Cours de Questions Speciales D'ais Orig
Cours de Questions Speciales D'ais Orig
Cours de Questions Speciales D'ais Orig
2021
UNILUK
B.P. 180 BUTEMBO
QUESTIONS SPECIALES
D’ADMINISTRATION ET
INSPECTION SCOLAIRES
Notes de cours destinées aux étudiants de L2 AIS
II e VERSION
Propriétaire :
Tel : +(243)997294423
+(243)893074898
E-mail : [email protected]
[email protected]
Objectifs du cours
Prérequis du cours
Introduction
BUT DU COURS
Le but de ce cours des questions spéciales d’AIS est de présenter et préciser le rôle de la fonction
de l’Inspecteur de l’enseignement de la psychologie et la pédagogie au sein du corps des inspecteurs de la
RDC. D’où, ce cours devra aider l’étudiant de L2 AIS à approfondir deux aspects :
L’un de la gestion d’un établissement public ou privé d’enseignement ;
L’autre, du processus d’analyse des fonctions, des tâches et des stratégies d’action d’un
administrateur scolaire, non seulement de son rôle d’agent de contrôle mais aussi dans celui
d’animateur et de conseiller scolaire.
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COURS DE QUESTIONS SPECIALES D’AIS 2020-
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Aussi ce cours des questions spéciales d’AIS constitue-t-il un dégagement de certains principes
scolaires qui permettent, à l’heure actuelle, d’orienter des futurs administrateurs scolaires, de futurs
inspecteurs vers une action plus réaliste, plus efficiente et plus humaine.
OBJECTIFS POURSUIVIS
Au terme de ce cours, l’étudiant présentera les comportements suivants :
OTI1 L’étudiant devra se pénétrer de quelques principaux problèmes que posent l’administration et la
gestion d’un Etablissement scolaire. Plus spécifiquement l’étudiant sera capable :
OS1 : d’expliquer, par ses propres termes, le processus de création et d’agrément d’une école
publique d’enseignement en RDC cela dans 10 minutes.
OS2 : de rédiger une correspondance administrative à bonne et due forme cela après 2 heures
(collationner = relire).
OS3 : d’énumérer quelques conditions d’agrément d’un Etablissement privé en RDC cela dans 10
minutes.
OS4 : avoir l’habitude de classer et répertorier sa correspondance selon les techniques étudiées
dans ce cours cela dans 10 minutes.
OTI2 L’étudiant pourra s’intégrer harmonieusement au corps des inspecteurs scolaires du secondaire
aux Humanités Pédagogiques.
OS1 : A l’issu de la deuxième partie du cours, l’étudiant de L 2 AIS sera à même d’établir à bonne
et due forme n’importe quel type de contrôle scolaire en suivant les pochettes qui lui seront
présentées dans ce cours. Cela après 90 minutes.
OS2 : Une fois ce cours terminé, l’étudiant de L2 AIS doit être capable d’exploiter n’importe quel
type de rapport d’inspection scolaire dans des conditions normales. Cela après 60 minutes.
OS3 : L’étudiant de L2 AIS doit être capable de distinguer les attributions qui lui seraient
proposées, celles de l’IPP de celles d’IGA chargé du secondaire. Cela dans 10 minutes.
OS4 : L’étudiant de L2 AIS devrait être capable de dégager au moins 3 principes qui peuvent
orienter une action plus réaliste pour être plus efficace dans la fonction d’inspecteur
d’enseignement, une fois ce cours terminé. Cela dans 10 minutes.
PREREQUIS
Pour comprendre ce cours d’AIS2, les connaissances qu’il faut connaître sont :
OLS
AIS1
La connaissance du français
La didactique
La psychologie différentielle
Etude des programmes de l’EPSP
Méthodes et Techniques d’Enseignement
La Planification de l’Education
Hygiène Scolaire
INTRODUCTION
Bien que l’inspecteur scolaire soit avant tout préoccupé par le contrôle de l’enseignement, bien
qu’il cherche à travers son action l’amélioration pédagogique de l’école, il est à reconnaitre combien le
développement et même le destin d’un pays tout entier est lié à l’éducation et à l’instruction : instrument par
excellence de la promotion des nations.
La population scolaire plus diversifiée, corps enseignant plus composite, les personnes qui
servent dans les différents secteurs de l’enseignement appartiennent à des catégories de plus en plus
hétérogènes. Chaque catégorie possède, en raison de ses activités : sa position, son statut. Considéré
comme une microsociété qui vit en symbiose avec la grande société dans laquelle il prolonge et à laquelle il
emprunte ses valeurs, un établissement d’enseignement évolue, change et prend des progrès.
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Dans ces conditions, l’intérêt que suscite l’analyse des activités de chaque catégorie des
personnes œuvrant dans un établissement d’enseignement n’est pas moindre. L’attention apportée à ce
problème se justifie, soit lorsqu’on sait que l’école, au cours des années, a grandi. Son grossissement devrait
entraîner, comme on le souhaite, un progrès d’ordre qualitatif et pourquoi pas quantitatif.
L’école n’est en soi qu’un rassemblement des personnes tant que le chef d’établissement
d’enseignement n’en a pas fait une communauté, seul le chef d’école fait de ce rassemblement quel qu’il soit,
un lieu en interrelation qui se donne des objectifs dans lesquels les rôles sont distribués aux personnes selon
leur statut (position). Et les attributions sont confiées au service. Disons-le vite, ce ne sont pas la
détermination des objectifs à atteindre et la répétition des tâches à accomplir qui créeront une communauté
scolaire. Celle-ci verra le jour au moment où l’animateur principal de l’établissement scolaire établira entre les
personnes qui y œuvrent toutes les liaisons nécessaires et les groupes de personnes qui constituent le
service prévu dans un établissement d’enseignement.
Sachant que les rapports qui s’établissent entre les uns et les autres sont institutionnalisés dans
des structures que l’on peut représenter dans des organigrammes, ces rapports, ces structures présentent
l’établissement d’enseignement comme un système articulé des personnes et des groupes de personnes en
interrelation.
Dans la gestion d’un service public, l’école est un sous-système de ce vaste domaine.
L’administrateur scolaire doit assurer les fonctions de la gestion et de l’administration de son école. Il est
gestionnaire à part entière de l’établissement d’enseignement qui lui est confié.
Ce cours destiné aux futurs administrateurs scolaires se présente sous la forme de deux
grandes parties relativement indépendantes l’une de l’autre, mais qui, toutefois sont complémentaires par
l’information et la formation à donner.
La première partie porte sur l’ouverture, l’agrément et la gestion d’établissements
d’enseignement scolaire. Pour que la gestion ait lieu, il faut que l’école existe physiquement et effectivement.
C’est pourquoi cette partie du cours présente une analyse du système de l’intérieur : les structures, son
fonctionnement.
Pour mettre un peu d’ordre, un peu de clarté de cette présentation, nous avons fait une
distinction entre la gestion du personnel et celle du moyen matériel (financier) pour assurer le fonctionnement
de l’ensemble de l’entité éducative.
La seconde partie présente les instruments et les formules en l’usage à l’Inspection itinérante.
C’est une partie technique où la pochette actuelle de l’Inspecteur itinérant comprend 17 formules avec
canevas et 6 formules sans canevas. Tous les canevas ont un caractère universel, en ce sens qu’ils sont
d’application aux 3 niveaux d’enseignement, à savoir le maternel, le primaire et le secondaire.
Notre objectif, dans ce cours de L2 AIS est de mettre à la disposition des futurs responsables
scolaires, des administrateurs scolaires, des éléments nécessaires pour qu’ils soient capables, une fois ce
cours terminé, de s’intégrer harmonieusement au corps des inspecteurs du groupe psychopédagogique de
notre pays.
Article 45 : La création des établissements publics d’enseignement maternel, primaire et secondaire relève de
l’initiative du gouvernement, des entités décentralisées conformément aux normes édictées par l’Etat et au
plan général de développement de l’enseignement. Elle est constatée par arrêté du ministre ayant
l’enseignement maternel, primaire et secondaire dans ses attributions.
Article 46 : La création des Etablissements d’enseignement supérieur et d’enseignement universitaire est non
seulement de la compétence de l’Etat, mais aussi des personnes morale et physique. Elle est sanctionnée par
un arrêté ministériel.
Article 47 : Le dossier de demande d’ouverture d’un Etablissement d’enseignement doit comporter les
éléments suivants :
a) La dénomination de l’Etablissement
b) Les objectifs et but poursuivis par l’Etablissement
c) La désignation du lieu où l’Etablissement doit être ouvert ainsi que l’année scolaire envisagée pour
son ouverture
d) Le curriculum vitae de la personne chargée de la direction de l’Etablissement
e) La liste des membres du personnel enseignant avec leur qualification et, le cas échéant, de leurs
antécédents dans l’enseignement.
f) Le programme des cours avec l’indication des horaires
g) L’indication du nombre d’élèves appelés à fréquenter l’Etablissement
h) Les conditions d’admission ainsi qu’une indication sur la sanction des études, s’il s’agit d’un nouveau
type d’enseignement
i) La liste du matériel didactique et de l’équipement technique et scientifique.
Article 48 : Il est statué sur le dossier d’ouverture dans un délai maximum de 4 mois, à dater de sa
réception.
I.1.2 De l’agrément et de la création des établissements privés d’enseignement
Article 49 : Toute personne privée, physique ou morale, congolaise ou étrangère qui présente des garanties
d’ordre politique, juridique, financier, matériel, moral et pédagogique, peut créer l’établissement privé
d’enseignement maternel, primaire et secondaire.
Article 50 : Les garanties d’ordre politique et juridique sont :
a) Pour les personnes morales :
Avoir une capacité juridique propre
Se conformer aux lois de la RDC
b) Pour les personnes physiques :
Etre majeur
Présenter une attestation de bonne vie et mœurs
Se conformer aux lois de la RDC si la demande est de nationalité étrangère
Jouir de ses droits civiques et politiques
Article 51 : Par garantie d’ordre financier et matériel, il faut entendre :
1. L’existence d’une infrastructure et de matériel didactique propre, approprié et viable
2. Le dépôt à terme de 6 mois dans une institution bancaire de la RDC de la somme nécessaire au
fonctionnement de l’Etablissement et de la paie du personnel enseignant et administratif.
Article 52 : Les garanties d’encadrement moral, pédagogique et administratif se rapportent :
a) A une expérience d’au moins 10 ans dans le domaine d’enseignement ou à défaut, s’associer à une
personne physique ou morale remplissant toutes ces conditions
b) A la possibilité d’offrir aux élèves et aux étudiants ainsi qu’au personnel d’un milieu éducatif
susceptible de promouvoir la formation de l’esprit familial et patriotique, de la conscience nationale, de
la fierté de son identité culturelle et de la dignité de l’homme.
c) Au dossier d’un personnel administratif et enseignant permanent, qualifié et compétent ;
d) A la conformité aux structures et aux programmes de l’enseignement national ;
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e) Au respect de minima et maxima des effectifs d’élèves ou d’étudiants répondant aux normes
pédagogiques fixées par le ministère de tutelle.
Article 53 : La création d’un établissement privé d’enseignement maternel, primaire et secondaire est
subordonnée à l’agrément préalable du ministère de tutelle.
Article 54 : L’agrément donnant l’autorisation d’ouverture d’un établissement d’enseignement ne peut être
obtenu qu’à la suite :
D’une demande écrite, adressée, sous peine de nullité, au ministre ayant l’enseignement maternel,
primaire et secondaire dans ses attributions
D’une enquête dont l’objet est défini à l’article 56 de la présente loi
L’agrément est sanctionné par Arrêté ministériel du Gouvernement Central
Article 55 : La demande faite au plus tard 6 mois avant l’ouverture de l’Etablissement privé d’enseignement
comporte :
1. La dénomination de l’établissement
2. Les objectifs et but poursuivis par l’établissement
3. La désignation de l’endroit où l’établissement doit être ouvert ainsi que la date envisagée pour son
ouverture
4. La description succincte des locaux scolaires
5. Une note sur la personne du promoteur qui doit avoir au moins une expérience de 10 ans dans le
domaine de l’enseignement à défaut une note sur la personne de l’associé remplissant cette condition
6. Une note sur la personne chargée de la direction de l’école et comportant, en outre, l’indication de son
âge et de ses activités personnelles antérieures
7. La liste des membres du personnel enseignant avec l’indication de leur qualification respective, le cas
échéant, de leurs antécédents dans l’enseignement
8. Le programme des cours
9. Le nombre estimé des élèves qui doivent fréquenter l’établissement d’enseignement
10. Une copie des statuts de l’établissement
11. Le montant de la participation des parents
12. La liste du matériel didactique nécessaire à l’exécution du programme
13. La preuve du dépôt à terme de 6 mois dans une institution bancaire congolaise de la somme
nécessaire au fonctionnement de l’établissement scolaire, dont le constat sera apprécié par le
gouvernement, selon les circonstances, sur la base d’un budget prévisionnel présenté par le
promoteur
14. La note démontrant que l’établissement répond aux nécessités géographique, démographique,
pédagogique et économique telles que fixées par la disposition de la planification scolaire d’ensemble
élaborées par l’Etat.
Article 56 : L’enquête dont question à l’Art 54 a pour objet d’apprécier :
1. Si les locaux remplissent les conditions d’hygiène et de salubrité définie par le règlement en vigueur
2. Si le promoteur et le personnel préposé à l’enseignement présentent des garanties de moralité
3. Si le personnel enseignant justifie le titre de qualification suffisante pour le niveau où il est appelé à
enseigner
4. Si l’établissement d’enseignement dispose le matériel didactique nécessaire à l’exécution du
programme scolaire
5. Si le promoteur possède dans une institution bancaire congolaise, un compte dépôt à terme de 6 mois
avec une somme nécessaire au fonctionnement de l’établissement dont le montant sera approuvé par
le gouvernement selon les circonstances
6. Si l’Etablissement répond aux nécessités géographiques, démographiques, pédagogiques et
économiques, telles fixées par les dispositions de la planification scolaire d’ensemble élaborées par
l’Etat. Dans le délai de 6 mois de la réception de la demande, l’enquête doit aboutir, soit à
l’agrément de l’établissement d’enseignement soit à l’opposition motivée de l’autorité compétente.
Article 57 : L’agrément dont question à l’article 54 n’implique pas subsidiation de l’établissement privé par
l’Etat.
gestionnaires devront sélectionner et mettre en œuvre tous les moyens possibles qui permettent d’atteindre
les objectifs qu’ils se sont fixés dans l’établissement scolaire. Gérer, implique aussi l’idée d’être capable de
juger, de prendre des décisions…
On accroit l’efficacité de la gestion par la bonne gouvernance (organisation rationnelle et moins
sentimentale) doublée d’un esprit d’initiative.
I.2.3. Qu’est-ce que gérer une école ?
Gérer : au premier sens du mot c’est administrer des affaires d’une autre personne, c’est diriger
en tant que responsable de sa propre affaire. C’est être mandataire, gérant,…
Gérer une école n’est autre chose qu’accomplir au quotidien un groupe d’actes ayant pour but
essentiel de chercher la cohérence, l’honnêteté, l’efficacité, l’organisation et la prise de décision dans leur
ensemble, des décisions dans la fonction administrative, pédagogique et financière, d’un établissement
public ou privé d’enseignement.
Dans cette gestion, nous considérons dans le premier temps, qu’il ait lieu, la tolérance qui doit
dominer la gestion administrative. A l’école, les agents y travaillant devront être accueillis sans distinction de
leur origine, de leur race, de leur ethnie, de leur religion, … d’où le travail du gestionnaire scolaire est de les
gérer.
Tout élève ou étudiant remplissant les conditions régies par la loi scolaire, devra être accepté à
suivre cours sans entrave (le règlement intérieur jouant).
MANDAT : C’est un terme qui désigne des opérations très diverses mais où se trouve l’idée
d’une prière ou d’un ordre adressé à quelqu’un de faire quelque chose. Dans un sens juridique plus précis, le
« mandat » est un contrat celui par lequel une personne, « le mandat » donne « pouvoir » de « faire des
actes juridiques » à son nom et pour son compte à une autre personne, le « mandataire ».
Bien qu’il s’agisse de « contrat consensuel » c'est-à-dire qui se forme par le simple « accord »
des volontés, en dehors de toutes formes, il est fréquent ou en pratique de dresser un « acte écrit » appelé la
« procuration » destiné à constater l’existence du mandat et à en permettre éventuellement la preuve.
Le mandat est donc un moyen d’organiser la représentation consensuelle d’une personne
physique ou morale à côté des hypothèses de représentation légale.
Ex : un tuteur, un coordinateur d’enseignement,…
Présentation de la lettre
Une lettre doit être présentée de la manière suivante :
Papier à lettre
On en fait actuellement de toute sorte : papier blanc, bleu, pâle, gris, jaune, vert,…
Attention : N’utilisez pas le papier rouge dans la correspondance administrative. Le format doit être simple et
devra varier d’un papier à l’autre (petit format de grand format). Il faut choisir du papier en fonction de vos
préférences personnelles.
Pour les lettres administratives et officielles, il serait séant d’utiliser des feuilles pelures ou à
défaut des papiers assez épais de format commercial (21/29 cm).
N.B : Les lettres officielles et administratives doivent être toujours dactylographiées (saisies et
imprimées).
Pagination
Une lettre administrative est écrite sur une seule pièce ; s’il vous arrive d’écrire sur 2 ou plusieurs
pièces, il faut les paginer alors. C’est à droite où se placent ces chiffres arabes.
I.3.2.1. L’en-tête
L’usage veut qu’après le lieu viennent la date, le mois et le millésime. Vous écrivez le titre de
celui à qui vous adressez la lettre, après, vous laissez un petit espace blanc entre la première ligne du corps
de la lettre et les premiers écrits de celui-ci.
Vous devez également ménager une marge à gauche de la feuille. N’écrivez jamais dans la
marge.
A un inconnu, on écrit Monsieur…
Quand on le connait depuis quelques temps on écrit cher monsieur, cher collègue. Les mêmes formules se
retrouvent aussi au féminin : monsieur remplacé par madame, mademoiselle et cela en toutes lettres.
Attention : on ne saurait en aucun cas écrire mon cher monsieur ou ma chère madame ou mademoiselle.
En principe le nom de famille ne doit pas figurer dans une lettre administrative et officielle.
Il existe cependant deux exceptions :
a) Si vous écrivez à un camarade de l’école ; de faculté ou collègue de travail, vous pouvez écrire son
nom.
b) Si vous vous adressez à une personne qui côtoie avec vous, dans la vie courante, vous pouvez
aussi écrire son nom.
N’oubliez pas que votre en-tête frappe à votre correspondant dès le début de votre lettre.
Ex : Monsieur le Doyen,…
Monsieur n’est jamais abrégé dans la formule d’appel. L’abréviation n’est admise que dans le corps de la
lettre.
Monsieur n’est pas de mise lorsqu’on s’adresse à un officier supérieur
Ex : Mon Général,
Pour une dame on dira : Colonel,
On emploi Maître accompagné « facultativement » de Cher si on écrit à un auteur, à un avocat, à un écrivain
célèbre.
Dans la correspondance privée, la formule d’appel comporte facultativement la formule « cher »
suivant le degré d’intimité de relation entre correspondants. On écrira : Monsieur, Cher monsieur, Cher
Collègue, Cher confrère…
Dans les lettres officielles où un ministre écrit personnellement à des fonctionnaires qui
dépendent de lui, il libelle ainsi la formule d’appel : Le ministre de l’enseignement supérieur, universitaire et
recherche scientifique aux Recteurs.
Dans ce cas, la formule finale ou de politesse est supprimée, c’est plutôt une circulaire et non
plus une lettre.
I.3.2.4 Le timbre
C’est l’en-tête officiel qui figure dans l’angle supérieur gauche des pièces administratives. Il a
pour objet d’indiquer avec précision l’origine des pièces, l’identité du service d’où elles viennent.
Le timbre comporte habituellement 3 mentions :
le nom ou l’identité de l’entité administrative,
le nom du service ou bureau d’où proviennent les documents et qui est chargé de l’affaire
le nom de la direction générale ou provinciale
Croyez est un terme amical qui s’emploie entre personne de même rang social et de même
âge, ou lorsqu’on veut marquer un estime particulier à un subordonné.
Il faut remarquer que l’emploi du verbe croire conduit souvent à des incorrections du langage.
On trouve souvent et fréquemment des expressions telles que « veuillez croire l’expression de mes
sentiments distingués ». Il est incorrect de demander à votre correspondant de croire à l’expression,
demander lui plutôt de croire à vos sentiments. Ainsi il est plus juste d’écrire « veuillez croire à mes
sentiments respectueux ». Veuillez agréer, lorsqu’on s’adresse à un supérieur.
Nous avons déjà dit plus haut que le choix de la formule finale dans la correspondance est
délicat. Il n’empêche qu’elle soit protocolaire et stéréotypée. La formule passe-partout dans la correspondance
personnelle de l’administration est « Veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée ».
1) Assurance : selon le protocole belge : assurance s’emploie dans tous les cas.
Selon le protocole congolais de 1953, assurance s’emploie dans la plupart des cas, sauf dans le cas de
correspondances adressées à d’autres Etats et Ambassadeurs étrangers ; ici assurance est au pluriel.
Selon le protocole français, assurance s’emploie de préférence lorsqu’on s’adresse à un subordonné ou à un
égal.
2) Considération : on accorde sa considération aux égaux ou aux subordonnés, tandis qu’on exprime sa
considération aux supérieurs.
A un subordonné ou à un égal, on dira par exemple :
« Agréer monsieur, l’assurance de ma considération distinguée tandis qu’à un supérieur on dira : veuillez
agréer, monsieur, l’expression de ma considération distinguée ».
Pour un particulier ou un subordonné, on dira « considération distinguée »
Pour un subordonné d’un certain grade ou un particulier d’un certain rang, on dira « considération
très distinguée »
Pour un égal ou un supérieur, « considération la plus distinguée »
Pour un égal de rang élevé ou haut «….. haute considération »
Entre haute personnalité « ….ma très haute considération».
En définitive, la considération est le mot passe-partout de la formule de courtoisie, et il peut être nuancé de
plusieurs manières selon le destinataire, du plus ordinaire au plus déférent.
3) Dévouement : il est employé lorsqu’on écrit à une personne à laquelle on est profondément attaché
ou reconnaissant. On l’emploie également lorsqu’on écrit à un supérieur hiérarchique. Dans ce cas, il
est surtout associé au mot « entier » ou « respectueux ».
Ex : Veuillez agréer, monsieur le chef de département, l’expression de mon entier et respectueux
dévouement.
4) Estime : ce mot est utilisé dans la correspondance commerciale, rarement dans la correspondance
administrative. Il est réservé aux personnes d’un rang élevé écrivant à un inférieur.
Ex : Vous savez monsieur que toute ma confiance vous est acquise ainsi que mon estime le plus affectueux.
5) Gratitude : cette expression est utilisée pour remercier un correspondant.
Ex : Veuillez agréer, monsieur, l’assurance de ma profonde gratitude.
6) Hommage : est utilisé lorsqu’on écrit à une dame de qualité. On l’associe le plus souvent avec le mot
respect ou à l’un de ses dérivées.
On l’emploie aussi lorsqu’on écrit à un souverain ou à un chef d’Etat.
7) Solution : ce mot n’est jamais repris dans la correspondance administrative, par contre il est très
fréquent dans la correspondance commerciale. Dans ce cas, on l’associe à l’adjectif « distingué »
8) Sentiment : ce concept est très souvent utilisé dans la correspondance privée et commerciale.
Il trouve aussi une application bien que relativement moins fréquente dans la correspondance administrative.
Pour les personnes que l’on connait depuis longtemps on peut écrire « sentiment affectueux »
Pour les égaux et subordonnées « sentiments cordiaux ».
Entre personnes en sympathie, sans pour autant être amis, « meilleur sentiment » ou « sentiments les
meilleurs ».
Pour un supérieur hiérarchique ou dans la gradation ascendante, « sentiment respectueux »,
« sentiments respectueux et dévoués », « sentiment très respectueux et très dévoués ».
Pour un homme qui écrit à une femme ou un homme qui écrit à un vieillard, « sentiments respectueux,
très respectueux, les plus respectueux ».
NB : On ne donne pas l’assurance des sentiments mais on les exprime.
Ex : On ne dira pas « veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de mes sentiments respectueux », on écrira
plutôt « veuillez agréer, monsieur, l’expression de mes sentiments respectueux » ou « veuillez croire,
monsieur, l’expression de mes sentiments respectueux ».
9) Souvenir : est utilisé dans la correspondance privée entre amis.
10) Sympathie : se rencontre parfois dans la correspondance administrative, lorsqu’un supérieur
s’adresse à son subordonné ou entre égaux.
La correspondance administrative, contrairement à la correspondance commerciale, se soumet
aux instructions officielles qui donnent la liste des formules à utiliser dans les relations avec les personnes
étrangères à l’administration.
I.3.2.6. Signature
Les principales règles concernant la signature sont :
La formule de la signature doit être dactylographiée, 2 cm plus bas que la dernière ligne du texte
Cette formule doit mentionner la gestion de celui qui signe et son nom. Lorsqu’il y a délégation de
signature, la formule mentionne :
La fonction de celui qui a théoriquement le pouvoir de signer
La relation de délégation
La gestion et le nom de celui qui signe.
I.3.2.7. Indications complémentaires
1. Pièces jointes ou annexes (P.J)
Lorsque les pièces sont annexées à un document administratif, il en est fait mention en première
page entre les mentions les références et objets. Cette mention présente un double intérêt :
Elle permet au commis de constater qu’une pièce a été émise et de la demander au rédacteur
Elle permet aussi au destinataire de constater dès la réception du document que les pièces citées ont
été bien jointes
Lorsque les annexes sont trop volumineuses, il y a lieu d’en faire un colis à part, portant
l’adresse du destinataire
2. Mention « Transmis »
Cette mention est portée en haut et à droite en dessous de la date et du (N° d’expédition). Elle
présente un double but :
Pour information
Pour exécution
3. Mention « A l’attention de »
Lorsque le signataire connait l’agent chargé de suivre l’affaire, il est conseillé d’ajouter sous les
mentions relatives à l’objet et à la référence, la mention « A l’attention de » suivie du nom de l’intéressé.
Ceci permet d’une part d’accélérer l’acheminement du document et d’autre part, d’éviter que
l’affaire soit prise en charge par une autre personne.
I.3.2.8. Respect et Autorité
Les fonctionnaires supérieurs et inférieurs n’usent pas dans leurs lettres des mêmes formules.
Les fonctionnaires supérieurs manifestent leur autorité, tandis que les inférieurs leur respect. D’où la double
série de tour qui suit :
Pour faire connaitre un fait ou une idée :
Le supérieur écrira : je vous fais connaitre, je vous informe, j’attire votre attention, je vous fais savoir,
je vous fais remarquer,…
L’inférieur écrira : je vous rends compte, j’appelle votre attention,…
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COURS DE QUESTIONS SPECIALES D’AIS 2020-
2021
En règle générale, les lettres ne font pas l’objet d’un « accusé de réception ». Il ne convient donc
d’accuser réception d’une lettre que lorsque :
Le correspondant le demande
La réponse ne peut être envoyée immédiatement en raison des études ou des enquêtes à faire
Une disposition légale ou réglementaire le prévoit
Il y a eu réacheminement d’une correspondance mal adressée.
Il existe souvent des imprimés spéciaux qui évitent de rédiger et de dactylographier une lettre
d’accusé de réception lorsqu’il n’en existe pas, la lettre portant « accusé de réception » peut comporter la
phrase suivante :
J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre en date du 03/03/2014 dont l’objet est repris ou
rappelé en marge.
Par lettre en date du …, vous avez bien voulu me faire parvenir …, j’ai l’honneur d’accuser réception
de cette documentation dont j’ai pris connaissance avec le plus grand intérêt.
V. Lettre de proposition
Elle est un document qui a une très grande importance comme la lettre de réponse car, elle peut
soulever des questions complexes, mettre en cause la doctrine administrative et déterminer la prise de
décision grave susceptible de mettre en cause la responsabilité de l’Etat.
Elle doit donc être préparée avec un plus grand soin, rassembler au préalable les informations
susceptibles d’éclairer la décision et prendre les avis techniques nécessaires.
Après un exposé très clair de divers aspects de l’affaire et des conséquences éventuelles de
différentes décisions qui peuvent être prises, la proposition doit être nettement formulée.
VI. Lettre de rappel ou rappel de correspondance
Quand un correspondant négligeant ne répond pas aux lettres dans le délai habituel, il est
nécessaire, pour couvrir la responsabilité du service, de lui adresser une lettre dite de rappel.
Ex : J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur ma lettre N°... du …ayant pour objet...
Je vous saurai gré de vouloir bien lui donner la suite qu’elle comporte
Veuillez agréer,…
CATEGORIES DE LETTRES
Les lettres que changent l’Administration et ses divers correspondants doivent être classées en 2
catégories :
Lettres administratives personnelles (lettres de l’administration)
Lettres de service (lettres administratives)
La note individuelle ou nominative : elle s’adresse à un subordonné ou à un collègue. Elle est libellée
en son nom sans mention du titre de la fonction.
La note de fonction : elle s’adresse à un subordonné, à un égal ou à un « supérieur » et elle engage la
responsabilité fonctionnelle du destinataire.
La note de service : elle peut être adressée à une catégorie d’agents. Lorsqu’elle comporte plus de
destinaires, on indiquera en haut et à droite de la première page le nom et la fonction de chacun de
chefs de service intéressé. Elle peut aussi être adressée à l’ensemble du personnel d’une unité
administrative.
Ex : Note de service aux bourgmestres (tous)
Note de service à : - Chef de Division de finances
- CD de budget
- de la fonction publique
A l’ensemble du personnel (dans ce cas on affiche aux valves)
La note impersonnelle sur une question déterminée : elle constitue une étude documentaire qui pourra
être annexée à une lettre, à un bordereau si l’on désire la transmettre. Elle ne s’adresse à aucun
destinataire particulier.
Ex : note sur la propreté de la ville de Butembo.
La note doit être parfaitement intelligible. Le titre de la note est écrit en majuscules. Lorsqu’elle
est adressée à un service ou à un agent relevant directement d’une autorité administrative, on ajoutera la
mention « sous couvert de » suivie du nom de cette autorité.
En ce qui concerne les P.V des réunions, de séances, les éléments importants comme la nature,
la date, le lieu des réunions et heures d’ouverture de la séance doivent être indiquées par le préambule, lui
aussi devant être clair.
Les différents faits produits au cours de la réunion seront spécifiés dans le corps, soit par une
relation, une extension de paroles prononcées ou par un résumé de tout ce qui était dit, soit reproduire
l’’extension la plus importante.
Le nom et la qualité des personnes qui sont intervenues dans le débat doivent y être précisés.
La conclusion mentionne simplement que : l’ordre du jour étant épuisé, la séance est déclarée
close et elle est levée à… (heures).
Quant aux P.V qui ont pour objet de rassembler les preuves ou de rechercher des
responsabilités, il faut réunir dans un cadre logique tous les éléments retenus. C’est le P.V d’arbitrage, de
tentative de conciliation, d’expertise contradictoire.
Ces P.V doivent fournir des données suivantes pour aboutir à une décision :
Temps et lieu ;
Nom et qualité des personnes présentées ou représentées ;
L’’exposé du différend
Thèse du demandeur
Thèse du défendeur
Destination accordée aux P.V
Date et signature du déclarant
N.B : un P.V ne doit être signé que si on accepte son contenu. Cependant dans un P.V d’enquête, on est
amené à entendre un tiers, et on le laisse s’expliquer librement. Sa déclaration est enregistrée, puis lecture en
est faite au déclarant qui, après de retouches, de suppressions et des additions peut le signer. Si la personne
ne veut pas signer, on le précise par mention : « invité(e) à apposer sa signature au bas de cette déclaration,
déclare de pouvoir signer ou refuse à signer ».
LE COMPTE RENDU
C’est un exposé sommaire concernant soit l’exécution d’une mission, soit une situation des faits
établis aussitôt après l’événement, soit les discussions qui se sont déroulées au cours d’une réunion.
Le compte rendu a pour objet de porter à la connaissance du chef un incident peu important ou
bien grave en attendant la rédaction d’un rapport détaillé. Le compte rendu s’interprète par les faits et ne
propose pas des solutions. Il relate seulement un fait ou une situation.
Compte rendu des réunions
Ce genre de compte rendu comporte des mentions suivantes :
Un titre (ex : compte rendu de la réunion de la commission des inscriptions du…)
Une phrase liminaire : elle mentionne le lieu, la date et l’heure de la réunion, ainsi que le nom
et la qualité des membres présents, membres excusés et absents.
Ex :- Le secrétaire rapporteur fait circuler la liste.
Le mercredi 17/03/2019 s’est tenue à 9h dans la salle C5 de la FPSE sous la présidence de Mr
Kavunga, une réunion en vue d’examiner les candidatures au poste de chef de promotion.
Etaient présents :
Etaient excusés :
Etaient absents :
Notons que dans des conseils de réunion des communautés ou de commission, dont les
compositions sont fixées réglementairement, on précise les personnes qui ont la voix délibérative et autres
qui ont la voix consultative.
On figurera, si le quorum était atteint, c'est-à-dire le nombre minimum des participants prévus et
convoqués étaient bien atteint pour que l’assemblée puisse valablement délibérer.
Une relation de débat : lorsque la discussion sur un point particulier aura été longue et
confuse, il sera résumé par la formule générale.
Ainsi on dira : au cours d’une discussion générale, le problème particulier des intéressés a été
évoqué, il a été décidé de reporter la décision à une réunion ultérieure.
Ex : Un échange des vues auquel participait Mr Jules a eu lieu sur le problème de la participation financière
des intéressés.
Décision : les décisions prises devant être notées en précisant l’indication des conditions dans
lesquelles le vote a été acquis. Lorsque le vote est acquis à la majorité, il convient de mentionner le
nombre des voix « pour », « contre » et les « abstentions ». Si le vote a eu lieu au scrutin secret, on le
précisera en indiquant le nombre des votants, le nombre de suffrage exprimé et celui des bulletins nuls.
La levée de la séance sera relatée de la façon suivante :
L’ordre du jour étant épuisé et personne ne demandant plus la parole, la séance est levée à …
(heure)
S’il y a lieu : on ajoute : la prochaine séance aura lieu…
NB : Le compte rendu d’exploitation que nous venons de voir est un compte rendu analytique, c'est-à-dire qui
reproduit le résumé. Lorsqu’il s’agit d’assemblée parlementaire ou de conférence internationale, les débats
doivent être reproduits in extenso. C’est ce qu’on appelle compte rendu sténographique (on reproduit
textuellement tous les éléments) le compte rendu des séances et de réunions, une fois signés par le président
ou le secrétaire, une copie est adressée non seulement à toutes les personnes qui ont participé mais aussi
aux personnes excusées.
LE RAPPORT
Le rapport est un document écrit d’une certaine ampleur qui analyse un fait ou une situation en
vue d’une certaine décision à prendre par l’autorité responsable.
Un écrit : le rapport est un document de base qui permet à une autorité de prendre une
décision définitive car, il existe aussi un rapport oral.
D’une certaine ampleur : le rapport exprime un jugement de valeur à propos des faits ou des
situations.
Qui analyse un fait ou une situation : le rapport implique un jugement de valeur.
En vue d’une décision : c’est en cela que le rapport diffère du compte rendu ou du P.V ou du
rapport d’accident.
A prendre par l’autorité responsable : le rapporteur ne fait que suggérer.
Caractéristiques du Rapport
Le rapport doit aussi être bref que possible car le chef est toujours occupé, il n’a pas le temps.
Le rapport est rédigé sur base d’une donnée émanant de l’autorité qui donne des ordres et reçoit les
informations nécessaires à la prise de décision.
Son but doit rester toujours et surtout pratique et viser des propositions utiles.
Le rapport est essentiellement concret et destiné à obtenir une amélioration pratique.
Qualités du Rapporteur
Le rapporteur doit avoir les qualités morale, intellectuelle et littéraire. Relativement à la qualité
morale : pour faire un bon rapport, la bonne intention ou volonté ne suffit pas. Il faut que le rapport soit
efficace, ce qui nécessite un effort d’attention, d’objectivité et de probité professionnelle. Il faut savoir et oser
voir. Cette attitude s’oppose au parti-pris qui, d’emblée, s’attache à démontrer un point de vue. Elle est la
négation de la servilité (bassesse) qui oriente le résultat de l’enquête dans le sens de déterminer d’avance par
les préjugés ou le désir de la direction.
Différentes parties du Rapport
Tout rapport comprend 3 parties :
L’exposé
Le développement
La conclusion
1. GENERALITES
a)Notion
Une belle leçon n’est pas toujours une bonne leçon. Par une bonne leçon on sous-entend le
savoir, certaines habiletés professionnelles de l’enseignant aussi bien qu’un enrichissement du savoir des
élèves.
Chaque leçon a donc pour but que les élèves comprennent et assimilent parfaitement une
matière; le souci constant d’un bon enseignant est que ses élèves comprennent et assimilent la matière et
chaque fois il peut vérifier si le but est atteint. En effet le contrôle de l’enseignement c’est l’ensemble des
moyens employés par l’enseignant pour vérifier l’acquisition réelle des élèves afin d’apporter des remèdes
susceptibles de corriger, d’affermir l’acquisition des connaissances.
b) Nécessité du contrôle
Le contrôle de l’enseignement est à la fois utile et indispensable et pour l’enseignant et pour
l’élève.
1. Indispensable pour l’enseignant
Le contrôle régulier du travail des élèves permet à l’enseignant de s’assurer que ses propres
méthodes et procédés sont adéquats, que la quantité des matières qu’il dispense est convenable; il lui permet
de connaître les lacunes et les incompréhensions générales et individuelles. Il lui permet enfin de détecter
parmi ses élèves ceux qui n’ont pas compris tel ou tel autre point de la matière et d’apporter â ce dernier une
aide sous forme d’exercice supplémentaire des leçons par petits groupes. L’enseignant peut détecter
facilement les meilleurs élèves qui doivent être encouragés.
Par CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 21
COURS DE QUESTIONS SPECIALES D’AIS 2020-
2021
c) Modalités du contrôle
Quand et comment faire ce contrôle?
- Au début de l’année scolaire: ce contrôle vise à vérifier le prérequis. Il est indispensable avant d’entamer la
nouvelle leçon.
- Au cours et â la fin de la leçon, le contrôle doit être constant étant donné que toute leçon est un dialogue et
que c’est l’enseignant qui en a l’initiative, il est donc indiqué pour plus d’efficacité dans son action que
l’enseignant s’assure qu’il est compris.
- Au milieu de la leçon dès qu’une matière est expliquée l’enseignant éprouve la compréhension par un
exercice individuel si possible. Sur base des résultats il peut reprendre ou poursuivre l’explication. A la fin de
la leçon il y a toujours une application sur la matière vue. Le lendemain la nouvelle matière est enchaînée à
d’autres semblables avec lesquelles elle peut être confondue puis un nouveau contrôle est fait.
Périodiquement, toute matière doit être vue et contrôlée. A l’école primaire on fait des compositions
mensuelles ou trimestrielles. A l’école secondaire on a des interrogations régulières et des examens
semestriels.
d’établissement doit porter cela à la connaissance des enseignants et des élèves. L’horaire doit être élaboré à
l’avantage des élèves. Il doit au maximum utiliser les enseignants. Dans notre pays, la prestation
hebdomadaire d’un enseignant varie entre 22 h minimum et 24 h maximum. Pour un titulaire de classe, cette
prestation est de 22 h plus les 2 heures de titulariat.
Pour élaborer un horaire il faut :
Connaitre le programme de cours
Déterminer le nombre total d’heures de cours pour toutes les classes
Diviser le total d’heures par le nombre d’heures qu’il faut pour un enseignant
Déterminer le nombre des enseignants (à temps plein)
Elaborer un horaire pour chaque enseignant
Ici il faut tenir compte de jours de congé. Pour ce faire, il faut couper plusieurs cartons de
différentes couleurs, ainsi chaque enseignant aura sa couleur et sur chaque carton sera écrit le nom de
l’enseignant et les cours qu’il dispense.
NB : Ne pas se plier aux caprices des enseignants.
Après l’établissement de l’horaire, on remet à chaque enseignant son horaire, et l’horaire général
est affiché de préférence 2 jours au moins avant l’ouverture de l’année scolaire. Le Chef d’établissement
invitera ses enseignants à respecter l’horaire.
P.N : Différentes matières →nombre d’heures /blanche-classe T. heures
22h et 2h titulariat→ 15classes :30h--
T .G . H
24 = x→ Nombre d’enseignants→ besoin de L2, G3, D6
Classes
Branches 3e 4e 5è 6è Total
Cours généraux
Informatique 1 1 1 1 4
Education à la vie 1 1 1 1 4
Religion ou morale 2 2 2 2 8
Français 6 6 5 5 22
Anglais 5 5 5(1) 5(1) 20
Géographie 2 2 2 2 8
Histoire 2 2 2 2 8
Sociologie africaine 2 - - - 2
Economie politique - 2 - - 2
Imitation esthétique - - 2 - 2
Philosophie - - - 2 2
Mathématique 5 5 2 2 14
Physique 3 2 1 1 7
Chimie 2 2 - - 4
Biologie/Hygiène - 1 2 2 5
S/TOTAL 31 31 25 25 112
Formation pédagogique
Pédagogie 2 2 2 1 7
Psychologie 2 2 2 1 7
Didactique générale - 1 2 2 5
Didactique des disciplines - 1 2 4 7
S/TOTAL 4 6 8 8 26
Cours spéciaux
Education physique 2 2 2 2 8
6 unités pédagogiques
158heuresPN¿ 166
≈6
Total : +8h¿ 24
1. L2 pédagogie 17h
1. L2 ou G3 Fr
1. L2 ou G3 Anglais
1. L 2ou G3 Histoire
1. L 2ou G3 Math physique
1. L2 ou G3 Chimie
Les rapports d’inspection sont des instruments permettant aux autorités scolaires de connaître
les problèmes et les besoins de la vie scolaire d’une province ou d’un pays.
Dans les grandes lignes, les renseignements généralement exigés de l’Inspecteur concernent les
statistiques (population scolaire, âge scolaire, nombre d’enseignants, taux de fréquentation, …), les
indications sur l’état matériel des établissements scolaires, (locaux, mobiliers…), la mouche de l’administration
scolaire, le rendement de l’enseignement et enfin la valeur du personnel enseignant sans oublier l’esprit qui
règne dans les établissements au moment du passage de l’inspecteur.
Quand un inspecteur scolaire passe, il établit le rapport d’inspection de ce qu’’il a vu et entendu.
Cette appréciation est délicate et demande à l’inspecteur scolaire d’être non sentimental, juste et non partial.
D’où le droit à l’enseignant qui n’est pas d’accord d’introduire le recours.
Lors de la rédaction de son rapport d’inspection, l’inspecteur scolaire est généralement tenu de
porter une appréciation sur le travail fait par l’enseignant. Il s’agit là d’une attribution, d’une action
particulièrement délicate, étant donné le jugement de valeur que l’inspecteur émettra, peut avoir, dans
beaucoup des cas, de répercussion sur la carrière de l’enseignant en question. Aussi, les autorités
responsables dans beaucoup de pays ont cherché à formuler quelques critères objectifs tendant à faciliter la
tâche de l’inspecteur. Ces critères figurent généralement dans les règlements, les dispositions officielles ou
dans les formulaires destinés au rapport d’inspection.
L’importance attribuée à ces actions se voit du reste confirmée pour la possibilité de recours
offerts pour les autorités aux enseignants inspectés qui contesteraient le bien fondé du jugement porté sur leur
travail par les inspecteurs.
L’enseignant peut ainsi formuler des observations, des contestations, lorsqu’il est invité à
contresigner ledit rapport. L’enseignant peut alors le faire sous réserve ou inscrire en marge sa propre
opinion. Dans d’autres cas, qui sont du reste les plus fréquents, l’enseignant peut adresser son recours aux
autorités hiérarchiques ou auprès des organes d’inspection d’un échelon supérieur à celui qui l’a inspecté. Il
est intéressant de constater que dans certains pays, l’enseignant peut recourir aux organisations
professionnelles.
VI 2. NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES FORMULES DE L’INSPECTION ITINERANTE
1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
Impact : effet, apport, conséquence.
Ecole globale : approche méthodologique qui veut que tout inspecteur, lors de sa visite dans une
école, y mène toutes les activités programmées de sorte qu’il ne puisse y revenir au cours d’une même
période (trimestre, semestre ou année scolaire).
Timbre (cartouche) : marque d’une administration ou d’un service.
Ventilation : orientation des rapports aux différents destinataires.
Vacation : travail temporaire au sein d'un établissement administratif ou scolaire
Logo : symbole ou emblème qui représente une marque.
’’ Inspecter autrement pour plus d’efficience et d’efficacité de l’acte pédagogique ’’, tel est le cheval de
bataille de l’Inspection Générale de l’Enseignement qui entend jouer pleinement son rôle. En effet, l a nation
congolaise toute entière attend de l’inspecteur de l’enseignement l’amélioration de la qualité des
apprentissages.
Dans cette optique, l’inspection doit désormais être du type ‘’ accompagnement, coaching ou
mentorat ’’, le temps de l’inspecteur policier ou gendarme étant révolu. L’inspecteur est invité à adopter un
comportement de nature à créer un climat de confiance au moment de différentes visites d’inspection.
Bref, le passage ou la présence de l’inspecteur dans un milieu éducatif doit être considéré aux yeux
des inspectés non comme un désagrément, mais comme un secours ou un ouf de soulagement dans la
mesure où il laisse des traces bénéfiques en y apportant des solutions salutaires et réalistes aux problèmes
éducatifs rencontrés. En d’autres termes, l’inspecteur doit créer de la joie dès son arrivée à l’école et causer
du regret au départ.
A titre d’exemple, ayant constaté l’inexistence de la cellule de base de la formation et de
l’encadrement lors la première visite d’une école, l’inspecteur doit non seulement se contenter à remplir la
formule C1, mais également décider hic et nunc de la créer et la rendre opérationnelle au cours d’une séance
d’animation pédagogique regroupant le chef d’établissement et les enseignants.
En définitive, l’essentiel du travail de l’inspecteur itinérant est dans l’action bénéfique qu’il
opère sur l’inspecté au moment même du contact.
3. ECOLE GLOBALE
L’approche méthodologique appelée ’’Ecole Globale’’ s’impose désormais dans la nouvelle vision de
l’inspection itinérante.
En effet, ce concept veut que tout inspecteur, lors de sa visite dans une école, y mène toutes les
activités programmées de sorte qu’il ne puisse y revenir au cours d’une même période (trimestre, semestre ou
année scolaire). L’école globale évite à l’inspecteur de multiples visites parfois intempestives et/ou
inopportunes dans une même école.
Ce timbre, caractéristique, occupe la partie supérieure de toute formule avec canevas. Il comprend
généralement les quatre parties suivantes :
le logo de l’Inspection Générale précédé de la mention ’’République Démocratique du Congo’’ suivie
de ’’Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel.’’ Vient ensuite le symbole
graphique de l’Inspection Générale suivi de la mention ‘’Inspection Générale’’ ;
Par CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 26
COURS DE QUESTIONS SPECIALES D’AIS 2020-
2021
5. NUMEROTATION DU RAPPORT
A ce jour, il existe quarante-huit provinces éducationnelles en R.D. Congo comme l’indique le tableau
ci-après.
CODE CODE
N° PROVINCE SIEGE N° PROVINCE SIEGE
11 55
01 KINSHASA MONT-AMBA LIMETE 25 TSHOPO 2 ISANGI
12 56
02 KINSHASA-FUNA KASA-VUBU 26 ITURI 2 ARU
13 61
03 KINSHASA-LUKUNGA GOMBE 27 NORD-KIVU 1 GOMA
14 62
04 KINSHASA-TSHANGU N’DJILI 28 NORD-KIVU 2 BUTEMBO
21 63
05 BAS-FLEUVE MATADI 29 SUD-KIVU 1 BUKAVU
22 64
06 CATARACTES MBANZA-NGUNGU 30 MANIEMA KINDU
23 65
07 LUKAYA INKISI 31 SUD-KIVU 2 BARAKA
31 66
08 MAI-NDOMBE INONGO 32 NORD-KIVU 3 WALIKALI
32 67
09 KWILU 1 BANDUNDU-VILLE 33 SUD-KIVU 3 KAMITUGA
33 71
10 KWANGO 1 KENGE 34 HAUT-KATANGA 1 LUBUMBASHI
34 72
11 KWILU 2 KIKWIT 35 HAUT-LOMAMI 1 KAMINA
35 73
12 KWILU 3 IDIOFA-CENTRE 36 TANGANYIKA 1 KALEMIE
36 74
13 KWANGO 2 PANZI (KASONGO-LUNDA) 37 LUALABA 1 KOLWEZI
41 75 BUKAMA
14 EQUATEUR 1 MBANDAKA 38 HAUT-LOMAMI 2 (LWENA)
42 76
15 SUD-UBANGI 1 GEMENA 39 HAUT-KATANGA 2 PWETO
43 77
16 TSHUAPA BOENDE 40 TANGANYIKA 2 KABALO
44 78
17 MONGALA LISALA 41 LUALABA 2 KAPANGA
45 81
18 NORD-UBANGI GBADOLITE 42 KASAI CENTRAL 1 KANANGA
46 82
19 EQUATEUR 2 BASANKUSU 43 KASAI 1 TSHIKAPA
47 83
20 SUD-UBANGI 2 ZONGO 44 KASAI CENTRAL 2 LWIZA 1
51 84
21 TSHOPO 1 KISANGANI 45 KASAI 2 MWEKA
52 91
22 ITURI 1 BUNIA 46 KASAI ORIENTAL MBUJI-MAYI
53 92
23 HAUT-UELE ISIRO 47 SANKURU LODJA
54 93
24 BAS-UELE BUTA 48 LOMAMI KABINDA
(2) Code du pool : il s’agit du poste d’attache administratif auquel appartient l’inspecteur itinérant. En
effet, chaque pool d’inspection primaire ou secondaire dispose d’un code interne attribué par
l’Inspecteur Principal Provincial.
Par exemple : PP01 (Pool du Primaire n° 01), PS03 (Pool du Secondaire n° 03).
(3) Initiales du nom complet de l’inspecteur : il s’agit des premières lettres en majuscules du nom, du
postnom et du prénom de l’Inspecteur.
Exemple : MMDD = MUNANGI MPUNG DENIS-DIDIER.
(4) Entrée thématique (première entrée) : il s’agit du numéro d’ordre spécifique (propre et exclusif) à
l’activité menée, allant de 1 à X par type d’activité introduite par le code. Exemples : C1.01 (premier
rapport de la première visite) ;
C3.04 (quatrième rapport de l’inspection pédagogique).
(5) Entrée universelle (deuxième entrée) : il s’agit du numéro d'ordre générique (ou numéro de sortie)
allant de 1 à X, toutes activités confondues. Cette numérotation est continue.
(6) Millésime : il ne s’agit pas ici de faire état de l’année scolaire mais de l’année civile en cours.
Exemple : 2018.
Dans le tableau qui suit, l’exemple théorique illustre le système de codification à double entrée. Dans
le cadre de l’école globale, l’inspecteur KASONGO MULAMBA David (KMD), du Pool du Primaire de la
Gombe (PP01) dans la province éducationnelle de Kinshasa-Lukunga (13), visite la première école de l’année
scolaire 2017-2018 vers mi-septembre :
Le tableau ci-après reprend les différents types de gestion d’enseignement organisés au Ministère de
l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel.
DOPM : double occupation des bâtiments après-midi ; deux écoles occupent les bâtiments dans
l’après-midi.
9. SIGNATURE DU RAPPORT
Au terme d’une inspection, le chef d’établissement et l’enseignant sont invités à contresigner les
différents exemplaires des rapports d’inspection. Cette signature atteste que les chefs d’établissement et les
enseignants ont pris connaissance du contenu du rapport d’inspection. Le fait d’apposer sa signature ne peut
être considéré comme une marque d’approbation ; il traduit simplement la prise de connaissance.
Tout refus de contresigner le rapport d’inspection sera considéré comme une faute professionnelle
entraînant obligatoirement une sanction appropriée allant jusqu’à l’ouverture de l’action disciplinaire.
En effet, en cas de refus de signature :
s’il s’agit d’un enseignant, le fait est acté sur le rapport par la mention « Refus de signer » et ledit
rapport est contresigné par le chef d’établissement ;
s’il s’agit du chef d’établissement lui-même, le fait est acté sur le rapport avec mention « Refus de
signer » et le rapport est contresigné par deux témoins, pris parmi ses collaborateurs de l’école.
Après l’enseignement fondamental, le cycle long organise 48 options (filières) dont 10 sont des
humanités générales et 38 des humanités techniques. Le tableau ci-après reprend la dénomination et le code
de ces options à l’Examen d’Etat.
Tableau 6 : Liste des options (filières) du cycle long reçues à l’Examen d’Etat (EXETAT)
Le cycle professionnel compte actuellement 41 options (filières) reprises dans le tableau ci-dessous.
Tableau 7 : Liste des options (filières) du cycle professionnel reçues au Jury National du Cycle
Professionnel (JUNACYP)
Tableau synoptique : tableau qui présente une vue d’ensemble d’un sujet.
Fiche administrative : formule introductive qui permet à l’inspecteur de recueillir les renseignements
administratifs d’une école donnée.
Plan trimestriel d’activités : document qui renseigne sur les différentes activités planifiées pour un
trimestre donné.
Relevé trimestriel d’activités : document qui renseigne sur les différentes activités réalisées pendant
un trimestre.
Relevé annuel d’activités : document qui renseigne sur les activités réalisées pendant une année
scolaire.
Constat d’absence : document dans lequel l’inspecteur fait observer à un membre du personnel d’une
école son absence non justifiée.
Bordereau de transmission : document récapitulatif qui accompagne les différents rapports à la
hiérarchie.
Procès-verbal de suspension : document statutaire qui permet à l’inspecteur de démettre
provisoirement de ses fonctions un agent pour une faute jugée suffisamment grave.
Procès-verbal d’ouverture d’action disciplinaire : document statutaire dans lequel l’inspecteur
demande à l’agent incriminé de présenter ses justifications pour les faits qui lui sont reprochés.
Cette fiche introductive présente une vue d’ensemble des formules en usage de l’inspection itinérante.
Il comprend 30 formules dont 24 avec canevas et 6 sans canevas et ne reçoit pas de numéro. Le code de
chaque formule est fait de l’initiale du type d’activités suivie d’un numéro d’ordre.
En marge des formules rénovées de l’inspection itinérante, il est recommandé à tout inspecteur
itinérant de tenir un carnet de route (agenda) qui est un document dans lequel il indiquera chaque jour les
différentes activités réalisées et à réaliser pendant son itinérance ou son voyage. On y note tout ce qui a trait à
la profession et non des activités confidentielles. Une partie de ce carnet de route est réservée à la
1
() HORTICULTURE ET PRODUCTIONS HORTICOLES
2
() TRANSFORMATION DES PRODUITS AGRICOLES ET NUTRITION DE BASE
Par CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 32
COURS DE QUESTIONS SPECIALES D’AIS 2020-
2021
codification des rapports et une partie à la récolte des renseignements utiles (spécimen des signatures et des
sceaux des écoles visitées). Par année scolaire, il en faut deux : l’un de septembre à décembre de l’année en
cours et l’autre de janvier à août de l’année prochaine. L’Inspecteur Principal Provincial peut, sil le faut, le
réquisitionner et le viser.
Ainsi, l’inspecteur itinérant opère à quatre niveaux correspondant chacun à un module, à savoir :
l’administration interne, le contrôle de l’enseignement, la formation en cours d’emploi et l’évaluation de
l’enseignement.
A1 : Fiche administrative
A2 : Plan trimestriel d’activités
A3 : Relevé trimestriel d’activités
A4 : Relevé annuel d’activités
A5 : Constat d’absence
A6 : Bordereau de transmission
A7 : Lettre (sans canevas)
A8 : Autre activité administrative (sans canevas)
A11 : Procès-verbal de suspension / Mesures conservatoires
A12 : Procès-verbal d’ouverture d’action disciplinaire
C1 : Première visite
C2 : Inspection administrative
C2B : Inspection de formation
C2C : Inspection de la bibliothèque et des archives scolaires
C3 : Inspection pédagogie (leçon théorique)
C3B : Inspection pédagogique (leçon pratique) : c’est une variante de C3 destinée à la
leçon pratique dans les options techniques et professionnelles
C3M : Inspection pédagogique (enseignement maternel) : c’est une variante de C3
destinée à l’enseignement maternel
C4 : Inspection financière
C5A : Inspection d’un Adjoint (Conseiller Pédagogique Primaire ou Conseiller
Pédagogique du Secondaire)
C5B : Inspection d’un Adjoint (Directeur de Discipline et Directeur d’Internat)
C6A : Enquête ordinaire
C6B : Enquête de viabilité
C7 : Inspection des dossiers des apprenants
C8 : Autre activité de contrôle (sans canevas)
MODULE III : FORMATION EN COURS D’EMPLOI (F) : 4 formules dont deux sans canevas
F1 : Action de formation
F2 : Action d’encadrement
F3 : Outil de formation (sans canevas)
F4 : Autre activité de formation (sans canevas)
MODULE IV : TESTING (T) (le code E pour EVALUATION est réservé à l’Examen d’Etat) : 2 formules
dont une sans canevas
T1 : Fiche d’analyse d’items
T2 : Autre activité d’évaluation (sans canevas).
Comme on peut le constater, chaque activité de l’inspecteur itinérant est codifiable. Il y a cependant
des activités spéciales pour lesquelles il est impossible, à peu de frais, de prévoir un canevas. Pour ce faire, il
est prévu un code pour l’activité dite "autre", c’est-à-dire l’activité qui n’est rapportable par aucune formule
existante.
- L’inspecteur itinérant est appelé à remplacer un collègue malade, à l’exploitation. Il doit justifier son
emploi du temps spécial auprès de l’autorité. Au moment de reprendre l’itinérance, il rédige un
rapport d’activité administrative autre, codé A8 ;
- Quand il écrit une lettre, ce qui est un travail de bureau, il recourt au code A7.
- Il est affecté à la direction d’un établissement scolaire présentement sans titulaire. Il est donc
momentanément détaché de l’itinérance. A son retour au service, il doit adresser un rapport par écrit
à son chef, justifiant par là son emploi de temps. Ce rapport aura le code C8 ;
- Lors d’une visite d’une école, l’inspecteur procède au contrôle des documents pédagogiques des
enseignants ; il établit un C8 ;
- A l’issue du contrôle de la rentrée scolaire, il établit un rapport C8.
- Il s’attèle à la rédaction d’un outil de formation, en prévision d’une action de formation de grande
envergure ; il recourt au code F3.
- Il s’inscrit à un séminaire de formation, en tant que simple participant. Il quitte donc le terrain de
l’itinérance. A la fin du séminaire de formation, il rédige, à l’intention de son chef de service, un
rapport sur sa participation au séminaire, qu’il codifiera F4.
- A l’issue de sa visite dans une école, l’inspecteur réunit les apprenants pour une sensibilisation en
ce qui concerne la discipline scolaire, la lutte contre la fraude à l’Examen d’Etat, etc. ; il établit un F4.
- Il en est de même de la sensibilisation des parents des apprenants dans une école : F4.
Module IV (TESTING) :
- L’inspecteur est appelé à diriger un centre d’Examen d’Etat. En plus du rapport requis par
l’organisation, il est tenu d’adresser à son chef hiérarchique le rapport de mission pour la période
durant laquelle il exerce cette activité. Ce rapport sera codé T2.
A. NATURE
Formule introductive qui permet à l’inspecteur de recueillir les renseignements administratifs d’une
école donnée.
Dans l’optique de l’école globale, aussitôt qu’il arrive dans une école, bien entendu après la
présentation des civilités à l’autorité politico-administrative, l’inspecteur remplit la fiche administrative à
laquelle seront annexées à la sortie toutes les autres formules relatives aux activités menées. Elle est
établie une fois l’année scolaire par le premier inspecteur qui foule le sol de cette école. Il est clair
qu’après le passage de ce dernier, aucun autre inspecteur ne peut en établir une autre, sauf
contrordre émanant de la hiérarchie.
B. OBJECTF : éclairer la hiérarchie et les collègues inspecteurs sur l’établissement, sa structure et son
peuplement, sans oublier la mise en place du personnel.
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
0. EN-TETE
1. ETABLISSEMENT
2. STRUCTURE ET PEUPLEMENT
Légende :
C.P. = cycle professionnel ;
C.L. = cycle long.
3. MISE EN PLACE
3.1. N° d’ordre : en cas de dépassement (nombre supérieur à 20), ajouter en annexe sur papier
duplicateur A4 ;
3.2. Nom et Postnom (Prénom) : mentionner, sous cette rubrique, l’identité de chaque personne : le
chef d’établissement, le personnel administratif, technique (y compris les ouvriers et les gardes) et
enseignant (y inclus le conseiller pédagogique) selon l’ordre alphabétique;
3.3. Sexe : préciser le sexe M ou F ;
3.4. Age : mentionner, en nombre d’année, l’âge de chaque personne. Exemple 39, 50 … ;
3.5. SECOPE : mentionner le numéro SECOPE ou le matricule de la Fonction Publique. Exemple :
055.280 ou Matricule 1/0566005 ;
3.6. Qualification: préciser la qualification : EAP, D4A, D4N, D6A, D6N, G3, A1, L2, LA, Ir, Dr… ; Faire
suivre la branche de la spécialisation pour les cadres. Exemple : G3 Math., L2 Psycho., LA
Français-Ling., A1 Electricité, Ir. Agronomie, etc. ;
3.7. Diplôme principal : exiger l’original du titre scolaire ou académique en indiquant :
+ Vu : pour un diplôme vu ;
- Vu : pour un diplôme non vu ;
3.8. Commission d’affectation : mentionner les références de la commission d’affectation (numéro et
date) ;
3.9. Fonction exercée à l’école : préciser la fonction exercée à l’école. Exemple : ADIR, EINS, EPRO,
EINR, APRE… ;
3.10. Date d’entrée en fonction : Il s’agit de la date d’entrée en fonction à l’école ;
3.11. Grade statutaire : mentionner le grade statutaire et l’échelon indiqué dans la mise en place.
Exemple : 31.4. ; 14.0… ;
3.12. Dernière cotation : mentionner la note IGE attribuée par l’inspecteur lors de son dernier passage
(C2, C3, C5) et indiquer la dernière cote reprise dans le bulletin de signalement. Exemple : TB, B,
AB, … .
3.13. Acte de nomination : Indiquer la référence qui place l’agent à cette fonction ;
3.14. Ancienneté : préciser le nombre d’années passées à l’EPSP dans la fonction ;
3.15. Formation continue : noter le N° du brevet ou de l’attestation de participation de la dernière
formation suivie.
ADMINISTRATION
A. NATURE
Ce document renseigne sur les différentes activités que l’inspecteur est appelé à planifier par semaine,
par mois et par trimestre en fonction des objectifs bien déterminés (contrôle, formation et évaluation) ;
Le plan trimestriel d’activités est un document de :
- planification qui permet à l’inspecteur et au chef hiérarchique d’éviter l’improvisation et le gaspillage
de temps ;
- simplification qui rend moins complexe et moins chargé les différentes activités à réaliser dans le
temps et dans l’espace ;
- coordination qui permet la communication et la collaboration entre l’inspecteur et l’école à visiter
d’une part (car ce document doit être obligatoirement transmis bien avant à l’école) et entre
l’inspecteur et sa hiérarchie d’autre part;
- contrôle qui permet à l’inspecteur de vérifier la réalisation de toutes les activités à la fin de chaque
trimestre.
B. OBJECTIFS
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
1. PERIODE :
Le plan trimestriel d’activités est établi (et déposé ou renvoyé) avant le début du trimestre en cause. Il
épouse le trimestre scolaire, le premier trimestre s’arrêtant le 31 décembre. Un plan de travail séparé
est établi pour les deux mois de vacances scolaires ; il correspond en quelque sorte au quatrième
trimestre.
2. ACTIVITES A REALISER :
L’inspecteur veillera à réserver un espace horizontal complet par mois. Comme le trimestre scolaire
peut chevaucher sur quatre mois, il est prévu quatre espaces par trimestre.
2.1. Nom du mois : noter les noms des mois pendant lesquels les activités seront menées ;
2.2. Dates : noter les dates extrêmes (le début et la fin) qu’il mettra dans un lieu où il sera en mission,
c’est-à-dire les dates extrêmes par activité spécifique localisée ;
2.3. Lieux / Etablissements : renseigner avec précision le (s) nom (s) du lieu et de l’établissement où
il mènera les activités. Exemple : KINDU / E.P. KINDU-VILLE. Dans le cas d’une action de
formation hors d’établissement scolaire, il est fait mention de l’endroit réel. Quand le travail
s’effectue dans un service, le sigle du service suffit, s’il est bien connu. Par exemple, Sous-
Division. Si l’inspecteur travaille dans son bureau ou à son domicile, les mentions BUREAU ou
DOMICILE s’imposent (cas des formules A, F, T).
2.4. Nombre de classes / unités : renseigner le nombre de classes que contient l’école qu’il visitera
en vue de permettre à l’inspecteur exploitant de mieux apprécier le nombre de jours consacrés
pour la concrétisation des activités prévues dans ladite école.
- En maternel et en primaire : indiquer le nombre de classes à visiter ;
- En secondaire : indiquer le nombre d’enseignants (unités) à visiter dans l’option.
A la fin de chaque mois, dégager le sous-total de classes ou d’unités (enseignants) à visiter.
2.5. Type d’activités codées : Le type de l’activité est rendu par le seul code de la formule en cause.
Ecrire les codes des activités à programmer. Exemple : C1, C2, C3, … F1, F2, T1, etc. Ne pas
mentionner par exemple les sigles non autorisés comme ENAFEP, EXETAT, JUNACYP, …ou
encore la mention congé, maladie, deuil, … qui ne sont pas des activités inspectorales.
2.6. Nombre de jours prévus : indiquer le nombre de jours par type d’activités à réaliser dans le
milieu, y compris les jours de déplacement, des travaux administratifs y afférents, en amont
comme en aval (travaux de bureau et à domicile), les jours fériés n’étant pas pris en compte.
Exemple : pour C3 dans une école, l’inspecteur prévoit autant de jours dans cette école.
N.B. A la fin de chaque mois, dégager le sous-total des jours prévus et à la fin du trimestre, en
dégager le total trimestriel en ce qui concerne 2.4 et 2.6.
ADMINISTRATION
A. NATURE
Ce document renseigne sur les différentes activités effectivement menées et réalisées par l’inspecteur au
cours du trimestre ; il s’agit donc de faire la sommation des types d’activités menées concrètement.
B. OBJECTIFS
permettre au chef hiérarchique d’établir le rendement trimestriel de l’inspecteur itinérant, et partant son
signalement partiel ;
présenter les difficultés rencontrées dans les tournées d’inspection sur le plan pédagogique, matériel,
technique, structurel, financier et autres ;
suggérer les améliorations du service de l’inspection.
récoler les différentes données utiles pour le relevé annuel d’activités.
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
Le tableau statistique a pour but essentiel de révéler le partage des jours entre les quatre modules :
administration, contrôle, formation et évaluation.
Indiquer dans les cases adéquates sans déborder le nombre de rapports prévus (P) dans le plan
trimestriel d’activités (A2) et réalisés effectivement (R).
Calculer le pourcentage (%) qui devient une donnée essentielle du rapport ; on le calculera en
considérant le nombre des rapports réalisés par rapport au nombre prévu dans le plan trimestriel (P)
en appliquant la règle de trois simple.
R x 100
%= ; P : jours prévus ; R : jours réalisés.
P
Par exemple, si dans la formule A2 l’inspecteur a prévu 35 rapports C3 (P) pour le premier
trimestre et qu’il arrive à en réaliser 30 (R), le pourcentage (%) est de 86 ;
Dans le calcul des jours requis pour une activité ou un ensemble homogène d’activités entrent
nécessairement le temps en amont et en aval de l’action (concertation, déplacement, rédaction et
dépôt du rapport) ;
Il est bien sûr des postes où le calcul des temps en jours apparaît difficile, sinon impossible. Un
peu d’exercices permettra à l’inspecteur d’arriver rapidement à un calcul sans doute approximatif,
mais réaliste.
Eviter à tout prix de compter deux fois le même jour de travail pour deux activités différentes,
gonflant injustement son volume de travail ;
Le nombre de jours de travail ne peut excéder le nombre de jours du calendrier scolaire.
A noter que le nombre de jours du tableau analytique de la production doit être égal à la somme
des jours de chaque module du tableau statistique de la production du trimestre.
Pour chaque case correspondant aux notes (4, 3, 2, 1, 0) et aux différentes activités donnant lieu à
une notation (C2, C2B, C5A, C5B, C3, C3B, C3M), indiquer le nombre de personnes (chefs
d’établissement, adjoints au chef d’établissement, enseignants qualifiés, enseignants sous-
qualifiés) ayant obtenu cette note pendant le trimestre. Par exemple pour les chefs
d’établissement, il est question de savoir combien ont obtenu la note 3 (TB) ;
Calculer horizontalement et verticalement les totaux pour chaque activité et chaque note et en
dégager les totaux (balance carrée) ;
Sur la dernière ligne horizontale (%), calculer le pourcentage de chaque colonne en appliquant la
règle de trois simples de telle sorte que la dernière case corresponde au pourcentage (%) et les
totaux fassent 100.
Par jour de mission, nous entendons toute journée passée hors de son lieu de résidence,
entraînant des frais d’hôtel. Lorsque l’Inspecteur itinérant ou l’Inspecteur Chef de Pool quitte son
lieu de résidence pour les visites d’écoles, il est déclaré être en mission. Il est donc tout à fait
normal qu’il renseigne à sa hiérarchie, le temps qu’il a mis lors de sa tournée d’inspection. Ce
temps comprend les jours mis en voyage (route) et celui mis pour exécuter les différentes activités
d’inspection, les jours fériés ne comptant pas.
Dans les cases correspondant aux totaux, indiquer dans la case correspondante le nombre total
des jours de mission accomplis pendant le trimestre, le montant total reçu et enfin les références
des ordres de mission.
Enumérer les difficultés rencontrées lors de la tournée d’inspection au cours du trimestre sur le plan
pédagogique, matériel, technique, structurel et financier.
Exemples :
Difficultés pédagogiques : absence des séminaires de formation, absence de congé sabbatique,
manque bibliothèque de base ;
Difficultés matérielles : manque des fournitures de bureau (papiers, stylos à bille), absence de
machine à écrire ou de kit informatique élémentaire, des moyens de déplacement, … ;
Difficultés techniques : absence des canevas ou des formules d’inspection, en rapport avec la
profession ;
Difficultés structurelles (en rapport avec la structure de l’école telle qu’indiquée dans l’arrêté
d’agrément) : non-respect de l’arrêté d’agrément, du lieu d’implantation de l’école, … ;
Difficultés financières : manque des frais de transport et de séjour (restauration, logement, …),
perception difficile des frais alloués à l’inspection.
Cette dernière rubrique consiste à suggérer ce qui est possible pour l’amélioration de l’inspection ; par
exemple sur le plan :
du contrôle : assurer l’indépendance du contrôleur par des moyens logistiques et financiers ;
de la formation : assurer le congé sabbatique de l’inspecteur, mettre à sa disposition une petite
bibliothèque de base, organiser plusieurs modules de formation sur les innovations pédagogiques ;
de l’évaluation : prévoir des mécanismes de lutte contre la fraude sous toutes ses formes à
l’Examen d’Etat ou à l’ENAFEP, constituer des banques d’items, rendre le bureau d’études du
Centre National de Correction beaucoup plus performant, …
ADMINISTRATION : indiquer le lieu où est établi le rapport, sans oublier la date complète et la
signature de l’inspecteur auteur de la formule A4.
A. NATURE
Ce document renseigne l’autorité sur le travail fait par un inspecteur durant toute l’année scolaire. Il s’agit
de la synthèse des activités réalisées par l’inspecteur pour les quatre trimestres de l’année.
B. OBJECTIFS
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
1. PERIODE COUVERTE : Indiquer les deux dates extrêmes qui couvrent l’année : en principe le 1er
septembre au 31 août.
Préparer les données à partir du tableau statistique de la production de chaque trimestre (voir
formule A3).
Pour chaque module, calculer le nombre de jours prévus et le nombre de jours réalisés par trimestre
sans oublier d’en dégager le pourcentage ; il en est de même pour la dernière ligne ’’TOTAUX’’.
Dans la colonne ’’bilan’’, totaliser le nombre de jours prévus et réalisés réservé aux quatre modules.
d’enseignants qualifiés et d’enseignants sous-qualifiés (C3 y compris ses variantes C3B, C3M) qu’il
fallait visiter ou à inspecter au courant de l’année dans la juridiction ; les effectifs réels sont
empruntés au rapport A1 (poste 3 au verso : mise en place) ;
Sous la colonne ’’unités inspectées’’, inscrire par catégorie de fonction, le nombre réel d’écoles, de
chefs d’établissement, d’adjoints du chef d’établissement, d’enseignants qualifiés et sous-qualifiés
que l’inspecteur a effectivement visités ou inspectés ;
Sous la colonne ’’pourcentage d’inspectés’’, inscrire par catégorie de fonction le rapport en
pourcentage des unités visitées par rapport aux unités qu’il fallait visiter dans la juridiction.
Ce tableau se remplit de la même manière que le point 4 de la formule A3, mais à la seule différence
que pour la formule A4, il y a lieu de totaliser les A3 des quatre trimestres.
7. TABLEAU DES JOURS DE MISSION
Il est question d’utiliser la même procédure que dans la formule A3 (point 5), mais à la seule différence
que pour la formule A4, il y a lieu de faire le total des A3 des quatre trimestres.
Il s’agit de la synthèse des difficultés rencontrées pour les quatre trimestres sur le plan pédagogique,
matériel, technique, structurel, financier et autres. Se référer à la formule A3.
L’inspecteur émet des idées constructives pour l’amélioration de l’inspection au point de vue du
contrôle, de la formation et de l’évaluation. Se référer à la formule A3.
ADMINISTRATION : indiquer le lieu où est établi le rapport, sans oublier la date complète et la signature
de l’inspecteur auteur de la formule A4.
A. NATURE
Ce document administratif renseigne l’autorité sur l’absence non justifiée ou sans motif valable d’un
membre du personnel de l’école lors du passage de l’inspecteur.
Le constat d’absence est établi individuellement, puisqu’en cas de manquement grave, il est une pièce
à conviction à verser dans le dossier disciplinaire. Il est établi avec discernement après examen objectif
des explications fournies par les témoins. En effet, il est superflu par exemple d’établir un A5 pour
l’absence d’un chef d’établissement en déplacement de service et dûment représenté par son
intérimaire, ou encore par celle d’un membre du personnel couvert par une autorisation.
Point n’est besoin de recourir aux signatures pour témoignage en cas d’absence de l’intéressé, car non
seulement pareille procédure minimise l’autorité de l’inspecteur, mais aussi conduit souvent à des
développements conflictuels entre collègues. L’inspecteur est investi par l’Etat du pouvoir de constat et
engage sa crédibilité en la matière.
B. OBJECTIF
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
0. EN-TETE (voir en-tête A3) ; en dessous de la dénomination de la formule, mettre une croix (X) dans la
case correspondante à droite de la flèche, selon qu’il s’agit d’un chef d’établissement ou d’un membre
du personnel administratif, enseignant, technique ou ouvrier.
1. IDENTITE DE L’ETABLISSEMENT
Indiquer la dénomination de l’école, son adresse postale, son numéro matricule et son adresse de
l’implantation (rue ou avenue (localité), numéro, quartier (secteur), commune (territoire), district, ville,
province administrative.
Renseigner également la Sous-Division, le Pool d’Inspection, le régime de gestion et la Coordination
sous-provinciale dont dépend l’école.
2. IDENTITE DE L’ABSENT
Mentionner le nom et le postnom (prénom) de l’absent ainsi que son numéro matricule ;
Spécifier la fonction de l’absent, la date du constat, l’heure du constat ;
Indiquer le nom du chef d’établissement uniquement s’il est différent de 2.
3. OBSERVATION (S)
Noter toute information susceptible d’éclairer le chef hiérarchique dans la prise de décision. Il peut s’agir
des circonstances atténuantes comme de circonstances aggravantes. S’agissant de ces dernières, le
chef d’établissement qui quitte son poste d’attache sans désigner un intérimaire, fût-ce pour un bref
moment et l’enseignant qui disparaît pour échapper à une inspection, sont particulièrement visés.
4. LETTRE
Ne pas modifier l’intégralité de la lettre de la formule A5.
Mettre un signe de croix dans la case correspondant au destinataire (chef hiérarchique) et dans celle
correspondant à la personne incriminée identifiée sous rubrique.
A la fin de la lettre, l’inspecteur s’engage en signant le document, sans oublier d’indiquer le lieu et la
date du constat d’absence.
Il est à noter que la personne présumée absente a l’obligation de réagir dans un court délai auprès
de son chef hiérarchique direct.
La formule A5 établi à l’endroit d’un chef d’établissement absent est destiné au chef de sous-division
provinciale de l’EPSP quelle que soit son appartenance.
A. NATURE
Document administratif qui récapitule les caractéristiques ou les éléments ayant trait à l’opération de la
diffusion des formules d’inspection ; il est placé en tête de tous les rapports envoyés.
B. OBJECTIFS
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
A. NATURE
B. OBJECTIFS
Ayant une valeur préventive, la mesure conservatoire prise par l’Inspecteur n’est une peine, mais dans un
milieu éducatif, elle vise à :
protéger l’école, les apprenants et les enseignants ;
écarter au plus vite possible le danger au sein de l’école ;
intimider les mauvaises intentions de nuire aux autres et à l’intérêt de l’établissement ;
éduquer l’inculpé.
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
ADMINISTRATION
MESURE
N° LIBELLE DE LA FAUTE DISCIPLINAIRE SANCTION
CONSERVATOIRE
Condamnation définitive à 3 mois minimum Suspension Révocation
01 Faux en écriture Suspension Révocation
02 Usage de faux Suspension Révocation
03 Corruption / Concussion Suspension Révocation
04 Viol Suspension Révocation
05 Vol des biens de l’école Suspension Révocation
06 Outrage et violence Suspension Révocation
07 Attentat à la pudeur Suspension Révocation
08
09 Détournement de l’argent Restitution, suspension Exclusion temporaire avec
privation de salaire
10 Ivresse publique Suspension Exclusion temporaire
11 Provocation à la désobéissance Suspension Exclusion temporaire
12 Attentat aux mœurs Suspension Exclusion temporaire
13 Coups et blessures Suspension Exclusion temporaire
MESURE
N° LIBELLE DE LA FAUTE DISCIPLINAIRE SANCTION
CONSERVATOIRE
01 Faux et usages de faux Suspension Révocation
02 Corruption - Concussion Suspension Révocation
03 Destruction ou subtilisation des documents ou Suspension Révocation
matériels
04 Attentat à la pudeur (mineurs) Suspension Révocation
05 Coups et blessures graves Suspension Révocation
06 Rébellion, outrages et violences Suspension Révocation
07 Vol des biens Suspension Révocation
A. NATURE
Document administratif dans lequel l’inspecteur demande à l’agent incriminé de présenter ses
justifications pour les faits qui lui sont reprochés.
Tout agent investi à un degré quelconque du pouvoir disciplinaire a qualité d’ouvrir d’office ou sur
réquisitions de ses supérieurs hiérarchiques, l’action disciplinaire à charge d’un agent placé sous ses
ordres.
Certains manquements entraînent l’ouverture d’une action disciplinaire. La procédure est la suivante :
- constat de la faute commise par l’agent dans procès-verbal d’audition ; en définir les circonstances,
le lieu et la date ;
- prise de connaissance par l’agent concerné ;
- ouverture de l’action disciplinaire (par l’autorité qui gère l’agent) ;
- défense (réponse) de l’agent : délai 20 jours (si l’incriminé habite le même lieu que l’autorité ayant
ouvert l’action disciplinaire ; dans le cas contraire, le délai est prolongé à 30 jours);
- décision : soit classement sans suite ou sanction par l’autorité compétente.
N.B. Ne pas perdre de vue que l’agent doit être entendu sur un procès-verbal d’audition.
La procédure est écrite et contradictoire en ce sens que l’agent incriminé doit recevoir notification
préalable des faits qui lui sont reprochés et aucune pièce ne peut être utilisée contre lui sans qu’il n’en
ait eu connaissance au préalable et qu’il doit être aussi mis en mesure de faire valoir des justifications
ou moyens de défense.
La loi fixe à 20 jours le délai de justifications de l’agent, à dater du jour où il a pris connaissance des
faits qui lui sont reprochés dans une preuve d’ouverture d’action disciplinaire. Ce délai est augmenté de
10 jours si l’agent en cause ne se trouve pas dans la même localité que l’autorité ayant ouvert l’action
disciplinaire. (Cf. Ordonnance n°86-125 du 23 avril 1986 modifiant et complétant l’ordonnance n°22-031
du 19 mars 1992, art. 3).
L’autorité hiérarchique :
décline son identité complète et celle de l’agent incriminé ;
décrit avec précision et concision la (les) faute (s) disciplinaire (s) et en détermine les
circonstances de lieu et de temps ;
y annexe toutes les pièces éventuelles à conviction, P.V. d’audition, autres documents).
ADMINISTRATION
Contrôle : vérification ou surveillance des activités d’une école conformément aux instructions
officielles ;
Inspection :
- action de contrôler, de vérifier ou de surveiller les activités d’une école conformément aux instructions
officielles ;
- fonction d'une personne ayant autorité de contrôler, de vérifier ou de surveiller les activités d’une
école conformément aux instructions officielles.
Enquête : recherche méthodique d’informations précises, investigation.
Première visite : rapport de premier contact de l’inspecteur dans une école.
Inspection administrative : rapport qui examine tous les aspects d’un établissement scolaire.
Inspection de la formation : rapport qui examine les activités de formation dans une école.
Inspection pédagogique : rapport de contrôle d’une leçon ou d’une séquence didactique.
Inspection financière : rapport de contrôle de la gestion des fonds dans une école.
Inspection d’un adjoint : rapport de contrôle des activités d’un adjoint.
Enquête ordinaire : rapport d’investigation des faits reprochés à un membre du personnel.
Enquête de viabilité : rapport qui permet à l’autorité de tutelle de décider de la vie d’une école
conformément aux instructions officielles.
Inspection des dossiers des apprenants : rapport de contrôle des pièces scolaires des apprenants.
A. NATURE
La première visite (C1) est une inspection de contrôle qui permet à l’inspecteur itinérant, témoin
privilégié du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, de rendre service au
chef d’établissement de sa juridiction à la rentrée des classes. De ce fait, elle n’est pas une inspection
en règle avec notation synthétique.
C’est pour cette raison qu’elle se justifie surtout durant les premières semaines de l’année scolaire.
Toutefois, elle garde sa valeur tout le long de l’année scolaire, là où l’inspecteur passe pour la première
fois. En principe, l’action de l’inspecteur dans une école commence partout par un rapport de première
visite, après bien entendu l’établissement de la fiche administrative A1, et ce dans le cadre de l’école
globale.
B. OBJECTIF
Relever des problèmes essentiels rencontrés dans une école et y trouver des solutions réalistes en
fonction des réalités socio-économiques du milieu d’implantation.
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
0. EN-TETE
a. Inspecteur : mentionner le nom, postnom (s) et prénom (s) de l’inspecteur ; sur la même ligne à
droite, mettre le signe (x) dans la case correspondant au sexe ;
b. Niveau / discipline : l’inspecteur marquera ‘’maternel ‘’ ou ’’primaire’’, tandis qu’au secondaire, il
marquera sa (ses) discipline (s) ;
Exemple : français, sociale, coupe et couture, agriculture, électricité, électromécanique ;
c. Poste d’attache : il s’agit du pool auquel est rattaché l’inspecteur ;
Exemple : PP Matete, PS Idiofa-Centre ;
d. Boîte postale et lieu où est implanté le poste en question ;
e. Téléphone : noter le numéro du téléphone de l’inspecteur ; suivi d’E-mail : il s’agit de l’adresse
électronique de l’inspecteur ;
f. Nom du chef d’établissement : mentionner le nom du Chef d’établissement (C.E.) ;
g. Etablissement : mentionner la dénomination de l’école ;
h. Année scolaire : il s’agit de l’année scolaire en cours (avec ses deux millésimes). Exemple : 2017-
2018 ;
i. Rapport n° : mentionner le numéro du rapport conformément au point 2.4. « numérotation du
rapport » de la partie II du présent ouvrage.
1. POSTES
Dix postes sont pris en compte, à savoir : la parcelle, les bâtiments, les équipements, la structure et
le peuplement, les moyens d’enseignement, le personnel, les apprenants, l’administration,
l’organisation pédagogique, les finances et l’internat. Pour tous ces postes, il y a lieu de considérer
deux aspects : les constats-problèmes et les solutions proposées.
Dans la colonne ’’Constats-Problèmes’’, l’inspecteur itinérant se sert des indicateurs objectivement
vérifiables, par exemple les documents et les objets existants, … et ne se limite qu’au constat de ce
qui est problématique dans une école. Cela veut dire qu’il ne reprend que ce qu’il relève comme
problèmes et ce, dans un style télégraphique ; il évitera toute littérature. A cet effet, ne rien
mentionner là où aucun problème ne se pose.
Par ailleurs, il prélève les problèmes en fonction des possibilités qu’offre le milieu dans lequel
est implantée l’école. Il note tous les éléments énumérés et vérifie ensuite toutes les informations
reçues, bien entendu après recoupement. Bref, il est question de mentionner toute difficulté
inhérente aux dix postes précités.
Dans la colonne ’’Solutions proposées’’, il mettra toute son imagination constructive à contribution
pour trouver des solutions réalistes en fonction des réalités socio-économiques du milieu
d’implantation de l’école et non des solutions sophistiquées. A cet effet, il n’hésitera pas un
seul instant d’engager sa propre responsabilité dans l’apport des solutions, chaque fois que c’est
possible. Par exemple, au cas où la cellule de base ne serait pas organisée dans une école, il
décidera hic et nunc de l’installer au cours d’une action de formation. Au lieu de suggérer de recourir
à l’état ’’Providence’’, les solutions proposées doivent être adaptées au milieu.
Toutes les rubriques de ce point doivent être traitées. Au cas où la rubrique examinée n’engagerait
pas la responsabilité du chef d’établissement, neutraliser par un trait (-). Les abréviations telles que
RAS (rien à signaler) ou les substantifs (rien, absent, néant) ne sont pas autorisées.
Par ailleurs, il y a lieu de mentionner S.O. (sans objet), c’est-à-dire que le poste existe, mais n’est
pas opérationnel à cause de manque de financement, d’équipement, … ou n’est pas indispensable
pour le bon fonctionnement de l’école.
En cas de malversations constatées et d’immoralité avérée lors de la première visite C1, l’inspecteur
procédera immédiatement à l’établissement d’un rapport C4 (inspection financière) ou d’un rapport
C6 A (enquête ordinaire).
1.1. Parcelle
La parcelle :
- La mise en valeur de la parcelle scolaire ; par exemple, l’existence des bâtiments, des
arbres fruitiers, ornementaux ou d’ombrage, aire des jeux ;
- La dimension de la parcelle par rapport à la population scolaire ;
- Sa sécurité : par exemple, l’existence d’une clôture (enclos) ;
- Son entretien ;
- L’existence du titre des propriétés.
L’environnement : observer les deux types d’environnement suivants :
- L’environnement physique : terrain envahi par les mauvaises herbes ou par une grande
végétation dans l’enceinte comme aux abords de la concession scolaire, terrain menacé par
les têtes d’érosion, exposé aux vents violents, sujet à des inondations, terrain non assaini,
présence des poubelles ou des fosses à ordures.
- L’environnement social : proximité d’un bar, d’une église, d’une route très fréquentée, d’un
marché, …
1.2. Bâtiments
1.3. Equipements
matériels d’entretien, kit informatique, concessions de terre, bétail, intrants agricoles, points
d’eau, électricité, etc.
1.5. Personnel
1.6. Apprenants
L’on examinera :
la moralité, la régularité, la discipline, la ponctualité, la propreté, la tenue vestimentaire des
apprenants, l’hygiène corporelle ;
les dossiers des apprenants et leur passage de classe ;
les effectifs par classe, le genre (% filles – garçons), l’inscription au regard de l’environnement
pédagogique de l’école visitée, la déperdition des apprenants par classe ;
l’existence et le fonctionnement du gouvernement des élèves ;
les manuels scolaires, les documents des apprenants (cahiers de notes et de devoir, journal de
classe, cahiers de communication, cahiers d’interrogation, cahier de brouillon, …) et les autres
objets classiques (stylos à bille, cahiers des notes, crayons, gomme, latte plate graduée,
calculette, …).
1.7. Administration
Sous cette rubrique, il sera question d’examiner la qualité des apprentissages par rapport aux
objectifs de la formation. Ainsi, l’on observera ce qui suit :
la structure et le peuplement : les effectifs des classes eu égard aux instructions officielles, la
pyramide (normale ou renversée), la déperdition scolaire, l’approche genre (% des filles) ;
l’attribution du personnel enseignant : nombre d’heures par semaine ;
l’existence et le fonctionnement :
- de la cellule de base de la formation et de l’encadrement (CB) dans laquelle se trouvent des
unités pédagogiques (UP), et particulièrement en options techniques l’Unité d’Action
Pédagogique (UAP) et l’Unité ’’Formation-Emploi’’ (UFE) ;
- du conseil des enseignants ;
- de la formation continue ou en cours d’emploi (séminaire de renforcement des capacités,
…) ;
l’existence de l’évaluation formative, suivie éventuellement d’une remédiation ;
la performance à l’évaluation certificative ;
les procès-verbaux des réunions de formation ;
l’existence et le respect de l’horaire hebdomadaire (horaire général, individuel, par classe ;
l’exploitation des programmes scolaires (curricula), des outils de formation, des livres et autre
documentation ;
l’existence et la distribution des documents pédagogiques ;
les visites des classes et les visites d’encadrement.
1.9. Finances
1.10. Internat
A titre de rappel, un rapport circonstancié est un rapport succinct qui informe la hiérarchie sur les
circonstances et les faits particuliers, spécifiques ou extraordinaires dans une école. Par exemple,
un incident survenu à l’école, une catastrophe naturelle, une épidémie, un sinistre, incendie d’origine
inconnue, etc.
Mettre le signe (X) dans la case correspondante :
- Sous oui dans l’affirmative : le rapport circonstancié est annexé à la formule ;
- Sous non dans la négative : le rapport circonstancié n’est pas annexé à la formule.
ADMINISTRATION
Dans cette rubrique, l’inspecteur indique le lieu et la date de l’élaboration du document, et signe
le rapport ;
Le Chef d’établissement signe pour prise de connaissance et scelle le rapport.
A. NATURE
B. OBJECTIFS
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
Il s’agit de la description succincte de l’implantation d’une école en faisant un commentaire critique sur
son environnement physique, social et pédagogique et sur sa structure d’une part et d’autre part, son
peuplement.
1.1. Implantation
Environnement physique
Par exemple, l’école se trouve à quelle distance d’un grand centre, dans une forêt ou dans une
savane, proche ou éloignée de la route principale ou de desserte ou encore d’une grande
rivière, dans un milieu urbain ou rural, près d’un ravin, sur un terrain en pente, …
Environnement social
L’école se trouve isolée ou à l’abri de toute distraction ou tout dérangement, proche d’un
marché, d’un bar, d’une route fréquentée, d’une église ?
Environnement pédagogique
L’école est-elle isolée dans son milieu d’implantation ? Existe-il beaucoup d’écoles dans le
milieu ou aux environs ? Est-elle à côté d’une école primaire, d’une bibliothèque ou d’un centre
culturel.
Dans la case à droite, noter l’une des appréciations synthétiques suivantes : E (Elite) ; TB (Très
Bon) ; B (Bon), AB (Assez Bon), M (Médiocre).
1.2. Structure
Il est question ici de faire un commentaire critique sur la structure de l’école au regard de
l’arrêté d’agrément et des impératifs du milieu. Par exemple, structure conforme ou non à
l’arrêté d’agrément de l’école (classes de trop ou de moins) ; l’option y organisée ne convient
pas au milieu ; compte tenu de sa vocation agricole et pastorale, l’option agricole ou vétérinaire
conviendrait le mieux ; pyramide respectée ou non.
La viabilité de l’école concerne le peuplement des classes : effectifs minima et maxima des
classes respectés ou non. Il y a lieu d’éviter la pléthore.
Relativement à la structure, une appréciation synthétique sera indiquée dans la case à droite :
E (Elite), TB (Très-Bon), B (Bon), AB (Assez Bon), M (Médiocre).
2. GESTION DU PATRIMOINE
santé (infirmerie) ;
- équipement administratif : bureau équipé ou peu équipé :
équipement de bureau : machines à écrire, appareils de communication, photocopieuses,
agrafeuses et agrafes, trombones, perforateurs, coupe-papier, kit informatique
(ordinateur, imprimante, disques flash USB, disques compacts CD), internet, … ;
fournitures de bureau : rames de papier duplicateur, papiers carbone, stylos à bille, …
- équipement technique : existant ou non, suffisant ou insuffisant, en bon état ou non,
entretenu ou non (machines, matériels et intrants, matières premières, etc.) ;
- équipement pédagogique : existant ou non, équipé ou non, suffisant ou insuffisant, actualisé
ou vieilli. L’équipement pédagogique est subdivisé en :
équipement d’enseignement :
+ tableaux (dimension, forme, coloration) ;
+ manuels y compris la Loi-cadre de l’enseignement national, la Revue Educateur, la
Revue de l’Inspecteur ;
+ matériel didactique (cartes géographiques, planches, matériel vidéo) ;
+ laboratoire (appareils, matériels, matières premières) ;
+ bibliothèque ;
+ champ scolaire ;
+ autres (atelier, champs expérimentaux, machines, outils, …) ;
équipement d’autoformation : internet, outils et modules de formation, bibliothèque,
documentation diversifiée ;
équipement de culture, sports et loisirs : bancs, chaises pour salle de spectacle (TV,
vidéo), salle de jeux, salle de gymnastique (espalier, plinthe, cheval) ;
hygiène : sceau, désinfectants, savons, papiers hygiéniques, eau ;
- équipement d’autofinancement : cantine, moulin, atelier, cyber café, jardin scolaire, etc.
Equipement d’enseignement
Equipement d’autoformation
Equipement de culture et sports
Notation
Observations
Ne faire que le relevé des observations importantes qui nécessitent une amélioration en regard
des rubriques mal appréciées. En général, ne formuler les observations que là où la note est
inférieure à 2 (BON).
- Dégager le total des points de toutes les rubriques sachant que les rubriques neutralisées ou
sans objet ne comptent pas : P = Total des points obtenus ;
- Compter le nombre de toutes les rubriques portant les points : Rr = Nombre des rubriques
remplies ;
P X 100
- Appliquer la formule suivante pour trouver le pourcentage (Z) Z=
Rr X 4
28 X 100
Exemple : P = 28 ; Rr = 13 Z = =54 %
13 X 4
2.2.3. Entretien de la parcelle : apprécier la propreté des lieux en notant les dispositifs destinés
à maintenir la parcelle en état de propreté à l’intérieur comme à l’extérieur (pelouse, fleurs,
parterre, poubelle publique, canalisation des eaux, et autre lieu de la cour).
2.2.4. Mise en valeur des bâtiments : observer l’affectation judicieuse ou rationnelle des
services et l’utilisation de la grande salle s’il y en a, voir si les bâtiments sont entretenus et
meublés et, le cas échéant, réhabilités régulièrement.
2.2.5. Utilisation des bâtiments : voir l’utilisation rationnelle des bâtiments, par exemple le
dortoir devient une salle de classe ou un bureau administratif.
2.2.6. Mesures de sécurité
Constater l’existence d’une clôture ou d’une haie et des allées ;
Vérifier l’état de la clôture, voir si les portes et les fenêtres sont bien placées et
sécurisées (bonnes serrures et bons cadenas, antivols, alarme) ; en ville, l’école est-
elle éclairée ?
Constater enfin la permanence des portiers et des sentinelles.
2.2.7. Entretien des mobiliers : observer l’entretien des mobiliers existants, réparation des
meubles abîmés, leur vernissage, leur propreté ainsi que le lieu de stockage.
2.2.8. Entretien des équipements de bureau
Observer le matériel utilisé en dehors de l’enseignement : machines de bureau, à
écrire, à photocopier, ordinateurs ; époussetage régulier.
Vérifier la fréquence de leur entretien en se référant à la fiche de contrôle.
2.2.9. Gestion des moyens d’enseignement et de formation
Vérifier l’entretien et le renouvellement du matériel didactique, de la documentation
(bibliothèque, ateliers, planches, schémas, cartes, manuels, mesures de grandeurs,
etc.).
La bibliothèque est-elle bien gérée, la conservation, la circulation des livres (système
de prêt).
Se rendre compte de leur existence et de leur utilisation par les enseignants et les
apprenants.
2.2.10. Gestion des moyens de production
Constater l’existence des moyens d’autofinancement : unité de production, salle de
théâtre, champs et jardins scolaires, ateliers, laboratoires, centre informatique, moulin,
outils aratoires, salle de théâtre, de cinéma, etc. ;
Vérifier leur exploitation et la destination des fonds générés pour apprécier la qualité de
la gestion.
2.2.11. Gestion de l’infirmerie
Là où elle existe, vérifier les conditions de fonctionnement et la qualification du
personnel y affecté, sans oublier l’exigence des produits ou kits pharmaceutiques.
En cas d’absence, exiger que l’école dispose d’une boîte de secours pour les premiers
soins (pansement, mercurochrome, etc.).
3. GESTION PEDAGOGIQUE
- Constater l’existence et l’utilisation des programmes (curricula) d’études pour toutes les classes
et disciplines ; sinon photocopier ou renvoyer le chef d’établissement auprès des écoles
voisines ou des services attitrés ;
- Vérifier leur édition, leur utilisation, leur adaptation et leur application en rapport avec les
prévisions.
- Vérifier si chaque enseignant dispose de précieux document.
3.2.2. Instructions officielles : vérifier si les instructions se rapportant à la pédagogie existent ou non
et si elles sont bien ou non appliquées (ex. grille horaire, effectifs des élèves).
3.2.3. Revue Educateur : là où cette revue existe (anciennes écoles), constater son existence et leur
utilisation.
3.2.4. Revue de l’inspecteur : constater son existence et voir si l’on s’en sert.
Activités de la rentrée scolaire : observer si les activités sont préparées et présentées
3.2.5. Activités de la rentrée scolaire : observer si les activités sont préparées et présentées par le
chef d’établissement au cours de la réunion de la rentrée des enseignants, c’est-à-dire une
semaine avant la rentrée scolaire proprement dite. Y prennent également part tous les adjoints.
A l’ordre du jour de cette réunion figurent entre autres les points ci-après :
- la répartition des attributions aux enseignants ;
- la remise aux enseignants des listes des classes, des documents pédagogiques, des
fournitures, des horaires des cours, des matériels didactiques, de l’inventaire des classes,
de la documentation, … ;
- certaines directives didactiques et pédagogiques (séminaire de recyclage) ;
- révision du règlement scolaire (éventuellement) ;
- certaines orientations de la hiérarchie ;
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3.3. Conseils : ne prodiguer des conseils qu’en rapport avec les observations faites ci-haut.
4. GESTION ADMINISTRATIVE
Les points suivants seront pris en compte : l’existence, la régularité, l’actualisation, la conformité, la
conservation et parfois le suivi des observations antérieures faites par les collègues.
Il s’agit d’apprécier et de coter de 0 à 4 les différentes fenêtres de la gestion pédagogique ; un sens
aigu de l’observation et une investigation discrète permettra d’apprécier certaines rubriques.
Toutes les rubriques de ce point doivent être traitées. Au cas où la rubrique examinée n’engage pas la
responsabilité du chef d’établissement, neutraliser tout simplement par un trait (-). D’autres abréviations
telles que RAS (rien à signaler) ou substantifs (rien, absent, néant) ne sont pas autorisés. Par ailleurs, il
y a lieu de mentionner S.O. (sans objet), c’est-à-dire que le poste existe, mais n’est pas opérationnel à
cause de manque de financement, d’équipement, … ou n’est pas indispensable pour le bon
fonctionnement de l’école ;
Observations : l’inspecteur ne formulera les observations pertinentes et des remarques saillantes que
là où la note est inférieure à 2 (BON).
Conversion partielle : utiliser la même procédure qu’au point 2.2.
Notions importantes : les notions qui suivent méritent d’être examinées pour bien comprendre les
rubriques de la gestion administrative. Il s’agit de :
- Documents : ce sont les textes officiels élaborés par la hiérarchie et dont le contenu ne peut subir
une quelconque modification. Par exemple : la loi-cadre, les instructions officielles, le calendrier
scolaire.
- Dossiers : ce sont des textes qui sont élaborés et produits par l’école et dont le contenu peut être
modifié.
Par CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 60
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- Attitude : manière de se comporter qui traduit une disposition d'esprit habituelle ou particulière. Par
exemple, disposition psychologique à prendre par le C.E.
- Voir si le registre est conforme ou non au modèle officiel, si tous les nouveaux élèves ont
chacun un numéro matricule et si toutes les rubriques sont remplies ou non selon le modèle.
4.1.25. Gouvernement des apprenants :
- Apprécier l’existence de ce dossier (liste des membres) ;
- Examiner le fonctionnement dudit gouvernement par rapport aux textes qui le régissent à
travers les P.V. des réunions réalisées.
4.1.26. Dossiers individuels des apprenants : vérifier dans le dossier de chaque enfant : la présence de
tous les documents en rapport avec son cursus scolaire. Ils doivent être bien classés et à jour.
4.1.27. Fichiers (ensemble des fiches individuelles des apprenants) : vérifier l’existence de l’ensemble
des fiches et des dossiers des apprenants, leur tenue et leur classement.
4.1.28. Listes des apprenants par classe :
- Vérifier l’existence de la farde contenant les listes par classe et leur actualisation faite par mois ;
- Vérifier la conformité aux effectifs.
4.1.29. Registres d’appel :
- Vérifier l’existence de ce dossier et
- Apprécier sa tenue (calcul des moyennes des présences à la fin de chaque mois) y compris son
état de propreté.
4.1.30. Discipline des apprenants : apprécier l’atmosphère générale de travail pendant les heures des
leçons et dans la cour (pas de bruits, attroupements, mouvements ou déplacements inutiles etc.),
la manière dont les élèves exécutent les activités suivant l’ordre établi (Règlement intérieur) ; se
méfier des classes bruyantes avec ou sans enseignant.
4.1.31. Dossier discipline : vérifier son existence, sa conformité aux instructions officielles et le
fonctionnement du conseil de discipline, vérifier les différents P.V.
4.1.32. Retenues / Exclusions : vérifier l’existence de ces registres, leur tenue et la conformité au P.V. du
conseil de discipline.
4.1.33. P.V. de délibération : vérifier :
- l’existence du dossier et exiger les manuscrits des P.V. de délibération datés et signés par tous
les membres ;
- le respect des critères de délibération et leur application impartiale dans le palmarès.
4.1.34. Copies des bulletins : vérifier leur existence, leur tenue et leur classement et leur conservation.
4.1.35. Registre des titres scolaires : vérifier leur existence, leur tenue et leur classement et leur
conservation. Les rubriques sont : le numéro d’ordre, l’identité du récipiendaire, la désignation du
titre, le numéro du titre, la classe, la date et la signature à la réception.
4.1.36. Registre des pièces scolaires :
- Vérifier l’existence, leur tenue et l’actualisation du registre de retrait des titres scolaires et des
pièces scolaires (bulletins, attestations).
- Les rubriques du registre des pièces sont : le numéro d’ordre, l’identité du récipiendaire, la
désignation de la pièce, le numéro du titre, la classe, la date et la signature à la réception.
4.1.37. Prévisions budgétaires : vérifier leur existence, leur conformité aux instructions officielles en
tenant compte des éléments ci-après :
- Données de base, inventaire des besoins, analyse et sélection des besoins, données du
marché et sources de recettes ;
- Procédure, période d’élaboration et catégorisation des dépenses investissement, entretien,
réparation, frais généraux, etc.
N.B. Les prévisions budgétaires sont à soumettre au Conseil de gestion et au Comité des parents
après leur élaboration par le chef d’établissement.
4.1.38. Perception des contributions :
- Vérifier l’existence du cahier de perception, l’exhaustivité des renseignements et la tenue
journalière, la conformité de la perception avec le taux autorisé par rapport au taux pratiqué.
- Les documents à examiner sont les circulaires de l’Etat fixant les frais scolaires, les procès-
verbaux des réunions des parents pour les frais d’intervention ponctuelle, le cahier de
perception.
4.1.39. Autres recettes : là où elles existent (dons et legs), vérifier leur enregistrement ou non et leur
utilisation.
4.1.40. Versements imposés : vérifier la nomenclature des frais et voir comment s’opèrent les
versements (reçus et décharges).
4.1.41. Payement du personnel : vérifier, comparer le listing et les états de paie ainsi que les signatures
pour des frais autres que ceux qui sont payés par la banque ; récolter et conserver dans une farde
tous les bordereaux de paie de la banque mois par mois en vue de réagir face à une éventuelle
revendication.
4.1.42. Rapports comptables : constater leur élaboration, leur conformité aux instructions en vigueur, leur
tenue et leur expédition à la hiérarchie. Ces rapports sont trimestriels.
4.1.43. Gestion financière :
- c’est la manière dont tous les fonds perçus sont gérés quant à leur répartition et leur utilisation.
- L’inspecteur est appelé à vérifier la gestion financière en considérant les éléments suivants :
La conformité au système en vigueur : le livre de caisse sera dressé selon le modèle imposé
par l’administration de l’EPSP;
La fidélité des pièces comptables : les pièces justificatives des dépenses doivent inspirer
une certaine confiance, refléter l’honnêteté du gestionnaire et surtout provenir des
établissements bien connus ;
L’exactitude des calculs : les calculs doivent être faits correctement avec toute la rigueur
possible. Des erreurs intentionnelles ne sont pas du tout tolérées pour couvrir certaines
irrégularités. Il n’est pas autorisé de surcharger ou d’utiliser le correcteur (blanco, tippex). A
cet effet, un système de correction des erreurs a été préconisé ;
L’exhaustivité des opérations : les opérations doivent être complètes dans le livre de caisse,
sans négliger aucun détail ;
La régularité de la tenue : il est conseillé de tenir le livre de caisse à jour, de passer les
écritures le jour au jour quand les chiffres sont encore frais dans la mémoire.
4.1.44. Gestion comptable : elle concerne la tenue des documents comptables de ladite école. Il s’agit
des documents suivants :
- Les documents relatifs à la perception des fonds : le cahier d’appel, le cahier ou le registre de
perception, le carnet des reçus, le farde ou le registre d’autofinancement, le facturier ;
- Les documents relatifs à la sortie des fonds : les factures ou tenants lieu, les décharges, les
engagements sur l’honneur, les bordereaux de versement, les extraits de compte, la farde des
bons de sortie de caisse ;
- Le document relatif aux recettes et dépenses : c’est le livre de caisse ou journal de caisse.
4.1.45. Autofinancement : constater l’existence de l’activité d’autofinancement et vérifier l’utilisation des
recettes, les sources (moulin, champs scolaires, théâtre, cinéma…).
4.1.46. Plan d’opérations : constater l’existence, la tenue, l’exhaustivité des activités et leur exécution.
4.1.47. Agenda (Journal d’activités) :
- Constater son existence et sa tenue : activités au jour le jour, rendez-vous etc.
- On fixe à l’avance l’activité à réaliser. L’agenda est pour le C.E. ce qu’est le journal de classe
pour l’enseignant.
4.1.48. Ordre et classement : apprécier la façon dont les différents dossiers sont désignés et classés.
4.1.49. Esprit de collaboration : apprécier le climat de travail entre le C.E. et ses collaborateurs
(distribution des tâches…) d’une part et de l’autre, vis-à-vis de ses chefs (recevoir et exécuter les
ordres).
4.1.50. Assiduité du personnel :
- Apprécier les documents qui attestent la régularité du personnel (présences, absences, journal
de classe, préparation). C’est le souci de chacun d’être toujours à jour et de travailler.
- Apprécier la régularité par rapport à l’année, à l’emploi du temps et aux heures de départ.
4.1.51. Port de l’uniforme : observer le port de l’uniforme, tenue décente, apprécier la propreté et le style
(pas de fantaisie).
4.1.52. Redevabilité : c’est l’obligation de rendre compte. Examiner si le chef d’établissement rend
compte de la gestion des ressources ou moyens mis à sa disposition, des responsabilités
assumées ou même des parcelles de pouvoir reçues. Cette redevabilité peut être interne
Par CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 64
COURS DE QUESTIONS SPECIALES D’AIS 2020-
2021
4.2. Conseils :
Prévoir des conseils aux sous-rubriques mal appréciées dans la colonne ’’observations’’. Il s’agit des
conseils pratiques et des suggestions faites pour corriger les lacunes ou pour porter des solutions aux
problèmes soulevées. Recourir aux codes internes pour désigner le poste sur lequel porte l’observation
ou la remarque.
Reporter respectivement les notes chiffrées des postes 2.2., 3.2. et 4.1. dans les cases
correspondantes du tableau 5 ’’Evaluation synthétique intermédiaire’’.
Calculer ensuite le total de trois rubriques suivantes : 5.1. (patrimoine) + 5.2. (pédagogie) + 5.3.
(administration) ;
A partir de ce total, procéder à une nouvelle conversion en se référant au tableau de conversion du
C3 (Inspection Pédagogique – leçon théorique) en vue de déterminer dans la case correspondante la
note finale chiffrée.
6. APPRECIATION FINALE
Dans le tableau de conversion du C3 (point 2.12.), à la ligne 3, constater tout simplement à quelle
mention correspond la note finale chiffrée trouvée, laquelle mention sera placée en toutes lettres et en
lettres capitales dans la case correspondante au poste 6 ’’Appréciation finale’’ de la formule C2.
L’appréciation finale correspond à une des mentions suivantes : ELITE pour la note chiffrée 4, TRES
BON pour la note chiffrée 3, BON pour la note chiffrée 2 et ASSEZ BON pour la note chiffrée 1.
AVERTISSEMENT
Le C2 n’est réputé complet et acceptable par l’administration que s’il comprend en bonne forme ces quatre
annexes :
Annexe 1 : Plan de la parcelle de l’école - sur feuillet A4 (297 x 210), orienté N-S, le sommet
indiquant le nord – donnant à l’échelle (approximative) l’implantation des bâtiments, de même qu’en
abrégé la destination de chacune de ces divisions (bureaux, classes, salles, terrains, …).
Annexe 2 : Relevé du patrimoine divisé en équipement immobilier, mobilier, technique, pédagogique
subdivisé en équipement d’enseignement et d’autoformation, de culture (y inclus le sport),
d’autofinancement, en critiquant pour chaque poste qualité, adéquation, état et usage.
Annexe 3 : Tableau synoptique de la population scolaire
- au maternel et au primaire : par année, le nombre de classes, de filles, de garçons et les totaux ;
- au secondaire : par cycle, par option (filière), par année, le nombre de classes, de filles, de garçons
et les totaux + tableau des internes.
Annexe 4 : Liste nominale du personnel (y inclus le chef d’établissement), groupé en personnel
administratif, technique (y inclus les ouvriers et les gardes) et enseignant (y inclus le conseiller
pédagogique, selon les rubriques suivantes : ordre, nom, postnom, prénom, nationalité, grade,
matricule, diplôme principal (en abrégé), fonction, horaire, note (IGE), observations.
A. NATURE
La formule C2B est une formule de contrôle des activités de formation dans un établissement scolaire.
B. OBJECTIF
La formule C2B vise le contrôle des activités de formation menées au sein de l’école pour lutter contre la
sous-qualification méthodologique et/ou scientifique de l’enseignant, notamment en ce qui concerne :
la dynamisation des activités de la cellule de base de la formation et de l’encadrement ;
la tenue des dossiers relatifs à la formation ;
l’état de formation continue.
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
0. EN-TETE
a. Inspecteur : mentionner le nom, postnom (s) et prénom (s) de l’inspecteur ; sur la même ligne à
droite, mettre le signe (x) dans la case correspondant au sexe ;
b. Niveau / discipline : l’inspecteur marquera ‘’maternel ‘’ ou ’’primaire’’, tandis qu’au secondaire, il
marquera sa (ses) discipline (s) ;
Ex. : français, sociale, coupe et couture, agriculture, électricité, électromécanique, ...
c. Poste d’attache : il s’agit du pool auquel est rattaché l’inspecteur ; Exemple : PP Matete, PS Idiofa-
Centre ;
d. Boîte postale et lieu où est implanté le poste en question ;
e. Téléphone : noter le numéro du téléphone de l’inspecteur ; suivi d’E-mail : il s’agit de l’adresse
électronique de l’inspecteur ;
f. Etablissement : mentionner la dénomination de l’école ;
g. Identité du CE : mentionner le nom du Chef d’établissement (C.E.) ;
h. Identité du CCB : mentionner le nom du chef de cellule de base ainsi que son sexe ;
i. Dernier C2B : reprendre le nom de l’inspecteur, le numéro, la date et l’appréciation qualitative pour
le dernier C2B ;
j. Année scolaire : il s’agit de l’année scolaire en cours (avec ses deux millésimes). Exemple : 2017-
2018 ;
k. Rapport n° : mentionner le numéro du rapport conformément au point 2.4. « numérotation du
rapport » de la partie II du présent ouvrage.
1. CELLULE DE BASE
CHEF DE LA
CB
LEGENDE :
: Ordre donné par le chef de la CB
: Rapport fourni au chef de la CB
: Concertation au sein de l’UAP
: Appui de l’UFE à l’UP Technique
d’interdisciplinarité), des ouvriers à cause de leur expérience professionnelle. L’UP Technique peut être renforcée par
l’unité "formation-emploi" (UFE) qui est une structure d’appui établissant le rapprochement entre l’école et le monde du
travail et composée des experts suite à leur expérience professionnelle.
Dans la deuxième colonne, ne relever que des observations pertinentes dans le cas où
l’appréciation donnée est inférieure à B (Bon) ;
Pour apprécier chaque dossier, tenir compte des éléments suivants :
Conseils : Les conseils sont donnés pour les rubriques mal cotées.
Il s’agit de faire dans la colonne ’’observations’’ un commentaire critique sur les modules de formation,
les outils de formation et autres moyens didactiques réceptionnés, notamment la gestion des MF et
OF dont il faut assurer la conservation et la circulation. Ainsi, l’inspecteur aura à examiner les
éléments suivants en attribuant une cote de M à E :
3.2.1. Quantité : voir si les moyens sont suffisants ou insuffisants.
3.2.2. Conservation : il s’agit de la conservation des outils de formation et des moyens didactiques.
En ce qui concerne par exemple les outils de formation, il convient de mentionner que le chef
de cellule de base réceptionne les outils de formation, les perfore, les cachète et les range
dans les classeurs cartonnés. L’idéal est d’avoir un classeur par discipline. Les outils seront
classés soit par numéro d’ordre, soit par classe, soit encore par discipline. Dans chaque
classeur figurera également une liste dactylographiée des outils de formation et des moyens
didactiques reçus. Une copie de cette liste, régulièrement tenue à jour, sera présentée aux
panneaux d’affichage.
Le tableau ci-dessous illustre cette conservation dans le cas des outils de formation :
3.2.3. Circulation : Il s’agit de la circulation des outils de formation et des moyens didactiques. La
durée d’un prêt (renouvelable) est d’une semaine au maximum. Chaque classeur doit s’ouvrir
sur une fiche de prêts. Les emprunteurs signent sur la fiche à la date de la sortie de l’outil ou du
moyen didactique et le chef de cellule de3base signe à la date de sa rentrée.
Le tableau qui suit présente le modèle d’une fiche de prêts d’un outil ou d’un moyen didactique :
Tableau 13 : Modèle d’une fiche de prêts d’un outil de formation ou d’un moyen didactique
FICHE DE PRETS
Numéro de Nom de Date de Signature de Date de Signature du chef
l’outil l’emprunteur Sortie l’emprunteur Rentrée de la C.P.B.
3.2.4. Exploitation :
Constater l’exploitation des moyens de formation des enseignements dispensés à travers les
P.V. de réunion des U.P.
3.2.5. Rendement:
Voir si ces moyens ont un impact sur la qualité des enseignements dispensés.
Eu égard à toute la situation en matière de formation continue, prodiguer des conseils appropriés sur
les trois points concernés par rapport aux actions de formation menées en faveur des enseignants qualifiés
et sous-qualifiés et l’ensemble de la CB et par rapport à l’existence et au fonctionnement des UP. Se limiter
aux conseils essentiels et prioritaires.
4.1. FC des qualifiés : voir la pertinence des conseils en matière de formation continue des qualifiés ;
4.2. FC des sous-qualifiés : voir la pertinence des conseils en matière de formation continue des sous
qualifiés ;
4.3. Conseils sur le fonctionnement de la CB : prodiguer des conseils en rapport avec insuffisances
relevées sur le fonctionnement de la cellule de base ;
4.4. Besoins en moyens de formation : est-ce que les moyens de formation disponibles (locaux,
provinciaux et nationaux) sont-ils suffisants ou insuffisants en termes de besoins ; exprimer clairement
les besoins en moyens de formation (outils de formation, livres, autre documentation) par rapport au
nombre disponible.
5. APPRECIATION SYNTHETIQUE
6. ADMINISTRATION
Pour 6.1., 6.2. et 6.3., compléter par les concernés le lieu où s’est déroulée cette activité et la date à
laquelle cette formule a été établie ;
Par CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 71
COURS DE QUESTIONS SPECIALES D’AIS 2020-
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A. NATURE
02. OBJECTIFS : contrôler le chef d’établissement en ce qui concerne le personnel, les ressources
matérielles et le fonds documentaire de la bibliothèque et des archives d’une école en relevant des
observations les plus pertinentes et en lui prodiguant des conseils les plus appropriés.
Il s’agit de la description succincte de l’implantation d’une école en faisant un commentaire critique sur
son environnement physique, social et pédagogique et sur sa structure d’une part et d’autre part, son
peuplement.
1.1. Implantation
Environnement physique
Par exemple, l’école se trouve à quelle distance d’un grand centre, dans une forêt ou dans une
savane, proche ou éloignée de la route principale ou de desserte ou encore d’une grande
rivière, dans un milieu urbain ou rural, près d’un ravin, sur un terrain en pente, …
Environnement social
L’école se trouve isolée ou à l’abri de toute distraction ou tout dérangement, proche d’un
marché, d’un bar, d’une route fréquentée, d’une église ?
Environnement pédagogique
L’école est-elle isolée dans son milieu d’implantation ? Existe-il beaucoup d’écoles dans le
milieu ou aux environs ? Est-elle à côté d’une école primaire, d’une bibliothèque ou d’un centre
culturel.
Dans la case à droite, noter l’une des appréciations synthétiques suivantes : E (Elite) ; TB (Très
Bon) ; B (Bon), AB (Assez Bon), M (Médiocre).
1.2. Structure
Il est question ici de faire un commentaire critique sur la structure de l’école au regard de
l’arrêté d’agrément et des impératifs du milieu. Par exemple, structure conforme ou non à
l’arrêté d’agrément de l’école (classes de trop ou de moins) ; compte tenu de sa vocation,
l’option y organisée convient ou non dans son milieu d’implantation ; pyramide respectée ou
non.
La viabilité de l’école concerne le peuplement des classes : effectifs minima et maxima des
classes respectés ou non. Il y a lieu d’éviter la pléthore.
Relativement à la structure, une appréciation synthétique sera indiquée dans la case à droite :
E (Elite), TB (Très-Bon), B (Bon), AB (Assez Bon), M (Médiocre).
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2021
2. DOMAINE DU CONTROLE
2.1. Bibliothèque
2.2. Archives scolaires
Dans les deux cas, l’inspecteur mènera une investigation en faisant un constat rapide sur l’existence ou
non du personnel affecté à la bibliothèque, à l’archivage, à l’entretien et à la circulation des manuels.
Ainsi il notera de 0 à 4 dans la petite case à droite.
3. RESSOURCES MATERIELLES
3.1. Local
De nos jours certaines écoles sont à la pointe de la technologie moderne. Il y a lieu de les aider à
utiliser le matériel informatique à bon escient. Si l’école n’en possède pas encore, relativiser la
situation, et au besoin, neutraliser par un trait.
Le matériel professionnel est inhérent à l’existence même de la bibliothèque et des archives scolaires.
Au poste 3.3.8., il s’agit de la rubrique autre à préciser selon les circonstances. Examiner en cotant de
1 à 4.
3.4. Matériel bureautique : examiner s’il existe ou non l’ensemble des techniques et des moyens qui
tendent à automatiser et informatiser les activités du bureau, principalement le traitement et la
communication du bureau.
3.5. Eléments d’archivage : évaluer de 0 à 4 les efforts fournis en vue d’encourager le C.E. dans la tenue
et la conservation des documents de l’école.
3.6. Précautions à prendre : observer si le CE prend des mesures préventives pour éviter des cas de
maladies et/ou pouvant entraîner des épidémies.
4. FONDS DOCUMENTAIRE
4.1. Situation de la bibliothèque : focaliser l’attention sur la bibliothèque seulement pour faire voir sa
richesse, sa diversité et son adaptation aux besoins des lecteurs. Est-elle bien vue, achalandée et
vivante, suffisamment fréquentée, attirante et attrayante ?
4.2. Classification des ouvrages : observer si la bibliothèque est bien diversifiée selon les différents
domaines (disciplines), ouverte à tous les apprenants-lecteurs, sans exception.
4.3. Stratégies d’acquisition : observer si le CE se contente seulement de ce qu’il a trouvé, des vieilleries
propres à désherber (écartées de la circulation). Quels sont les mécanismes et les lobbyings qu’il
développe pour entrer en possession d’autres manuels, d’autres revues, d’autres moyens
audiovisuels ? Les apprenants sont-ils poussés à lire plus, à plus de découvertes ? Y a-t-il bousculade
au portillon ? Existe-t-il de l’engouement, de l’émulation ? Les concours sont-ils organisés pour primer
les grands lecteurs et stimuler les autres ? Au poste 4.3.15., il s’agit de la rubrique autre à préciser par
l’inspecteur selon les circonstances.
6. EVALUATION SYNTHETIQUE
A. GRILLE D’EVALUATION
La grille d’évaluation
Notation
Chaque poste comprend trois colonnes : les rubriques, les observations et la notation chiffrée de 0 à
4 (0 = Médiocre, 1 = Assez Bon, 2 = Bon, 3= Très Bon, 4 = Elite). Au cas où la rubrique à
examiner n’engage pas la responsabilité de l’enseignant, neutraliser par un trait (-). D’autres
abréviations telles que RAS (rien à signaler) ou substantifs (rien, absent, néant) ne sont pas
autorisées. Mentionner S.O. (sans objet) lorsque les conditions socio-économiques du milieu ne
permettent pas à l’enseignant d’accomplir sa tâche.
Observations
Ne faire que le relevé des observations importantes qui nécessitent une amélioration en regard des
rubriques mal appréciées. En général, ne formuler les observations que là où la note est inférieure à
2 (BON).
A. NATURE
La formule C3 est une formule de contrôle pédagogique des activités théoriques menées en milieu de
formation par l’enseignant avant, pendant et après une séquence didactique.
A son arrivée à l’école, l’inspecteur prendra contact avec le chef d’établissement. Il veillera à prendre
connaissance du dossier de l’enseignant : qualification, horaire, régularité, carnet des prévisions des
matières, questions et copies des examens trimestriels/semestriels, des interrogations et des devoirs à
domicile, etc.
Pendant la leçon, il est recommandé à l’inspecteur de se tenir discrètement au fond de la salle et de
veiller à ne pas interrompre le déroulement de la leçon.
Il ne demandera pas à l’avance l’avis du CE sur l’enseignant. Toutefois, après la visite et avant
l’élaboration du rapport, l’avis du CE et de l’enseignant sur des lacunes constatées devra être pris en
compte.
Apprécier un travail humain est une tâche délicate. A cette fin, l’inspecteur fait appel à toute sa
conscience professionnelle et s’entoure de toutes les garanties nécessaires. Pour ce faire, il appréciera
les rubriques suivantes : la personnalité, la maîtrise de la matière, la maîtrise du programme/curriculum,
la structure de la leçon, les stratégies, les moyens d’enseignement, la participation des apprenants, les
documents des apprenants, les documents de l’enseignant et l’évaluation des acquis.
B. OBJECTIF
La formule C3 vise à contrôler les activités de l’enseignant non seulement en vue de déceler des
insuffisances méthodologiques et scientifiques, mais aussi d’apporter des solutions adéquates aux
problèmes rencontrés dans l’exercice de ses fonctions.
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
0. EN-TETE
01. Inspecteur : mentionner le nom, postnom (s) et prénom (s) de l’inspecteur ; sur la même ligne à
droite, mettre le signe (x) dans la case correspondant au sexe ;
02. Niveau / discipline : l’inspecteur marquera ‘’maternel ‘’ ou ’’primaire’’, tandis qu’au secondaire, il
marquera sa (ses) discipline (s) ; Exemple : français, sociale, coupe et couture, agriculture,
électricité, électromécanique, ...
03. Poste d’attache : il s’agit du pool auquel est rattaché l’inspecteur ; Exemple : PP Matete, PS
Idiofa-Centre ;
04. Boîte postale et lieu où est implanté le poste en question ;
05. Téléphone : noter le numéro du téléphone de l’inspecteur ; suivi d’E-mail : il s’agit de l’adresse
électronique de l’inspecteur ;
06. Etablissement : mentionner la dénomination de l’école ;
07. Enseignant : mentionner le nom, le postnom et le prénom de l’enseignant ;
08. Dernier C3 : indiquer le nom de l’inspecteur, la date et la cote du dernier C3 ;
09. Charge hebdomadaire : mentionner à temps plein ou à temps partiel, suivi pour le secondaire du
nombre d’heures par semaine ;
10. Année scolaire : il s’agit de l’année scolaire en cours (avec ses deux millésimes). Exemple : 2017-
2018 ;
11. Rapport n° : mentionner le numéro du rapport conformément au point 2.4. « numérotation du
rapport » de la partie II du présent ouvrage.
a. Personnalité
i. Présentation :
Apprécier la tenue vestimentaire de l’enseignant, sa physionomie, son humeur, sa posture, sa
propreté corporelle, sa coiffure, son enthousiasme.
A noter que l’inspecteur doit tenir compte des conditions économiques et du milieu dans lequel vit
l’enseignant. Cependant, il convient de souligner que l’inspecteur contrôleur doit être égal à ce
qu’il défend : prêcher par l’exemple (isomorphisme). Par exemple, l’inspecteur en tenue
vestimentaire débraillée ne peut pas aller visiter un enseignant.
2.1.2. Elocution :
Apprécier l’expression de l’enseignant. A cet effet, il doit :
parler clairement (de façon audible), de façon que toute la classe l’entende (se mettre au
milieu de la classe) tout en contrôlant le ton et la modulation ;
parler distinctement : lentement avec articulation des syllabes ;
parler suivant un débit pédagogique bien déterminé : c’est le rythme avec lequel l’enseignant
donne cours (pas trop lent, pas trop vite, mais un rythme adapté à la classe).
2.1.3. Autorité :
Voir l’ascendance de l’enseignant sur les apprenants en rapport avec la discipline. L’enseignant
qui est la risée des apprenants n’a pas d’autorité au point que les apprenants ne le respectent
pas. La conséquence est que l’indiscipline règne en maître en classe. Par contre, l’autoritarisme
où l’enseignant serre les apprenants n’est pas non plus de mise. L’autorité s’impose d’elle-même.
2.2.1. Exactitude :
Voir si la matière enseignée est exacte sur le plan scientifique.
Par exemple, l’enseignant écrit-il au tableau des faussetés scientifiques et / ou des fautes de
français ?
En plus, il doit maîtriser non seulement la leçon du jour d’une branche, mais surtout toute la
matière inscrite au programme de cette discipline.
2.2.2. Dosage :
Voir si la quantité de la matière prévue est bien mesurée, suffisante, abondante ou insuffisante.
L’enseignant doit savoir découper la matière à livrer aux apprenants au cours d’une leçon.
2.2.3. Formulation :
Vérifier comment l’enseignant formule la matière par l’utilisation d’un style approprié, clair et
précis dans la langue de communication.
2.2.4. Adaptation au niveau :
Voir si la matière est adaptée au niveau des apprenants en tenant compte de l’âge, du niveau de
maturité et du niveau des connaissances des apprenants. Si par exemple, le niveau des
apprenants est faible, en dépit de sa fiche de leçon, préalablement préparée, il doit l’abandonner
pour chercher à s’adapter au niveau des apprenants.
2.2.5. Réponses aux questions des apprenants :
Voir si l’enseignant répond de façon précise et nette aux questions des apprenants. il ne faut
cependant pas toujours obéir aux caprices des enfants.
2.3.1. Connaissance :
Voir si l’enseignant maîtrise le programme en dehors de la leçon. Par sondage, poser quelques
questions sur le programme.
2.3.2. Conformité :
Par CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 77
COURS DE QUESTIONS SPECIALES D’AIS 2020-
2021
2.4.1. Prérequis :
Apprécier si l’enseignant s’appuie sur ce que les apprenants connaissent déjà pour les amener à
mieux comprendre la leçon du jour.
2.4.2. Motivation :
Apprécier comment l’enseignant suscite l’intérêt des apprenants pour les amener à découvrir le
thème/sujet de la leçon du jour.
2.4.3. Inscription au journal des apprenants :
Voir si l’enseignant a fait inscrire le sujet de la nouvelle leçon dans le journal de classe des
apprenants, s’il a contrôlé cette inscription.
2.4.4. Développement :
Apprécier comment le sujet du jour a été présenté et exploité en tenant compte des objectifs
pédagogiques opérationnels définis à l’avance.
2.4.5. Enchaînement :
Examiner s’il existe une charnière dans la présentation de différentes idées et entre les
différentes parties de la leçon du jour et si elles se soutiennent.
2.4.6. Synthèse :
Voir s’il y a eu un résumé ou un condensé reprenant l’essentiel de la leçon à faire retenir aux
apprenants et comment y est-il arrivé.
2.4.7. Application :
Voir si les apprenants appliquent ou utilisent correctement les notions apprises dans des
situations similaires.
2.5. Stratégies
Vérifier si toutes les fiches de leçon ou de préparation sont bien présentées et reclassées en
ordre par discipline.
2.9.5. Cahier de points :
Y vérifier la date, la nature de différents travaux journaliers (I.O., I.E., devoirs, contrôle des
cahiers de notes des apprenants, …), les points maxima, la classe, toutes ratures ou surcharges
prohibées.
2.9.6. Cahier de questions :
Vérifier l’existence, la tenue, la conformité aux règles docimologiques, le corrigé, la formulation
des questions.
2.9.7. Livre du maître :
Observer l’usage que l’enseignant fait de ce livre.
Si inexistant, neutraliser par un trait.
2.9.8. Documentation autre :
Vérifier l’utilisation, l’opportunité ; ne pas se laisser impressionner par la pile des livres, parfois
personnels ou vétustes, présentés par l’enseignant.
2.9.9. Registre d’appel :
Vérifier l’existence, la conformité, la tenue, la régularité dans la tenue ; vérifier si la moyenne des
présences est régulièrement calculée.
Recopier dans le tableau 2.11 « Evaluation synthétique » les notes chiffrées correspondantes après
la conversion partielle des dix postes précédents allant de 2.1. à 2.10.;
Dégager le total de toutes les dix rubriques dans la case correspondante ;
Recourir au tableau de conversion pour découvrir à la 10 ème ligne l’intervalle contenant ce total,
lequel correspond à l’une des appréciations chiffrées de 4 à 0 ;
Placer cette appréciation chiffrée dans la case qui se trouve à gauche de celle possédant la mention
« Conversion », ce qui correspond à l’une des quatre notes traditionnelles.
Faire mention de la note finale en toutes lettres et en lettres capitales dans la case correspondante.
2.12. Signatures
Note importante
L’appréciation synthétique à attribuer doit être en concordance rigoureuse avec les constatations
faites et doit refléter la réalité ; les cotes paternelles, les sentences de juge sévère, les mentions
élogieuses seront autant que possible évitées :
- la mention ELITE est à réserver uniquement à l’enseignant expérimenté de qualité exceptionnelle ;
- la cote TRES BON revient à l’enseignant expérimenté donnant toute satisfaction ou à un débutant
faisant preuve de très grandes qualités ;
- la cote BON est attribuée à un enseignant débutant consciencieux ou à un bon enseignant
expérimenté dont on est en droit d’attendre des progrès ;
- la cote ASSEZ BON ou MEDIOCRE résume une incapacité notoire et un avertissement sérieux qui
permet d’engager la procédure d’insuffisance professionnelle.
La cote ne sera attribuée qu’après discussion de la leçon dans le bureau du chef d’établissement
après avoir pris en compte tous les paramètres examinés. Après avoir présenté des points positifs de
l’enseignant, l’inspecteur lui fait des observations en présence de son C.E., sans oublier des conseils
y afférents. Tout le long de la discussion, il écoute attentivement les explications fournies par
l’enseignant. Il s’exprime avec tact et en termes courtois. Il ne se départit jamais de son calme quelles
que soient les circonstances qui ont marqué cet entretien.
Après la saisie ou la dactylographie, l’inspecteur devra relire attentivement le rapport tout entier pour
corriger d’éventuelles coquilles qui s’y seraient glissées. Ensuite, il le lira en présence du chef
d’établissement et de l’enseignant qui seront priés de signer pour prise de connaissance.
En cas de délit relevant de la justice (immoralité, concussion, fraude, …), renoncer au C2 au bénéfice
du C4 (inspection financière) ou du C6A (enquête ordinaire).
A. NATURE
La formule C3B est une formule de contrôle pédagogique des activités pratiques menées par l’enseignant
avant, pendant et après une séquence didactique dans les options organisant la pratique professionnelle.
C’est le cas par exemple des séances pratiques organisées dans certaines options générales, techniques
ou professionnelles (laboratoire de chimie, physique, biologie, atelier, champs, chantier, etc.).
B. OBJECTIFS
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
3. GRILLE D’EVALUATION
6.1. Personnalité
2.1.1. Présentation :
Apprécier la tenue vestimentaire de l’enseignant, sa physionomie, son humeur, sa posture, sa
propreté corporelle, sa coiffure, son enthousiasme.
L’inspecteur doit tenir compte des conditions économiques du milieu dans lequel vit l’enseignant.
Cependant, il convient de souligner que l’inspecteur contrôleur doit être égal à ce qu’il défend :
prêcher par l’exemple (isomorphisme). Par exemple, l’inspecteur en tenue vestimentaire
débraillée ne peut pas aller visiter un enseignant.
2.1.2. Elocution :
Apprécier la manière dont l’enseignant s’exprime. A cet effet, il doit :
parler clairement (de façon audible) de façon que toute la classe l’entende (se mettra au
milieu de la classe) tout en contrôle le ton et la modulation ;
parler distinctement : lentement avec articulation des syllabes ;
parler suivant un débit pédagogique bien déterminé : c’est le rythme avec lequel l’enseignant
donne cours (pas trop lent, pas trop vite, mais un rythme adapté à la classe).
2.1.3. Autorité :
Voir l’ascendance de l’enseignant sur les apprenants en rapport avec la discipline. L’enseignant
qui est la risée de ses apprenants n’a pas d’autorité au point qu’il n’est pas respecté par ses
apprenants. La conséquence est que l’indiscipline règne en maître en classe. Par contre
l’autoritarisme où l’enseignant serre les apprenants n’est pas de mise. Ainsi, l’autorité s’impose
d’elle-même.
2.1.4. Sens de responsabilité :
Il est question de voir si l’enseignant réalise avec conscience les tâches lui sont confiées, s’il
prend à cœur sa profession. Ponctualité au travail ? Cours de rattrapage. Enseigne-t-il tout le
programme officiel ?
2.1.5. Assiduité :
Se rendre compte de la régularité au lieu où l'on s'acquitte de ses obligations.
2.1.6. Tenue : atelier, laboratoire, terrain :
Vérifier et apprécier l'organisation de l’atelier, du laboratoire, de l’exploitation agricole, …, avant la
séance de travail.
2.2. Maîtrise de la matière
2.2.1. Exactitude :
Voir si la matière enseignée est exacte sur le plan scientifique.
Par exemple, l’enseignant écrit-il au tableau des faussetés scientifiques et / ou des fautes de
français ?
En plus, il doit maîtriser non seulement la leçon du jour d’une branche, mais surtout toute la
matière inscrite au programme de cette discipline.
2.2.2. Dosage :
Voir si la quantité de la matière prévue est bien mesurée, suffisante, abondante ou insuffisante.
L’enseignant doit savoir découper la matière à livrer aux apprenants au cours d’une leçon.
2.2.3. Formulation :
Vérifier comment l’enseignant formule la matière par l’utilisation d’un style approprié, clair et précis
dans la langue de communication.
2.2.4. Adaptation au niveau :
Voir si la matière est adaptée au niveau des apprenants en tenant compte de l’âge, du niveau de
maturité et du niveau des connaissances des apprenants. Si par exemple, le niveau des
apprenants est faible, en dépit de sa fiche de leçon, préalablement préparée, il doit l’abandonner
pour chercher à s’adapter au niveau des apprenants.
2.5. Stratégies
2.6.1. Poste de travail : apprécier la manière dont l’enseignant aménage bien avant la leçon pratique
l’emplacement où s’effectue le travail pratique.
2.6.2. Manuels :
Observer l’existence des manuels scolaires, l’exploitation par l’enseignant, l’utilisation par les
apprenants, l’adéquation et la conformité avec le programme en vigueur.
Voir si les manuels sont actualisés et adaptés aux réalités de l’heure.
Là où les manuels scolaires n’existent pas pour toute la classe, neutraliser parce que cela
n’engage pas la responsabilité de l’enseignant.
2.6.3. Supports didactiques : constater leur existence, leur utilisation, leur conformité.
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COURS DE QUESTIONS SPECIALES D’AIS 2020-
2021
2.7.1. Mesures de sécurité : apprécier les dispositions sécuritaires prises par l’enseignant pour éviter
des accidents éventuels.
2.7.2. Hygiène : examiner l’ensemble de soins destinés à maintenir l’assainissement du lieu de travail :
poubelle, savons, eau disponible, désinfectants.
2.7.3. Exécution individuelle : apprécier la réalisation de chaque apprenant.
2.7.4. Contribution dans le groupe : apprécier l’apport de chaque apprenant dans la production du
groupe.
2.7.5. Ambiance de travail :
Apprécier si le climat général du travail est détendu ou non.
2.7.6. Réponses aux questions de l’enseignant :
Vérifier si l’enseignant contrôle régulièrement le cahier pratique de l’apprenant.
3. EVALUATION SYNTHETIQUE
Recopier dans le tableau 3 « Evaluation synthétique » les notes chiffrées correspondantes après la
conversion partielle des dix postes précédents allant de 2.1. à 2.10.;
Dégager le total de toutes les dix rubriques dans la case correspondante ;
Recourir au tableau de conversion pour découvrir à la 10 ème ligne l’intervalle contenant ce total,
lequel intervalle correspond à l’une des appréciations chiffrées de 4 à 0 ;
Placer cette appréciation chiffrée dans la case qui se trouve à gauche de celle possédant la mention
« Conversion », ce qui correspond à l’une des quatre notes traditionnelles.
4. NOTE FINALE : Faire mention de la note finale en toutes lettres et en lettres capitales dans la case
correspondante.
5. SIGNATURES
NOTE IMPORTANTE
L’appréciation synthétique à attribuer doit être en concordance rigoureuse avec les constatations
faites et doit refléter la réalité ; les cotes paternelles, les sentences de juge sévère, les mentions
élogieuses seront autant que possible évitées :
- la mention ELITE est à réserver uniquement à l’enseignant expérimenté de qualité exceptionnelle ;
- la cote TRES BON revient à l’enseignant expérimenté donnant toute satisfaction ou à un débutant
faisant preuve de très grandes qualités ;
- la cote BON est attribuée à un enseignant débutant consciencieux ou à un bon enseignant
expérimenté dont on est en droit d’attendre des progrès ;
- la cote ASSEZ BON ou MEDIOCRE résume une incapacité notoire et un avertissement sérieux qui
permet d’engager la procédure d’insuffisance professionnelle.
La cote ne sera attribuée qu’après discussion de la leçon dans le bureau du chef d’établissement
après avoir pris en compte tous les paramètres examinés. Après avoir présenté des points positifs de
l’enseignant, l’inspecteur lui fait des observations en présence de son C.E., sans oublier des conseils
y afférents. Tout le long de la discussion, il écoute attentivement les explications fournies par
l’enseignant. Il s’exprime avec tact et en termes courtois. Il ne se départit jamais de son calme quelles
que soient les circonstances qui ont marqué cet entretien.
Après la saisie ou la dactylographie, l’inspecteur devra relire attentivement le rapport tout entier pour
corriger d’éventuelles coquilles qui s’y seraient glissées. Ensuite, il le lira en présence du chef
d’établissement et de l’enseignant qui seront priés de signer pour prise de connaissance.
En cas de délit relevant de la justice (immoralité, concussion, fraude, …), renoncer au C2 au bénéfice
du C4 (inspection financière) ou du C6A (enquête ordinaire).
A. NATURE
La C3M permet d’effectuer le contrôle pédagogique des activités menées par l’institutrice maternelle avant,
pendant et après une séquence didactique en vue de leur appréciation.
B. OBJECTIF
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
2. GRILLE D’EVALUATION
Ne faire que le relevé des observations importantes qui nécessitent une amélioration en regard des
rubriques mal appréciées. En général, ne formuler les observations que là où la note est inférieure à
2 (BON).
Conversion partielle de la notation
Procéder comme suit :
- Dégager le total des points de toutes les rubriques (P) sachant que celles qui sont neutralisées
ou sans objet ne comptent pas ;
- Compter le nombre de toutes les rubriques portant les points (Rr) ;
- Se référer au tableau de conversion au verso de la formule C3M, précisément à la ligne
correspondant au nombre des rubriques remplies ;
- Y découvrir l’intervalle dans lequel se trouve le total des points (P), ce qui correspond à la note
chiffrée variant entre 4 et 0.
- Ce chiffre est à placer dans la case à gauche de la petite flèche à côté de la mention
’’conversion’’.
Exemple : pour le poste « 2.9. Documents de l’enseignant », si P (total des points) est égal à 19
pour 7 Rr (nombre de rubriques remplies), on constate aisément qu’à la 8 ème ligne du tableau de
conversion le nombre 19 se trouve dans l’intervalle « 19 – 14 » ; ce qui correspond à la note
chiffrée 2 que l’on place dans la case à gauche de la petite flèche à côté de la mention
’’conversion’’.
Conseils :
Formuler des conseils et suggestions par rapport aux observations en indiquant les codes des
sous-rubriques en cause en se référant chaque fois au code de la sous-rubrique.
6.2. Personnalité
6.2.1. Présentation :
Apprécier la tenue vestimentaire de l’enseignant, sa physionomie, son humeur, sa posture, sa
propreté corporelle, sa coiffure, son enthousiasme.
A noter que l’inspecteur doit tenir compte des conditions économiques du milieu dans lequel vit
l’enseignant. Cependant, il convient de souligner que l’inspecteur contrôleur doit être égal à ce
qu’il défend : prêcher par l’exemple (isomorphisme).
Par exemple, l’inspecteur en tenue vestimentaire débraillée ne peut pas aller visiter un
enseignant.
6.2.2. Elocution :
Apprécier la manière dont l’enseignant s’exprime. A cet effet, il doit :
parler clairement (de façon audible) de façon que toute la classe l’entende (se mettre au milieu
de la classe) tout en contrôlant le ton et la modulation ;
parler distinctement : lentement avec articulation des syllabes ;
parler suivant un débit pédagogique bien déterminé : c’est le rythme avec lequel l’enseignant
donne cours (pas trop lent, pas trop vite, mais un rythme adapté à la classe).
6.2.3. Autorité : Voir l’ascendance de l’enseignant sur les apprenants en rapport avec la discipline.
L’enseignant qui est la risée de ses apprenants n’a pas d’autorité au point qu’il n’est pas respecté
par ses apprenants. La conséquence est que l’indiscipline règne en maître en classe. Par contre,
l’autoritarisme où l’enseignant serre les apprenants n’est pas de mise. Aussi, l’autorité s’impose
d’elle-même.
6.2.4. Sens de responsabilité : il est question de voir si l’enseignant réalise avec conscience les tâches
lui confiées, s’il prend à cœur sa profession. Ponctualité au travail ? Enseigne-il tout le programme
officiel ?
6.2.5. Assiduité : se rendre compte de la régularité au lieu où l'on s'acquitte de ses obligations.
6.2.6. Tenue de la classe : voir si l’enseignant captive l’attention des apprenants : la propreté, l’ordre des
bancs, le classement des apprenants.
6.2.7. Décoration : vérifier si la classe est attrayante et décorée : pots de fleurs, tableaux décoratifs.
6.2.8. Activités parascolaires : vérifier si l’enseignant s’adonne aux activités à caractère éducatif mais
en dehors du temps scolaire, telles que les travaux manuels, jeux, les récitals des poèmes, les
chants, le théâtre, …
Phase de spontanéité
6.5.1. Prérequis : apprécier si l’enseignant s’appuie sur ce que les apprenants connaissent déjà pour
les amener à mieux comprendre la leçon du jour.
6.5.2. Motivation : apprécier comment l’enseignant suscite l’intérêt des apprenants pour les amener à
découvrir le thème/sujet de la leçon du jour.
Phase d’élaboration
6.5.3. Analyse : apprécier comment le sujet du jour a été présenté et exploité en tenant compte des
objectifs pédagogiques.
6.5.4. Synthèse : voir s’il y a des éléments essentiels (verbaux ou dessinés) à faire retenir par les
enfants et comme elle y est arrivée.
Phase de créativité
6.5.5. Application : voir si les apprenants appliquent ou utilisent correctement les notions apprises
dans des situations similaires.
6.6. Stratégies
6.6.1. Didactique générale : voir si l’enseignant recourt aux règles et aux principes généraux de
l’enseignement.
6.6.2. Didactique de discipline : apprécier la mise en œuvre des règles et des principes propres à la
discipline enseignée.
6.6.3. Imagination pédagogique : observer le sens de créativité ou d’invention dont fait montre
l’enseignant durant la leçon pour surmonter certains obstacles susceptibles de gêner le bon
déroulement de l’activité.
6.6.4. Facilité de transmission : observer l’aisance avec laquelle l’enseignant communique avec ses
apprenants.
6.7. Moyens d’enseignement : observer l’existence et l’utilisation efficiente des moyens d’enseignement
suivants :
6.7.1. Brochures :
Observer l’existence des manuels scolaires, l’exploitation par l’enseignant, l’utilisation par
les apprenants, l’adéquation et la conformité avec le programme en vigueur ;
Voir si les manuels sont adaptés aux réalités de l’heure.
Là où les manuels scolaires n’existent pas pour toute la classe, neutraliser parce que cela
n’engage pas la responsabilité de l’enseignant.
6.7.2. Matériel didactique :
En observer l’existence, l’utilisation et l’adéquation ;
Recourir au matériel local et élémentaire.
6.7.3. Tableau : voir son emploi efficient au cours de la leçon tout en évitant des erreurs.
6.7.4. Ardoise : constater l’existence, la tenue et l’utilisation correcte de l’ardoise.
6.7.5. Matériel médiatique : constater l’existence, l’utilisation, l’adéquation du matériel médiatique
(diapositive, vidéo, micro-projecteur, …)
6.8.1. Réactions : observer et apprécier les interactions entre d’une part, le maître et les apprenants
et, de l’autre, entre les apprenants eux-mêmes ; cela par un jeu de questions-réponses. Il s’agit
des questions de l’enseignement et réponses des apprenants.
6.8.2. Travail individuel : observer comment l’enseignant organise et contrôle le travail de chaque
apprenant au cours de la leçon.
6.9. Documents des apprenants : observer l’existence, la tenue et la conservation des documents
suivants :
6.10.1. Prévisions des matières : contrôler l’existence, la conformité, la tenue et le suivi ; tenir
compte des matières non vues dans les classes précédentes.
6.10.2. Journal de classe : vérifier l’existence, la conformité, la tenue et la mise à jour de ce
document pédagogique
6.10.3. Fiche de l’activité : vérifier l’existence, la tenue, la conformité.
6.10.4. Fichier des activités : vérifier si toutes les fiches de leçon ou de préparation sont bien
présentées et reclassées en ordre par discipline.
6.10.5. Fiches des appréciations : observer comment l’institutrice tient toutes ces fiches.
6.10.6. Cahiers d’exercices : contrôle-t-elle régulièrement le cahier d’exercices.
6.10.7. Résultats aux tests : examiner les résultats des tests du sondage.
6.10.8. Documentation autre : vérifier l’utilisation, l’opportunité ; ne pas se laisser impressionner par
la pile des livres, parfois personnels ou vétustes, présentés par l’enseignant.
6.10.9. Registre d’appel :
Vérifier l’existence, la conformité, la tenue, la régularité dans la tenue ;
Vérifier si la moyenne des présences est régulièrement et correctement calculée.
Recopier dans le tableau 2.11. « Evaluation synthétique » les notes chiffrées correspondantes
après la conversion partielle des dix postes précédents allant de 2.1. à 2.10.;
Dégager le total de toutes les dix postes dans la case correspondante ;
Recourir au tableau de conversion pour découvrir à la 10 ème ligne l’intervalle contenant ce total,
lequel intervalle correspond à l’une des appréciations chiffrées de 4 à 0 ;
Placer cette appréciation chiffrée dans la case qui se trouve à gauche de celle possédant la
mention « Conversion », ce qui correspond à l’une des quatre notes traditionnelles.
NOTE FINALE : Faire mention de la note finale en toutes lettres et en lettres capitales dans la case
correspondante.
2.12. SIGNATURES
En cas de refus de signer, faire appel à deux témoins parmi les enseignants.
Apposer le sceau de l’établissement.
NOTE IMPORTANTE
L’appréciation synthétique à attribuer doit être en concordance rigoureuse avec les constatations
faites et doit refléter la réalité ; les cotes paternelles, les sentences de juge sévère, les mentions
élogieuses seront autant que possible évitées :
- la mention ELITE est à réserver uniquement à l’enseignant expérimenté de qualité exceptionnelle ;
- la cote TRES BON revient à l’enseignant expérimenté donnant toute satisfaction ou à un débutant
faisant preuve de très grandes qualités ;
- la cote BON est attribuée à un enseignant débutant consciencieux ou à un bon enseignant
expérimenté dont on est en droit d’attendre des progrès ;
- la cote ASSEZ BON ou MEDIOCRE résume une incapacité notoire et un avertissement sérieux qui
permet d’engager la procédure d’insuffisance professionnelle.
La cote ne sera attribuée qu’après discussion de la leçon dans le bureau du chef d’établissement
après avoir pris en compte tous les paramètres examinés. Après avoir présenté des points positifs de
l’enseignant, l’inspecteur lui fait des observations en présence de son C.E., sans oublier des conseils
y afférents. Tout le long de la discussion, il écoute attentivement les explications fournies par
l’enseignant. Il s’exprime avec tact et en termes courtois. Il ne se départit jamais de son calme quelles
que soient les circonstances qui ont marqué cet entretien.
Après la saisie ou la dactylographie, l’inspecteur devra relire attentivement le rapport tout entier pour
corriger d’éventuelles coquilles qui s’y seraient glissées. Ensuite, il le lira en présence du chef
d’établissement et de l’enseignant qui seront priés de signer pour prise de connaissance.
En cas de délit relevant de la justice (immoralité, concussion, fraude, …), renoncer au C2 au bénéfice
du C4 (inspection financière) ou du C6A (enquête ordinaire).
A. NATURE
L’inspecteur recourt à la formule C4 pour effectuer un contrôle financier approfondi et spécial dans une
école en vue d’une appréciation de la gestion financière par le chef d’établissement.
L’inspection financière n’est pas une entreprise de routine. En effet, malgré son caractère quelque peu
accusateur, l’inspecteur opérera chaque fois que c’est possible sur ordre de ses chefs, mais en cas
d’urgence ou quand il est loin de sa base, il ne reculera pas devant ses responsabilités et mettra à profit
sa présence sur terrain pour récolter toutes les informations utiles. Le cas échéant, il demandera l’aval
de l’autorité politico-administrative, ne fût-ce qu’oralement.
Ici, plus que jamais, l’inspecteur est tenu au secret professionnel ; c’est pourquoi la diffusion de la
formule C4 ne peut être que restreinte, la primeur étant réservée à celui qui a donné l’ordre de mener
cette enquête.
En outre, il lui est demandé d’agir en père de famille au cas où la faute commise est légère.
B. OBJECTIF
La formule C4 vise faire apparaître les irrégularités dans la gestion financière et comptable dont se serait
rendu coupable un chef d’établissement.
D. GUIDE DE REMPLISSAGE
0. En-tête
02. Niveau/Discipline :
- indiquer : MATERNEL ou PRIMAIRE selon le cas,
- mais en secondaire ou professionnel, faire seulement mention de la discipline (Anglais, Français,
Agriculture, Electricité, Biologie, Coupe et couture, …) ;
03. Poste d’attache : indiquer le pool auquel l‘inspecteur est attaché ;
04. Téléphone : mentionner le numéro du téléphone de l’inspecteur et son adresse électronique ;
05. Etablissement : indiquer le nom de l’école ;
06. Nom du CE : Inscrire le nom, le postnom et le prénom du chef d’établissement ;
07. Année scolaire : indiquer l’année scolaire en cours. Exemple : 2014 – 2015 ;
08. Rapport n° : mentionner le numéro du rapport (référence). Exemple : C4.01/011/2014 ;
1. ORDRE :
Mentionner le nom, le postnom et le prénom de l’autorité qui sollicite le C4, à défaut, noter ’’moi-
même’’ si l’initiative provient de l’inspecteur lui-même ;
Indiquer la fonction de la personne qui sollicite le C4 ;
Indiquer les références utiles de l’ordre donné : nature, date, numéro ; noter ORAL si cet ordre est
donné oralement.
2. GESTION FINANCIERE
La gestion financière d’une école concerne la manière dont tous les fonds perçus sont gérés quant à
leur répartition et leur utilisation. Pour de plus amples informations relatives à la gestion financière, voir
annexe 3, point I.
Par rapport à ce poste, il est question de contrôler l’existence, la conformité, la tenue et la validité de
la prévision budgétaire établie par le chef d’établissement.
A. Dans la première colonne, calculer et noter les différentes estimations en Francs Congolais :
estimation des recettes, estimation des dépenses et estimation du disponible (solde).
Estimation des recettes : l’estimation des recettes se fait en effectuant la sommation des
contributions à caractère obligatoire (2.2.1.) avec le produit d’autofinancement (2.2.4.) ;
Procéder donc de la manière suivante :
(Taux minerval x nombre d’apprenants) + (taux frais de fonctionnement x nombre
d’apprenants) x (taux frais d’interventions ponctuelles x nombre d’apprenants) + (taux frais
EXETAT / ENAFEP x nombre d’apprenants finalistes en secondaire ou en primaire) + (taux
frais d’assurance scolaire x nombre d’apprenants) + (taux frais médicaux x nombre
d’apprenants) + (taux frais des imprimés x nombre d’apprenants) + (taux frais d’internat x
nombre d’internes) + produit de l’autofinancement (2.2.4.).
Cette somme donne l’estimation des recettes (2.2.).
Estimation des dépenses : l’estimation des dépenses se fait en additionnant les dépenses à
caractère obligatoire (2.3.1.) avec les dépenses de l’autofinancement (2.3.4.).
Comme pour l’estimation des recettes, procéder comme suit :
(taux minerval x nombre d’apprenants) + (taux frais de fonctionnement x nombre
d’apprenants) x (taux frais d’interventions ponctuelles x nombre d’apprenants) + (taux frais
EXETAT / TENAFEP x nombre d’apprenants finalistes en secondaire ou en primaire) + (taux
frais d’assurance scolaire x nombre d’apprenants) + (taux frais médicaux x nombre
d’apprenants) + (taux frais des imprimés x nombre d’apprenants) + dépenses
d’autofinancement (2.3.4.)
Cette somme donne l’estimation des dépenses (2.3.).
Estimation du disponible (solde) : effectuer la différence entre l’estimation des recettes et
l’estimation des dépenses : (2.2.1. + 2.2.4.) – (2.3.1. + 2.3.4.).
Ce poste concerne les rubriques suivantes : les contributions à caractère obligatoire, les
contributions sans caractère obligatoire, les autres encaissements (salaires, dons et legs) et le
produit de l’autofinancement.
Il est question de relever le montant et la référence, s’il y a irrégularité. C’est le cas par exemple du
comité des parents qui se réunit pour voter un montant.
2.2.3. Autres encaissements :
Il s’agit de relever le montant et la référence, s’il y a irrégularité (cas des salaires, dons et legs).
2.2.4. Produit d’autofinancement :
Relever le montant et la référence en cas d’irrégularité.
Contrôler les différents versements et marquer dans la colonne REF le nombre à signaler au poste 4
en cas d’irrégularités.
Les dépenses à contrôler sont les dépenses à caractère obligatoire, les dépenses de fonctionnement,
les dépenses d’investissement et d’équipement et les dépenses d’autofinancement.
2.3.1. les dépenses à caractère obligatoire : ce sont celles à verser aux instances supérieures : le
minerval, les frais de fonctionnement, les interventions ponctuelles, les frais d’Examen d’Etat,
les frais d’assurance scolaire, les frais de Test National de fin d’Etudes Primaires, les frais
médicaux, les frais des imprimés ;
2.3.2. les dépenses de fonctionnement : vérifier la façon dont le chef d’établissement dépenses les
frais de fonctionnement pour achat des fournitures de bureau ;
2.3.3. les dépenses d’investissement et d’équipement : ce sont les dépenses qui permettent
d’acquérir le patrimoine durable, par exemple la construction d’un nouveau bâtiment en durable,
d’une clôture en durable, l’achat des bœufs, d’un moulin, … ;
2.3.4. les dépenses d’autofinancement: dépenses inattendues, par exemple pour un mur écroulé,
une toiture emportée, accueil d’une autorité.
L’inspecteur devra mener un contrôle approfondi et méticuleux des dépenses effectuées par le chef
d’établissement.
Par exemple, si l’école est d’une pauvreté extrême et que dans les frais de fonctionnement, le chef
d’établissement présente une fausse facture d’achat de 100 rames de papiers duplicateurs,
l’inspecteur est appelé à approfondir son investigation auprès du Conseil de gestion et des maisons
de vente, car cela ne reflète pas la réalité et c’est de la fourberie pure et simple.
Evaluer l’ensemble des prêts dans la caisse de l’école, en apprécier le bien-fondé et interroger les
bénéficiaires ; marquer la référence en cas d’irrégularité.
Vérifier si le chef d’établissement établit régulièrement les rapports comptables (OC2, OC3, …) et
marquer la référence, s’il y a lieu.
Par souci d’objectivité, la première opération impérative à mener est de geler les soldes qui seuls
permettent de partir d’une base solide.
Le gel des soldes se fait en signant en commun avec le chef d’établissement un document où il
reconnaît le solde. Il s’agit de :
- contrôler le solde (contrôler obligatoirement les espèces) ;
- saisir le livre de caisse, les carnets de reçus, les factures, le cahier de perception, les bordereaux
de versement, les extraits de compte, les payements autres, le registre d’appel, le listing ou l’état
de paie, la caisse des parents, … ;
3. GESTION COMPTABLE
La gestion comptable d’une école concerne la tenue des documents comptable de ladite école. Pour
de plus amples informations, voir annexe 3, point II.
4. IRREGULARITES
Relever l’ensemble des irrégularités constatées suivant l’ordre croissant de numéros de leurs
références (4.1., 4.2., 4.3., ………..5.1., 5.2., 5.3.…)
Numéroter, appuyer par les chiffres, annexer éventuellement des photocopies ;
En cas de flagrant délit, aviser l’autorité locale et faire appel à l’autorité judiciaire.
5. OBSERVATIONS – CONSEILS
Numéroter les observations et conseils et les établir indépendamment du relevé des irrégularités.
Par exemple :
La gestion mauvaise ;
La gestion opaque ;
La gestion est non conforme aux règles en vigueur ;
Le chef d’établissement incompétent en matière de compte ;
La tricherie manifeste, malversations financières avérées, détournement avéré des frais de
l’Examen d’Etat, …
6. AVIS
7. SIGNATURES
A. NATURE
Le C5A est utilisé par l’inspecteur pour effectuer le contrôle d’un Adjoint en vue de l’appréciation globale
des tâches administratives et pédagogiques dévolues soit au Conseiller Pédagogique du Primaire
(CPP), soit au Conseiller Pédagogique du Secondaire (CPS), sans oublier leur personnalité.
Le travail d’un Adjoint est complexe. En effet, en dehors des obligations qui sont les siennes comme
indiquées dans la formule C5A, plusieurs autres tâches lui sont attribuées par le titulaire.
Dans la partie analytique, la formule C5B comporte deux colonnes :
- la 1ère colonne concerne le Conseiller Pédagogique du Primaire ;
- la 2ème colonne concerne le Conseiller Pédagogique du Secondaire.
Chaque colonne comprend trois postes, à savoir : les tâches administratives, les tâches pédagogiques
et la personnalité. Chaque poste comporte les éléments suivants : les rubriques, les observations, la
notation chiffrée allant de 4 à 0 et les conseils.
B. OBJECTIF
La formule C5A vise à contrôler le Conseiller Pédagogique en vue de déceler les lacunes d’ordre
administratif et pédagogique, de relever des observations les plus pertinentes et de prodiguer des conseils
les appropriés.
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
0. En-tête
01. Inspecteur : mentionner le nom, postnom (s) et prénom (s) de l’inspecteur ; sur la même ligne à
droite, mettre le signe (x) dans la case correspondant au sexe ;
02. Niveau / discipline : l’inspecteur marquera ‘’maternel ‘’ ou ’’primaire’’, tandis qu’au secondaire, il
marquera sa (ses) discipline (s) ; Exemple : français, sociale, coupe et couture, agriculture,
électricité, électromécanique, ...
03. Poste d’attache : il s’agit du pool auquel est rattaché l’inspecteur ; Exemple : PP Matete, PS
Idiofa-Centre ;
04. Boîte postale et lieu où est implanté le poste en question ;
05. Téléphone : noter le numéro du téléphone de l’inspecteur ; suivi d’E-mail : il s’agit de l’adresse
électronique de l’inspecteur ;
06. Etablissement : mentionner la dénomination de l’école ;
07. Nom de l’Adjoint : Inscrire le nom de l’Adjoint, suivi de son numéro de téléphone ;
08. Dernier C5A : Inscrire le nom de l’inspecteur qui a établi le dernier C5A, la date de
l’établissement et la cote attribuée ;
09. Année scolaire : il s’agit de l’année scolaire en cours (avec ses deux millésimes). Exemple : 2017-
2018 ;
10. Rapport n° : mentionner le numéro du rapport conformément au point 2.4. « numérotation du
rapport » de la partie II du présent ouvrage.
Exemple : P = 28 ; Rr = 13 ; 28 x 100 = 54 %
13 x 4
- Recourir au tableau général de conversion au point 7 au verso. Comme on peut le constater
aisément, 54 % correspondent à la note de conversion 2, chiffre que l’on place dans case
indiquée par la petite flèche à côté de la mention ’’conversion’’ ;
- Cette procédure est également indiquée pour les autres rubriques, à savoir les tâches
pédagogiques et la personnalité.
Conseils : ne prodiguer des conseils qu’en rapport avec les observations faites ci-haut ;
formuler des conseils et suggestions par rapport aux observations en indiquant les codes des
sous-rubriques en cause en se référant chaque fois au code de la sous-rubrique.
RUBRIQUES A EXAMINER
1.1.1. Instructions officielles : il s’agit du classeur (farde ou chemise) contenant les instructions
officielles. Le Conseiller Pédagogique doit les connaître et les exploiter régulièrement. Vérifier l’état
de conservation et la mise en application de ces instructions.
1.1.2. Calendrier scolaire : vérifier son existence, voir s’il est respecté effectivement ou non et affiché
visiblement.
1.1.3. Plan d’opérations : constater son existence, sa tenue, l’exhaustivité des activités et leur exécution
et voir si les activités de formation s’y trouvent incorporées.
1.1.4. Agenda : constater son existence et sa tenue : activités au jour le jour, rendez-vous etc. On fixe à
l’avance l’activité à réaliser.
1.1.5. Horaire général :
Exiger l’horaire général des cours au bureau du Conseiller pédagogique ;
Exiger l’horaire individuel par enseignant et par classe ;
Vérifier la succession des branches pendant la journée, le timing et le respect du nombre
d’heures, l’utilisation rationnelle des enseignants et l’aération des horaires.
1.1.6. Horaire de surveillance : contrôler l’horaire de réglementation et l’horaire des examens.
1.1.7. Registre des absences : vérifier l’existence du dossier et sa tenue régulière dans l’enregistrement
des absences (registre des présences du personnel).
1.1.8. Registre des congés : vérifier si ce registre existe, s’il est bien tenu et suivi. Il s’agit de congés
légaux et autorisés par les statuts des fonctionnaires de l’Etat :
Congés de circonstance : mariage, maternité, décès, déménagement, etc.
Congé de santé : après une période de maladie, il faut un congé médical.
Congés annuels (cumulés) de reconstitution : 30 jours ouvrables
1.1.9. Présence moyenne par classe : vérifier si le Conseiller Pédagogique s’occupe régulièrement de la
tenue des registres d’appel et du calcul des moyennes des présences à la fin de chaque mois.
Vérifier s’il a établi le tableau reprenant les moyennes mensuelles de présences par classe.
1.1.10. Listes des apprenants par classe : vérifier l’existence de la farde contenant les listes par classe
et leur actualisation faite par mois ; vérifier la conformité aux effectifs. Les confectionner en deux
exemplaires : l’original pour le CE et la copie pour l’Adjoint.
1.1.11. Fichier des classes/SERNIE : constater l’existence et en vérifier le contenu.
1.1.12. Notes de service : constater l’existence du dossier, en vérifier le classement, l’adéquation du
contenu, la fréquence et la prise de connaissance du contenu par les enseignants attestée par leurs
signatures.
1.2.8. Contrôle des documents des apprenants : s’assurer si le Conseiller Pédagogique contrôle
régulièrement ou non les documents des apprenants, quelles que soient la structure et la taille de
l’école.
1.2.9. Encadrement dans la cellule de base de la formation : constater l’existence de ce dossier, et se
rendre compte du fonctionnement effectif de la cellule. Là où elle n’existe pas, organiser cet organe
avant de quitter l’école.
1.2.10. Activités parascolaires : jeux, sport,
voir le dossier et vérifier l’effectivité des activités parascolaires en dehors des heures des
cours : jeux, sports, champs scolaires, élevage de basse-cour, cantine.
analyser les contenus et examiner la valeur formative et utilitaire.
1.2.11. Discipline générale :
vérifier l’existence, la conformité aux instructions officielles et le fonctionnement du conseil de
discipline, vérifier les différents P.V. ;
apprécier encore la manière dont le Conseiller Pédagogique organise son travail et respecte les
normes règlementaires, la manière dont il exerce son commandement et son autorité ;
apprécier l’atmosphère générale de travail pendant les heures des leçons et dans la cour (pas
de bruits, attroupements, déplacements inutiles etc.), la manière dont les apprenants exécutent
les activités suivant l’ordre établi (Règlement intérieur).
1.3. Personnalité
1.3.1. Ponctualité : vérifier si le Conseiller Pédagogique est toujours arrivé à l'heure prévue ; exploiter les
registres de présences ((personnel et apprenants). Pendant le séjour à l’école, observer les heures
d’arrivée et du départ du chef d’établissement.
1.3.2. Respect de l’autorité : voir si le Conseiller Pédagogique respecte ses chefs hiérarchiques et les
instructions officielles et se conforme à la déontologie de sa profession.
1.3.3. Esprit de collaboration : voir si le Conseiller Pédagogique a l’esprit de travailler avec les autres ;
apprécier le climat de travail d’une part entre le Conseiller Pédagogique et ses collaborateurs
(distribution des tâches…) et d’autre part vis-à-vis de ses chefs (recevoir et exécuter les ordres), des
enseignants, des parents, des autorités politico-administratives, etc.
1.3.4. Sens du commandement : voir si les ordres donnés par le Conseiller Pédagogique sont respectés
par les enseignants et les apprenants.
1.3.5. Esprit d’initiative :
voir si le Conseiller Pédagogique a le pouvoir d'être celui qui propose ou agit en premier ou il
attend seulement les ordres pour faire ce qu’il doit faire ;
apprécier les réalisations initiées par le Conseiller Pédagogique, en fonction du milieu.
1.3.6. Intégrité : voir si le Conseiller Pédagogique a la qualité consistant à se conformer ou à être
conforme à ce que commandent le devoir et la conscience morale.
1.3.7. Assiduité : voir si le Conseiller Pédagogique a la présence régulière en un lieu où l’on acquitte de
ses obligations ; apprécier la régularité par rapport à l’année, à l’emploi du temps et aux heures de
départ ; apprécier les documents qui attestent la régularité du personnel (présences, absences,
journal de classe, préparation).
1.3.8. Disponibilité :
voir si le Conseiller Pédagogique a l’aptitude à oublier ses préoccupations et à rester ouvert à
tout ;
observer et apprécier la présence permanente du Conseiller Pédagogique à l’école et voir s’il est
disposé ou non à recevoir tout le monde ;
voir si son emploi du temps couvre toutes les activités à réaliser : plan d’opérations, visites des
classes, accueil, cellule de base, contrôle des documents des apprenants des enseignants.
Pour les tâches administratives du Conseiller Pédagogique du Secondaire, les rubriques (de 2.1.1. à
2.1.12) sont identiques à celles du Conseiller Pédagogique du Primaire. Il en est de même de la
procédure du calcul de conversion partielle.
2.2.1. Sélection des apprenants : voir si le Conseiller Pédagogique s’occupe du choix pour trier et
retenir des apprenants selon des critères précis (test d’admission, test d’orientation, …)
2.2.2. Organisation des classes : constater l’existence du dossier contenant les différents P.V. des
réunions des classes et examiner la pertinence des thèmes traités.
2.2.3. Attributions des cours : constater les attributions des cours et la charge horaire des
enseignants selon leur spécialité.
2.2.4. Confection des horaires :
Exiger l’horaire général des cours au bureau du Conseiller Pédagogique ;
Exiger l’horaire individuel par enseignant et par classe ;
Vérifier la succession des branches pendant la journée, le timing et le respect du nombre
d’heures, l’utilisation rationnelle des enseignants et l’aération des horaires.
2.2.5. Organisation des examens : apprécier l’organisation des examens par le Conseiller
pédagogique (élaboration de l’horaire, composition du questionnaire et corrigés, organisation
matérielle, passation des examens, surveillance, correction des copies, publication des
résultats).
2.2.6. Registres d’appel : vérifier l’existence de ce dossier et apprécier sa tenue (calcul des
moyennes des présences à la fin de chaque mois) y compris son état de propreté.
2.2.7. Contrôle des prévisions des matières : s’assurer si le Conseiller Pédagogique contrôle
périodiquement ou non les prévisions des matières (existence, tenue, conformité au programme
officiel).
2.2.8. Contrôle des documents des enseignants : s’assurer si le Conseiller Pédagogique contrôle
régulièrement ou non les documents pédagogiques des enseignants, quelles que soient la
structure et la taille de l’école.
2.2.9. Contrôle des apprenants : vérifier l’existence de la farde contenant les listes par classe et leur
actualisation faite par mois ; vérifier la conformité aux effectifs.
2.2.10. Contrôle des questions et des copies d’examen : vérifier si le Conseiller Pédagogique
contrôle les questionnaires et corrigés des examens, sans oublier les copies d’examens.
2.2.11. Contrôle des sujets et des copies d’interrogation : vérifier si le Conseiller Pédagogique
contrôle les sujets et corrigés des interrogations dans les cahiers des questions, sans oublier
les copies d’interrogation.
2.2.12. Contrôle des bulletins : vérifier leur existence, leur tenue et leur classement et leur
conservation.
2.2.13. Visite des classes : examiner attentivement le dossier relatif aux rapports des visites des
classes réalisées par le Conseiller Pédagogique, en apprécier le nombre et les contenus.
2.2.14. Conseils de classe : vérifier si le Conseiller Pédagogique organise les différents conseils de
classe (titulaire de la classe et les enseignants).
2.2.15. Réunions pédagogiques : constater l’existence du dossier contenant les différents P.V. de
ces réunions et examiner la pertinence des thèmes traités.
2.2.16. Activités culturelles : constater si le Conseiller Pédagogique organise les activités culturelles
à l’école (théâtre, jeux, récitals des poèmes, danse, musique, …).
2.2.17. Cellule de base : apprécier si le Conseiller Pédagogique s’occupe des activités menées dans
le cadre de la formation en cours d’emploi des enseignants sous-qualifiés ou qualifiés:
constater l’existence du dossier. Exiger les procès-verbaux des réunions de la cellule de base.
2.2.18. Circulation des moyens de formation (MF) : voir si le Conseiller Pédagogique s’occupe de
la circulation des outils de formation et des moyens didactiques. La durée d’un prêt
(renouvelable) est d’une semaine au maximum. Chaque classeur doit s’ouvrir sur une fiche
de prêts. Les emprunteurs signent sur la fiche à la date de la sortie de l’outil ou du moyen
didactique et le chef de cellule de base signe à la date de sa rentrée.
Par CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 101
COURS DE QUESTIONS SPECIALES D’AIS 2020-
2021
2.2.19. Exploitation des moyens de formation (MF) : constater l’exploitation des moyens de
formation des enseignements dispensés à travers les P.V. de réunion des U.P.
2.2.20. Critique des OF : voir si, à travers les P.V. de réunion, le Conseiller Pédagogique fait un
jugement positif ou négatif porté sur la qualité des outils de formation.
2.3. Personnalité
2.3.1. Ponctualité : vérifier si le Conseiller Pédagogique est toujours arrivé à l'heure prévue ; exploiter
les registres de présences ((personnel et apprenants). Pendant le séjour à l’école, observer les
heures d’arrivée et du départ du chef d’établissement.
2.3.2. Respect de l’autorité : voir si le Conseiller Pédagogique respecte ses chefs hiérarchiques et
les instructions officielles et se conforme à la déontologie de sa profession ; observer son
comportement devant l’inspecteur.
2.3.3. Sens de collaboration : voir si le Conseiller Pédagogique a l’esprit de travailler avec les
autres ; par des questions, apprécier le climat de travail d’une part entre le Conseiller
Pédagogique et ses collaborateurs (distribution des tâches…) et d’autre part vis-à-vis de ses
chefs (recevoir et exécuter les ordres), des enseignants, des parents, des autorités politico-
administratives, etc.
2.3.4. Sens du commandement : voir si les ordres sont bien respectés par les enseignants et les
apprenants ; voir si le Conseiller Pédagogique a le pouvoir d'organiser et de diriger le
fonctionnement un établissement scolaire ;
2.3.5. Intégrité : voir si le Conseiller Pédagogique a la qualité consistant à se conformer ou à être
conforme à ce que commandent le devoir et la conscience morale.
2.3.6. Assiduité :
voir si le Conseiller Pédagogique a la présence régulière en un lieu où l’on acquitte de ses
obligations ;
apprécier la régularité par rapport à l’année, à l’emploi du temps et aux heures de départ ;
apprécier les documents qui attestent la régularité du personnel (présences, absences,
journal de classe, préparation).
2.3.7. Disponibilité :
voir si le Conseiller Pédagogique a l’aptitude à oublier ses préoccupations et à rester ouvert
à tous ;
observer et apprécier la présence permanente du Conseiller Pédagogique à l’école et voir
s’il est disposé ou non à recevoir tout le monde ;
voir si son emploi du temps couvre toutes les activités à réaliser : plan d’opérations, visites
des classes, accueil, cellule de base, contrôle des documents des apprenants des
enseignants.
2.3.8. Relation publique : apprécier si le Conseiller Pédagogique entretient de bonnes relations avec
l’autorité politique, avec l’autorité administrative, avec le chef d’établissement, avec les
collègues, avec les corps enseignants et avec les parents.
2.3.9. Esprit d’initiative :
voir si le Conseiller Pédagogique a le pouvoir d'être celui qui propose ou agit en premier,
vérifier si l’adjoint n’attend pas toujours les ordres pour faire ce qu’il doit faire ;
apprécier les réalisations initiées par le Conseiller Pédagogique, en fonction du milieu.
2.3.10. Amour du métier : observer si le Conseiller Pédagogique manifeste un intérêt passionné ou
un engouement pour son travail.
ADMINISTRATION
A. NATURE
Le C5B est une formule par laquelle l’inspecteur effectue le contrôle d’un Adjoint en vue de
l’appréciation globale des tâches spécifiques dévolues soit au Directeur de discipline (DD) ou le
Directeur d’internat (DI).
Le travail d’un Adjoint est complexe. En effet, en dehors des obligations qui sont les siennes comme
indiqué dans la formule C5B, plusieurs autres tâches lui sont attribuées par le titulaire.
Dans la partie analytique, la formule C5B comporte deux colonnes :
- la 1ère colonne concerne le Directeur de Discipline (DD) ;
- la 2ème colonne concerne le Directeur d’Internat (DI).
B. OBJECTIF
La formule C5B vise à contrôler le Directeur de discipline ou le Directeur d’internat en vue de déceler les
lacunes, de relever des observations les plus pertinentes et de prodiguer des conseils les plus appropriés.
1. DIRECTEUR DE DISCIPLINE
1.1.1. Instructions officielles : il s’agit du classeur (farde ou chemise) contenant les instructions
officielles. Le Conseiller Pédagogique doit les connaître et les exploiter régulièrement ; vérifier
l’état de conservation et la mise en application de ces instructions.
1.1.2. Règlement intérieur : vérifier son existence, voir s’il est bien élaboré, respecté effectivement
ou non et affiché visiblement.
1.1.3. Discipline :
observer la manière dont le directeur de discipline fait bien appliquer l’ensemble des
mesures susceptibles d’assurer l’ordre, le travail et la moralité à l’école, telles que la
punition, le règlement scolaire, les récompenses, la surveillance, etc.) ;
apprécier l’atmosphère générale de travail pendant les heures des leçons et dans la cour
(pas de bruits, attroupements, déplacements inutiles etc.), la manière dont les apprenants
exécutent les activités suivant l’ordre établi (Règlement intérieur).
constater si la discipline scolaire est librement consentie, constante, ferme, souple,
bienveillante, prévoyante, etc. ;
voir l’existence et la tenue du registre de discipline.
1.1.4. Plan d’opérations : constater son existence, sa tenue, l’exhaustivité des activités et leur
exécution et voir si les activités de formation s’y trouvent incorporées.
1.1.5. Agenda : constater son existence et sa tenue : activités au jour le jour, rendez-vous etc. On
fixe à l’avance l’activité à réaliser.
1.1.6. Inventaire :
- constater l’existence de l’inventaire de tous les biens meubles et immeubles de l’école ;
- vérifier la tenue et la mise à jour des fiches d’inventaire et des fiches de contrôle
(enrichissement ou appauvrissement du patrimoine).
1.1.7. Horaire de l’établissement : Exiger l’emploi de temps hebdomadaire des activités scolaire,
voir si cet emploi de temps est respecté ou non.
1.1.8. Registre de sortie : voir si la sortie des apprenants est bien réglementée, si elles sont
contrôlées et consignées dans un registre.
1.1.9. Registre des absences : vérifier l’existence du dossier et sa tenue régulière dans
l’enregistrement des absences des apprenants.
1.1.10. Registre des sanctions : vérifier si ce registre existe, s’il est bien tenu et suivi.
1.2. Contrôle
1.3. Entretien
1.3.1. Propreté : contrôler le maintien du patrimoine ou dans un état exempt de saleté corporelle ou
vestimentaire.
1.3.2. Défection-Dégradation : observer comment le Directeur de discipline évite la détérioration
progressive sur le plan qualitatif ou quantitatif.
1.4. Encadrement
1.4.1. A l’entrée : observer comment le Directeur de discipline assure la discipline à l’entrée dans
l’enceinte de l’école ou à l’entrée dans les salles de classes.
1.4.2. Au salut au drapeau : observer comment le Directeur de discipline encadre les apprenants lors
du salut aux couleurs nationales.
1.4.3. Pendant les cours : observer les mouvements des apprenants pendant les heures des cours.
Des mouvements inutiles et incontrôlés dénotent de l’indiscipline au sein d’une école.
1.4.4. Pendant la recréation : voir si le Directeur de discipline s’occupe des apprenants pendant la
récréation.
1.4.5. A la sortie : observer comment le Directeur de discipline encadre ou fait encadrer les
apprenants à la sortie des cours.
1.5. Sanctions
1.5.1. Valeur éducative : observer si les sanctions infligées aux apprenants fautifs les amènent ou
non à une correction, à un changement. L’on peut se poser la question de savoir quel est le
bien-fondé de la punition à infliger à l’apprenant. En tout état de causes, voir si le Directeur de
discipline applique la discipline-sanction ou persuasive qui recourt aux sanctions positives (aux
récompenses) et aux sanctions négatives (aux punitions).
1.5.2. Justesse : observer si la sanction infligée à l’apprenant est proportionnelle à la faute commise.
1.5.3. Contrôle extérieur : observer si les parents collaborent avec l’école pour suivre et contrôler les
sanctions en dehors de l’école.
1.6. Personnalité
1.6.1. Respect de l’autorité : voir si le Directeur de discipline respecte ses chefs hiérarchiques, les
instructions officielles et se conforme à la déontologie de sa profession.
1.6.2. Esprit de collaboration : voir si le Directeur de discipline a l’esprit de travailler avec les autres ;
apprécier le climat de travail d’une part entre le Directeur de discipline et ses collaborateurs
(distribution des tâches…) et d’autre part vis-à-vis de ses chefs (recevoir et exécuter les
ordres).
1.6.3. Sens du commandement :
voir si le Directeur de discipline aide suffisamment l’autorité scolaire à faire fonctionner
l’école ;
apprécier le sens de responsabilité du Directeur de discipline dans sa prise de décision et le
climat de travail qu’il fait régner à l’école.
1.6.4. Pondération : observer si l’attitude et les propos du Directeur de discipline sont modérés par
rapport au personnel, aux apprenants, aux visiteurs et aux autorités.
1.6.5. Intégrité : voir si le Directeur de discipline possède la qualité consistant à se conformer ou à
être conforme à ce que commandent le devoir et la conscience morale.
1.6.6. Assiduité
voir si le Directeur de discipline a la présence régulière en un lieu où l’on s’acquitte de ses
obligations ;
apprécier la régularité par rapport à l’année, à l’emploi du temps et aux heures de départ ;
apprécier les documents qui attestent la régularité du personnel (présences, absences,
journal de classe, préparation).
1.6.7. Relation publique : apprécier si le Directeur de discipline entretient de bonnes relations avec
l’autorité politique, avec l’autorité administrative, avec le chef d’établissement, avec les
collègues, avec le corps enseignant et avec les parents.
1.6.8. Esprit d’initiative :
voir si le Directeur de discipline a le pouvoir d'être celui qui propose ou agit en premier ;
apprécier les réalisations initiées par le Directeur de discipline, en fonction du milieu.
1.6.9. Amour du métier : observer si le Directeur de discipline manifeste un intérêt passionné ou un
engouement pour son travail.
ADMINISTRATION
Remplir le lieu et la date pour chacun des cas ci-dessous ;
Signature de l’Adjoint pour prise de connaissance et réception ;
Nom et signature du chef d’établissement pour prise de connaissance et réception ;
Signature de l’Inspecteur ;
Ne pas oublier d’apposer à l’endroit indiqué le sceau de l’école.
2.1.1. Instructions officielles : il s’agit du classeur (farde ou chemise) contenant les instructions
officielles. Le Directeur d’internat doit les connaître et les exploiter régulièrement ; vérifier l’état de
conservation et la mise en application de ces instructions.
2.1.2. Règlement d’internat : vérifier son existence, voir s’il est bien élaboré, respecté effectivement ou
non et affiché visiblement.
2.1.3. Harmonie d’internat : observer la manière dont le directeur d’internat fait régner l’entente et la
paix à l’internat.
2.1.4. Inventaire :
- constater l’existence de l’inventaire de tous les biens meubles et immeubles de l’internat ;
- vérifier la tenue et la mise à jour des fiches d’inventaire et des fiches de contrôle (enrichissement
ou appauvrissement du patrimoine).
2.1.5. Registre des internes : indiquer dans un registre l’identité complète des internes, constater son
existence, sa tenue, sa conformité.
2.1.6. Registre de discipline : observer son existence, sa tenue, sa mise à jour.
2.1.7. Prestation du personnel : voir la prestation du personnel d’internat à travers le registre des
présences qui est mise à jour.
2.1.8. Registre des malades : constater son existence et sa tenue. C’est un document dans lequel on
identifie les maladies et les malades.
2.2. Entretien
2.2.1. Magasin (s) : voir si les magasins des vivres sont bien entretenus, repeints et débarrassés de
toutes les souillures.
2.2.2. Cuisine (s) : observer si la cuisine est toujours propre ou non, à l’intérieur et aux abords, surtout
observer si les ustensiles sont toujours gardés propres.
2.2.3. Réfectoire (s) : observer si les réfectoires sont propres à l’intérieur et aux alentours, les murs sont
repeints, les tables et les chaises en bon état.
2.2.4. Infirmerie : voir si l’infirmerie est toujours propre et désinfectée.
2.2.5. Salles de loisir (s) : observer si ces salles sont toujours propres, si les meubles sont bien
arrangés ; observer également l’aération et l’éclairage.
2.2.6. Sanitaire (s) : observer si les installations hygiéniques sont dans un état de parfaite propreté.
L’eau ainsi que les papiers hygiéniques ne peuvent jamais y manquer.
2.3. Restauration
2.3.1. Fiche de stock : voir son existence, sa tenue régulière, contrôle régulier par le chef
d’établissement.
2.3.2. Conservation des vivres : sont-elles bien conservées conformément aux normes de
conservation, à l’abri de toutes souillures ?
2.3.3. Quantité des repas : voir si le nombre et / ou le volume de repas est suffisant ou non.
2.3.4. Equilibre diététique : voir si le Directeur d’Internat se conforme aux principes qui régissent une
alimentation équilibrée.
2.3.5. Cantine : voir si la cantine existe ou non, bien approvisionnée ou non, fréquentée ou non, bien
gérée ou non.
2.4. Occupations
2.4.1. Activités d’étude : voir si le Directeur d’Internat s’occupe des activités d’étude (règlement, horaire,
surveillance, …), responsabilise certains apprenants à accomplir des tâches bien précises.
2.4.2. Activités culturelles : voir si le Directeur d’Internat s’occupe des activités culturelles (théâtre,
récital des poèmes, danse, chants, musique) à l’école.
2.4.3. Activités sportives : voir si le Directeur d’Internat s’occupe des activités sportives (football,
basketball, handball, volleyball) à l’école.
2.4.4. Discipline :
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COURS DE QUESTIONS SPECIALES D’AIS 2020-
2021
observer la manière dont le directeur d’internat fait bien appliquer l’ensemble des mesures
susceptibles d’assurer l’ordre, le travail et la moralité à l’internat, telles que la punition, le
règlement scolaire, les récompenses, la surveillance, etc.) ;
constater si la discipline à l’internat est librement consentie, constante, ferme, souple,
bienveillante (valeur éducative), prévoyante, etc. ;
voir l’existence et la tenue du registre de discipline ;
2.5. Comptabilité
2.5.1. Prévisions budgétaires : vérifier leur existence, leur conformité aux instructions officielles en
tenant compte des éléments ci-après :
données de base, inventaire des besoins, analyse et sélection des besoins, données du
marché et sources de recettes ;
procédure, période d’élaboration et catégorisation des dépenses investissement, entretien,
réparation, frais généraux, etc.
N.B. Les prévisions budgétaires sont à soumettre au conseil de gestion et au comité des parents
après leur élaboration par le chef d’établissement.
2.5.2. Perception des contributions : vérifier l’existence du cahier de perception des frais d’internat,
l’exhaustivité des renseignements et la tenue journalière, la conformité de la perception avec le
taux autorisé.
2.5.3. Compte individuel des internes : observer si le Directeur d’Internat s’occupe des comptes
individuels des internes en ouvrant un registre de versement et de retrait à ce sujet.
2.5.4. Salaires des journaliers : vérifier l’existence, la tenue et la conformité des états de paie pour les
journaliers ; interroger les bénéficiaires.
2.5.5. Livre de caisse : vérifier l’existence, la tenue et la conformité du livre de caisse pour la
comptabilité des frais d’internat (recettes et dépenses).
2.5.6. Pièces comptables : vérifier l’existence, la tenue et la validité des pièces comptables : il s’agit du
(des) document (s) relatif (s) :
à la perception des fonds : le cahier d’appel, le cahier ou le registre de perception, le carnet des
reçus, le farde ou le registre d’autofinancement, le facturier ;
à la sortie des fonds : les factures ou tenants lieu, les décharges, les engagements sur
l’honneur, les bordereaux de versement, les extraits de compte, la farde des bons de sortie de
caisse ;
aux recettes et aux dépenses : le livre de caisse ou journal de caisse.
2.6. Personnalité
2.6.1. Sens de responsabilité : observer la manière dont le Directeur d’Internat accomplit avec
conscience les différentes tâches qui lui sont dévolues dans le plan d’opérations ; la manière dont il
défend les intérêts de son internat, les précautions qu’il doit prendre en cas de son absence.
2.6.2. Intégrité : voir si le Directeur d’Internat est de nature d’une personne qui ne se laisse pas
corrompre.
2.6.3. Respect de l’autorité : voir si le Directeur d’Internat respecte ses chefs hiérarchiques, les
instructions officielles et se conforme à la déontologie de sa profession.
2.6.4. Régularité / Assiduité :
voir si le Directeur d’Internat a la présence régulière en un lieu où il s’acquitte de ses
obligations ;
apprécier la régularité par rapport à l’année, à l’emploi du temps et aux heures de départ ;
apprécier les documents qui attestent la régularité du personnel (présences, absences, journal
de classe, préparation).
2.6.5. Relation publique : apprécier si le Directeur d’Internat entretient de bonnes relations avec
l’autorité politique, avec l’autorité administrative, avec le chef d’établissement, avec les collègues,
avec le corps enseignant et avec les parents.
2.6.6. Esprit d’initiative :
voir si le Directeur d’Internat a le pouvoir d'être celui qui propose ou agit en premier ;
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COURS DE QUESTIONS SPECIALES D’AIS 2020-
2021
ADMINISTRATION
A. NATURE
C’est une formule destinée à mener des investigations sur des faits reprochées à un opérateur pédagogique
ou administratif. L’enquête ordinaire, c’est ce qui est en dehors de l’enquête financière et de l’enquête de
viabilité. Par exemple : la bagarre, le vol dans une école.
B. OBJECTIF
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
0. EN-TETE
01. Inspecteur : mentionner le nom, postnom (s) et prénom (s) de l’inspecteur ; sur la même ligne à
droite, mettre le signe (x) dans la case correspondant au sexe ;
02. Niveau / discipline : l’inspecteur marquera ‘’maternel ‘’ ou ’’primaire’’, tandis qu’au secondaire, il
marquera sa (ses) discipline (s) ; Exemple : français, sociale, coupe et couture, agriculture,
électricité, électromécanique, ...
03. Poste d’attache : il s’agit du pool auquel est rattaché l’inspecteur ; Exemple : PP Matete, PS
Idiofa-Centre ;
04. Boîte postale et lieu où est implanté le poste en question ;
05. Téléphone : noter le numéro du téléphone de l’inspecteur ; suivi d’E-mail : il s’agit de l’adresse
électronique de l’inspecteur ;
06. Etablissement : mentionner la dénomination de l’école ;
07. Nom du CE : Inscrire le nom du CE et mettre un signe de croix dans la case correspondant au
sexe du CE ;
08. Téléphone du CE : indiquer le numéro du téléphone du CE ;
09. Année scolaire : il s’agit de l’année scolaire en cours (avec ses deux millésimes). Exemple : 2017-
2018 ;
10. Rapport n° : mentionner le numéro du rapport conformément au point 2.4. « numérotation du
rapport » de la partie II du présent ouvrage.
NOTA BENE : sur la même ligne que le titre de la fiche, précisément dans la case à droite de l’annexe,
indiquer le nombre total des pages qui interviennent en annexe de la formule C6A.
Par CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 108
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2021
1. DEMANDEUR :
2. DOCUMENTS
3. OBJET DE L’ENQUETE
Faire état des chefs d’accusation et des parties impliquées. Reprendre les accusations telles qu’elles
sont formulées par le demandeur ou faire un résumé des chefs d’accusations en respectant les termes
de l’accusation.
4. LIEU
5. ARGUMENTATION
Il s’agit du résumé succinct de différentes déclarations enregistrées dans les différents procès-
verbaux d’audition. L’inspecteur y récoltera donc toutes les déclarations possibles, toutes les
données susceptibles d’éclairer l’enquête. Il est donc question de soumettre toutes les parties
impliquées à un interrogatoire sans complaisance.
Joindre en annexe les déclarations de toutes les parties impliquées (questions et réponses).Rien qui
puisse aider à découvrir la vérité ne sera négligé. La réalisation de ce rapport requiert beaucoup de
patience, de persévérance et d’esprit d’équité, loin de toute pression.
Les personnes impliquées et interrogées signeront sur les différentes pages de P.V. d’audition,
après lecture par l’inspecteur, à l’attention des concernés et des témoins éventuels.
6. AVIS
Commenter l’ensemble des déclarations en donnant les arguments qui montrent la culpabilité ou
l’innocence de l’intéressé en précisant quelques raisons. L’enquêteur se prononcera sans ambigüité
afin d’éclairer l’autorité dans la décision à prendre.
7. PROPOSITIONS
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2021
Dans la mesure du possible, et toujours dans les cas mineurs, avancer des éléments ou des pistes de
solution en proposant des mesures correctionnelles appropriées (mutation, suspension, révocation,
remboursement des fonds détournés, renvoi des apprenants faussaires protégés par le chef
d’établissement) sans être en contradiction avec l’avis.
ADMINISTRATION
Mentionner le lieu et la date où l’enquête a été menée, sans oublier la signature de l’inspecteur, auteur
de l’enquête.
NOTA BENE :
Le rapport d’enquête est fait en un seul original pour le demandeur. Cependant, quel que soit le
demandeur, il faut toujours réserver une copie à l’IPP, car la primeur lui est toujours accordée, dans la
réalisation des travaux des inspecteurs. Prévoir aussi une copie pour l’Inspecteur Chef de pool du
ressort et une copie d’archives.
A. NATURE
C’est la formule qui permet à l’autorité du ministère de tutelle de prendre une décision sur la viabilité d’une
école en examinant les conditions nécessaires fixées par la hiérarchie telles que l’implantation, le
patrimoine, la structure, le personnel, l’administration, les finances, la pédagogie et l’internat.
B. OBJECTIFS
0. EN-TETE
01. Inspecteur : mentionner le nom, postnom (s) et prénom (s) de l’inspecteur ; sur la même ligne à
droite, mettre le signe (x) dans la case correspondant au sexe ;
02. Niveau / discipline : l’inspecteur marquera ‘’maternel ‘’ ou ’’primaire’’, tandis qu’au secondaire, il
marquera sa (ses) discipline (s) ; Exemple : français, sociale, coupe et couture, agriculture,
électricité, électromécanique, ...
03. Poste d’attache : il s’agit du pool auquel est rattaché l’inspecteur ; Exemple : PP Matete, PS
Idiofa-Centre ;
04. Boîte postale et lieu où est implanté le poste en question ;
05. Téléphone : noter le numéro du téléphone de l’inspecteur ; suivi d’E-mail : il s’agit de l’adresse
électronique de l’inspecteur ;
06. Etablissement : mentionner la dénomination de l’école ;
07. Nom du CE : Inscrire le nom du CE ;
08. Téléphone du CE : indiquer le numéro du téléphone du CE ;
09. Année scolaire : il s’agit de l’année scolaire en cours (avec ses deux millésimes). Exemple : 2017-
2018 ;
10. Rapport n° : mentionner le numéro du rapport conformément au point 2.4. « numérotation du
rapport » de la partie II du présent ouvrage.
5.1. Implantation
5.2. Patrimoine : observer pour constater l’existence de chaque rubrique visée dans ce chapitre, apprécier
son état, son entretien, sa conservation, son enrichissement, son utilisation pour enfin donner une
appréciation chiffrée.
Les rubriques concernées par ce chapitre sont :
des concessions de terre, du bétail, des intrants agricoles, des points d’eau, etc. On examinera
ainsi l’existence, la quantité, l’état, le maintien, l’usage, l’adéquation par rapport à l’option.
5.2.5. Etat des sanitaires : observer si les installations hygiéniques sont dans un état de parfaite
propreté, en nombre suffisant ou non. L’eau ainsi que les papiers hygiéniques ne peuvent
jamais y manquer.
5.2.6. Entretien général : examiner l’ensemble des soins visant à maintenir l’école dans un état de
propreté (salles de classes, latrines, dortoirs, réfectoire, cuisine, clôture, magasins, infirmerie,
salles de loisirs, …), la réparation du matériel abîmé.
5.2.7. Esthétique générale : examiner la beauté générale de l’école : soins des allées, des fleurs,
peinture des murs des bâtiments, pelouse, arbres …, agréable aux yeux.
5.2.8. Autofinancement : observer le financement d’une école à partir non des frais scolaires, mais
de ses propres moyens de production (salle de spectacles, cantine, camps, moulin, etc.).
5.4. Personnel
5.5. Administration
5.5.1. Etat des bureaux : observer si les différents bureaux sont en bon état physique (dimension,
ameublement, propreté, sécurité, affichage, …).
5.5.2. Documentation officielle : constater si l’école dispose de la documentation officielle :
correspondances reçues et expédiées, rapports scolaires (de rentrée, de fin d’année,
comptables, palmarès), instructions officielles telles que :
la Constitution de la République Démocratique du Congo (Kinshasa, février 2006) ;
la Loi - Cadre de l’Enseignement National n°14/004 du 14 février 2014 ;
le Statut du Personnel de Carrière des Services Publics de l’Etat ;
l’Ordonnance n° 91-232 du 15 août 1991 portant Règlement d’administration relatif au
personnel des Etablissements Publics d’Enseignement maternel, Primaire, Secondaire et
professionnel ;
le Recueil des Directives et Instructions officielles ;
le Décret-loi n° 017- 2002 du 03/10/2002 portant Code de conduite de l’Agent public de
l’Etat ;
le Règlement d’Administration relatif à la Discipline du Personnel de Carrière des Services
Publics de l’Etat ;
le Code du Travail et la Convention Collective pour les écoles privées agréées ;
la Convention entre les Eglises et l’Etat pour les Ecoles Conventionnées.
5.5.3. Ordre et classement : observer si les différents documents et dossiers sont en ordre ou non et
s’ils sont bien ou non classés dans les armoires. Cela s’observe lorsqu’il n’y a pas de
tâtonnement au moment de l’enquête de viabilité.
5.5.4. Division du travail : observer si le chef d’établissement a bien procédé à la division du travail
(horaire des cours, emploi de temps, attributions, etc.).
5.5.5. Archives / Dossiers / Registre : voir l’existence, la tenue, la conformité des archives, des
dossiers et des registres ; sont-ils bien gardés et selon quel ordre ?
5.5.6. Conservation des archives : observer comment es archives sont préservés ou non de
l’altération et de la destruction.
5.5.7. Fonctionnement : observer la manière dont le personnel s’acquitte ou non de leurs charges
professionnelles.
5.6. Finances
5.6.1. Montants des contributions : observer si le taux pratiqué du montant des contributions à
caractère obligatoire ou sans caractère obligatoire par apprenant est conforme au taux autorisé
officiellement ; les parents payent-ils facilement ou non ?
5.6.2. Prévision budgétaire : il est question ici de contrôler l’existence, la conformité, la tenue et la
validité de la prévision budgétaire établie par le chef d’établissement.
5.6.3. Pièces comptables : observer si les pièces comptables de l’école sont bien tenues. Il est
question d’examiner successivement :
le système de référence des pièces comptables au livre de caisse (numéro de la boîte
émettrice) ainsi que le système de classement (numéro interne de classement à l’école) ;
le carnet de reçus (souches ou copies en bonne et due forme) ;
les factures (ou tenant lieu ou déclaration sur l’honneur, bon des dépenses dans le cas où il
n’y a pas de factures) ;
le bordereau de versement : par exemple la SONAS ;
les extraits de compte (banque, caisse d’épargne, coopérative d’épargne).
5.6.4. Livre de caisse : l’inspecteur contrôlera les éléments suivants :
la conformité au système en vigueur : le livre de caisse sera dressé selon le modèle imposé
par l’administration de l’EPSP(OC) ;
la fidélité aux pièces comptables : les pièces justificatives des dépenses doivent inspirer une
certaine confiance, refléter l’honnêteté du gestionnaire et surtout provenir des
établissements bien connus ;
l’exhaustivité des opérations : les opérations doivent être complètes dans le livre de caisse,
sans négliger aucun détail ;
l’exactitude des calculs : les calculs doivent être faits correctement avec toute la rigueur
possible. Des erreurs intentionnelles ne sont pas du tout tolérées pour couvrir certaines
irrégularités. Il n’est pas autorisé de surcharger ou d’utiliser le banco (tipex). A cet effet, un
système de correction des erreurs a été préconisé ;
la régularité de la tenue : il est conseillé de tenir le livre de caisse à jour, de passer les
écritures le jour au jour quand les chiffres sont encore frais dans la mémoire.
5.6.5. Paiement du personnel : vérifier, comparer le listing et les états de paie ainsi que les
signatures pour des frais à payer au personnel.
5.6.6. Assurance scolaire : vérifier l’existence du dossier et les éléments ci-après :
l’école est-elle ou non assurée ? Est-elle en ordre avec la SONAS?
les reçus de versement et la liste des assurés (police d’assurance) sont-ils ou non dans le
dossier ?
5.6.7. Esprit d’économie : observer si le responsable est un gestionnaire qui évite ou non le
gaspillage inutile. Est-il parcimonieux ou dispendieux ?
5.7. Pédagogie
5.8. Internat
5.8.1. Installations hygiéniques : vérifier l’existence, l’état de fonctionnalité et de propreté des
sanitaires : eau, électricité, fosse septique sans oublier leur nombre par rapport aux utilisateurs
(1 toilette pour 50 apprenants et 8 personnes adultes).
5.8.2. Régularité des repas : observer si les repas sont présentés de façon régulière ou non, si le
nombre et / ou le volume de repas est suffisant ou non.
5.8.3. Qualité des repas : voir si le chef d’établissement se conforme aux principes qui régissent une
alimentation équilibrée.
5.8.4. Tenue des registres : il est question de constater l’existence, la tenue et la conformité du
registre des internes, de discipline et des malades.
5.8.5. Organisation de l’étude : voir si le Directeur d’Internat s’occupe des activités d’étude
(règlement, horaire, surveillance, nombre de fois, …), responsabilise certains apprenants à
accomplir des tâches bien précises d’étude (voir gouvernement des apprenants).
5.8.6. Loisirs (culture, sport) : observer si le Directeur d’internat s’occupe des :
activités culturelles (théâtre, récital des poèmes, danse, chants, musique) à l’école ;
activités sportives (football, basketball, handball, volleyball) à l’école.
5.8.7. Contrôle médical : observer s’il y a un contrôle médical régulier par le service de santé attitré.
6. COMMENTAIRE CRITIQUE : Donner en des phrases lapidaires, sans la moindre littérature, la description
de chaque rubrique (patrimoine….internat), sans contredire les notes analytiques et avec le souci
d’éclairer la hiérarchie.
ANNEXES : Joindre impérieusement les quatre annexes suivantes telles que définies en A1 et en C2, à
savoir :
Annexe 1 : le plan de la parcelle, sur feuillet A4, le sommet indiquant le nord, donnant à l’échelle
approximative l’implantation des bâtiments, de même qu’en abrégé la destination de chacune des
divisions (bureaux, salles, classes, terrains, …) ;
Annexe 2 : le relevé du patrimoine, divisé en équipement immobilier, mobilier, technique,
pédagogique, en subdivisant en équipement d’enseignement, d’autoformation, de culture (y inclus le
sport), d’autofinancement ;
Annexe 3 : la structure et le peuplement : voir le tableau du point 2 de la fiche administrative A1 ;
Annexe 4 : la mise en place du personnel (administratif, technique et enseignant) : voir le tableau
du point 3 de la fiche administrative A1).
A. NATURE
Cette formule permet à l’inspecteur itinérant d’opérer de manière économique le contrôle des dossiers
des apprenants en vue d’entériner ou de rejeter la décision prise par le chef d’établissement en matière
d’admission dans une classe donnée.
Elle comprend soixante-dix séries de cases. Elle se remplit par classe, par la reprise des noms,
postnom et prénom des apprenants qui la peuplent, suivant un ordre strictement alphabétique, même
dans le cas des classes multiples.
Elle se complète à la machine ou de préférence à la main.
La standardisation, par un recours aux sigles, contribue non seulement à l’économie de temps et de
papier, mais conduit également le corps inspectoral à parler le même langage, et à faciliter de la sorte la
tâche des exploitants, désignés ou occasionnels.
L’inspection des dossiers peut s’avérer utile à n’importe quel moment du curriculum scolaire d’un
apprenant. Elle prend une importance particulière quand elle est effectuée en prévision d’une admission
à l’Examen National de fin d’Etudes Primaires (ENAFEP), au jury du cycle court (JUNACYP) ou à
l’Examen d’Etat (EXETAT).
Par ailleurs, l’inspecteur ôtera de l’idée que l’inspection des dossiers des apprenants n’a de sens que
pour les finalistes des humanités. Bien au contraire, les exigences mêmes de l’Examen d’Etat, qui
sanctionne les humanités, devraient inciter les inspecteurs à se pencher sur les dossiers bien avant
l’échéance.
B. OBJECTIFS
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
3. En-tête
01. Inspecteur : mentionner le nom, postnom (s) et prénom (s) de l’inspecteur ; sur la même ligne à
droite, mettre le signe (x) dans la case correspondant au sexe ;
02. Niveau / discipline : l’inspecteur marquera ‘’maternel ‘’ ou ’’primaire’’, tandis qu’au secondaire, il
marquera sa (ses) discipline (s) ; Exemple : français, sociale, coupe et couture, agriculture,
électricité, électromécanique, ...
03. Poste d’attache : il s’agit du pool auquel est rattaché l’inspecteur ; Exemple : PP Matete, PS
Idiofa-Centre ;
04. Boîte postale et lieu où est implanté le poste en question ;
05. Téléphone : noter le numéro du téléphone de l’inspecteur ; suivi d’E-mail : il s’agit de l’adresse
électronique de l’inspecteur ;
06. Etablissement : mentionner la dénomination de l’école ;
07. Chef d’établissement : mentionner le nom, le postnom et le prénom du chef d’établissement, sans
oublier son numéro de téléphone.
08. Option : faire mention du nom de l’option, suivi du nombre de classes dans l’option ;
09. Classe (s) concernées : indiquer la (les) classe (s) pour laquelle (lesquelles) sera effectuée
l’inspection des dossiers.
10. Année scolaire : il s’agit de l’année scolaire en cours (avec ses deux millésimes). Exemple : 2017-
2018 ;
11. Rapport n° : mentionner le numéro du rapport conformément au point 2.4. « numérotation du
rapport » de la partie II du présent ouvrage.
En dessous du sigle C7, mettre une croix (X) dans la case correspondant au niveau concerné.
La formule C7 ayant un caractère universel, chaque inspecteur complétera les rubriques qui
s’imposent. Pour mener à bien cette opération très délicate, l’inspecteur se servira des documents ci-
après :
le carnet de route dans lequel il envisagera la possibilité que le Préfet appose le spécimen de sa
signature et du sceau de l’école visitée ; ainsi il y collectera les signatures et les sceaux de toutes les
écoles de sa juridiction ;
Le numéro d’ordre est codé d’avance de 01 à 70. Cette précaution supplémentaire ne doit pas être
interprétée comme une autorisation implicite de créer des classes pléthoriques, mais se justifie
dans le cas de classes multiples.
Lister dans l’ordre strictement alphabétique les noms de tous les apprenants, suivis de leur
postnom et prénom. Même si les noms sont déjà listés par le chef d’établissement, il appartient à
l’inspecteur de contrôler ce travail.
Il n’y a pas de gêne que l’inspecteur puisse disposer sur un bout de papier les 26 lettres de
l’alphabet français. Il peut également se servir de son téléphone portable qu’il doit avoir par devers
soi.
1.3. Sexe
1.4. Age
Mentionner C pour l’apprenant ayant dans son dossier le certificat du primaire. Cette rubrique ne
sera prise en considération que par l’inspecteur qui opère en secondaire.
Il est à noter que le contrôle opéré au secondaire se limite pour ce qui est des études primaires au
seul certificat qui sanctionne le cycle.
1.6. Classes
Dans les colonnes réservées aux classes, les chiffres 1, 2, 3, 4, 5 et 6 correspondent aux années
d’études des deux niveaux (primaire et secondaire). Dans ce cas, les constatations concernant les
titres scolaires qui doivent les sanctionner sont rendues par les sigles inscrits dans le tableau
suivant :
Tableau 14 : Sigles relatives aux constatations faites sur les titres scolaires
Ne mentionner la mesure prise qu’en vue d’une admission à l’Examen d’Etat ou au jury du cycle
court. Les sigles autorisés sont dans ce cas : A pour accepté, C pour conditionné par le
complètement du dossier, R pour refusé.
Sans renoncer au devoir qu’il a d’agir en père de famille en toutes circonstances professionnelles,
l’inspecteur ne perdra pas de vue que son premier devoir est d’établir si la loi est respectée.
En effet, un document scolaire entaché de surcharges ne requiert pas la même sanction qu’un
faux. Dans le premier cas, c’est une étude minutieuse de la surcharge et éventuellement une
démarche auprès de l’émetteur, tandis que dans le second cas, c’est l’élimination pure et simple de
l’apprenant de la classe.
1.8. Observations
Cette rubrique reçoit toute information susceptible d’éclairer l’autorité sur le bien-fondé de la
mesure prise ou d’aider l’exploitant dans l’analyse du rapport. Dans le cas d’un contrôle de routine,
la colonne M restera vierge et la décision ou la suggestion sera portée dans la colonne
OBSERVATIONS, telles que : à réorienter en … ; à rétrograder en … ; à éliminer.
Il va de soi que la délicate matière rend le contrôle du suivi indispensable par l’inspecteur.
2. REMARQUES
Sous cette rubrique, reprendre les observations essentielles et fréquentes du point 1.8. de façon à
conscientiser le chef d’établissement à ne plus revenir sur les mêmes erreurs et de prévenir la
hiérarchie sur le bien-fondé des mesures prises.
3. CONSEILS
Prodiguer au chef d’établissement des conseils relatifs aux remarques faites au point 2.
ADMINISTRATION
Formation en cours d’emploi (formation continue) : renforcement des capacités (compétences) des
opérateurs en vue d’améliorer le rendement d’une entité donnée.
Action de formation : toute entreprise organisée en réponse à un besoin et destinée à parfaire la
formation en cours d’emploi.
Action d’encadrement : toute entreprise à caractère itératif (répétitif) faite par un (des) inspecteur (s)
dans son rayon d’action auprès d’un ou plusieurs opérateurs pédagogiques.
Outil de formation : instrument de travail destiné à l’enseignant pour lui permettre d’améliorer sa
formation
Module de formation : moyen d’action mis en œuvre par le formateur pour assurer la formation en
cours d’emploi dans le cadre de renforcement des capacités.
Exposé : communication orale ou écrite sur un sujet précis.
Conférence pédagogique : exposé plus élaboré dont le thème, à caractère pédagogique, est traité par
plusieurs personnes.
Séance d’animation pédagogique : communication sur les stratégies ou un contenu scientifique
visant à combattre les insuffisances constatées chez les enseignants dans l’exercice de leur métier.
Journées pédagogiques : séances d’animation pédagogique qui s’étendent sur plusieurs jours au
cours desquels l’accent sera mis sur les travaux pratiques.
Séminaire de sensibilisation : réunion au cours de laquelle sont communiquées les nouvelles
instructions, les innovations pédagogiques ou scientifiques.
Séminaire (atelier) de formation : succession des réunions basées sur les thèmes tant pédagogiques
que scientifiques ou autres, lesquels thèmes contribuent à la formation continue du personnel
enseignant.
A. NATURE
La formule ’’Action de Formation (AF)’’est toute entreprise organisée en réponse à un besoin et
destinée à parfaire la formation en cours d’emploi de ses enseignants.
Cependant une attention toute particulière doit être attirée sur l’utilisation abusive de la formule F1 par
les formateurs (facilitateurs), notamment en ce qui concerne la nature des thèmes non indiqués à traiter
lors d’une action de formation à mener. C’est le cas par exemple des thèmes ci-après :
- l’explication des mesures conservatoires aux chefs d’établissement ;
- la causerie avec les notables sous l’arbre à palabre du village ;
- la réunion avec le comité des parents sur les frais à fixer pour construire un bâtiment scolaire ;
- les différentes communications de service ;
- le compte-rendu d’un forum auquel l’inspecteur a été invité ;
- la sensibilisation des candidats finalistes sur les causes des échecs massifs à l’Examen d’Etat ;
- les conseils donnés à un enseignant à l’issue d’une visite de classe, etc.
B. OBJECTIF
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
0. EN-TETE
1. NATURE
2.1. Date (s) : lorsqu’il s’agit d’une action de formation qui se déroule en une journée, indiquer la date
du jour, par exemple : le 23/01/2014 ; lorsqu’il s’agit d’une action de formation s’étendant sur plus
d’un jour (deux ou plusieurs jours), indiquer du ….au ….Exemple : du 15 au 20/01/2014.
2.2. Durée : La durée est donnée en heures si l’action n’a duré que quelques heures et en jour (s) si
elle a duré un ou plusieurs jours.
2.3. Participation : dans les cases correspondantes, indiquer le nombre d’opérateurs pédagogiques
(les participants) et le nombre d’établissements ou des services associés à l’action de formation et
dont les membres touchés sont parmi les participants.
3. INITIATIVE
Si l’initiative de l’action de formation vient d’un service, faire état des références administratives
utiles de l’ordre en indiquant la nature, la fonction du signataire, la numérotation, la date et l’objet de
l’ordre.
Il est question de décrire succinctement le (s) thème (s) de l’action de formation en indiquant les points
essentiels. Dans le cas d’un séminaire, joindre impérativement le programme (calendrier ou agenda des
activités).
5. OBJECTIF(S)
On notera les buts poursuivis par l’action de formation entreprise en utilisant les verbes d’action. La
formule couramment utilisée est : « A l’issue (au terme) de cette action de formation, les participants
seront capables de … (verbe d’action). »
Enumérer les stratégies mises en œuvre pour bien mener l’action de formation (exemple :
brainstorming, travail en groupe, travail individuel, méthodes actives et participatives….).
Indiquer les références bibliographiques et/ou webographiques utilisées. Joindre en annexes tous les
moyens imprimés mis à la disposition des participants ou produits au cours des assises. Pour un outil
de formation déjà publié, seul le numéro suffit.
8. BILAN
Reprendre l’évaluation faite par les participants d’une part et celle faite par le facilitateur principal et son
(ses) associé (s) d’autre part.
9. CONTROLE DU SUIVI
Indiquer les actions à entreprendre dans le cadre de ce contrôle et préciser à qui incombe la
responsabilité d’assurer ce contrôle du suivi (inspecteur itinérant, conseiller d’enseignement,
conseiller pédagogique, ...) ;
Indiquer la stratégie à déployer et éventuellement les actions de formation complémentaires à
entreprendre.
10. SUGGESTIONS
Proposer toutes les indications susceptibles d’éclairer les services de formation à différents échelons
sur la conduite à suivre pour rendre les actions de formation toujours plus performantes.
Le tableau de participation est divisé en deux colonnes : la colonne ’’Etablissement (s) ou service (s)’’ et
la colonne ’’Personnes (s)’’.
La première colonne ’’Etablissement (s) ou service (s)’’ reprend les rubriques suivantes : le numéro
d’ordre, le nom, l’adresse locale ou postale, le numéro de téléphone de l’ (des) établissement (s) ou
du (des) service (s) qui ont pris part à l’action de formation menée.
La deuxième colonne ’’Personnes (s)’’ reprend les rubriques suivantes par rapport à l’établissement
ou au service concerné : le numéro d’ordre, le nom, postnom et prénom, le sexe (M ou F), la fonction
Par CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 122
COURS DE QUESTIONS SPECIALES D’AIS 2020-
2021
(enseignant, C.E., C.P. …), le titre (qualification) en sigle (D6N, A2 Agri, G3 Fr-LA, A1 Méc., Ir. Agro,
…), la classe (mentionner la classe où l’enseignant donne cours, cela uniquement pour le maternel
et le primaire ; pour le secondaire, neutraliser par un trait, le numéro téléphonique et la signature du
(des) formé(s).
ADMINISTRATION
A. NATURE
La formule ’’Action d’Encadrement (AE)’’, c’est toute entreprise à caractère itératif (répétitif) faite par un
inspecteur en son lieu de résidence auprès d’un ou plusieurs opérateurs pédagogiques (enseignant,
CE, conseiller d’enseignement, …), consécutivement à un constat de carence grave tant sur le plan
méthodologique que sur le plan scientifique et pouvant s’étendant sur une période plus ou moins
longue.
En d’autres termes, l’AE ne peut être établie que lorsque l’encadreur a suivi l’ (les) encadré (s) à son
(leur) lieu de service, travaillant avec eux pendant une certaine durée. Elle s’entreprend le plus souvent
par groupe homogène d’opérateurs et prend par exemple la forme de jumelage avec un chef
d’établissement ou un autre inspecteur. Il peut s’agir aussi d’un cours de rattrapage organisé pour un
groupe de sous-qualifiés en dehors des heures d’occupation normale. Il n’est établi qu’un seul rapport
F2 pour l’ensemble des opérations inhérentes à une action d’encadrement, même si celle-ci s’étend sur
plusieurs mois.
L’AE s’oppose donc à l’action de formation au sens strict (AF) qui a un caractère ponctuel.
B. OBJECTIFS
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
0. EN-TETE
1. CIBLE
2. MODALITES
3. COLLABORATION
Citer le nom, le titre, la fonction, le poste d’attache de chaque collaborateur ; donner la raison de cette
collaboration (Pourquoi faire appel à X ou à Y).
Décrire succinctement la compétence des encadrés en faisant ressortir les lacunes qui ont conduit à
l’organisation de l’action d’encadrement et signaler à ce dernier propos le mode de constat : inspection
pédagogique (C3, C3B, C3M), inspection administrative (C2), enquête ordinaire (C6 A).
5. THEME (S)
Citer succinctement la thématique de l’action d’encadrement en situant chacun des thèmes dans le
temps s’il y a lieu. Il tombe sous le sens qu’il doit exister une parfaite correspondance entre ce poste et
l’énumération détaillée des opérateurs divers.
6. OBJECTIF (S)
Définir en termes clairs et concis l’ (les) objectif (s) poursuivi (s) par l’action d’encadrement.
7. METHODES ET TECHNIQUES
Enumérer les stratégies mises en œuvre pour bien mener l’action d’encadrement (exemple :
brainstorming, travail en groupe, travail individuel, méthodes actives et participatives….).
Détailler les moyens de formation mis en œuvre pour mener à bien l’action, en distinguant les moyens
existants utilisés et les moyens élaborés pour les besoins de la cause. Pour les outils de Sernafor,
donner le code et le titre. Annexer un exemplaire des autres outils.
10.BILAN
Faire état de l’évaluation de l’action d’encadrement, en distinguant les points de vue des encadrés et
des encadreurs. Faire ressortir la valeur ajoutée par l’action d’encadrement.
11.CONTROLE DU SUIVI
Indiquer éventuellement les modalités et les responsabilités en matière de contrôle de suivi (inspecteur
itinérant, conseiller d’enseignement, conseiller pédagogique, ...) ; indiquer la stratégie à déployer et
éventuellement les actions de formation complémentaires à entreprendre.
12.SUGGESTIONS
Tirer tous les renseignements utiles susceptibles d’améliorer le rendement du service de la formation.
Si le nombre d’encadrés dépasse les six unités, recourir à l’annexe, en référençant la ligne 1 ;
Compléter les rubriques comme suit :
- mentionner le nom et le postnom / prénom de (des) encadré (s) ;
- déterminer le sexe par le sigle F ou M ;
- faire mention de l’âge exprimé en nombre arrondi d’années ;
- faire mention du titre par sigle conventionnel : D4, D6, G3, A1, LA, Ir, Dr ou autre ;
- donner le nombre arrondi d’années d’ancienneté au MINEPSP-INC, toutes fonctions
confondues ;
- faire état de la dernière note de l’inspection de l’enseignement par recours aux sigles : E, TB, B,
AB, M ;
- au poste d’attache, nommer l’établissement scolaire ou le service auquel appartient l’encadré ;
- donner la fonction actuelle de l’encadré ;
- faire apposer la signature de chaque encadré ;
- faire état de toute observation en rapport avec l’AE entreprise.
14. ADMINISTRATION
Indiquer le lieu, la date, le nom et la signature du chef d’établissement et des encadreurs associés, la
signature de l’Inspecteur sans oublier le sceau de l’école.
Testing (évaluation) : processus qui consiste à examiner le degré d’adéquation entre un ensemble
d’acquis et un ensemble de critères fixés au départ en vue de prendre une décision.
Expérimentation : ensemble des moyens et procédures de contrôle destinés à vérifier une hypothèse
(validité d’un item).
Echantillon : fragment ou partie d’un ensemble destinés à être analysés ou sur lequel on réalise des
mesures ou des essais.
Indice de difficulté : nombre qui renseigne sur la facilité ou la difficulté d’une question.
Indice de discrimination : nombre qui permet de différencier les apprenants les plus forts de plus
faibles.
Attractivité (taux d’attractivité) : pourcentage qui indique la capacité de chaque occurrence à attirer la
personne à laquelle l’item est soumis.
A. NATURE
B. OBJECTIFS
C. GUIDE DE REMPLISSAGE
0. EN-TETE
01. Inspecteur : mentionner l’identité de l’inspecteur et mettre une croix (X) dans la case
correspondant au sexe.
1. DEFINITION
1.1. Discipline : faire mention précise de la discipline telle qu’elle est définie par le programme officiel
et non le regroupement de matières en usages à l’Examen d’Etat tel que ’’branches spécifiques,
culture générale et autres’’.
1.2. Niveau : indiquer le niveau d’enseignement (maternel, primaire, secondaire) ;
1.3. Programme :
1.3.1. Référence : faire mention de la référence complète du programme, y compris l’année
d’édition. Si les énoncés du programme ont été numérotés, il est indiqué de reprendre le
numéro.
1.3.2. Enoncé en bref : pour plus de garantie, reprendre l’intitulé de l’ (des) énoncé (s) du
contenu-matière dans le programme (curriculum).
0 Cette case est réservée à la Commission Nationale d’Organisation (CNO).
1.4. Objectif :
Le rédacteur est tenu de préciser l’objectif pédagogique que vise son item, conformément à la
taxonomie de Bloom. Il suffit de mettre une croix dans la case sous la flèche à côté de la
connaissance (1.4.1.) ou de l’aptitude examinée (1.4.2. à 1.4.6.). Les familiers de la taxonomie de
Boom sont invités à donner la définition complémentaire, selon la nature de l’item (informations
isolées, manière de traiter les informations, généralisations et théories).
2. FORMULATION
Joindre une annexe en cas de nécessité (dessin, cartes, …), par exemple si l’espace laissé n’est pas
suffisant.
2.1. Article de base (tronc, vignette) : se limiter à l’ordre (les propositions commencent par une
majuscule) ou à la phrase lacunaire (les propositions commencent par une minuscule).
2.2. Propositions (occurrences) : numéroter de 1 à 5, la sixième étant implicite et correspondant au
rejet des cinq autres. Placer un X devant la proposition correcte, les quatre ou cinq autres étant
des distracteurs.
3. ANALYSE :
3.1. Expérimentateur : mention est faite du nom de l’expérimentateur, de son titre scolaire ou
académique et de son option.
3.2. Expérimentation : faire mention de la date et des lieux (un ou plusieurs établissements scolaires)
où celle-ci a été pratiquée.
3.3. Echantillon : Idéalement, l’expérimentation se fera dans plusieurs classes, de niveau varié mais
acceptable. L’inspecteur évitera de tester son questionnaire dans les classes très divergentes,
c’est-à-dire particulièrement fortes comme dans les classes particulières faibles. Toutes les copies
réunies seront classées ensuite par ordre de mérite.
Grandeur : indiquer le nombre d’apprenants soumis au test, le minimum étant de 100
apprenants ;
Nature : préciser s’il s’agit de filles ou de garçons ou d’un groupe mixte, en précisant le nombre
de filles et de garçons ; donner l’âge moyen des participants ; préciser le milieu géographique
(urbain ou rural) et le milieu social (classe aisée, classe laborieuse, …).
Critères de sélection : motiver le choix de la classe ou des classes retenues
3.4. Observations : noter en bref les considérations auxquelles l’administration du test a donné lieu et
les enseignements qu’elle a permis de tirer, autres que les indices chiffrés ci-dessous.
3.5. Résultats :
Placer un X devant le numéro de la réponse exacte ;
Classer les apprenants selon leur mérite (compétence), indépendamment du testing ; choisir un
critère fiable de classement, à savoir par exemple :
- points obtenus dans la discipline concernée ;
- points obtenus pour l’ensemble des disciplines, au palmarès de l’année écoulée ;
- points obtenus au premier trimestre de l’année en cours ;
Diviser l’échantillon en trois parties, selon la compétence et dans les propositions ci-après :
- Groupe S (supérieur) : il est composé de meilleurs apprenants et représente 27 % ;
- Groupe M (moyen) : il est composé des apprenants moyens et représente 46 % ;
- Groupe I (inférieur) : il est composé des apprenants inférieurs ; ce qui représente 27 %.
Exemple : pour un échantillon de 114 copies, le groupe S comprend 31 copies (n1), le groupe
M 52 copies (n2) et le groupe I 31 copies (n3).
Pour chaque item du questionnaire, parcourir les trois groupes de copies, et totaliser pour
chacun de ces groupes le nombre de réponses 1, 2, 3, 4, 5 et 6.
Exemple : considérant l’exemple précédent, dans l’item choisi, la bonne réponse étant 4
comme le montre le tableau 15, on procède comme suit :
- Pour le groupe S constitué de 31 copies, on trouve que :
1 apprenant a répondu à la proposition 1 ; référence a1 ;
2 apprenants ont répondu à la proposition 2 ; référence b1 ;
2 apprenants ont répondu à la proposition 3 ; référence c1 ;
24 apprenants ont répondu à la proposition 4 ; référence d1 ;
2 apprenants ont répondu à la proposition 5 ; référence e1 ;
aucun apprenant n’a répondu à la proposition 6 ; référence f1.
- Pour le groupe M constitué de 52 copies, on trouve que :
3 apprenants ont répondu à la proposition 1 ; référence a2 ;
4 apprenant a répondu à la proposition 2 ; référence b2 ;
3 apprenants ont répondu à la proposition 3 ; référence c2 ;
35 apprenants ont répondu à la proposition 4 ; référence d2 ;
5 apprenants ont répondu à la proposition 5 ; référence e2 ;
2 apprenant a répondu à la proposition 6 ; référence f2 ;
- Pour le groupe I constitué de 31 copies, on trouve que :
4 apprenants ont répondu à la proposition 1 ; référence a3 ;
3 apprenant a répondu à la proposition 2 ; référence b3 ;
4 apprenants ont répondu à la proposition 3 ; référence c3 ;
14 apprenants ont répondu à la proposition 4 ; référence d3 ;
4 apprenants ont répondu à la proposition 5 ; référence e3 ;
2 apprenants ont répondu à la proposition 6 ; référence f3 ;
- Puis, inscrire les réponses de chaque participant au tableau des résultats ;
- Totaliser le contenu de chaque ligne :
a1 + b1 + c1 + d1 + e1 + f1 = n1
a2 + b2 + c2 + d2 + e2 + f2 = n2
a3 + b3 + c3 + d3 + e3 + f3 = n3
- Totaliser le contenu de chaque colonne :
a1 + a2 + a3 = A
b1 + b2 + b3 = B
c1 + c2 + c3 = C
- ; 1 2 3 X 4 5 6 TOTAL
S a1 1 b1 2 c1 2 d1 24 e1 2 f1 0 n1 31
M a2 3 b2 4 c2 3 d2 35 e2 5 f2 2 n2 52
I a3 4 b3 3 c3 4 d3 14 e3 4 f3 2 n3 31
TOTAL A 8 B 9 C 9 D 73 E 11 F 4 N 114
- Calcul
d1 d 3 24 14 10
DIS ¿ − = − = =0 , 32
n1 n3 31 31 31
- Si l’indice de discrimination est de +1, le tiers supérieur tout entier a fourni la réponse correcte et
que le tiers inférieur tout entier a donné une mauvaise réponse : c’est la discrimination
maximale ; c’est un bon item puisque les meilleurs apprenants répondent mieux que les moins
bons.
- Si à l’inverse l’indice de discrimination est théoriquement -1, c’est la discrimination négative
absolue ; c’est l’effet d’un mauvais item puisque les moins bons des apprenants répondent mieux
que les meilleurs, c’est-à-dire le tiers inférieur tout entier a donné une bonne réponse, tandis que le
tiers supérieur tout entier a donné une mauvaise réponse ; en général si l’indice de discrimination
est négatif, c’est un item à améliorer ou à rejeter puisqu’il y a absence de validité.
- Si l’indice de discrimination est égal à 0, le nombre de réponses correctes est le même dans le
tiers supérieur et dans le tiers inférieur : c’est la discrimination nulle ; un tel item n’a joué aucun
rôle dans le classement des apprenants. c’est l’effet d’un mauvais item puisque les moins bons des
apprenants répondent mieux que les meilleurs ; c’est à améliorer.
- L’idéal est que l’indice de discrimination d’une bonne question se situerait entre 0.80 et 0.30.
Attractivité (ATT)
4. CRITIQUE :
Cette rubrique est réservée au Centre National d’Organisation des Examens, chargé d’exploiter les
propositions d’items venus du terrain, en vue de leur consignation à la banque d’items. Les
responsables provinciaux se garderont d’y inscrire la moindre indication.
c) Style :
Tenir compte des inspections des rapports d’inspections :
Aucune phrase incorrecte : coter Excellent (E)
Une phrase incorrecte : coter TB
2 Phrases incorrectes : coter B
A Partir de 3 phrases incorrectes : coter Insuffisant
d) Quantité du travail
Sur 6 C2 dans 6 écoles : coter Excellent (E)
Par CT KAMBERE MWANGAZA Matama Page 131
COURS DE QUESTIONS SPECIALES D’AIS 2020-
2021
ADDENDUM (Ajoute)
Documents comptables autorisés aux administrateurs scolaires.
V.6. REGLEMENTATION EN MATIERE DE DOCUMENTS COMPTABLES A L’ECOLE
Un chef d’Etablissement ou administrateur scolaire est l’administrateur financier de son
établissement : rien ne peut sortir sans sa signature, seul certains de ses documents comptables ci-après
peuvent être utilisés pour justifier les dépenses de l’établissement scolaire (dépenses de fonctionnement).
1. Documents comptables principaux
Mise en disposition de fond (MDF)
Ordonnance de régularisation (O.R)
Ordonnance de paie (O.P)
Ex :
Un agent vous demande une avance sur salaire, quel document peut- on utiliser ?
Un préfet qui reçoit un Inspecteur où il doit engager les dépenses, quel document pourrait-il utiliser ?
CONCLUSION
S’il y a une question fondamentale que le responsable d’un système scolaire donné pourrait se
poser : c’est celle des finalités, en tant qu’objectifs à atteindre. Si le pouvoir organisateur conçoit un système
scolaire en termes de maximisation, de pérennité et de croissance immédiate ; il se trompe ; car tout système
scolaire, comme toute entreprise consomme des ressources, de grandes ressources humaines et matérielles
sans oublier le temps.
L’éduction est un des secteurs les plus couteux de l’administration publique et dont les effets sont
en court, moyen et long termes, rarement immédiats. L’éducation ne peut être moins gérée que n’importe
quelle autre organisation moins cohérente. C’est pour cela que l’éducation peut être considérée comme un
phénomène d’interaction de trois grandes composantes :
L’enseignant
L’apprenant
La matière
Le tout se mouvant dans un environnement donné
Environnement
apprenant
Enseignant
Matière
L’inspecteur scolaire qui doit veiller à la dynamique d’un système scolaire d’un pays devra être
bien formé et informé de la mission qui l’attend, de la responsabilité envers son pays et envers les parents
des élèves sans oublier les enseignants dont il est le conseil de patenté (habituel).
Les exigences de la complexité de l’évaluation et de la direction qui caractérise aujourd’hui notre
système scolaire demandent les méthodes de gestion saine, transparente, exigent une inspection scolaire
adéquate et de bon aloi (réputation).
La nécessité de systématiser la préparation de celui qui doit dynamiser le système scolaire
apparaît comme première nécessité. Bref, la demande de certains étudiants souhaitant la présence de
l’inspection universitaire. L’intellectuel congolais de demain n’est rien d’autre que l’apprenant que l’on forme
aujourd’hui. D’où le sort du pays est donc en jeu ; d’où, il faut contrôler cette formation du futur citoyen de ce
pays. Les futurs inspecteurs et administrateurs scolaires devront en être conscients. C’est un devoir
inéluctable.
Nous vous avons montré, dans ce cours, l’aspect à la fois noble et ingrat de cette profession qui
exige de vous des qualités non seulement intellectuelles indéniables mais aussi morales indiscutables. D’où,
l’Inspecteur et l’administrateur scolaire de demain doit se montrer à la hauteur de sa responsabilité par son
savoir, son savoir-être et son savoir-faire.
Si l’inspection scolaire est bien comprise dans un pays, elle peut devenir le plus grand facteur de succès et
de progrès dans un système scolaire bien structuré et bien organisé.
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
ROCHET. J.P ; L’inspection pédagogique aux risques de l’évaluation, France, Harmattan, 2005
fr.wikipedia.org/.../Inspection_générale_de_l'administration_de_l'Éd.
MODULES DE FORMATIONS SUR L’UTILISATION DES FORMULES