Mon Cours de Getion Bud

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D.R.O/C.F / I.S.T.A.

Module:
Encadré par: la gestion
budgétaire
Mr.
KHALID MANSRI
2022 / 2023
PLAN:

01 ●
Introduction à la gestion budgétaire

02 ●
Le système budgétaire

03 ●
Le budget des ventes

Le budget des charges ( de production, des approvisionnement et des le

04
budget des frais commerciaux )

05 ●
Le budget des investissements
● 06 ●
Le budget de trésorerie
● 08 ●
Présenter les états de synthèses prévisionnels
● 09 ●
le tableau de bord.
Introduction à la gestion budgétaire

Plan du cours :
1. Introduction.
2. Définition.
3. Importance.
4. Types de budgets.

1. Introduction :
• Avec l'économie de marché, la concurrence et la
liberté d'activité qui s'en suivra, la gestion budgétaire
devient parmi les techniques de gestion qui devra le
plus se développer dans l'entreprise. La gestion
budgétaire a pour objet de préparer l'entreprise à
exploiter les atouts et affronter les difficultés qu'elle
rencontrera dans l'avenir, elle comporte une
définition des objectifs à atteindre et des moyens à
mettre en œuvre.
2. Définition :
« la gestion budgétaire est l'ensemble des mesures qui visent à établir
des prévisions chiffrées, à constater les écarts entre celles-ci et les
résultats effectivement obtenus et à décider des moyens à mettre en
œuvre pour atteindre les objectifs fixés, pour une période déterminé ».
« La gestion budgétaire est le processus par lequel l’entreprise définit
ses objectifs à court terme et les moyens de les atteindre : elle conduit
à l’élaboration de budgets » (J. L. ARDOIN 1989)
3. Importance de la GB :
La gestion budgétaire permet de préparer l'avenir de l'entreprise par :
• Une meilleure connaissance de ses potentiels et de son environnement.
• Une volonté de déterminer la place qu'elle occupera dans les années
futures en définissant ses objectifs et les différents moyens de les
atteindre.
• Une planification et une coordination des actions à mener pour
atteindre ces objectifs.
• L'implication de tous les responsables opérationnels qu'elle engage.
Introduction à la gestion budgétaire

4. Types de budgets :
• On distingue six types de budgets dans l'entreprise industrielle et cinq types de budgets dans l'entreprise
commerciale :

• ●
Entreprises industrielles ●
Entreprises commerciales
• 1. Budget des ventes. 1. Budget commercial.
• 2. Budget de production. 2. Budget des achats.
• 3. Budget des approvisionnements. 3. Budget des charges.

4. Budget des charges. 4. Budget des investissements.

5. Budget des investissements. 5. Budget de trésorerie.
6. Budget de trésorerie.
Le système budgétaire
Plan du cours :
1. Les phases du système budgétaire.
2. Les étapes de la procédure budgétaire.
3. Classification des budgets.
4. Hiérarchie et interdépendance des budgets.

Le système budgétaire
Le système budgétaire est un instrument du contrôle de gestion, il est
constitué par les différents programmes d'actions ou budgets établis en termes
de quantités, de valeurs et de délais.
1. les phases du système budgétaire :
Dans la mesure où le système budgétaire est intégré dans le système de
planification, on peut décomposer le processus du système budgétaire en trois
phases:

• 1.1. La prévision : c'est l'utilisation des différentes méthodes et techniques
pour l'étude préalable de la décision.
• 1.2. La budgétisation : c'est une définition de se que sera l'action de
l'entreprise, sur le double plan des objectifs et des moyens.
• 1.3. Le contrôle : c'est la comparaison permanente des résultats réels et des
résultats prévisionnels figurant au budget pour :
vRechercher les causes d'écarts.
vInformer les différents niveaux hiérarchiques.
vPrendre les mesures correctives éventuellement nécessaires.
vApprécier l'activité des responsables budgétaires.
Chapitre 1:
Le budget des ventes
I- Les méthodes de prévision des ventes
• L’objectif de budget des ventes consiste à évaluer les ventes futures à la fois
en quantité et en valeurs en tenant compte des évolutions de
l’environnement de l’entreprise.
• Il est le pivot de toute la gestion budgétaire de l’entreprise. Il va
permettre d’établir le programme de production, le programme
d’approvisionnement et étudier l’équilibre de la trésorerie.
Le budget des ventes (méthodes de prévision)

Plan du cours :
• Méthode des moyennes mobiles
• Méthode de l’ajustement
• Méthode du lissage exponentiel
• Méthode des coefficients saisonniers
1. L'ajustement linéaire (méthode des moindres carrés) :
La méthode d'ajustement linéaire par la droite des moindres carrés est
celle qui minimise le carré des distances des points ajustés à la droite,
distances mesurées parallèlement à l'axe des ordonnées. L'extrapolation
de la tendance permet une prévision des ventes pour les périodes à venir.
Les formules de calcul de la méthode des moindres carrés sont les
suivantes :
• L'équation de la droite d'ajustement :
• Le paramètre (a) :
• Le paramètre (b) :
1. L'ajustement linéaire (méthode des moindres carrés) :
La représentation graphique de la méthode d'ajustement linéaire est la suivante :
1. L'ajustement linéaire (méthode des moindres carrés) :
Exercice d’application:
Le service commercial d'une entreprise souhaite disposer d'un modèle d'évolution de ses
ventes, le tableau ci-dessous représente les ventes réalisées au cours des six dernières
périodes, il se demande quel sera le niveau des ventes pour les périodes 7 et 8.


Période (x) ●
1 ●
2 ●
3 ●
4 ●
5 ●
6
Travail demandé
Ventes :(y)
● ●
842 ●
1095 ●
922 ●
1154 ● 1058 ● 1298
1) Représentez graphiquement les ventes de cette entreprise en fonction du
temps.
2) Justifiez le choix d'un ajustement linéaire.
3) Déterminez les paramètres a et b de la droite d'ajustement.
4) Prévoyez les ventes des périodes 7 et 8.
1. L'ajustement linéaire (méthode des moindres carrés) :
a- la représentation graphique:

Ventes (y)
1400

1200

1000

800

600

400

200
b- justification d’ajustement linéaire:
Puisque les ventes 0présentent
1 un nuage
2 de de point 3sous d’une droite4 linéaire, donc la5 budgétisation des
6
ventes peut être justifiée par un ajustement linéaire. (y = ax + b)
1. L'ajustement linéaire (méthode des moindres carrés) :
c- Calcul des paramètres de la droite d’ajustement linéaire:

● Périodes (x) ● Ventes (y) ● x-X ●y-Y ● (x-X)(y-Y) ● (x-X)²


● 1 ● 842 ● -2,5 ● -219,5 ● 548,75 ● 6,25
● 2 ● 1095 ● -1,5 ● 33,5 ● -50,25 ● 2,25
● 3 ● 922 ● -0,5 ● -139,5 ● 69,75 ● 0,25
● 4 ● 1154 ● 0,5 ● 92,5 ● 46,25 ● 0,25
● 5 ● 1058 ● 1,5 ● -3,5 ● -5,25 ● 2,25
● 6 ● 1298 ● 2,5 ● 236,5 ● 591,25 ● 6,25
● 21 ● 6369 ● 0 ● 0 ● 1200,5 ● 17,5
= = 68,6
la moyenne X=
= 1061,5 –3,5
(68,6 x 3,5) = 821,4
● ●

● la moyenne Y= 1061,5

y= ax + b = 68,6 x + 821,4
1. L'ajustement linéaire (méthode des moindres carrés) :
d- prévisions des ventes des périodes 7 et 8:

y= ax + b = 68,6 x + 821,4
• Pour la période 7:

y= 68,6 x + 821, 4 = (68,6 X 7) + 821,4 = 1301,6


• Pour la période 8:

y= 68,6 x + 821, 4 = (68,6 X 8) + 821,4 = 1370,2


2.2. L'ajustement non linéaire :
L'évolution générale d'une série n'est pas toujours linéaire, elle peut relever d'autres modèles. En particulier, les
ventes peuvent connaitre une tendance exponentielle ou une évolution qui impose l'utilisation d'une fonction
puissance.
• La fonction exponentielle est de la forme :
En prenant le logarithme décimal de cette expression, on obtient :

En posant , , , on obtient :
C'est l'expression linéaire de la fonction exponentielle, il est possible alors d'appliqué la méthode de moindres
carrés pour déterminer les paramètres A et B, les paramètres a et b sont ensuite déterminés ainsi : a = 10A et b
= 10B
• si le phénomène étudié relève d'une fonction puissance, une démarche similaire peut être appliquée.
La fonction puissance est de la forme :
On peut écrire :
En posant , , , on obtient :
La méthode de moindres carrés permet de déterminer a et B, le paramètre b est ensuite déterminer : b = 10B
Remarque : il est possible d'utiliser les logarithmes népériens, les calculs sont alors à adapter en conséquence.
La représentation graphique de la méthode d'ajustement non linéaire (exponentiel et puissance) est la suivante :
2.2. L'ajustement non linéaire :
Exercice d’application:
Le service commercial d'une entreprise souhaite disposer d'un modèle d'évolution de ses
ventes, le tableau ci-dessous représente les ventes réalisées au cours des six dernières
périodes, il se demande quel sera le niveau des ventes pour les périodes 7 et 8.


Période (x) ●
1 ●
2 ●
3 ●
4 ●
5 ●
6
Travail demandé
Ventes :(y)
● ●
800 ●
1000 ● 1300 ● 1700 ● 2400 ● 3300
1) Représentez graphiquement les ventes de cette entreprise en fonction du
temps.
2) Justifiez le choix d'un ajustement non linéaire.
3) Déterminez les paramètres a et b de la courbe d'ajustement.
4) Prévoyez les ventes des périodes 7 et 8.
2.2. L'ajustement non linéaire :
1) Représentation graphique des ventes de cette entreprise en fonction du temps.

Ventes (y)
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
2) Justification d’ajustement linéaire:
0
Puisque les ventes présentent
1 un nuage2 de de point3sous d’une courbe
4 non linéaire
5 , donc la6 budgétisation des
ventes peut être justifiée par un ajustement non linéaire.
2.2. L'ajustement non linéaire :
3) Déterminez les paramètres a et b de la courbe d'ajustement.
● Périodes (x) ● Ventes (y) ● Y= Log y ● x-X ● y-Y ● (x-X)(y-Y) ● (x-X)²
● 1 ● 800 ● 2,90 ● - 2,50 ● - 0,29 ● 0,72 ● 6,25
● 2 ● 1000 ● 3,00 ● - 1,50 ● - 0,19 ● 0,29 ● 2,25
● 3 ● 1300 ● 3,11 ● - 0,50 ● - 0,08 ● 0,04 ● 0,25
● 4 ● 1700 ● 3,23 ● 0,50 ● 0,04 ● 0,02 ● 0,25
● 5 ● 2400 ● 3,38 ● 1,50 ● 0,19 ● 0,28 ● 2,25
● 6 ● 3300 ● 3,52 ● 2,50 ● 0,33 ● 0,82 ● 6,25
● 21 ● 10500 ● 19,15 ● - ● 0,00 ● 2,17 ● 17,50
A = = 0,124 donc a = 10laAmoyenne

= 100,124X== 1,33 ● 3,5
la moyenne Y= 3,19
= 3,19 – (0,124 x 3,5) = 2,756
● ●

Donc b = 10B = 10 2,756 = 570,16


y= b.ax = 570,16X1,33x
2.2. L'ajustement non linéaire :

4) Les prévisions des ventes des périodes 7 et 8.


y= b.ax = 570,16X1,33x

• Pour la période 7
y= b.ax = 570,16X1,337 = 4197,18

• Pour la période 8
y= b.ax = 570,16X1,338 = 5582,28
2.3. La corrélation :
On constate parfois une relation de dépendance (corrélation) entre le volume des ventes (y)
que l'on cherche à prévoir et une autre variable (x) qui est déjà connue, la variable (x) peut
être par exemple : les ventes récentes sur un autre marché ou le prix d'un autre produit etc.
Cette relation est souvent linéaire, l'intensité de la relation entre les deux variables est peut
être estimé par le coefficient de corrélation (r).
=
La valeur de ce coefficient comprise entre -1 et 1, est ainsi interprétée :
• r > 0 : la relation entre x et y évoluent dans le même sens.
• r < 0 : la relation entre x et y évoluent dans le sens contraire.
• r = 0 : absence d'une relation entre x et y.
• r proche de ±1 : une relation étroite (forte) entre x et y.
2.3. La corrélation :
Exercice d’application:
Le service commercial d'une entreprise souhaite disposer d'un modèle d'évolution de ses
ventes, le tableau ci-dessous représente les ventes réalisées au cours des six dernières
périodes, il se demande quel sera le niveau de corrélation entre les deux variables « X » et
« Y ».


Période (x) ●
1 ●
2 ●
3 ●
4 ●
5 ●
6
Ventes :(y)
Travail demandé


700 ●
900 ●
600 ●
400 ●
1000 ●
400
Calculer le coefficient de corrélation « r » en déduisant les niveau et le sens de
corrélation des deux variables « X » et « Y ».
2.3. La corrélation :
Calcul de « r »
Périodes (x) Ventes (y) x-x ̅ y-y ̅ (x-x ̅ )^2 (y-y ̅ )^2 (x-x ̅ )(y-y ̅ ) (x-x ̅ )^2 * (y-y ̅ )^2
1 700 -2,5 33,33 6,25 1111,11 -83,33 6944,44
2 900 -1,5 233,33 2,25 54444,44 -350,00 122500,00
3 600 -0,5 -66,67 0,25 4444,44 33,33 1111,11
4 400 0,5 -266,67 0,25 71111,11 -133,33 17777,78
5 1000 1,5 333,33 2,25 111111,11 500,00 250000,00
6 400 2,5 -266,67 6,25 71111,11 -666,67 444444,44
21 4000 0 0,00 -700,00 842777,78

X= 3,5
= = = - 0,08%
Y= 666,67
Corrélation très faible et négative
2.4. Les moyennes mobiles :
• Dans les méthodes précédentes, on s'est attaché à prévoir des ventes annuelles à partir de l'extrapolation
d'une tendance passé. Mais le pilotage de l'entreprise exige souvent que l'on prenne en compte périodes
plus courtes (le mois ou le trimestre par exemple), le simple ajustement d'une tendance passée est alors
rarement pertinent dans la mesure où un autre facteur est souvent déterminant : celui de la saisonnalité des
ventes.

2.4. Les moyennes mobiles :
Les moyennes mobiles éliminent les mouvements saisonniers et fournissent la tendance générale du
phénomène observé.
Les formules de calcul des moyennes mobiles sont les suivantes :
• La moyenne mobile non centrée : si en trimestre
• ou si en mois
• La moyenne mobile centrée :
• Le coefficient saisonnier :
• La formule de prévision des ventes :
• Avec « n » est les nombre de sous période: mois, trimestre,…..
2.4. Les moyennes mobiles :
Exemple :

Période ● Ventes (yi) ● mi ● Mi ● Ci

1er trimestre ●
230 ●
- ●
- ●
-

2ème trimestre ●
290 ●
337.5 ●
- ●
-

N-2 ●
3ème trimestre ●
480 ●
342.5 ●
340 ●
1.41

4ème trimestre ●
350 ●
345 ●
343.75 ●
1.02

1er trimestre ●
250 ●
362.5 ●
353.75 ●
0.71

2ème trimestre ●
300 ●
370 ●
366.25 ●
0.82

N-1 ●
3ème trimestre ●
550 ●
380 ●
375 ●
1.47

4ème trimestre ●
380 ●
385 ●
382.5 ●
0.99

1er trimestre ●
290 ●
402.5 ●
393.75 ●
0.74

2ème trimestre ●
320 ●
410 ●
406.25 ●
0.79

N ●
3ème trimestre ●
620 ●
- ●
- ●
-

4ème trimestre ●
410 ●
- ●
- ●
-
2.4. Les moyennes mobiles :
Exemple :
2.4. Les moyennes mobiles :
Exemple :
● ●
T1 ●
T2 ●
T3 ●
T4 ●
Total

N-2 ●
- ●
- ●
1,4 ●
1,0 ●


N-1 ●
0,7 ●
0,8 ●
1,5 ●
1,0 ●


N ●
0,7 ●
0,8 ● - ●
- ●


Total ●
1,4 ●
1,6 ●
2,9 ●
2,0 ●


Ci ●
0,7 ●
0,8 ●
1,4 ●
1,0
• Ventes de premier trimestre N+1 =( ventes annuelles de N / 4) x 0,7

4,0
• Ventes de deuxième trimestre N+1 =( ventes annuelles de N / 4) x 0,8
• Ventes de troisième trimestre N+1 =( ventes annuelles de N / 4) x 1,4
• Ventes de quatrième trimestre N+1 =( ventes annuelles de N / 4) x 1,0
2.4. Les moyennes mobiles :
Exercice d’application:
• Une entreprise distribue du matériel dans un réseau de magasins spécialisés, le caractère saisonnier de son
activité l'amène à faire des prévisions à partir de données corrigées des variations saisonnières.
• Sur les trois dernières années, elle a observée les ventes suivantes :

● ●
1er trimestre ●
2ème trimestre ●
3ème trimestre ●
4ème trimestre

Année N-2 ●
1000 ●
1400 ●
600 ●
800
Travail

demandé
Année N-1 : ●
1300 ●
1800 ●
1000 ●
1200

Année N1. Calculez les coefficients

1500 saisonniers (C ● i).
2000 ●
1100 ●
1400
2. Les coefficients saisonniers confirment-elles l'hypothèse de la saisonnalité des ventes ?
3. Ajustez la série sur une droite linéaire y= ax +b .
4. Prévoyez les ventes pour les quatre trimestres de l'année N+1.
2.4. Les moyennes mobiles :
Correction:
Calcul des moyennes mobiles et des coefficients saisonniers

● Période ● ● Ventes (yi) ● mi ● Mi ● Ci


● 1
000,00
● ● - ● -
● 1er trimestre
● 1 ●

400,00 950,00
● - ● -
● 2ème trimestre
● N-2 ● ● 1 ● ●

● 3ème trimestre 600,00 025,00 987,50 0,61


● ● 1 ● 1 ●

● 4ème trimestre 800,00 125,00 075,00 0,74


● 1 ● 1 ● 1 ●

● 1er trimestre 300,00 225,00 175,00 1,11


● 1 ● 1 ● 1 ●

● 2ème trimestre 800,00 325,00 275,00 1,41


● N-1 ● 1 ● 1 ● 1 ●

● 3ème trimestre 000,00 375,00 350,00 0,74


● 1 ● 1 ● 1 ●

● 4ème trimestre 200,00 425,00 400,00 0,86


● 1 ● 1 ● 1 ●
2.4. Les moyennes mobiles :
Correction:
Calcul des moyennes mobiles et des coefficients saisonniers

● ●
T1 ●
T2 ●
T3 ●
T4 ●
Total

N-2 ●
- ●
- ●
0,61 ●
0,74 ●


N-1 ●
1,11 ●
1,41 ●
0,74 ●
0,86 ●


N ●
1,04 ●
1,36 ●
- ●
- ●


Total ●
2,15 ●
2,77 ●
1,35 ●
1,60 ●


Ci ●
1,07 ●
1,38 ●
0,67 ●
0,80 ●
3,93

Ci ●
1,09 ● Ci moyen
1,41 = (Ci●*4)/ total
0,69des Ci ●
0,81 ●
4,00
moyen Exemple
C2 moyen = (C2*4)/3,93 = (1,38*4)/3,93 = 1,41
Remarque: puisque les coefficient saisonniers sont tous différents de 1 dons ils confirment la saisonnalité des
ventes
2.4. Les moyennes mobiles :
Correction:
Calcul des paramètres a et b de la droite d’ajustement linéaire:

● Année ● Rang (Xi) ● Ventes (Yi) ● Xi-X ● Yi-Y ● (Xi-X)(Yi-Y) ● (Xi-X)²


● N-2 ● 1 ● 3800 ● -1 ● -1233,33 ● 1233,33 ● 1

● N-1 ● 2 ● 5300 ● 0 ● 266,67 ● 0,00 ● 0

● N ● 3 ● 6000 ● 1 ● 966,67 ● 966,67 ● 1

● Total ● 6 ● 15100 ● 0 ● 0,00 ● 2200,00 ● 2,00

● X= ● 2 = = 1100
● Y= ● 5033,33
= 5033,3 – (1100 x 2) = 2833,33
y= ax + b = 1100 x + 2833,33
Y(N+1)= (1100 * 4 ) + 2833,33 = 7233,33
2.4. Les moyennes mobiles :
Correction:
Calcul des ventes des trimestres de N+1:
Sachant que: Y(N+1)= (1100 * 4 ) + 2833,33 = 7233,33
Et
C1= 1,09 , C2= 1,41 , C3= 0,69 , C4= 0,81
• Donc
• Ventes de 1er trimestres de N+1 = (7233,33/4)*1,09= 1971,082425
• Ventes de 2ème trimestre de N+1 = (7233,33/4)*1,41= 2549,6325
• Ventes de 3ème trimestre de N+1 = (7233,33/4)*0,69= 1247,749425
• Ventes de 4ème trimestre de N+1 = (7233,33/4)*0,81= 1464,749325
II- Le budget des ventes (présentation et structure)

Plan du cours :
1. La prévision des quantités.
2. La prévision des prix.
3. La structure de budget des ventes.
4. La ventilation des ventes.
5. Le contrôle de budget des ventes.

Le budget des ventes (présentation et structure)
• Le budget des ventes établit la prévision du chiffre d'affaires selon la
périodicité et sur un horizon définis dans le cadre de la procédure
budgétaire.
• La documentation nécessaire aux prévisions regroupe : les statistiques des
ventes de l'entreprise, les données relatives aux études de marché, les
décisions des dirigeants en matière de politique générale, …etc.
• Le budget des ventes est le premier budget à élaborer, c'est le budget de
départ, il permet de constituer les autres budgets, il est déterminant (qui
détermine les autres budgets).
1. La prévision des quantités :
La prévision des ventes en quantités prend en compte des variables internes (capacités
productives et commerciales) et externes (conjoncture et législation), une telle prévision
s'appuie :
• Sur des méthodes qualitatives.
• Sur des méthodes quantitatives.
2. La prévision des prix :
Les prix de vente à estimer sont les prix courant des périodes futures, ils sont obtenus soit
par extrapolation des prix actuels, soit par une décision dans le cadre d'une politique
commerciale.
La prévision des prix de ventes résulte de la prise en compte de données et de
considérations d'origine :
• Interne : politique de prix, cout de revient, …etc.
• Externe : prix du marché, législation, concurrence, …etc.
3. La structure de budget des ventes :
• Le tableau de budget des ventes comprend : les périodes, les ventes en quantités, les
prix de ventes hors taxes, le chiffre d'affaires hors taxes, le taux de la TVA, la valeur de
la TVA et le chiffre d'affaires en TTC



● ●
Période 1 ●
Période 2 ●
….. ●
Période N
• ●
Ventes (quantités) ● ● ● ●



Prix (HT) ● ● ● ●

• ●
Chiffre d'affaires (HT) ● ● ● ●

• ●
TVA (Selon le taux) ● ● ● ●


Chiffre d'affaires (TTC) ● ● ● ●
Exemple :
• Dans une entreprise, les prévisions des ventes pour les quatre trimestres de l'année prochaine sont
comme suit :


1er Trimestre ●
2ème Trimestre ●
3ème Trimestre ●
4ème Trimestre

• ●
Ventes (en volume) ●
5000 ●
1T + 20 % 1T ●
2T – 10 % 1T ●
3T + 15 % 3T

• Le prix de vente hors taxes est de 120 DH avec une augmentation de 25 %


à partir de 01/07/N+1, le taux de TVA est de 20 %.
Travail à faire : élaborer le budget des ventes.
Solution : er ème ème ème
1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 Trimestre
• Ventes (quantités) 5 000,00 6 000,00 5 500,00 6 325,00
• Prix (HT) 120,00 120,00 150,00 150,00
• Chiffre d'affaires (HT) 600 000,00 720 000,00 825 000,00 948 750,00
• TVA (20%) 120 000,00 144 000,00 165 000,00 189 750,00
• Chiffre d'affaires (TTC) 720 000,00 864 000,00 990 000,00 1 138 500,00
4. La ventilation des ventes :
• La ventilation des ventes se fera en fonction des centres d'intérêt retenus dans
l'entreprise. Plusieurs documents sont en général présentés compte tenu de la
typologie retenue, tous ces documents sont regroupés dans un budget global qui
précise l'ensemble des ventes.
• N.B : un tableau sera réservé à chaque type de ventilation (un tableau pour chaque
produit, un tableau pour chaque région …etc).






4.1. La ventilation par produit :
• Cette ventilation se fera par produit ou par catégorie de produit. C'est surtout l'étendue
de la gamme qui constitue le critère déterminant. Si la gamme est peu étendue, il sera
possible de présenter un document pour chaque produit, sinon il faudra procéder à
des regroupements.

● ●
Produit 1

● ●
Période 1 ●
Période 2 ● ●
Période N

Chiffre ● ● ● ●
d'affaires
4.2. La ventilation chronologique (par période) :
• Cette ventilation se fera par période (semestres, trimestres, mois et semaines), le mois est souvent une
période satisfaisante pour la budgétisation.

• ● ●
Période 1
4.3. La ventilation

géographique
Chiffre d'affaires (par région) : ●

• Cette ventilation se fera par région, elle est importante car elle sert à préparer les quotas qui seront fixés
aux vendeurs;

• ● ●
Région 1
4.4. La ventilation ●par canal de distribution

Période 1 : ●
Période 2 ● ●
Période N
• Cette ventilation

se fera par canal de● distribution.
Chiffre ● ● ●
d'affaires


● ●
Canal 1
● ●
Période 1 ●
Période 2 ● ●
Période N

Chiffre ● ● ● ●
d'affaires
5. Le contrôle de budget des ventes :
Le contrôle de budget des ventes est la comparaison entre les ventes réalisées et les
ventes prévues.
5.1. L'écart total sur ventes :
• Lorsqu'un suivi des ventes à été mise en place, le contrôleur dispose a posteriori de
données prévisionnelles et réelles, l'écart total sur chiffre d'affaires est :
Ecart total = Chiffre d'affaires réelles – Chiffre d'affaires prévisionnelles
• Un écart positif indique un accroissement du chiffre d'affaires par rapport aux
prévisions, donc un écart favorable (un boni).
• Un écart négatif indique une perte de recettes, donc un écart défavorable (un mali).
5.3. Formulation et synthèse :
• Soient les données suivantes pour une entreprise :


● ●
Quantité ●
Prix ●
Chiffre d'affaires


Réelles ● QR ● PR ● CAR= QR*PR
• ●
Prévues ● QP ● PP ● CAP = QP*PP

• Les formules des différents écarts sont alors :




Ecart total sur ventes
● Etotal = Σ (CAR – CAP)
• ●
Ecart sur quantité ●
Ecart sur prix

(écart de quantité au prix prévu) ●
(écart de prix par la quantité réelle)
• ● E
quantité = Σ [(QR – QP) * PP]
● E
prix = Σ [(PR – PP) * QR]


● ●


Vérification : Equantité + Eprix = Etotal
Exemple :
Le suivi budgétaire des ventes de l’entreprise « SAFEX » fournit les informations
suivantes :
TAF
1. Calculez l'écart global sur ventes.
2. Calculez les sous-écarts.
Coefficient saisonnier
Lexique a retenir

- Stock minimum : il correspond à la consommation normale pendant les délais de


livraison; (la quantité à consommer pendant la durée de réapprovisionnement);
- stock de sécurité : supplément au stock minimum nécessaire en cas de retard de
livraison ou d’accroissement de la demande;
Stock de sécurité=Consommation quotidienne x Nombre de jours de retard de livraison
- stock d’alerte : c’est le niveau de stock qui déclenche la procédure de passation
de commande (stock minimum + de sécurité);
- stock maximum : limite supérieure à ne pas dépasser.
Chapitre II:
Le budget des
approvisionnements
I- LE BUDGET DES APPROVISIONNEMENTS:
NOTION
1- Définition de la fonction d’approvisionnements

C'est l'ensemble des opérations permettant la mise à la


disposition de l’entreprise les matières premières, les
composants, les fournitures, les outillages, les équipements et les
services dont l’entreprise a besoin pour l’activité, en quantité
suffisantes, au moment voulu et au coût le plus bas.
2- L’objectif
L’établissement du budget des approvisionnements est naturellement lié
au problème de la gestion des stocks correspondants.
Il s’agit de budgéter les entrées en fonction des sorties, en évitant:

q Le sur stockage, qui génère un coût élevé dans la mesure où il faut


financer la détention de cet élément important du besoin en fonds
de roulement que constitue le stock ;
q La rupture de stock, qui risque de venir perturber l’activité en aval en
entraînant un arrêt de la production et des livraisons, avec toutes
les conséquences néfastes sur le plan commercial et financier.
3- Les étapes d’élaboration de budget des approvisionnements
la construction budgétaire des approvisionnements s'organise en deux phases :
q
q L’étude et programmation de la politique des approvisionnements:
Elle se traduit par un problème de date et de quantité. Quand doit on
s’approvisionner et pour combien d’articles ?, en vue de minimiser le cout de
l'approvisionnement et choisir la politique optimal;
(des méthodes mathématiques aident à choisir la politique optimale)

q La valorisation des programmes qui conduit à l'élaboration de budget des


approvisionnements.
II-Elaboration de budget des approvisionnements
1- Structure de budget ou programme des approvisionnements :

L'objet de ce budget est de déterminer les quantités de


matières premières et autres fournitures nécessaires au
programme de production, et la valorisation de ces
quantités.
1- Structure de budget ou programme des approvisionnements :

Le budget des approvisionnements peut être décomposé en deux sous-budgets :


q Le budget des achats : qui comprend lui-même deux sous-ensembles :
- Le programme des achats, établi en unités physiques.
- Le budget des achats, qui est la traduction en unités monétaires du programme
des achats.
q Le budget des frais d'approvisionnements : qui comprend lui-même deux
sous-ensembles :
- Frais variables et frais fixes.
- Charge liées à l'existence et à la valeur des stocks.
2- Exemple de présentation :
A- modèle 1
Cette budgétisation doit faire apparaître chaque mois l'échelonnement des prévisions en termes de commandes, de livraison, de
consommation et de niveau de stock.


Période 1 ●
Période 2 Période 3 Période 4 ●
Période ●
Période
5 6

Stock initial

Sortie(Consommati
on)

Entrée(Achats)

Stock final

Date de commandes

Date de livraison
A- modèle 2
Ce budget englobe les charges de la fonction approvisionnement, ces charges sont représentées
par le cout d'achat des matières nécessaires à la production.
Les formules de calculs pour la prévision des approvisionnements :
1- Quantités à consommer = Quantité à produire x quantité de la matière première
nécessaire.
2- Quantités à acheter = Quantité à consommer – stock initial + stock final

Période 1 ●
Période 2 Période 3 Période 4 ●
Période ●
Période
◦ 5 6
Sortie(q à
Consommer)

- Stock initial
+ Stock final

= Entrée(q à
Acheter)
3- Les types de la budgétisation d’approvisionnements:

L'entreprise doit choisir entre une gestion calendaire ou une


gestion à point de commande : ce choix peut être différent selon
les articles. Il entraîne deux modes de budgétisation :
- Une budgétisation par périodes constantes,
- Une budgétisation par quantités constantes.
a) La budgétisation par périodes constantes :

Cette prévision peut être obtenue par une méthode graphique et par une méthode comptable.
Exemple : Soit un produit dont les prévisions de consommation pour les 6 mois à venir sont :

Le stock initial au 1er janvier est de 800 produits, le coût d'obtention d'une commande est de 1000 dh, le prix
d'une unité est de 40 dh et le taux de possession du stock sur la période est de 10%. Le délai de livraison est de 15
jours et l'on souhaite un stock de sécurité égal à 15 jours de consommation à venir.
Travail à faire :
1- Quel est le nombre de lots à commander pour que le coût total de l’approvisionnement annuel soit minimum ?
2- Elaborer le budget d’approvisionnement
a) La budgétisation par périodes constantes :

- Il s’agit de s’approvisionner par des quantités constantes


mais selon des délais variables, en fonction des
contraintes de stockage;

- Une fois la quantité à commander est calculée, il s’agit


d’établir le calendrier des commandes et des livraisons;

- la quantité à commander peut être calculée par la


formule de Wilson.
le modèle de Wilson
1- définition

la quantité économique est une quantité suffisante des articles de façon à réduire au
minimum les coûts de possession et d’acquisition des stocks (coût de passation et coût de
possession des stock).
3- formules
Détermination de coût de possession.
CPAU = CPA / N donc CPA= CPAU x N

Avec : CPA(cout de passation global)


CPAU( cout de passation unitaire)
N: nombre de commande
Solution:
1- le nombre de lots à commander
Solution: 2- Elaborer le budget d’approvisionnement
A- La méthode graphique
Dans un repère où l’axe des x représente le temps exprimé en mois et l’axe des y les quantités cumulées,
traçons les consommations cumulées. L’objectif est de représenter les entrées cumulées :
Le stock initial étant de 800 produits, et compte tenu des consommations
cumulées, il y a risque de rupture à fin janvier. Il est donc nécessaire de prévoir
une livraison au 15 janvier.
Pour respecter la valeur du stock de sécurité (15 jours de consommation). Cette
date détermine les autres livraisons compte tenu de la cadence fixée : 1 mois et
demi ; donc 1 mars, 15 avril et 1er juin.
Il reste à déterminer les quantités à commander : elles doivent couvrir la
consommation du mois et demi qui suit la date où il y a risque de rupture de
stock c'est à dire le 15 mars, le 1 er mai et le 15 juin.
Exemple : risque de rupture fin janvier
1 mois et demi de consommation = cons. De février + la moitié de la
consommation de mars. = 1200+900=2100
B- La méthode comptable :

Le budget en quantités peut être établi ainsi :


Période 1 ●
Période 2 Période 3 Période 4 ●
Période ●
Période
5 6

Stock initial

Sortie(Consommati
on)

Entrée(Achats)

Stock final

Date de commandes

Date de livraison
b) La budgétisation par quantités constantes :
Dans ce cas il y aurait quatre commandes de 2000 produits à intervalles irréguliers. Il s'agit de
déterminer à quelle date. La démarche est :
Le stock initial est de 800. Il y a risque de rupture à fin janvier, il faut donc une livraison de
2000 produits au 15 janvier.
Cette entrée permet de tenir jusqu'à mi-mars : compte tenu du délai de sécurité, il faut une
livraison de 2000 au début de mars… etc.


Janvier ●
Février Mars Avril ●
Mai ●
Juin
800 2,000 800 1,000 600 1,600

Stock initial
800 1,200 1,800 2,400 1,000 800

Sortie(Consommati
on) 2,000 2,000 2,000 2000

Entrée(Achats) 2000 800 1,000 600 1,600 800

Stock final 1ier 15 15 15
15 1ier 1ier 1ier

Date de commandes
4- Contrôle de budget des approvisionnements :

Lorsqu'un suivi des approvisionnements à été mise en place, le contrôleur dispose a posteriori
de données prévisionnelles et réelles, l'écart total sur les approvisionnements est :

Ecart = Cout des approvisionnements réelles – Cout des approvisionnements prévisionnelles


Exemple :
Quantité prévue pour la matière MA pour le mois de janvier N+1, est de 2000 unités. Le prix
prévu est 150 DH l’unité.
_ Fin janvier N+1 : les quantités effectivement achetées 2200 au prix de 140

Les principaux écarts proviennent :


- D'une évolution imprévue de la consommation.
- De fautes des fournisseurs (non-respect des délais et des quantités).
- Des variations imprévues des prix.
- De fautes des services (rupture de stock). Des cause fortuites (grèves, accidents).
Application 1:

Le directeur des approvisionnements de la Société « Gama » mets à votre disposition les


informations relatives à la matière première « A »:
- PU :750 Dh / - Délai de réapprovisionnement : 15 Jours / - SS : 200 /
- Stock initial (Début Janvier) : 700 Unités /
- Coût de passation d’une commande (CPAU) : 6 000 Dh
- - Le taux de possession est de : 10 %
La consommation prévisionnelle mensuelle est (en Unités) :


Moi ●
1 ●
2 ●
3 ●
4 ●
5 ●
6 ●
7 ●
8 ●
9 ●
10 ●
11 ●
12
s

Unit ● 40 ● 50 ●
30 ●
40 ●
30 ●
40 ●
10 ●
10 ●
30 ●
30 ●
40 ●
50
é
Travail 0 : 0
à faire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1- Quel est le nombre de lots à commander pour que le coût total de l’approvisionnement
annuel soit minimum ?
2- Elaborer le budget d’approvisionnement
Application 2:

L'entreprise E fabrique le produit P à partir de la matière première M, la fabrication d’une


unité de P nécessite 3 unités de M, le prix d'achat unitaire de la matière M est de 500 Dh (HT),
le taux de la TVA est de 20 %, les prévisions de la production pour l'année N+1 sont les
suivantes :

T1 ●
T2 T3 T4

Production en volume ●
4 300 ●
5 360 ●
4 740 ●
4 580

La politique de stockage de la matière première est la suivante :


- L'entreprise conserve à la fin de chaque trimestre une quantité de 35 % des
besoins de production du trimestre prochain.
- Stock de la matière première au 31/12/N+1 est 4220 unités.
Le cout de stockage trimestriel d'une unité de M se monte à 5 DH.
Travail à faire : élaborer le budget des approvisionnements.
Chapitre III:
Le budget de production
I- Définition et objectif de budget de production

1- Définition de budget de production


Le budget de production est la représentation finale et
chiffrée de l'activité productive annuelle.
Il est la résultante des décisions prises au niveau du
budget des ventes et de la politique de stockage de
l’entreprise.

Ce budget est contraint par les capacités productives de


l’entreprise actuelles et future.
2- objectif de budget de production
rechercher le programme de production optimal c’est à
dire celui qui permet d’obtenir les coûts de production
les plus faibles et un profit le plus élevé possible, tout
en respectant les contraintes de capacité de fabrication
des différents ateliers.
II- Détermination de programme de production.
§ Les prévisions de la production représentent l’estimation de la production en
quantité et en valeur à partir de l’objectif définie par le budget de vente et
en fonction de la capacité de production de l’entreprise.

§ Déterminer le programme optimal de production, c’est combiner au mieux


tous les facteurs de production en vu de maximiser la rentabilité de
l’entreprise. Le programme de production peut être fonction d’une ou de
plusieurs contraintes.

§ L’élaboration des programmes de production fait appel à de nombreux outils


souvent très techniques, Des méthodes mathématiques, telles que la
programmation linéaire, ou Calcul des besoins en composants : .
1 - Programmation linéaire
La programmation linéaire est une technique de recherche opérationnel permet de
déterminer les valeurs à affecter à des variables (quantités à produire par exemple) pour
atteindre un objectif soit :
q La maximisation d’une marge ou d’un résultat.
q La minimisation d’un coût.
En respectant un certain nombre de contraintes traduites généralement par un système
d’inéquations, les différentes contraintes sont :
q Les contraintes techniques : elles visent la saturation des moyens matériels et humains de
la production.
q Les contraintes logiques ou formelles : elles sont relatives aux quantités à produire.
q Les contraintes de marché : elles sont relatives aux quantités à vendre
q Les contraintes économiques : il s’agit de la fonction objective.

La résolution du programme linéaire consiste à calculer la valeur des variables qui


optimise la fonction économique.
La résolution du programme linéaire consiste à calculer la valeur des variables qui optimise la
fonction économique.

Les étapes de programmation linaire

q Etape 1 : Elaboration d’un programme de production pour assurer le plein emploi des
capacités productives (c’est-à-dire les équipements et la majeure partie de la main d'œuvre;

q Etape 2 : Recherche de la solution optimale (une combinaison productive de produits) qui


maximise la rentabilité.
2- Calcul des besoins en composants :

Il s’agit de répartir les charges de travail dans le temps et l’espace mais


auparavant il faut calculer les besoins en composants ou PBC
(planification des besoins en composants) correspond à la gestion des
stocks de matières premières nécessaires à la production.

Ce calcul s’insère dans un système plus large de gestion de la


production : le MRP (Management Ressources Planning). Le MRP est un
système de pilotage par l’amont du processus de production.
Il se compose de plusieurs étapes:

1- Le plan industriel et commercial : Il est élaboré par familles de produits et


représente un calendrier des ventes et du niveau des stocks sur une période
variable suivant le cycle de fabrication. Il s'appuie sur la relation suivante :

Production prévisionnelle = ventes prévis + niveau de stock désiré (final) - niveau


de stock actuel (initial).

2- Le programme directeur de production : qui rassemble l'ensemble des


demandes sur la production et établit un échéancier des productions à effectuer.
Son horizon est la semaine ou le jour. Il doit être compatible avec les capacités des
usines et les prévisions commerciales.
3- Le calcul des besoins : il précise pour chaque élément les besoins en quantité
de tous les articles achetés ou réalisés par l'entreprise ainsi que les dates de
fabrication ou d'approvisionnement.

4- Le calcul des charges : analyse les postes de travail en capacité et gère les flux
entrants et sortants dans chaque atelier. Il permet aux gestionnaires de repérer les
goulots d'étranglements.

5- Les contrôles d'exécution ordonnancent la charge de travail entre les postes


une fois les problèmes de sous ou sur capacité réglés. Il planifie les priorités des
ordres de fabrication.
III- Budget de production :
Après avoir déterminé les quantités de production, à partir du
programme de production et dont sa mise en œuvre doit conduire
à l’élaboration du budget de production, programme chiffré de
l’activité productive annuelle.

Ce travail de budgétisation est réalisé en collaboration entre les


services techniques productifs et le contrôle de gestion.

l’entreprise établit le budget de production non seulement en


quantités mais également en valeurs.
IV- Budget de production :

1- Budget en volume
Ce budget permettra d’évaluer les quantités à produire en fonction du budget de ventes et des différents stocks
existant dans l’entreprise. De plus, il faudra toujours prévoir un stock minimum garantissant une certaine
sécurité en cas d’éventuels de production.
La formule de prévision de la quantité à produire est :
Quantités à produire = Quantités à vendre – Stock initial + Stock final.
● ●
Période 1 ●
Période 2 ●
… ●
Période N

Quantité à vendre ● ● ● ●


- Stock initial ● ● ● ●


+ Stock final ● ● ● ●


= Quantité à ● ● ● ●
produire

Rappel : SI + Production = Ventes + SF donc P = Ventes + SF - SI


Exemple :
Dans une entreprise de production, les prévisions des ventes pour les quatre
trimestres de l'année prochaine sont comme suit :

La politique de stockage est la suivante :


- L'entreprise conserve au début de chaque trimestre une quantité de 20 %
des prévisions de vente durant le trimestre en question.
- Stock de produit fini au 31/12/n+1 sera 980 unités.
Travail à faire : élaborer le budget de production (en volume).
2- Le budget en valeur

qLe budget de production (en valeur), c'est le budget qui contient la


quantité à produire et le cout de production, c'est-à-dire l'ensemble
des charges relatives à la production (approvisionnements, main
d'œuvre directe, et charges indirectes de production).
qAfin d’élaborer le budget de production en valeur, il faudra d’élaborer
les sous budget des charges de productions : budget des charges
directes (matière première et main d'œuvre directe), et charges
indirectes de production :
Chapitre VI:
Le budget des charges
PLAN DU COURS :

1. Les charges.
2. Les couts préétablis.
3. Budget des approvisionnements.
4. Budget de main d'œuvre directe.
5. Budget des charges indirectes.
6. Budget des frais généraux.
7. Budget des charges de commercialisation.
8. Structure de budget des charges.

I- Les charges :
◦ Pour les calculs de coût de production en valeur, il est nécessaire de distinguer entre
les types de charges.

Définition : une charge est une dépense supportée par l'entreprise pour produire un produit
ou offrir un service.

◦ Type des charges : il existe deux classifications fondamentales, celles qui distinguent les
charges fixes des charges variables et celles qui distinguent les charges directes des
charges indirectes.

Charges

Charges directes / indirectes Charges fixes / variables

Charges directes Charges indirectes Charges variables Charges fixes

Matières premières. Distribution. Electricité des Frais administratifs.


ateliers.
Main d'œuvre directe. Maintenance. Frais de recherche et
Carburant. développement.

MOD Amortissements

MP
II- Calcul des couts préétablis :
Il est nécessaire de prévoir l’avenir des coûts standards (également appelés coûts préétablis).

1. Définition : le cout préétabli c'est un coût évalué à priori soit pour faciliter certains
traitements analytiques, soit pour permettre le contrôle de gestion par l'analyse des écarts .
(écart = réalisation – prévision).

2. Objectifs des couts préétablis :Ainsi, le calcul de coûts préétablis, permet :

◦ Fixer des couts prévisionnels.


◦ Mesurer les écarts entre les couts constatés et les couts prévus.
◦ Analyser l'origine des écarts afin de prendre des mesures correctives.
3. Types des couts préétablis :
Selon leur mode d'élaboration, on distingue différents types de couts préétablis :

A. Les couts prévisionnels : ils sont généralement établis à partir du cout réel observés dans les
périodes précédentes auquel on applique une correction prenant en compte des évolutions prévisibles.

B. Les couts budgétés : ils sont les couts inclus dans un budget d'une activité prévue.

C. Les couts standards : un cout standard a pour origine une étude technique du produit.
Exemple :
L'entreprise USINE-PAL a pour activité le montage de palette, une palette est une plate-forme de chargement permettant le
stockage, la manutention et le transport de marchandises. Elle est conçue pour être manipulée par des chariots élévateurs ou
transpalette.
La clientèle de l'entreprise USINE-PAL constituée d'entreprise de transport et de distribution.
Une palette est constituée :
◦ D'un plancher supérieur et d'un plancher inférieur obtenus par l'assemblage d'un nombre variable de planches.
◦ De cubes en bois permettant l'assemblage des deux planchers.
La fabrication d'une palette se fait par le passage successif dans trois unités :
◦ Découpage des planches et des cubes dans une unité U1.
◦ Cadrage et rivetage dans une unité U2.
◦ Contrôle.

Travail à faire :
Calculer les différents couts préétablis
Solution :
Le cout prévisionnel :
Supposons que pour l'année N, la décomposition du cout réel d'une palette était la suivante :

Elément ●
Montant (DH)

Elément ●
Montant (DH)

Bois ●
50 ●
Bois ●
54

Rivets ●
3,9 ●
Rivets ●
3,9

MOD cadrage ●
11,6 ●
MOD cadrage ●
12

Découpage ●
18

Cadrage clouage ●
32

Découpage ●
18

Contrôle ●
6 ●
Cadrage clouage ●
32

Cout unitaire ●
121,5 ●
Contrôle ●
6

Cout unitaire ●
125,9

On prévoit pour l'année N+1 une augmentation de 8 % du prix du bois et de 3,44 % du cout de la main d'œuvre,
les autres éléments restant inchangés.
Le cout prévisionnel est calculé à partir du cout réel de l'année N en appliquant les majorations prévues :
◦Cout du bois : 50 x 1,08 = 54
◦Cout de la MOD : 11,6 x 1,0344 =12
◦On retrouve ainsi le cout préétabli de 125,9
Solution :

Le cout budgété :

◦ On suppose que la direction de USINE-PAL a prévue un budget du centre découpage de


283.500 DH pour une production de 15.750 palettes.

◦ Le cout budgété du centre découpage pour une palette est donc :

283.500 / 15.750 = 18 DH.

◦ L'intérêt du cout budgété est de permettre la prévision de cout en fonction d'hypothèses


d'activité.
Solution :
Le cout standard :
La fiche de cout standard pour l'année N+1 pourrait se présenter ainsi:


Elément ●
Unité ●
Nombre ●
Cout ●
Montant
d'unités unitaire (DH)

Bois m3
● ●
0,03 ●
1800 ●
54

Rivets ●
Unité ●
78 ●
0,05 ●
3,9

MOD cadrage ●
Heure de ●
0,04 ●
300 ●
12
MOD

Découpage ●
Heure ●
0,01 ●
1800 ●
18
machine

Cadrage clouage ●
Heure de ●
0,04 ●
800 ●
32
MOD

Contrôle ●
Heure ●
0,02 ●
300 ●
6

Total ● ● ● ●
125,9
Le cout unitaire pour l'année N+1 se présente ainsi :


Elément ●
Montant (DH)

Bois ●
54

Rivets ●
3,9

MOD cadrage ●
12

Découpage ●
18

Cadrage clouage ●
32

Contrôle ●
6

Cout unitaire ●
125,9
III- Budget des approvisionnements :
Ce budget englobe les charges de la fonction approvisionnement, ces charges sont représentées par le cout
d'achat des matières nécessaires à la production.
Les formules de calculs pour la prévision des approvisionnements :
• Quantités à consommer = Quantité à produire x quantité de la matière première nécessaire.
• Quantités à acheter = Quantité à consommer – stock initial + stock final


IV- Budget de main d'œuvre :
Le budget de main d'œuvre c'est la prévision chiffrée de temps effectifs de
travail et des taux horaires de rémunération.
Le responsable des ressources humaine doit déterminer :
• L'augmentation des salaires suivant chaque contrat.
• Les nouveaux recrutements.
• Les démissions.
• Les retraité, …etc.
La formule de prévision de la main d'œuvre nécessaire pour la production est :
MOD (en valeurs) = Quantité à produire x Nbr des heures nécessaire x Le cout
d'une heure
La structure du budget de main d'œuvre est généralement comme suit :

● ●
Période 1 ●
Période 2 ● ●
Période N

Quantité à produire ● ● ● ●


X Nbr des heures nécessaire ● ● ● ●


X Cout d'une heure ● ● ● ●


= MOD ● ● ● ●

Exemple :
• La fabrication d'une unité de P nécessite 3 heures de main d'œuvre directe, le cout d'une heure de
travail est estimé à 200 DH avec une augmentation de 20 % à partir de 01/05/N+1, les prévisions
de production (en volume) pour le premier semestre de l'année N+1 sont les suivantes :



Mois ●
Janvier ●
Février ●
Mars ●
Avril ●
Mai ●
Juin

Producti ●
5000 ●
5200 ●
4900 ●
4500 ●
4700 ●
4900
on
TAF : établissez le budget de main d'œuvre directe.


Mois ●
Janvier ●
Février ●
Mars ●
Avril ●
Mai ●
Juin

Productio ●
5000 ●
5200 ●
4900 ●
4500 ●
4700 ●
4900
n

Nbr ●
3 ●
3 ●
3 ●
3 ●
3 ●
3
Heures

Cout/h ●
200 ●
200 ●
200 ●
200 ●
240 ●
240

MOD ●
3.528.00

3.000.000 ●
3.120.000 ●
2.940.000 ●
2.700.000 ●
3.384.000
0
V- Budget des charges indirectes :
Généralement les charges indirectes sont calculées sur la base des heures de travail, la
formule de prévision des charges indirectes est comme suit :
Charges Indirectes = quantité prévus de production x nombre d’heures x cout unitaire des charges indirectes

Exemple (suite de l'exemple de la MOD) :


Les charges indirectes sont calculées sur la base des heures de travail, le cout est évalué à 50 DH.
TAF : établissez le budget des charges indirectes.

Mois ●
Janvier ●
Février ●
Mars ●
Avril ●
Mai ●
Juin

Production ●
5000 ●
5200 ●
4900 ●
4500 ●
4700 ●
4900

Nbr Heures ●
3 ●
3 ●
3 ●
3 ●
3 ●
3

CI/h ●
50 ●
50 ●
50 ●
50 ●
50 ●
50

Charges

750.000 ●
780.000 ●
735.000 ●
675.000 ●
705.000 ●
735.000
Indirectes
VI- Budget des frais généraux :
Les services généraux englobent tous les services qui rendent possible l'activité de
l'entreprise sans y participer directement, ils comprennent par exemple :

◦ La direction générale.

◦ Les services administratifs tels que secrétariat et service juridique.

◦ La direction des ressources humaines.

◦ Les services financiers et comptables, …etc.

Les charges engagées par ces service sont appelées "frais généraux" et sont constituées
essentiellement de charges fixes.
VII- Budget des frais de commercialisation :
La vente des produits génère un ensemble de charges, fixes ou variables en
fonction du niveau des ventes dont il faut aussi prévoir le montant.
◦ Charges variables :
Ø Les transports sur ventes.
Ø Les emballages.
◦ Charges fixes :
Ø Les études de marché.
Ø Les campagnes de publicité.
Ø Le cout des locaux (points de ventes).
Ø Amortissements des matériaux de transport.
Budget de production (en valeur) :

Janvie ●
Févrie ●
Mars ●
Avril ●
Mai ●
Juin
r r

Quantité à produire

Approvisionnement

MOD

Charges indirectes

Total des charges de
production
Budget des charges


1er ●
2ème ●
3ème ●
4ème
Trimestre Trimestre Trimestre Trimestre

Approvisionnements

Main d'œuvre directe

Charges indirectes de
production

Frais généraux

Charges de commercialisation

Total des charges
Exercice d’application:
Une entreprise industrielle fabrique et commercialise un produit P à partir de la matière
première M, vous avez les informations nécessaires pour la préparation des budgets
prévisionnels pour le prochain exercice financier (2020), ces informations sont les suivantes :
 Les quantités des ventes prévisionnelles pour les quatre trimestres de l'année 2020 et le
premier trimestre de l'année 2021 sont comme suit : 10.000 unités pour le premier
trimestre 2020, avec une augmentation de 20 % pour les autres trimestres, et ce la par
rapport au trimestre précédent.
 Le prix de vente durant le premier et le deuxième trimestre est fixé à 100 DH, il sera 120
DH durant le troisième et le quatrième trimestre et il atteindra 140 DH le premier
trimestre 2021.
 L'entreprise conserve à la fin de chaque trimestre une quantité de produits finis égale à 20
% de la quantité des ventes prévues pour le trimestre prochain, le stock final pour le
premier trimestre 2021 est estimé à 5000 unités.
c-à-d SF (Ti) = Ventes (Ti+1) x 20%
 Le stock initial de Produit fini P au premier trimestre 2020 est de 2000 unités.
 Le stock initial de Matière première M au premier trimestre 2020 est de 25000 unités.
 L'entreprise conserve à la fin de chaque trimestre une quantité de matières premières
égale à 70 % de la quantité nécessaire pour la production du trimestre prochain.
C-à-d SF (Ti) = QNP (Ti+1) x 70%
 Pour produire une unité de P l'entreprise utilise : 4 unités de matière première et une
heure de main d'œuvre directe.
 Le cout d'une unité de matière première est de 10 DH.
 Le cout d'une heure de travail directe est de 15 DH.
 Les charges indirectes de production sont : les frais de la direction sont de 90.000 DH
par trimestre, l'amortissement annuel des machines est de 446.617,6 DH réparti sur le
nombre des unités produites, les frais variables sont estimés à 4 DH pour chaque unité
produite.
 Les frais généraux pour l'entreprise sont estimés à 120.000 DH par trimestre.
 Le cout d'emballage (pour la distribution) est de 3 DH pour chaque unité vendue.
LE BUDGET DE CHARGES
Travail à faire :
1. Etablir le budget des ventes.

2. Etablir le budget de production (en volume).

3. Etablir le budget des approvisionnements.

4. Etablir le budget de main d'œuvre directe.

5. Etablir le budget des charges indirectes de production.

6. Etablir le budget des charges de commercialisation.

7. Etablir le budget charges.


Corrigé
Solution :
 1. Le budget des ventes :
 ●
● ●

1erer Trimestre ●

2ème
ème Trimestre ●

3ème
ème Trimestre ●

4ème
ème Trimestre

 ●

Quantité à vendre ●
10000 ●
12000 ●
14400 ●
17280
 ●

Prix de vente ●
100 ●
100 ●
120 ●
120
 ●

Chiffre d'affaires ●
100000 ●
1200000 ●
1728000 ●
2073600
 2. Le budget de production (en volume) :
 2ème ●
3ème ● ●
4ème
● ●
1er
Trimestre
 Trimestre Trimestre Trimestre
● Quantité à vendre ●
10000 ●
12000 ●
14400 ●
17280
 - Stock initial 2000 2400 2880 3456
● ● ● ● ●


+ Stock final ●
= 12000 x 20%= 2400 ●
2880 ●
3456 ●
4147,2
●
= Quantité à produire ●
10400 ●
12480 ●
14976 ●
17971,2
QUANITE A PRODUIRE EN 1ER TRIMESTRE 2021 = (17280X1,2) – 4147,2 + 5000 = 21588,8
 3. Le budget des approvisionnements :
 ●

● 1er
er 2ème
ème

● 3ème
ème

● ●
●4ème
ème

Trimestre Trimestre Trimestre Trimestre


● Quantité à produire ●
10400 ●
12480 ●
14976 ●
17971,2
●
Quantité de la MP nécessaire ●
4 ●
4 ●
4 ●
4
 ●
= 10400 X

Quantité à consommer ●
49920 ●
59904 ●
71884,8
 4 = 41600
● +- Stock
Stockinitial
initial(matière
(matièrepremière)
première) 25000 34944 41932,8 50319,36
● ● ● ● ●



= 49920 x ●
=(21588,8X

●-+Stock
Stock final
final (matière
(matière première)
première) 70% = ●
41932,8 ●
50319,36 4)x 70%=

34944 60448,64
●
● Quantité
Quantité àà acheter
acheter ●
51544 ●
56908,86 ●
68290,56 ●
82014,08
● Prix d'achat

Prix d'achat ●
10 ●
10 ●
10 ●
10
●● Cout total d'approvisionnement
Cout total d'approvisionnement ●
515440 ●
569088,6 ●
682905,6 ●
820140,8
SI + ACHAT = CONSOMMATION + SF donc ACHAT = CONSOMMATION + SF -SI
4. Le budget de main d'œuvre directe :



1er

2ème

3ème

4ème

 Trimestre Trimestre Trimestre Trimestre





Quantité à produire ●
10400 ●
12480 ●
19976 ●
17971,2

Nombre des heures ●
1 ●
1 ●
1 ●
1

Cout d'une heure ●
15 ●
15 ●
15 ●
15

MOD ●
156000 ●
187200 ●
299640 ●
269568

MOD = Quantité à produire x nombres des heures x Cout d’une heure



 5. Le budget des charges indirectes de production :




2ème
ème ●

3ème
ème ●

4ème
ème


1erer



Trimestr Trimestr Trimestr
Trimestre
 e e e



Quantité à ●
10400 ●
12480 ●
19976 ● 17971,2

●●
CI produire
 (variables) ●● CI/u ●
4 ●
4 ●
4 ●
4

●●
CI variables ●
41600 ●
49920 ●
79904 ● 71884,8

●●
Frais de la ●
90000 ●
90000 ●
90000 ●
90000
 ●

CI (fixes) direction
CI (fixes) ●
Amortissements ●
91633,1 ● 146671, ● 130630,

Amortissements ●
76360,95
Charges indirectes de production
 ●Amortissements par trimestre = (Amortissement annuel / Quantité4Annuelle à produire)
77 10
x Quantité à
produire de trimestre en question

231553, ●
316575, ●
292514,

Charges  indirectes de production
Exemple (T1) ●
: Amortissement =207960,95
(446617,6/60827,2) X 10400 = 76360,95
14 77 90
 6. Le budget de charges de commercialisation :
 ●
1er ●
2ème ●
3ème ●
4ème
 ●
Trimestr Trimestr Trimestr Trimestr
 e e e e
 ● Quantité à vendre ●
10000 ●
12000 ●
14400 ●
17280
 Cout unitaire d'emballages 3 3 3 3
● ● ● ● ●


Charges de commercialisation ●
30000 ●
36000 ●
43200 ●
51840
7. Le budget charges :


1er ●
2ème ●
3ème ●
4ème
Trimestre Trimestre Trimestre Trimestre

Approvisionnements ●
515440 ●
569088,6 ●
682905,6 ●
820140,8


Main d'œuvre directe ●
156000 ●
187200 ●
299640 ●
269568

Charges indirectes de ●
207960,9 ●
231553,1 ●
316575,7 ●
292514,9

production 5 4 7 0
●
Frais généraux ●
120000 ●
120000 ●
120000 ●
120000
● Charges de commercialisation ●
30000 ●
36000 ●
43200 ●
51840

Total des charges ●
1029400, ●
1143841,7 ●
1462321, ●
1554063,

Total des charges
95 4 37 70
Chapitre IV:
Le budget des investissements
des investissement1- Introduction
s
l’investissement est une condition de prévoir l’avenir de l’entreprise, il peut
être considéré aussi comme un moyen pour la réalisation de l’objectif global
déterminé au niveau de la stratégie ainsi que les objectifs fonctionnels des
autres centres de responsabilité budgétaire CRB (objectifs financiers,
commerciaux, de production…).

Les budgets étudiés précédemment concernaient essentiellement


l’exploitation de l’entreprise. Mais celle-ci est vise à établir une répartition
dans le temps (plusieurs années) des investissements et du financement
correspondant.
des investissement2- Définitions et types des investissements
2-1 Définitions :
q L’investissement désigne, en économie, une dépense destinée à augmenter
la richesse ayant pour but d’obtenir un effet positif quantifiable à long
terme.
q
q En comptabilité, l'investissement (immobilisation) comme étant "un actif
corporel détenue par une entité pour la production, la fourniture de
service, la location, l'utilisation à des fins administratives et dont la
durée d'utilisation est supposée supérieure à un an".

L’investissement se définit aussi comme l'affectation de ressources à un projet


dans l'espoir d'en retirer des profits futurs.
d2-2- Les types d’investissements :

Les trois types d’investissement classés sont :


1) Les immobilisations (investissements) corporels qui désignent les achats de
biens et immeubles : bâtiments, usines, machines, matériels, terrains…

2) Les immobilisations (investissements) incorporels qui concernent les achats


permettant d’augmenter la valeur du patrimoine de l’entreprise comme les
brevets, les licences, les fonds de commerce…

3) Les immobilisations (investissements) financiers que représentent les achats


d’actions ou d’obligations et qui augmentent le patrimoine financier de
l’entreprise.
3- Appliquer les méthodes de choix des investissements
Lorsqu’une entreprise envisage investir, il importe de répondre à
la question suivante :
Comment peut-on choisir entre plusieurs projets possibles ? De
façon à réduire la part de l’arbitraire dans les choix.

Il existe des méthodes qui permettent de faire une étude


préalable de la rentabilité : elles montrent, par conséquent, quel
est le projet le plus rentable.
3-1- Les critères de choix sans actualisation :

Ces critères sont fréquemment utilisés dans la pratique car ils


sont simples. Cependant ils comparent des sommes
échelonnées dans le temps sans les actualise :

- Le délai de récupération du capital investi;


- Taux moyen de rentabilité comptable (ou taux de rendement
moyen).
a. Le délai de récupération du capital investi :

Le critère du « Délai de Récupération » cherche au bout de combien de temps,


les flux nets de liquidités ou (cash flows nets) générés par l’investissement
permettent de récupérer le capital investi.
Le problème donc est de cerner le moment où : Flux nets de trésorerie = Capital
investi.
Le délai de récupération est égal au rapport :

Dans ce cas, l'investissement le plus intéressant est celui qui assure le plus
rapidement la récupération des fonds engagés.
Exemple 1:
Projet A - le coût de l’investissement 150 000 DH ; Cash flow =50 000
Projet B - le coût de l’investissement 670 000 DH ; Cash flow =200000

Solution
DR projet A= 150000/50000 = 3 donc 3 ans
DR projet B = 670000/200000= 3.35 donc 3 ans et 4 mois et 6 jours

L'investissement qui assure le plus rapidement la récupération des fonds engagés


est le premier investissement A.
3-2- Les critères de choix avec actualisation :
L’actualisation est une méthode de calcul qui consiste à estimer la
valeur aujourd’hui d’une somme encaissée ou décaissée dans le futur :

a.La valeur actuelle nette (VAN);


b.- Le taux de rentabilité interne (TRI) ;
c. L’indice de profitabilité (IP)
a- LA VALEUR ACTUELLE NETTE (VAN) :
Cette méthode consiste à comparer la dépense initiale à la valeur actuelle des cash-flows nets
attendus sur la durée de vie de l'investissement, la valeur actuelle nette est égale à :

AVEC :
• I : ANNÉE.
• N : LA DURÉE DE VIE DE L'INVESTISSEMENT.
• CFI : LE CASH-FLOW DE L'ANNÉE I.
• (1+T)-I : LE COEFFICIENT D'ACTUALISATION.
• T : LE TAUX D'ACTUALISATION.
• I : LE COUT DE L'INVESTISSEMENT.
LA SIGNIFICATION FINANCIÈRE DE LA VAN :
• VAN > 0 : L'INVESTISSEMENT EST RENTABLE (ACCEPTÉ).
• VAN = 0 : INVESTISSEMENT SANS RENDEMENT.
• VAN < 0 : L'INVESTISSEMENT N'EST PAS RENTABLE (REJETÉ).
EXEMPLE :
• UN INVESTISSEMENT DE 150 000 DH PROCURE DES RECETTES
DE 50 000 DH PAR AN LE TAUX D’ACTUALISATION EST DE 15%
• TAF : CALCULER LA VAN
LE CAPITAL INVESTI = 150 000 DH , T= 15% N=5


CALCULER LA VAN
• VAN = ∑5𝑖=1 50000 (1.15)-5- 150000 = 17 608 DH .
• La valeur actuelle nette étant positive, l’investissement est rentable
s’il y a lieu de choisir entre plusieurs projets d’investissement, le
choix serait celui pour lequel la VAN est la plus grande.
B. L'INDICE DE PROFITABILITÉ (IP) : CET INDICE MESURE L'AVANTAGE
RELATIF DE L'INVESTISSEMENT C'EST-À-DIRE L'AVANTAGE INDUIT PAR UNE
UNITÉ MONÉTAIRE DE CAPITAL INVESTI, L'INDICE DE PROFITABILITÉ ÉGAL À LA
SOMME DES CASH-FLOWS ACTUALISÉS DIVISÉE PAR LE CAPITAL INVESTI.

OU: IP = 1+

LA SIGNIFICATION FINANCIÈRE DE L'IP :


Ce taux permet de calculer la rentabilité apportée par une unité monétaire de capital investi
• IP > 1 : L'INVESTISSEMENT EST RENTABLE (ACCEPTÉ).
• IP = 1 : INVESTISSEMENT SANS RENDEMENT.
• IP < 1 : L'INVESTISSEMENT N'EST PAS RENTABLE (REJETÉ).
C- LE TAUX INTERNE DE RENTABILITÉ (TIR) : CETTE MÉTHODE CONSISTE
À CHERCHER POUR QUEL TAUX D'ACTUALISATION ON OBTIENT L'ÉGALITÉ
ENTRE LE COUT DE L'INVESTISSEMENT ET LA VALEUR ACTUELLE DES
CASHFLOWS NET ATTENDUS (VAN = 0), ELLE S'EXPRIME PAR L'ÉQUATION :

AVEC:

PUIS ON CHERCHE DANS LES TABLES FINANCIÈRES LE TAUX CORRESPONDANT À


LA VALEUR C, CE TAUX EST LE TAUX INTERNE DE RENTABILITÉ (TIR).
LA SIGNIFICATION FINANCIÈRE DE TIR :
• TIR > T : L'INVESTISSEMENT EST RENTABLE (ACCEPTÉ).
• TIR = T : INVESTISSEMENT SANS RENDEMENT.
• TIR < T : L'INVESTISSEMENT N'EST PAS RENTABLE (REJETÉ).
Reprenons l’exemple précédent :
Le capital investi = 150 000 dh , t= 15% , cash flow annuel = 50 000; n=5

Rechercher le taux correspondant (t est le TIR) Par simple lecture de la table


financière on détermine le taux TRI = 20% , Si le taux n’est pas tablé on le
détermine par interpolation.
APPLICATION:
UNE ENTREPRISE EST DEVANT DEUX CHOIX ENTRE DEUX PROJETS ET ON VOUS FOURNIT LES
INFORMATIONS SUIVANTES AFIN DE PRÉCISER LE CHOIX LE PLUS RENTABLE :
PROJET « A » :
ACQUISITION D’UNE MACHINE D’UNE VALEUR DE 200 000 (HT), AMORTISSEMENT SUR 5 ANS.
LE CHIFFRE D’AFFAIRE :

LES CHARGES D’EXPLOITATION HORS AMORTISSEMENT :


PROJET « B » :
ACQUISITION D’UNE MACHINE D’UNE VALEUR DE 150 000 (HT), AMORTISSEMENT SUR 5 ANS.
LE CHIFFRE D’AFFAIRE :

1 ●
2 ●
3 ●
4 ●
5

Chiffre d’affaire ●
120 ●
130 ●
150 ●
140 ●
160
000 000 000 000 000
LES CHARGES D’EXPLOITATION HORS AMORTISSEMENT :

1 ●
2 ●
3 ●
4 5 ●


Charges ● 40000 ●
50000 ●
50000 ●
60000 ●
70000

Taux de l’IS : 30%. Taux d’actualisation : 10%.

TAF : Calculer :
1. Les Cash Flows actualisés
2. La valeur actuelle nette (VAN).
3. L’indice de profitabilité (IP).
4. Le taux interne de rentabilité (TIR).
5. Délai de récupération du capital (DRC).
TABLEAU DE CALCUL DES CASH-FLOWS:
0 1 2 3 4 5
Investissement initial I
Chiffre d'affaire
- charges hors amortissement
-charge d'amortissement
= Résultat avant impôt
- Impôt sur société (IS) 30%
= Résultat apès impôt
+ Amortissement
- BFR de démmarage
- Variation du BFR
+ Récupération du BFR
+ Valeur résiduelle
= Cash-Flows
Coefficient d'actualisation (1+t)i
= Cash-Flows Actualisés
Cumul des CF actualisé
CORRECTION D’APPLICATION N° 1
CALCUL DE CASH-FLOWS : PROJET A :
CORRECTION D’APPLICATION N° 1
CALCUL DE CHASH-FLOWS : PROJET B :
● Critères : ● Projet : A ● Projet : B ● Projet à retenir
● VAN

VAN = 274170 – 200000 VAN = 261190 – 150000 Projet B


= 74170 = 111190 VAN (B) > VAN (A)

● IP

IP = 274170/200000 IP = 261190/150000 Projet B


= 1,37085 IP = 1,74126 IP (B) > IP (A)

DRC = 3 ANS

ET 4 DRC = 2●ANS, 7
DRC (1) MOIS MOIS ET 15 JOURS Projet B
DRC (B) < DRC (A)


Projet B
TRI (2) TRI = 23,73% TRI = 35,41% TRI (B) > TRI (A)
2- Calcul des paramètres de choix d’investissement :
1 : DRC : Utilisation de l’interpolation linéaire
Projet (A) :
3------------------DRC------------------4
186190----------200000---------227670
DRC = 3 + (4-3)X[(200000-186190)/(227670-186190)]
DRC = 3,33 ANS
DRC = 3 ANS ET (0,33 X 12)
DRC = 3 ANS ET 4 MOIS
2- Calcul des paramètres de choix d’investissement :
1 : DRC : Utilisation de l’interpolation linéaire
Projet (B) :
2------------------DRC-----------------3
113100----------150000---------172350
DRC = 2 + (3-2)X[(150000-113100)/(172350-113100)]
DRC = 2,622 ANS
DRC = 2 ANS, (0,622 X 12) = 2ANS, 7 MOIS ET (0,464 X 30)
DRC = 2 ANS, 7 MOIS ET 15 JOURS
CORRECTION D’APPLICATION N° 1
2- CALCUL DES PARAMÈTRES DE CHOIX D’INVESTISSEMENT :
(2) TRI: PROJET A
POUR T = 10%, VAN = 74170 (VOIR TABLEAU EN HAUT)

POUR T = 20%:

= Cash-Flows 68 000,00 82 000,00 75 000,00 61 000,00 75 000,00


Coefficient d'actualisation (1+t)-i 0,83 0,69 0,58 0,48 0,40
= Cash-Flows Actualisés 56 440,00 56 580,00 43 500,00 29 280,00 30 000,00
Cumul des CF actualisé 56 440,00 113 020,00 156 520,00 185 800,00 215 800,00
VAN = 215000 – 200000 = 15000 DH

CORRECTION D’APPLICATION N° 1
2- CALCUL DES PARAMÈTRES DE CHOIX D’INVESTISSEMENT :
(2) TRI: PROJET A
POUR T = 25%:

= Cash-Flows 68 000,00 82 000,00 75 000,00 61 000,00 75 000,00


Coefficient d'actualisation (1+t)-i 0,80 0,64 0,51 0,41 0,33
= Cash-Flows Actualisés 54 400,00 52 480,00 38 250,00 25 010,00 24 750,00
Cumul des CF actualisé 54 400,00 106 880,00 145 130,00 170 140,00 194 890,00
VAN = 194890 – 200000 = -5110

CORRECTION D’APPLICATION N° 1
2- CALCUL DES PARAMÈTRES DE CHOIX D’INVESTISSEMENT :
(2) TRI: PROJET A
DONC:
POUR T= 20% VAN = 15000 DH
POUR T=25% VAN = -5110 DH
PAR INTERPOLATION LINÉAIRE:
20%...............;........TRI…………..25%
15000……………0……………-5110
TRI (PROJET A) = 23,73%

CORRECTION D’APPLICATION N° 1
2- CALCUL DES PARAMÈTRES DE CHOIX D’INVESTISSEMENT :
(2) TRI: PROJET B
POUR T = 35%
= Cash-Flows 65 000,00 65 000,00 79 000,00 65 000,00 72 000,00
Coefficient d'actualisation (1+t)-i 0,74 0,55 0,41 0,30 0,22
= Cash-Flows Actualisés 48 100,00 35 750,00 32 390,00 19 500,00 15 840,00
Cumul des CF actualisé 48 100,00 83 850,00 116 240,00 135 740,00 151 580,00

VAN = 151180 – 150000 = 1180 DH


CORRECTION D’APPLICATION N° 1
2- CALCUL DES PARAMÈTRES DE CHOIX D’INVESTISSEMENT :
(2) TRI: PROJET B
POUR T = 40%
Cash-Flows 65 000,00 65 000,00 79 000,00 65 000,00 72 000,00
Coefficient d'actualisation (1+t)-i 0,71 0,51 0,36 0,26 0,18
= Cash-Flows Actualisés 46 150,00 33 150,00 28 440,00 16 900,00 12 960,00
Cumul des CF actualisé 46 150,00 79 300,00 107 740,00 124 640,00 137 600,00

VAN = 137600 – 150000 = -13000 DH


CORRECTION D’APPLICATION N° 1
2- CALCUL DES PARAMÈTRES DE CHOIX D’INVESTISSEMENT :
(2) TRI: PROJET B
POUR T= 35% VAN = 1180 DH
POUR T=40% VAN = -13000 DH
PAR INTERPOLATION LINÉAIRE:
35%...............;........TRI…………..40%
1180……………0……………-13000
TRI (PROJET B) = 35,41%
Exemple 3
4- Établir le plan de financement prévisionnel: Budgétisations des
investissements
Structure de budget des investissements :

Le budget des investissements reprend les informations du plan


d'investissement en les détaillants par responsable opérationnel afin de
permettre un suivi administratif de l'engagement des dépenses.
4-1 plan de financement
C’est un tableau ayant pour objet de recenser les flux financiers en entrée (ressources) et en
sorties (emplois) caractérisant aussi bien la réalisation des investissements que les premières
années d’exploitation, établi sur un horizon prévisionnel de 3 à 5 années.


Plan de financement ●
Année N-1 ●
Année N ●
Année N+1 ●
Année N+2 ●
Année N+3

Ressources : ● ● ● ● ●

● ● ● ● ● ●


Emplois : ● ● ● ● ●


Investissement A ● ● ● ● ●


Investissement B ● ● ● ● ●
L’élaboration du plan de financement :
Il contient généralement trois parties : les emplois, les ressources & les soldes.

A. Les flux d’emplois :


il s’agit des dépenses occasionnées par la mise en œuvre du projet ainsi que les premières années
d’exploitation :
q Dividendes distribués aux associés qui sont calculés sur la base du bénéfice lié au projet & relatif à
l’année antérieure.
qAcquisitions d’immobilisations : - la dépense d’investissement (exprimées hors taxes)
qRemboursements de dettes financières contractés pour le financement de l’investissement (seul le
principal des annuités est pris en considération)
qAugmentation du BFR due à l’augmentation du volume d’activité
B. Les flux de ressources.
Il s’agit des flux liés aux ressources utilisées dans le financement du projet d’investissement :
qCapacité d’autofinancement ; il s’agit des cash flow générés annuellement par le projet
d’investissement
qCessions d’immobilisations ;
qAugmentation de capital
qSubventions d’investissement reçues ;
qAugmentation des dettes financières : il s’agit du montant effectivement reçu des différents
emprunts contractés pour la réalisation du projet ;
qDiminution du besoin en fonds de roulement ;
qLes apports en comptes courants d’associés.
C. Les soldes :
les soldes sont obtenus en faisant la différence entre les
ressources et les emplois de chaque année, ils peuvent
donc être soit des excédents (lorsque le solde est positif),
soit des déficits (lorsque le solde est négatif).
4-2 -Budget des investissements
Le budget annuel des investissements ne retient que les conséquences financières de ce plan pour
l'année budgétée.
Budgéter les investissements ou le projet d’investissement revient à établir une répartition dans le
temps des investissements et du financement correspondant.
Le suivi des investissements s'organise en trois temps :
•Les dates d'engagement : ce sont les dates à partir desquelles il n'est plus possible de revenir sur
les décisions d'investissement, elles peuvent donner lieu à versement d'acompte et tout retard
dans l'exécution des taches précédentes contrarie les engagements des taches suivantes et
l'organisation du projet.
• Les dates de réception : Ces dates marquent les étapes d’un accord réalisé avec le fournisseur sur
la livraison de l’investissement considéré (bâtiment, matériel…),elles conditionnent le démarrage
des activités et donc la rentabilité des projets envisagés.
•Les dates de règlement : ce sont les différents moments ou il faut régler les travaux engagés,
outre leurs conséquences en matière de trésorerie.
Application : vous disposez les informations suivantes concernant les
investissements dans une entreprise :
TAF : présentez le budget des investissements pour l'année N+1 (par trimestre)
Dans le cadre de la procédure budgétaire, seuls les décaissements de l’année
étudiée seront intégrés au budget global de trésorerie.

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