Gestion Budget Gecofi

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INTRODUCTION

I- Définition et Présentation du processus budgétaire :


Le budget est un programme à court terme (moins d’un an) détaillé coordonné et valorisé
permettant d’atteindre grâce à des moyens antérieurement définis, les objectifs issus de la
stratégie de l’entreprise.

Les budgets dépendent de l’organisation de l’entreprise celle-ci est divisée en un certain


nombre de centre budgétaire.

Le centre budgétaire regroupe des activités homogènes dont les couts sont biens maitrisés les
outils de gestion.

Chaque centre budgétaire est sous la direction d’un responsable qui participe activement à
l’élaboration du budget qui le concerne, l’exécute et assume sa responsabilité an cas d’écart
injustifié.

D’une manière général, les principaux budgets sont : le budget des ventes, le budget de
production, le budget des approvisionnements, le budget des investissements, le budget des
frais généraux, le budget de TVA et le budget général de trésorerie.

Les budgets sont liés les uns aux autres et n’est donc pas question de les établir sans tenir
compte de leur état de dépendance. Il apparait ainsi, une certaine hiérarchie : les budgets de
vente conditionnent les autres budgets.

C’est de la prévision des ventes que dépendront les achats et les quantités à produire et les
investissements à prévoir et les mouvements de trésorerie à envisager.

Le schéma suivant récapitule l’hiérarchie et l’interdépendance du budget.


Budget des ventes

Budget de production

Budget des frais de Budget des Budget des Budget des frais
personnel investissements approvisionnements généraux

Budget de TVA

Budget général de
trésorerie Non satisfaction

Etats de synthèse
prévisionnelle

Satisfaction

Validation du budget

II- intérêt et objectif de la gestion budgétaire :


Sous les pressions de l’environnement, les entreprises et leurs dirigeants sont
contraints de trouver et d’appliquer des solutions correctes au problème de gaspillage, des
ressources humaines, techniques et financière. En recourant à la gestion budgétaire, les
entreprises rationalisent leur choix pour parvenir à un meilleur résultat en favorisant la
réflexion et la prospective.

Les objectifs de la gestion budgétaire sont multiples, mais il apparait que c’essentiellement un
instrument de pilotage de l’entreprise : elle aide les manageurs à suivre leur décision, à
déléguer une partie de leur attribution sans grand risque de dérapage et à contrôler les
réalisations on rapprochant les programmes prévus aves les réalisations. De ce fait, la gestion
budgétaire se présente comme :

1) Un instrument d’aide à la décision :


Dans la mesure où elle permet de chiffrer les effets de la mise en œuvre d’un programme. Elle
permet aussi d’apporter a une entreprise la possibilité de provoquer et de maîtriser le
changement au lieu de le subir, en procédant : la détection des principaux problèmes à
résoudre au choix d’un avenir désiré ou souhaité par l’entreprise, à l’étude des lignes d’action
possible.

2) La gestion budgétaire comme instrument de motivation et de


communication :
La gestion budgétaire par la circulation des informations qu’elle entraine permet d’aboutir à
une meilleure synergie au niveau des structures de l’entreprise et elle permet à la direction
générale d’être informée des actions des centres de responsabilité et on tenir compte pour
l’élaboration de ses budgets.

L’échange d’information nécessaire pour la mise en place du budget entraine un style de


direction participative.

3) La gestion budgétaire comme instrument de décentralisation et de


cohérence :
La gestion budgétaire apparait comme instrument de cohérence entre les différentes activités
dont elle permet de coordonner les plans d’actions en vue de la réalisation des objectifs
généraux prédéterminés entre les différentes étapes de la préparation des décisions.

4) La gestion budgétaire comme instrument de contrôle et de maitrise de


gestion :
La gestion budgétaire permet de réduire les aléas, prévoir les situations de prospérités future
et permet aussi d’augmenter la capacité de contrôle de la gouvernance au niveau des
organisations puis qu’il permet d’avoir la quantification des actions prévus et leur
confrontation avec les réalisations faites et le dégagement des écarts qui nous renseignent sur
la pertinence des objectifs stratégiques de l’entreprise. C’est donc un moyen de rendre la
gestion de l’entreprise plus rationnelle et plus moderne.

III - la procédure d’élaboration des budgets :


L’ensemble des budgets doit être prêt pour le début de l’exercice. Leur préparation commence
l’exercice précédent.

D’une manière générale, le cycle budgétaire se compose de quatre phases :

 Les études préalables


 L’élaboration des variantes budgétaire et le choix de l’une d’entre elles
 L’élaboration et la discution du budget détaillé
 L’élaboration des prévisions définitives
1) Les études préalables :
C’est une phase d’étude préparatoire généralement, on commence une étude économique de
la conjoncture. Cette étude portera aussi sur l’incidence de l’évolution de la conjoncture
globale sur l’entreprise. Cette étude de conjoncture sera suivie d’un certain nombre
d’analyse :

 Etude de marché approfondie pour les produits, les régions….


 Prévisions des ventes en fonction des études de marché, des objectifs de la politique
commerciale
 Examen des investissements à court terme nécessaire pour la réalisation des objectifs
de la politique commerciale
 Prévisions des conditions de ressource humaines nécessaires à la réalisation des
prévisions envisagées

2) L’élaboration des variantes budgétaire et le choix de l’une d’entre


elles :
Les données de la phase précédente sont rassemblées par le contrôleur de la gestion, puis
agencées pour constituer un ou plusieurs projets budgétaire. Ces projets qui ne retiennent que
les grandes masses sont élaborés en trois phases :

 Calcul des quantités à programmer


 Valorisation des données à l’aide des prix standard
 Calcul des résultats à atteindre du projet

L’étude des différents projets du budget à travers les différentes simulations budgétaires
permet de choisir par le service de contrôle de gestion les variantes les plus optimales et la
direction générale va choisir l’une de ces variantes.

3) L’élaboration et la discution du budget détaillé :


Ici la discution au niveau du comité de budget relevant de la direction générale va procéder à
l’étude détaille et approfondie des variantes présentées par le service de contrôle de gestion et
le comité va décider de la validité de choix définitif du projet du budget retenu.

4) L’élaboration des prévisions définitives :


Le contrôleur de gestion est responsable de la mise en place définitive des prévisions
budgétaires au niveau des différents services et département de l’entreprise suivant les
objectifs du projet du budget retenu par le comité du budget et il est responsable de
l’exécution et de contrôle de ce budget.
CHAPITRE I : LA BUDGETISATION DES VENTES
1) Ajustement linéaire :
Exemple :

La statistique des ventes Grues G30(en quantité) au cours des années N à N+4 est la suivant :

Années N N+1 N+2 N+3 N+4


Vente de G30 425 480 498 565 595

Calculer l’équation de la droite de la tendance des ventes de Grues G30 par la méthode
des moindres carrées (ajustement linéaire) ?

xi Yi xi*yi xi² yi²


1 425 425 1 180625
2 480 960 4 230400
3 498 1494 9 248004
4 565 2260 16 319225
5 595 2975 25 354025
∑ 15 2563 8114 55 1332279

1) Cherchons a :

∑𝑥𝑖𝑦𝑖−𝑛𝑥̄𝑦̄ ∑𝑥𝑖 15
a= ; x̄= = 5 =3
∑𝑥𝑖 2 −𝑛𝑥̄² 𝑛

∑𝑦𝑖 2563
ȳ= = = 512,6
𝑛 5

8114−5∗3∗512,6
a= = 42,5
55−5(3)²

b= ȳ- ax̄

= 512,6- 42,5(3)

b = 385,1

y =ax +b y= 42,5x+385,1
2) La corrélation :
∑𝑥𝑖𝑦𝑖−𝑛𝑥̄𝑦̄
r=
√(∑𝑥𝑖 2 −𝑛𝑥̄ 2 )(∑𝑦𝑖 2 −𝑛𝑦̄ 2 )

8114−5∗3∗512,6
AN : r =
√(55−5∗(3)2 )(1332279−5∗(512,6)²

r = 0,98

Commentaire sur le coefficient de corrélation :


Le coefficient de corrélation « r » est toujours compris entre -1 et 1, -1≤ r ≤1
 Si r =1 : on dit qu’on a une corrélation parfaite positive, c'est-à-dire que la variable x
et y varient dans le même sens (si x↗, y↗)
 Si r =-1 : on dit qu’on a une corrélation parfaite négative, c'est-à-dire que la variable x
et y varient dans le sens différent (si x↗, y↘)
 Si r = 0 : il n’y a pas de relation entre les variables x et y
 Si r →1 on dit qu’on a une corrélation forte positive
 Si r →-1 on dit qu’on a une corrélation forte négative
 Si r → 0 on dit qu’on a une corrélation faible soit positive ou négative
On a r = 0,98 Le coefficient s’approche de 1, donc c’est une corrélation forte positive
proportionnelle de l’ordre 6
3) Série chronologique :
Application : le service de contrôle de gestion dans une entreprise décide de revoir sa
démarche méthodologique pour faire les prévisions de ventes étant donné que l’entreprise
subit quelques effets saisonniers.
Le contrôleur de gestion décide d’appliquer la méthode des séries chronologiques.
Pour ce faire, il a met à votre déposition les statistiques suivantes ;
2007 2008 2009
Trimestre 1 20 24 26
Trimestre 2 25 29 31
Trimestre 3 37 39 41
Trimestre 4 23 25 27
- - - -
Si on utilise la série chronologique par la méthode des moindres carrés on aura :
ti yi tiyi ti² ŷi 𝑦𝑖
ŷi
2007 1 20 20 1 24,95 0,80
2 25 50 4 25,67 0,97
3 37 111 9 26,39 1,40
4 23 92 16 27,11 0,84
2008 5 24 120 25 27,83 0,86
6 29 174 36 28,55 1,01
7 39 273 49 29,27 1,33
8 25 200 64 29,99 0,83
2009 9 26 234 81 30,71 0,84
10 31 310 100 31,43 0,98
11 41 451 121 34,25 1,25
12 27 324 144 32,87 0,82
∑ 78 347 2359 650 - -
Cherchons l’équation de la droite d’ajustement :
y =at +b

∑𝑡𝑖𝑦𝑖−𝑛𝑡̄𝑦̄ ∑𝑡𝑖 78
a= ; t̄= = =6,5
∑𝑡𝑖 2 −𝑛𝑡̄² 𝑛 12

∑𝑦𝑖 347
ȳ= = 12 = 28,91
𝑛

2359−12∗6,5∗28,91
a=
650−12(6,5)²

a= 0,72

Cherchons b : b= ȳ- at̄


b= 28,91-0,72(6,5)= 24,23

Y= 0,72t+24,23
a) Les coefficients saisonniers :
On doit déterminer les coefficients saisonniers pour corriger la vraie chronologique de
ces effets saisonniers pour avoir une meilleur prévision.
b) Détermination des coefficients saisonniers :
On doit calculer les ŷi (yi ajusté ou calculé). Dans ce il suffit de remplacer les ti dans
l’équation de la droite d’ajustement.
Exemple : ŷ1= 0,72(1)+ 24,23
ŷ2 = 0,72(2)+ 24,23
ŷ3= 0,72(3)+ 24,23
 On doit donc calculer dans la deuxième étape les rapports au trend
(tendance) yi
𝑦𝑖 20
exemple : 24,95 =0,8
ŷi
 Le coefficient saisonnier d’un trimestre est déterminé par la moyenne
arithmétique des rapports au trend correspondant à ce trimestre.
0,8+0,86+0,84
CS trim1 = (3 →Nombre d’année)
3
= 0,83
0,97+1,01+0,98
CS trim2 = 3
= 0,98
1,4+1,33+1,25
CS trim3 = 3
= 0,83

Les prévisions :

2ème trimestre de 2010 ????

4ème trimestre de 2009→ t=12

1er trimestre de 2010→ t=13

2ème trimestre de 2010→ t=14

Y= 0,72t+ 24,23

Y = 0,72* 14+ 24,23

Y= 34,31

Y= 34,31* 0,98 →coefficient saisonniers de 2ème trimestre

Y= 33,62

Pour la prévision des ventes au 2eme trimestre de 2010, on doit utiliser l’équation de
la droite d’ajustement y= 0,72t+24,23

Le 4ème trimestre de 2009 correspond à un t de rang 12


Le 1er trimestre de 2010 va correspondre à un t de rang 13
Le 2ème trimestre de 2010 va correspondre à un t de rang 14
Si on cherche la prévision des ventes dans le 2ème trimestre de 2010, il suffit de remplacer
dans l’équation t par14 et de corriger ceci par le coefficient saisonnier de 2ème trimestre
Quel serait la prévision des ventes pour le 4ème trimestre 2012 ?

Y= 0,72t +24,23
Le 2ème trimestre de 2010 correspond à un t de rang 14
Le 3ème trimestre de 2010 correspond à un t de rang 15
Le 4ème trimestre de 2010 correspond à un t de rang 16
Le 4ème trimestre de 2011 correspond à un t de rang 20
Le 4ème trimestre de 2012 correspond à un t de rang 24
Y= 0,72* 24+ 24,23
Y= 41,51* 0,83
Y= 34,45

Etude de cas :
La société ultra- sport est spécialisée dans la fabrication des ballons de football.
La situation commerciale de la société est satisfaisante la direction vous demande d’établir le
programme des ventes de ballon de football pour l’année N+1. Pour cela, elle vous
communique les ventes des années précédentes (en milliers d’unité)

Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4


N-3 13 10 4 12
N-2 19 11 5 15
N-1 19 13 6 16
N 23 18 7 20
1) Recherchez l’équation de la droite de tendance générale des ventes pour déterminer
le volume des ventes pour N+1.
2) Calculez les coefficients saisonniers et présentez le programme des ventes de ballon
de football.
Le prix de vente hors taxe d’un ballon de football est de 180DHS, le taux de la TVA
est de 20%. Toutefois, l’entreprise consent à un revendeur grossiste une réduction de 15%.
Le contrat porte sur 5000 ballons à livrer en octobre.
En ce qui concerne les ballons de handball, le programme des ventes de N+1 est le
suivant (en millier d’unité)

Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4


Ventes prévus 4 2 14 10
en N+1
Le prix de vente hors taxe d’un ballon de hand est de 240DHS.

3) Présentez le budget de ventes de cette entreprise.


1) l’équation de la droite de tendance : y= at+b

ti yi tiyi ti² ŷi 𝑦𝑖
ŷi
N-3 1 13 13 1 9,89 1,31
2 10 20 4 10,33 0,96
3 4 12 9 10,77 0,37
4 12 48 16 11,21 1,07
N-2 5 19 95 25 11,65 1,63
6 11 66 36 12,09 0,90
7 5 35 49 12,53 0,39
8 15 120 64 12,97 1,15
N-1 9 19 171 81 13,97 1,41
10 13 130 100 13,85 0,93
11 6 66 121 14,29 0,41
12 16 192 144 14,73 1,08
N 13 23 299 169 15,17 1,51
14 18 252 196 15,61 1,15
15 7 105 225 16,05 0,49
16 20 320 256 16,49 1,21
∑ 136 211 1944 1496 - -

∑𝑡𝑖𝑦𝑖−𝑛𝑡̄𝑦̄ ∑𝑡𝑖 136


a= ; t̄= = 16 =8,5
∑𝑡𝑖 2 −𝑛𝑡̄² 𝑛

∑𝑦𝑖 211
ȳ= = 16 = 13,19
𝑛

1944−16∗8,5∗13,19
a=
1496−16(8,5)²

a= 0,44

Cherchons b : b= ȳ- at̄


b= 13,19-0,44(8,5)= 9,45

Y= 0,44t+9,45

2) les coefficients saisonniers :


ŷ1= 0,44(1) + 9,45= 9,89
1,31+1,63+1,41+1,51
CS trim1 = (4 →Nombre d’année)
4
= 1,47
0,96+0,90+0,93+1,15
CS trim2 = 4
= 0,99
0,37+0,39+0,41+0,49
CS trim3 = 4
= 0,4
1,07+1,15+1,08+1,21
CS trim4 = 4
= 1,13
3) Présentation du budget de l’entreprise :
5000 ballons en octobre
Vente hors taxe= 5000*180 =900000

180DH *15% =27 DHS (Réduction)

180-27 =153 DHS : 2880+765=3645

Budget des ventes par trimestre pour N+1 :

Trimestre Trimestre Trimestre Trimestre 4 Total


1 2 3 annuel
Ballon de
football

Quantité 25 17 7 21 16 5 70
prévus
Prix unitaire 180 180 180 180 153
HT 4500 3060 1260 2880 765
Total HT (1) 4500 3060 1260 3645 12465
Quantité 4 2 14 10 30
prévus
Ballon de
handball

Prix unitaire 240 240 240 240


HT(2) 960 480 3360 2400 7200
Total HT 5460 3540 4620 6045 19665
1+2
TVA (20%) 1092 708 924 1209 3933
Ventes TTC 6552 4248 5544 7254 23598

Budget des ventes prévisionnelle pour l’année N+1 =23598000DHS.

Exercice :

Une entreprise a enregistré les ventes suivantes au cours des 4 exercices précédent (en
quantité)

Années Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4


N-3 120 148 155 122
N-2 130 162 169 132
N-1 144 178 186 145
N 157 196 210 160

1) Déterminez l’équation de la droite d’ajustement par la méthode des moindres carrés


ordinaire.
2) Déterminez les coefficients saisonniers et présentez le tableau des prévisions des
ventes pour l’année N+1.
Le prix de vente sera de 12DHS pour le premier trimestre et connaitra une augmentation
de 5% au début de chaque trimestre qui suit, la TVA est de 20%

Les frais des ventes seraient en moyenne de 8% du chiffre d’affaire prévisible et


l’encaissement s’effectuera comme suit : 90% pendant le trimestre et 10% au cours du
trimestre suivant.
3) Présentez le budget des ventes et des frais de ventes
1) l’équation de la droite d’ajustement : y=at+b

ti yi tiyi ti² Yi 𝑦𝑖
ŷi
N-3 1 120 120 1 139,27 0,92
2 148 296 4 133,55 1,10
3 155 465 9 137,43 1,13
4 122 488 16 141,01 0,86
N-2 5 130 650 25 144,59 0,9
6 162 972 36 148,17 1,09
7 169 1183 49 151,75 1,11
8 132 1056 64 155,33 0,85
N-1 9 144 1296 81 158,91 0,91
10 178 1780 100 164,49 1,09
11 186 2046 121 166,07 1,12
12 145 1740 144 169,65 0,85
N 13 157 2041 169 173,73 0,91
14 196 2744 196 176,81 1,11
15 210 3156 225 180,39 1,16
16 160 2560 256 183,97 0,87
∑ 136 2514 22587 1496 - -

∑𝑡𝑖𝑦𝑖−𝑛𝑡̄𝑦̄ ∑𝑡𝑖 136


a= ; t̄= = 16 =8,5
∑𝑡𝑖 2 −𝑛𝑡̄² 𝑛

∑𝑦𝑖 2514
ȳ= = = 157,12
𝑛 16

22587−16∗8,5∗157,12
a= 1496−16(8,5)²

a= 3,58

Cherchons b : b= ȳ- at̄


b= 157,12-3,58(8,5)= 126,69

Y= 3,58t+ 126,69

2) les coefficients saisonniers :


ŷ1= 3,58*(1) + 126,69=130,27
0,92+0,9+0,91+0,91
CS trim1 = (4 →Nombre d’année)
4
= 1,47

1,10+1,09+1,09+1,12
CS trim2 = 4
= 1,1
1,13+1,11+1,12+1,16
CS trim3 = 4
= 1,13
0,86+0,55+0,85+0,87
CS trim4 = 4
= 0,86

Prévisions des ventes de l’année N+1 :

 1er Trimestre N+1 : t= 17

y= 3,58t+ 126,69

y=3,58*17+ 126,69 ⇨ y= 187,55*0,91

y = 170,67 ≃ 171

 2ème Trimestre N+1 : t= 18

y= 3,58t+ 126,69

y=3,58*18+ 126,69 ⇨ y= 191,13*1,1

y = 210,24 ≃ 210

 3 ème Trimestre N+1 : t= 19

y= 3,58t+ 126,69

y=3,58*19+ 126,69 ⇨ y= 194,71*1,13

y = 220,02 ≃ 220

 4 ème Trimestre N+1 : t= 20

y= 3,58t+ 126,69

y=3,58*20+ 126,69 ⇨ y= 198,29*0,86

y = 170,53 ≃ 171
Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4
Quantité 171 210 220 210
prévue

3) Budget des ventes par trimestre pour N+1

Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 Total annuel


Quantité 171 210 220 171 772
prévue
Prix unitaire 12 12,6 13,23 13,89
Total HT 2058 2646 2910,6 2375,19 9983,79
TVA 20% 410,4 529,2 582,12 475,04 1996,76
TTC 2462,4 3175,2 3494,72 2850,23 11980,55

Budget des frais généraux pour N+1

Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 Total annuel


Frais généraux 164,16 221,68 232,85 190,01 798,7
(8% CA) HT
TVA 20% 32,83 42,34 46,57 38 159,74
TTC 196,99 254,02 279,42 228,01 958,44

Budget d’encaissement :

Trimestre Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 Total


1 annuel
Encaissement 90% 10% 90% 10% 90% 10% 90%
des ventes 2211,16 246,24 2857,68 317,52 3143,45 349,27 2565,21
TOTAL 2216,16 3103,92 3460,97 2914,48 11695,53
CHAPITRE II : LA GESTION BUDGETAIRE DE
LA PRODUCTION

Après avoir établi le programme des ventes, il est nécessaire d’adopter le programme de
production à la demande prévisionnelle et d’effectuer les ajustements nécessaires.

La gestion budgétaire nécessite :

 La détermination du programme optimale de production à l’aide d’outils


mathématique et informatique ;
 L’élaboration du budget de production en termes de moyen conforme au programme
de production.
I) Programme de production
A) Généralités :
Une organisation performante de la gestion de la production doit répondre à plusieurs
objectifs :

 Maitriser les flux de matières, des composantes entrant dans le processus de


production.
 Optimiser les capacités de production.
 Organiser le travail selon les choix stratégiques adoptés (l’intégration ou la sous-
traitance, externalisation….).
 Améliorer la qualité des produits.
 Minimiser les coûts (chercher les coûts cachés).
 Réduire les délais d’approvisionnement, de production, et de stockage.
 Satisfaire la clientèle en adoptant rapidement les capacités de production à l’évolution
de la demande.

En conséquence, l’entreprise doit chercher le meilleur programme de production possible,


c’est-à-dire celui qui permet :

 De satisfaire la demande tant en quantité qu’en qualité et en temps.


 D’utiliser pleinement les capacités de production (équipement, main d’œuvre….) sous
certaines contraintes (contrainte commerciale, technique et humaine).
 D’optimiser le résultat.

Pour déterminer ce programme de production optimale, l’entreprise utilise plusieurs outils


mathématiques et informatiques.
B) Programmation linéaire :
a) Définition :

La programmation linéaire est une technique qui permet d’estimer le programme de


production optimale.

Un programme linéaire est composé :

 De variables positives ou nulles qui sont les inconnus (ex : le nombre de produits à
fabriquer….).
 D’une fonction économique à optimiser représenté par équation correspondant soit à
un résultat à maximiser, à un coût à minimiser.
 De contrainte traduite par des équations linéaire qui expriment :
o Le nombre de produit maximal ou minimal à fabriquer ;
o La consommation de facteur rare de production (matières, heures,
machines….)

La résolution du programme linéaire consiste à calculer la valeur des variables qui optimisent
la fonction économique.

b) Résolution graphique :

Le programme linéaire peut être représenté graphiquement lorsqu’il n’existe que deux
variables.

Le graphique permet de visualiser :

 La zone d’acceptabilité des contraintes représentées par un polygone ;


 Le point optimum qui se situe à l’intersection de deux droites ou sur un des sommets
du polygone.

Application1 :

Une entreprise fabrique deux produits « T » et « U»


Dont la marge sur coût variable unitaire (MCV unitaire) est respectivement de 240DH et
350DH. Les éléments suivants sont fournis, sachant que l’objectif recherché est de maximiser
la marge sur coût variable.
«
Eléments T» «
U» Maximum
Nombre maximal à fabriquer 10000
Consommation de matière par
unité :
 Matières premières 6Kg 10Kg 150000Kg
 Heurs machine 3 heures 2 heures 42000 heures
Variables x et y :

x= quantité de « T » à fabriquer
y= quantité de « U» à fabriquer

Fonction économique : Max MCV =240T +350U


Max MCV = 240x +350y
MCV unitaire : CA unitaire – coûts variable unitaire
Contraintes :
 x≥0
 y≥0
 x ≤ 10000 ⇨ Contrainte commerciale
 6x+ 10y ≤ 15000 ⇨ Contrainte de production
 3x+ 2y ≤ 42000 ⇨ Contrainte humaines

Résolution graphique :
(E1) : x=10000
(E2) : 6x + 10y = 150000
(E3) : 3x + 2y = 42000
150000
Si x = 0 ⇨ 10y = 10000 ⇨ y = = 15000
10

⇨ A1 (0, 15000)
150000
Si y = 0 ⇨ 6x = 150000 ⇨ x = = 25000
6

⇨ B1 (25000, 0)
(E3) : 3x + 2y = 42000 ⇨ si x = 0 ⇨ 2y= 42000
42000
⇨ y= = 21000
2

⇨ A3 (0, 21000)
si y = 0 ⇨ 3x= 42000
42000
⇨ x= = 14000
3

⇨ B3 (14000, 0)
(E0) : 240x +350y =0
Si x=0⇨ y= 0 A0(0,0)

Si x= -1000⇨ -240000+350y
24000
⇨ 350y= 24000 ⇨ y = = 685
350
Le graphique :

D’après la méthode des droites parallèles, on à Max (ZA, ZB, ZC, ZD) = ZC

Calcule des coordonnées :

A= 0x∩ E1 ⇨ y=0
x= 10000
A(10000,0)

B=(E3∩E1) ⇨ x=10000
3x+2y= 42000

⇨ 30000+2y=420000

42000−30000
⇨ y= ⇨ y=6000
2

B=(10000,6000)

C=(E2∩E3) ⇨ 1 6x+10y=150000
2 3x+2y= 42000
1 6x+10y=150000
2*2 6x+4y= 84000
⇨ 0+6y=66000
66000
⇨ y= ⇨ y=11000
6

De 2 on a : 3x+2(11000)=42000 ⇨ 3x= 42000- 22000 =20000

20000
x= ⇨ x = 6667
2

C=(6667,11000)
D=0y∩E2 ⇨ x=0
6x+10y= 150000
⇨ 10y=150000

⇨ y=15000

D=(0,15000)

On a : Max MCV= 240x+ 350y

Max MCVA = 240*10000+350*0


Max MCVA =2400000
 Max MCVB = 240*10000+350*6000
Max MCVB =4500000
 Max MCVC = 240*6667+350*110000
Max MCVC =5450080
 Max MCVD = 240*0+350*15000
Max MCVD =5250000
On a Max MCVC > Max MCVD > Max MCVB > Max MCVA

La fonction économique est maximisée au point C(6667,11000) avec


Max MCVC =5450080
Pour maximiser la marge sur coût variable, il faut fabriquer 6667x et 11000y.
Conclusion :
La marge sur coût variable la plus élevée s’obtient ou point C.
Le Programme optimum correspond à la production de 6667 produits « T » et de 11000
produits « U».

Vérification de la saturation :

Contrainte matières : 6(6667) +10 (11000)= 150000

Contrainte heurs machines : 3(6667) +2 (11000)= 42000


Apllication2 :

L’entreprise « SAID » fabrique deux produits A et B nécessitant des travaux dans deux ateliers
1 et 2. Le temps en heure machine par unité de produit et par atelier sont donnés dans le
tableau ci-dessous ainsi que les capacités disponible ;

Elément Atelier1 Atelier2


Produit A 3 heurs 4 heurs
Produit B 5 heurs 3 heurs
Capacité journalière 1500 heures 1200 heures
On suppose donc que pour des raisons commerciales, la production de A ne peut excéder 200
unités par jour. Les marges sur coût variable unitaire 1000DH pour A et 500 DH pour B.
A l’aide de la résolution, déterminez le programme optimum ?

Variables x et y :

x= quantité de « A » à fabriquer
y= quantité de « B» à fabriquer

Contraintes :
 x≥0
 y≥0
 x ≤ 200 ⇨ Contrainte commerciale
 3x+ 5y ≤ 1500 Contrainte Technique
 4x+ 3y ≤ 1200
 Max MCV= 1000x+ 500y
Résolution graphique :
(D1) : x=200

(D2): 3x+ 5y= 1500 ; si x=0 ⇨ 5y =1500

1500
y= = 300
5

A2(0,300)
1500
Si y= 0 ⇨ 3x = 1500 ⇨ x = = 500
3

B2 (500,0)

(D3): 4x+ 3y= 1200 ; si x=0 ⇨ 3y =1200

1200
y= = 400
3
A3(0,400)
1500
Si y= 0 ⇨ 4x = 1200 ⇨ x = = 300
4

B3 (300,0)

(D0): 1000x+ 500y= 0 ; si x=0, y =0

A0 (0, 0)
−100000
Si x= 100 ⇨ 100000+500y=0 ⇨ 500y =-100000 ⇨ y = = -200
500

B2 (100,-200)

Graphique :
D’après la méthode des droites parallèles on a :

Max MCVA , Max MCVB , Max MCVC , Max MCVD = Max MCVB

Calcul des coordonnées :

A= 0x∩ D1 ⇨ y=0
x= 200
A(200,0)

B=(D2∩D3) ⇨ x=200
4x+3y= 1200

⇨ 4*200+3y=1200 ⇨ 3y= 1200-800

400
⇨ y= ⇨ y=133
3

B=(200,133)

C=(D2∩D3) ⇨ 1 3x+5y=1500
2 4x+3y= 1200
4 20
∗1 4x+ 3 y=2000
3

2 4x+3y= 1200
20 20𝑦−9𝑦
⇨ y-3y=800 ⇨ =800⇨ 11y=800*3
3 3

2400
⇨ y= ⇨ y=218
11

On remplace y dans :

3x+2(218)=1500 ⇨ 3x= 1500- 1090=410

410
x= ⇨ x = 137
3

C=(137,218)

D=D2∩0y ⇨ x=0
3x+5y= 1500

⇨ 5y=1500
⇨ y=300

D=(0,300)

On a : Max MCV= 1000x+ 500y

Max MCVA = 1000*200+500*0


Max MCVA =200000
 Max MCVB = 1000*200+500*133
Max MCVB =266500
 Max MCVC = 1000*137+500*218
Max MCVC =246000
 Max MCVD = 1000*0+500*300
Max MCVD =150000
On a Max MCVB > Max MCVC > Max MCVA > Max MCVD

La fonction économique est maximisée au point B(200,133) avec


Max MCVB =266500
Pour maximiser la marge sur coût variable, il faut fabriquer 200x et 133y

Conclusion :
La marge sur coût variable la plus élevée s’obtient ou point B.
Le Programme optimum correspond à la production de 200 produits « A » et de 133 produits
« »
B.

Méthode de simplexe :

x3 ≥ 0, x4≥ 0, x5≥ 0

Soit x3= 200-x 1

x4= 1500- 3x -5y 2

x5= 1200- 4x -3y 3

Z= 1000x + 500y 4
Max Z= (1000+ 500) = 1000=x
X est le
Max de x
x3= 200-x ≥ 0 200- x ≥0
x4= 1500- 3x -5*0 ≥ 0 1500 - 3x≥0
x5= 1200- 4x -3*0 ≥ 0 1200 - 4x≥0
x ≤ 200 x≤ 200
3x ≤ 1500 ⇨ x≤500 ⇨ Max(x) = 200
4x ≤ 1200 x≤ 300

1 est l’équation saturée

On a un premier point A de contrainte (200,0) avec Max MCVA= 1000*200+500*0= 200000


Cherchons la valeur de x dans 1

x3= 200-x ⇨ -x= x3-200 ⇨ x= 200- x3

Remplaçons la valeur de x dans les outres équations :


x= 200-x3
x4= 1500- 3(200-x3) -5y
x5= 1200- 4(200-x3) -3y
Z= 1000(200-x3) + 500y
Donc on aura
x= 200-x3
x4= 1500- 600+3x3 -5y
x5= 1200- 800+4x3 -3y
Z= 200000- 1000x3 + 500y
II) budgétisation de la production :
Sous l’hypothèse d’une production unique, c’est-à-dire lorsque le rythme des ventes sur
l’année est irrégulier, la répartition dans le temps de la production pose le problème de
stockage.
Exemple :
Pour un produit P, les prévisions de vente en quantité ont été établies pour l’année comme
suit :
Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 Total annuel
Quantités 1500 1500 2000 3000 8000

Supposons que la fabrication d’une unité nécessite 2 heures de travail sur un poste
d’assemblage.
Chaque poste d’assemblage a un coût annuel fixe de 100000 DH et le nombre d’heure
disponible par trimestre est de 500 heures. Le coût de stockage d’une unité est 1000DH par
an. Deux politiques sont possibles :

a) Une production régulière dans le temps :


Si l’entreprise produit 2000 unités par trimestre.
Les conséquences de cette politique sont données dans le tableau qui suit en faisant
l’hypothèse d’un stock initial nul.

stock initial+stock final


Stock moyen =
2

Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4


Stock initial 0 500 1000 1000
Production (entrées) 2000 2000 2000 2000
Ventes (sorties) 1500 1500 2000 3000
Stock final 500 1000 1000 0
Stock moyen 250 750 1000 500
Quel est le coût de cette politique ?
Cherchons le nombre de poste de travail :

nombre d′ unité produite∗nombre d′ heure d′ une unité


nombre d′ heure total disponible

2000∗2 4000
500
=
500
= 8 postes de travail
Le coût de stockage annuel en moyenne :
250+750+1000+500
= 625 unités
4

Coût total de cette politique


Le coût de postes de travail 8*100000 800000
Le coût de stockage 625*1000 625000
1425000

Cette politique utilise au mieux le potentiel de production de l’entreprise, mais génère un


stock important, en moyenne 625 unités par an.

b) Adaptation de rythme de production au rythme des ventes :

En supposant que la demande est régulière, on pourra à la limite avoir un stock nul.
Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4
Stock initial 0 0 0 0
Production (entrées) 1500 1500 2000 3000
Ventes (sorties) 1500 1500 2000 3000
Stock final 0 0 0 0
Stock moyen 0 0 0 0

Cherchons le nombre de poste de travail :

nombre d′ unité produite∗nombre d′ heure d′ une unité


nombre d′ heure total disponible

3000∗2 6000
500
=
500
= 12 postes de travail
Coût total de cette politique
Le coût de postes de travail 12*100000 1200000
Le coût de stockage 0*1000 0
1200000

La deuxième politique de production est plus faisable à cause de l’absence des coûts de
stockage.
CHAPITRE III : LA GESTION BUDGETAIRE DES
APPROVISIONNEMENTS ET DES STOCKS
Une fois le programme de production établi, l’entreprise doit planifier les approvisionnements
afin de disposer des matières et des composants nécessaires à la production au moment voulu
et au moindre coût.
La gestion budgétaire des approvisionnements et des stocks comprend deux étapes :
 La prévision des approvisionnements en fonction de la politique de stockage adopté
par l’entreprise.
 L’élaboration du budget des approvisionnement qui consiste à échelonner sur l’année
les prévisions des commandes, des livraisons, des consommations, des niveaux de
stock valorisés par coût unitaires préétablis.

I- Gestion des stockes :


A- Généralités :
Les flux d’approvisionnements et de production peuvent être gérés selon deux modes :
 Gestion traditionnelle par l’amont : régulation des flux d’entrés et de sortie par la
constitution de stock de matière et de produit. L’objectif est de minimiser le coût de
stockage.
 Gestion juste-à-temps par l’aval : c’est une gestion en flux tendus. Les matières sont
livrées juste-à-temps pour la production, les produits juste-à-temps pour la vente.
L’objectif est la recherche de stock zéro.

B- Coûts de stockage :
La constitution de stock et leur gestion entrainent trois types de coûts :
a) Coût de lancement des commandes :

CL= Ca* N
CL : coût de lancement des commandes
C : coût de lancement d’une commande
N : nombre de commande
b) Coût de possession du stock :
Détenir un stock entraine des charges tels que le gardiennage, l’assurance, les loyers, ou
l’amortissement des entrepôts, l’entretien….
L’ensemble de ces charges constituent le coût de possession du stock. Il évolue selon le
niveau du stock. Il est exprimé en pourcentage annuel (taux de possession) de la valeur du
stock moyen.
Le stock moyen se calcule de manière suivante :

consommation annuelle en valeur (C)


Stock moyen=
2∗nombre annuel de livraison (N)

C
Coût de possession= ∗ taux de possession (t)
2N
c) Coût de rupture (coût de pénurie) :

Coût de pénurie représentent le coût généré par une rupture de stock. Il peut s’agir de frais
d’annulation de commande, de réapprovisionnement exceptionnel de sous activité…

Le coût de pénurie est un principe proportionnel à la durée de la pénurie et à la quantité


manquante.
d) Coût total de stockage sans pénurie :

CT= CL+CP (CL : coût de lancement ; CP : coût de possession)

C
CT= Ca*N+ ∗t
2N

C- Différents niveau de stock :


Afin d’éviter toute rupture de stock, l’entreprise doit prévoir plusieurs niveau de stock.

a) Stock actif :

Il correspond aux entrées en stock à chaque livraison et qui sont consommées.

consommation annuelle en valeur (C)


Stock actif =
nombre de livraisons

b) Stock maximum :

Le stock maximum est celui qu’il ne faut pas dépasser afin d’éviter un sur- stockage.

c) Stock minimum :

Il représente la consommation pendant le délai de livraison, c’est-à-dire l’intervalle de temps


entre la date d’une commande et sa date de livraison.

consommation annuelle en valeur (C)


Stock minimum = ∗ délai d′ approvisionnement
nombre de laivraisons
d) Stock de sécurité :

Il garantie l’entreprise contre une rupture de stock dans le cas :

 D’un retard de livraison


 D’une accélération de la consommation

consommation annuelle en valeur (C)


Stock de sécurité = ∗ délai de sécurité
360j

e) Stock d’alerte :

Le stock d’alerte est le niveau de stock à partir duquel l’entreprise déclenche une commande.

consommation annuelle en valeur (C)


Stock d’alerte = nombre de livraisons

D- Les méthodes de classification des stocks :


Seuls les approvisionnements représentant la majeure partie des consommations en valeur,
doivent faire l’objet d’une gestion prévisionnelle de stock rigoureuse.

L’entreprise dispose des méthodes statistiques pour ordonner les articles selon leur
importance.

1- Méthode 20/80 ou l’optimum de Pareto :

On constate en général que 20% des articles approvisionnés représentent 80% des
consommations. Les articles subiront une gestion rigoureuse contrairement aux autres. La
méthode consiste à :

 Ordonner les consommations des articles dans l’ordre décroissant ;


 Exprimer les valeurs et les quantités en pourcentage cumulé croissant ;
 Déterminer les groupes d’article d’après la loi 20/80 ;
 Effectuer une représentation graphique

2- Méthode ABC :

Le principe est identique à la méthode 20/80 toute fois l’analyse est plus fine puisqu’on
distingue trois grands groupes d’article :

 Groupe A : 10% du nombre d’article représentent 70% de la consommation : ils


feront l’objet d’une gestion précise.
 Groupe B : 30% du nombre d’article représentent 20% de la consommation. Leur
importance au niveau de la gestion est moyenne.
 Groupe C : 60% du nombre des articles représentent 10% de la consommation. Leur
gestion est moins précise.
Exemple :

Les consommations annuelles en milliers de DHS des matières intégrées aux produits sont les
suivantes :

Références P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10
Consommations 2650 400 150 750 9400 300 90 30 30 450
Méthode 20/80 :

Tableau statistique :

Réf Conso Conso par Réf par ordre Réf de % Réf de % des % des
ordre décroissant rang rang Conso Conso
décroissant cumulé cumulé
croissant croissant
P1 2650 9400 P5 1 10% 66% 66%
P2 400 2650 P1 2 20% 19% 85%
P3 150 750 P4 3 30% 5% 90%
P4 750 450 P10 4 40% 3% 93%
P5 9400 400 P2 5 50% 3% 96%
P6 300 300 P6 6 60% 2% 98%
P7 90 150 P3 7 70% 1% 99%
P8 30 90 P7 8 80% 1% 100%
P9 30 30 P8 9 90% 0% 100%
P10 450 30 P9 10 100% 0% 100%
Total 14250 14250 - - - 100 -

 % Réf de rang cumulé croissant :


1 2
Exemple : 10 ∗ 100= 10% ; ∗ 100= 20%
10

𝑛𝑖
 fi%= ∑𝑛𝑖 ∗ 100 (% des Consommation)
9400
f1% = 14250 ∗ 100 = 66%
2650
f2% = 14250 ∗ 100 = 19%
750
f 3% = 14250 ∗ 100 = 5%
Courbe cumulée croissante :

10000 9400 120%


9000 98% 99% 100% 100% 100%
93% 96%
90% 100%
8000 85%
7000
80%
6000 66%

5000 60%
4000
2650 40%
3000
2000
20%
750
1000 450 400 300 150 90 30 30
0 0%
P5 P1 P4 P10 P2 P6 P3 P7 P8 P10

Pour la méthode 20/80 nous avons deux groupes :


 le groupe 1 : 20⇨ 85% ; 20% des articles qui représentent 85% des consommations ;
 le groupe 2 : 80⇨ 15% ; 80% des articles qui représentent 15% de la consommation ;
Le groupe 1 est composé généralement des références P5 et P1
Pour le groupe 2, on a les autres références qui restent c’est-à-dire P4, P10, P2…..
Conclusion :
Le groupe 1 nécessite une gestion plus rigoureuse de stock, alors que le groupe 2 peut être
géré avec plus de souplesse en évitant la rupture de stock.

Méthode ABC :
Groupe A : 10% ⇨ 66% de consommation ;
Groupe B : 30%⇨ 93% - 66% = 27% ⇨ P5
Groupe C : 60% ⇨ 100% - 93%= 7%
Pour la méthode ABC, nous aurons trois groupes :
Groupe A : 10% des articles constituent 66% de la consommation ;
Groupe B : 30% des articles constituent 27% de la consommation ;
Groupe C : 60% des articles constituent 7% de la consommation ;
Le groupe A est constitué généralement de la référence P5, donc l’article P5 est déterminant
pour la gestion des stocks dans cette entreprise et doit faire l’objet d’une gestion budgétaire
des stocks plus rigoureuse.
Les références P1, P4, P10, font partie du groupe B et seront gérées rigoureusement avec
quelques souplesses.
Les autres références font partie du groupe C et sont gérés d’une manière à éviter simplement
la rupture de stock.
Exemple 2 :
Une entreprise utilise 15 composantes pour sa fabrication.
Les consommations annuelles sont les suivantes :
Références C1 C 2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 C9 C10 C11 C12 C13 C14 C15
Consommations 20 50 1050 180 420 40 60 25 90 410 40 21 22 15 111
Méthode 20/80 :

Tableau statistique :

Réf Conso Conso par Réf par ordre Réf de % Réf de % des % des
ordre décroissant rang rang Conso Conso
décroissant cumulé cumulé
croissant croissant
C1 20 1050 C3 1 7% 41% 41%
C2 50 420 C5 2 13% 16% 57%
C3 1050 410 C10 3 20% 16% 73%
C4 180 180 C4 4 27% 7% 80%
C5 420 111 C15 5 33% 4% 84%
C6 40 90 C9 6 40% 4% 88%
C7 60 60 C7 7 46% 2% 90%
C8 25 50 C2 8 53% 2% 92%
C9 90 40 C6 9 60% 2% 94%
C10 410 40 C11 10 67% 2% 96%
C11 40 25 C8 11 73% 1% 97%
C12 21 22 C13 12 80% 1% 98%
C13 22 21 C12 13 87% 1% 99%
C14 15 20 C1 14 93% 1% 100%
C15 111 15 C14 15 100% 0% 100%
Total 2554 2554 - - - 100 -

 % Réf de rang cumulé croissant :


1 2
Exemple : 15 ∗ 100= 7% ; ∗ 100= 13%
15

𝑛𝑖
 fi%= ∑𝑛𝑖 ∗ 100 (% des Consommation)
1050
f1% = 2554 ∗ 100 = 41%
420
f2% = 2554 ∗ 100 = 16%
410
f 3% = 2554 ∗ 100 = 16%
Courbe cumulée croissante :

1200 120%
1050
98% 99% 100% 100%
1000 92% 94% 96% 97% 100%
88% 90%
84%
80%
800 73% 80%

57%
600 60%
41% 420 410
400 40%

180
200 111 20%
90 60 50 40 40 25 22 21 20 15
0 0%
C3 C5 C10 C4 C15 C9 C7 C2 C6 C11 C8 C13 C12 C1 C14

Pour la méthode 20/80 nous avons deux groupes :


 le groupe 1 : 20⇨ 73% ; 20% des articles qui représentent 73% des consommations ;
 le groupe 2 : 80⇨ 27% ; 80% des articles qui représentent 27% de la consommation ;
Le groupe 1 est composé généralement des références C3, C5, C10
Pour le groupe 2, on a les autres références qui restent c’est-à-dire C4, C15, C9…..
Conclusion :
Le groupe 1 nécessite une gestion plus rigoureuse de stock, alors que le groupe 2 peut être
géré avec plus de souplesse en évitant la rupture de stock.

Méthode ABC :
Groupe A : 10% ⇨ 49% de consommation ;
Groupe B : 30%⇨ 88% - 49% = 39%
Groupe C : 60% ⇨ 100% - 88%= 12%
Pour la méthode ABC, nous aurons trois groupes :
Groupe A : 10% des articles constituent 49% de la consommation ;
Groupe B : 30% des articles constituent 39% de la consommation ;
Groupe C : 60% des articles constituent 12% de la consommation ;
Le groupe A est constitué généralement de la référence C3, donc l’article C3 est déterminant
pour la gestion des stocks dans cette entreprise et doit faire l’objet d’une gestion budgétaire
des stocks plus rigoureuse.
Les références C5, C10, C4, C15, font partie du groupe B et seront rigoureusement gérées avec
une plus grande souplesse.
Les autres références font partie du groupe C et sont gérés d’une manière à éviter simplement
la rupture de stock.
Exercice 1 :
Détermination du coût de possession et de passation des commandes et de coefficient d’un
stock.
Détermination du coût de passation :

Afin de déterminer dans une entreprise les coûts de l’approvisionnement, on a réalisé


l’inventaire des différentes charges imputables à cette fonction.il est à noter que les montants
remis pour la rémunération des membres de personnel sont mensuels et comprennent les
charges sociales :

Le personnel de service approvisionnement est le suivant :

 Un chef de service consacrant environ la moitié de son temps aux achats et autres à la
gestion des stocks (18000DH)
 Deux acheteurs (13500DH) chacun
 Deux aides acheteurs (9000DH) chacun
 Un gestionnaire des stocks (13000DH)
 Un chef magasinier (9000DH)
 Cinq magasiniers (6000DH) chacun
 Deux secrétaires (6750DH) chacune
 Le taux objectif de rendement des capitaux investis est de 10% (10% du stock moyen)
 Les amortissements du matériel et des bureaux achats sont de 21000DH, ceux de
magasin de 180000DH par an.
 Les frais des timbres sont en moyenne de 3DH par commande et le téléphone et le
télex coûtent 84000DH par an.
 Un budget de déplacement, négociation chez les fournisseurs, … de 70000DH a été
attribué en service pour l’année.
 L’éclairage et le chauffage se montent par an à :
o Magasin = 38000DH
o Bureaux achats : 6000DH
 Le stock moyen de l’entreprise est de 7 million de DH et l’on a constaté des pertes
pour une valeur de 14000DH dan l’année.
 Les services des réceptions sont affectés aux approvisionnements à raison de :
o Trois réceptionnaires quantitatifs (6000DH) chacun
o Trois réceptionnaires qualitatifs (9000DH) chacun
 On a récence dans l’année 9000 commande et les réceptions correspondantes ont été
de 1000 par mois, l’entreprise fermant un mois complet chaque année.
 Le coût de revient des services informatiques est de 2DH par commande, 1,80DH par
livraison en réception, 2,20 DH par facture fournisseur. Le coût de la gestion des
stocks est de 90000DH.
 Enfin le prix d’une liasse de commande et celui d’une liasse de bon de réception et de
contrôle unitairement de 2DH chacun.
1) Distinguez les frais affectés au service achats des frais affectés au service gestion
des stocks ?
2) Calculez les différents coûts unitaires d’approvisionnement ?

1)

Tableau de répartition Service achat Service gestion de stock


- Chef de service 9000*12 (mois)= 108000 9000*12 (mois)= 108000
- Acheteurs 2*13500*12=324000
- Aides acheteurs 2*9000*12= 216000
- Gestionnaire des stocks 13000*12=156000
- Chef magasinier 9000*12=108000
- Magasiniers 6000*5*12=360000
- Secrétaires 2*6750*12=162000
- Rendement objectif des 10%*7000000=700000
capitaux
- Amortissements 21000 180000
- Frais des timbres 3*9000=27000
- Frais téléphone et télex 84000
- Frais de déplacement 70000
- L’éclairage et le chauffage 6000 38000
- Perte sur stock 14000
- Réceptionnaires 3*6000*12=216000
quantitatifs 3*9000*12=324000
- Réceptionnaires qualitatifs (2*9000+1,8*1000*11+2,20*1000
- Coût informatique *11)=62000 90000
2*9000+2*11000=40 000
- Coût fournitures
TOTAL 1660000 1754000

2)
 Le coût de passation d’une commande :

𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜û𝑡𝑠 𝑑𝑒 Service achat


=
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛

1660000
= 11000
= 150,9≃ 151DH

 Le coût de possession de stock :


𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑔𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘
=
𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 𝑒𝑛 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟
1754000
=7000000 = 0,25≃ 25%
II- Budget des approvisionnements
Pour produire et vendre, il est nécessaire de s’approvisionner en matière.

Le programme d’approvisionnement doit prévoir pour chaque produit les besoins des services
utilisateurs, la quantité d’approvisionnement ainsi que le volume et la date de chaque
commande.

L’entreprise doit envisager soit des commandes fréquentes peu nombreuses mais avec de
grosses quantités.

Selon la situation de l’entreprise, l’alternative ne sera pas la même mais dans tout les cas, il
s’agit de minimiser le coût globale des commandes.

coût de passation coût de possession coût global

de la commande + du stock moyen = de la commande

travail administratif coût de stockage on cherche à

de suivi minimiser les coûts

ex : Société Leballon (suite)

o Enoncé :

Pour fabriquer les ballons :

 elle doit commander 50 000 m² de cuir au coût prévisionnel de 4 DH le m²


 et sachant que chaque commande entraîne 150 DH de frais divers administratif
 et sachant que dans l’entreprise, le coût de stockage est de 4% de la valeur du
stock moyen.
Déterminer le nombre de commande qui minimise le coût global des commandes.

 Formule du stock moyen :

consommation
stock moyen =
2 * nb de commande

stock moyen pour 1 commande: 50 000 = 25 000

2 * 1 commande

stock moyen pour 2 commande: 50 000 = 12 500

2 * 2 commandes

stock moyen pour 3 commande: 50 000 = 8 333,33

2 * 3 commandes

stock moyen pour 4 commande: 50 000 = 6 250

2 * 4 commandes

stock moyen pour 5 commande: 50 000 = 5 000

2 * 5 commandes

stock moyen pour 6 commande: 50 000 = 4 166,67

2 * 6 commandes

 Calcul :
Nb de Coût de passation Coût de possession coût global
cde de la commande du stock moyen de la commande

1 1 * 150 = 150 25 000 * 4 * 4% = 4 000 150+ 4000 = 4150

2 2 * 150 = 300 12 500 * 4 * 4% = 2 000 300+ 2000 = 2300

3 3 * 150 = 450 8 333,33 * 4 * 4% = 1 333,33 450 + 1333,33 = 1783,33

4 4 * 150 = 600 6 250 * 4 * 4% = 1 000 600+ 1000 = 1600

5 5 * 150 = 750 5 000 * 4 * 4% = 800 750 + 800 = 1550

6 6 * 150 = 900 4166,67 * 4 * 4% = 666,67 900 + 666,67 = 1566,67

Il faut 5 commandes pour minimiser les coûts, c’est donc la solution optimale.

A la 6ème commande, le coût de passation de la commande est plus élevé que les frais
de stocks, ce qui entraîne un coût global supérieur à la 5ème commande

Coût globale de la commande 6 = 1 599,67€ > coût globale de la commande 5 =


1 550€

 Formule de Wilson :

N= √ c * tx) / (2* cpa)

N= √ 50000m² * 4DH* 4%) / (2* 150)

N = 5,16
Il faut donc passer 5 commandes pour minimiser les coûts.

Légende :

N = nombre de commande

C = besoin en consommation

Tx = taux de possession du stock moyen en %

CPA = coût de passation de la commande

A partir de la cadence optimale, on peut mettre en place le programme


d’approvisionnement qui va intégrer :

 la cadence trouvée
 un éventuel stock de sécurité
 la consommation de matière première pour fabriquer le produit

a) Programme des approvisionnements

L’élaboration du programme dépend de la nature de la consommation :

Consommation régulière commande de quantité constante à date fixe

Consommation irrégulière commande de quantité constante à date variable

commande de quantité variable à date fixe

ex : Société Leballon (suite)


o Enoncé :

Le responsable budgétaire de la société Le ballon opte pour des quantités constantes


soit toujours la même quantité à chaque livraison (lot économique) à des périodes
variables.

 Le stock de sécurité est fixé à 800m².


 Le stock au 1/01 est de1200m²
 Les achats sont livrés en début de mois
 Le programme de consommation est le suivant :

Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.

7000 5000 4000 3000 3000 3000 2000 4000 5000 6000 4000 4000

L’entreprise détermine chaque mois son besoin en matière.

Note : besoin = consommation du mois + stock de sécurité

Quand le stock disponible < au besoin en matière, l’entreprise doit réceptionner une
livraison.

Evaluer le besoin en matière puis présenter le programme d’approvisionnement de


l’entreprise Leballon.

Fréquence de la quantité livrée = consommation / cadence


optimale

50 000 m² / 5 livraisons

10 000 m² par livraison


J F M A M J J A S O N D

B. en mat 7800 5800 4800 3800 3800 3800 2800 4800 5800 6800 4800 4800

SI 1200 4200 9200 5200 2200 9200 6200 4200 10200 5200 9200 5200

Livraison 10000 10000 10000 10000 10000

Total 11200 14200 9200 5200 12200 9200 6200 14200 10200 15200 9200 5200

Conso. 7000 5000 4000 3000 3000 3000 2000 4000 5000 6000 4000 4000

S.F 4200 9200 5200 2200 9200 6200 4200 10200 5200 9200 5200 1200

On va calculer la même chose mais avec une livraison à date fixe avec quantité
variable

Données :

 Calendrier sur 12 mois


 Cadence optimale = 5 livraisons

Calcul :

 Fréquence de livraison :

Fréquence = 12 mois / 5 livraisons = 2,5

Il faut donc 5 commandes tout les 2 mois

 Besoin à chaque livraison :


Stock Consommation Quantité Stock de Besoin en
Cadence Mois
initial du mois livrée sécurité matière

livraison Janv. 1 200 7 000


11 600 800 12 800
1 Févr 5 000

livraison Mars 4 000


7 000 800 7 800
2 Avr 3 000

livraison Mai 3 000


6 000 800 6 800
3 Juin 3 000

livraison Juil 2 000


6 000 800 6 800
4 Août 4 000

Sept 5 000

livraison Oct 6 000


19 000 800 19 800
5 Nov 4 000

Déc 4 000

 Explication pour les besoins en matière du mois de janvier :

Conso de janvier + conso de février + stock de sécurité

7 000 + 6 000 + 800

12 800

 Explication pour la quantité livrée au mois de janvier :

Besoin en matière - stock initiale

12 800 - 1200

11 600
 Programme des approvisionnements :

J F M A M J J A S O N D

B. en mat 12800 7800 6800 6800 19800

SI 1200 5800 800 3800 800 3800 800 4800 800 14800 8800 4800

Livraison 11600 7000 6000 6000 19000

Total 12800 5800 7800 3800 6800 3800 6800 4800 19800 14800 8800 4800

Conso. 7000 5000 4000 3000 3000 3000 2000 4000 5000 6000 4000 4000

S.F 5800 800 3800 800 3800 800 4800 800 14800 8800 4800 800

Note : Pour remplir ce tableau ; il faut regardé stock final :

- Le stock final devient le stock initial ; ex : le stock final de janvier devient le stock initial de
févier.

- Si le stock final est supérieur à la consommation du mois, on n’a pas besoin de procéder à
une livraison.

- Si le stock final est inférieur à la consommation du mois, on a donc besoin d’une livraison.
Exercice1 :

La société TIGRE vend des pneumatiques aux constructeurs d’automobile et aux garagistes
pour le remplacement des pneumatiques usagers. La société TIGRE fournit trois
constructeurs : Renault, Citroën, Peugeot.
On vous communique les renseignements suivants sur l’activité des constructeurs
à l’année N :
Renault Citroën Peugeot Total
Nombre de véhicule construits 100000 60000 180000 340000
Proportion des véhicules 30% 60% 50%
équipés par TIGER

Les fabrications des constructeurs sont reparties comme suite entre les quatre trimestres :
1er trimestre : 25%, 2ème trimestre : 30%, 3ème trimestre : 15%, 4ème trimestre : 30%.
A l’année N+1, on prévoit que la part du marché de Renault passera à 35%. Et celle du
fournisseur Citroën à 20%, la part de Peugeot régresse d’autant (45%) pour une production
totale restant stationnaire.
TIGER vient de conclure avec Renault un nouveau contrat lui assurant 40% des fournitures à
ce constructeur.
Le prix moyen d’un pneumatique vendu au constructeur est de 100DH.
Il y’a 5 pneumatiques par véhicule neuf.
Les ventes de pneumatiques en deuxième mains sont tributaires (dépendent) des ventes des
véhicules neuf des années précédentes, les clients étaient généralement fidele à leur première
marque de pneumatique.
On estime ainsi la durée de vie d’un train de pneumatique (les 4 pneus) équipant un véhicule
neuf.
TOTAL 1an 1an à 3 mois 1an à 6 mois 1an à 9 mois 2 ans 2 ans à 3 mois
100% 20% 15% 10% 15% 20% 20%

A la fin de cette durée, le client renouvela ses cinq pneumatiques.


Les ventes passées de TIGRE (en milliers de pneumatiques) sont résumés dans le tableau
suivant :
Années Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4
N-2 230 275 140 260
N-1 220 265 128 250
N 195 234 117 234

Le prix de vente des pneumatiques des 2èmes montes est de 250DH en moyenne.

1) Etablir le budget trimestriel des ventes de l’année N+1 pour les ventes en 1er monte ;
2) Etablir le budget trimestriel des ventes de l’année N+1 pour les ventes en 2ème monte ;
3) Etablir le budget général des ventes de TIGER.
4) Proposez en fonction des résultats précédents une prévision de la demande pour
chaque trimestre de l’année N+1.
N-3 N-2 N-1 N
Trimestre 1 655 745 885 1045
Trimestre 2 664 1060 1195 1665
Trimestre 3 1000 1255 1565 1990
Trimestre 4 735 895 1085 1475

ti yi ŷi 𝑦𝑖 yi yi ti² tiyi
ŷi désaisonnalisés dés
N-3 t1 1 655 - - 829,11 829 1 829
t2 2 664 - - 614,81 615 4 1230
t3 3 1000 774,75 1,29 781,25 781 9 2343
t4 4 735 835,5 0,88 854,65 855 16 3420
N-2 t5 5 745 916,87 0,81 943,04 943 25 4715
t6 6 1060 968,75 1,09 981,48 981 36 5886
t7 7 1255 1006,25 1,25 980,47 980 49 6860
t8 8 895 1040,62 0,86 1040,70 1041 64 8328
N-1 t9 9 885 1096,25 0,8 1120,25 1120 81 10080
t10 10 1195 1158,75 1,03 1106,48 1106 100 11060
t11 11 1565 1202,5 1,3 1222,66 1223 121 13453
t12 12 1085 1281,5 0,85 1261,63 1262 144 15144
N t13 13 1045 1393,12 0,75 1322,78 1323 169 17199
t14 14 1665 1495 1,11 1541,67 1542 196 21588
t15 15 1990 - - 1554,69 1555 225 23325
t16 16 1475 - - 1715,12 1715 256 27440
∑ 136 17914 - - - 17871 1496 172900

∑𝑡𝑖𝑦𝑖−𝑛𝑡̄𝑦̄ ∑𝑡𝑖 136


a= ; t̄= = 16 =8,5
∑𝑡𝑖 2 −𝑛𝑡̄² 𝑛

∑𝑦𝑖𝑑é𝑠 17871
ȳdés = = = 1116,94
𝑛 16

172900−16∗8,5∗1116,94
a= 1496−16(8,5)²

a= 61,75

Cherchons b : b= ȳdés- at̄


b= 1116,94-61,75(8,5)= 592,06

Donc on aura ydés= 61,75t+592,06


b)

 pour le 1er trimestre N+1 : t17= 17

y = 61,75* 17+ 592,06

Y= 1641,81 ≃ 1642

 pour le 2éme trimestre N+1 : t18= 18

y = 61,75* 18+ 592,06

Y= 1703,56 ≃ 1704

 pour le 1er trimestre N+1 : t19= 19

y = 61,75* 19+ 592,06

Y= 1765,31 ≃ 1765

 pour le 1er trimestre N+1 : t20= 20

y = 61,75* 20+ 592,06

Y= 1827,06 ≃ 1827

Trimestre Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4


Quantité 1642 1704 1765 1827
prévus

Période 2 :
𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 1+𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 2+𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 3
M centrée d’ordre 3= 3

0,88+0,90+0,83
CS trim1 = 3
= 0,87
0,86+1,04+0,98+1,06
CS trim2 = 4
= 0,98
1,25+1,17+1,22+1,16
CS trim3 = 4
= 1,2
0,89+0,88+0,88
CS trim4 = 3

= 0,88
𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑖 (𝑦𝑖)
yi dés=
𝐶𝑆𝑡𝑟𝑖𝑚 𝑖 (𝐶𝑆𝑖)

655
yi dés = = 752,87
0,87

∑𝑡𝑖𝑦𝑖𝑑é𝑠−𝑛𝑡̄𝑦̄𝑑é𝑠 ∑𝑡𝑖 136


a= ; n=16 t̄ = = =8,5 ;
∑𝑡𝑖 2 −𝑛𝑡̄² 𝑛 16

∑𝑦𝑖𝑑é𝑠 18107
ȳdés = = = 1131,69
𝑛 16

174770−16∗8,5∗1131,69
a= 1496−16(8,5)²

a= 61,35

Cherchons b : b= ȳdés- at̄


b= 1131,69-61,35(8,5)= 610,21

Donc on aura ydés= 61,35t+610,21

Prévisions de ventes pour l’année N+1 :


 Pour le 1er trimestre N+1 ; t= 17
Période 3 :
1 745
(655)+664+1000+735+
2 4
M.M centrée = 4
= 774,75
Période 4 :
1 1060
(664)+1000+735+735+
2 2
M.M centrée = 4
= 835,5
Période 5 :
1 1
(1000)+735+745+1060+ (1255)
2 2
M.M centrée = 4
= 916,87
Période 6 :
1 1
(735)+745+1060+1255+ (895)
2 2
M.M centrée = 4
= 968,75

b)
0,81+0,8+0,75
CS trim1 = 3

= 0,79
1,09+1,03+1,11
CS trim2 = 3
= 1,08

1,29+1,25+1,3
CS trim3 = 3
= 1,28
0,88+0,86+0,85
CS trim4 = 3

= 0,86

2)

𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑖 (𝑦𝑖)
yi dés=
𝐶𝑆𝑡𝑟𝑖𝑚 𝑖 (𝐶𝑆𝑖)

655
yi dés = = 829,11
0,79
Détermination de la droite d’équation : y=at+b

∑𝑡𝑖𝑦𝑖−𝑛𝑡̄𝑦̄ ∑𝑡𝑖 136


a= ; t̄= = 16 =8,5
∑𝑡𝑖 2 −𝑛𝑡̄² 𝑛

Période 3 :
𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 1+𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 2+𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 3
M centrée d’ordre 3=
3
Remarque : on peut calculer les moyens mobiles centrés d’ordre 3, dans le cas :
ti yi ŷi 𝑦𝑖 yi yi ti² tiyi
ŷi desoumatisées dés
N-3 t1 1 655 - - 752,87 753 1 753
t2 2 664 773 0,86 677,55 678 4 1356
t3 3 1000 799,67 1,25 833,33 833 9 2499
t4 4 735 826,67 0,29 835,23 835 16 3340
N-2 t5 5 745 846,67 0,88 856,32 856 25 4280
t6 6 1060 1020 1,04 1081,63 1082 36 6492
t7 7 1255 1070 1,17 1045,83 1046 49 7322
t8 8 895 1011,67 0,88 1017,04 1017 64 7160
N-1 t9 9 885 981,67 0,90 1017,24 1017 81 9153
t10 10 1195 1215 0,98 1219,39 1219 100 12190
t11 11 1565 1281,67 1,22 1304,17 1304 121 14344
t12 12 1085 1231,67 0,88 1232,95 1233 144 14796
N t13 13 1045 1265 0,83 1201,15 1201 169 15613
t14 14 1665 1566,67 1,06 1698,98 1699 196 23786
t15 15 1990 1710 1,16 1658,33 1658 225 24870
t16 16 1475 - - 1676,14 1676 256 26816
∑ 136 17914 - - - 18107 1496 174770

𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 1+𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 2+𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 3


Yi : Moyen Mobile centrée d’ordre 3 (période 2) =
3

655+664+1000
= = 773
3

Les coefficients saisonniers :

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