CDC Abricot Baronnies
CDC Abricot Baronnies
CDC Abricot Baronnies
national des indications géographiques protégées, Labels Rouges et spécialités traditionnelles garanties en sa
séance du 25 et 26 janvier 2022
GROUPEMENT DEMANDEUR
Syndicat de Valorisation de l'Abricot des
Baronnies
26110 Saint-Sauveur-Gouvernet
Nature juridique : Syndicat professionnel
Courriel : [email protected]
TYPE DE PRODUIT
Classe 1.6 : fruits, légumes et céréales en l’état ou transformés.
1) NOM DU PRODUIT
« Abricot des Baronnies »
2) DESCRIPTION DU PRODUIT
L’« Abricot des Baronnies » est un fruit frais entier de l’espèce Prunus armeniaca L. cultivé dans les
contreforts des Alpes.
Il est particulièrement sucré : les fruits ont une teneur en sucre supérieure ou égale à 12 degrés Brix, à
l’expédition, à l'exception de la variété traditionnelle Bergeron pour laquelle le seuil est fixé à 11,5°
Brix.
Il peut être de type orangé, bicolore, rouge ou blanc. Il est cueilli à maturité optimale : Les fruits ont
une coloration de fond qui correspond au minimum à la classe de couleur définie par le Centre
Interprofessionnel des Fruits et Légumes (CTIFL) pour un stade optimal de récolte, par variété. Dans
chaque lot, à l’expédition, il est toléré un maximum de 20 % de fruits de la classe de couleur
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immédiatement inférieure.
Enfin, l’Abricot des Baronnies est caractérisé par une surimpression rouge qui doit représenter au
moins 15 % de la surface totale de l’épiderme sur au moins 50% des fruits.
Les fruits destinés à la commercialisation en frais aux consommateurs répondent aux critères des
catégories I et Extra de la Norme CEE ONU concernant la commercialisation des abricots.
Ces abricots présentent un calibre supérieur ou égal à 40 mm de diamètre pour le marché du frais et 35
mm pour les fruits destinés à la transformation. Il est accepté un maximum de 10% en nombre
d’abricots de calibres inférieurs.
Le conditionnement est réalisé dans des contenants à fond et côtés rigides de 10 kilogrammes
maximum pour le marché du frais et avec une hauteur de fruits limitée à 60 cm pour les fruits destinés
à la transformation.
L'aire géographique de production de l’IGP « Abricot des Baronnies » se situe principalement dans le
sud du département de la Drôme, avec quelques communes limitrophes sur les départements du
Vaucluse et des Hautes-Alpes.
Toutes les étapes allant de la plantation à la récolte sont réalisées dans l’aire géographique qui
s’étend sur le territoire des 87 communes suivantes. Cette liste a été réalisée en conformité avec le
code officiel géographique de février 2021.
Département de la Drôme (69 communes) :
Arnayon, Arpavon, Aubres, Aulan, Beauvoisin, Bellecombe-Tarendol, Bénivay-Ollon, Bésignan,
Buis-les-Baronnies, La Charce, Châteauneuf-de-Bordette, Chaudebonne, Chauvac-Laux-Montaux,
Condorcet, Cornillac, Cornillon-sur-l'Oule, Curnier, Eygaliers, Eyroles, Lemps, Mérindol-les-
Oliviers, Mévouillon, Mirabel-aux-Baronnies, Mollans-sur-Ouvèze, Montauban-sur-l'Ouvèze,
Montaulieu, Montbrison-sur-Lez, Montbrun-les-Bains, Montferrand-la-Fare, Montguers, Montjoux,
Montréal-les-Sources, Nyons, Le Pègue, Pelonne, La Penne-sur-l'Ouvèze, Piégon, Pierrelongue, Les
Pilles, Plaisians, Le Poët-en-Percip, Le Poët-Sigillat, Pommerol, Propiac, Reilhanette, Rémuzat,
Rioms, Rochebrune, Roche-Saint-Secret-Béconne, La Roche-sur-le-Buis, La Rochette-du-Buis,
Rousset-les-Vignes, Roussieux, Sahune, Saint-Auban-sur-l'Ouvèze, , Saint-Ferréol-Trente-Pas, Saint-
May, Saint-Pantaléon-les-Vignes, Saint-Sauveur-Gouvernet, Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze, Sainte-
Jalle, Teyssières, Valouse, Venterol, Verclause, Vercoiran, Vers-sur-Méouge, Villeperdrix,
Vinsobres.
Département des Hautes-Alpes (3 communes) :
Rosans, Saint-André-de-Rosans, Valdoule.
Département du Vaucluse (15 communes) :
Le Barroux, Beaumont-du-Ventoux, Brantes, Crestet, Entrechaux, Faucon, Malaucène, Puyméras,
Saint-Léger-du-Ventoux, Saint-Marcellin-lès-Vaison, Saint-Romain-en-Viennois, Savoillan, Suzette,
Vaison-la-Romaine, Villedieu.
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Tous les lots d’abricots, aussi bien ceux destinés à la vente en frais que ceux destinés à la
transformation, sont identifiés à chaque étape. La destination des fruits (frais ou transformation) sera
précisée sur les lots au minimum à partir de l’étape du tri, calibrage et le long du schéma de vie du
produit.
Tableau de traçabilité
Document /
Etape Identification & Traçabilité
enregistrement
- coordonnées du producteur
- n° de l’unité culturale
- surface plantée
- demande d’identification
Mise en place - variétés
du producteur
culturale - année de plantation
- fiche inventaire verger
- distance de plantation
- références cadastrales
- Altitude
- coordonnées du producteur
- n° de l’unité culturale
Pratiques - cahier de culture du
- opérations culturales effectuées sur l’unité
culturales producteur
culturale: taille – entretien du verger-
Fertilisation
- coordonnées du producteur
- n° de l’unité culturale
- variétés et couleur de fond - bon d’apport ou cahier de
Récolte
- date de récolte récolte
- poids récolté (et destination, selon le type de
récolte)
- bon de réception
- coordonnées du producteur
(station/conditionneur)
Tri / calibrage n° de l’unité culturale - poids récolté (et
- fiche de tri ou
destination)
« d’agréage »
- calibrage
Réception - numéro de lot, et destination Registre d’entrée
- référence du conditionneur
- références du conditionneur - étiquette caisse (date,
Conditionnement - date de conditionnement quantité, n° de lot,
- n° de lot référence du conditionneur,
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- Demande d’identification
Tout opérateur intervenant dans les conditions de production (production d’abricots, tri, calibrage des
abricots, ou conditionnement) de l’indication géographique protégée est tenu de s’identifier auprès du
groupement et d’identifier ses outils de production (unités culturales, installations de stockage, tri,
calibrage, conditionnement), selon les conditions prévues dans le plan de contrôle, en vue de son
habilitation qui doit intervenir avant le début de l’activité concernée.
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Aire géographique
de production Caractéristiques Points à maîtriser (synthèse)
Aire géographique de production
Habilitation
Commune IGP
du producteur
Aire géographique Commune
Variété autorisée
Unités Culturales Densité adaptée
Unité culturale
Age plantation
Altitude
Pratiques culturales
Taille annuelle
Pratiques culturales Nichoirs
Dispositions agro
Infrastructures agroécologiques≥10%
environnementales
SAU
Un entretien ou un travail du sol
minimum
Entretien du verger Désherbage chimique en totalité interdit
Sol couvert entre le 15 Oct et le 15
Février
Récolte Azote inférieur à 120 u/ha/an,
Fertilisation
fractionnement des apports
Rendement brut
Maximum : 25 t/ha
moyen
Récolte
Stade récolte
Code couleur de fond min
Réception station optimale
Identification du lot Traçabilité du lot
Réception station
Origine des fruits
Réception station Identification des lots
Stockage avant tri Classement des lots
(facultatif) Stockage avant tri
Caisses identifiées (suivi traçabilité)
Stockage
Conditions de stockage
Mise en chambre
Respect délai et température
froide
Tri, calibrage Tri
Tri Tri sélectif des fruits par catégorie
Code calibre : fruits ≥ 40 mm pour le
Calibrage
frais et ≥ 35 mm pour la transformation
Conditionnement Conditionnement
Emballage Unité de conditionnement
Etiquetage Etiquetage
Stockage avant
Stockage avant expédition
expédition
Caisses identifiées (suivi traçabilité)
Stockage Conditions de stockage
Température - Durée
Expédition
Expédition « Abricot
des Baronnies » IGP Expédition Critères de description du produit
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5.1. L’altitude :
Les parcelles sélectionnées pour produire de l’ « Abricot des Baronnies » IGP au sein des
communes de l’aire géographique doivent avoir une altitude supérieure ou égale à 200m prise au
point le plus bas de celles-ci.
Variétés autorisées :
Les variétés utilisées doivent faire partie des variétés autorisées suivantes, sélectionnées pour leur
adaptation aux conditions naturelles des Baronnies et aptes à produire des fruits respectant les
critères descriptifs de l’IGP ‘Abricot des Baronnies’ :
Type d’abricot type blanc type orangé type bicolore
Variétés Rosé de Provence Orangé de Sefora
autorisées Provence Lido
Orangered® Bhart
Delice Cot
Bergeval® Aviclo
Digat
Bergarouge® Avirine
Ladycot
Bergeron
Anegat
Oscar
- Cette liste peut être amenée à être complétée ultérieurement, selon la procédure décrite ci-dessous.
La sélection de nouvelles variétés passe par la validation par une « commission variété » qui statue
sur tous les critères décrits ci-dessus. Cette « commission variété » est composée :
- Du président du groupement,
- Des membres du Conseil Administration du groupement,
- D’au moins un technicien en Arboriculture participant au réseau d’observation variétale Abricot,
- D’un représentant de l’organisme ayant réalisé les tests consommateurs.
La commission variété se réunit à l’issue des 5 ans et examine les résultats des essais.
Le groupement propose ensuite la ou les nouvelles variétés au comité national de l’INAO pour
introduction dans le cahier des charges.
Variétés pollinisatrices :
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Les vergers pourront être pollinisés, si les variétés sont totalement ou partiellement autostériles, par
des arbres de variétés pollinisatrices répartis dans les vergers IGP. Les variétés pollinisatrices
peuvent ne pas faire partie de la liste positive des variétés de l’IGP. Les fruits issus d’arbres de
variétés pollinisatrices non autorisées ne peuvent pas prétendre à l’IGP et sont récoltés et stockés à
part.
5.5. Taille
Les abricotiers font l'objet d'une taille annuelle, hivernale ou en vert.
Si un désherbage chimique du sol est réalisé, celui-ci ne doit pas concerner plus de 50% de l’inter-
rang de chaque unité culturale.
Une couverture végétale hivernale des sols est recherchée. Dans cet objectif, aucun travail du sol
n’est effectué entre le 15 octobre et le 15 février, sauf celui nécessaire à un semis de couvert végétal.
5.8. Fertilisation
Les apports d'azote minéral sont limités à 120 u/ha/an par unité culturale, avec 60 unités maximum
par apport, portées à 90 u/ha en cas d'utilisation d'azote avec retardateur de nitrification.
5.9. Rendement
Le rendement total brut verger des unités culturales produisant de l’IGP « Abricot des Baronnies » ne
dépasse pas 25 tonnes par hectare, en moyenne sur l’exploitation.
5.10. Récolte
Les abricots sont récoltés lorsqu’ils répondent au critère de maturité suivant : Couleur de fond du
fruit minimale correspondant au stade de récolte optimal selon le code couleur CTIFL.
Ceci correspond à une couleur de fond minimale de 4 pour Orangé de Provence, Rosé de Provence et
de 5 pour Bergeron, qui sont des variétés traditionnelles, et pour les autres variétés aux valeurs
suivantes :
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Bergeval® Aviclo
Digat
Bergarouge® Avirine
Ladycot
Anegat
Oscar
Couleur de fond minimale 6 7
Chaque lot de récolte peut présenter jusqu’à 30 % de fruits avec une couleur de fond de classe de
couleur inférieure.
La récolte des fruits destinés à la vente en frais se fait dans des contenants de 15 kg maximum.
La récolte des fruits destinés à la transformation est réalisée dans des contenants à fond et côtés
rigides, avec une hauteur de fruit limitée à 60cm.
Les abricots sont triés, calibrés et conditionnés dans l’aire géographique ou en dehors de celle-ci.
La mise en chambre froide n’est pas obligatoire, pour les fruits destinés à la commercialisation
aux consommateurs au plus tard 72h après la récolte.
Pour les autres fruits, l’acheminement de la récolte doit être réalisé de manière à ce qu’il n’y ait
pas plus de 12 heures entre la récolte et la mise en chambre froide, à une température de 0,5 à
12°C.
Le délai entre la récolte et l'expédition finale depuis la station de tri / calibrage/ conditionnement des
fruits ne dépasse pas 14 jours.
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L’ « Abricot des Baronnies » tire son taux de sucre élevé et sa coloration des caractéristiques
naturelles de son aire géographique, et du savoir-faire des producteurs, ce qui lui a permis d’acquérir
une réputation.
Historiquement, la zone des Baronnies est avant tout une entité médiévale rattachée à la zone
d’influence des Barons de Mévouillon qui régnaient sur la région du 13ème au 15ème siècles.
Sur le plan géographique, les Baronnies désignent la partie méridionale des Préalpes, c’est à dire les
bassins versants de l’Eygues et de l’Ouvèze. Cette petite région géographique forme la partie
septentrionale de la Provence. Elle est enclavée entre le Pays de Bouvière et le Diois au Nord et le
Rosanais à l’Est. Son extension est arrêtée au sud par les montagnes du Ventoux et de Lure. Enfin, ses
limites ouest correspondent à la bordure du massif préalpin, la plaine rhodanienne en étant exclue.
L’aire géographique est à cheval entre une zone de moyenne montagne et une zone ouest au relief
collinaire, sans retenir les plaines de la vallée du Rhône. Les altitudes sont variées et peuvent aller
jusqu’à 1600m. Le massif des Baronnies provençales appartient aux chaînes alpines méridionales.
Au niveau géomorphologie, les Baronnies provençales sont constituées essentiellement de reliefs
marno-calcaires et dans l’extrême frange ouest de collines. Son histoire géologique est essentiellement
relative au Crétacé et aux dépôts sédimentaires du bassin vocontien (marnes et calcaires), complétée
par des safres du Miocène sur la frange ouest.
Cette zone au relief marqué possède des caractéristiques propres en termes de climat et
principalement de température et d'ensoleillement. Le climat des Baronnies est Méditerranéen sous
influence montagnarde : il est caractérisé par des amplitudes thermiques journalières élevées. Elles
sont en moyenne d’environ 10 °C à Nyons et de 13,5°C à Saint-Auban-sur-Ouvèze. Les étés y sont
chauds et secs et il y a fréquemment du Mistral (vent du nord, sec). L’ensoleillement y est en outre
très élevé. A Nyons, il est d’environ 2500 heures/an. La luminosité est forte car elle est amplifiée par
la réverbération des montagnes.
Les Baronnies ont été depuis longtemps un territoire voué à l’arboriculture. Le savoir-faire des
arboriculteurs dans ce bassin découle de cette antériorité. Avant 1880, l’abricotier est cultivé dans les
Baronnies, mais les débouchés restent souvent locaux. Ensuite l'arrivée du chemin de fer marque un
grand tournant dans la commercialisation des fruits. Des ateliers de transformation s’installent à
Nyons. La production du bassin est même multipliée par 10 entre les années 1950 et les années 1970-
80, remplaçant d’autres productions arboricoles et progressant vers l’est de la zone. L’abricot devient
alors la principale production du bassin et occupe 8% de la Surface Agricole Utile. A partir des années
1980, on peut même parler de monoculture pour certaines exploitations. Très vite les Baronnies
deviennent le plus gros centre producteur d’abricots de la Drôme. En 1988, le bassin représente, en
surface, 72% du verger d’abricotier drômois (source : Recensement Général Agricole).
Dans les années 1990, le verger se diversifie sur le plan variétal et montre que l'effet du territoire sur
les caractéristiques du produit, taux de sucre et coloration, se retrouve sur les variétés plus récentes
(Orangered, Bergarouge…), qui rejoignent les variétés plus anciennes comme l’Orangé de Provence,
le Bergeron, ou de façon plus limitée le Rosé de Provence.
Grâce à une tradition fruitière et plus particulièrement une tradition de production d’abricots sur ce
territoire au relief marqué, les producteurs ont su adapter leur mode de production : choix de variétés
qualitatives adaptées aux conditions locales, utilisation de densités adaptées aux potentialités du
milieu, conduite des vergers en adéquation avec leur environnement, taille annuelle, rendements
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limités, choix du stade de récolte en se basant sur la maturité optimale des fruits et sélection des fruits
à la récolte, maîtrise des conditions de conservation des abricots avant expédition.
Ceci se traduit par des « Abricots des Baronnies » qui sont identifiés par les acheteurs comme étant
d’une qualité particulière.
Les caractéristiques de l’«Abricot des Baronnies» sont la résultante de l’interaction entre les exigences
agronomiques et climatiques de l’abricotier (qui conditionnent la croissance, la fructification et la
qualité de ces fruits), les conditions naturelles de l’aire géographique et les savoir-faire mis en œuvre
par les producteurs.
L’«Abricot des Baronnies» bénéficie d’un fort ensoleillement (durée, luminosité), ainsi que
d’amplitudes thermiques importantes, liés aux caractéristiques de l’aire. La forte luminosité correspond
aux besoins des variétés retenues afin de permettre une bonne induction florale et une bonne coloration
des fruits pendant la phase maturation. Cette pénétration de la lumière est favorisée et recherchée par
l'arboriculteur lors des tailles de fructification annuelles. Les amplitudes thermiques journalières
importantes participent à cette coloration des fruits et à la surimpression rouge de ceux-ci.
Il est produit sur des sols situés en dehors des zones très fertiles des plaines fluviales. Les potentiels
de niveau de production sont donc plus faibles, ce qui est une des causes (avec l’ensoleillement et les
techniques de production visant à limiter le nombre de fruits) des taux de sucres importants obtenus.
Les mesures de stations expérimentales du CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et
Légumes) ont permis d’observer cette différence de taux de sucre, ainsi qu’une coloration et
notamment une surimpression plus importante pour les « Abricots des Baronnies » par rapport à ceux
issus des zones de plaine.
Ce lien du produit avec son territoire est préservé par les pratiques des producteurs. En effet, la
sélection de variétés qualitatives permet d’obtenir des fruits avec une coloration privilégiée et un taux
de sucre important ainsi qu’une qualité organoleptique reconnue. La culture en vergers à densité
limitée et la réalisation d’une taille annuelle garantissent un bon éclairement des fruits et leur
alimentation. La limitation des rendements et la récolte des abricots à un stade optimum sont
favorables au taux de sucre et à la coloration des fruits, et enfin des conditions définies et un temps
limité de stockage, lorsque celui-ci s’impose, préservent leurs caractéristiques organoleptiques.
L’« Abricot des Baronnies» a commencé à acquérir sa réputation à partir des années 1950 avec le
développement des surfaces en production et les moyens d’acheminement qui ont permis une
commercialisation au moins régionale. Dès cette époque se développent le marché aux abricots de
Buis les Baronnies, des metteurs en marché orientés sur l’abricot et des entreprises de transformation à
Nyons.
Depuis le début des années 1980, des groupements de producteurs locaux décident de communiquer
de façon collective sous le nom « Abricot des Baronnies ». Ce nom est toujours utilisé actuellement
par des producteurs expéditeurs, des metteurs en marché et des coopératives. Cette réputation de
l’ « Abricot des Baronnies » est attestée dans la presse, auprès des acheteurs de ces abricots et dans les
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L’ « Abricot des Baronnies » est apprécié à l’état frais mais aussi sous forme de nectars, de confitures,
de compotes, voire de produits de beauté, ce qui permet d’en profiter toute l’année.
9) EXIGENCES NATIONALES
Documentaire
Durée de stockage entre récolte et expédition
% de sur-impression Documentaire et visuel
Taux de sucre à l’expédition Par mesure et documentaire
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