Cours de Deuxième Année EO
Cours de Deuxième Année EO
Cours de Deuxième Année EO
Première partie :
1
Chap1 : L’approche systémique de l’entreprise (4h : 2heures de
cours et 2 heures de TD)
I. L’analyse systémique
Cette approche considère principalement les interactions entre les éléments constitutifs
de l’ensemble étudié. Les règles de fonctionnement de l’ensemble sont privilégiées par
rapport à celles de chaque élément constitutif considéré comme une "boîte noire" dont
on ne cherche pas à analyser le fonctionnement interne mais seulement les entrées et
les sorties.
La nouvelle approche consiste donc à étudier les systèmes définis comme un ensemble
d’éléments en interaction.
Certains systèmes sont fermés parce que n’étant pas en relation avec l’extérieur.
Cependant la majorité des phénomènes qui peuvent être décrits en termes de système
sont reliés à leur environnement avec lequel ils ont des échanges qui déterminent leur
fonctionnement. Ceux sont des systèmes ouverts ; reliés à leur environnement par les
variables d’entrées et de sortie.
Enfin, les organisations sociales sont également caractérisées par la poursuite de la
réalisation d’objectifs pour lesquelles elles ont été créées : ce sont des systèmes
finalisés.
Lorsqu’un système ouvert poursuit des objectifs, il doit en permanence modifier son
comportement pour atteindre les objectifs fixés.
Les systèmes ouverts et finalisés doivent donc être dotés d’organes de commande qui
fixent les objectifs et assurent la régulation ie la conduite vers les objectifs.
Questions
2
4. Quelles sont les limites de cette méthode ?
A. La notion de système
1. la structure du système
L’aspect structurel d’un système peut être appréhendé à partir des notions de
frontières, d’éléments et de relations.
a. la frontière
b. Les éléments
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- les variables d’entrées
- les variables de sorties Considérant le rapport du
- les variables de commande sont les « système entreprise » avec
éléments dont la valeur peut être fixée son milieu, les éléments de ce
par le gestionnaire, pour assurer la
dernier forment 4 variables :
régulation.
- Les variables d’état sont celles qui - Variables d’entrées ;
renseignent le gestionnaire sur le - Variables de sortie ;
fonctionnement du système. Elles - Variables d’état ;
peuvent être spécifiques ou - Variables de commande.
confondues avec les variables de (Donner 2 exemples pour
sorties. chaque variable)
c- Les liaisons
2. Le fonctionnement du système
Caractéristiques d’un « système » :
Du point de vue de son fonctionnement un - Les éléments ;
système se caractérise par les différents états - Les liaisons
qu’il peut prendre. Un état du système est - La frontière ;
constitué par la liste des états des divers - L’environnement ;
éléments qui le compose. - Le fonctionnement.
Le fonctionnement du système a pour (Identifier ces caractéristiques au
résultat de faire correspondre à un état des
variables d’entrée, un état de variable de
niveau de l’entreprise)
sortie. Conclusion ?
L’entreprise est considérée comme système car elle forme un tout, composé de
multiples parties interconnectées, poursuivant un (ou plusieurs) objectif général.
A. Les éléments
L’entreprise est constituée d’un ensemble d’éléments hétérogènes quand à leur nature,
leur structure, et leur fonctionnement (ses actifs matériels et incorporels ; ses capitaux ;
son personnel.
4
accroît sa capacité d’adaptation et d’évolution (potentiel d’innovation, de
diversification…). En contrepartie la complexité engendre des difficultés de régulation
et nécessite de systèmes de gestion (système d’information et système de direction)
efficaces pour piloter le système physique et le système financier.
B. Les liaisons
Les organes de l’entreprise sont reliés entre eux par un ensemble de flux :
- flux matériels
- flux d’information
- flux monétaire
Ces divers flux circulent à travers des réseaux qui assurent la régulation de
l’entreprise.
C. L’ouverture à l’environnement
L’entreprise est un système ouvert car elle puise dans son environnement naturel et
socio économique les éléments indispensables à son fonctionnement (activité) et
inversement fournit à son environnement les résultats de son activité sous forme de
biens et services produits, de résidus, d’information et de revenus.
Elle apparaît aussi comme une unité de production de la valeur et de répartition des
revenus en relation avec son environnement par deux sortes d’organe : des organes
d’entrée, et des organes de sortie par lesquels elle affirme son comportement de
créateur de valeur et de distributeur de valeur.
Par les signaux qu’il transmet (variables d’entrée), l’environnement s’impose à
l’entreprise dans son état et dans ses changements.
D. La finalité de l’entreprise
5
- Les entreprises du secteur de l’économie sociale poursuivent le service rendu
aux adhérents ou aux sociétaires.
E. La régulation
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Elle s’impose pour les décisions stratégiques.
- la régulation par alerte. Elle est possible grâce au variable d’état. Elle consiste à
attendre que les perturbations externes aient une incidence sur le
fonctionnement interne pour prendre les mesures correctives. Ces mesures
peuvent également être prises lorsque les perturbations émanent du système lui
même.
- La régulation par erreur ou écart : elle repose sur les variables de sortie. Elle
intervient lorsque l’entreprise constate un écart entre les résultats et les objectifs
(elle est dangereuse si les délais de réaction sont trop longs ou si les effets sont
irréversibles).
- La régulation par erreur constitue une rétro action : elle consiste à réinjecter en
entrée les variables de sortie du système pour corriger les transformations
opérées de façon à se rapprocher de l’objectif.
Questions : Quand dit –on qu’une boucle de rétro action est négative ? Positive ?
- l’auto régulation
Elle s’effectue sans organe de commande. C’est une régulation décentralisée
automatique.
Questions : Pourquoi les divers modes de régulations doivent être utilisés
simultanément dans une entreprise ?
Ces divers flux circulent à travers des réseaux qui assurent la régulation de
l’entreprise.
- un système d’approvisionnement ;
- un système de production ;
- un système de commercialisation ;
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Exercice : Comparer la démarche analytique à la démarche symétrique au regard des
points suivants :
- Auteurs
- Procédure
- Intérêts
- Limites
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-remise en cause du système et
élaboration d’un autre plus
adéquat.
Auteurs Réné DESCARTES et BERTALANFFY, BOULDING,
Claude BERNARD FORESTER
Limites -impossibilité d’isoler les Elle ne donne pas de précision sur
éléments des phénomènes les éléments.
complexes
-impossibilité d’attribuer une
valeur à toutes les variables
sauf celle que l’on peut faire
varier volontairement
-Impossibilité d’appliquer un
raisonnement de type causale
en raison de multiples
relations entre les éléments
I. Information et communication
A. L’information
1. La nature de l’information
Le terme information recouvre deux réalités différentes :
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- Du point de vue du technicien Les sens de l’information :
(informaticien par exemple), - Information-signe dite
l’information désigne n’importe
quel signe qui peut être transmis et
symbolique ;
stocké. Elle est dite symbolique - Information-renseignement
(dépourvue de signification). La dite sémantique
plus petite quantité d’information (Donner l’utilité de chaque sens de
qui puisse être transmise et stockée l’information)
est appelée caractère ou élément
binaire (EB).
- Du point de vue de l’utilisateur,
l’information est un renseignement qui apporte une connaissance sur un objet
ou sur un événement. Elle est dite
sémantique.
D’une manière générale, l’information est tout Bit ou caractère ou encore
élément susceptible d’augmenter le degré de élément binaire est le nom
connaissance d’un phénomène et donné à la plus petite quantité
corrélativement de diminuer le degré d’information qu’on peut
d’incertitude. stocker et transmettre
Dans les réseaux l’information, au sens de
signe, peut circuler. Il est essentiel pour définir
les caractéristiques d’un réseau d’information
(capacité de stockage, de transmission, délais d’acheminement), évaluer la quantité
d’information (nombre de bits) à traiter indépendamment du contenu de l’information.
Dans la conception de son SI, l’entreprise devra donc rechercher une optimisation en
portant son action sur deux domaines :
- déterminer les dimensions (les caractéristiques) des organes et de ses réseaux de
collecte, de transmission et de traitement de l’information pour qu’ils aient une
capacité et une rapidité suffisante ;
- réduire le volume d’informations à saisir, transmettre et traiter selon les
systèmes de codage employé, une même information renseignement peut être
transmise avec + ou – d’informations – signes ; en outre le mode d’organisation
des données permet de réduire le nombre d’informations – renseignements à
transmettre.
Exercice
1/
Du point de vue du technicien Du point de vue du gestionnaire
Sens de Signe (information est dite Renseignement (information est dite
L’information symbolique) sémantique)
Intérêt ou rôle
10
Nature de Eléments Point de vue intervenants Intérêts Exemples
l’information traités
2. Caractéristiques de l’information
a. Qualité de l’information
11
Questions :
B. La communication
1. L’analyse de la communication
Langage commun
Emetteur Canal
(Ou source) codage décodage destinataire
Le schéma employé est souvent plus compliqué : il fait intervenir des relais
intermédiaires chargés de transmettre le message après des décompositions ou au
contraire des synthèses.
a. le canal
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c. Les émetteurs et les récepteurs
Les perturbations des messages peuvent également provenir des émetteurs et des
destinataires. La compréhension du message sera imparfaite si les champs de
conscience et les centres d’intérêt des deux interlocuteurs divergent.
Un message est toujours transmis avec une intention (obtenir une action, une réponse
un comportement) de l’émetteur qui peut diverger des attentes du destinataire,
entraînant une incompréhension du message.
Une autre source d’incompréhension des messages provient de la barrière du langage.
Enfin des émetteurs parasites peuvent brouiller la communication.
Pour limiter les perturbations des communications, il est nécessaire d’installer des
contrôles de réceptions qui peuvent porter sur divers aspects du message.
Les niveaux de contrôle de réception de la communication :
- réception du message ;
- intégrité du contenu ;
- compréhension du contenu ;
- action conforme aux attentes.
Nature Caractéristiques
Accusé de réception Le destinataire émet un signal quelconque
à la réception
Collationnement Réémission du message par le destinataire
vers l’émetteur
Redondance Réception à l’émission, du message et
contrôle à la réception de l’identité des
messages reçus.
Nombre ou lettre clé Redondance atténuée.
Compte rendu d’exécution Le destinataire émet un rapport sur les
suites qu’il a apportées au message et les
résultats obtenus.
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Exercice
Compléter le tableau suivant :
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1. Typologie des lignes de communication
Le degré Le mode de
La structure Les destinataires
d’institutionnalisation transmission
hiérarchiques formelles verticales Inter – personnelle
- ascendantes - hiérarchiques - ascendantes - hiérarchiques
- descendantes - fonctionnelles obligatoires ou - fonctionnelles
fonctionnelle - institutionnelles facultatives - transversales
- au sens de Taylor informelles - descendantes de masse (journal
- au sens de Fayol - rumeurs médiatiques, d’entreprises,
hiérarchiques ou questionnaire,
institutionnelles. sondage,…)
Transversales institutionnelles.
- horizontales
- obliques
Outre ces différents types de communication, il existe également d’autres types tels
que selon le critère verbalisation de la communication ou non :
La communication verbale qui peut être :
- orale : son, téléphone
- écrite : écriture, télégramme
- directe : son, écriture, signal
- indirecte : téléphone, télégramme, film
- audiovisuelle : film
- expressive : la parole, la lecture
La communication non verbale : les gestes, le regard, le toucher, les vêtements, les
objets… Elles expriment un sentiment ou une émotion.
A A B C
B
B
E A
C C
D D
E D E
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- réseau en cercle ou chaque participant est dans une situation identique à celle des
autres. Il communique directement avec deux personnes.
- Réseau en ligne dans lequel les individus terminaux n’ont qu’un seul interlocuteur.
- Réseau en croix, organisé autour d’un individu qui joue un rôle central. Il
correspond à la structure hiérarchique.
Les expériences d’A. Bavelas apportent une réponse à deux questions essentielles pour
élaborer un système info performant.
- y – a – t- il des réseaux plus efficaces que d’autres ?
- quelle est l’incidence de la structure du réseau sur le moral du groupe et sur la
motivation de chaque participant ?
L’efficacité est mesurée par le rendement du réseau dans la résolution des problèmes.
Elle est repérable à l’aide de trois indicateurs :
- le nombre de messages échangés
- le nombre d’erreurs commises
- le délai de résolution du problème
A ce triple point de vue les réseaux centralisés sont les plus efficaces. Toutefois
l’efficacité du réseau varie selon la nature des travaux accomplis.
c. La satisfaction du groupe
Pour connaître et mesurer les relations interpersonnelles dans un groupe J-L Moreno
créa le sociogramme.
Le sociogramme débouche sur la thérapie du groupe, la modification de sa
composition et des réseaux de communication. Il conduit à constituer des groupes de
travail et des réseaux de communication selon des affinités des individus ce qui réduit
les tensions, les incompréhensions et d’une manière générale les difficultés de
communication.
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Question : Qu’est ce qu’un sociogramme ?
Comment s’élabore t – il ?
TD :
1. Pour réaliser son expérience, A. Bavelas s’est basé sur 3 réseaux de communication.
Lesquels ?
2. Les fondements de l’expérience de Bavelas
3. Quels sont les indicateurs de mesure d’efficacité auxquels a eu recours Bavelas ?
4. Quelles sont les conclusions de l’expérience de Bavelas ?
5. Quelles sont les limites de l’expérience de Bavelas ?
6. Quel est l’apport de MORENO ?
7. Qu’est-ce que le sociogramme ?
8. Quelles sont les règles d’optimisation du système d’information ?
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- de connaissance de l’environnement et de l’avenir (variables d’entrée) ;
- de surveillance du fonctionnement du système physico financier (variables d’état) ;
- d’enregistrement des résultats obtenus par rapport aux objectifs (variables de
sortie) ;
Ces trois sous – systèmes d’information peuvent être regroupés en deux systèmes :
Système d’information
SIG SIS
S.S de Surveillance du SS d’étude de l’environnement
fonctionnement SS de prévision (connaissance
S.S d’évaluation des résultats externe)
(connaissance interne)
A. Le SIG
Les SIG traitent des informations caractérisées par trois particularités principales :
elles sont rétroactives, introverties,
quantitatives et monétaires ;
B. Le SIS
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- sur son environnement afin de s’adapter.
Bref l’entreprise doit être à l’écoute de son environnement et anticiper sur l’avenir.
Ceci nécessite la mise en place d’un SIS.
L’analyse stratégique consiste à identifier tous les éléments qui ont une influence sur
l’activité de l’entreprise. Il s’agit donc de pointer les facteurs internes et externes qui
pourraient être favorables, ou au contraire désavantageux, pour le développement de
l’entreprise.
Pour que cette analyse soit efficace, l’entrepreneur doit cerner tout ce qui structure son
activité : sa clientèle cible, ses processus de production, les compétences de l’entreprise… On
parle ici de diagnostic interne, c’est-à-dire toutes les forces ainsi que toutes les faiblesses,
même celles paraissant insignifiantes, propres à l’entreprise.
Afin de mener une analyse stratégique, il faut aussi prendre connaissance de tous les éléments
extérieurs qui ont des répercutions plus ou moins fortes sur l’activité de l’entreprise. Ce
diagnostic externe est primordial, l’entreprise se doit de connaître son marché pour
pouvoir s’y installer, voire s’y imposer, durablement. Ceci passe par l’analyse de la
concurrence, l’identification des fournisseurs et partenaires professionnels, l’étude la zone de
chalandise ainsi qu’une étude de marché pour cibler sa clientèle.
19
a.) Les domaines de la prévision
Tous les domaines où les décisions doivent être prises. (Prévisions financières,
commerciales, techniques, sociales…).
Pour Henry Fayol, c’est une tâche de la Direction Générale. A ce stade, la prévision
revêt deux spécificités :
- l’intégration
C’est une prévision globale qui synthétise en les imbriquant et en les hiérarchisant, les
diverses prévisions fonctionnelles (ordre d’hiérarchisation : changements porteurs
d’avenir, changements mineurs
sources de discontinuité).
Démarche prospective
- la prospective - Collecter des informations
La méthode prospective (démarche
prospective) consiste à imaginer des
stratégiques ;
avenirs possibles ; à déterminer leur - Regrouper les informations
probabilité d’apparition, les obstacles collectées en germe, variable,
à surmonter, les moyens à mettre en invariant et tendancielle ;
œuvre si l’entreprise décide de - Pondérer chaque groupe selon
contribuer par sa stratégie à la le pouvoir de l’acteur qui le
réalisation effective de l’un de ces contrôle ;
avenirs potentiels.
- Imaginer les futurs possibles
- la méthode Delphi
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On remédie à l’inconvénient précédent en consultant séparément chaque expert par
questionnaire. Le résultat de l’enquête est ensuite envoyé à chaque participant pour lui
demander d’émettre une nouvelle opinion. Par itération successive, on parvient à
dégager un point de vue commun.
TD
1. Définir le SI
2. Quelles sont les fonctions du système d’information ?
3. Comment sont assurées les fonctions du SI au sein de l’entreprise ?
4. En se référant à la fonction de représentation du SI, quels sont 3 les sous- systèmes
du SI ?
5. Ces 3 sous-systèmes d’information peuvent être regroupés en 2, lesquels ?
6. Comparer le SIG au SIS sur les points suivants : nature des informations, capteurs
de l’information, rapport signal bruit, procédure de traitement des informations.
7. Quelles sont les méthodes d’exploration de l’avenir ?
8. Quels sont les domaines de la prévision ?
9. Quelles sont les techniques quantitatives de prévision ?
10. Quelles sont les techniques qualitatives de prévision ?
11.
21
1. Problèmes techniques
Diversité des choix possibles entre les matériels informatiques (gros ordinateurs
centraux, mini – ordinateurs à usage local micro ordinateurs à usage personnel,
machines dédiées, les terminaux et autres périphériques), les modes de connexions
(réseau local interne à l’entreprise ou relié à d’autres réseaux informatiques), les
modes d’exploitation, les langages et les logiciels.
- maintenance des matériels et logiciels coûteuses et hasardeuse.
3. Problème organisationnel
Les choix informatiques sont guidés par des contraintes techniques de –en – forte ils
traduisent surtout des choix d’organisation.
Ainsi dans les types de matériels choisis et leurs lieux d’implantation, l’informatique
reflète le degré de centralisation de l’entreprise.
Elle reflète également la souplesse et la vitesse de réaction de l’organisation qui est
corrélé avec les choix effectués quant à la rapidité des transmissions et des traitements
(télétraitement, traitement en temps réel, fichiers adressables à accès direct).
Elle correspond également aux choix opérés dans la répartition du travail entre
l’entreprise et ses partenaires, tant au niveau de l’amélioration des progiciels que de
l’utilisation des matériels. Les stratégies d’impartition s’appliquent aussi aux choix
informatiques de l’entreprise.
TD
1- L’entreprise dispose de deux sources d’information : sources externes et sources
internes. En considérant les flux d’informations ascendantes (C'est-à-dire les
22
informations en direction du système de gestion) en provenance de ces sources
d’information, on distingue deux sous systèmes d’information. Lesquels ?
2- Chacun de ces sous systèmes d’information s’éclate en deux. Citer les.
3- Quelles sont les méthodes d’exploration de l’environnement et du futur ?
4- Quelles sont les méthodes quantitatives et qualitatives de prévision ?
5- Qu’est ce que s’est que l’informatique ?
6- Quels sont les apports à l’entreprise de l’informatisation des SI ?
7- Quelles sont les limites de l’informatisation des SI ?
23
EXERCICE
1- Compléter les tableaux suivant
Sous-système du système « entreprise » Exemples tirés d’entreprise
3- Citer
3.1. Domaines de l’environnement pris en compte par le SIS :
3.2. Méthodes d’exploration de l’avenir
3.3. Domaine de prévision au sein de l’entreprise :
3.4. Les deux spécificités que revêt la prévision au niveau de la Direction
Générale :
3.5. Techniques quantitatives de prévision :
3.6. Techniques qualitatives de prévision :
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I. Définition et typologies de décision.
A. Définition
La décision est un processus conduisant à un choix portant sur la mise en œuvre de
ressources ou la détermination d’objectifs compte tenu d’un ou plusieurs critères
d’évaluation des solutions.
En d’autres termes, la décision est un choix délibéré entre plusieurs solutions pour
atteindre un objectif, choix déterminé en fonction des moyens disponibles et de
critères de sélection.
1. L’objet de la décision
Ce critère, proposé par I. Ansoff, conduit à distinguer les décisions stratégiques,
tactiques et opérationnelles.
- les décisions de pilotage : ces décisions ont une portée plus limitée (généralement
inférieure à 1 an). Elles s’inscrivent dans le champ d’action d’une fonction ou d’un
sous-système de l’entreprise. Les domaines privilégiés des décisions de pilotage
concernent l’adaptation de l’entreprise aux fluctuations de l’environnement, la
surveillance et le contrôle.
Exemple : décision de sous- traiter, lancement d’une campagne promotionnelle.
25
- les décisions de régulation : il s’agit de décisions simples, souvent répétitives et de
court terme qui assurent le bon fonctionnement au jour le jour du système
entreprise.
Exemple : organisation des tournées d’un VRP, règle de rémunération des salariées.
26
opérationnel
Depuis les années 80, on assiste à des bouleversements de pouvoir au sein des
entreprises, liées à des évolutions technologiques (rôle des technologies
informatiques) et sociologique (principe de démocratie appliqué à l’entreprise).
B. La répartition du pouvoir
1. la centralisation et la décentralisation
a. Le principe de centralisation.
27
Une organisation est dite centralisée lorsque tous les pouvoirs de décision sont
regroupés entre les mains d’une personne ou d’un groupe de personnes. La
centralisation constitue un puissant mécanisme de coordination et de cohérence.
Néanmoins lorsque l’entreprise atteint une certaine taille, une décentralisation, même
limitée, devient inévitable.
Une trop forte centralisation tend à déresponsabiliser le personnel et à restreindre la
performance des décideurs dans la mesure où une personne (ou un groupe limité de
personnes) ne peut contrôler efficacement toutes les phases du processus de décision.
b. Le principe de décentralisation
Une organisation est dite décentralisée, lorsque le pouvoir de décision est réparti entre
plusieurs personnes.
La notion de décentralisation ne doit pas être confondue avec celle de délégation : la
délégation consiste à confier à un subordonné une mission précise ainsi que les
moyens pour la réaliser. On parle également de délégation (délégant ; délégataire)
lorsque le décideur transfère l’exercice du pouvoir (exp. délégation de signature) à une
ou plusieurs personnes. Mais dans ces deux cas, le décideur reste le seul détenteur du
pouvoir de décision.
- la dpo et la dppo
- la cogestion dans les entreprises allemandes
- l’autogestion dans les entreprises de l’ex Yougoslavie
- les centres de profit
28
Résumé
Centralisation Décentralisation
Définition Une organisation est dite Une organisation est dite décentralisée
centralisée lorsque tous les lorsque le pouvoir de décision et la
pouvoirs de décision et les responsabilité correspondante est réparti
responsabilités entre plusieurs personnes (ne
correspondantes sont confondons pas la décentralisation à la
regroupés entre les mains délégation du pouvoir)
d’une personne ou d’un groupe
de personnes
Avantages Elle permet la coordination et Elle permet la flexibilité de l’entreprise,
la cohérence fonctionnelle la motivation, l’efficacité, la
créativité… du personnel
Limites Elle déresponsabilise le Elle engendre des risques de dispersion
personnel et restreint la et d’incompétence (chaque unité
performance du décideur car décentralisée commet assez d’erreur)
celui-ci ne peut pas à lui seul
tout maitriser
Formes - décentralisation verticale (pouvoir
confié aux opérationnels) ou
horizontal (pouvoir confié au
fonctionnels) ;
- décentralisation globale (tous les
types de décision sont pris par
l’unité décentralisée) ou sélective
(pour quelques types de décision) ;
- décentralisation exhaustive (contrôle
de toutes les étapes du processus de
décision) ou de phase (contrôle de
quelques étapes)
Modalités - DPO ou DPPO.
pratiques Pour la DPO le directeur fixe les
objectifs, informe les différents
responsables qui choisissent librement
leurs activités, négocient les moyens à
utiliser et rendent compte à la fin. Pour
la DPPO, le directeur et les différents
responsables fixent ensemble les
objectifs
- Cogestion ;
C’est une gestion confiée à parité aux
représentants des associés et aux
représentants du personnel
- Autogestion
29
Gestion confiée à 100% au personnel
- Centres de profit
L’entreprise est structurée en centres de
responsabilité. Lorsqu’on peut rattacher
à un centre de responsabilité les
produits et les charges. Ce centre est
qualifié de centre de profit. Souvent on
insert les prix de cession interne dans la
structure pour les centres de profit
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décisions personnels du chef sur prédominance des
les objectifs généraux aspects juridiques
de l’organisation
Performances variable Forte en ce qui Bonne adaptation
concerne le à l’environnement
fonctionnement
interne
(coordination)
Faible pour les
relations externes
(rigidité, lenteur)
31
Ils distinguent 49 styles de commandement.
A. L’aide à la décision
Les outils d’aide à la décision partent sur toutes les disciplines qui renseignent le
décideur ou l’assistent dans son choix.
32
Critères dits objectifs un nouveau produit et qui à recours
à la technique de l’échantillonnage
pour mieux cerner sa demande, et à
son expérience.
Chef d’entreprise qui doit décider de
l’extension de son entreprise sans
connaître pour cela d’une façon
objective son marché futur.
HOSTILE
33
b.) Les systèmes Experts : c’est un logiciel qui tente de stimuler un raisonnement
humain.
c.) Les groupes Ware (l’aide aux travaux de groupe). Ils sont destinés à faciliter le
travail sur des projets communs.
34
d.) La phase d’évaluation
La solution provisoirement retenue comme satisfaisante est évaluée au regard des trois
phases précédentes. Le bilan ainsi établi peut déboucher sur la réactivation de l’une de
ces trois phases, ou au contraire sur la validation de la solution reconnue comme
finalement satisfaisante.
Après l’ultime phase d’évaluation, la décision retenue est concrétisée en programmes
d’actions, diffusés auprès des personnes et services concernés. L’application de ces
programmes ainsi que leurs résultats donnent lieu à des contrôles permettant d’évaluer,
à postériorité, le bien – fondé du choix définitif retenu et mis en œuvre.
En somme d’après les modèles classiques du preneur de décision rationnel, les choix
sont exempts de contraintes et correspondent à une logique de maximisation du profit.
La rationalité limitée
Pour H. Simon, la rationalité du décideur est nécessairement limitée : la décision
s’intègre dans un environnement complexe et partiellement inconnu qui impose de
nombreuses contraintes (contrainte de temps, de budgets, d’objectifs qui limitent les
possibilités de recherche d’une rationalité pure.)
En somme les décideurs ne recherchent pas la solution optimale, mais une solution
satisfaisante.
La théorie de la dissonance cognitive le décideur cherche à justifier, à
posteriori, la qualité du choix qu’il a effectué.
Le modèle du décideur émotif (L. Janis)
La prise de décision se traduit par une tension (Stress), qui peut conduire le décideur à
différer ses décisions. Ceci est observé lorsque la décision comporte un risque.
Les différences individuelles
35
La personnalité du décideur joue un rôle important dans la prise de décision : chaque
décideur a sa propre perception d’un problème et sa propre façon de le traiter.
36
Typologie des styles de commandement selon la taille des entreprises et leur
environnement (variables et types),
Typologie des styles de commandement selon Lippit et White (variables et types),
Typologie des styles de commandement selon Tannanbaum et Schmidt (variables
et types),
Typologie des styles de commandement selon Black et Mouton (variables).
4- Prise de décision
4.1. Aides à la décision : types d’univers, caractéristiques de l’univers, outils
4.2. Modèle de prise de décision :
modèle psychosociologique (il privilégie le rôle des hommes et des groupes
dans l’explication du processus décisionnel : modèle IMC) ;
modèle informatique (il est centré sur le traitement de l’information réalisé par
le système de décision : mémoire- programme- organe de traitement),
modèle mathématique (il est axé sur la formalisation des choix et l’optimisation
des solutions : identification du problème-recensement des alternative-
détermination des objectifs- fixation d’un critère d’évaluation-analyse des
conséquences de chaque alternative- valorisation des conséquences- choix) ;
modèle systémique s’intéresse à la circulation des flux.
37
consommateur pour les En/ses). La stratégie s’applique alors à des situations de
concurrence lorsque nous sommes dans les affaires.
II. Définitions
Selon Alfred CHANDLER en 1962, la stratégie consiste à :
La détermination de buts et d’objectifs fondamentaux à LT d’une
organisation
L’adoption de politiques (programmes) déterminés
L’allocation des ressources pour atteindre les buts et les objectifs choisis.
D’une manière générale les stratégies peuvent être définies comme des choix des
grandes orientations ou de moyens à mettre en œuvre pour réaliser les objectifs
généraux en fonction de l’environnement. Mais la stratégie vise aussi à donner une
cohérence aux multiples décisions émanant de l’entreprise. Les décisions tactiques ou
opérationnelles du gestionnaire constituent une application, un prolongement de la
stratégie, et doivent de ce fait en respecter les grandes orientations.
Simplement la stratégie peut être définie comme « l’orientation des activités d’une
organisation à long terme ».
38
V°) Démarche stratégique( de l’analyse stratégique au développement stratégique)
A- Schéma des étapes de la démarche stratégique
ANALYSE STRATEGIQUE
CHOIX STRATEGIQUES
DEPLOIEMENT STRATEGIQUE
39
B Finalités et Objectifs
1- Finalités
La finalité d’une entreprise est définie comme le but général qu’elle se fixe d’atteindre,
une mission que l’entreprise doit remplir. Cette raison d’être de l’entreprise prend
appui sur son métier, ses valeurs et ses compétences.
On distingue deux types de finalités :
- La finalité interne, elle est le but général et explicite que les dirigeants de
l’entreprise se fixent d’atteindre. Tous les membres de l’entreprise sont
en principe rassemblés autour de ce but.
- Ka finalité externe est un but que l’entreprise ne se fixe pas comme fin à
atteindre mais qu’elle parvient néanmoins à réaliser, le plus souvent au
bénéfice d’un autre acteur.
2- Objectifs
Un objectif est à la fois un résultat à atteindre, une cible et un ensemble d’obligation,
de contraintes que les décideurs doivent respecter.
Les objectifs découlent directement des finalités. Selon leurs échéances, ou l’horizon
de prévision, on distingue les objectifs à court terme, à moyen terme ou à long terme
(plus incertain). Plus la perspective de réalisation est proche, plus l’objectif prend un
caractère quantifiable.
En nous référant à la hiérarchie ou à l’horizon spatial de l’En/se, on distingue :
- Les objectifs stratégiques ou généraux. Ils sont à long terme et matérialisent la
finalité de l’En/se. Ils sont définis par la direction générale.
- Les objectifs fonctionnels (ou tactiques). Ils sont mis en œuvre par les unités de
l’En/se : directions ou services fonctionnels suivant la structure de l’En/se. Il s’agit ici
de confronter les objectifs stratégiques aux réalités de l’environnement (analyse
externe) et aux potentiels réels de l’En/se.
- Les objectifs opérationnels. Ils sont pris en charge par les directions
fonctionnelles (commerciale, technique, financière, RH…) et se réalisent en leur sein
dans le cadre des plans quantifiés et contrôlés.
C. l’analyse- diagnostic
1) définition
l’analyse consiste à évaluer les performances et le potentiel de
l’En/se par rapport à ceux des concurrents. Elle débouche sur un diagnostic c'est-à-dire
un constat des forces, faiblesses, risques et opportunités de l’entreprise.
Le diagnostic de l’entreprise consiste en un examen statique de sa
situation et de son fonctionnement, dynamique de son évolution, pour dégager les
faiblesses et les forces qu’elle comporte puis les opportunités qu’elle peut saisir et les
risques (menaces) qui planent sur elle en vue de l’élaboration ou de la définition des
plans d’action à mettre en œuvre pour l’amélioration de son exploitation et de sa
stratégie.
40
2) Les étapes du diagnostic
41
Documents Entretiens
Rapports avec les
Vente tiers
Constitution du dossier de
l’entreprise
Étude de marché
Complément
(questionnaires)
d’information
Analyses globales
Obscurités
Points points
Anomalies Examen
Forts faibles
détaillé
des
faiblesses
Analyses fonctionnelles
Obscurités Points points
Anomalies Forts faibles
Constat de l’existant.
Inventaire des forces et des
potentiels. Inventaire et
appréciation de la gravité
des faiblesses.
Sélections des
modifications à réaliser.
Rapport final
42
Questions de recherche
1) Quels sont les différents niveaux de la stratégie
d’entreprise ?
2) Qu’entend-on par réflexion stratégique
d’entreprise ?
3) Quel est l’objectif de la stratégie d’entreprise ?
4) Qu’entend-on par stratégie concurrentielle ?
5) Quel est le rôle de la stratégie opérationnelle ?
6) L’entreprise est un système, la stratégie l’est
également. Quels sont les sous-systèmes
stratégiques ?
7) Quels sont les différents types de structures et les
nouvelles formes d’organisation ?
8) Quels sont les facteurs d’évolution des structures
selon Henry Mintzberg, professeur canadien du
management ?
43
CHAPITRE 2
ANALYSE STRATÉGIQUE
44
Trois niveaux d’analyse
(DAS, segmentation Les 3 niveaux d’analyse concurrentielle :
stratégique ou métier, - Niveau DAS ;
portefeuille d’activité).
- Niveau de segmentation stratégique ;
- Niveau du portefeuille d’activité.
45
II. Le positionnement concurrentiel de l’entreprise
1) Les fondements de l’avantage concurrentiel : métier, facteurs clés
du succès (FCS) et effet d’expérience
Le métier de l’entreprise est l’ensemble des activités dans lesquelles l’entreprise
possède une compétence distinctive et qui lui confère un avantage concurrentiel sur le
long terme. Le métier de l’entreprise repose alors sur ses compétences et son savoir
faire, son histoire et ses valeurs et son potentiel organisationnel.
- Les facteurs clés du succès (FCS) d’une entreprise sont les avantages
permettant de surpasser la concurrence. Ils sont déterminés à partir de critères tels que
la maîtrise et le savoir faire technologiques (fiabilité), les caractéristiques des produits
(qualités), la maîtrise de la distribution (délais) ou du marketing (image de la marque),
les relations clientèle (service après vente), la formation interne (ressources
humaines)….
- La théorie de l’effet d’expérience stipule que le coût unitaire total d’un produit
décroît d’un pourcentage constant chaque fois que la production cumulée de ce produit
par l’entreprise est multipliée par deux.
Pour d’autres auteurs, les sources de l’avantage compétitif sont :
- Les sources liées à la
dimension : l’économie
d’échelle (les économies Fondements de l’avantage concurrentiel :
d’échelle technologiques, les Sources liées à la dimension
économies de gestion), les 1. Economie d’échelle
effets d’expérience ; la masse
2. Effet d’expérience
critique ou taille critique (elle
s’obtient par le 3. Masse ou taille critique
franchissement de trois Sources liées aux ressources
seuils : le seuil technique, le 1. La surgénération
seuil commercial, le seuil 2. l‘effet de synergie
financier)
- Les sources liées aux
ressources : la surgénération, la synergie (1+1=S>2)
46
Points communs des matrices
1. représentation graphique et synthétique de l’ensemble des DAS
2. Emploi de deux variables pour l’analyse (attrait du marché et
atout concurrentiel)
Points divergents des matrices
1. Différence au niveau du nombre des cadrans
2. Différence au niveau du choix des 2 variables
Matrice B C G
VEDETTES DILEMMES
Contribuent à la Contribuent à la
FORT croissance ; - croissance,
S’autofinancent Réclament des
liquidités.
VACHE A LAIT POIDS MORT
Contribuent peu à Ne contribuent ni à
FAIBLE la la croissance ni
Croissance, aux Profits.
fournissent des
liquidités.
47
- Poids morts : Désinvestissement et désengagement.
- Les stratégies de désengagement s’effectuent selon 3 directions principales :
Abandon des couples produits marchés (poids morts), conversion totale de l’activité
(changement de métier, de secteur).
Matrice ADL
Rentabilité
Cycle de vie lancement croissance maturité déclin
- +
position produit
concurrentielle
dominante
Forte
+
favorable
défavorable + -
marginale
Les produits placés dans les cases du haut de la matrice génèrent une forte rentabilité.
Ceux des cases de gauche nécessitent des investissements importants. Ceux des cases
du bas dégagent des rentabilités faibles ou des déficits. Enfin, les produits placés dans
les cases de droite n’ont besoin que de faibles investissements. L’intérêt de la méthode
d’ADL est de présenter de manière synthétique la stratégie qui découle de la situation
du produit dans la grille :
Nature de la stratégie, selon le cycle de vie du produit,
Et intensité de la stratégie selon la position concurrentielle de l’entreprise
48
image de marque, gamme de produit, contribution aux charges fixes, base de
développement d’autres produits.
La prise en compte simultanée de la valeur du secteur et la position concurrentielle de
l’entreprise permet de dégager une stratégie.
Questions
3) Le Cabinet BCG offre sur la base de deux (02) critères (taux de croissance
du marché ou du secteur et part de marché relative de l’entreprise) quatre
(04) cadrans qui permettent aux entités de positionner leurs produits. Après
avoir schématisé la matrice BCG, dites par rapport à chaque cadran, les
stratégies qui s’offrent à l’entité par rapport au produit qui s’y trouve.
49
potentiel de
leadership par
segmentation.
moyens Contrer la concentrer les Croître de façon
concurrence. investissements et se limitée ou se
améliorer la développer dans les retirer. Se protéger,
rentabilité par les seuls segments à rechercher des
gains de bonne rentabilité et niches ou envisager
production. à faibles risques. la sortie.
faibles Transformer les
coûts fixes en coûts
- variables et -
rentabiliser. Se
retirer sélectivement
par segmentation.
50
I. L’analyse technologique
L’analyse technologique est une évaluation de Définitions
la position de l’entreprise face aux nouvelles - Analyse technologique
technologies
- Technologie
La technologie est définie comme le savoir - Technique
méthodique de la technique, constituée par
l’ensemble des connaissances scientifiques et
techniques qu’il faut maîtriser pour produire.
La technique est la manière d’agir, une méthode, un moyen qui facilite un processus de
transformation.
La technologie qui devient alors la mise en application concrète des savoirs aux
produits ou processus nouveaux, est une variable stratégique importante que les
entreprises doivent maîtriser pour obtenir des avantages sur leurs concurrents et pour
assurer leur survie.
51
Les technologies émergentes : ce sont celles qui sont au stade de la recherche ou
de l’expérimentation dans d’autres industries, leur potentiel de différenciation est
incertain mais prometteur.
La position technologique d’une entreprise s’apprécie par sa facilité d’accès et sa
capacité de maîtrise de technologie de base, par sa facilité à intégrer rapidement les
technologies clés et à surveiller le développement des technologies émergentes.
Questions
1- Qu’entend-on par portefeuille technologique ?
2- Du portefeuille technologique et du cycle de vie de la technologie, lequel
donne une image statique des compétences que possède une entreprise à un
instant donné ? Quelle image donne le second ?
3- Le développement des technologies s’effectue selon une courbe en « S ».
Quelle corrélation montre cette courbe ?
4- Le cycle de vie des technologies comprend trois phases. Caractériser chacune
de ces phases.
52
5- Définition de l’innovation
6- Différents types d’innovations selon le domaine dans lequel elles se réalisent
7- Avantages et limites de l’innovation
53
L’investissement en innovation est toujours risqué et la recherche représente
une barrière d’entrée en termes d’investissement.
Les projets de recherches sont souvent longs (par exemple dix ans en moyenne
pour mettre sur le marché un produit pharmaceutique) et aléatoires (le succès
technique d’un projet est estimé à environ 60%, mais son succès commercial
seulement 18%). Les sociétés de capital-risque peuvent cependant financer les projets
les plus solides des PME-PMI.
Le coût de l’innovation conduit l’entreprise à se déterminer entre deux types de
stratégies : celles de leader en innovation et celles de suiveur ou d’imitateur.
Objectifs
Généraux
(Innovation
Questions technique)
54
Citez quelques indicateurs de compétitivité technologique.
Donnez les étapes de la démarche d’innovation
Quels sont les initiateurs de l’innovation.
55
L’évaluation et la mobilisation des compétences s’expriment aujourd’hui
essentiellement à travers l’individualisation des rapports de travail, ce qui pose le
problème de la définition des éléments d’évaluation des compétences.
La mobilisation des compétences par l’individualisation risque de mettre en
concurrence des employés de même qualification et ayant des activités identiques de
remettre en cause l’unité du groupe de travail face à un projet collectif, de porter
atteinte à la nécessaire cohésion du groupe.
56
Questions
1/Qu’est-ce qu’un investissement ? Citez les différents types d’investissements
2/Quels sont les facteurs de compétitivité que peut receler une organisation ?
3/ citez les différentes sources de financement d’investissement et de financement
d’exploitation
CHAPITRE 3
57
a- avantages
La spécialisation permet à l’entreprise
- De ne pas disperser ses efforts ;
- D’obtenir des effets de synergie
- De mieux connaître ses clients (et leurs besoins)
- D’atteindre la taille critique ;
- D’obtenir des coûts plus faibles grâce aux économies d’échelles
- D’accroître le niveau d’expertise de son potentiel technique et humain facteur
d’innovation ;
- De développer des compétences distinctives par l’effet d’expérience.
b- inconvénients
La spécialisation rend l’entreprise dépendante des changements et des mutations de
l’environnement, ce qui rend nécessaire l’existence d’une veille stratégie
informationnelle. De plus, les risques liés à la spécialisation augmentent lorsque le
domaine (ou le métier) se trouve en phase de maturité ou en phase de déclin, ce qui
accroît la fragilité de la position concurrentielle de l’entreprise
1) La notion de diversification
58
La diversification de placement suppose l’existence d’une rentabilité financière
obtenue à partir d’une position concurrentielle forte sur un segment stratégique dont la
croissance est soutenue. Ainsi, à partir de ses excédents de liquidités, l’entreprise
investit sur d’autres marchés, soit par des prises de participation ou de contrôle
d’entreprise existantes, soit par la création de filiales sur le secteur ou le domaine
d’activités convoités.
La diversification de confortement concerne les entreprises disposant d’une
position concurrentielle moyenne et difficile à améliorer sur un segment stratégique
présentant des perspectives de croissances stables mais moyennes. La diversification
s’impose à l’entreprise comme un moyen d’accroître ses synergies puisqu’elle ne peut
agir ni sur sa position concurrentielle ni sur le marché.
La stratégie de redéploiement s’applique à l’entreprise s’imposant avec force
sur un segment stratégique vieillissant et dont l’avenir est à terme incertain.
La diversification de survie se situe dans le prolongement de la diversification
de redéploiement. Elle s’impose à l’entreprise qui occupe une position concurrentielle
forte sur un segment stratégique dont le déclin est largement engagé. Dans cette
situation, c’est la pérennité de l’entreprise qui est en jeu. La nécessaire reconversion de
l’entreprise passe alors par une remise en cause de ses activités, de ses compétences, et
donc de son métier de base.
59
Elle permet à l’entreprise positionné sur un segment stratégique dont la croissance
stagne d’élargir ses DA selon une perspective géographique (stratégie d’extension
géographique).
Elle peut conduire à des modifications superficielles du produit afin d’adapter celui-ci
aux spécificités des nouveaux segments stratégiques ou consister à développer de
nouveaux usages pour les produits existants (stratégie d’élargissement de clientèle).
2) La stratégie de développement de produits
Elle consiste pour l’entreprise à modifier plus profondément son offre afin de suivre
l’évolution des besoins de sa clientèle.
Elle implique de proposer des produits nouveaux. Ces produits peuvent venir
compléter une gamme (extension de la gamme) ou une ligne de produit déjà existant
(approfondissement de la ligne). Elle peut prendre appui sur la compétence
fondamentale de l’entreprise en recherche et développement (RD). Dans ce cas, c’est
bien la capacité d’innovation qui est à l’origine du développement du produit.
B. La stratégie d’internationalisation
1) Les déterminants de l’internationalisation
La stratégie d’internationalisation résulte de facteurs multiples :
- Saturation des marchés nationaux ;
- Uniformisation des modes de consommation et diffusion d’un modèle de
consommation normalisée ;
- Diffusion et exploitation rapides des innovations technologiques ;
- Recherche d’économies d’échelle
- Recherche d’une réduction des coûts de production (coûts salariaux)
- Recherche d’une diminution des coûts et délais de transports ;
- Recherche d’une meilleure répartition internationale des activités de conception
et des activités de fabrication ;
- Maîtrise des filières d’approvisionnement ;
- Contournement des barrières tarifaires ;
- Développement du commerce intra zone ;
- Etc.…
60
- Peut se poursuivre par une stratégie de globalisation des marchés qui amènent
l’entreprise à percevoir ses marchés séparés et hétérogènes comme un marché mondial
unifié, et à adopter en conséquence une stratégie globale.
61
Ce sont souvent des problèmes de structure, d’organisation et de direction qui, à
l’issue d’une période de croissance rapide, se pose à l’entreprise, car ses ressources de
management ne se sont pas développées assez vite pour faire face à l’extension des
activités.
2) Nature, atouts et limites de la croissance externe.
a) nature
La croissance externe consiste pour l’entreprise à accroître ses compétences par
l’acquisition ou l’association à une autre entreprise soit concurrente (spécialisation)
soit appartenant à un autre secteur d’activités (diversification)
- La croissance externe est visible à travers les mouvements de fusions et
d’acquissions qui caractérisent le paysage économique et financier actuel et dont les
modalités juridiques sont variés (fusion création, fusion absorption, scission, prise de
participation, prise de contrôle, apport partiel d’actifs, et les options financiers
multiples (OPA, OPE, OPV, ramassage boursier).
b) Atouts
- La croissance externe permet à l’entreprise d’acquérir les compétences
fondamentales et l’expérience dont elle ne dispose pas en interne et qu’elle mettrait du
temps à acquérir (RD, innovation)
- La croissance externe résulte dans la plupart des cas d’un rapprochement
volontaire des entreprises pour diverses raisons : mettre un terme à (ou éviter) une lutte
concurrentielle ; partager le contrôle d’une filière ; unir les ressources pour développer
des synergies et obtenir des économies d’échelle, lutter contre la baisse des débouchés
sur un secteur d’activités vieillissant ; partager le coût de l’innovation et du
changement sur un secteur d’activités porteur
c) Limites
- La croissance externe repose sur un processus exogène, discontinu, long,
coûteux et complexe qui suppose l’intégration des ressources et des compétences de la
nouvelle entreprise dans la structure et les activités de l’ancienne et peut conduire ainsi
à la disparition d’entreprises. Ce regroupement peut engendrer en outre des différences
culturelles internes qui peuvent imposer alors la remise en cause des modes
d’organisation, de coordination, de gestion… de l’entreprise.
62
Résumé sur Stratégie, entreprise et société
La stratégie consiste à :
- la détermination de buts ou d’objectifs fondamentaux à LT d’une organisation,
- l’adoption de politiques (programmes) déterminés,
- l’allocation des ressources pour atteindre les buts et les objectifs choisis.
Simplement la stratégie peut être définie comme « l’orientation des activités d’une
organisation à LT »
2- Démarche stratégique
Mission Finalités
Objectifs
Analyse SWOT
Choix stratégiques
Diversification, spécialisation, internationalisation, stratégies
concurrentielles, stratégies d’impartition, croissance interne et
croissance externe
63
ANALYSE STRATEGIQUE
L’analyse stratégique est une réflexion formalisée sur l’environnement externe et les
dimensions internes de l’entreprise conduisant à prendre des décisions stratégiques sur son
positionnement.
I- Analyse concurrentielle
1- Définition
C’est une analyse qui est centrée sur l’étude des rapports de l’entreprise avec son
environnement.
64
- Menace des produits de substitutions
- Pouvoir de négociation des clients,
- Pouvoir de négociation des fournisseurs.
6- Portefeuille technologique
Rassemblement des technologies suivantes :
- Technologie émergente,
- Technologie clé,
- Technologie de base.
7- Innovation
65
Introduction des produits nouveaux sur le marché.
8- Types d’innovation
Selon le domaine dans lequel elle se réalise, on a :
- Innovation technologique,
- Innovation commerciale,
- Innovation organisationnelle,
- Innovation institutionnelle.
Questions
1- Qu’entend-on par portefeuille technologique ?
2- Du portefeuille technologique et du cycle de vie de la technologie, lequel
donne une image statique des compétences que possède une entreprise à un
instant donné ? Quelle image donne le second ?
3- Le développement des technologies s’effectue selon une courbe en « S ».
Quelle corrélation montre cette courbe ?
4- Le cycle de vie des technologies comprend trois phases. Caractériser chacune
de ces phases.
5- Définition de l’innovation
6- Différents types d’innovations selon le domaine dans lequel elles se réalisent
Avantages et limites de l’innovation
66
III- Analyse organisationnelle
Définition
ANALYSE SWOT
FORCES FAIBLESSES
OPPORTUNITES
MENACES
CHOIX STRATEGIQUES
I- Diversification
1- Définition
Ajouter à son activité traditionnelle de nouvelles activités.
2- Types
- Diversification liée,
- Diversification non liée ou conglomérale
-
3- Avantages
- Répartir les risques sur plusieurs activités,
- Accroitre la rentabilité par la diminution des coûts et la production des synergies
-
4- Limites
- Augmentation des difficultés de contrôle et de gestion simultanée,
- Accroitre les risques liés au changement organisationnel
- Rendre problématique la mobilisation des ressources et des compétences dispersées.
II- Spécialisation
1- Définition
Concentrer ses efforts sur une seule activité.
67
2- Avantages
- Eviter de disperser ses efforts,
- Obtenir des effets de synergie,
- Mieux connaitre ses clients,
- Atteindre rapidement la taille critique,
- Réaliser des économies d’échelle,
-
3- Limites
- Forte dépendance des changements et mutations de l’environnement,
- Accroitre la fragilité de l’entreprise lorsque l’activité est en phase de déclin.
III- Internationalisation
1- Définition
Etendre ses activités au delà des frontières de son pays d’origine.
2- Processus
- Activité d’export de manière irrégulière et opportuniste,
- Exportation régulière par l’intermédiaire d’un agent tiers,
- Implantation d’une filiale de vente à l’étranger,
- Production sur le sol étranger.
-
3- Typologie
Deux dimensions caractérisent l’internationalisation (l’intégration et la différenciation). A
partir de ces deux dimensions, on distingue :
- Stratégie globale (forte intégration et faible différenciation),
- Stratégie transnationale (forte, forte),
- Stratégie multidomestique (faible, forte),
- Stratégie internationale (faible, faible).
-
4- Avantages
5- Limites
- Barrières linguistiques,
- Problème de change,
- Barrières non tarifaires,
- Problème culturel.
IV-Stratégies concurrentielles
1- Domination par les coûts
2- Différenciation
3- Focalisation
V- Stratégies d’intégration
2- Formes d’intégration
- Intégration verticale ou complète (contrôle de toute la filière),
68
- Intégration horizontale (contrôle des activités des entreprises concurrentes).
3- Niveaux d’intégration
- Intégration complète,
- Intégration modulée ou horizontale
- Quasi intégration (intégration des activités des entreprises avec lesquelles on était lié
par un contrat
Critères de
comparaison
Définitions La croissance interne est La croissance externe est le processus
l’augmentation des dimensions et le par lequel deux ou plusieurs
changement des caractéristiques de entreprises mettent en commun tout ou
l’entreprise obtenus par l’adjonction partie des éléments constituant leur
de moyens de production potentiel productif soit dans le cadre
supplémentaires aux installations d’une association entre elles, soit par
existantes un effet de domination exercé par
l’une sur l’autre.
Processus Endogène (continu) Exogène (discontinu)
Types PME GE
d’entreprise
Avantages - Eviter l’immixtion de tierces - Acquérir les compétences
personnes dans la gestion de fondamentales et l’expérience
l’entreprise, que l’entreprise ne dispose pas
- Réduire les tensions sociales, en interne,
- Permettre la promotion du - Mettre un terme à une lutte
personnel concurrentielle,
69
- Adaptation progressive de - Assurer le contrôle d’une
l’organisation filière, unir les ressources pour
développer les synergies et
obtenir des économies
d’échelle.
Limites - Problème de diversification, - Problème culturel,
- Problème de goulot - Problème de management
d’étranglement
- Contrainte financières,
- Insuffisance de management.
DEPLOIEMENT STRATEGIQUE
2- Raisons de la planification
Raisons économiques
- Tracer les voies d’un développement cohérent
- Susciter et organiser le changement
- Améliorer les performances de l’entreprise.
Raisons relationnelles et sociales
- Favoriser la communication,
- Favoriser la formation des hommes.
3- Méthodes de la planification
Les méthodes de planification s distinguent par :
- la méthode de prévision et la méthode prospective : la référence au futur (planification
de la continuité se base sur l’analyse approfondie du passé et du présent ; planification
du changement se base sur l’exploitation attentive du futur),
70
- l’homme dans la planification d’entreprise (la planification économique ; la
planification sociale et sociétale).
5- Plans d’action
Les plans d’action constituent le moyen de réalisation, dans le temps, des stratégies retenues.
Ils comprennent une série de programmes qui précisent les objectifs particuliers, les
responsabilités de chacun, les actions à conduire, le calendrier et le budget.
ENTREPRISE ET SOCIETE
I- Culture d’entreprise
1- Définition
Culture d’entreprise = somme des pratiques professionnelles, des valeurs, des
comportements, des mentalités…partagés par les membres d’une organisation.
71
Comportement de l’entreprise à travers les recherches scientifiques en vue de dégager une
description de l’entreprise considérée ici comme une culture.
5.2. Limites
- facteur d’immobilisme,
- moyen de manipulation.
- Protection de l’environnement,
- Participation aux financements des œuvres sociales,
- Œuvrer pour les droits fondamentaux de l’homme,
- Lutte contre l’exploitation des enfants,
- Respect de la réglementation en vigueur.
72