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
Très souvent demandé dans le cadre des paiements, les titres de transport sont
importants car ils sont la preuve des transports. Deux catégories de documents sont
distingués : les documents émis par la compagnie de transport et ceux émis par les
transitaires ou commissionnaires. Dans le transport aérien la LTA est à la fois la
preuve du contrat de transport et de prise en charge de la marchandise, la facture, un
certificat d’assurance, un guide de consigne pour la manutention. Deux autres
documents sont importants : la lettre d’instruction de l’expéditeur et la déclaration de
l’expéditeur pour les marchandises dangereuses. Exemple : les produits chimiques.
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
L’IATA a établi un modèle de lettre de transport aérien qui se conforme aux règles
mentionnées par la convention de Varsovie. La LTA peut selon la volonté de
l’expéditeur, couvrir un ou plusieurs colis. Elle porte un numéro identifiant composé
de préfixe à 3 chiffres émetteurs de LTA suivi de 08 autres chiffres. Dans sa rédaction,
sur papier, la LTA doit être établit en 3 exemplaires originaux.
Plusieurs indications doivent inéluctablement figurer sur la LTA. Nous avons entre
autres :
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
Elle est adressée par l’expéditeur à son agent de fret sur simple papier entête. Elle
donne toutes les indications nécessaires à l’établissement de la lettre de transport. La
déclaration d’expédition, formulaire délivré par certaines compagnies remplit le même
rôle pour un expéditeur traitant directement avec le transporteur. En aval, il y a le
manifeste des marchandises résumé de l’ensemble de LTA concernant le vol.
Une matière est classée dangereuse lorsqu’elle est susceptible d’entrainer des
conséquences graves pour la population, les biens et /ou l’environnement, en fonction
de ses propriété physiques et/ou chimiques, ou bien la nature des réactions qu’elle peut
engendrer.
Ainsi, pour les marchandises entrant dans les catégories définies comme
dangereuses, selon la réclamation de l’OACI, la déclaration de l’expéditeur pour les
marchandises dangereuses ( shipper’s declaration for dangereous goods) doit être
annexé à la lettre de transport aérien (LTA). Elle doit être rédigée en Anglais par le
client lui-même qui engage de ce fait sa responsabilité pénale en cas de fausse
déclaration. Il doit définir avec précision la nature de la marchandise à transporter, sa
classification selon l’ONU. Il est ensuite à la charge de la compagnie aérienne de
vérifier l’application de la réglementation : emballage, étiquetage, classification,
quantité maximale par colis et par expédition. Cette déclaration permet par ailleurs au
transporteur de manipuler et de charger les marchandises en toute connaissance de
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COURS DE CHAINES DE TRANSPORT MARITIME ET FLUVIAL, AERIEN
I. Forwarder carrying receipt : c’est un document émis par le transitaire qui atteste
que les marchandises ont été livrées dans ses entrepôts par le fournisseur et par
conséquent mis à la disposition de l’acheteur. Il assure la bonne réception de la
marchandise par le transitaire. Il est établi par ses soins lors de la réception des
marchandises pour leur réacheminement vers le client.
Exercice d’application
TAF : sur la base du tarif ci-dessus, calculez le montant du fret dans les cas suivants :
Exercice 2
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moins de 50 kg 8.95€/kg
De 50 à 100 kg 7.30€/kg
TAF : sur la base de la grille ci-dessus calculez le fret dans les cas suivants :
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Emballage de la marchandise
Empotage
Préacheminement
Dédouanement export
Manutention à l’embarquement
Fret
Assurance
Manutention au débarquement (au quai ou à un autre terminal autre que le quai
de débarquement)
Dédouanement import
Post acheminement
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On les défini donc comme étant des contrats de vente qui repartissent les obligation
réciproques entre le vendeur et l’acheteur sur le triple plan du transfert des frais, des risques et
des documents.
I. Les Incoterms définissent :
Le transfert de propriété des marchandises défini dans les CGV (conditions générales de
vente) et/ou dans le contrat. Le droit applicable au contrat, le tribunal compétent en
cas de litiges, les conséquences d’une rupture de contrat.
La version 2020 comporte 11 termes commerciaux, chacun désigné par trois lettres
suivies d’un lieu précis désigné par les parties. Il est nécessaire de faire référence à la
dernière version en vigueur.
Exemple : CIP port de Shanghai, Incoterms 2020
Enoncé dans un contrat de vente, l’incoterm précise :
Le lieu de transfert des risques : Shanghai
la nature de l’incoterm : CIP
la version de l’incoterm : 2020
Sigles Traduction
destination déchargé
Sigle Traduction
On distingue aussi :
La marchandise voyage sur le transport principal aux risques et périls du vendeur. Parmi ces
incoterms, on a : DAP, DPU, DDP.
Dans cet incoterm, le vendeur a rempli ses obligations lorsqu’il a mis les marchandises
emballées à la disposition de l’acheteur dans ses propres locaux ou dans un autre lieu dûment
désigné. Le vendeur n’a pas à charger la marchandise sur un quelconque véhicule
d’enlèvement autant qu’il n’a pas non plus l’obligation d’accomplir les formalités douanières
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à l’export. Le vendeur doit prêter son concours et fournir toutes les informations nécessaires
pour l’obtention des documents administratifs.
Selon cet incoterm, le vendeur livre les marchandises au transporteur ou à une autre
personne nommée par l’acheteur et ce dans ses locaux ou tout autre lieu dûment désigné.
Les parties ont intérêt à spécifier le plus clairement possible l’endroit prévu pour la
livraison car c’est à cet endroit que les risques passent à l’acheteur. Le vendeur délivre la
marchandise au transporteur et au lieu de départ désigné par le client. Douane export,
emballage export, pré acheminement à la charge du vendeur.
Dans cet incoterm, le vendeur a rempli ses obligations lorsqu’il a livré les marchandises au
transporteur ou à toute personne nommé par le vendeur et c au lieu convenu. Le vendeur doit
conclure à ses frais un contrat de transport afin d’assurer l’acheminement des marchandises
jusqu’au lieu de destination convenu.
Dans cet incoterm, le vendeur a les mêmes obligations que dans l’incoterm CPT, mais en tout
il doit conclure le contrat d’assurance afin de couvrir les risques pour l’acheteur en cas de
perte de marchandises ou de dommages à celles-ci durant le voyage. Le vendeur est
seulement tenu de souscrire une assurance animale. Si l’acheteur souhaite une couverture plus
étendue, il doit s’en accorder expressément avec le vendeur. La marchandise est livrée au lieu
de destination convenu à bord du véhicule prêt pour le déchargement.
CPT
CIP=
1−Tass (1+Tm)
Solution
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exemple2 : supposons une vente FOB Douala de 500 000 XAF ; le transport du port de
douala au port d’Abidjan est de 125000 XAF. L’assurance est de 0.5% de CPT +10%.
T.AF : trouver la valeur CPT Abidjan, le montant de l’assurance et la valeur CIP Abidjan
Solution :
Selon cet incoterm, le vendeur a dûment livré des lors que les marchandises, une fois
déchargées d’un moyen de transport d’approche, sont mises à la disposition de l’acheteur au
terminal convenu. Le terme « Terminal » comprend tout lieu, qu’il soit couvert ou non tel
qu’un quai, entrepôt, parcs de conteneurs ou un terminal routier ferroviaire aérien. Le vendeur
assume tous les risques liés à l’acheminement des marchandises et à leur déchargement au
terminal du port ou au lieu de destination convenu.
Les parties doivent spécifier clairement le terminal et aussi l’endroit de livraison dans ce
terminal au port ou au lieu de destination convenu car les risques jusqu’à cet endroit sont à la
charge du vendeur. La douane import est à la charge du client.
Si les parties souhaitent que le vendeur assume les risques et frais relatifs au transport et à
l’acheminement des marchandises depuis le terminal jusqu’à un autre lieu, il est convenable
d’utiliser les règles DAP ou DDP.
Dans cet incoterm, le vendeur a dûment livré des lors que les marchandises sont mises à la
disposition de l’acheteur, sur le moyen de transport d’approche, prêt pour le déchargement au
lieu de destination convenu. Le vendeur a la charge de tous les risques liées à l’acheminement
des marchandises jusqu’au lieu de destination. Les parties ont intérêt à spécifier très
clairement l’endroit de livraison ou lieu de destination convenu car le vendeur supporte les
risques jusqu’à cet endroit. Le transport est au risque du vendeur y compris le post
acheminement jusqu’au lieu de destination désigné par le client. La marchandise est délivrée
au lieu de destination sur le véhicule prêt pour le déchargement qui est à la charge du client.
Dans cet incoterm, le vendeur a dûment livré dès lors que les marchandises sont mises à la
disposition de l’acheteur, dédouanées à l’import à l’arrivée, sur le moyen de transport et
qu’elles sont prêtes pour le déchargement au lieu de destination convenu. Le vendeur doit
assumer tous les frais et risques liés à l’acheminement des marchandises jusqu’à ce lieu et a
l’obligation de dédouaner ladite marchandise. Cet incoterm entraine une obligation maximale
pour le vendeur. L’endroit précis de livraison au lieu de destination convenu doit être spécifié
le plus clairement possible par les parties, car les frais et risques jusqu’à cet endroit sont à la
charge du vendeur.
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Dans cet incoterm le vendeur a dûment livré lorsque les marchandises sont placées le long du
navire désigné par l’acheteur au port de destination choisi. Il Ya transfert des risques pour
perte de marchandises ou dommages aux marchandises lorsque ces marchandises sont le long
du navire et l’acheteur doit à partir de ce moment supporter tous les coûts.
Si les marchandises sont conteneurisées, il est typique que le vendeur les remette au
transporteur dans un terminal et non pas le long du navire. En pareil cas, l’adoption de la règle
FAS serait inappropriée et c’est la règle FCA qu’il conviendrait d’utiliser.
Le vendeur a rempli son obligation de livraison lorsque les marchandises sont à bord du
navire désigné par l’acheteur et au port d’embarquement convenu. Le transfert des risques
pour perte ou dommages aux marchandises se fait lorsque celles-ci sont à bord du navire et
c’est à partir de ce moment que l’acheteur doit supporter tous les frais. L’utilisation du FOB
est inappropriée dans le cas où les marchandises sont remises au transporteur avant qu’elles
ne soient à bord du navire.
Il s’agit par exemple des marchandises conteneurisées qui sont livrées au terminal. Dans ce
cas il convient d’utiliser la règle FCA.
Contrairement aux règles 2000, la notion de de passage de bastingage disparait. Le coût et les
risques du chargement sont clairement à la charge du vendeur.
Dans cet incoterm, le vendeur livre les marchandises à bord du navire ou se procure des
marchandises déjà ainsi livrées. Il y’a transfert des risques pour perte des marchandises ou
dommages subis par celles-ci au moment où les marchandises sont mises à bord du navire. Le
vendeur doit s’engager par ce contrat à payer les frais et le fret nécessaires pour assurer
l’acheminement des marchandises jusqu’au port de destination désigné.
Cette règle soulève deux points délicats parce qu’il y a transfert des risques et des frais dans
des lieux différents. Le contrat indiquera toujours le port de destination mais il ne peut pas
spécifier le point d’embarquement ; or c’est dans ce dernier port que les risques passent à la
charge de l’acheteur. Si le port d’embarquement est d’un intérêt particulier pour l’acheteur,
les parties prendront soin de l’identifier dans le contrat avec le plus de précision possible.
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Dans cet incoterm, le vendeur a les mêmes obligations que dans l’incoterm CFR mais en plus,
il doit conclure ou souscrire une police d’assurance pour couvrir les marchandises contre les
risques de perte ou de dommages pendant le transport. L’acheteur doit bien noter qu’au terme
de cette règle CIF, le vendeur n’est tenu que de prendre une couverture d’assurance minimale.
Si l’acheteur souhaite une couverture plus étendue, il lui faudra soit conclure à cet effet un
contrat express avec le vendeur ou bien prendre lui-même même les dispositions d’assurances
supplémentaires
Plusieurs modifications ont été opérées dans la version 2020 des incoterms conformément
à l’évolution des usages en matière de commerce international. Nous avons entre autres :
La règle incoterm EXW (lieu désigné) qui est maintenue mais l’ICC réserve son
utilisation aux ventes domestiques.
Dès le contrat de vente, vendeur et acheteur spécifient l’option “B/L on board” dans le
contexte suivant:
Vente avec paiement par crédit documentaire, Incoterms FCA et transport maritime,
combinée à l’exigence de la banque émettrice (celle de l’acheteur) de présentation par
le vendeur du “B/L on board” (preuve de mise à bord) pour être payé.
Or, avec un FCA, le vendeur a “livré” avant le chargement à bord du navire et ne peut
normalement fournir qu’une attestation de prise en charge (FCR : Forwarder Certifcate
of Receipt).
Obligation de l’acheteur :
Avec l’option “B/L on board”, donner les instructions à son transporteur de remettre au
vendeur l’original du “B/L on board” rédigé selon les termes du crédit documentaire.
Obligation du vendeur :
Présenter le “B/L on board” ainsi obtenu en banque pour être payé et permettre à l’acheteur de
récupérer ses marchandises via sa banque.
La marchandise peut désormais être déchargée plus loin qu’au terminal (aérien, portuaire ou
routier) tel que l’entrepôt du client ou un chantier à destination. Le vendeur doit s’assurer de
la faisabilité de la prestation de déchargement à destination et en apprécier les coûts et
risques.
CIP (Carriage and Insurance Paid to) - Port payé jusqu’au lieu de destination désigné. Le
vendeur est tenu d’obtenir au proft de l’acheteur une couverture d’assurance étendue
(assurance tous risques). CIF (Cost Insurance and Freight) - Coût assurance et fret, port de
destination désigné. Pas de changement, le vendeur est toujours tenu d’obtenir au profit de
l’acheteur une couverture d’assurance minimum.
Les règles prévoient désormais que le vendeur et l’acheteur peuvent organiser le transport
avec leurs propres moyens de transport en FCA, DAP, DPU et DDP.
N° Eléments Formule
1 EXW CR
; CR (1+Tm) + emballage
1−TM
CR
+ emballage ; CR (1+Tm) +emballage
1−TM
CR + emballage
CR : Q*PU
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Hypothèse 2 : Lorsque le transport principal est Aérien, l’ordre de calcul des incoterms
est le suivant :
N° Eléments Formule
1 EXW CR
; CR (1+Tm) + emballage
1−TM
CR
+ emballage ; CR (1+Tm) +emballage
1−TM
CR + emballage
CR : Q*PU
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N° Hypothèses Formules
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français et un port
extérieur si le
connaissement est
émis dans un des
états non
contractants de la
convention de
Bruxelles.
La convention de la LTA Les avions cargos ou La convention de Montréal Le tarif général ou
Montréal du 28 mai universelle en avions « tout fret » ; fixe à 17DTS par colis IATA
Transport aérien 1999 entrée en trois originaux Les avions mixtes ; Le poids taxable est le plus
vigueur le 28 juin dans le cas d’un Les avions passagers ; petit entre le poids réel
2004 envoi complet Les avions combis ; (poids de l’expédition) ; et
La convention de le HAWB émis Les convertibles.
le poids fictif (poids
Varsovie de 1929 par l’agent
la convention de agrée en cas de volumique sur la base 1t =
Chicago 1944 groupage ; 6m3)
le MAWB émis
par la Fret = poids taxable x prix
compagnie de la tranche de poids
aérienne et correspondant
couvrant la
totalité de Le tarif ULD
l’expédition en Fret = fret + (poids réel –
cas de poids fictif) prix d’un kg
groupage. supplémentaire)
Les tarifs de
classification ou
« class rate » ;
Les tarifs
spécifiques ou
« corates »
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La convention CMR La lettre de Pour le transport des 17 DTS par kg de poids brut Le poids taxable est le plus
La convention TIR voiture marchandises petit entre : le poids
Les conventions internationale volumique, le poids réel et
régionales parfois appelée Les porteurs ou
Le transport le poids au mètre plancher
Les conventions lettre de camions
routier bilatérales voiture CMR sur la base du rapport 1t =
Les trains routiers :
Cameroun-Tchad ; (convention porteur + remorque 3m3
Cameroun-RCA relative au Les véhicules
contrat de articulés : tracteur + Fret = poids taxable x le
transport semi-remorque prix de la tranche de poids
international Trains double :
des tracteur + semi-
marchandises remorque 1 + Dolly +
par route) semi-remorque 2
La convention de Berne CIM 17 DTS par kg de poids brut Tarification des
(convention internationale transports à
Le transport relative au transport des charge ;
ferroviaire Prix négociés de
marchandises)
gré à gré ;
Tarification des
transports à vide
de wagons de
particuliers ;
Tarification des
autres services ;
Conditions
particulières.
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Exercices
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l’arrivée ?
La société BRIDEL SA est une jeune entreprise Camerounaise qui vient de s’installer à Douala. Son
activité est la vente du sucre raffiné. En début janvier, elle contacte son fournisseur Français à Marseille pour
une commande de sucre raffiné, quantité devant faire le plein d’un conteneur 20 pieds dry. Afin d’optimiser la
gestion des coûts logistiques liés au processus d’importation, la société achète généralement EXW et confie
l’organisation des opérations de bout en bout à un transitaire CATRANSCAM.
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TAF : Déterminer le cout de revient DDP Yaoundé, CCI 2020 de cette importation.
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responsable décide d’acheminer cette machine par voie aérienne. C’est ainsi qu’il contacte M EKOTO,
responsable d’une entreprise de groupage basée à Paris, qui lui fournit les informations suivantes.
Caractéristiques de la machine
Poids : 260 kg
Volume : 1,68m3
Expédition en ULD
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