Groupe Danone
Groupe Danone
Groupe Danone
DOCUMENT DE REFERENCE
2004
Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers
le 22 mars 2005, conformément aux articles 211-1 à 211-42 de son Règlement Général.
Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération
visée par l’Autorité des Marchés Financiers.
Des exemplaires du présent Document de Référence sont disponibles auprès de Groupe Danone
17, boulevard Haussmann 75009 Paris,
sur le site Internet de Groupe Danone : www.danone.com
et sur le site Internet de l’Autorité des Marchés Financiers : www.amf-france.org
SOMMAIRE
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CHAPITRE 1 RESPONSABLE DU DOCUMENT DE REFERENCE ET RESPONSABLES DU CONTROLE
DES COMPTES
“A notre connaissance, les données du présent document de référence sont conformes à la réalité ; elles
comprennent toutes les informations nécessaires aux investisseurs pour fonder leur jugement sur le patrimoine,
l’activité, la situation financière, les résultats et les perspectives de GROUPE DANONE ; elles ne comportent
pas d’omissions de nature à en altérer la portée”.
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1.4 ATTESTATION DES RESPONSABLES DU CONTROLE DES COMPTES
“En notre qualité de Commissaires aux Comptes de la société GROUPE DANONE et en application des
articles 211-1 à 211-42 du règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers, nous avons procédé,
conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations portant sur
la situation financière et les comptes historiques données dans le présent document de référence.
Ce document de référence a été établi sous la responsabilité du Président Directeur Général. Il nous
appartient d’émettre un avis sur la sincérité des informations qu’il contient portant sur la situation financière et
les comptes.
Nos diligences ont consisté, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à apprécier
la sincérité des informations portant sur la situation financière et les comptes et à vérifier leur concordance avec
les comptes ayant fait l’objet d’un rapport. Elles ont également consisté à lire les autres informations contenues
dans le document de référence, afin d’identifier le cas échéant les incohérences significatives avec les
informations portant sur la situation financière et les comptes, et de signaler les informations manifestement
erronées que nous aurions relevées sur la base de notre connaissance générale de la société acquise dans le
cadre de notre mission. S’agissant des données prévisionnelles isolées résultant d’un processus d’élaboration
structuré, cette lecture a pris en compte les hypothèses retenues par les dirigeants et leur traduction chiffrée.
Les comptes annuels et les comptes consolidés pour les exercices clos les 31 décembre 2004, 2003 et 2002
arrêtés par le Conseil d’Administration, selon les règles et principes comptables français, ont fait l’objet d’un
audit par nos soins, selon les normes professionnelles applicables en France, et ont été certifiés sans réserve ni
observation.
Sur la base de ces diligences, nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité des informations
portant sur la situation financière et les comptes figurant dans le présent document de référence”.
Paris, le 22 mars 2005
Informations Complémentaires
Le présent document de référence comprend :
— Le rapport général et le rapport sur les comptes consolidés des Commissaires aux Comptes au titre de
l’exercice clos le 31 décembre 2004 (respectivement en pages 144 et 110 du document) comportant la
justification de leurs appréciations, en application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de
commerce.
— Le rapport des Commissaires aux Comptes établi en application des dispositions du dernier alinéa de
l’article L. 225-235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’Administration sur
les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et
financière (en page 160 du document).
1.5 POLITIQUE D’INFORMATION
Responsable de l’information :
Nadine COULM
Directeur des Relations Investisseurs
17, boulevard Haussmann
75009 Paris
Tél. 01 44 35 20 76
Le calendrier de la communication financière pour l’année 2005 se présente comme suit :
▪ 12 avril 2005 : Assemblée Générale des actionnaires en première convocation (qui, selon toute
vraisemblance, ne pourra se tenir faute de quorum suffisant)
▪ 14 avril 2005 : Chiffre d’affaires du 1er trimestre 2005
▪ 22 avril 2005 : Assemblée Générale des actionnaires en deuxième convocation (Carrousel du Louvre,
Paris)
▪ 21 juillet 2005 : Chiffre d’affaires du 2ème trimestre 2005 et résultats provisoires du 1er semestre 2005
▪ 1er septembre 2005 : Résultats définitifs du 1er semestre 2005
▪ 19 octobre 2005 : Chiffre d’affaires du 3ème trimestre 2005
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CHAPITRE 2 RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’OPERATION
NEANT
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CHAPITRE 3 RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LA SOCIETE ET SON
CAPITAL
Dénomination sociale
Siège social
Le siège social de la Société est situé au 17, boulevard Haussmann, 75009 Paris.
La Société, de forme anonyme à Conseil d’Administration, est soumise aux dispositions du livre II du
Code du commerce et au décret no 67-236 du 23 mars 1967 sur les sociétés commerciales.
Aux termes de l’article 2 des statuts, GROUPE DANONE a pour objet, directement ou indirectement, en
France et en tous pays :
▪ L’industrie et le commerce de tous produits alimentaires,
▪ La réalisation de toutes opérations financières et la gestion de tous droits mobiliers et titres, cotés ou
non, français ou étrangers, l’acquisition et la gestion de tous biens et droits immobiliers.
Elle pourra agir directement ou indirectement et faire ces opérations sous quelque forme que ce soit, pour
son compte ou pour le compte de tiers, et soit seule, soit en participation, association, groupement ou sociétés,
avec toutes autres personnes ou sociétés.
Elle pourra également prendre tous intérêts et participations dans toutes sociétés et affaires françaises et
étrangères, quel qu’en soit l’objet, par création de sociétés spéciales, au moyen d’apport ou souscription, par
acquisition d’actions, obligations ou autres titres et de tous droits sociaux et, généralement, par toutes formes
quelconques.
GROUPE DANONE est immatriculée au registre du commerce et des sociétés sous le numéro
552 032 534 RCS Paris.
Le code APE de GROUPE DANONE est le 741J. Il correspond à l’activité d’administration d’entreprises.
Les statuts, procès-verbaux des Assemblées Générales, rapports des Commissaires aux Comptes et autres
documents sociaux peuvent être consultés au siège social de la Société. En outre, un certain nombre
d’informations sur l’organisation et les activités de la Société et ses filiales sont disponibles sur le site Internet
du Groupe www.danone.com.
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3.1.7 Exercice social
Sur le bénéfice, diminué, le cas échéant, des pertes antérieures, il est prélevé (i) en premier lieu 5 % au
moins pour constituer le fonds de réserve légale, prélèvement qui cessera d’être obligatoire lorsque ledit fonds
aura atteint le dixième du capital, mais reprendra son cours si, pour une cause quelconque, cette quotité n’est
plus atteinte, et (ii) toutes sommes à porter en réserve en application de la loi.
Le solde, augmenté des reports bénéficiaires, constitue le bénéfice distribuable sur lequel est prélevée la
somme nécessaire pour servir aux actionnaires, à titre de premier dividende, un intérêt de 6 % l’an sur le
montant libéré et non remboursé de leurs actions, sans qu’en cas d’insuffisance des bénéfices d’un exercice
pour effectuer ce paiement, il puisse être fait un prélèvement sur les résultats des exercices ultérieurs.
L’excédent est à la disposition de l’Assemblée Générale annuelle pour, sur la proposition du Conseil
d’Administration, être réparti aux actions à titre de dividende ou être, en totalité ou en partie, affecté à tous
comptes de réserves ou être reporté à nouveau.
Les réserves dont l’Assemblée Générale a la disposition pourront être employées, sur sa décision, pour
payer un dividende aux actions. En ce cas, la décision indiquera expressément les postes sur lesquels les
prélèvements sont effectués.
Sauf exception prévue par la loi, l’Assemblée Générale est convoquée par le Conseil d’Administration.
Sans préjudice de toute publication au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires requise par la
législation en vigueur, la convocation est faite au moyen d’un avis inséré dans un journal habilité à recevoir les
annonces légales dans le département du siège social, quinze jours au moins à l’avance sur première
convocation et six jours au moins à l’avance sur convocations suivantes ; en outre, les actionnaires titulaires de
titres nominatifs depuis un mois au moins à la date de cet avis sont convoqués à toute Assemblée par lettre
ordinaire.
Les Assemblées sont tenues dans la ville du siège social ou dans toute autre localité, suivant la décision
prise à ce sujet par le convoquant et au lieu indiqué dans les convocations.
L’Assemblée Générale se compose de tous les actionnaires, quel que soit le nombre de leurs actions, sous
réserve de la déchéance encourue en vertu de toutes dispositions législatives ou réglementaires.
Tout actionnaire ne peut se faire représenter que par son conjoint ou par un autre actionnaire en vertu d’un
pouvoir dont la forme est déterminée par le Conseil d’Administration.
Les mineurs et incapables sont représentés par leurs tuteurs et administrateurs, sans que ces derniers aient
besoin d’être personnellement actionnaires. Une personne morale est valablement représentée par tout
représentant légal ayant qualité ou par une personne spécialement habilitée à cet effet.
Le droit de participer aux Assemblées pourra être subordonné (i) pour les titulaires d’actions nominatives,
à l’inscription des actions aux comptes de leurs propriétaires, tenus par la Société ou par le mandataire désigné
par la Société, (ii) pour les titulaires d’actions au porteur, au dépôt, au siège social ou en tout autre lieu désigné
dans la convocation, des certificats constatant l’inscription en compte et l’immobilisation des actions par tout
intermédiaire financier agréé.
Ces formalités doivent être accomplies avant une date fixée par la convocation et qui ne peut être
antérieure de plus de cinq jours à celle de la réunion de l’Assemblée.
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Tout actionnaire ayant émis un vote par correspondance ou donné une procuration en produisant un
certificat d’immobilisation délivré par le dépositaire des actions peut néanmoins céder tout ou partie des actions
au titre desquelles il a transmis son vote ou son pouvoir, à condition de notifier, au plus tard la veille de
l’Assemblée, à l’intermédiaire habilité par la Société, les éléments permettant d’annuler son vote ou son
pouvoir ou de modifier le nombre d’actions et de voix correspondantes.
L’Assemblée Générale Extraordinaire du 18 octobre 1935 a décidé l’attribution d’un droit de vote double,
dans les conditions légales, eu égard à la quotité du capital social qu’elles représentent, à toutes les actions
entièrement libérées pour lesquelles il sera justifié d’une inscription nominative, depuis deux ans au moins, au
nom d’un même actionnaire, ainsi que — en cas d’augmentation du capital par incorporation de réserves,
bénéfices ou primes d’émission — aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire à raison
d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit. Le droit de vote double cesse en cas de transfert ou
de conversion au porteur. La fusion de la Société est sans effet sur le droit de vote double qui peut être exercé
au sein de la société absorbante, si les statuts de celle-ci l’ont institué.
L’Assemblée Générale Extraordinaire du 30 septembre 1992 a décidé qu’en Assemblée Générale, aucun
actionnaire ne peut exprimer, par lui-même et par mandataire, au titre des droits de vote simple attachés aux
actions qu’il détient directement et indirectement et aux pouvoirs qui lui sont donnés, plus de 6 % du nombre
total des droits de vote attachés aux actions de la Société ; toutefois s’il dispose en outre, à titre personnel et/ou
comme mandataire, de droits de vote double, la limite ainsi fixée pourra être dépassée en tenant compte
exclusivement des droits de vote supplémentaires qui en résultent, sans que l’ensemble des droits de vote qu’il
exprime ne puisse excéder 12 % du nombre total des droits de vote attachés aux actions de la Société.
Les limitations prévues ci-dessus deviennent caduques dès lors qu’une personne physique ou morale, seule
ou de concert avec une ou plusieurs personnes physiques ou morales, vient à détenir au moins les deux tiers du
nombre total des actions de la Société, à la suite d’une procédure publique visant la totalité des actions de la
Société. Le Conseil d’Administration constate la réalisation de la caducité et procède aux formalités
corrélatives de modification des statuts.
Les actionnaires peuvent voter par correspondance ou donner pouvoir en exprimant leur vote ou en
adressant leur pouvoir par tous moyens, y compris l’envoi par télétransmission (Internet) à la Société des
formules de procuration et de vote par correspondance dans les conditions légales et réglementaires en vigueur.
La date ultime du retour des bulletins de vote par correspondance et des pouvoirs est fixée par le Conseil
d’Administration et communiquée dans l’avis de réunion publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires.
Le Conseil d’Administration peut décider que le vote qui intervient pendant l’Assemblée peut être exprimé
par télétransmission dans les conditions fixées par la réglementation.
La Société peut, dans les conditions réglementaires, demander à tout moment à l’organisme chargé de la
compensation des titres le nom ou la dénomination sociale, la nationalité et l’adresse des détenteurs de titres
conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres assemblées d’actionnaires, ainsi que le
nombre de titres détenus par chacun d’eux et, le cas échéant, les restrictions attachées à ces titres. A la demande
de la Société, les informations visées ci-dessus pourront être limitées aux personnes détenant un nombre de
titres fixé par cette dernière. Les résultats de la dernière enquête sur les titres au porteur identifiable, réalisée à
la date du 31 décembre 2004, sont présentés dans le paragraphe 3.3.2 du présent Document de Référence.
En sus des déclarations légales, les statuts prévoient que toute personne, physique ou morale, qui vient à
détenir ou cesse de détenir, de quelque manière que ce soit, au sens des articles L. 233-7 et suivants du livre
II du Code de commerce, une fraction égale à 0,5 % des droits de vote ou un multiple de cette fraction, doit,
au moyen d’une lettre recommandée avec demande d’avis de réception adressée au siège social dans un délai
de cinq jours de bourse à compter du franchissement de l’un de ces seuils, informer la Société du nombre
total d’actions ou de titres donnant accès à terme au capital ainsi que du nombre de droits de vote qu’elle
détient, seule ou indirectement ou encore de concert. Pour les franchissements de seuil résultant d’une
acquisition ou d’une cession en bourse, le délai de cinq jours de bourse démarre à compter du jour de la
négociation des titres et non de leur livraison.
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En cas de non-respect de cette obligation d’information et à la demande d’un ou de plusieurs actionnaires
détenant 5 % des droits de vote, les droits de vote excédant la fraction qui aurait dû être déclarée ne peuvent
être exercés ou délégués par l’actionnaire défaillant, à toute Assemblée d’actionnaires qui se tiendrait jusqu’à
l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date de régularisation de la notification.
3.2 RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LE CAPITAL
3.2.1 Modification du capital et des droits attachés aux actions
Toute modification du capital ou des droits attachés aux titres qui le composent est soumise aux
prescriptions légales, les statuts ne prévoyant pas de dispositions spécifiques.
3.2.2 Capital social
Capital social au 28 février 2005
Au 28 février 2005, le capital social de 134 047 760 euros, entièrement libéré, est divisé en 268 095 520
actions, toutes de même catégorie, dont la valeur nominale est de 50 cents d’euro.
Chaque action donne droit, dans la propriété de l’actif social, dans le partage des bénéfices et dans le boni
de liquidation, à une part proportionnelle à la quotité du capital qu’elle représente.
Acquisition par la Société de ses propres actions
Le Conseil d’Administration peut, dans les limites et conditions fixées par la loi, procéder à l’acquisition
en Bourse d’actions de la Société.
Le rachat par la Société de ses propres actions a pour finalité l’attribution d’options d’achat d’actions et
l’attribution gratuite d’actions aux salariés et à certains mandataires sociaux, la remise de titres lors de
l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, la remise de titres
dans le cadre d’opérations de croissance externe, l’annulation pour ajuster la structure financière de la Société,
et l’animation du marché secondaire ou la liquidité de l’action GROUPE DANONE par un prestataire de
services d’investissement au travers d’un contrat de liquidité. Les actions peuvent être achetées par tous
moyens, en utilisant, le cas échéant, tous instruments financiers dérivés ou optionnels (achat et vente d’options
d’achat et de vente et toutes combinaisons de celles-ci) négociés sur les marchés réglementés ou de gré à gré.
L’Assemblée Générale du 11 avril 2003 a autorisé, pour une période de dix-huit mois, le Conseil
d’Administration à opérer en Bourse dans les conditions de la loi en vigueur lors du rachat de ses actions, sur un
nombre maximum de 18 000 000(1) d’actions à un prix maximum d’achat de 100 euros et un prix minimum de
vente de 60 euros. Ce programme de rachat d’actions a fait l’objet d’une note d’information, qui a reçu le visa
no 03-139 de la Commission des Opérations de Bourse le 10 mars 2003.
Cette autorisation a été remplacée par une nouvelle autorisation de dix-huit mois donnée par l’Assemblée
Générale du 15 avril 2004, pour racheter un maximum de 18 000 000(1) d’actions à un prix maximum d’achat de
100 euros et un prix minimum de vente de 60 euros. Ce programme de rachat d’actions a fait l’objet d’une note
d’information, qui a reçu le visa n° 04-137 de l’Autorité des Marchés Financiers le 9 mars 2004.
Dans le cadre des autorisations données par les Assemblées Générales du 11 avril 2003 et du 15 avril
2004, la Société a acquis ses propres actions dans les quantités et aux prix moyens indiqués ci-dessous :
Prix moyen par action
Mois Nombre d’actions rachetées en euro
(1) Après prise en compte de la réduction de la valeur nominale de l’action par division du titre, intervenue le 15 juin 2004.
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Le Conseil d’Administration va soumettre à l’Assemblée Générale du 22 avril 2005 une nouvelle
autorisation de dix-huit mois, qui annulera et remplacera celle précédemment accordée par l’Assemblée
Générale du 15 avril 2004, pour racheter, conserver et transférer un maximum de 18 000 000 d’actions à un prix
maximum d’achat de 100 euros par action (soit un montant maximum de 1,8 milliard d’euros) et un prix
minimum de vente de 60 euros par action. Ce programme de rachat d’actions a fait l’objet d’une note
d’information, qui a reçu le visa n°05-161 de l’Autorité des Marchés Financiers le 18 mars 2005.
Annulation d’actions et réduction du capital suite au rachat par la Société de ses propres actions
L’Assemblée Générale du 11 avril 2003 a autorisé, pour une période de vingt-quatre mois, le Conseil
d’Administration à procéder à l’annulation des actions ainsi rachetées par la Société, dans la limite de 10 % du
capital social existant au jour de l’Assemblée. Dans ce cadre, 2 600 000 actions ont été annulées le 10 février
2004 (après prise en compte de la division par deux du nominal de l’action), ce qui a conduit à une réduction de
capital de 1,3 million d’euros.
Au 28 février 2005, la Société détenait, directement ou indirectement, 18 104 339 actions (17 328 719 au
31 décembre 2004), dont 9 067 544 dans le cadre des plans d’options d’achat d’actions consenties aux cadres
supérieurs du Groupe, 4 027 856 affectées à la couverture totale des emprunts obligataires indexés et à la
couverture partielle des OCEANEs, 1 250 379 destinées à être annulées et 876 500 relatives à des options
d’achat d’actions devenues caduques.
Depuis 1992, l’Assemblée Générale a donné chaque année au Conseil d’Administration des autorisations
pour augmenter le capital de la Société par l’émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au
capital de la Société. Le montant nominal total maximal de ces autorisations est à ce jour de 45 millions d’euros
suite à son renouvellement par l’Assemblée Générale du 15 avril 2004, représentant un maximum de
90 millions d’actions nouvelles à émettre. Ces actions peuvent être émises, au choix du Conseil
d’Administration, avec ou sans droit préférentiel de souscription. Dans ce dernier cas, un délai de priorité
pourrait être éventuellement conféré aux actionnaires et le montant des autorisations soumis à l’approbation de
l’Assemblée Générale du 22 avril 2005 est ramené à 33 millions d’euros, soit un maximum de 66 millions
d’actions représentant environ 25% du capital de la Société.
L’Assemblée Générale du 22 avril 2005 est appelée à renouveler les autorisations d’émission pour toutes
les valeurs mobilières, avec ou sans droit préférentiel de souscription, afin de tenir compte des dispositions
offertes par l’ordonnance du 24 juin 2004 réformant le régime des valeurs mobilières, selon les conditions
figurant dans le tableau ci-après.
Montant maximal de
l’augmentation de capital Date Date limite de
Nature des titres autorisée d’autorisation validité
Autorisations avec maintien du droit préférentiel de souscription
Toutes valeurs mobilières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 millions d’euros nominal(2)(4) 22 avril 2005 22 juin 2007(1)
Autorisations avec suppression du droit préférentiel de souscription
Toutes valeurs mobilières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 millions d’euros nominal(2)(4) 22 avril 2005 22 juin 2007(1)
Autorisation d’augmentation de capital par incorporation de réserves,
bénéfices ou primes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 millions d’euros de nominal 22 avril 2005 22 juin 2007(1)
Autorisations en faveur des salariés
Fonds GROUPE DANONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 millions d’euros nominal 22 avril 2005 22 juin 2007(1)
Actions gratuites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,4% du capital de la Société, 22 avril 2005 22 juin 2007(1)
soit 1 million d’actions(3)
(1) Sous réserve de l’adoption des résolutions proposées à l’Assemblée Générale du 22 avril 2005.
(2) Ces montants ne sont pas cumulables.
(3) Actions nouvelles ou existantes
(4) Sous réserve de l’adoption de la 16ème résolution par l’Assemblée Générale du 22 avril 2005, le Conseil d’Administration pourrait
augmenter le nombre de titres à émettre dans la limite de 15% des émissions initiales et au même prix que ces dernières.
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En avril 2004, la Société a procédé à une augmentation de capital réservée au Fonds GROUPE DANONE
pour un montant nominal de 352 232 euros représentant 704 464 actions nouvelles (après prise en compte de la
division par deux du nominal de l’action). Par ailleurs, en 2004, la Société a procédé à l’attribution de
1 919 980 options d’achat d’actions aux cadres supérieurs du Groupe (voir paragraphe 6.3.2 Options conférées
au personnel sur les actions de la Société). Les autres autorisations d’émission approuvées par l’Assemblée
Générale du 15 avril 2004 n’ont pas été mises en œuvre au cours de l’exercice 2004.
A ce jour, la Société n’a pas émis d’instruments financiers non représentatifs du capital.
Afin de tenir compte des nouvelles possibilités offertes par les dispositions issues de l’ordonnance
n°2004-604 du 24 juin 2004 portant réforme du régime des valeurs mobilières, il sera proposé à Assemblée
Générale du 22 avril 2005 de déléguer au Conseil d’Administration, pour une durée de vingt-six mois, la
compétence de décider l’émission (i) de valeurs mobilières représentatives de créances donnant droit à
l’attribution de titres de créances et (ii) de titres de créances auxquels ces valeurs mobilières donnent droit.
L’ensemble des émissions réalisées en vertu de cette délégation ne pourra pas dépasser un plafond de
2 milliards d’euros de valeur nominale, plafond commun à l’ensemble des émissions de valeurs mobilières
représentatives de créances donnant accès au capital de la Société mais distinct du plafond fixé par l’émission
des obligations ordinaires ou titres subordonnés.
Par ailleurs, il sera proposé à l’Assemblée Générale du 22 avril 2005 d’autoriser le Conseil
d’Administration à procéder à l’émission d’obligations ordinaires ou de titres subordonnés à durée déterminée
ou indéterminée, à hauteur d’un montant nominal maximal de 2 milliards d’euros.
Les Obligations à Option de Conversion et/ou d’Echange en Actions Nouvelles ou Existantes (OCEANEs)
La Société a émis en juin 2001 un emprunt obligataire, au taux de 1,20 % l’an, pour un montant nominal
de 999 999 974 euros, représenté par 5 076 142 obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions
nouvelles ou existantes d’une valeur nominale unitaire de 197 euros.
Cet emprunt obligataire vient à échéance le 1er janvier 2007 mais une exigibilité anticipée en cas de défaut
est prévue. Par ailleurs, tout porteur d’obligations peut, à son seul gré, demander le remboursement en
numéraire par anticipation de tout ou partie des obligations dont il est propriétaire le 19 juin 2003, le 19 juin
2004 et le 19 juin 2005 : les obligations sont alors remboursées au pair majoré des intérêts courus depuis la date
de paiement des intérêts précédant la date de remboursement anticipé jusqu’à la date de remboursement effectif.
Dans ce cadre, la Société a procédé au remboursement anticipé de 1 906 311 obligations d’un montant nominal
de 375 543 267 euros le 19 juin 2003 et de 3 750 obligations d’un montant nominal de 738 750 euros le 19 juin
2004. A l’issue de ces remboursements, le montant nominal de l’emprunt s’élève à 623 717 956 euros,
représenté par 3 166 081 obligations.
En outre, depuis le 1er janvier 2005 et jusqu’au 31 décembre 2006 la Société peut, à son seul gré, procéder
à tout moment au remboursement anticipé de la totalité des obligations restant en circulation au pair, majoré des
intérêts courus depuis la date de paiement des intérêts précédant la date de remboursement anticipé jusqu’à la
date de remboursement effectif, si le cours de l’action GROUPE DANONE excède 130 % du prix du
remboursement anticipé (à titre indicatif, le cours de l’action permettant un remboursement anticipé est compris
entre 128,05 euros et 129,59 euros, après prise en compte de la division par deux du nominal de l’action).
En mai 2003, la Société a émis un emprunt obligataire indexé sur le cours de l’action GROUPE DANONE
d’un montant nominal de 60 millions d’euros. Cet emprunt comprenait deux tranches de 30 millions d’euros
chacune, dont l’une est arrivée à échéance en novembre 2004 et a été remboursée au pair. La seconde tranche
vient à échéance au cours du premier semestre 2005.
Au cours de l’exercice 2002, la Société a émis trois emprunts obligataires indexés sur le cours de l’action
GROUPE DANONE d’un montant nominal de 200 millions d’euros pour le premier et 37,5 millions d’euros
pour les deux suivants. Ces emprunts obligataires avaient des échéances comprises entre 18 et 30 mois. En
novembre 2003 et novembre 2004, les deux emprunts obligataires d’un montant nominal de 37,5 millions
d’euros sont arrivés à échéance et ont été remboursés au pair. Par ailleurs, en 2003, l’emprunt d’un montant
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nominal de 200 millions d’euros émis en 2002 a fait l’objet d’une renégociation pour être divisé en quatre
tranches de 50 millions d’euros chacune, dont deux sont arrivées à échéance en septembre et décembre 2004 et
ont été remboursées au pair. Les deux tranches restantes viennent à échéance au cours du premier semestre
2005.
Enfin, un premier emprunt obligataire indexé, émis en 2001, d’un montant nominal de 200 millions
d’euros, est arrivé à échéance le 31 janvier 2003 et a été remboursé au pair.
A l’échéance de ces emprunts, si le cours de référence de l’action se situe entre un cours plancher et un
cours plafond, les obligations seront remboursées au pair. Si le cours de référence de l’action se situe en dehors
de ces bornes, le prix de remboursement des obligations sera augmenté de 80 % à 115 % de la différence entre
le cours de référence et selon le cas applicable, le cours plancher ou le cours plafond. Sur l’initiative de
GROUPE DANONE, si le cours de référence de l’action se situe en dehors des bornes fixées par le contrat à
l’échéance, la Société pourra rembourser les obligations au pair et acheter des actions GROUPE DANONE au
cours plancher, si le cours de référence est inférieur au cours plancher, ou vendre des actions GROUPE
DANONE au cours plafond, si le cours de référence est supérieur au cours plafond. Au 31 décembre 2004, la
Société détenait 2 085 114 actions propres en couverture de ces emprunts indexés.
Des options de souscription et, depuis 1997, des options d’achat d’actions ont été consenties aux
principaux cadres supérieurs du Groupe, généralement par fractions biennales. La durée de ces plans a été
portée à 8 ans en 1997, le prix d’exercice des options est au moins égal à la moyenne des 20 derniers cours de
Bourse précédant la réunion du Conseil d’Administration qui les attribue et les options ne peuvent généralement
être exercées que deux ans après leur attribution.
Dans le cadre de ces autorisations, le Conseil d’Administration, qui a attribué aux principaux cadres
supérieurs du Groupe des options leur permettant d’acquérir un total de 9 454 774 actions existantes et de
souscrire à un total de 61 340 actions nouvelles, pouvait encore attribuer 2 018 820 options d’achat au
31 décembre 2004 (voir paragraphe 6.3.2 Options conférées au personnel sur les actions de la Société).
Par ailleurs, le Conseil d’Administration va soumettre à l’Assemblée Générale du 22 avril 2005 une
autorisation de vingt-six mois pour attribuer gratuitement, en une ou plusieurs fois, des actions ordinaires
existantes ou à émettre de la Société dans la limite de 0,4% du capital, soit un million d’actions.
Le nombre d’actions de la Société au 31 décembre 2004 pouvait être augmenté de 6 393 502 actions
nouvelles :
▪ Par l’exercice des droits de conversion attachés aux OCEANEs émises en juin 2001 et pouvant
donner lieu à la création de 6 332 162 actions (après prise en compte de la division par deux du
nominal de l’action).
▪ Par levées des 61 340 options de souscription d’actions attribuées aux salariés. Depuis 1997, la
Société accorde uniquement des options d’achat d’actions, qui ne donnent pas lieu à la création
d’actions nouvelles lorsqu’elles sont exercées.
- 13 -
3.2.6 Tableau d’évolution du capital au cours des cinq dernières années
Montants
Variation du capital
Date de Nombre d’actions successifs Nombre cumulé
Constatation(1) créées ou annulées Nature de l’opération Nominal Prime d’émission du capital d’actions
(en euros) (en euros)
26 janvier 2000 388 975 actions Levées d’options 1 522 105,87 132 940 775,08 113 018 975 74 135 588 actions
609 461 actions Conversion d’obligations
26 janvier 2000 — Conversion du capital social en 35 252 200,68 (35 252 200,68) 148 271 176 74 135 588 actions
euros
4 avril 2000 (3 200 000) actions Réduction de capital par (6 400 000) (787 663 678,95) 141 871 176 70 935 588 actions
annulation d’actions
4 mai 2000 3 279 711 actions Conversion d’obligations 6 559 422 500 929 127,55 148 430 598 74 215 299 actions
24 mai 2000 191 415 actions Augmentation de capital réservée 382 830 31 181 570,75 148 813 428 74 406 714 actions
au FCPE
5 juin 2000 74 406 714 actions Division du nominal par deux — — 148 813 428 148 813 428 actions
30 janvier 2001 272 780 actions Levées d’options 272 780 14 191 240,06 149 086 208 149 086 208 actions
28 mai 2001 341 944 actions Augmentation de capital réservée 341 944 39 908 284,24 149 428 152 149 428 152 actions
au FCPE
20 décembre 2001 (8 500 000) actions Réduction de capital par (8 500 000) (1 086 466 285,23) 140 928 152 140 928 152 actions
annulation d’actions
17 janvier 2002 105 275 actions Levées d’options 105 275 5 432 231,50 141 033 427 141 033 427 actions
3 mai 2002 357 945 actions Augmentation de capital réservée 357 945 37 161 865,92 141 391 372 141 391 372 actions
au FCPE
17 octobre 2002 (2 800 000) actions Réduction de capital par (2 800 000) (364 945 421) 138 591 372 138 591 372 actions
annulation d’actions
20 décembre 2002 (1 400 000) actions Réduction de capital par (1 400 000) (180 782 108,26) 137 191 372 137 191 372 actions
annulation d’actions
17 janvier 2003 143 750 actions Levées d’options 143 750 7 586 252,60 137 335 122 137 335 122 actions
24 avril 2003 332 861 actions Augmentation de capital réservée 332 861 31 042 616,86 137 667 983 137 667 983 actions
au FCPE
22 juillet 2003 (1 000 000) actions Réduction de capital par (1 000 000) (128 529 669,74) 136 667 983 136 667 983 actions
annulation d’actions
22 décembre 2003 (1 700 000) actions Réduction de capital par (1 700 000) (216 882 782,43) 134 967 983 134 967 983 actions
annulation d’actions
20 janvier 2004 7 510 actions Levées d’options 7 510 473 881,00 134 975 493 134 975 493 actions
10 février 2004 (1 300 000) actions Réduction de capital par (1 300 000) (155 926 934,77) 133 675 493 133 675 493 actions
annulation d’actions
26 avril 2004 352 232 actions Augmentation de capital réservée 352 232 37 572 587,44 134 027 725 134 027 725 actions
au FCPE
15 juin 2004 2 265 actions Levée d’options 2 265 142 921,50 134 029 990 134 029 990 actions
15 juin 2004 134 029 990 actions Division du nominal par deux — — 134 029 990 268 059 980 actions
20 janvier 2005 35 540 actions Levées d’options 17 770 1 121 287,00 134 047 760 268 095 520 actions
(1) Le Conseil d’Administration, ou par délégation le Président, constate en janvier de chaque année le capital social existant au 31 décembre de
l’année précédente.
- 14 -
3.3 REPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE
Le tableau suivant donne certaines informations concernant les actionnaires connus de la Société au
31 décembre 2004 :
Nombre Pourcentage
d’actions Pourcentage Nombre de des droits
Actionnaire détenues du capital droits de vote de vote(2)
(1) Dont 2 882 060 actions (soit 1,08 % du capital) détenues indirectement.
(2) Un droit de vote double est attribué à toutes les actions nominatives entièrement libérées inscrites au nom d’un même titulaire depuis
deux ans au moins.
Au 31 décembre 2004, le nombre total d’actions détenues par les administrateurs et les membres du
Comité Exécutif (18 personnes), était de 319 964 actions, soit 0,12 % du capital de la Société (hors les
9 816 486 actions détenues par Eurazeo, société dans laquelle M. Michel David-Weill, administrateur de la
Société, a des intérêts directs et/ou indirects).
Au 31 décembre 2004, dans le cadre des autorisations données par l’Assemblée Générale du 15 avril 2004
ou d’autorisations antérieures, le Groupe détenait directement et au travers de sa filiale espagnole Danone SA,
17 328 719 actions GROUPE DANONE, soit 6,47 % du capital.
A la connaissance de la Société, il n’existe aucun actionnaire détenant plus de 5 % du capital ou des droits
de vote de la Société et il n’y a aucun pacte d’actionnaires. En revanche, certaines institutions financières,
gestionnaires de fonds d’épargne collective, pourraient gérer des fonds détenant cumulativement plus de 5 % du
capital de la Société. Il n’existe aucune clause statutaire prévoyant des conditions préférentielles d’acquisition
ou de cession d’actions de la Société. Par ailleurs, au 31 décembre 2004, les nantissements existants sur les
actions GROUPE DANONE inscrites au nominatif pur et au nominatif administré portaient sur respectivement
1 932 actions détenues par 4 actionnaires et 5 976 actions détenues par 10 actionnaires.
3.3.2 Modifications dans la répartition du capital au cours des trois derniers exercices
Le tableau suivant indique la répartition du capital et des droits de vote des actionnaires connus de la
Société sur les trois derniers exercices:
31 décembre 2002 31 décembre 2003 31 décembre 2004
% des % des % des
% en droits % en droits % en droits
Actionnaires capital de vote capital de vote capital de vote
La société Eurazeo, qui avait déclaré avoir franchi à la baisse le seuil de 5 % du capital de la Société le
22 février 2001, a déclaré le 2 juillet 2004 détenir 3,66 % du capital et 7,16 % des droits de vote de la Société.
La Caisse des Dépôts et Consignations, qui avait déclaré avoir franchi à la hausse le seuil de 3,0 % des
droits de vote de la Société le 8 septembre 2004, a déclaré le 3 novembre 2004 détenir 2,88 % du capital et
2,82 % des droits de vote de la Société.
- 15 -
La société Worms & Cie, qui avait déclaré avoir franchi à la baisse le seuil de 5 % du capital de la Société
le 9 avril 1999, a déclaré le 2 octobre 2003 ne plus détenir d’actions de la Société.
A la connaissance de la Société, il n’y a pas eu, au cours des trois derniers exercices, d’autres
modifications substantielles de l’actionnariat de la Société.
Par ailleurs, la Société a réalisé une étude sur les titres au porteur identifiable à la date du 31 décembre
2004, qui a permis d’analyser l’actionnariat de la Société comme suit :
Investisseurs Institutionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 %
– France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 %
– Etats-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 %
– Royaume-Uni . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9%
– Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 %
Actionnaires individuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 %
Actionnaires représentés au Conseil d’Administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6%
Autocontrôle et FCPE “Fonds GROUPE DANONE” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8%
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 %
Au 31 décembre 2004, la Société estime à environ 1 000 le nombre des investisseurs institutionnels et à
200 000 le nombre des actionnaires individuels.
Voir paragraphe 4.1.1 Historique, faits marquants de l’année 2004 et organigramme du Groupe
Les actions de la Société sont cotées sur Euronext Paris (Eurolist – Compartiment A – Service à
Règlement Différé ; code ISIN : FR 0000120644) et font également l’objet d’une cotation sur la Bourse suisse
SWX Suisse Exchange.
Depuis novembre 1997, les actions de la Société sont également cotées au New York Stock Exchange sous
forme d’American Depositary Shares (“ADS”), code DA et chaque ADS représente 1/5e d’action GROUPE
DANONE.
Au premier semestre 2004, la Société a procédé au retrait des actions GROUPE DANONE de la cote des
Bourses de Londres et Bruxelles, compte tenu de la faible liquidité des titres sur ces places boursières. La
radiation des actions de la Bourse de Londres a pris effet le 24 mars 2004 et la radiation des actions de la
Bourse de Bruxelles a pris effet le 11 mai 2004.
Les actions de la Société font partie du CAC 40, principal indice publié par Euronext Paris, et des deux
indices larges Dow Jones Eurostoxx et Dow Jones Stoxx. De plus, les actions de la Société sont entrées en
septembre 2000 dans l’indice Eurostoxx 50 ainsi que dans la composition du Dow Jones Sustainability Index
World. L’Eurostoxx 50 regroupe les cinquante premières capitalisations boursières de la zone euro. Le Dow
Jones Sustainability Index World regroupait, à fin 2004, plus de 300 sociétés dans 34 pays, sociétés
sélectionnées sur des critères très stricts allant de la qualité de leur gouvernement d’entreprise à la politique de
responsabilité sociale mais aussi sur des critères d’innovation et de performance économique.
- 16 -
Cours de bourse et volumes de transactions (1)
Volumes Cours
Moyenne Cours moyen
En titres En capitaux quotidienne mensuel Plus haut Plus bas
(en titres)(2) (en millions €) (en titres) (en euros)
2003
Janvier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 722 682 1 832,9 1 351 032 62,1 66,2 56,7
Février . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 318 614 2 190,4 1 965 930 56,4 59,3 53,1
Mars . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 417 968 2 011,1 1 686 570 56,3 59,7 52,1
Avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 897 104 2 805,9 2 244 856 62,5 65,0 57,6
Mai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 389 520 3 068,9 2 447 120 59,8 63,7 57,1
Juin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 193 962 2 066,0 1 628 284 60,2 63,0 58,3
Juillet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 321 596 1 873,0 1 361 808 59,8 61,4 57,8
Août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 342 228 1 626,3 1 254 392 61,6 63,5 59,2
Septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 988 198 2 486,4 1 722 190 65,4 68,5 62,7
Octobre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 271 620 1 789,9 1 185 722 65,8 67,8 64,2
Novembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 908 106 1 609,6 1 245 406 64,6 65,6 63,0
Décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 029 378 1 476,6 1 096 638 64,3 65,7 63,0
2004
Janvier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 593 040 1 777,1 1 266 336 66,4 69,3 64,3
Février . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 437 802 1 882,4 1 371 890 68,6 70,8 66,8
Mars . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 786 296 2 012,9 1 295 056 67,8 71,1 65,1
Avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 498 326 2 195,9 1 574 916 69,8 72,2 66,3
Mai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 041 364 2 378,5 1 621 018 69,9 71,7 67,9
Juin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 462 266 2 181,1 1 157 376 72,0 73,4 70,2
Juillet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 792 111 1 716,5 1 126 914 69,3 72,7 67,1
Août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 154 819 1 661,7 1 143 401 66,2 68,7 63,7
Septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 205 900 2 077,1 1 463 905 64,9 67,2 62,8
Octobre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 801 804 1 996,1 1 466 753 64,9 67,0 62,2
Novembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 726 056 1 264,3 851 184 67,5 69,0 65,5
Décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 964 224 1 404,9 911 488 67,2 68,9 65,1
2005
Janvier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 916 488 1 802,2 1 234 118 69,4 71,6 67,8
Février . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 753 387 1 796,6 1 237 669 72,6 75,7 70,2
Source : Euronext Paris S.A.
(1) Après prise en compte de la division du cours de l’action intervenue en juin 2004
(2) Y compris les transactions effectuées hors bourse.
- 17 -
New York Stock Exchange (ADS)
Volumes Cours
Moyenne Cours moyen
En titres En capitaux quotidienne mensuel Plus haut Plus bas
(en millions (en milliers
(en titres) de USD)(1) de titres) (en USD)
2003
Janvier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 783 600 23,4 84,9 13,1 13,7 12,4
Février . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 405 000 17,0 73,8 12,1 12,6 11,6
Mars . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 416 800 29,5 115,1 12,2 12,6 11,6
Avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 291 200 31,2 109,1 13,6 14,1 12,9
Mai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 672 600 23,1 79,6 13,8 14,2 13,5
Juin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 172 000 16,4 55,8 14,0 14,5 13,8
Juillet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 361 200 18,5 61,8 13,6 14,0 13,2
Août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 255 200 17,2 59,8 13,7 14,0 13,5
Septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 246 800 18,4 64,8 14,8 15,2 13,9
Octobre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 121 800 32,6 92,3 15,4 15,7 15,0
Novembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 013 000 15,3 61,2 15,1 15,6 14,8
Décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 006 200 15,9 45,7 15,8 16,2 15,5
2004
Janvier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 215 600 20,4 60,8 16,8 17,4 16,3
Février . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 975 600 16,9 51,4 17,4 17,8 17,0
Mars . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 663 400 27,7 72,3 16,7 17,7 15,9
Avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 464 400 24,5 69,5 16,7 17,1 16,2
Mai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 320 800 22,2 66,0 16,8 17,4 16,3
Juin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 779 800 13,7 37,1 17,6 17,9 17,2
Juillet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 648 100 11,0 30,9 17,0 17,5 16,4
Août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 643 100 10,4 29,2 16,2 16,5 15,9
Septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 770 700 12,3 36,7 15,9 16,2 15,5
Octobre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 840 000 13,6 40,0 16,2 16,9 15,4
Novembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 589 500 10,7 28,0 17,6 18,1 17,0
Décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 987 700 18,3 44,9 18,0 18,5 17,4
2005
Janvier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 140 300 20,8 57,0 18,2 18,7 17,8
Février . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 142 800 40,5 112,8 18,9 19,9 18,1
Source : Bloomberg
(1) Les volumes en capitaux ont été calculés sur la base des volumes en titres multipliés par les cours moyens mensuels.
- 18 -
Euronext Paris (OCEANE 1,2 % 2001 – 2007)
Volumes Cours
Nombre de Capitaux
titres échangés Plus haut Plus bas
(en titres)(1) (en millions €) (en euros)
2003
Janvier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 800 000 1 343,0 200,0 195,0
Février . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 563 000 5 609,2 197,0 195,8
Mars . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 829 000 1 931,7 196,9 196,2
Avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 948 000 1 172,2 198,0 196,2
Mai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 000 31,2 198,0 197,0
Juin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 827 000 1 542,7 198,3 195,9
Juillet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233 000 44,5 198,3 183,7
Août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 373 000 74,1 199,6 197,7
Septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 692 000 2 726,5 201,0 197,3
Octobre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 000 27,8 201,0 198,8
Novembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 211 000 242,1 200,9 199,0
Décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 709 000 543,0 201,6 199,3
2004
Janvier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195 000 39,0 204,0 196,7
Février . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 000 15,2 202,0 199,0
Mars . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225 000 45,0 218,5 198,1
Avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 000 0,2 202,0 200,0
Mai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 403 000 2 653,0 202,0 198,0
Juin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 586 000 116,0 199,6 198,0
Juillet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 147 000 2 811,0 199,4 198,5
Août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 685 000 533,0 198,8 196,1
Septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 647 000 326,0 198,8 197,9
Octobre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 468 000 290,0 198,2 197,6
Novembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 000 4,0 198,2 198,0
Décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261 000 51,0 198,3 198,2
2005
Janvier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 219 000 2 992,0 197,0 196,0
Février . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 000 25,7 198,0 196,0
Source : Euronext Paris S.A. et Datastream
(1) Y compris les transactions effectuées hors bourse.
- 19 -
3.5 FILIALES COTEES
Les sociétés Britannia Industries Ltd (Biscuits – Inde) et la filiale d’embouteillage de la société Aqua
(Boissons – Indonésie), intégrées globalement dans les comptes du Groupe, sont inscrites respectivement à la
cote des Bourses de Bombay et Jakarta. Par ailleurs, les sociétés Yakult Honsha (Produits Laitiers Frais –
Japon) et Centrale Laitière du Maroc (Produits Laitiers Frais – Maroc), mises en équivalence dans les comptes
du Groupe, sont respectivement inscrites à la cote des Bourses de Tokyo et Casablanca.
3.6 DIVIDENDES
Un dividende net de 1,35 euro sera proposé à l’Assemblée Générale du 22 avril 2005 aux actions portant
jouissance au 1er janvier 2004. Si ce dividende est approuvé, il sera mis en paiement le 17 mai 2005.
Après retraitement des informations antérieures à juin 2004 suite aux divisions par deux de la valeur
nominale de l’action intervenues respectivement en juin 2000 et juin 2004, les dividendes distribués au titre des
cinq exercices précédents ont été les suivants :
Dividende relatif à l’année Dividende par action Dividende approuvé(1) Dividende payé(1)
(en millions d’euros) (en millions d’euros)
1999 .......................................... € 0,875 259 236
2000 .......................................... € 0,95 283 268
2001 .......................................... € 1,03 291 277
2002 .......................................... € 1,15 316 296
2003 .......................................... € 1,225 328 310
(1) Les actions détenues directement par la Société ne donnent pas droit au versement du dividende. En revanche, les actions détenues par les
filiales de la Société donnent droit au versement du dividende.
Les dividendes nets futurs dépendront de la capacité de la Société à générer un résultat bénéficiaire, de sa
situation financière et de tout autre facteur que le Conseil d’Administration jugera pertinent.
Les dividendes non réclamés sont prescrits au profit de l’Etat à l’issue d’un délai de cinq ans.
- 20 -
CHAPITRE 4 RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’ACTIVITE DU GROUPE
Sauf indication contraire, toutes références aux “marchés” de produits en particulier ou aux parts de
marché concernent les marchés de produits emballés, et excluent les produits qui peuvent être commercialisés
ou vendus autrement. Sauf indication contraire, les informations relatives aux parts de marché et aux positions
sur le marché sont basées sur les volumes vendus. Toutes références aux parts de marché ou aux positions du
Groupe sur le marché sont issues d’évaluations internes, pouvant être basées sur des études de marché externes.
Toutes références aux “Produits Laitiers Frais”, à l’activité ou à un marché de produits laitiers concernent
les produits laitiers conditionnés et excluent le lait, la crème et le beurre.
Toutes références aux “Eaux conditionnées” concernent les eaux embouteillées ainsi que les eaux vendues
dans des grands contenants (eaux en bonbonnes).
Historique
Les origines du Groupe DANONE (ci-après également “le Groupe” ou “Danone”) remontent à 1966,
lorsque la fusion de deux sociétés verrières françaises, Glaces de Boussois et Verrerie Souchon Neuvesel, a
donné naissance à la société Boussois Souchon Neuvesel (“BSN”). En 1967, BSN réalisait un chiffre d’affaires
d’environ 150 millions d’euros dans le verre plat et le verre d’emballage. A partir de 1970, le Groupe BSN a
engagé une stratégie de diversification dans l’alimentaire et a successivement racheté les Brasseries
Kronenbourg, la Société Européenne de Brasseries et la Société des Eaux Minérales d’Evian qui, à l’époque,
étaient des clients importants de l’activité de verre d’emballage du Groupe BSN. A la suite de ces acquisitions,
le Groupe BSN est devenu le leader français de la bière, des eaux minérales et de l’alimentation infantile, qui, à
l’époque, était intégrée aux activités de la société Evian. En 1973, BSN et Gervais Danone, un groupe
alimentaire français de produits laitiers et de pâtes, ont fusionné devenant ainsi le premier groupe alimentaire
français, avec un chiffre d’affaires consolidé d’environ 1,4 milliard d’euros, dont 52 % dans l’alimentaire.
Au cours des années 70 et 80, le Groupe BSN, après avoir cédé son activité de verre plat, a concentré son
développement sur l’alimentaire et les boissons, principalement en Europe occidentale. Il a ainsi acquis des
brasseries en Belgique, en Espagne et en Italie ; Dannon, le premier producteur de yoghourts aux Etats-Unis
d’Amérique ; Générale Biscuit, une société holding française détenant LU et d’autres marques de biscuits en
Europe ; les filiales “biscuits” de Nabisco Inc. en France, en Italie, au Royaume-Uni et en Asie ; et Galbani, le
premier fabricant de fromage en Italie. Avec un chiffre d’affaires consolidé de 7,4 milliards d’euros en 1989, le
Groupe BSN était alors le troisième groupe agroalimentaire diversifié européen et le premier en France, en
Italie et en Espagne.
Au début des années 90, le Groupe BSN a adopté une stratégie de consolidation des positions acquises au
cours des années précédentes, de développement de synergies en Europe occidentale, et d’entrée sur des
secteurs en croissance. Le Groupe BSN a, par ailleurs, posé les premiers jalons d’une stratégie de
développement hors d’Europe occidentale. Le Groupe BSN a ainsi développé ses activités de façon
significative en procédant à un grand nombre d’acquisitions et de constitutions de joint-ventures. En Europe
occidentale, par exemple, BSN a acquis Volvic en France afin de renforcer sa position dans les activités d’eau
en bouteille. Hors d’Europe occidentale, le Groupe a suivi une politique active d’acquisitions, visant à étendre
ses activités au niveau international, en Asie-Pacifique, en Amérique Latine et en Europe de l’Est, ainsi que sur
des marchés spécifiques comme l’Afrique du Sud et le Moyen-Orient.
Pour affirmer son statut de groupe international de l’agroalimentaire et des boissons et pour renforcer sa
notoriété, le Groupe BSN a décidé, en 1994, de se rebaptiser Groupe DANONE prenant ainsi le nom de la
marque la plus internationale du Groupe, Danone (BSN, société-mère du Groupe a, à cette occasion, été
rebaptisée GROUPE DANONE, ci-après également “la Société”).
En 1997, le Groupe a engagé un important programme de recentrage sur trois métiers prioritaires à
vocation mondiale (Produits Laitiers Frais, Boissons, Biscuits et Produits Céréaliers). Danone a ainsi procédé à
des cessions significatives dans ses activités alimentaires d’épicerie, pâtes, plats cuisinés et confiserie,
principalement en France, Belgique, Italie, Allemagne et Espagne. Il a cédé en 1999 et 2003 respectivement
- 21 -
56% et 44 % du capital de BSN Glasspack, société holding de son activité de verre d’emballage, et en 2000 la
plupart de ses activités de Bière en Europe à différents acteurs industriels, dont le groupe Scottish & Newcastle.
En 2002, le Groupe a cédé la société Kro Beer Brands détentrice, entre autres, des marques Kronenbourg et
1664, ses activités de fromage et charcuterie italiennes (Galbani), ainsi que ses activités brassicoles en Chine.
Les activités cédées depuis 1997 représentaient un chiffre d’affaires global de l’ordre de 5,7 milliards d’euros.
Cette stratégie de recentrage a permis au Groupe de concentrer ses moyens financiers et humains sur des
métiers à forte croissance où il occupe une position de leader mondial, et de mener une politique ambitieuse de
développement de ses activités internationales hors d’Europe occidentale, tant par la croissance interne qu’au
travers d’acquisitions qui ont représenté un chiffre d’affaires global de plus de 2,0 milliards d’euros depuis
1997.
Depuis 1998, le Groupe est organisé en trois pôles métiers mondiaux qui ont représenté, en 2004, plus de
97 % du chiffre d’affaires consolidé : (i) les Produits Laitiers Frais, qui regroupent les yoghourts, les desserts et
les aliments infantiles représentent environ 50 % du chiffre d’affaires consolidé, (ii) les Boissons,
essentiellement l’eau conditionnée après la cession des activités de Bière en Europe, qui représentent environ
25 % du chiffre d’affaires consolidé, et (iii) les Biscuits et Produits Céréaliers, qui représentent environ 22 % du
chiffre d’affaires consolidé.
La Société est une société holding et à ce titre perçoit des produits de ses participations. Elle remplit
également des fonctions de direction, d’assistance et de conseil pour les sociétés du Groupe et à ce titre perçoit
des redevances. Pour plus de détails, voir le paragraphe 5.3 Documents sociaux du présent Document de
Référence.
La croissance du chiffre d’affaires du Groupe s’est élevée à 7,8 % à périmètre et taux de change constants,
soit la meilleure performance jamais réalisée par le Groupe. La croissance a été soutenue tout au long de
l’année, avec cependant une décélération au troisième trimestre, en particulier dans le Pôle Boissons. Le Pôle
Produits Laitiers Frais a confirmé en 2004 son rôle de moteur de la croissance du Groupe avec une progression
de 10,5 % de son chiffre d’affaires à périmètre et taux de change constants. La croissance du Pôle Boissons
s’est élevé à 7 % à périmètre et taux de change constants, en dépit de conditions météorologiques peu
favorables en Europe au troisième trimestre et de l’impact négatif de l’évolution des taux de change sur les
exportations. Le Pôle Biscuits et Produits Céréaliers affiche quant à lui une croissance de chiffre d’affaires de
près de 4% à périmètre et taux de change constants, en nette amélioration par rapport aux niveaux de croissance
atteints au cours des exercices précédents.
La marge opérationnelle, en hausse pour la dixième année consécutive, s’est amélioré de 22 points de base,
en dépit d’une forte augmentation du prix des matières premières, en particulier le PET. La marge
opérationnelle du Groupe s’est établi à 12,4 % en 2004 contre 12,2 % en 2003.
Dans le cadre d’une stratégie destinée à pérenniser la dynamique de croissance rentable de ses activités, le
Groupe a notamment procédé aux opérations suivantes :
— en avril 2004, Danone et ARCOR, premier groupe alimentaire argentin, ont signé un accord en vue de
fusionner début 2005 leurs activités Biscuits en Amérique du Sud et former ainsi le premier acteur de ce
marché dans la région. Le nouvel ensemble est détenu à 49% par le Groupe et à 51% par le groupe
ARCOR qui en assure le management opérationnel depuis le début de l’année 2005.
— en juillet 2004, le Groupe a cédé à United Biscuits et à Fruitfield Foods Ltd ses activités Biscuits situées
respectivement au Royaume Uni (Jacob’s) et en Irlande (Irish Biscuits).
— en novembre 2004, le Groupe a annoncé la cession à LGR Holding de ses activités d’eau en bouteilles en
Italie (Italaquae). Cette cession a été finalisée et est devenue effective en janvier 2005.
Par ailleurs, dans le cadre du développement du Pôle Produits Laitiers Frais, le Groupe a signé un accord
avec Yakult Honsha visant à accélerer la croissance des deux groupes sur le marché de l’alimentation
fonctionnelle et à renforcer leurs positions de leaders sur le marché des produits probiotiques. L’accord prévoit
notamment (i) la nomination croisée de représentants au sein des Conseils d’Administration des deux groupes,
(ii) l’établissement d’un bureau permanent de liaison chargé d’identifier les domaines de coopération entre les
deux groupes et de développer des projets communs, et (iii) la création d’un comité chargé de la promotion des
- 22 -
probiotiques. Cet accord ne modifie pas les structures d’actionnariat des deux groupes et Danone, déjà principal
actionnaire de Yakult avec 20 % du capital, a convenu de ne pas accroître sa participation pendant cinq ans et
de ne pas en prendre le contrôle pendant les cinq années suivantes.
Enfin, à la fin de l’exercice 2004, le Groupe a procédé à la revue de la valeur de ses participations dans
l’activité HOD aux Etats-Unis et en Europe. A la suite de cette revue, le Groupe a enregistré dans ses comptes
consolidés une charge exceptionnelle de 600 millions d’euros, dont 450 millions sont relatifs à la participation
du Groupe dans DS Waters, LP, société en participation formée avec Suntory Limited en novembre 2003 et 150
millions d’euros sont relatifs à la participation du Groupe dans The Danone Springs of Eden BV, société formée
en septembre 2003 avec Eden Springs Ltd sur le marché européen du HOD (voir Notes 2 et 6 de l’Annexe aux
comptes consolidés).
- 23 -
Organigramme simplifié du Groupe au 31 décembre 2004
Les pourcentages présentés sont les pourcentages d’intérêt, direct ou indirect, de GROUPE DANONE dans chacune des sociétés au 31 décembre 2004.
POLE PRODUITS LAITIERS FRAIS POLE BOISSONS POLE BISCUITS ET PRODUITS CEREALIERS AUTRES
EUROPE EUROPE EUROPE AMERIQUES ACTIVITES ALIMENTAIRES
ALLEMAGNE SLOVAQUIE ALLEMAGNE MEXIQUE ALLEMAGNE ARGENTINE ETATS-UNIS D’AMERIQUE
Danone GmbH 100 % Danone Spol s.r.o 100 % Danone Waters Deutschland Bonafont 100 % Lu Snack Foods 100 % Danone Argentina S.A. 99,37 %(5) Lea & Perrins 100 %
AUTRICHE TURQUIE 100 % Pureza Aga 50 % Griesson De Beukelaer 40 % BRESIL GRANDE-BRETAGNE
Danone Ges.mbH 100 % Danone Tikvesli 100 % ESPAGNE URUGUAY BELGIQUE Tricamp Alimentos 100 %(5) HP Foods 100 %
BELGIQUE UKRAINE Aguas de Lanjarón 78,61 % Salus 43,05 % Lu Belgique 100 % COLOMBIE CHINE
N.V. Danone S.A. 100 % Danone 100% Dasanbe 50 % DANEMARK Galletas Noel 30 % (4) Amoy 93,56 %
BULGARIE Font Vella 77,87 % AFRIQUE & MOYEN-ORIENT Lu Nordic 100 % Shanghaï Amoy Foods 56,14 %
Danone Serdika 100 % AMERIQUES Mahou 33,34 % ESPAGNE AFRIQUE & MOYEN-ORIENT
DANEMARK FRANCE MAROC Lu Biscuits, S.A. 100 %
Danone A/S 100 % ARGENTINE Evian (SAEME) 100 % Sotherma 30 % FINLANDE EGYPTE
ESPAGNE Danone Argentina S.A. 99,37 % Mont Roucous 100 % Lu Finlande 100 % Danone Mashreq 50,98 %
Danone S.A. 55,96 % Logistica La Serenissima 50,67 % Seat 99,86 % ASIE FRANCE MAROC
Danone Canaries (Iltesa) 43,93 % BRESIL Smda 100 % Lu France 100 % Bimo 50 %
FINLANDE Danone Ltda. 100 % Volvic 100 % AUSTRALIE GRECE TUNISIE
Danone Finlande Oy 100 % CANADA GRANDE-BRETAGNE Frucor Beverages 93,56 % Papadopoulos 60 % Société Tunisienne de
FRANCE Danone Inc. 100 % Danone Waters UK & CHINE ITALIE Biscuiterie 20 %
Blédina 100 % MEXIQUE Ireland 100 % Aquarius 46,78 % Saiwa 100 %
Danone 100 % Danone de Mexico 100 % ITALIE Wahaha Group 47,72 % HONGRIE ASIE
GRANDE-BRETAGNE ETATS-UNIS D’AMERIQUE Italaquae 92,67 %(3) Robust group 86,08 % Györi Keksz 100 %
Danone Ltd 100 % The Dannon Co. 100 % PAYS BAS Shenzhen Health NORVEGE CHINE
GRECE Stonyfield Farm 82,08 % The Danone Springs of Eden BV Drinks 56,14 % Lu Norge 100 % Jiangmen Danone Biscuits
- 24 -
(1) Le Groupe ne détient que 18,15 % des droits de vote dans Bakoma.
(2) En vertu du pacte d’actionnaires, les droits de vote sont en substance de 50 %.
(3) La société Italaquae a été cédée en janvier 2005.
(4) Le Groupe a cédé sa participation dans Galletas Noël en février 2005.
(5) Ces sociétés ont été apportées à Bagley Latinoamerica début 2005.
(6) En février 2005, le Groupe a annoncé la conclusion d’un accord portant sur la cession de sa participation dans Delta Dairy.
4.1.2 Description des principales activités
Généralités
Le Groupe DANONE est un acteur clé de l’industrie alimentaire mondiale, avec un chiffre d’affaires de
13,7 milliards d’euros et un résultat opérationnel de 1,7 milliard d’euros en 2004. Pour une explication détaillée
des résultats réalisés par le Groupe en 2004, voir Chapitre 5 Patrimoine — Situation Financière — Résultats.
En volume, le Groupe DANONE est le premier producteur mondial de Produits Laitiers Frais, le second
producteur mondial de Biscuits et Produits Céréaliers et le premier producteur mondial ex-aqueo d’eau
conditionnée. Certains produits et marques du Groupe sont leaders sur les marchés nationaux et internationaux,
tels que Danone (Dannon aux Etats-Unis d’Amérique), première marque mondiale de produits laitiers frais,
Evian, première marque mondiale d’eau en bouteilles, Volvic, l’autre grande marque internationale d’eau
minérale plate du Groupe, LU, première marque européenne de biscuits, Wahaha, première marque chinoise
d’eau en bouteilles et Aqua, la marque leader sur le marché indonésien de l’eau conditionnée. Le Groupe est par
ailleurs présent sur le segment des sauces (HP Foods, Lea & Perrins, Amoy) et de l’alimentation infantile en
France (Blédina). Globalement, environ 75% du chiffre d’affaires mondial est réalisé avec des positions de n°1
local.
La stratégie du Groupe repose sur (i) la focalisation sur trois catégories de produits à forte composante
santé/bien-être, (ii) des marques puissantes et concentrées, dynamisées par une communication publicitaire
soutenue, (iii) une géographie équilibrée entre pays développés et pays émergents, et (iv) une politique
d’innovation ambitieuse soutenue par une connaissance toujours plus pointue des attentes des consommateurs.
La stratégie de développement international du Groupe, tant par croissance externe que par croissance
interne, a conduit à une très forte progression des ventes hors d’Europe occidentale. Ces ventes représentent
40 % du chiffre d’affaires des activités conservées au 31 décembre 2004, contre moins de 15 % en 1995.
La marque Danone (Dannon aux Etats-Unis d’Amérique) représente environ 44 % des ventes du Groupe
et a enregistré au cours de l’exercice 2004 une croissance interne de près de 10 %. Elle est principalement
utilisée pour les produits laitiers frais, mais aussi pour l’eau en bouteilles aux Etats-Unis d’Amérique et dans
certains pays européens, ainsi que pour des biscuits en Asie. Par ailleurs, environ 63 % des ventes du Groupe
sont réalisées sous quatre marques (Danone, Lu, Evian, Wahaha). Avec un taux de croissance de plus de 8% en
2004, ces quatre marques ont contribué à la croissance du chiffre d’affaires du Groupe à hauteur de 67%
environ.
Par ailleurs, le Groupe a développé des gammes de produits connus sous les noms d’Actimel (produits
laitiers probiotiques), Taillefine, Vitalinea ou Ser (gamme de produits allégés) et Activia ou Bio (gamme de
produits au Bifidus). Ces marques atouts, qui sont progressivement étendues à l’ensemble des pays dans
lesquels le Groupe est présent, ont représenté 49% de la croissance du chiffre d’affaires du Groupe en 2004.
La croissance interne soutenue enregistrée ces dernières années repose sur la capacité du Groupe à
commercialiser des produits de qualité répondant aux attentes locales en (i) améliorant les produits des sociétés
nouvellement acquises, (ii) introduisant des produits accessibles au plus grand nombre dans les pays émergents
pour y développer une consommation de masse de produits alimentaires emballés et y asseoir ainsi les marques
du Groupe pour l’avenir, (iii) profitant du savoir-faire marketing du Groupe pour commercialiser des produits à
valeur ajoutée déjà distribués dans d’autres pays, afin d’accompagner l’accroissement du pouvoir d’achat et
l’évolution des modes de consommation. Le Groupe estime en effet que les tendances démographiques et les
schémas de développement socio-économiques en Asie et en Amérique Latine conduiront, à moyen terme, et en
dépit de possibles difficultés économiques conjoncturelles, à l’expansion de ces marchés. L’accroissement
progressif du pouvoir d’achat des populations locales et l’émergence de classes moyennes devraient ainsi
favoriser la demande de boissons en bouteilles et de produits alimentaires à marques.
Le principal produit d’exportation de Danone est l’eau en bouteilles, essentiellement sous les marques
Evian et Volvic. L’eau d’Evian a été exportée dans plus de 120 pays en 2004 et détient de très fortes positions
au Royaume-Uni, en Allemagne et au Japon. Volvic est la marque leader des eaux plates en Allemagne et la
première eau importée au Japon.
Produits et marchés
Les tableaux ci-dessous présentent les activités du Groupe par zone géographique (Europe, Asie et Reste
du Monde) et par pôle d’activité.
- 25 -
Zones géographiques
Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires net et le résultat opérationnel consolidés des activités
du Groupe en Europe, en Asie et dans le Reste du Monde, pour les exercices 2002, 2003 et 2004.
Chiffre d’affaires(3)
Europe(5) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 841 65,2 % 8 876 67,6 % 9 354 68,3 %
Asie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 080 15,3 % 1 957 14,9 % 2 072 15,1 %
Reste du Monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 634 19,5 % 2 298 17,5 % 2 274 16,6 %
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 555 100,0 % 13 131 100,0 % 13 700 100,0 %
Résultat opérationnel(3)
Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 192 75,0 % 1 244 77,6 % 1 275 74,8 %
Asie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277 17,3 % 279 17,4 % 290 17,0 %
Reste du Monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175 11,0 % 196 12,2 % 238 13,9 %
Frais centraux non répartis(4) . . . . . . . . . . . . . . . . . (54) (3,3) % (115) (7,2) % (98) (5,7) %
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 590 100,0 % 1 604 100,0 % 1 705 100,0 %
(1) Depuis le 1er janvier 2003, le chiffre d’affaires et le résultat opérationnel du Groupe sont publiés selon une nouvelle répartition
géographique. Les nouvelles zones géographiques sont l’Europe (qui comprend l’Europe de l’Ouest, l’Europe Centrale et de l’Est),
l’Asie (qui inclut la région Pacifique à savoir Nouvelle-Zélande et Australie) et le Reste du Monde (composé du continent américain,
de l’Afrique et du Moyen-Orient). L’information pour l’année 2002 a été retraitée en fonction de cette nouvelle répartition
géographique.
(2) Certaines informations financières et statistiques indiquées dans ce document de référence ont été arrondies au chiffre supérieur ou
inférieur. En conséquence, la somme de certaines données n’équivaut pas exactement au total indiqué.
(3) Chiffre d’affaires ou résultat opérationnel des sociétés après élimination des ventes entre sociétés appartenant à la même zone et des
cessions entre zones.
(4) Les frais centraux non répartis représentent le solde des charges du Groupe qui n’ont pas été affectées aux pôles opérationnels.
(5) La France représente environ 38,5% du chiffre d’affaires de la zone Europe en 2004 (41% en 2003 et 40% en 2002).
Pôles d’activité
Le tableau ci-dessous présente par pôle d’activité le chiffre d’affaires net et le résultat opérationnel
consolidés du Groupe pour les exercices 2002, 2003 et 2004.
Chiffre d’affaires(1) :
Produits Laitiers Frais(2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 276 46,4 % 6 185 47,1 % 6 914 50,5 %
Boissons(3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 691 27,2 % 3 557 27,1 % 3 427 25,0 %
Biscuits et Produits Céréaliers(4) . . . . . . . . . . . . . . . . 3 232 23,8 % 3 071 23,4 % 3 041 22,2 %
Autres Activités Alimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . 356 2,6 % 318 2,4 % 318 2,3 %
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 555 100 % 13 131 100 % 13 700 100,0 %
Résultat opérationnel(1) :
Produits Laitiers Frais(2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 802 50,4 % 845 52,7 % 947 55,5 %
Boissons(3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 464 29,2 % 537 33,5 % 494 29,0 %
Biscuits et Produits Céréaliers(4) . . . . . . . . . . . . . . . . 317 19,9 % 280 17,4 % 301 17,6 %
Autres Activités Alimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 3,8 % 57 3,6 % 61 3,6 %
Frais centraux non répartis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (54) (3,3) % (115) (7,2) % (98) (5,7) %
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 590 100 % 1 604 100 % 1 705 100,0%
(1) Chiffre d’affaires ou résultat opérationnel des sociétés après élimination des ventes entre sociétés appartenant au même pôle et des
cessions internes. Les cessions internes correspondent à des ventes de produits entre sociétés appartenant à des pôles différents. Elles
s’élèvent respectivement à 19, 19 et 21 millions pour les années 2002, 2003 et 2004.
(2) En 2002, les activités italiennes de fromage et de charcuterie, cédées, ont été consolidées sur les 4 premiers mois de l’année.
(3) En 2002, les activités d’eau en bouteilles aux Etats-Unis d’Amérique, cédées, ont été consolidées sur les 6 premiers mois de l’année.
En 2002 et 2003, les chiffre d’affaires et résultat opérationnel incluent les activités d’eau en bonbonnes aux Etats-Unis d’Amérique,
lesquelles ont été déconsolidées fin 2003.
(4) En 2004, les activités Biscuits au Royaume-Uni et en Irlande, cédées, n’ont été consolidées que sur les 9 premiers mois de l’année.
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Produits Laitiers Frais. Avec un chiffre d’affaires de plus de 6,9 milliards d’euros en 2004, représentant
environ 3,6 millions de tonnes, Danone est le premier producteur mondial de produits laitiers frais avec une part
de marché mondiale supérieure à 18 % et une part de marché moyenne supérieure à 25 % sur ses 10 premiers
marchés. Son poids relatif est ainsi trois fois supérieur à celui de son premier concurrent. L’activité de ce pôle
repose essentiellement sur les yoghourts et produits assimilés qui constituent plus de 90 % de son chiffre
d’affaires, le solde étant représenté par les aliments infantiles vendus essentiellement en France sous la marque
Blédina et, jusqu’en avril 2002, les activités de fromage et charcuterie de Galbani.
Principaux marchés et marques. Le chiffre d’affaires de ce pôle est réalisé pour 75 % en Europe et 25 %
dans le Reste du Monde. En Europe, les principaux marchés de Danone pour les Produits Laitiers Frais sont la
France, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie et le Bénélux, qui, ensemble, ont représenté près de 57 % du chiffre
d’affaires du pôle Produits Laitiers Frais en 2004. Dans le reste du monde, les principaux marchés du Groupe
sont les Etats-Unis d’Amérique, le Mexique et l’Argentine.
En France, Danone est leader du marché des produits laitiers frais, avec plus du tiers du marché total. Il y
commercialise des yoghourts et produits assimilés et d’autres produits laitiers essentiellement sous la marque
Danone. Le Groupe est également leader du marché français des produits d’alimentation infantile avec la
marque Blédina. Les ventes du Pôle en France ont connu une croissance négative en 2004 en raison notamment
de la concurrence des marques distributeurs et des discounters ainsi que de l’impact négatif du plan de
réduction des prix de 2% signé avec la grande distribution en juin 2004.
En Espagne, le Groupe détient 55,96 % de Danone S.A., premier producteur espagnol de produits laitiers
frais avec une part de marché d’environ 48 %. Danone est également le leader italien des yoghourts avec une
part de marché d’environ 26 %.
En Allemagne, Danone est un acteur important d’un marché relativement fragmenté. Danone est
également présent (i) en Belgique et au Portugal, avec des positions de n° 1, par l’intermédiaire de filiales
produisant localement et (ii) aux Pays-Bas, au Danemark, au Royaume-Uni, en Autriche, en Suisse, en Finlande
et en Suède, par l’intermédiaire de filiales commerciales et de franchisés offrant les gammes de produits
Danone.
Avec l’acquisition en 2002 de la marque Shape, qui est n° 3 au Royaume-Uni sur le segment des produits
laitiers allégés, le Groupe est devenu n° 2 sur le marché britannique des produits laitiers frais.
Dans les pays de l’Europe de l’Est, Danone est le premier producteur de produits laitiers frais en Pologne,
Hongrie, République Tchèque, Slovaquie, Bulgarie et Roumanie. Dans tous ces pays, Danone possède une des
plus fortes notoriétés au sein des marques alimentaires. Le Groupe occupe une position de n°2 en valeur en
Russie, pays qui constitue l’une des « nouvelles frontières » géographiques du Groupe en raison de son
potentiel de croissance et dans lequel les capacités industrielles sont en forte croissance. Le Groupe dispose par
ailleurs d’une présence commerciale en Ukraine, en Croatie et dans les Pays Baltes.
Danone est le premier producteur de produits laitiers frais, en chiffre d’affaires et en volume, en Amérique
Latine et est devenu premier producteur en Amérique du Nord. Le Groupe occupe une position de leader au
Mexique, en Argentine, au Canada et, depuis 2004, aux Etats-Unis d’Amérique. L’activité Produits Laitiers
Frais aux Etats-Unis d’Amérique, dont le chiffre d’affaires a augmenté de plus de 30% en 2004 grâce
notamment à l’acquisition de la société Stonyfield, constitue à l’instar de la Russie l’une des « nouvelles
frontières » du Groupe en raison de son potentiel de croissance.
Dans la zone Asie-Pacifique, le Groupe est présent en Australie et au Japon, par voie de licences ou de
joint-ventures. En 2003, le Groupe a renforcé sa présence au Japon suite à l’acquisition d’une participation
complémentaire dans Yakult, société avec laquelle le Groupe a signé, début 2004, un accord visant à accélérer
la croissance des deux groupes sur le marché de l’alimentation fonctionnelle et à renforcer leurs positions de
leaders sur le marché des produits probiotiques. En Chine, associé à Shanghai Bright Dairy, le Groupe poursuit
l’implantation de la marque Danone sur un marché de taille encore modeste.
Danone détient également des participations minoritaires dans les principaux producteurs de produits
laitiers frais au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Arabie Saoudite et en Israël, lesquels ont tous des positions de
premier plan dans leur pays respectif. Le Groupe est également présent en Afrique du Sud avec une
participation majoritaire dans la société Danone Clover, ainsi qu’en Turquie où le Groupe a renforcé sa
présence en décembre 2003 suite à l’acquisition des activités produits laitiers de Nestlé et au rachat de la
participation de 50 % détenue par son partenaire Sabanci dans leur joint-venture commune.
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Nouveaux produits. Danone s’efforce en permanence d’introduire de nouveaux produits et de nouvelles
gammes en veillant à garantir une diffusion mondiale aussi large et rapide que possible des concepts à fort
potentiel. Parallèlement, le Groupe mène une politique active de relance de produits existants visant à toujours
mieux répondre aux attentes des consommateurs, tant en termes de formulation que de format ou de
conditionnement. Le dynamisme du Pôle est fortement lié à sa capacité à déployer, décliner et adapter très
rapidement dans de nombreux pays des concepts globaux avec notamment une gamme allégée sous les noms
Taillefine, Vitalinea ou Ser, une gamme au bifidus sous les noms Bio ou Activia, une gamme de produits
probiotiques sous le nom d’Actimel et une gamme de fromages frais pour enfants.
En 2004, plusieurs lancements ont confirmé cette capacité du Pôle à innover et à adapter localement des
concepts globaux. Ainsi :
— Danacol, nouveau produit laitier favorisant la prévention contre le cholestérol, a été lancé en 2004
dans de nombreux pays dont la France, l’Espagne, la Belgique et le Royaume-Uni;
— Activia a également été lancé dans de nombreux pays, comme l’Allemagne, le Canada, le Mexique
et les Pays-Bas. De nouvelles recettes ont par ailleurs été introduites afin d’accélérer la croissance
d’Activia dans les pays où la marque est déjà commercialisée ;
— Des versions « à boire » de produits existants, comme Activia, Danette et Danonino ont été lancées
respectivement en France, en Espagne et en Argentine.
Lancé en 1995, Actimel, produit laitier probiotique maintenant commercialisé dans près de 20 pays,
continue d’enregistrer une très forte progression de ses ventes. Son chiffre d’affaires à périmètre et taux de
change constants a progressé de plus de 30 % en 2004, pour atteindre près de 790 millions d’euros. La
croissance d’Actimel, qui représente en 2004 près de 20% de la croissance du chiffre d’affaires du Groupe,
provient à hauteur de 75 % de cinq pays : l’Espagne, l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et l’Italie. Par
ailleurs, les forts taux de croissance enregistrés en 2004 en Argentine, Pologne et Russie confirment le potentiel
de ce type de produits dans les pays en développement.
Aux Etats-Unis d’Amérique, la gamme de produits « low carb » (produits à faible teneur en glucides)
lancée début 2004 a connu un succès grandissant. Le marché américain représente un fort potentiel de
croissance, caractérisé par une faible consommation par habitant comparée aux standards de l’Europe de
l’Ouest. Grace à son importante capacité d’innovation, Danone est devenu leader aux Etats-Unis en 2004.
Présent à l’origine et depuis plus de trente ans dans cinq grands pays, Petit Gervais aux fruits, le fromage
frais destiné aux enfants, est aujourd’hui consommé dans 35 pays. La croissance est portée par une stratégie
d’innovation permanente et d’adaptation locale (d’un pays à l’autre la gamme porte un nom différent :
Danonino, Danimals, Petit Gervais). Par ailleurs, en 2004, Petit Gervais aux fruits a fait l’objet d’une
rénovation organoleptique et d’adaptations nutritionnelles. Afin d’identifier les attentes des consommateurs,
une série d’études a été menée auprès d’enfants de 5 à 8 ans dans les 35 pays où ce produit est commercialisé.
Ces études se sont traduites par une évolution des recettes dans chacun de ces pays.
Tendances du marché. De manière générale, le marché des produits laitiers frais a progressé régulièrement
au cours des dernières années à travers le monde. Il a continué d’afficher une croissance assez soutenue en
Europe occidentale, tirée par l’innovation et le dynamisme des produits à positionnement santé. Aux Etats-Unis
d’Amérique, le marché des produits laitiers frais a connu une accélération certaine au cours des derniers
exercices, faisant de celui-ci l’un des plus dynamiques de l’industrie agroalimentaire dans le pays. Danone est
fortement présent sur ce marché, grâce notamment au succès rencontré par la gamme « low-carb » lancée en
2004. Dans les pays émergents, les marchés ont globalement connu une évolution favorable, notamment en
Turquie, en Argentine et au Mexique. Le Groupe estime que l’introduction de nouveaux produits, notamment
les produits “santé”, les produits pour enfants ainsi que les versions “à boire”, permettront à Danone de
poursuivre le renforcement de sa position sur le marché. En outre, le Groupe espère que le développement de
produits nouveaux à forte valeur ajoutée contribuera à accroître la valeur totale du marché.
Danone prévoit par ailleurs une poursuite de la croissance de la demande d’aliments pour enfants en
France, provenant, d’une part, du passage du “fait maison” à l’alimentation préparée, sous l’influence des
nouveaux modes de vie, et d’autre part, du succès rencontré par les nouvelles gammes de produits innovants
mis sur le marché, lesquelles allient praticité et qualités nutritionnelles.
Boissons. Le pôle Boissons regroupe les activités du Groupe dans l’eau conditionnée et les autres boissons
non alcoolisées. Le chiffre d’affaires du pôle Boissons, de 3,4 milliards d’euros en 2004, a été réalisé pour 47 %
en Europe, 42 % en Asie et 11 % dans le Reste du Monde.
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Groupe Danone est le premier producteur mondial ex-aqueo (en volume) d’eau conditionnée, avec deux
des cinq premières marques mondiales d’eau embouteillée (Evian et Volvic) et la première marque mondiale
d’eau conditionnée (Aqua - Indonésie). Avec environ 17 milliards de litres d’eau conditionnée commercialisés
en 2004, le Groupe détient une part de marché mondiale de l’ordre de 12 %. Danone occupe la seconde place en
Europe, la première place en Asie-Pacifique et est un acteur majeur en Amérique Latine.
Principaux marchés et marques. Le Groupe détient en Europe occidentale, où il existe une longue tradition
de consommation d’eau embouteillée, des parts de marché importantes avec ses marques d’eaux plates et
gazeuses. Le premier marché du Groupe sur le segment de l’eau en bouteilles est la France, où il détient environ
23 % du marché national en volume, essentiellement grâce à ses marques Evian, Volvic, Badoit, Salvetat et
Arvie. Danone est également le premier producteur d’eau en bouteilles en Espagne, avec environ 21 % du
marché, grâce à ses marques Lanjarón, Font Vella et Fonter. En Grande-Bretagne, marché en forte croissance
sur le segment de l’eau plate, le Groupe occupe une position de leader, avec une part de marché supérieure à
25 %, grâce à Evian et Volvic. En Allemagne, le Groupe est leader sur le segment de l’eau plate. Par ailleurs,
avec la constitution de The Danone Springs of Eden BV en septembre 2003, en partenariat avec Eden Springs
Ltd, le Groupe détient une position de numéro 2 sur le marché européen de l’eau en bonbonnes.
En Europe de l’Est, le Groupe occupe une position de leader en Pologne, premier marché de la région,
grâce à sa filiale Zywiec Zdroj acquise en 2001 et à la joint-venture Polska Woda, créée en 2000 avec le groupe
italien San Benedetto. Par ailleurs, Danone a renforcé sa présence en Turquie suite au rachat fin 2003 de la
participation de 50 % détenue par son partenaire Sabanci dans Danone Hayat.
Dans la zone Afrique du Nord, Proche et Moyen-Orient, le Groupe est présent au Maroc où il a pris en
2001, en collaboration avec l’ONA, une participation de 30 % dans Sotherma, une des sociétés leader dans
l’eau embouteillée au Maroc.
Aux Etats-Unis d’Amérique, le Groupe a renforcé fin 2003 sa position sur le segment des grands
contenants livrés à domicile en signant un accord de partenariat avec le groupe Suntory Limited. Cet accord
s’est traduit par la création de DS Waters, LP, une joint-venture qui regroupe l’ensemble des activités de
Suntory Water Group et les activités HOD de Danone aux Etats-Unis d’Amérique. DS Waters, LP occupe une
position de leader sur le marché américain du HOD avec des positions de numéro 1 dans la plupart des
25 principales villes des Etats-Unis. Sur le marché des eaux en bouteilles, le Groupe occupe une position
importante sur le segment premium grâce à la marque Evian, dont la commercialisation est assurée depuis
juillet 2002 par The Coca Cola Company. Le Groupe est également présent sur le marché des eaux
domestiques, principalement sous les marques Dannon et Sparkletts, au travers de la société créée en 2002 avec
The Coca Cola Company qui en détient 51 %.
Au Canada, le Groupe occupe une position de leader sur le segment des grands contenants livrés à
domicile et a renforcé sa position sur ce segment en 2003 par l’acquisition de la société Sparkling Springs
Water Holdings. Le Groupe occupe une forte position sur le marché des eaux en bouteilles, avec ses marques
Crystal Springs, Labrador, Naya et Evian.
En Amérique Latine, le Groupe est le premier acteur de l’eau conditionnée. Il occupe une position de
leader en valeur sur le marché mexicain de l’eau en bouteilles au travers de Bonafont et détient une
participation de 50 % dans Pureza Aga, acteur majeur du marché mexicain de l’eau en grands contenants livrés
à domicile. Le Groupe a par ailleurs renforcé sa présence sur le marché de l’eau en bonbonnes au Mexique suite
à l’acquisition en 2004 de la société Bonafont Garrafones y Servicios. Par sa taille, le marché mexicain de l’eau
embouteillée constitue l’un des premiers marchés de la planète et le premier marché émergent. Danone est par
ailleurs leader sur le marché argentin de l’eau embouteillée, avec comme marques principales Villa del Sur et
Villavicencio, et occupe une position de numéro un du marché de l’eau en Uruguay.
En Asie, le Groupe est de loin le principal acteur du marché de l’eau conditionnée avec une part de marché
globale d’environ 20 % dans la région.
En Chine, le Groupe occupe une position de leader avec plus de 25 % du marché de l’eau en bouteilles et
plus de 3 milliards de litres vendus en 2004, principalement sous les marques Wahaha et Robust. Danone est
également leader sur le marché des boissons lactées dans ce pays et est un acteur majeur des marchés du cola et
des thés prêts à boire.
En Indonésie, Aqua, société dont le Groupe détient 74 %, est de loin le premier acteur dans ce pays avec
plus de 50 % du marché. Une large part de ses activités est réalisée sur le segment des grands contenants.
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En 2004, Aqua se positionne, avec près de 4 milliards de litres commercialisés, comme la première marque
mondiale d’eau conditionnée.
Au Japon, le Groupe a signé en septembre 2002 un accord de partenariat avec le groupe Mitshubishi et
Kirin Beverage Corp., l’un des leaders japonais des boissons, dans le but d’accélérer la croissance des ventes de
la marque Volvic au Japon et de participer au développement du marché des eaux locales. Danone est leader en
valeur du marché de l’eau embouteillée au Japon et détient une position dominante sur le segment « premium »
des eaux importées avec les marques Volvic et Evian.
Le segment des eaux aromatisées, dont les ventes ont été particulièrement dynamiques, s’est enrichi de
nouvelles références et marques. Sur le marché argentin, la gamme Ser s’est largement développée depuis 2003 :
la gamme, composée à l’origine d’une eau plate enrichie en calcium et d’une eau pétillante peu sucrée aromatisée
(Lime & Lemon), est numéro deux de son marché et s’est enrichie de nouveaux parfums en 2004. Au Mexique,
Levite, l’eau aromatisée lancée en 2002, a représenté plus de 25 % des ventes de Bonafont en 2004. En France, les
eaux aromatisées Taillefine progressent, en dépit d’une concurrence accrue. Grâce à ses innovations, le Groupe
détient 58 % de part de marché des eaux aromatisées en France. Par ailleurs, Badoit Rouge, eau gazeuse lancée en
juin 2004, vise à élargir le territoire de la marque et séduire les amateurs de soft drinks.
Le segment des eaux fonctionnelles, qui constitue également un des axes de développement du Groupe, a
connu une croissance très significative en Asie, notamment en Chine où le Groupe est présent via les sociétés
Robust et Wahaha. Les ventes de Mizone, produit lancé en Chine en 2003, ont connu une forte progression en
2004 et le lancement par Wahaha de G-Vital, boisson énergisante principalement destinée aux villes moyennes
et aux villages, a été un succès.
Tendances du marché. L’eau conditionnée constitue, au niveau mondial, l’un des segments les plus
dynamiques du secteur alimentaire grâce aux tendances de consommation privilégiant les concepts de santé et
de sécurité. L’univers des boissons rafraîchissantes, faiblement sucrées et à base d’eau, est un marché porteur et
les eaux aromatisées devraient représenter une part importante de la croissance du Pôle. De même, les eaux
fonctionnelles devraient-elles constituer un des axes de croissance du Pôle, notamment en Chine et en
Indonésie. Le marché européen, le plus important au monde, continue de connaître une croissance soutenue en
dépit d’une consommation par habitant déjà relativement élevée. Hors d’Europe occidentale, la consommation
d’eau embouteillée progresse régulièrement. Certains pays, qui disposent déjà d’un marché de taille
significative, tels la Chine ou l’Indonésie, affichent des taux de croissance à deux chiffres. En revanche, le
marché du HOD aux Etats-Unis présente des perspectives de croissance plus faible couplées à un
environnement de prix de plus en plus compétitif. Ces facteurs défavorables ont conduit le Groupe à enregistrer
une perte de valeur sur sa participation dans la joint-venture DS Waters, LP (voir Notes 2 et 6 de l’Annexe aux
comptes consolidés).
Biscuits et Produits Céréaliers. Avec un chiffre d’affaires d’environ 3 milliards d’euros en 2004,
représentant environ 1,2 million de tonnes, Danone est le second producteur mondial de biscuits et produits
céréaliers. Le Groupe produit des biscuits sucrés, représentant plus de la moitié du chiffre d’affaires réalisé par
le Pôle Biscuits et Produits Céréaliers, ainsi que des produits salés, de la panification sèche, des crackers et de
la pâtisserie industrielle. La catégorie biscuits garde un fort potentiel de développement avec, dans certaines
régions, des taux de croissance supérieurs à ceux de la moyenne des autres catégories de l’agroalimentaire.
Principaux marchés et marques. Le chiffre d’affaires du Pôle est réalisé en Europe pour 76 %, en Asie
pour 19 % et dans le Reste du Monde pour 5 %.
La marque LU constitue la première marque du Pôle, représentant plus de 40 % de son chiffre d’affaires,
avec une présence dominante en Europe occidentale. La marque Danone est quant à elle utilisée en Asie,
notamment en Chine et en Indonésie. Le Groupe dispose par ailleurs dans le monde de diverses marques locales
résultant de ses nombreuses opérations de développement externe réalisées ces dernières années. Dans un souci
d’uniformisation et de valorisation de ses atouts, le Groupe a initié en 2001 une politique progressive de
passage à marque LU de certaines de ses activités internationales. Au Brésil, en Pologne, au Danemark, en
Norvège, en Suède et en Finlande les gammes ont ainsi migré sous la marque générique LU au cours des années
2001 et 2002.
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En Europe occidentale, le Groupe occupe une position de leader, avec de fortes positions de n° 1 en
France, au Bénélux, en Grèce et en Finlande. En Italie, le Groupe occupe, avec Saiwa, une position de n° 2. En
Espagne, le Groupe a consolidé en 2004 sa position de n°2. Le Groupe n’est plus présent au Royaume-Uni ni en
Irlande, suite à la cession en 2004 de ses activités Biscuits dans ces deux pays.
En Europe de l’Est, Danone est de loin le premier acteur de la région, avec une position de leader en
Russie, en Pologne, en Hongrie, en République Tchèque et en Slovaquie.
En Amérique Latine, Danone est un acteur important du marché des biscuits et produits céréaliers avec une
forte présence au Brésil et en Argentine. En avril 2004, le Groupe a signé un accord avec le groupe ARCOR en
vue de fusionner leurs activités Biscuits en Amérique du Sud et former ainsi le premier acteur de ce marché
dans la région : cet accord est effectif depuis le début de l’année 2005.
Dans la région Asie Pacifique, Danone est le premier acteur sur le marché des biscuits et produits
céréaliers. En Chine et en Inde, deux des trois premiers marchés mondiaux par les volumes consommés, le
Groupe y dispose de positions très fortes. Danone est en effet la première marque sur le marché chinois et
Britannia est leader sur le marché indien. Le Groupe dispose également de positions de leader en Malaisie ainsi
qu’en Nouvelle-Zélande, où il détient une part de marché d’environ 40 %. En Indonésie, le Groupe continue
d’enregistrer une forte croissance de ses activités biscuits à marque Danone. L’un des objectifs du Pôle dans
cette région est de développer des produits nutritionnels accessibles financièrement au plus grand nombre. Pour
répondre à cette problématique, le Groupe s’efforce de créer des formats adaptés aux moyens financiers des
consommateurs.
La gamme « Petit Déjeuner » a continué d’être déployée en Europe et s’est enrichie de nouvelles variétés.
Lancée en 1999, cette gamme vise un instant de consommation, le petit déjeuner, pendant lequel la
consommation de biscuits reste faible. Les biscuits de la gamme bénéficient des apports du concept EDP
(énergie à diffusion progressive), développé par Danone Vitapole, et dont les effets ont été validés par des
experts internationaux. Les équipes Recherche et Développement («R&D») du Groupe ont pu démontrer que
certains « glucides complexes » des céréales sont digérés lentement et libèrent sur une durée optimale le
glucose indispensable au bon fonctionnement du corps et du cerveau. Grâce à une combinaison originale de
formulation de la pâte, de préparation et de cuisson, ce bénéfice nutritionnel a été mis à profit dans la gamme
Prince Petit Déjeuner qui vise la cible des enfants ainsi que la gamme LU Petit Déjeuner, son équivalent pour
les adultes. Lancé en France avec succès, le label est également développé en Belgique, Hollande, Italie et
Espagne, et s’étend depuis quelques années en Hongrie, en Russie, en Pologne et en République Tchèque. En
2004, le Pôle a enrichi sa gamme « Petit Déjeuner » en lançant les premiers biscuits allégés en sucre.
Prince, la gamme pilier du segment « Enfants », continue d’enregistrer une solide croissance de son chiffre
d’affaires, en particulier sur les marchés clés comme la France, le Bénélux et l’Espagne.
Par ailleurs, le Pôle a renforcé en 2004 sa stratégie visant à proposer des produits nutritionnels accessibles
à tous. Après le succès de Biskuat en Indonésie, le Pôle a lancé deux produits à 10 cents d’euro en Chine en
capitalisant sur ses deux marques atouts, Tuc et Danone & Milk.
Autres Activités Alimentaires. Ces activités ont représenté, en 2004, un chiffre d’affaires de 318 millions
d’euros. Elles comprennent les activités de sauces du Groupe, HP Foods en Grande-Bretagne, Lea & Perrins
aux Etats-Unis d’Amérique et Amoy en Chine. Le Groupe commercialise par ailleurs des produits d’épicerie
asiatiques sous la marque Amoy, lesquels sont exportés de Hong-Kong vers l’Europe occidentale.
Tendances du marché. Alors que le marché des sauces traditionnelles connaît une croissance modérée dans
les pays développés, le marché des sauces exotiques importées continue d’y connaître une croissance notable.
En Asie, et plus particulièrement en Chine, le marché des sauces continue de progresser.
- 31 -
Achats
Matières premières. Les besoins de Danone en matières premières concernent principalement : (i) les
matières nécessaires à la production de produits alimentaires et de boissons, notamment le lait, les fruits, la
farine, le sucre, le cacao et les matières grasses (les “matières premières alimentaires”), et (ii) les matières
nécessaires à l’emballage des produits, en particulier les plastiques et le carton (les “emballages”). Les matières
premières énergétiques représentent une part plus limitée des achats du Groupe.
Matières premières alimentaires. Le lait constitue, en valeur, la première matière première achetée par le
Groupe. Dans chaque pays où Danone utilise du lait pour la production de ses produits laitiers, ses filiales
opérationnelles signent généralement des contrats avec des producteurs locaux ou des coopératives. En Europe,
le prix du lait est essentiellement fixé par l’Union Européenne ou maintenu par les gouvernements au moyen de
quotas et de droits de douane, de sorte que seule une faible portion des achats est directement soumise aux
fluctuations des cours mondiaux. En 2004, le prix du lait a baissé en Europe et en Amérique du Nord, alors
qu’il restait orienté à la hausse en Amérique Latine. Les autres matières premières alimentaires, essentiellement
les préparations à base de fruits, le sucre, le cacao, la farine et les matières grasses végétales, sont gérées dans le
cadre d’une politique d’achat globalisée au niveau mondial ou régional, permettant d’obtenir des synergies de
volumes et de compétences. Les achats de sucre et de cacao donnent lieu à un suivi plus spécifique justifié par
une structure de marché concentrée et un nombre réduit d’intermédiaires contrôlant la majeure partie de l’offre.
Emballages. Les achats d’emballages sont gérés via des programmes d’achats mondiaux ou régionaux
permettant d’optimiser les compétences et les effets volumes. En effet, les prix sont influencés par l’offre et la
demande au niveau mondial et régional, par les cycles économiques mais aussi par les capacités de production
installées et le prix du pétrole. Le PET et les plastiques, qui figurent parmi les principales matières premières
d’emballage achetées par le Groupe, ont vu leur prix fortement augmenter en Europe et en Asie en 2004, en
raison notamment de l’augmentation du prix du pétrole. Les autres grandes matières premières d’emballage,
telles le carton, n’ont pas enregistré d’évolution significative de prix à l’échelle du Groupe sur la période.
Nutrition – Santé
Protection des droits de la propriété intellectuelle et industrielle. Danone est propriétaire, dans le monde
entier, de marques, modèles, droits d’auteur déposés ou non. L’étendue territoriale de protection dépend de
l’importance des produits concernés : protection mondiale pour les produits à vocation internationale,
protection locale ou régionale pour les autres produits. Le Groupe a établi pour cela une charte, à l’application
de laquelle les équipes sont spécifiquement formées, et procède régulièrement à des révisions de portefeuilles
produits/droits correspondants avec chacune de ses filiales, de façon à assurer la protection des noms, décors et
formes, publicités, sites Internet, etc. utilisés par le Groupe.
Le Groupe est également propriétaire de brevets, licences et recettes propres, ainsi que d’un important
savoir-faire et de technologies liées à ses produits et à leurs procédés de production, aux emballages utilisés
pour ses produits, à la conception et l’exploitation de divers procédés et équipements nécessaires à son activité.
Les marques, modèles, droits d’auteur, déposés ou non, licences, brevets et savoir-faire dont la Société et
plusieurs unités opérationnelles du Groupe sont propriétaires, représentent une part substantielle du patrimoine
de Danone. Le Groupe est donc déterminé à prendre toutes les mesures juridiques qui s’imposent pour protéger
et exploiter ses droits de propriété intellectuelle et industrielle.
- 32 -
Clients, distribution, marketing
Clients. Bien que les destinataires finaux des produits Danone soient les consommateurs, Danone réalise
une part importante de ses ventes avec de grands groupes de distribution. Le secteur de la distribution est
engagé depuis plusieurs années dans une phase importante de concentration ; sur de nombreux marchés
nationaux (France, Allemagne, Belgique), les trois premiers clients du Groupe représentent plus de 30 % des
ventes. Cette concentration, particulièrement avancée en Europe, devrait continuer de progresser en Amérique
du Nord et dans les pays émergents. En 2004, les dix premiers clients mondiaux du Groupe ont représenté
environ 35 % du chiffre d’affaires net consolidé ; six d’entre eux sont d’origine française. Carrefour, premier
client du Groupe, représente à lui seul environ 11 % du chiffre d’affaires net consolidé.
Le Groupe a établi des partenariats globaux avec ses principaux distributeurs. Ces partenariats portent
entre autres sur la politique d’expansion géographique, la collaboration logistique ou encore la gestion de la
sécurité alimentaire. Les aspects relatifs à la politique tarifaire, qui reste du ressort de chaque filiale, sont exclus
de ces contrats.
Certaines chaînes de distribution européennes ont connu, au cours de ces dernières années, une expansion
internationale rapide qui a permis au Groupe d’accélérer son expansion géographique et le développement de
ses marques. Ces distributeurs cherchent en effet à développer, dans ces nouvelles zones, la commercialisation
de produits de qualité à marque, vecteurs pour eux de croissance et de rentabilité.
Distribution. Bien que constitués de situations différentes du fait des particularismes locaux, les modèles
de distribution du Groupe s’articulent autour de deux grands schémas : les flux à destination de la grande
distribution d’une part, et les flux à destination des points de vente du commerce traditionnel, d’autre part.
Ainsi, dans les pays émergents et principalement en Asie et en Amérique Latine, une part significative des
ventes de Danone demeure réalisée dans le commerce traditionnel, grâce à des réseaux de distribution
capillaires le plus souvent contrôlés par le Groupe. Une force de distribution constitue un atout compétitif
indéniable dans les pays où le commerce traditionnel et les supermarchés non organisés représentent encore une
part significative des ventes alimentaires. Ainsi, en Amérique Latine, 65 % des ventes de produits laitiers frais
sont réalisées au travers de ces réseaux de distribution de proximité : en Argentine, en particulier, le Groupe
bénéficie d’un système de distribution qui permet, par capillarité, de livrer plus de 75 000 points de vente grâce
à une flotte de plus de 1 000 camions. De même, en Indonésie, la filiale du Pôle Boissons, Aqua, a bâti un
système de distribution en signant des accords avec 70 distributeurs exclusifs qui assurent 80% des livraisons.
Ce sont au total 10 000 camions estampillés Aqua qui circulent chaque jour en Indonésie pour desservir
1,3 million points de vente.
Le Groupe a bâti au cours des trois dernières années des positions de leader sur le marché des eaux en
bonbonnes en Amérique du Nord, en Amérique Latine, en Asie et plus récemment en Europe. Cette activité
implique une vente directe aux consommateurs (HOD – par exemple aux Etats-Unis d’Amérique ou en Europe)
ou par l’intermédiaire de magasins de détail franchisés (par exemple Robust en Chine).
Le Groupe mène une politique active de rationalisation de ses flux logistiques pour accroître la qualité de
service tout en réduisant ses coûts. Cette politique s’articule autour d’une réflexion permanente sur les schémas
organisationnels et les solutions mises en œuvre notamment au travers d’une externalisation de sa distribution
en collaboration avec des intervenants spécialisés.
Le Groupe a pris différentes initiatives de collaboration avec les grands distributeurs afin d’accélérer le
développement de ses catégories de produits et d’optimiser les flux de marchandises et les niveaux de stocks de
ses clients. Il s’agit notamment de la démarche “ECR” (“Efficient Consumer Response”). Outre la gestion des
stocks, le réapprovisionnement automatique et la livraison “en flux tendus”, l’ECR a pour objet de collaborer
avec la distribution sur la gestion de la demande, pour apporter une réponse optimale aux attentes du
consommateur dans les points de vente. Pour ce faire, le Groupe a mis en place avec ses principaux clients des
systèmes de gestion partagée des approvisionnements qui permettent de coordonner le niveau de stocks entre
les magasins, les entrepôts des clients et les entrepôts de Danone. Le Groupe s’associe également avec ses
clients pour développer des évènements marketing, tels que les promotions communes dans le cadre
d’occasions spécifiques.
Marketing. Les stratégies publicitaires et promotionnelles constituent un élément clé dans la réussite de la
stratégie du Groupe axée sur l’innovation, la force des marques et le leadership. Le Groupe, qui mobilise des
moyens financiers très importants pour garantir le succès de sa stratégie, estime qu’en termes de pourcentage
des ventes, les montants engagés en publicité devraient au moins se maintenir dans les années à venir.
- 33 -
Afin d’accroître son efficacité, le Groupe conduit depuis plusieurs années une politique d’optimisation des
moyens engagés grâce à une focalisation de ses actions sur un nombre limité de marques. Dans les faits, cette
politique s’est traduite par une utilisation toujours plus large des marques leaders, telles Danone ou Taillefine/
Vitalinea aujourd’hui utilisées à la fois dans les Produits Laitiers Frais, les Boissons et les Biscuits et Produits
Céréaliers. Chaque filiale du Groupe conduit, par ailleurs, sur la base d’une méthodologie interne, une
segmentation annuelle de son portefeuille de marques afin de permettre une affectation optimale des moyens
publicitaires et promotionnels.
Les entités opérationnelles de Danone, dans chaque activité et sur chaque marché géographique, mettent
au point leurs propres stratégies publicitaires, promotionnelles et commerciales, en adéquation avec les
habitudes de consommation locale. Cette décentralisation vise à conférer la proximité, la souplesse et la
réactivité nécessaires à une adaptation permanente à des conditions de marché en constante mutation. Afin de
garantir la cohérence des politiques menées, un partage optimum des savoir-faire et une optimisation des coûts,
le Groupe dispose d’une Direction des Stratégies Commerciales et de structures transversales de marketing .
Le Groupe estime que le marketing relationnel, visant à créer une relation directe avec les consommateurs,
devrait continuer de se développer. Cette stratégie s’articule, en France, autour d’une base de données de
3,5 millions de foyers, animée par un programme relationnel personnalisé et segmenté par profil de
consommateur. Ce programme comprend notamment l’envoi de Danoé, le magazine des marques du Groupe,
de lettres d’informations électroniques ainsi que des coupons de réduction et d’offres transversales, telles que le
“Bingo des marques”, qui fédèrent l’ensemble des marques du Groupe.
Sécurité alimentaire. La sécurité alimentaire est une priorité absolue pour le Groupe qui a développé
depuis plusieurs années une politique volontariste d’identification et de contrôle des risques. Pour cela, il s’est
doté d’un Centre de Sécurité des Aliments qui, au sein du Centre de Recherche Danone Vitapole, travaille sur
l’identification et l’évaluation des risques encourus tout au long de la vie des produits, que ces risques soient
micro-biologiques, chimiques, physiques ou allergiques. L’objectif est de maîtriser les risques aussi bien dans
le Groupe que chez les fournisseurs. Le Groupe mène une action continue afin de toujours mieux maîtriser sa
chaîne d’approvisionnement grâce à une parfaite connaissance des matières achetées, une politique rigoureuse
de suivi des circuits de distribution, le développement d’une traçabilité en amont efficace, ainsi qu’une maîtrise
des processus de production (définition et mise en œuvre des bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication,
utilisation de méthodes fondées sur des normes internationales, maîtrise des points critiques). Certains risques
font l’objet de plans de surveillance (pesticides, métaux lourds) et d’autres, comme les allergies, font l’objet de
positions affirmées par le Groupe, imposant à toutes les filiales un dispositif allant bien au-delà de la
réglementation. Le Groupe s’est doté de procédures rigoureuses de gestion de crise visant à garantir en priorité
la sécurité des consommateurs tout en cherchant à préserver la réputation de ses marques et dispose d’outils de
traçabilité, dont l’objectif est de lui permettre d’identifier pour un lot de produits donné, les matières premières
utilisées, les procédés suivis, les contrôles effectués et les clients auxquels les produits ont été vendus. Par
ailleurs, le Groupe effectue périodiquement un « état des lieux » afin d’évaluer le niveau de maîtrise de
l’ensemble des risques.
Au-delà des éléments scientifiques clairement identifiés et connus, le Groupe reste particulièrement
vigilant sur le suivi des risques “perçus” par le consommateur, dont les OGM (organismes génétiquement
modifiés) constituent aujourd’hui un exemple marquant. Pour cela, le Groupe a développé un réseau
d’interlocuteurs privilégiés, dont les associations de consommateurs, afin de discuter de façon formelle ou
informelle des sujets communs de préoccupation et d’y apporter des éléments de clarification.
Management qualité. Le Groupe considère la qualité comme une démarche résolument managériale, qui
puise sa source dans l’écoute du consommateur et du client ainsi que dans la recherche de la performance. Le
Groupe fait de la qualité un facteur déterminant dans l’ensemble de ses processus, pour chacun de ses métiers et
activités. Les systèmes de management de la qualité s’articulent autour de trois axes prioritaires : (i)
l’identification, l’évaluation et la maîtrise des risques alimentaires, de l’approvisionnement des matières jusqu’à
la consommation des produits, (ii) la maîtrise et l’amélioration continue de l’ensemble des processus, et (iii) la
mesure et la prise en compte de la qualité perçue par les consommateurs. La démarche qualité s’appuie sur une
mesure des performances produits, via des tests réalisés en interne et par les consommateurs. Des audits
externes sont réalisés sur les bonnes pratiques de fabrication et d’hygiène. Si l’on prend l’exemple de l’activité
Eau, ces audits s’étendent des ressources en eau jusqu’à l’expédition des produits pour leur mise sur le marché.
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Les équipes de management qualité surveillent les systèmes qualité et leur mise en œuvre dans chacune
des filiales opérationnelles. Elles veillent particulièrement : (i) à la conception des nouveaux produits grâce à
des tests organoleptiques réalisés en interne et auprès des consommateurs, lesquels tests permettent d’avoir une
vision claire de la perception des produits sur leur marché et de répondre ainsi au mieux aux attentes des
consommateurs ; (ii) au développement des compétences des hommes et des femmes responsables de la qualité,
grâce au suivi de formations spécifiques leur permettant de partager leurs expériences et de transférer les
meilleures pratiques de filiale en filiale ; et (iii) au développement des systèmes d’assurance qualité au sein des
filiales. Le Groupe est ainsi engagé dans un processus d’évolution de la certification de ses sites industriels, de
la norme ISO 9002 vers la norme ISO 9001 puis vers le système de référence Danone, bâti sur la norme ISO
22000. Ce système de référence permettra au Groupe d’avoir un seul outil de management de la qualité et
facilitera ainsi l’alignement de tous les plans d’action vers l’atteinte des objectifs définis par le Groupe.
Réglementation. En plus des normes propres à Danone, chaque filiale du Groupe est soumise aux lois et
règlements locaux en vigueur dans son pays sur les normes de production, la qualité des ingrédients et des
produits, l’étiquetage et la vente des produits finis. Pour assurer le respect de ces normes, le Groupe et les Pôles
ont des spécialistes réglementaires ayant un rôle d’expertise et de conseil auprès de toutes les filiales, qui
restent cependant responsables de la bonne application de la réglementation en vigueur.
Concurrence
Les concurrents de Danone, dans ses métiers, sont de grands groupes internationaux de l’agroalimentaire
et des boissons comme Nestlé, Kraft, PepsiCo, Coca-Cola, des sociétés plus petites spécialisées dans certaines
gammes de produits ou certains marchés et des chaînes de distribution offrant des produits génériques ou leurs
marques propres. La présence de nombreux acteurs, tant locaux qu’internationaux, fait du secteur des boissons
et des aliments conditionnés un marché fortement concurrentiel. Le Groupe estime que le succès de sa stratégie
de croissance rentable repose avant tout sur la qualité, la praticité, l’accessibilité et le caractère innovant des
produits mis sur le marché, ainsi que sur l’image forte véhiculée par ses marques dans les domaines aussi
importants que la santé, la nutrition et la sécurité alimentaire. Considérant que le succès dans l’industrie
agroalimentaire se construit avant tout sur la base de positions locales fortes, le Groupe cherche à occuper une
position de numéro 1 puissant dans chacun des pays où il est présent. Cette stratégie permet de construire une
relation pérenne, équilibrée et constructive avec la grande distribution en disposant de produits incontournables,
vecteurs de croissance et de rentabilité pour chacune des parties.
En Europe occidentale, le caractère relativement mature des marchés rend difficile tout gain significatif de
parts de marché. Le Groupe y conduit une stratégie visant à se démarquer de ses concurrents par des produits
innovants à forte valeur ajoutée, répondant à une préoccupation croissante des consommateurs pour une
alimentation à caractère santé/bien-être. Cette démarche s’accompagne d’un soutien publicitaire important
s’appuyant sur un portefeuille de marques toujours plus concentré.
En Amérique du Nord, malgré le caractère généralement mature des marchés alimentaires et des boissons,
le Groupe intervient sur des catégories en forte croissance (l’eau embouteillée et les produits laitiers frais) dans
un contexte de concurrence forte. Face à des concurrents constitués pour l’essentiel de grands groupes, Danone
axe sa stratégie sur son expérience dans le domaine de la gestion des produits santé à valeur ajoutée et sur sa
capacité à exploiter localement la diversité de son portefeuille mondial de produits.
Dans le reste du monde, essentiellement les pays émergents, le Groupe fait face à une concurrence
importante dans ses trois métiers. Cette concurrence se caractérise par la présence de nombreux acteurs locaux
commercialisant le plus souvent des produits d’entrée de gamme à bas prix, mais vient aussi d’acteurs
internationaux qui désirent pénétrer ou accroître leur présence sur ces marchés à fort potentiel. Dans ces zones,
la stratégie du Groupe repose sur la commercialisation de produits de qualité, porteurs d’un message santé/
sécurité fort et accessible au plus grand nombre.
- 35 -
4.1.3 Ventilation du chiffre d’affaires réalisé au cours des trois derniers exercices
En 2002, 2003 et 2004, la ventilation du chiffre d’affaires (après cessions internes) par pôle d’activité et
zone géographique se présente comme suit :
Pôles d’activité :
Produits Laitiers Frais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46,4 % 47,1 % 50,5 %
Boissons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,2 % 27,1 % 25,0 %
Biscuits et Produits Céréaliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,8 % 23,4 % 22,2 %
Autres Activités Alimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,6 % 2,4 % 2,3 %
100,0 % 100,0 % 100,0 %
Zones géographiques(1) :
Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65,2 % 67,6 % 68,3 %
Asie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,3 % 14,9 % 15,1 %
Reste du Monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,5 % 17,5 % 16,6 %
100,0 % 100,0 % 100,0 %
(1) Depuis le 1er janvier 2003, le chiffre d’affaires et le résultat opérationnel du Groupe sont publiés selon une nouvelle répartition
géographique. Les nouvelles zones géographiques sont l’Europe (qui comprend l’Europe de l’Ouest, l’Europe Centrale et de l’Est),
l’Asie (qui inclut la région Pacifique à savoir Nouvelle-Zélande et Australie) et le Reste du Monde (composé du continent américain,
de l’Afrique et du Moyen-Orient). L’information pour l’année 2002 a été retraitée en fonction de cette nouvelle répartition
géographique.
Risques de dépendance liés à l’augmentation des prix et à l’éventuelle pénurie des matières premières.
La disponibilité et le prix des matières premières, notamment celles dont le Groupe se sert pour fabriquer ses
produits alimentaires et ses boissons (le lait, la farine, le sucre et le cacao), pour emballer ses produits (le PET,
le PVC et les cartons légers) sont susceptibles d’avoir un effet négatif sur les résultats d’exploitation du Groupe.
Les variations dans l’offre et la demande au niveau mondial ou régional, les conditions climatiques et les
contrôles étatiques pourraient avoir un effet significatif sur le prix des matières premières concernées. Ainsi,
une augmentation significative du prix des matières premières (si celle-ci n’est pas répercutée sur le prix des
produits) ou une pénurie de ces matières premières est susceptible d’avoir un effet négatif significatif sur les
résultats du Groupe.
Risques de dépendance liés à la concentration des achats de certains produits et services auprès d’un
nombre limité de fournisseurs. Dans le cadre de la politique d’optimisation de ses procédures d’achat, le
Groupe centralise les achats de certaines matières ou services de sous-traitance, comme par exemple les
ferments utilisés par le Pôle Produits Laitiers Frais, auprès d’un nombre limité de fournisseurs. Si ces
fournisseurs ne sont pas en mesure de mettre à la disposition du Groupe les quantités de matières dont le
Groupe a besoin ou bien si ces fournisseurs ne sont pas en mesure d’effectuer les prestations de service dans les
délais requis, les résultats des activités du Groupe pourraient être significativement affectés.
- 36 -
4.3 RESSOURCES HUMAINES ET RESPONSABILITE SOCIALE
Au 31 décembre 2004, Danone comptait au total 89 449 salariés à travers le monde. Le tableau ci-dessous
indique le nombre total de salariés et leur répartition par zone géographique et par pôle d’activité aux
31 décembre 2002, 2003 et 2004.
Au 31 décembre
2002 2003 2004
Sur la période 2002 à 2004, l’effectif permanent (en contrats à durée indéterminée) représente environ
90 % de l’effectif moyen du Groupe, tandis que l’effectif temporaire représente environ 10 %, réparti de façon
égale entre personnel intérimaire et CDD (contrats à durée déterminée).
Politique générale. La culture de Danone est fondée sur un double projet, économique et social. Il en
découle, pour les ressources humaines, une politique articulée autour de deux axes : l’implication pleine et
entière dans les décisions opérationnelles de l’entreprise, et la volonté, tout aussi forte, d’assurer la pérennité
d’engagements sociaux exigeants. Afin d’assurer la mise en place de sa politique, le Groupe a créé en 2002 la
Direction du Développement Durable et de la Responsabilité Sociale.
L’implication dans les décisions opérationnelles se traduit par une organisation des ressources humaines
simple et proche des besoins de l’activité. Les ressources humaines sont organisées par pôle d’activité et
s’appuient sur des structures transversales dans des domaines primordiaux : les rémunérations, l’organisation et
le savoir-faire, l’intégration des sociétés nouvellement acquises, le recrutement et la gestion des dirigeants.
Ainsi, pour attirer des talents partout dans le monde, Danone a développé une campagne de communication
institutionnelle relayée sur Internet au travers du site “danonepeople.com”. Le développement des ressources
est assuré par la formation et un management de qualité, par exemple grâce à des outils comme l’évaluation à
360° et le coaching. Par ailleurs, les ressources humaines accompagnent le développement du Groupe à
l’international grâce à (i) une politique globale de recrutement, (ii) la promotion de la mobilité des managers
dans le monde au travers d’une équipe dédiée, qui organise départs et retours en intégrant les aspects
administratifs, financiers et humains, et (iii) l’intégration des sociétés nouvellement acquises.
Politique sociale. Les principes fondamentaux de Danone reprennent les conventions de l’Organisation
Internationale du Travail concernant l’interdiction du travail des enfants, du travail forcé, des pratiques
discriminatoires, la sécurité et les conditions de travail, la durée du travail, l’application des lois nationales sur la
rémunération minimum, la liberté d’association et d’expression des salariés et le droit de négociations collectives.
Ces Principes Sociaux Fondamentaux (PSF) sont la base incontournable à respecter par toutes les sociétés du
Groupe, les sociétés associées, partenaires et fournisseurs. La mise en place d’une politique humaine et sociale est
valide uniquement si les exigences de base des salariés du Groupe et de ses partenaires sont remplies. Ces
exigences sont la sécurité et les conditions de travail, la protection sociale et les rémunérations.
- 37 -
Le Groupe s’est engagé depuis 2003 à donner une impulsion plus forte à sa politique santé-sécurité.
L’objectif est de diminuer de moitié en trois ans le nombre d’accidents du travail avec arrêt. Pour cela, le
Groupe dispose de leviers d’action récurrents qui sont les suivants :
— les comités santé-sécurité, qui veillent au bon fonctionnement des installations et à la conformité avec
les normes et réglementations. 80% des sites du Groupe dans le monde ont un comité santé-sécurité et
90% de ces sites organisent des réunions régulières sur la sécurité au travail ;
— la réalisation d’audits, qui permettent d’analyser les risques et de bâtir des plans d’action ;
— le management de la sécurité, qui passe par l’engagement visible des équipes de direction sur le
terrain, par la formation et l’instauration d’un dialogue entre opérateurs et managers.
En 2004, la politique de sécurité a été renforcée. Le Comité Exécutif du Groupe reçoit désormais tous les 3
mois les résultats sécurité de tous les sites. L’information de tous est faite par le suivi d’un indicateur commun
au Groupe et du ‘baromètre sécurité’. Les audits de management de la sécurité ont été déployés dans les sites du
Pôle Biscuits (programme ‘Wise’) et vont démarrer dans les autres Pôles. Un effort particulier de
communication a été effectué au sein du Groupe afin de mettre le sujet de la sécurité en tête des préoccupations
de chacun, notamment lors des conventions internes et dans les échanges de bonnes pratiques (programme
‘Networking’).
Protection sociale. Le Groupe développe une politique de protection sociale cohérente avec la situation
économique de l’environnement dans lequel opèrent les filiales. La protection sociale prend en compte les
besoins fondamentaux de couverture sociale des salariés et de leur famille. Elle recouvre les domaines suivants :
retraites, accidents du travail, couverture médicale et assurances liées aux déplacements.
Du fait du poids croissant des engagements sociaux, le Groupe a réalisé en 2004 un inventaire exhaustif
permettant de mieux piloter cet aspect de la politique de rémunération.
Rémunérations. L’ambition du Groupe est d’être attractif dans les pays où il est présent. La rémunération
est un levier essentiel intégré à une politique de management qui propose l’acquisition continue de compétences
et des parcours de carrière. Le Groupe, qui a pour ambition d’attirer et de motiver au mieux ses salariés, veut
être compétitif par rapport aux sociétés leaders internationales présentes dans chaque pays où le Groupe opère.
Ainsi, chaque filiale est incitée à développer une politique de rémunération formalisée, partagée au sein des
comités de direction et communiquée aux managers.
En 2001, le Groupe a mis en place un système de classification de l’ensemble de ses managers au niveau
mondial, qui permet à chacun de connaître précisément le niveau auquel il est situé et les responsabilités s’y
référant. La contribution individuelle de chaque manager est évaluée dans le cadre de l’entretien annuel ou
Revue de Développement et de Performance (RDP).
Les rémunérations des salariés non cadres sont gérées par chaque filiale. Le Groupe veut se situer parmi
les bonnes pratiques de rémunération dans un pays donné pour des activités équivalentes et des entreprises
comparables.
En 2004, les frais de personnel du Groupe, incluant les charges sociales, se sont élevés à 1 729 millions
d’euros (1 853 millions d’euros en 2003 et 1 930 millions d’euros en 2002). Par ailleurs, 115 millions d’euros
ont été versés aux salariés du Groupe au titre de l’intéressement et de la participation (118 millions d’euros en
2003 et 117 millions d’euros en 2002).
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Temps de travail. Des accords sur l’Aménagement et la Réduction du temps de travail ont été conclus en
1999, ou précédemment, dans toutes les sociétés françaises du Groupe où, pour les ouvriers et les employés, la
durée hebdomadaire moyenne de travail effectif se situe entre 32,5 et 35 heures. Elle est annualisée sur une base
inférieure à 1 600 heures et les horaires sont modulés pour suivre les variations de l’activité. Pour les cadres, la
réduction effectuée par l’attribution de jours de repos supplémentaires se traduit par un nombre de jours
travaillés par an généralement compris entre 209 et 212. La négociation de ces accords a apporté des
contreparties, notamment un maintien des salaires, assorti d’une modération des augmentations sur 2 ans et une
amélioration des organisations, apportant plus de productivité et de réactivité.
Dialogue social. La plupart du personnel non cadre de Danone en Europe occidentale est représentée par
les grands syndicats nationaux. En général, chaque filiale négocie et établit chaque année des accords
d’entreprise avec les syndicats concernés. En 1996, a été créé le Comité d’Information et de Consultation du
Groupe : réuni une fois par an, il est composé, d’une part, de syndicalistes salariés du Groupe, de permanents
syndicaux nationaux et, d’autre part, de la Direction Générale des Ressources Humaines et des directeurs
opérationnels en fonction des sujets traités. Il comporte en outre des observateurs membres de l’Union
Internationale des Travailleurs de l’Alimentation (UITA). Des échanges réguliers se sont développés depuis
1985 avec l’UITA, lesquels ont conduit à l’adoption de programmes communs sur l’égalité des hommes et des
femmes sur le lieu de travail, la disponibilité d’informations économiques et sociales, la reconnaissance des
droits syndicaux, l’information des représentants du personnel en cas de modification d’activité affectant
l’emploi et les conditions de travail, et la restructuration du pôle Biscuits, programmes qui se sont conclu
depuis 1988 par six conventions.
Afin de mesurer la qualité du dialogue social dans le Groupe, une enquête a été réalisée en 2003 auprès des
directeurs des ressources humaines. Cette enquête avait pour objectif de mieux connaître les pratiques des
filiales et d’apporter des éléments à la refléxion globale du Groupe sur le dialogue social. Les résultats de cette
enquête sont présentés dans le rapport de Responsabilité Sociale et Environnementale de l’exercice 2003.
Il y a plus de 10 ans, Danone a mis en place pour les managers des formations par métier (Achat,
marketing, ressources humaines, finance...) conçues et animées par des professionnels venant des différentes
sociétés du Groupe, dans le cadre de partenariats pédagogiques avec des universités et des grandes écoles.
En 2000, a été créé “Danone Campus”, qui a pour vocation de renforcer la cohésion des managers, alors
que le Groupe grandit et s’internationalise. Le principe est de réunir, cinq ou six fois par an, 200 à 300
managers pour échanger entre les différentes fonctions sur des thèmes transversaux et partager la stratégie du
Groupe avec un membre du Comité Exécutif. Ces “Campus” sont itinérants : ils se tiennent dans les différentes
régions du monde où le Groupe est présent.
En 2004, le Groupe a lancé le programme “Evolution” qui a pour ambition de développer l’employabilité
de tous les salariés en tenant compte des spécificités locales des bassins d’emploi.
Par ailleurs, le Groupe a pour ambition de développer un management qui crée les conditions de la
motivation, qui développe le professionalisme et l’engagement personnel, au travers de pratiques managériales
en phase avec les valeurs de Danone. Ainsi, en 2003, le Groupe a réalisé le 3ème Baromètre Managers, enquête
anonyme auprès de l’ensemble des managers dans 84 filiales. Ce baromètre est un outil de mesure des attentes
et satisfactions ainsi qu’un outil de performance et de management permettant de mesurer l’efficacité des
actions et de prendre des décisions. Enfin, afin d’améliorer le partage des connaissances, le “networking”
permet d’échanger les bonnes pratiques ou idées entre les managers du Groupe. D’où l’idée de réunir,
virtuellement ou non, les managers de mêmes métiers dans des groupes ou communautés thématiques (R&D,
qualité, achats, industriels…). Grâce au travail de médiation et d’animation d’un “facilitateur” la culture du
partage s’inscrit dans la réalité quotidienne du Groupe.
Piloter la responsabilité sociale et environnementale. Dans la conduite des affaires, la “Danone Way” est
à la fois une démarche et un outil destinés à faire progresser les filiales du Groupe dans les principaux domaines
où leur responsabilité est engagée : politique sociale, environnement, sécurité alimentaire, etc. L’approche qui a
été adoptée est une approche par partie prenante (“stakeholders”) : salariés, consommateurs et clients,
fournisseurs, actionnaires, société civile, environnement et elle est supportée par un outil informatique auquel
les filiales accèdent par Internet. La Direction Générale a assigné des objectifs précis à la démarche “Danone
Way” : diffuser, partager et enrichir les valeurs et la culture du Groupe dans tous les pays où le Groupe opère,
- 39 -
permettre aux filiales de s’évaluer par rapport à des comportements observables et mesurables, disposer au
niveau du Groupe d’une photographie des pratiques effectives.
A titre d’exemple, dans le domaine de la politique sociale, “Danone Way” s’appuie sur les textes de
l’Organisation Internationale du Travail considérés comme incontournables partout où le Groupe est implanté.
La qualité du management et la politique humaine sont évaluées à travers 25 pratiques, regroupées autour de
plusieurs thèmes : respect des droits sociaux fondamentaux, équité sociale, attention portée aux hommes et aux
femmes, développement des compétences et évolution des organisations, management par les valeurs, écoute
active des idées, conditions d’un dialogue social et respect des règles éthiques.
Pour chaque partie prenante, les équipes des filiales s’auto-évaluent par rapport à un ensemble de pratiques
définies par le Groupe et engagent des démarches de progrès. “Danone Way” est l’occasion pour l’équipe de
direction de chacune des filiales de diffuser au management la culture du Groupe et d’animer une réflexion
interne sur ses pratiques. Des groupes de travail associant des collaborateurs d’horizons divers permettent
d’enrichir l’évaluation sur chacun des thèmes. La validation finale est réalisée par le Comité de Direction de la
filiale qui engage sa responsabilité.
“Danone Way” permet dans un premier temps d’identifier les points forts et les points faibles des filiales
dans les différents domaines engageant leur responsabilité. Dans un second temps, elle permet de hiérarchiser
les priorités d’action et de mettre en œuvre des plans d’amélioration.
“Danone Way” a été conçue en 2000, une première phase pilote a été réalisée en 2001 dans une dizaine de
filiales et depuis la démarche se déploie mondialement. A ce jour, 90 % des filiales du Groupe ont entamé la
démarche “Danone Way” et des audits externes ont été réalisés par PriceWaterhouseCoopers et Mazars dans
21 filiales afin de valider tant la qualité du déploiement que leurs auto-évaluations. Après une phase
d’ajustement dans les contenus, qui a permis d’aboutir à un questionnaire de “Danone Way” plus simple et plus
pédagogique, les résultats des audits montrent qu’il n’y a pas d’anomalie significative ni dans les procédures ni
dans les auto-évaluations. Ces résultats font l’objet, dans le Rapport de Responsabilité Sociale et
Environnementale, d’un avis qui couvre désormais la consolidation des résultats.
Les résultats des auto-évaluations montrent des pratiques qui se situent à des niveaux élevés d’application
sur les thèmes qui touchent aux salariés, actionnaires, clients et fournisseurs. Les résultats sur les thèmes qui
touchent à l’environnement et à la société civile sont plus faibles car ils sont moins directement liés au cœur de
la marche des affaires et ils correspondent à des pratiques moins ancrées dans certains pays où le Groupe opère.
La mise en œuvre de la démarche “Danone Way” montre son efficacité par rapport à l’objectif de maintenir et
d’animer la culture du Groupe Danone dans un contexte de forte internationalisation. Plus de 500 actions
d’amélioration sont en cours dans l’ensemble des filiales et sur tous les domaines de responsabilité.
Par ailleurs, le Conseil d’Administration a décidé en 2003 de confier à l’agence de notation Vigeo une
mission d’évaluation-notation sur la politique de responsabilité sociale telle qu’elle est impulsée et suivie au
niveau du siège du Groupe Danone. Cet audit a porté tant sur les orientations que sur les moyens, les processus,
les modalités de reporting et le niveau de résultats constatés. Pour cela, les auditeurs de Vigeo ont conduit une
cinquantaine d’entretiens internes et une vingtaine d’entretiens externes pour évaluer les six domaines de la
responsabilité sociale et environnementale au travers de quarante critères. Sur l’ensemble des domaines
investigués, Vigeo a positionné le Groupe aux niveaux 3 (Actif) ou 4 (Engagé), sur une échelle de 1 à 4. Les
résultats de cet audit ont été publiés dans le Rapport de Responsabilité Sociale et Environnementale de
l’exercice 2003.
La politique du Groupe en la matière est de ne jamais laisser un salarié seul face à son problème d’emploi.
A cet effet, il a recourt à deux types de dispositifs :
▪ Des solutions en interne, à travers un dispositif d’aide à la mobilité géographique, comprenant à titre
d’exemple une prime de mobilité, une indemnisation en cas de perte de salaire, l’organisation d’un ou
deux voyages de reconnaissance dans la ville d’accueil pour le salarié et sa famille, ainsi que pour le
conjoint, la prise en charge d’une perte de revenu éventuelle, une aide à la recherche d’emploi et le
financement de formations.
- 40 -
▪ Des solutions externes, pour les salariés non mobiles ou lorsque les opportunités internes sont
insuffisantes, soit par une aide aux initiatives des salariés désireux de créer une entreprise, par le biais
d’une assistance technique, soit par un reclassement dans des entreprises locales, via la constitution
“d’antennes d’emplois”. Animées en interne par des salariés du Groupe spécialistes de la fonction
humaine et composées de conseillers spécialisés, elles ont pour mission d’assister chacune des
personnes touchées jusqu’à ce que toutes aient trouvé une solution au problème qui leur est posé.
Afin de compenser la perte d’activité économique et la baisse de recettes fiscales pour les communes, le
Groupe entreprend des actions visant à construire durablement l’emploi dans les régions concernées. Il y
consacre des moyens financiers spécifiques qui permettent de proposer aux repreneurs des solutions
avantageuses.
Par ailleurs, Danone s’efforce de renforcer le tissu économique des bassins d’emploi en étroite
collaboration avec les autorités locales, à travers une aide à la prospection et à l’implantation d’entreprises
nouvelles dans les bassins d’emploi concernés, un appui technique aux PME locales ayant la capacité
d’embaucher les salariés reclassés (contribution financière, mission de conseils par les cadres du Groupe,
formation du personnel) et le financement d’infrastructures et d’initiatives locales.
Dans le cadre de la réorganisation du pôle Biscuits du Groupe, entamée en 2001, qui répondait à la
nécessité de réduire les surcapacités industrielles en Europe, les solutions suivantes ont été proposées aux
salariés du Groupe : bénéficier d’une offre d’emploi sur un autre site du Groupe, bénéficier de deux offres
d’emploi dans des entreprises de la région, avec à l’appui une garantie de maintien de salaire pendant un an,
bénéficier de mesures d’âge, pour les salariés de plus de 55 ans, et bénéficier d’une aide à la création
d’entreprise, au travers d’une assistance technique et d’une participation financière.
A fin 2004, sur les 2 025 salariés touchés par la réorganisation des activités Biscuits en France et en
Europe, environ 94% avaient trouvé une solution de reclassement au sein ou en dehors du Groupe. Pour chacun
des 6 sites fermés, le Groupe a conclu un accord de ré-industrialisation et plus de 3 500 entreprises européennes
ont été contactées pour s’implanter sur ces sites. D’ores et déjà, 3 projets se sont concrétisés recréant plus de
500 emplois. Sur les autres sites, les solutions sont en cours de finalisation.
Danone et la société civile. La nécessaire implication de Danone au profit de la société civile est très
fortement ancrée dans sa culture. De manière générale, Danone et ses filiales interviennent en apportant leur
appui aux pouvoirs publics, à des ONG ou à des associations locales sélectionnées pour leur sérieux.
Dans un souci d’efficacité, le Groupe concentre son intervention dans les pays où il est présent et sur un
nombre limité de thèmes, afin de donner une cohérence à l’action des filiales dans le monde : l’aide au
développement local et aux communautés, l’insertion des jeunes, la recherche en nutrition et l’aide à l’enfance.
L’aide à l’enfance est notamment soutenue au travers de la Journée « Danone pour l’Enfance », au cours
de laquelle les salariés sont invités à se mobiliser en faveur de projets locaux d’aide à l’enfance. De même,
l’organisation de la Danone Nations Cup et le soutien à de très nombreux clubs sportifs locaux témoigne de
l’importance de l’action de promotion du sport chez les enfants.
La recherche en nutrition est soutenue grâce à l’action des Instituts Danone dont la mission est triple :
promouvoir la recherche, l’information et l’éducation sur l’alimentation et la nutrition, mettre en réseau les
scientifiques et les professionnels de la santé et de l’éducation, diffuser les connaissances scientifiques auprès
du grand public. L’implication du Groupe dans le domaine de la nutrition s’est traduit par la publication, début
2005, de la Charte Alimentation Nutrition Santé de Danone.
L’aide aux communautés et aux pays émergents peut également se concrétiser par des actions plus
ponctuelles. Ainsi, suite au Tsunami qui a frappé l’Asie en décembre 2004, les filiales indonésiennes du Groupe
sont intervenues afin d’apporter une assistance aux populations locales, notamment en distribuant des bouteilles
d’eau, des paquets de biscuits et des boissons lactées.
L’impact économique local du Groupe dans les pays émergents. Depuis une dizaine d’années, le Groupe
s’est implanté dans de nombreux pays émergents, dans lesquels il produit localement à destination du marché
local.
Les filiales situées dans des pays émergents bénéficient de programmes de formation, de nombreux
transferts technologiques et se dotent d’équipements industriels modernes. Les transferts de savoir-faire sont
- 41 -
facilités par le centre de R&D du Groupe, Danone Vitapole, qui travaille en collaboration avec les équipes
locales. L’innovation porte sur les produits, la maîtrise de la qualité et les processus de fabrication.
L’activité du Groupe dans un pays fait travailler de nombreux producteurs et fournisseurs locaux,
industriels ou de services, avec lesquels le Groupe s’efforce d’engager des partenariats à long-terme afin
d’assurer des approvisionnements satisfaisant ses standards, en quantité comme en qualité. Par ailleurs, les
activités industrielles de Danone incitent les fournisseurs d’équipements spécialisés (machine, emballage, etc.)
à développer une présence permanente dans les pays où le Groupe opère et facilitent la mise en place d’équipes
qui travaillent, par exemple, avec les producteurs de lait sur l’alimentation du troupeau, les méthodes de culture,
etc.
Publications. Depuis 1998, Danone publie un Rapport de Responsabilité Sociale et Environnementale, qui
présente l’impact social et environnemental de l’activité du Groupe. Ce rapport est disponible, sans frais, auprès
de la Direction du Développement Durable et de la Responsabilité Sociale, Groupe Danone, 17 boulevard
Haussmann, 75009 Paris et sur le site Internet du Groupe, dans la rubrique Développement Durable. Par
ailleurs, les données correspondant aux lignes directrices pour le reporting Développement Durable (Global
Reporting Initiative, lancée en 1997 conjointement par l’Organisation non gouvernementale américaine CERES
et le programme des Nations Unies pour l’Environnement) ainsi que les indicateurs requis par la loi sur les
Nouvelles Régulations Economiques (loi NRE) sont accessibles dans le Rapport de Responsabilité Sociale et
Environnementale et/ou sur le site Internet du Groupe, dans la rubrique Développement Durable.
La Recherche & Développement a pour principal objectif, chez Danone, de participer comme acteur
incontournable à la politique de croissance rentable du Groupe (i) en privilégiant une politique de sécurité
alimentaire sans concession, (ii) en contribuant à l’élaboration de produits répondant toujours mieux, sous
l’angle nutritionnel, gustatif ou de la praticité, aux attentes des consommateurs, (iii) en élaborant des processus
de production novateurs, plus performants, au service de la politique globale de réduction des coûts.
La politique de Recherche & Développement de Danone a connu une profonde refonte en 2000 pour faire
de cette fonction un avantage concurrentiel majeur du Groupe. Afin d’accroître la transversalité, l’efficacité et
la rapidité, les équipes de Recherche & Développement ont été regroupées dans un unique centre mondial
multidisciplinaire, le Centre de Recherche Danone Vitapole Daniel Carasso, commun aux trois pôles d’activité
et les travaux de recherche ont été recentrés sur un nombre limité de sujets stratégiques. Ce centre, situé en
région parisienne, est opérationnel depuis mi-2002: il regroupe environ 500 chercheurs, ingénieurs et
techniciens, relayés par 300 personnes dans le monde.
Pour mener les recherches de base relatives à la nutrition, la saveur, le traitement et la conservation des
aliments, Danone collabore régulièrement avec des entités extérieures, telles que les universités et les
organismes de recherche publics spécialisés. Le Groupe bénéficie de l’expertise de Comités scientifiques
externes sur les thématiques stratégiques, comme le Comité d’experts sur les probiotiques ou le Centre Evian
pour l’Eau sous l’égide d’environ 30 experts internationaux. Par ailleurs, le Groupe entretient un contact
permanent avec la communauté scientifique pour mieux comprendre les problématiques de nutrition et rester à
la pointe des progrès de la recherche : ce dialogue permanent avec les scientifiques ainsi que l’appui à la
recherche constituent deux des engagements pris par le Groupe dans sa Charte Alimentation Nutrition Santé.
Danone a par ailleurs créé un prix international récompensant les programmes de recherche en matière de
nutrition ou les programmes de recherche apportant une contribution majeure à la santé publique. Le
développement et le perfectionnement des produits sont confiés à des équipes internes de recherche et de
développement, qui mettent en application les résultats de la recherche interne et externe. En outre, à travers
leurs actions destinées aux professionnels de la nutrition et de la santé, les 15 Instituts Danone dans le monde
contribuent à la sensibilisation du public aux questions de nutrition et ont lancé de multiples initiatives en
direction des chercheurs et praticiens. Depuis 1991, les Instituts Danone ont soutenu financièrement plus de
600 programmes de recherche en nutrition sélectionnés par des jurys indépendants, ont organisé plus de
130 conférences, touchant 24 000 professionnels, ont publié 72 ouvrages scientifiques et ont développé plus de
70 programmes à destination du public. Enfin, dans le cadre de sa stratégie visant à accélérer sa croissance sur
le segment de l’alimentation fonctionnelle, le Groupe a signé début 2004 un accord avec Yakult Honsha, le
leader mondial du marché des produits probiotiques. Dans le cadre de cet accord, un bureau de liaison a été créé
entre le Groupe et Yakult afin de développer des projets communs, notamment en matière de recherche et
développement.
- 42 -
En 2004, Danone a encouru des charges de 131 millions d’euros au titre de ses activités de Recherche &
Développement, soit près de 1 % de son chiffre d’affaires (130 millions d’euros en 2003 et 133 millions d’euros
en 2002).
Projet Themis. En 2000, le Groupe a décidé la refonte de ses organisations et modes de fonctionnement et
la mise en place d’un système d’information intégré ou ERP (Enterprise Resource Planning) à partir d’une
architecture SAP. Ce projet a pour objectif l’optimisation des flux d’informations aussi bien à l’intérieur des
filiales qu’à l’intérieur du Groupe, entre les fonctions Finance, Production, Qualité, “Supply Chain”,
Commercial et Achats. Après une mise en œuvre du projet sur quatre sites pilotes en 2001, le déploiement
global a débuté en 2002 puis s’est poursuivi en 2003 avec le déploiement dans 12 filiales et la maison mère du
Groupe. Au début de l’année 2004, le Groupe a entamé une phase de stabilisation technique afin d’assurer un
fonctionnement stable et sécurisé du système. Cette phase a été suivie d’une phase de maximisation du système,
visant à optimiser son utilisation et en améliorer les fonctionnalités. Les déploiements initialement prévus en
2004 ont de ce fait été différés, à l’exception de l’Indonésie, et ont repris dès la fin de 2004 en particulier dans
le pôle Boissons. A ce jour, environ 50 % des ventes du Groupe en Europe et Amérique du Nord et 70 % des
ventes mondiales du pôle Produits Laitiers Frais sont réalisées par des filiales ayant implanté Thémis.
eSupply Chain. Le Groupe mène depuis plusieurs années une démarche d’optimisation de sa chaîne
d’approvisionnement, dans l’objectif d’améliorer son efficacité en amont ainsi que la collaboration avec ses
fournisseurs. Une équipe dédiée a été mise en place dans le cadre du projet eSupply Chain mené au sein du
Groupe. Cette équipe est en charge d’organiser le mode de fonctionnement et l’interaction entre les filiales, les
équipes Themis, les fournisseurs et CPGmarket. CPGmarket est une place de marché électronique dédiée au
secteur des produits de grande consommation qui a été créée en 2000 sur l’initiative de Danone, Nestlé, Henkel
et SAP. Elle offre aux fournisseurs et industriels une gamme de solutions technologiques liées à l’optimisation
de la chaîne d’approvisionnement et aux différentes étapes du cycle commercial en permettant notamment des
appels d’offre électroniques ou des enchères en ligne. Opérationnelle depuis 2001, CPGmarket dispose d’une
base de données de plus de 13 000 utilisateurs actifs, fournisseurs et acheteurs, dans 60 pays où plus de
10 milliards d’euros ont déjà été négociés en ligne. Le Groupe, qui a débuté le déploiement de l’outil eSourcing
de CPGmarket en 2001, l’utilise aujourd’hui dans plus de 40 de ses entités opérationnelles dans le monde et
pour plus de 50 % de ses achats sur tous ses marchés.
CPGmarket a également mis au point des solutions eSupply Chain qui permettent d’automatiser les
échanges de données entre fournisseurs et industriels de façon standardisée et en temps réel, permettant ainsi de
simplifier et donc d’améliorer la chaine d’approvisionnement. Ces échanges de documents commerciaux, de
prévisions, de plannings et de niveaux de stocks permettent d’optimiser le potentiel de rentabilité de tous les
participants.
En 2004, CPGmarket a mis en place plus de 410 « couples » Fournisseurs-Industriels dans cette activité
eSupply Chain. Ces connexions s’effectuent dans le cadre de standards développés par l’industrie, quel que soit
le format et le protocole d’échange d’informations utilisé. Après trois pilotes menés avec douze usines en
France, en Espagne et en République Tchèque, le Groupe a prévu de déployer, en 2005, les solutions eSupply
Chain « amont » dans toutes ses filiales en Europe.
Danone exploite des sites de production dans le monde entier sur ses marchés principaux. Au 31 décembre
2004, le Groupe possédait 200 usines, dont environ (i) 38 % se situent dans l’Union Européenne dont 14 % en
France, 8 % en Espagne et en Italie et 16 % dans le reste de l’Union Européenne, (ii) 42 % se situent dans la
région Asie-Pacifique, dont 30 % en Chine et 12 % en Nouvelle-Zélande, Inde, Indonésie et dans d’autres pays
du Sud-Est et Sud-Ouest asiatique, et (iii) 14 % se situent en Amérique, dont 7 % aux Etats-Unis d’Amérique et
au Canada, et 7 % en Argentine, au Brésil et dans des pays d’Amérique Centrale.
Le tableau ci-après indique le nombre total d’usines du Groupe au 31 décembre 2004 et leur production en
2004 par pôle d’activité pour les sociétés consolidées par intégration globale.
Nombre Production (milliers de
Pôle d’activité d’usines tonnes ou millions de litres)
- 43 -
Bien que les sites de production de Danone soient nombreux et dispersés géographiquement, certaines
usines sont cependant des sites de production particulièrement importants. Les cinq plus importantes usines de
produits laitiers frais de Danone se situent en Argentine, en Belgique, au Mexique, aux Etats-Unis d’Amérique
et en France et représentent environ 30 % de la production de produits laitiers frais du Groupe. Les deux plus
grands sites de production d’eau embouteillée du Groupe, tous deux situés en France, ont représenté 23 % de la
production totale d’eau conditionnée du Groupe en 2004, et les deux plus importants sites de production d’eau
en grands contenants, tous deux situés en Indonésie, en ont représenté 14 %. Les cinq plus importantes usines
de biscuits et produits céréaliers se situent en Belgique, en France, en Italie et en Indonésie, et ont représenté
environ 34 % de la production totale de biscuits du Groupe.
La politique générale de Danone est de posséder ses usines. La direction du Groupe mène des contrôles
réguliers de ses sites de production pour évaluer les possibilités d’amélioration de la productivité, de la qualité,
de la protection de l’environnement et de la sécurité. Sur la base de tels contrôles, la Direction établit un plan
pour l’expansion, la spécialisation, la remise à niveau et la modernisation ou la fermeture de sites particuliers.
En 2002, 2003 et 2004, le Groupe a investi un total de respectivement 603 millions d’euros, 543 millions
d’euros et 526 millions d’euros (voir paragraphe 4.4.4).
Les investissements industriels ont atteint 526 millions d’euros en 2004 contre 543 millions d’euros en
2003 et 603 millions d’euros en 2002 (représentant respectivement 3,8 %, 4,1 % et 4,5 % du chiffre d’affaires
consolidé). Le Groupe mène depuis plusieurs années une politique de maitrise de ses investissements
industriels. Les montants engagés au cours de l’exercice 2004 intègre (i) des investissements de capacité en
Europe, pour répondre à la croissance des ventes d’Actimel et (ii) des investissements de capacité dans les pays
« Nouvelles Frontières », à forte croissance de chiffre d’affaires (Russie, Mexique, Chine, Indonésie et Etats-
Unis). L’un des investissements majeurs de l’exercice 2004 est relatif à l’usine de production de produits
laitiers frais à Tchekov, en Russie, dont les capacités de production devraient tripler d’ici à 2009.
Les investissements financiers se sont élevés à 98 millions d’euros en 2004 contre 1 088 millions d’euros
en 2003 et 495 millions d’euros en 2002. Les investissements financiers de l’exercice 2004 sont principalement
relatifs à l’acquisition d’un pourcentage complémentaire dans la société Zywiec Zdroj (Boissons – Pologne),
portant la participation du Groupe de 88% à 100%, à l’acquisition des actifs de la société Chock & Rolls
(Biscuits – Russie) ainsi qu’à l’acquisition d’une participation dans la société Bonafont Garrafones y Servicios
(HOD – Mexique).
Les rachats d’actions intervenus dans le cadre des programmes autorisés par les Assemblées Générales du
11 avril 2003 et du 15 avril 2004 ont représenté en 2004 un investissement de 213 millions d’euros.
Investissements industriels. Le Groupe prévoit d’augmenter, au cours des trois prochaines années, ses
investissements industriels d’environ 50 à 60 millions d’euros dans les pays « Nouvelles Frontières ». Ainsi :
▪ En Indonésie, le Groupe a prévu d’augmenter ses capacités de production dans ses activités Biscuits,
ses activités Boissons (lancement de Mizone) ainsi que dans ses activités Produits Laitiers Frais
(croissance des volumes de Milkuat, boisson lactée enrichie en vitamines et en calcium) ;
▪ En Russie, le Groupe va poursuivre ses investissements visant à tripler, d’ici à 2009, la capacité de
production de l’usine de produits laitiers frais à Tchekov ;
▪ Au Mexique, le Groupe a prévu d’augmenter ses capacités de production dans ses activités Produits
Laitiers Frais et Boissons (croissance des volumes de Levite).
▪ En Chine, le Groupe a prévu d’augmenter les capacités de production de sa filiale Wahaha
(augmentation du nombre de lignes d’embouteillage).
Le Groupe prévoit que les investissements industriels devraient représenter environ 4,5% de son chiffre
d’affaires en 2005.
Ainsi, en 2005, le Groupe devrait porter sa participation dans Shanghai Bright Dairy (Produits Laitiers
Frais – Chine) à environ 10%, après obtention de toutes les autorisations nécessaires pour finaliser la
transaction.
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Par ailleurs, la Société et ses filiales ont conclu différents accords en vue du rachat des parts minoritaires
détenues par des tiers dans certaines filiales, au cas où ces actionnaires souhaiteraient céder leur participation.
De même Eden Springs Ltd et le groupe Suntory Limited ont des options de vente de leur participation
respective dans The Danone Springs of Eden BV et DS Waters, LP. Ces accords sont décrits dans le paragraphe
5.1.4 Obligations contractuelles et engagements hors bilan. Dans le cadre de ces accords, le Groupe a acquis en
janvier 2005 une participation complémentaire de 3,22% dans Danone Asia, société holding détenant les
participations du Groupe en Asie. Aucun autre investissement significatif à l’échelle du Groupe n’est prévu en
2005 au titre des ces accords.
La Société se réserve la possibilité d’utiliser une partie de sa trésorerie disponible pour financer le
programme de rachat d’actions et/ou de recourir à l’endettement à court ou moyen terme pour couvrir les
besoins additionnels qui excéderaient l’autofinancement.
Voir paragraphe 5.2.1 Comptes consolidés — Note 28 de l’Annexe aux Comptes consolidés.
Risques liés aux marques et à la propriété intellectuelle. Compte tenu de l’importance que revêt la
notoriété de ses marques pour ses activités, le Groupe a déployé des efforts considérables pour protéger son
portefeuille de marques commerciales, notamment les marques Danone, Evian ou Lu. Le Groupe recourt
également à des mesures de sécurité pour protéger ses brevets, licences et recettes propres. Cependant, le
Groupe ne peut garantir que les mesures prises suffiront à protéger efficacement sa propriété intellectuelle, ni
que des tiers ne violeront ou ne détourneront ses droits de propriété intellectuelle. En outre, certains pays dans
lesquels le Groupe est présent offrent une protection de la propriété intellectuelle moins efficace que celle dont
le Groupe bénéficie en Europe ou en Amérique du Nord. Si le Groupe ne réussit pas à protéger ses droits de
propriété intellectuelle contre toute violation ou tout détournement, ses résultats financiers futurs et sa
croissance pourraient s’en trouver affectés.
Risques liés à l’évolution des réglementations. En tant qu’acteur de l’industrie alimentaire et des
boissons, le Groupe est soumis à toutes les réglementations mises en place par les Etats ou organisations
internationales, notamment en matière d’hygiène, du contrôle de la qualité, de réglementation sur les boissons
et les emballages, de réglementation fiscale. Le Groupe est en outre soumis à toutes les barrières étatiques ou
sanctions qui seraient mises en place ou édictées pour restreindre le commerce international. Tous changements
importants de réglementation pourraient avoir un impact négatif significatif sur les activités du Groupe. Par
ailleurs, les activités du Groupe sont soumises à une réglementation étendue, changeante, et de plus en plus
contraignante en ce qui concerne l’émission ou le rejet de substances ou déchets dans l’environnement, la
protection de l’environnement et la protection de la santé et de la sécurité humaine. Des évolutions de
réglementation pourraient donc entraîner des investissements significatifs. Toutefois, le Groupe estime qu’il a
mis en place les mesures nécessaires pour limiter les risques liés à ses activités par une politique de
management environnemental et, en particulier, la réalisation d’audits réguliers sur tous ses sites.
En septembre 2004, la Commission Européenne a rendu sa décision suite à son enquête sur des ententes
supposées sur le marché de la bière en France et a condamné Danone à payer une amende de 1,5 millions
d’euros.
Le Groupe n’a pas de litige ou d’arbitrage susceptible d’avoir ou ayant eu, dans un passé récent, une
incidence significative sur sa situation financière, son activité et ses résultats.
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Par ailleurs, diverses procédures ont été introduites contre la Société et ses filiales dans le cadre de la
marche normale de leurs affaires, en particulier suite à des garanties données lors de cessions intervenues entre
1997 et 2004. Des provisions sont constituées chaque fois qu’une perte semble probable et quantifiable (voir
Note 17 de l’Annexe aux comptes consolidés).
Le Groupe a mis en place une organisation permettant de gérer de façon centralisée l’ensemble de ses
risques financiers de liquidité, de change, de taux et de contrepartie. Dépendant de la Direction Financière, le
Département Trésorerie est en charge de cette responsabilité et dispose pour cela de l’expertise et des outils
nécessaires (salle des marchés, logiciels de front et de back office) pour intervenir sur les différents marchés
financiers dans les meilleures conditions d’efficacité et de sécurité. Par ailleurs, l’organisation et les procédures
appliquées sont régulièrement revues par l’Audit Interne. Enfin, un reporting mensuel détaillé est communiqué
à la Direction Générale du Groupe qui peut ainsi valider les orientations prises dans le cadre des stratégies de
gestion qu’elle a précédemment autorisées.
La répartition par échéance et par devise des dettes à plus d’un an, ainsi que les engagements reçus des
organismes financiers, figurent dans la Note 15 de l’Annexe aux comptes consolidés.
Risques liés aux variations de taux de change. Le Groupe publie ses comptes consolidés en euros et a
réalisé en 2004 environ 55 % de son chiffre d’affaires et 62 % de son résultat opérationnel en euros (contre,
respectivement, 55% et 64% en 2003). Cependant, une partie importante de l’actif, du passif, des ventes et des
résultats est exprimée dans d’autres devises, notamment en yuans chinois, en dollars américains et devises qui
lui sont corrélées, en livres sterling ou en zlotys polonais. De ce fait, le Groupe subit les effets des fluctuations
de ces devises par rapport à l’euro lors de la conversion en euros dans ses comptes consolidés. Par exemple,
lorsque l’euro s’apprécie par rapport à d’autres devises, la valeur en euros de la contribution aux résultats
consolidés et à la situation financière des filiales du Groupe établissant leurs comptes dans ces autres devises
diminue.
Les ventes et les dépenses des filiales du Groupe sont généralement exprimées dans la devise de leur pays,
à l’exception des importations, des exportations et des transactions financières qui font l’objet de couvertures de
change. Danone estime donc que son exposition locale aux fluctuations de devises a été et continuera d’être
limitée. Cependant, du fait de la stratégie de croissance internationale suivie par le Groupe, la part des activités
internationales dans le chiffre d’affaires, le résultat opérationnel et le bénéfice net consolidés devrait continuer
d’augmenter.
Lors de la préparation de ses comptes consolidés, Danone utilise les taux de change de fin de période pour
la conversion des données du bilan (sauf si des taux élevés d’inflation locale appellent l’utilisation d’autres taux
de change) et les taux de change moyens de la période (calculés en prenant la moyenne du taux de change à la
fin de chaque mois pendant la période) pour la conversion des données du compte de résultat et de la variation
de la trésorerie.
Conformément aux pratiques comptables du Groupe, les différences engendrées par la conversion en euros
des comptes des sociétés étrangères sont incluses dans les capitaux propres jusqu’à ce que les investissements
étrangers auxquels elles se rapportent soient vendus ou liquidés. Au 31 décembre 2004, les différences
négatives de conversion relatives aux anciennes monnaies de la zone euro s’élevaient à 206 millions d’euros
(221 millions au 31 décembre 2003). Les différences négatives de conversion relatives aux monnaies de
l’Amérique Latine, qui s’élevaient à 1 253 millions d’euros au 31 décembre 2004 (1 217 millions d’euros au
31 décembre 2003), proviennent en très grande partie des dévaluations du peso argentin en 2002.
Risques liés aux variations de taux d’intérêt. Le financement de l’ensemble des filiales du Groupe est
centralisé et la Direction Financière du Groupe utilise des instruments financiers pour réduire l’exposition nette
du Groupe au risque de taux d’intérêt.
- 46 -
En tenant compte de ces instruments de couverture du risque de taux, une variation de 100 points de base
des taux courts (Euribor 3 mois) aurait l’impact suivant, sur la base de la dette nette du Groupe au 31 décembre
2004, soit 1,4 milliard(1) d’euros :
▪ en cas de hausse de 100 points de base des taux courts, le taux effectif d’intérêt sur la dette nette serait
majoré de 9 points de base, ce qui conduirait à une augmentation des frais financiers d’environ
1 million d’euros ;
▪ en cas de baisse de 100 points de base des taux courts, le taux effectif d’intérêt sur la dette nette serait
minoré de 16 points de base, ce qui conduirait à une diminution des frais financiers d’environ
2 millions d’euros.
(1) La dette nette correspond à la somme des emprunts obligataires convertibles, dettes à plus d’un an, emprunts à moins d’un an et
découverts bancaires, nette des valeurs mobilières de placement et des disponibilités.
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés de taux et de change dans un objectif exclusif de
couverture des risques financiers qui découlent de son activité industrielle et commerciale. Les opérations de
couverture sont prises en conformité avec les objectifs et procédures déterminés par la Direction Générale de
Danone. Ces opérations sont centralisées au niveau du Groupe.
Concernant le risque de taux, le but de la gestion est de minimiser le coût de la dette nette globale du
Groupe et de limiter dans la durée les fluctuations provenant de la volatilité des taux d’intérêt, en la situant dans
une répartition taux fixe/taux variable validée par la Direction Générale.
Concernant le risque de change, le but est de couvrir (i) sur une base budgétaire annuelle les risques liés à
l’activité commerciale des filiales du Groupe dans une devise autre que leur monnaie fonctionnelle, caractérisée
par une très grande récurrence d’une année sur l’autre, et (ii) les risques portant sur l’actif net de certaines
filiales et participations opérant dans des pays dont la devise fonctionnelle n’est pas l’euro.
Couverture des risques de variation de taux d’intérêt. Les instruments financiers dérivés pris en
couverture des risques de variation des taux d’intérêt sont principalement des contrats d’échange (“swaps”) et
d’options (“caps”, “floors” et “swaptions”) de taux négociés de gré à gré avec des contreparties de premier
rang. Les montants nominaux des instruments financiers en portefeuille aux 31 décembre 2002, 2003 et 2004,
ainsi que leur date d’échéance et une indication de leur valeur de marché sont repris en Note 24 de l’Annexe aux
Comptes consolidés. Les informations relatives au taux d’intérêt moyen pondéré de la dette financière nette du
Groupe sont reprises en Note 15 de l’Annexe aux Comptes consolidés.
Couverture des risques de variation des cours de change sur les importations, les exportations, les
transactions financières et les investissements nets en devises. La politique du Groupe à l’égard des
fluctuations des cours de change consiste à calculer périodiquement son exposition nette sur les devises et à
recourir à des instruments financiers dérivés pour réduire ce risque.
Le Groupe utilise surtout des contrats de change à terme, des options de change et des cross-currency
swaps, conclus avec des contreparties de premier rang. Les montants nominaux des instruments financiers en
portefeuille aux 31 décembre 2002, 2003 et 2004, ainsi qu’une indication de leur valeur de marché, sont repris
en Note 24 de l’Annexe aux Comptes consolidés.
Flux prévisionnels de trésorerie relatifs aux instruments financiers de couverture du risque de taux
d’intérêt. Les tableaux ci-dessous indiquent les flux de trésorerie prévisionnels significatifs relatifs (i) aux
instruments financiers dérivés détenus par le Groupe au 31 décembre 2004 et soumis aux risques de marché
(variations des taux d’intérêt), et (ii) aux dettes et actifs financiers figurant au bilan du Groupe au 31 décembre
2004 et faisant l’objet d’une couverture par ces instruments financiers dérivés (éléments de la dette nette
consolidée du Groupe). Ces flux de trésorerie prévisionnels ont été déterminés sur la base des taux d’intérêt
applicables (TAM : 2,10 %, T4M : 2,04 %, EURIBOR 1 mois : 2,13 %, EURIBOR 3 mois : 2,16 % et taux
d’intérêt applicables dans les pays hors France) au 31 décembre 2004 et des cours de change au 31 décembre
2004.
- 47 -
Les flux de trésorerie prévisionnels relatifs aux instruments dérivés en portefeuille au 31 décembre 2004 et
pris en couverture de l’exposition du Groupe aux risques de variation des taux d’intérêt sont présentés
ci-dessous, avec leur date d’échéance :
Après
2005 2006 2007 2008 2009 2009
(En millions d’euros)
Swaps de taux :
Euros
• taux fixes :
– à payer (taux moyen : 4,29 %) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (20) (14) (7) (1) – –
– à recevoir (taux moyen : 2,59 %) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 1 – – – –
• taux variables
– à payer (Euribor 3 mois et TAM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (5) (1) – – – –
– à recevoir (Euribor 3 mois) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 7 3 1 – –
Autres devises
• taux fixes :
– à payer (taux moyen : 1,82 %) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (5) (5) (3) (1) – –
• taux variables
– à recevoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 4 2 – – –
Les flux de trésorerie prévisionnels relatifs aux intérêts sur les dettes et actifs financiers figurant au bilan
du Groupe au 31 décembre 2004 et faisant pour partie l’objet d’une couverture par les instruments financiers
mentionnés précédemment sont présentés ci-dessous, avec leur date d’échéance. Les flux de trésorerie relatifs
aux remboursements des dettes et aux cessions des valeurs mobilières de placement ne sont pas inclus
ci-dessous :
Après
2005 2006 2007 2008 2009 2009
(En millions d’euros)
Emprunt obligataire convertible (taux fixe : 1,2 %) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (8) (8) – – – –
Dettes à plus d’un an (y compris part à moins d’un an)
• taux fixe (taux moyen 5,6 %) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (4) (3) (2) (1) (1) –
• taux variable (EURIBOR 3 mois) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (51) (38) (26) (9) (4) (5)
• taux variable (autres) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (12) (10) (8) (4) (2) –
Disponibilités, nettes des dettes à moins d’un an et découverts bancaires
• taux fixe (taux moyen 1,2%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (2) – – – – –
• taux variable (EURIBOR 1 mois) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 – – – – –
Valeurs mobilières de placement (EURIBOR 1 mois) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 39 32 15 8 –
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Flux prévisionnels de trésorerie relatifs aux instruments financiers de couverture du risque de change.
Les flux de trésorerie prévisionnels relatifs aux instruments financiers en portefeuille au 31 décembre 2004 pris
en couverture de l’exposition du Groupe aux risques de variation des taux de change sont présentés ci-dessous,
avec leur date d’échéance, et selon la nature de la transaction qu’ils couvrent : transactions commerciales
anticipées d’une part, et transactions financières et couverture d’investissements nets en devises, d’autre part.
Ces flux de trésorerie sont déterminés sur la base des taux à terme applicables :
Après
2005 2006 2006
(En millions d’euros)
Transactions commerciales anticipées (flux sur positions nettes de change) :
A recevoir :
▪ Livre Sterling (26) – –
▪ Dollar de Hong-Kong (34) – –
▪ Zloty polonais (67) – –
▪ Dollar américain (35) (1) –
▪ Autres devises (23) (1) –
A livrer :
▪ Livre Sterling 179 29 –
▪ Peso mexicain 62 – –
▪ Dollar canadien 46 1 –
▪ Dollar américain 52 7 –
▪ Yen japonais 64 23 –
▪ Franc suisse 22 5 –
▪ Couronne tchèque 12 – –
▪ Forint hongrois 22 – –
▪ Dollar australien 27 – –
▪ Autres devises 44 – –
Transactions financières et couvertures d’investissements en devises :
A recevoir :
▪ Dollar de singapour (94) – –
▪ Livre Sterling (46) – –
▪ Yen Japonais (71) (36) (46)
▪ Dollar americain – (22) –
▪ Autres devises (7) – –
A livrer :
▪ Yen japonais – – 213
▪ Dollar canadien – – 140
▪ Livre Sterling 88 – –
▪ Couronne tchèque 11 2 44
▪ Peso mexicain 10 – 39
▪ Yuan chinois 7 7 344
▪ Zloty polonais 3 3 43
▪ Rouble Russe 2 26 –
▪ Rand sud africain 12 2 22
▪ Roupie indonésienne 3 32 –
▪ Autres 2 – –
Les flux de trésorerie relatifs aux options de change sont inclus lorsque celles-ci sont dans la monnaie au
31 décembre 2004.
Comme indiqué dans le paragraphe 3.2.2 Capital social, le Groupe détenait, au 28 février 2005,
18 104 339 actions propres pour une valeur totale de 960 millions d’euros (17 328 719 actions propres au
31 décembre 2004 pour une valeur totale de 902 millions d’euros).
Les actions auto-détenues sont présentées en déduction des capitaux propres consolidés à hauteur de leur
coût de revient.
Sur la base du cours de clôture de l’action GROUPE DANONE au 28 février 2005 (soit 75,25 euros), la
valeur de marché des actions propres détenues à cette date (soit 18 104 339 actions) s’élevait à 1 362 millions
d’euros. Une variation de 10 % à la hausse ou à la baisse du cours de l’action GROUPE DANONE résulterait
en une variation de 136 millions d’euros de la valeur de marché des actions auto-détenues.
- 49 -
Au 31 décembre 2004, les titres de participation comprenaient des titres cotés pour une valeur comptable
totale de 122 millions d’euros, dont la valeur de marché était estimée à environ 153 millions d’euros. Ces titres
sont principalement constitués de la participation minoritaire du Groupe dans la société Wimm Bill Dann ainsi
que des actions Scottish & Newcastle plc acquises en 2000 dans le cadre de la première partie du
désengagement des activités brassicoles européennes.
Les valeurs mobilières de placement comprennent essentiellement des titres de créances négociables et des
OPCVM monétaires, sur lesquelles l’exposition du Groupe est faible. De même, les autres immobilisations
financières comprennent notamment des valeurs mobilières de placement monétaires en cantonnement des
provisions mathématiques de réassurance.
La valeur de marché des titres de participation non consolidés, des valeurs mobilières de placement et des
autres immobilisations financières est présentée dans la Note 24 — Instruments financiers de l’Annexe aux
comptes consolidés.
Les fonds de retraite du Groupe, dont la valeur de marché s’élevait à 181 millions d’euros au 31 décembre
2004, sont investis en actions à hauteur de 40 % environ, conformément à la politique définie par les trustees
qui gèrent ces fonds.
Au 31 décembre 2004, les prêts à plus d’un an comprenaient un montant de 280 millions d’euros au titre
d’un crédit vendeur accordé à une société constituée par des fonds d’investissement LBO (Leverage Buy Out)
dans le cadre de la cession des activités de fromage et de charcuterie de Galbani en 2002. Le remboursement de
ce prêt dépend de la valeur future de Galbani et, à ce jour, la Société estime que ce prêt sera intégralement
remboursé.
Réglementations applicables. Les activités du Groupe sont soumises à des réglementations nombreuses et
en constante évolution, dont les principales concernent l’eau, l’air, le bruit, les sols et les déchets. Ces activités
sont notamment soumises à l’obtention d’autorisations d’exploitation ou à déclaration préalable, en application
en France de la législation relative aux installations classées pour la protection de l’environnement et en
application des réglementations équivalentes dans les autres pays. Les emballages sont, quant à eux, soumis à
des réglementations spécifiques plus ou moins contraignantes selon les pays, dont la directive européenne de
2001 sur les matériaux et objets en plastique destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires, qui a
fixé un cadre réglementaire commun en Europe. Par ailleurs, les activités du Groupe sont soumises à la
directive européenne de 2003 établissant un système d’échange et de quotas d’émission de gaz à effet de serre
ainsi qu’aux réglementations nationales prises en application de cette directive.
Les principaux risques environnementaux potentiels sont les risques de pollution de l’eau (pollution
essentiellement organique et biodégradable), les risques liés aux installations frigorifiques (ammoniac et autres
fluides frigorigènes) et au stockage de matières premières (silos à farine ou à sucre) ou de produits destinés au
nettoyage et à la désinfection des installations (produits acides ou basiques), ainsi que les impacts liés à des
modifications éventuelles de la réglementation sur les emballages des produits. Le Groupe a évalué par des
analyses de cycle de vie que, compte-tenu de la nature de ses activités, son impact environnemental est
relativement limité.
- 50 -
Activités industrielles. L’application de la politique environnementale dans les usines comprend trois
volets : la mise en conformité avec la réglementation, ce qui va de pair avec la maîtrise des risques
environnementaux, la réduction des consommations d’eau et d’énergie et de la production de déchets
(programme “usines sobres”) et, enfin, la certification ISO 14001 des sites.
Conformité réglementaire et maîtrise des risques. Depuis 1995, l’ensemble des sites industriels du Groupe
effectue un auto-diagnostic annuel de situation environnementale, évaluation interne qui sensibilise les acteurs
de terrain à l’environnement, leur donne une connaissance approfondie des sites et leur permet d’établir un plan
d’actions. Afin de s’assurer de la conformité réglementaire et de renforcer la maîtrise des risques, le Groupe a
mis en place depuis 2000 un programme d’audits de ses usines réalisés essentiellement par un cabinet
spécialisé. L’analyse porte sur de multiples critères : permis d’exploitation, approvisionnement en eau, rejets,
émissions atmosphériques, stockage des matériaux, installations de réfrigération, énergie, bruit, management de
l’environnement, sols, déchets, etc. Les conclusions de cette analyse donnent lieu à des recommandations sous
forme de plans d’actions chiffrés et priorisés. En 2004, la plupart des usines ont été auditées, à l’exception des
usines acquises récemment. Au vu des résultats de ces audits et des plans d’actions menés, Danone estime qu’il
n’existe pas de risque majeur susceptible d’affecter gravement l’environnement.
Réduction des consommations de ressources naturelles. Engagé en 1995, le programme “usines sobres”
vise à réduire les consommations d’eau et d’énergie et la production de déchets. Il répond à la volonté du
Groupe de promouvoir un mode de fonctionnement économe et durable, en s’astreignant à n’utiliser que les
ressources strictement indispensables à son activité. Les ratios moyens du Groupe sur la période 2002-2004
(eau totale par tonne de produit, énergie thermique par tonne de produit, énergie totale par tonne de produit)
enregistrent une baisse significative. Par ailleurs, le taux actuel de valorisation des déchets industriels est de
l’ordre de 83 %. Des objectifs ont été fixés en septembre 2001 par le Comité Exécutif du Groupe en matière de
réduction des ratios de consommation d’eau et d’énergies sur la période 2000-2010 : 30 % pour la
consommation d’eau et d’énergie thermique ; 20 % pour l’énergie totale (thermique et électrique) ce qui
constitue une réponse significative du Groupe à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Management environnemental. Le Groupe a mis en place un système de management environnemental lui
permettant de s’assurer que l’environnement est bien pris en compte dans toutes les usines. Au 31 décembre
2004, 75 sites industriels, cinq sièges sociaux et un centre de recherche étaient certifiés ISO 14001, soit plus de
45 % des sites industriels. En cas d’accident environnemental, une organisation est en place dans toutes les
usines et les sociétés pour faire face à une situation de crise et réduire les conséquences éventuelles de cet
accident. Un guide de gestion des situations d’urgence environnementale a été diffusé début 2001 à toutes les
usines et est remis à jour annuellement.
Emballages. Pour le Groupe, le respect de l’environnement passe aussi par la maîtrise des emballages des
produits qu’il commercialise. Ainsi, dès 1992, Danone a été à l’origine de la société Eco-Emballages qui vise à
développer la collecte et le recyclage des emballages en France. A l’étranger, en Europe notamment, Danone
participe activement à la fin de vie des emballages par l’intermédiaire des organismes du type « Point Vert ».
Par ailleurs, le Groupe s’efforce de réduire le plus possible les emballages à la source, par des allégements très
sensibles du poids des unités d’emballages. Danone s’est doté d’un réseau de correspondants qui s’attachent à
sensibiliser et à former les différents intervenants dans le développement de produits et le marketing, grâce
notamment à l’édition d’un nouveau guide de conception écologique des emballages.
Agriculture. L’agriculture fournit l’essentiel des matières premières nécessaires à la fabrication des
produits du Groupe. Afin de garantir la qualité de ses produits et de préserver l’environnement, le Groupe
encourage les agriculteurs à pratiquer une agriculture raisonnée par le biais de méthodes culturales plus
respectueuses de l’environnement que les méthodes traditionnelles. Le Groupe a mis en place des opérations
pilotes dans des exploitations céréalières, laitières et fruitières pour tester ces méthodes qui limitent au strict
minimum l’usage des engrais et des produits phytosanitaires sans nuire à la compétitivité des exploitations. Il
souhaite diffuser celles-ci progressivement dans les exploitations qui approvisionnent ses usines. Depuis 2002,
le Groupe a fondé avec Nestlé et Unilever une association dénommée Sustainable Agriculture Initiative (SAI).
Il s’agit de partager avec d’autres industriels, en liaison avec les agriculteurs et les consommateurs, les
expériences d’agriculture durable, d’abord en Europe, puis dans le monde. L’agriculture durable, telle que la
conçoit SAI, est un concept un peu plus large que celui de l’agriculture raisonnée, car il prend en compte des
éléments relatifs à la consommation de ressources naturelles (liés à l’énergie, par exemple) et l’impact
économique et social des activités sur les communautés locales. L’agriculture raisonnée peut être considérée
comme une première étape vers l’agriculture durable. SAI a défini en 2003 les pratiques agricoles durables pour
la production de céréales et du lait dans le monde. En 2004, l’ensemble des éleveurs laitiers du groupe Danone
a été audité selon un référentiel interne couvrant la qualité, la traçabilité et la sécurité alimentaire. A compter de
2005, ces audits couvriront également les aspects environnementaux.
- 51 -
Protection de la ressource en eau. En 1998, Danone et son pôle Eaux se sont associés à la Convention de
Ramsar pour mettre en œuvre des actions de sensibilisation, de formation et de communication sur la
conservation et l’utilisation des zones humides. La Convention de Ramsar, signée en 1971, regroupe 133 pays
qui se sont engagés dans des politiques en faveur des zones humides — marais, tourbières et autres retenues
d’eaux naturelles de plaine et d’altitude — qui filtrent l’eau de pluie et alimentent les nappes souterraines. Ces
zones jouent un rôle fondamental pour la préservation de la ressource et de la qualité de l’eau. Depuis 2002, sur
l’initiative du Groupe, a été créé le fonds Danone — Evian, destiné à soutenir des projets de protection et de
gestion durable de la ressource et de la qualité de l’eau. Le fonds, doté d’un montant d’un million d’euros, est
géré par la Convention de Ramsar avec la participation du Conservatoire du Littoral.
En 2004, le Groupe a établi une charte de protection des impluviums et a réalisé un inventaire complet des
sources qu’il utilise, de leurs risques et de leur niveau de protection. Par ailleurs, le Groupe favorise l’échange
de bonnes pratiques entre les différents responsables de la gestion des sources.
A titre d’exemple, le gisement hydrominéral d’Evian fait l’objet d’une protection particulière. La zone
reconnue d’infiltration de l’eau, qui donne naissance à l’eau minérale d’Evian, s’étend sur 34 km2 à une altitude
moyenne de 850 mètres. L’impluvium a particulièrement été préservé, 85 % de la surface étant constitués de
forêts, de prairies naturelles et de tourbières. Les activités humaines se résument à la présence de quelques
villages et d’une agriculture artisanale basée principalement sur la production fromagère. En 1992, la Société
des Eaux Minérales d’Evian, en collaboration avec les pouvoirs publics, a créé l’Association pour la Protection
de l’Impluvium des Eaux Minérales d’Evian (APIEME), qui a permis de lancer et de subventionner des actions
concrètes : extension du réseau d’assainissement, expérimentation de nouvelles pratiques agricoles moins
polluantes, mise aux normes des bâtiments d’élevage.
Les dépenses de fonctionnement liées à l’environnement se sont élevées à environ 35 millions d’euros en
2004. Elles comprennent la gestion de l’eau, de l’énergie, des déchets et les taxes autres que les cotisations sur
les emballages.
Par ailleurs, les amendes, les pénalités et les dédommagements versés à des tiers au titre de
l’environnement ont été inférieurs à 1 million d’euros en 2004. Aucune provision significative pour risques et
charges liés à l’environnement ne figure au bilan consolidé au 31 décembre 2004.
- 52 -
Le tableau ci-dessous présente quelques indicateurs chiffrés liés à l’impact de l’activité du Groupe sur
l’environnement :
Unités 2004
Energie
▪ Energie thermique (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GWh(2) 2 188
▪ Energie électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GWh(2) 1 536
▪ Energie totale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GWh(2) 3 725
Déchets
▪ Déchets totaux (3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . milliers de tonnes 275
▪ Déchets valorisés (4) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . milliers de tonnes 207
▪ Taux de valorisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . % 75,4
Eau
▪ Consommation (5) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . millions de m3 34 942
▪ Rejets DCO nette (6) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . tonne 4 262
▪ Rejets accidentels significatifs (produits chimiques et
hydrocarbures) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . m3 Aucun
Gaz participant à l’effet de serre (direct) . . . . . . . . . . . . . . . . milliers de tonnes équivalent CO2(7) 503
Gaz participant à l’acidification atmosphérique
▪ Oxyde de soufre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . tonne équivalent SO2(8) 2 652
▪ Oxyde d’azote . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . tonne équivalent NO2(9) 1 151
Gaz ayant un impact sur la couche d’ozone . . . . . . . . . . . . . . kg équivalent CFC(10) 1 894
(1) Energie consommée par les usines, provenant du gaz, du pétrole, du charbon ou d’autres sources d’énergie thermique.
(2) Gigawatt heure.
(3) Déchets générés par les usines.
(4) Les déchets sont valorisés via le recyclage des matières ou via l’incinération avec récupération énergétique.
(5) Eau consommée par les usines, en dehors de l’eau mise en contenants.
(6) La DCO (Demande Chimique en Oxygène) mesure la pollution de l’eau ; les rejets de DCO nette sont mesurés après traitement des
eaux usées.
(7) Le dioxyde de carbone (CO2) provient essentiellement de la combustion de matières. Seules les émissions primaires de CO2 sont
indiquées.
(8) SO2 : dioxyde de soufre.
(9) NO2 : dioxyde d’azote.
(10) CFC : chlorofluorocarbones.
Danone conduit une politique active de gestion des risques visant à respecter au mieux la défense du
patrimoine de ses actionnaires, l’intérêt de ses salariés, des consommateurs et de l’environnement.
La stratégie mise en place s’articule autour d’une politique d’identification et de contrôle des risques
associée à une politique globale d’assurance des biens et responsabilités.
Politique d’identification et de contrôle des risques. Depuis 2001, le Groupe a mis en place une politique
globale d’identification des risques (avec un outil spécifique nommé « Vestalis ») au travers d’une cartographie
des risques opérationnels majeurs qui permet de hiérarchiser les problématiques en fonction du niveau
d’occurrence des risques et de leur impact financier sur l’activité du Groupe. Vestalis a été déployé ou est en
cours de déploiement dans 61 sociétés du Groupe, lesquelles représentent environ 95 % du chiffre d’affaires.
Cette cartographie permet d’identifier les risques et faiblesses de l’ensemble des processus, de les consolider à
l’échelon d’un pays ou d’un pôle, et de définir ainsi des actions correctives, qui peuvent être locales ou globales
selon les cas.
Cette politique d’identification est complétée par une politique de protection contre les risques
opérationnels, via notamment une politique active de formation du personnel et la réalisation de contrôles au
travers d’audits réguliers des sites industriels. Depuis 1994, Danone a mis en place des procédures d’évaluation
du niveau de sécurité des sites industriels réalisées par des auditeurs indépendants, permettant aux unités
opérationnelles de définir et mettre en œuvre des politiques adaptées de prévention et de protection. En 2004,
145 audits de sécurité ont ainsi été conduits par des organismes indépendants, qui ont attribué une note de 1 à 5
à chaque site industriel audité. La note moyenne des sites s’élève à 3,94 en 2004 contre 3,85 en 2003 et 1,74 en
1994, soit une forte amélioration des conditions de sécurité depuis la mise en place de ce système de
prévention. Par ailleurs, 51 sites ont un niveau classé 5, leur autorisant l’obtention de la certification RHP
(Risque Hautement Protégé).
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Politique de couverture des risques et assurances. Le Groupe Danone a une politique globale de
couverture financière basée sur des évaluations techniques rigoureuses et faisant appel aux produits d’assurance
du marché mondial en fonction de leur disponibilité et des réglementations locales.
La politique de couverture des risques est uniforme pour l’ensemble des filiales dont le Groupe a le
contrôle opérationnel. Cette politique se décline comme suit :
▪ Les risques traditionnels potentiellement majeurs (dommages aux biens, pertes d’exploitation,
responsabilité civile) : ils sont négociés au niveau du Groupe pour l’ensemble des filiales avec des
assureurs internationaux de premier rang. Les couvertures sont en « tous risques sauf » sur la base des
garanties les plus larges existantes sur le marché, assorties de franchises variables mais relativement
faibles par rapport à celles accordées à des groupes de taille comparable, pour tenir compte de la
gestion autonome des filiales. Les limites de garanties sont fixées sur la base des scénarios
catastrophes estimés selon les règles du marché des assurances. A l’issue du programme triennal, ces
couvertures ont été renouvelées au 1er janvier 2004 avec une majoration de l’ordre de 40%, qui reste
limitée par rapport à celles subies par les autres industriels suite à la crise mondiale des marchés
d’assurance qui a suivi les événements du 11 septembre 2001. Les couvertures ont été renouvelées
pour une durée d’un an ferme. Quelques risques ont fait l’objet d’exclusions générales ou partielles
imposées par le marché, tels que le terrorisme et les OGMs. Le budget global de ces programmes est
de 21 millions d’euros par an.
▪ Les risques spéciaux, potentiellement significatifs, et qui exigent un traitement centralisé : entrent
dans cette catégorie la couverture des risques politiques, la couverture de la responsabilité des
mandataires sociaux, la couverture contre les actes de fraude ainsi que divers risques (retraits de
produits, risque crédit, risque environnement). Ces risques sont couverts en fonction des capacités
disponibles sur les marchés, sur la base des scénarios de sinistres d’intensité probable. Dans le cadre
des risques politiques, outre le maintien d’une répartition géographique équilibrée des activités du
Groupe, Danone a mis en place, dans les principaux pays dits sensibles, un programme de couverture
visant à minimiser les conséquences financières d’éventuelles mesures de nationalisation. Le budget
global de cette catégorie de couvertures est de 6,5 millions d’euros par an, en baisse de 20% par
rapport à l’année précédente.
▪ Les risques traditionnels courants, qui nécessitent une gestion locale : entrent dans cette catégorie la
couverture des flottes de véhicules, les garanties transport de marchandises, les accidents du travail
(dans les pays où ceux-ci relèvent de l’assurance privée), et les assurances spécifiques à certains pays.
Ces assurances sont négociées et gérées conformément aux pratiques et réglementations locales, dans
le cadre de directives précises données et contrôlées par le Groupe.
Par ailleurs, afin d’optimiser ses coûts d’assurance et d’avoir une bonne maîtrise des risques, Danone
pratique une politique d’auto-assurance au travers de sa filiale de réassurance Danone Ré, société consolidée
dans les comptes du Groupe. Cette politique d’auto-assurance porte sur un certain nombre de risques, dont la
connaissance de la fréquence et de l’impact financier permet une bonne visibilité sur les coûts. Celle-ci
concerne essentiellement (i) les couvertures de dommages aux biens, de transport, de pertes d’exploitation et de
responsabilité civile d’une grande majorité des sociétés du Groupe (ces programmes d’auto-assurance sont
limités aux sinistres de fréquence, avec un plafond maximum de 7,5 millions d’euros par sinistre) et (ii) les
rentes invalidité, éducation, décès concernant les filiales françaises. En outre, une couverture dite « stop loss »
permet de protéger Danone Ré contre toute dérive de fréquence de sinistres. La gestion de ces programmes
d’auto-assurance est confiée à des gestionnaires et assureurs professionnels et les montants des provisions sont
définis par des actuaires indépendants.
De nombreux produits du Groupe, notamment les produits laitiers frais, doivent être stockés à certaines
températures afin de conserver toute leur valeur nutritionnelle et leur saveur, et d’éviter toute contamination ou
détérioration. Le risque de contamination dépend du type de produit concerné mais existe à chaque stade du
cycle de production, y compris lors de l’achat, de la livraison des matières premières, lors de l’emballage des
produits, de l’entreposage et de la livraison des produits aux distributeurs et aux détaillants, de l’entreposage et
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de la mise en rayon des produits du Groupe dans les points de vente finaux. Par ailleurs, en ce qui concerne
l’eau embouteillée, il existe un risque de pollution des sources d’eaux naturelles qui fournissent les ressources
nécessaires à cette activité.
Si certains produits du Groupe étaient présumés contaminés ou nocifs pour la santé, ou s’ils l’étaient
effectivement, l’activité et les résultats du Groupe pourraient être négativement affectés. En outre, tous rapports
ou allégations qui feraient état d’une insuffisance du contrôle qualité sur certains produits d’autres producteurs
alimentaires seraient également susceptibles d’avoir un impact négatif sur les ventes des produits du Groupe.
Risques liés à la répartition géographique des activités du Groupe. Les activités du Groupe sont exposées
aux risques et incertitudes liées aux activités commerciales dans de nombreux pays pouvant connaître, ou ayant
récemment connu, une période d’instabilité économique ou politique, en particulier la Chine, l’Amérique
Latine, certaines régions d’Asie et le Moyen-Orient. Plusieurs pays dans lesquels le Groupe est présent offrent
une réglementation juridique moins développée et moins protectrice, maintiennent des contrôles sur le
rapatriement des bénéfices et des capitaux investis, fixent des taxes et autres redevances et mettent en place des
restrictions à l’activité des groupes internationaux. Le Groupe estime qu’il a mis en place et continue de mettre
en place des mesures limitant les risques liés à ses activités internationales. Cependant, le Groupe ne peut
assurer que ses résultats financiers ne seraient pas significativement affectés par un bouleversement des
conditions économiques ou par une crise dans l’un de ces pays émergents.
Risques liés à la saisonnalité et aux conditions climatiques. Les cycles de consommation saisonniers que
connaissent certains produits du Groupe et les variations climatiques sont susceptibles d’affecter les résultats
intérimaires et les résultats annuels du Groupe : ainsi la consommation d’eau embouteillée et de boissons est-
elle plus importante durant les mois d’été. Dès lors, le chiffre d’affaires de Danone est généralement supérieur
durant ces mois-là. En revanche, des températures estivales relativement fraîches comme celles connues en
2004 en Europe peuvent entraîner une réduction sensible des ventes d’eau embouteillée et sont dès lors
susceptibles d’avoir un impact négatif sur les résultats du Groupe.
Risques liés à une éventuelle position dominante du Groupe sur certains marchés. Le Groupe occupe
des positions de numéro 1 local sur certains de ses marchés. A ce titre, le Groupe est susceptible d’être mis en
cause pour abus de position dominante ou utilisation de pratiques anti-concurrentielles. Ces allégations
pourraient affecter la notoriété du Groupe, déboucher sur des procédures judiciaires et le prononcé de sanctions
qui seraient susceptibles d’avoir des effets négatifs sur les activités du Groupe et ses résultats.
Risques liés aux systèmes d’information. Le Groupe dépend de plus en plus d’applications informatiques
communes pour l’obtention de données chiffrées sur lesquelles s’appuient ses décisions de gestion
opérationnelle. Toute défaillance de ces applications ou des réseaux de communication des données pourraient
retarder ou biaiser certaines prises de décision et entraîner des pertes financières pour le Groupe.
Risques liés aux conséquences des conflits sociaux. Le Groupe a déjà procédé à des restructurations dans
le passé et pourrait continuer de le faire dans les années à venir. Les restructurations consistent notamment en la
fermeture d’usines, la réduction d’effectifs destinée à réduire ses coûts de production, à améliorer l’efficacité de
ses installations, à exploiter les synergies et à répondre aux demandes d’un marché en constante évolution. Ces
restructurations pourraient affecter les relations du Groupe avec ses salariés, déboucher sur des conflits sociaux,
notamment des arrêts de travail, des grèves, des perturbations et, dès lors, sont susceptibles d’avoir des effets
négatifs sur les activités du Groupe et ses résultats.
Risques liés à la concurrence. Les marchés sur lesquels le Groupe intervient sont des marchés fortement
concurrentiels, sur lesquels interviennent de grands groupes internationaux et de nombreux acteurs locaux. En
Europe de l’Ouest, les marchés sur lesquels le Groupe est présent sont des marchés relativement matures et la
concurrence pour gagner des parts de marché y est particulièrement intense. Dans le reste du monde, certains
groupes internationaux alimentaires et de boissons occupent des positions essentielles sur certaines gammes de
produits, sont présents sur certains marchés émergents et cherchent à renforcer leur position et à pénétrer de
nouveaux marchés. En outre, certaines chaînes de distribution ont développé leurs propres marques et certains
clients du Groupe proposent leurs propres produits. Dès lors, le Groupe s’efforce continuellement de renforcer
la notoriété de ses marques, d’accroître la différenciation de ses produits, et d’améliorer la rentabilité et la
gestion de ses activités afin de maintenir ou d’accroître ses marges.
- 55 -
Risques liés à la conjoncture économique sur les principaux marchés du Groupe. Le Groupe est un
acteur de l’industrie alimentaire et des boissons, et ses ventes dépendent de la conjoncture économique
mondiale sur ses principaux marchés. Dans les périodes de ralentissement économique, les décisions d’achat
des consommateurs peuvent être dictées par des considérations spécifiques et sont susceptibles d’affecter
l’évolution du chiffre d’affaires.
Risques liés à la stratégie de croissance du Groupe. La stratégie du Groupe est de devenir leader sur
chacun des marchés sur lesquels il est présent. Dans un contexte de concentration continue de l’industrie
alimentaire et des boissons, cette stratégie implique la poursuite de sa croissance externe par le biais
d’acquisitions ou d’alliances. Ces acquisitions ou ces alliances sont susceptibles d’avoir un impact négatif sur
l’activité du Groupe si le Groupe ne réussit pas à intégrer les sociétés acquises et/ou si les synergies et les
économies escomptées ne sont pas réalisées. Par ailleurs, les relations avec les partenaires du Groupe dans
certaines entités sont régies par des documents ou accords qui peuvent prévoir que certaines décisions soient
prises avec l’accord de ces partenaires ou bien sans l’accord du Groupe. Ces restrictions peuvent rendre difficile
la poursuite des objectifs du Groupe au travers de ces entités.
- 56 -
CHAPITRE 5 PATRIMOINE — SITUATION FINANCIERE — RESULTATS
Préambule
Recentrage stratégique. Dans le cadre de sa stratégie de recentrage sur ses trois métiers, le Groupe a cédé
entre 1997 et 2002 la quasi totalité de ses activités d’épicerie (ne sont conservées que les sauces aux marques
HP, Lea & Perrins et Amoy), ses activités d’emballage, les activités de fromage et charcuterie de Galbani et ses
activités brassicoles européennes (à l’exception d’une participation de 33,34 % dans la brasserie espagnole
Mahou).
Parallèlement, le Groupe a continué de renforcer ses positions sur ses segments stratégiques, tout en
menant une politique visant à pérenniser la croissance rentable de ses activités. Dans ce cadre, le Groupe a
conclu entre 2002 et 2004 divers accords de partenariat et a procédé à la cession de certaines de ses
participations :
— en 2002, le Groupe a conclu un accord de partenariat et de distribution avec The Coca Cola Company
portant sur la commercialisation de la marque Evian en Amérique du Nord et la cession de 51 % des
activités domestiques d’eau embouteillée aux Etats-Unis d’Amérique (logées dans la société CCDA
Waters).
— en 2003, le Groupe a consolidé sa position de numéro un mondial du marché de l’eau en bonbonnes
en rapprochant ses activités avec celles d’Eden Springs Ltd en Europe et avec celles du groupe
Suntory Limited aux Etats-Unis d’Amérique.
— en 2003 et 2004, le Groupe a sensiblement renforcé sa présence au Japon par l’acquisition d’une
participation complémentaire dans Yakult, le leader asiatique des probiotiques dont le Groupe détient
désormais 20% du capital et par la signature d’un accord de partenariat avec Yakult portant
notamment sur le développement de projets communs en matière de recherche et développement et le
développement des produits probiotiques.
— en avril 2004, le Groupe et ARCOR, premier groupe alimentaire argentin, ont signé un accord en vue
de fusionner en 2005 leurs activités Biscuits en Amérique du Sud et former ainsi le premier acteur de
ce marché dans la région. Le nouvel ensemble est détenu à 49% par le Groupe DANONE et à 51%
par le groupe ARCOR qui en assure le management opérationnel depuis janvier 2005.
— en 2004, le Groupe a cédé ses activités de biscuits au Royaume-Uni et en Irlande et a annoncé la
cession, devenue effective début 2005, de ses activités d’eau en Italie.
Les investissements financiers se sont élevés à 98 millions d’euros en 2004 contre 1 088 millions d’euros
en 2003 et 495 millions d’euros en 2002. Les principaux investissements financiers de l’année 2004 sont relatifs
à une prise de participation complémentaire dans la société Zywiec Zdroj (Boissons – Pologne), à l’acquisition
des actifs de la société Chock & Rolls (Biscuits – Russie) ainsi qu’à l’acquisition d’une participation dans la
société Bonafont Garrafones y Servicios (HOD – Mexique).
Les principaux investissements financiers de l’année 2003 ont été relatifs (i) à l’acquisition de Sparkling
Springs (activités d’Eau HOD aux Etats-Unis d’Amérique, au Canada, en Angleterre et aux Pays-Bas) et (ii)
aux prises de participation complémentaires dans les sociétés Yakult (Produits Laitiers Frais – Japon), Danone
Tikvesli (Produits Laitiers Frais – Turquie), Danone Hayat (Boissons – Turquie) et Stonyfield Farm (Produits
Laitiers Frais – Etats-Unis d’Amérique).
- 57 -
En 2004 et en 2003, l’augmentation du chiffre d’affaires résultant de l’entrée dans le périmètre de
consolidation de nouvelles entités a ainsi été inférieure à la diminution du chiffre d’affaires résultant des
cessions. Cette diminution nette s’est élevée, compte tenu des dates de réalisation de ces opérations, à environ
163 millions d’euros en 2004 par rapport à 2003 et à environ 514 millions d’euros en 2003 par rapport à 2002.
Taux de conversion. Une part significative des activités du Groupe est localisée à l’étranger et est libellée
en devises autres que l’euro. En 2004, le chiffre d’affaires du Groupe a été réalisé à hauteur de 55 % en euros et
de 45 % dans des devises autres que l’euro, principalement le yuan chinois, le dollar américain, la livre sterling
et le peso mexicain. Le résultat opérationnel a été réalisé à 38 % dans des devises autres que l’euro. En
conséquence, les fluctuations des cours de change des devises étrangères contre l’euro peuvent avoir un impact
significatif sur le compte de résultat du Groupe. Ces fluctuations influent également sur la valeur dans le bilan
consolidé des actifs et passifs libellés en devises. Ainsi, la forte dévaluation du dollar américain en 2003 et
2004 a conduit à une baisse relative importante de l’actif net des sociétés américaines dans le bilan consolidé du
Groupe et a également considérablement réduit leur poids dans le chiffre d’affaires et le résultat opérationnel du
Groupe.
Caractère saisonnier des ventes. Certaines activités du Groupe connaissent des cycles de consommation
saisonniers qui peuvent affecter les résultats trimestriels et annuels de Danone, notamment une augmentation de
la consommation d’eau sur les deuxième et troisième trimestres, et de biscuits au cours du dernier trimestre. En
conséquence, Danone enregistre habituellement son chiffre d’affaires trimestriel le plus bas au cours du premier
trimestre de chaque exercice. Par ailleurs, les années où les étés sont pluvieux, comme cela a été le cas en
Europe en 2004, les ventes d’eau conditionnée et le chiffre d’affaires global annuel peuvent être affectés de
manière défavorable ; au contraire, des températures plus élevées, comme celles connues au cours de l’été 2003
en Europe, peuvent stimuler la demande et avoir un impact favorable sur le chiffre d’affaires.
Autres facteurs. L’inflation n’a pas eu d’effet significatif sur le résultat opérationnel consolidé du Groupe
au cours des trois dernières années, dans la mesure où le taux d’inflation sur les principaux marchés du Groupe
au cours de cette période a été globalement relativement faible. D’autres facteurs affectent les activités et le
résultat opérationnel de Danone, comme le prix des matières premières, les fluctuations des cours de change, la
concurrence, la situation économique et le pouvoir d’achat des consommateurs des pays dans lesquels le
Groupe opère, l’évolution des taux d’intérêt, les tendances nutritionnelles ou encore certaines actions
gouvernementales (voir paragraphe 4.6 Facteurs de Risques).
Evaluation des actifs. Le Groupe procède au moins une fois par an à la revue de la valeur des composants
de son actif immobilisé. Comme expliqué dans les Notes 1.D, 1.E et 1.F des annexes aux comptes consolidés,
cette revue consiste à comparer la valeur recouvrable des actifs à leur valeur nette comptable, la valeur
recouvrable correspondant au montant le plus élevé entre la valeur d’utilité et le prix de cession net. En 2004, à
l’issue de cette revue, le Groupe a constaté une charge exceptionnelle de 600 millions d’euros relative à ses
participations dans le HOD aux Etats-Unis et en Europe. Cette charge exceptionnelle comprend (i) une
dépréciation de la valeur comptable de la participation du Groupe dans DS Waters, LP et une provision sur son
engagement de rachat de la participation de Suntory Ltd, pour un montant total de 450 millions d’euros et (ii)
une dépréciation de la valeur comptable de la participation du Groupe dans The Danone Springs of Eden BV, à
hauteur de 150 millions d’euros.
De même, en 2002, des dépréciations exceptionnelles de goodwills et d’actifs industriels ou incorporels
avaient été constatées pour un montant net de 808 millions d’euros en raison principalement de dévaluations
monétaires importantes en Amérique Latine, conjuguées à une baisse des volumes vendus et des marges
opérationnelles.
Pour plus de détails sur ces provisions et dépréciations exceptionnelles, voir la Note 2 de l’Annexe aux
comptes consolidés.
Principes comptables. Les principes comptables suivis par le Groupe pour la préparation de ses comptes
consolidés sont décrits en Note 1 de l’Annexe aux comptes consolidés. Les principes comptables dont
l’application nécessite de recourir à des hypothèses, des estimations et des jugements et qui sont susceptibles
d’avoir un impact significatif sur les comptes consolidés concernent la comptabilisation des opérations publi-
promotionnelles, l’évaluation des actifs à long terme, l’évaluation des engagements de retraite et l’estimation
des provisions pour impôts.
Comme toutes les sociétés européennes dont les titres sont admis sur un marché réglementé, les comptes
consolidés du Groupe seront préparés à compter du 1er janvier 2005 en appliquant les normes IFRS. Les
principales différences entre les normes IFRS et les principes comptables actuellement suivis par le Groupe
sont détaillées dans le paragraphe 5.2.4 du présent Document de Référence.
- 58 -
5.1.1 Evénements récents
En janvier 2005, le Groupe a acquis une participation complémentaire de 3,22% dans la société Danone
Asia Pte Ltd, société holding détenant les investissements du Groupe dans la zone Asie-Pacifique. A l’issue de
cette opération, la participation du Groupe dans Danone Asia Pte Ltd s’élève à 96,78%.
En février 2005, le Groupe a annoncé la cession de ses participations minoritaires dans Galletas Noël
(Biscuits – Colombie) et Delta Dairy (Produits Laitiers Frais – Grèce).
En mars 2005, les apports conduisant à la constitution de Bagley Latinoamerica (Biscuits – Argentine,
Chili, Brésil), société détenue à 49% par le Groupe, ont été finalisés.
Les tableaux ci-dessous reprennent (i) les comptes de résultats consolidés du Groupe et (ii) le chiffre
d’affaires, le résultat opérationnel et la marge opérationnelle des pôles d’activité et zones géographiques du
Groupe, respectivement pour les exercices clos aux 31 décembre 2002, 2003 et 2004.
(1) Le chiffre d’affaires est constaté net des remises et ristournes autres que les actions commerciales ponctuelles et les services facturés
par les clients qui sont classés en frais sur ventes.
- 59 -
Résultats opérationnels par pôle d’activité et zone géographique
Europe(3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 841 8 876 9 354 1 192 1 244 1 275 13,5 % 14,0 % 13,6 %
Asie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 080 1 957 2 072 277 279 290 13,3 % 14,3 % 14,0 %
Reste du Monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 634 2 298 2 274 175 196 238 6,6 % 8,5 % 10,5 %
Frais centraux non répartis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . – – – (54) (115) (98) – – –
Groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 555 13 131 13 700 1 590 1 604 1 705 11,7 % 12,2 % 12,4 %
Chiffre d’affaires. Le chiffre d’affaires du Groupe a augmenté de 4,3 %, passant de 13 131 millions
d’euros en 2003 à 13 700 millions d’euros en 2004. Cette augmentation résulte d’une croissance à périmètre et
taux de change constants de 7,8 % partiellement compensée par un effet négatif des taux de conversion (2,3 %)
et par un effet net négatif des variations de périmètre (1,2 %). La croissance interne de 7,8 % réalisée en 2004
résulte pour environ 5,7 % d’une augmentation des volumes vendus et pour 2,1 % d’une meilleure valorisation
des produits.
L’effet périmètre s’explique principalement par la perte du chiffre d’affaires des activités cédées ou
déconsolidées au cours du dernier trimestre 2003, notamment les activités domestiques d’eau en bonbonnes aux
Etats-Unis d’Amérique qui ont été apportées à la société en participation DS Waters, LP, ainsi que par la
cession en 2004 des filiales du Pôle Biscuits au Royaume Uni (Jacob’s) et en Irlande (Irish Biscuits). Ces effets
de périmètre négatifs sont partiellement compensés par l’intégration globale de Stonyfield Farm (Produits
Laitiers Frais aux Etats-Unis) et Danone Tikvesli et Hayat (Produits Laitiers Frais et Boissons en Turquie), suite
à la prise de contrôle de ces sociétés par le Groupe fin 2003. L’effet conversion s’explique principalement par le
renforcement de l’euro vis à vis du dollar américain et des monnaies qui lui sont liées, notamment le yuan
chinois.
Sur le plan géographique, la croissance interne réalisée en 2004 a été tirée par l’Asie et le Reste du Monde,
qui ont réalisé respectivement 12,2 % et 18,6 %. La croissance interne en Europe, qui est un marché plus
mature, a été de 4,6 %.
La croissance interne en 2004 a par ailleurs été inégalement répartie selon les trimestres :
- 60 -
La croissance du quatrième trimestre est restée très soutenue, et ce en dépit de l’impact négatif lié à
l’application de l’accord pour une baisse durable des prix à la consommation signé en France par les industriels
et la grande distribution le 17 juin 2004.
Coût des produits vendus. Le coût des produits vendus correspond aux coûts de production, comprenant
essentiellement le coût des matières premières alimentaires et des emballages, la main d’œuvre industrielle
ainsi que l’amortissement du matériel de production. En valeur absolue, le coût des produits vendus a augmenté
de 6,5 %, passant de 5 983 millions d’euros en 2003 à 6 369 millions d’euros en 2004. En pourcentage du
chiffre d’affaires, le coût des produits vendus est passé de 45,6 % en 2003 à 46,5 % en 2004, soit une hausse de
90 points de base environ. Cette augmentation résulte principalement (i) d’un effet de périmètre, dans la mesure
où les activités d’eau en bonbonnes aux Etats-Unis, qui ont été apportées fin 2003 à DS Waters, LP, avaient une
structure de coûts différente des autres activités du Groupe, en raison de la spécificité de leur mode de
distribution et (ii) de l’augmentation du coût de certaines matières premières, notamment le PET, suite à
l’augmentation des prix du pétrole. Cette évolution défavorable est en partie compensée par la poursuite de la
politique menée par le Groupe visant à optimiser l’utilisation des ingrédients et des emballages, à rationaliser
les flux de matières en collaboration avec les fournisseurs et à améliorer sa productivité.
Frais sur ventes. Les frais sur ventes se composent des dépenses publicitaires et promotionnelles, des
coûts de distribution et des frais de structure de la force de vente. En valeur absolue, les frais sur ventes sont
passés de 4 176 millions d’euros en 2003 à 4 294 millions d’euros en 2004, représentant respectivement 31,8 %
et 31,4 % du chiffre d’affaires. Cette diminution résulte notamment de la déconsolidation des activités d’eau en
bonbonnes aux Etats-Unis dont les coûts de distribution étaient très élevés mais également de la politique du
Groupe visant à (i) optimiser et à mieux cibler ses opérations publicitaires et promotionnelles et (ii) renforcer
l’accessibilité prix des produits du Groupe, notamment dans les pays émergents. En 2004, les dépenses
marketing sont restées stables en pourcentage du chiffre d’affaires.
Frais généraux. Les frais généraux ont légèrement augmenté en 2004 à 997 millions d’euros contre
977 millions d’euros en 2003. Ils représentent 7,3 % du chiffre d’affaires en 2004 et 7,4 % du chiffre d’affaires
en 2003. Cette légère diminution en proportion du chiffre d’affaires résulte notamment de la politique active
menée par le Groupe afin de diminuer ses frais de structure.
Autres charges et produits. Les autres charges s’élèvent à 204 millions d’euros en 2004 contre
261 millions d’euros en 2003. Elles se décomposent comme suit :
La diminution des charges d’amortissement des goodwills en 2004 résulte principalement des opérations
de réorganisation des activités HOD aux Etats-Unis d’Amérique intervenues fin 2003. La baisse des autres
charges résulte notamment de la reprise de certaines provisions devenues sans objet.
La marge opérationnelle s’est améliorée de 22 points de base, passant de 12,2 % en 2003 à 12,4 % en
2004. Cette progression, qui provient pour 32 points de base de l’activité opérationnelle du Groupe, est à mettre
en perspective d’un contexte de hausse sensible du prix des matières premières, principalement du PET en Asie
et en Europe, et de l’impact négatif de l’évolution des taux de change sur les exportations du pôle Boissons. Par
ailleurs, la marge opérationnelle du second semestre 2004 a été négativement impactée par les conditions
météorologiques en Europe et la mise en œuvre de l’accord général de baisse des prix en France signé avec la
grande distribution en juin 2004. En revanche, les changements dans le périmètre de consolidation n’ont eu
qu’un impact limité sur la marge opérationnelle de 2004.
- 61 -
Eléments exceptionnels. En 2004, les charges exceptionnelles s’élèvent à 105 millions d’euros et
comprennent principalement (i) la moins-value de 132 millions d’euros réalisée dans le cadre de la cession des
filiales du Pôle Biscuits au Royaume-Uni (Jacob’s) et en Irlande (Irish Biscuits), partiellement compensée par
un complément sur le prix de vente de la société BSN Glasspack d’un montant de 71 millions d’euros et les
plus-values réalisées sur la cession de participations non consolidées, (ii) des dépréciations d’actifs pour
34 millions d’euros, et (iii) des coûts de restructuration et d’intégration de 62 millions d’euros liés aux activités
du Pôle Biscuits en Europe et en Amérique du sud.
En 2003, les éléments exceptionnels s’élevaient à 60 millions et comprenaient principalement (i) des coûts
de restructuration, relatifs notamment aux activités du Pôle Biscuits en Europe, (ii) des coûts de pré-retraite, et
(iii) des coûts liés à la constitution de la société DS Waters, LP aux Etats-Unis d’Amérique.
Frais financiers nets. Les frais financiers nets sont passés de 70 millions d’euros en 2003 à 73 millions
d’euros en 2004. Ils se décomposent comme suit :
(En millions d’euros) 2003 2004
La diminution de la dette nette moyenne du Groupe, provenant des cessions réalisées depuis 2002, a été
conjuguée à une diminution du taux moyen de financement du Groupe, liée à la baisse continue des taux
d’intérêt au cours des dernières années et à la mise en place en 2002 et 2003 d’emprunts obligataires à faible
taux d’intérêt. La diminution des autres éléments financiers résulte du remboursement du crédit vendeur lié à la
cession de BSN Glasspack et de plus-values de cession de titres Scottish et Newcastle moindres.
Impôts sur les bénéfices. La charge d’impôt a diminué, passant de 488 millions d’euros en 2003 à
457 millions d’euros en 2004. La diminution du taux effectif d’imposition, de 33,1% en 2003 à 29,9 % en 2004,
résulte d’une fiscalisation particulière des plus et moins values de cession et de reprises de provisions devenues
sans objet compte tenu de l’issue favorable des contrôles fiscaux qui étaient en cours en 2003. Un
rapprochement entre le taux d’imposition français et le taux d’imposition effectif du Groupe figure dans la Note
23 de l’Annexe aux comptes consolidés.
Intérêts minoritaires. La part des intérêts minoritaires est passée de 184 millions d’euros en 2003 à
189 millions d’euros en 2004. Les intérêts minoritaires sont principalement relatifs aux sociétés où les intérêts
minoritaires sont importants, notamment Wahaha (Boissons – Chine) et Danone Espagne (Produits Laitiers
Frais – Espagne).
Part du Groupe dans les résultats des sociétés mises en équivalence. La part du Groupe dans les résultats
des sociétés mises en équivalence se décompose comme suit :
(En millions d’euros) 2003 2004
- 62 -
Bénéfice net par action. Le bénéfice net dilué est passé de 3,22 euros par action en 2003 à 1,25 euro par
action en 2004. Hors prise en compte des provisions et dépréciations exceptionnelles constatées sur les
participations du Groupe dans le HOD, le bénéfice net dilué par action aurait été de 3,58 euros par action, en
progression de 11,2% par rapport à 2003.
Produits Laitiers Frais. Le chiffre d’affaires du pôle Produits Laitiers Frais est passé de 6 185 millions
d’euros en 2003 à 6 914 millions d’euros en 2004, soit une augmentation de 11,8 %. A périmètre et taux de
conversion constants, le chiffre d’affaires a augmenté de 10,5 %, soit la meilleure performance enregistrée par
le Pôle au cours de ces dernières années. Cette croissance interne a été renforcée par des effets de périmètre
positifs, liés notamment à l’intégration globale de Stonyfield (Etats-Unis) et Danone Tikvesli (Turquie),
sociétés dont le Groupe a pris le contrôle fin 2003. Les variations des taux de change ont eu un impact négatif
sur la croissance à hauteur de 1,7%. Les ventes de yoghourts et produits assimilés, qui représentent environ
92 % des ventes du Pôle, ont réalisé une progression de plus de 12 % de leur chiffre d’affaires. La plupart des
sociétés du Pôle ont enregistré une croissance de leur chiffre d’affaires, l’Europe contribuant à celle-ci à
hauteur de 60 % environ.
La performance réalisée en 2004 témoigne une fois encore de la capacité du Pôle à innover et à étendre le
territoire de ses marques et produits atouts, qu’il s’agisse d’extensions géographiques ou de déclinaisons
produits. Ainsi Danacol, produit laitier favorisant la prévention contre le cholestérol, a-t-il été lancé avec succès
dans un certain nombre de pays, dont la France, l’Espagne, la Belgique et le Royaume-Uni. Actimel, désormais
présent dans près de 20 pays, a continué d’enregistrer une progression de ses ventes de près de 30 % à périmètre
et taux de change constants et a représenté un chiffre d’affaires d’environ 790 millions d’euros en 2004. Les
gammes allégées Taillefine/Vitalinea et santé Bio/Activia qui représentent respectivement environ 7 % et 5% du
chiffre d’affaires global du Groupe ont connu un taux de croissance de leurs ventes de respectivement environ
15 % et 36%.
Le résultat opérationnel a progressé de 12,1 %, passant de 845 millions d’euros en 2003 à 947 millions
d’euros en 2004, la marge opérationnelle restant stable à 13,7 % en raison d’une croissance forte dans des pays
à moindre rentabilité et des difficultés rencontrées sur les marchés à plus forte rentabilité comme la France.
Boissons. Le chiffre d’affaires du pôle Boissons est passé de 3 557 millions d’euros en 2003 à
3 427 millions d’euros en 2004, soit une baisse de 3,6 % résultant d’un effet périmètre négatif de 6,7 % et d’un
effet conversion négatif de 4,0 %. A périmètre et taux de conversion constants, le chiffre d’affaires du Pôle a
augmenté de 7,0 % en 2004 contre 9,9 % en 2003, et ce malgré les conditions climatologiques défavorables en
Europe au cours du troisième trimestre. Les effets de périmètre négatifs sont principalement liés à la
déconsolidation des activités d’eau en bonbonnes aux Etats-Unis, qui ont été apportées à la société en
participation DS Waters, LP en novembre 2003. L’innovation a de nouveau été un facteur important dans la
croissance du Pôle avec, en particulier, le développement des eaux fonctionnelles en Asie, telles Mizone et
G-Vital en Chine.
Le résultat opérationnel a diminué de 8 %, de 537 millions d’euros en 2003 à 494 millions d’euros en 2004
et la marge opérationnelle est passée de 15,1 % en 2003 à 14,4 % en 2004. Cette baisse de la marge
opérationnelle provient notamment (i) des effets négatifs liés à l’augmentation du prix des matières premières,
en particulier le PET, (ii) à l’évolution défavorable des taux de change sur les exportations d’Evian et de Volvic
et, (iii) des variations des conditions climatiques entre 2003 et 2004. En revanche, la déconsolidation des
activités d’eau en bonbonnes aux Etats-Unis a eu un impact positif sur l’évolution du taux de marge.
Biscuits et Produits Céréaliers. Le chiffre d’affaires du pôle Biscuits et Produits Céréaliers est passé de
3 071 millions d’euros en 2003 à 3 041 millions d’euros en 2004, affichant une baisse de 1,0 % avec un effet
périmètre négatif de 3,5 % et un effet conversion négatif de 1,4 %. A périmètre et taux de conversion constants,
le chiffre d’affaires du pôle Biscuits et Produits Céréaliers a augmenté de 3,9 %, à comparer à une croissance
moyenne de 1% au cours des trois dernières années. En 2004, la croissance a de nouveau été tirée par l’Asie
(notamment l’Inde et l’Indonésie) ainsi que par l’Amérique latine. En Europe, les ventes ont légèrement
progressé, et ce en dépit de la baisse générale de la consommation de biscuits sucrés et de la pression
concurentielle forte d’acteurs locaux.
Le résultat opérationnel du pôle Biscuits et Produits Céréaliers est passé de 280 millions d’euros en 2003 à
301 millions d’euros en 2004. La marge opérationnelle est passée de 9,1 % en 2003 à 9,9 % en 2004.
L’augmentation de la marge opérationnelle traduit les efforts menés par le Groupe afin de restaurer la
rentabilité de son activité Biscuits.
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Autres Activités Alimentaires. Le chiffre d’affaires de ces activités est resté stable à 318 millions d’euros
en 2004, la croissance à périmètre et taux de change constants, de 0,5%, étant contrebalancée par des effets de
conversion négatifs.
Le résultat opérationnel des Autres Activités Alimentaires a légèrement augmenté, passant de 57 millions
d’euros en 2003 à 61 millions d’euros en 2004. La marge opérationnelle s’élève à 19,2 % en 2004 contre
17,9 % en 2003 et bénéficie des efforts de concentration sur les marques les plus rentables.
Europe. Le chiffre d’affaires de la zone Europe est passé de 8 876 millions en 2003 à 9 354 millions en
2004, soit une augmentation de 5,4%. A périmètre et taux de conversion constants, le chiffre d’affaires a
augmenté de 4,6% en dépit d’une légère baisse du chiffre d’affaires en France, qui représente 3 600 millions
d’euros soit 38,5% du total de la zone. La croissance en Europe a été notamment tirée par les excellentes
performances de la Russie et de la Turquie.
Le résultat opérationnel est passé de 1 244 millions en 2003 à 1 275 millions en 2004 et la marge
opérationnelle a baissé de 14,0% à 13,6% à la fois du fait (i) d’un impact négatif lié aux variations de périmètre
(consolidation des activités en Turquie) (ii) de l’augmentation du prix de certaines matières premières,
notamment le PET, (iii) de l’évolution défavorable des taux de change sur les exportations d’Evian et Volvic, et
(iv) de la baisse de rentabilité de la France liée notamment aux conditions météorologiques défavorables en
Europe et à la mise en œuvre de l’accord général sur la baisse des prix signé entre les industriels et la grande
distribution en juin 2004.
Asie. Le chiffre d’affaires de la zone Asie est passé de 1 957 millions d’euros en 2003 à 2 072 millions
d’euros en 2004, soit une augmentation de 5,9%. A périmètre et taux de conversion constants, le chiffre
d’affaires a augmenté de 12,2% avec une forte contribution de l’Indonésie et de la Chine.
Le résultat opérationnel est passé de 279 millions en 2003 à 290 millions en 2004 et la marge
opérationnelle a baissé de 14,3% à 14,0%, principalement du fait d’un impact très négatif de l’augmentation du
prix du PET (car 69,3 % du chiffre d’affaires de la zone est réalisé dans l’activité Boissons).
Reste du Monde. Le chiffre d’affaires de cette zone, qui comprend principalement les activités du Groupe
en Amérique et en Afrique du Sud, est passé de 2 298 millions d’euros en 2003 à 2 274 millions d’euros en
2004, soit une baisse de 1% principalement liée à la déconsolidation des activités d’eau en bonbonnes aux
Etats-Unis. A périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires a progressé de 18,6% avec des
croissances élevées dans tous les pays de la zone.
Le résultat opérationnel est passé de 196 millions d’euros en 2003 à 238 millions en 2004, et la marge
opérationnelle est passée de 8,5% à 10,5% grâce à la croissance de l’activité.
Chiffre d’affaires. Le chiffre d’affaires du Groupe a diminué de 3,1 %, passant de 13 555 millions d’euros
en 2002 à 13 131 millions d’euros en 2003. Cette diminution s’explique par une croissance interne de 7,2 %
contrebalancée par un effet très négatif des taux de conversion (6,7 %) et par un effet net négatif des variations
de périmètre (3,6 %). L’effet périmètre s’explique principalement par la perte du chiffre d’affaires des activités
cédées au cours du premier semestre 2002, notamment les activités domestiques d’eau embouteillée aux Etats-
Unis d’Amérique et les activités de fromage et charcuterie de Galbani. Les mouvements de périmètre de l’année
2003 étant intervenus en fin d’année, ils n’ont pas eu un impact significatif sur le compte de résultat de
l’exercice 2003. L’effet conversion s’explique principalement par le renforcement de l’euro vis à vis du dollar
américain et des monnaies qui lui sont liées, notamment le yuan chinois. La croissance interne de 7,2 % réalisée
en 2003 vient pour environ 4,2 % des volumes et pour 3 % d’une meilleure valorisation des produits.
Sur le plan géographique, la croissance interne réalisée en 2003 a été tirée par l’Asie et le Reste du Monde,
qui ont réalisé respectivement 10,4 % et 10,9 %. La croissance interne en Europe, qui est un marché plus
mature, a été de 5,4 %.
La croissance interne en 2003 a par ailleurs été inégalement répartie selon les trimestres :
1er trimestre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,8 %
2ème trimestre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,6 %
3ème trimestre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,4 %
4ème trimestre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,7 %
- 64 -
La croissance des deuxième et troisième trimestres a été affectée par (i) la pneumopathie atypique
(« SRAS ») qui a négativement impacté les ventes en Asie, en particulier en Chine, et (ii) la canicule qui a
positivement impacté les ventes de boissons en Europe au troisième trimestre.
La baisse de la croissance au cours du quatrième trimestre touche principalement les pôles Boissons et
Biscuits et Produits Céréaliers. Les ventes du pôle Boissons ont été affectées par le déstockage des distributeurs
après la canicule ainsi que par une baisse de la consommation sur les mois d’octobre et novembre 2003. Alors
que les ventes du pôle Biscuits ont connu une forte croissance en Amérique Latine sur le quatrième trimestre,
elles ont connu une croissance négative en Europe, notamment en France.
Coût des produits vendus. Le coût des produits vendus correspond aux coûts de production, comprenant
essentiellement le coût des matières premières alimentaires et des emballages, la main d’œuvre industrielle
ainsi que l’amortissement du matériel de production. En valeur absolue, le coût des produits vendus a diminué
de 7,1 %, passant de 6 442 millions d’euros en 2002 à 5 983 millions d’euros en 2003. En pourcentage du
chiffre d’affaires, le coût des produits vendus est passé de 47,5 % en 2002 à 45,6 % en 2003, soit une baisse de
190 points de base environ. Cette diminution résulte principalement de l’évolution favorable des coûts des
matières premières et traduit la poursuite de la politique menée par le Groupe afin d’optimiser l’utilisation des
ingrédients et des emballages, de rationaliser les flux de matières en collaboration avec les fournisseurs et
d’améliorer sa productivité.
Frais sur ventes. Les frais sur ventes se composent des dépenses publicitaires et promotionnelles, des
coûts de distribution et des frais de structure de la force de vente. En valeur absolue, les frais sur ventes sont
passés de 4 170 millions d’euros en 2002 à 4 176 millions d’euros en 2003, représentant respectivement 30,8 %
et 31,8 % du chiffre d’affaires. Cette augmentation reflète la politique du Groupe visant à mobiliser des moyens
importants afin de promouvoir ses produits et ses marques, et également adapter ses opérations publicitaires et
promotionnelles aux habitudes de consommation locale.
Frais généraux. Les frais généraux ont légèrement augmenté en 2003 à 977 millions d’euros contre
964 millions d’euros en 2002. Ils représentent 7,4 % du chiffre d’affaires en 2003 et 7,1 % du chiffre d’affaires
en 2002. L’augmentation des frais généraux est notamment imputable aux coûts engagés pour le déploiement
du projet Thémis.
Autres charges et produits. Les autres charges s’élèvent à 261 millions d’euros en 2003 contre
256 millions d’euros en 2002. Elles se décomposent comme suit :
La diminution des charges d’amortissement des goodwills en 2003 provient des cessions intervenues en
2002. Jusqu’en septembre 2002, la ligne « Autres » comprenait des redevances de marque reçues de Scottish &
Newcastle pour l’utilisation de la marque Kronenbourg.
La marge opérationnelle s’est améliorée de 48 points de base, passant de 11,7 % en 2002 à 12,2 % en
2003. Cette progression de 48 points de base provient pour 21 points de base d’effets de périmètre (cession
d’activités moins rentables comme Galbani et l’eau embouteillée aux Etats-Unis d’Amérique) et pour 27 points
de base de l’activité opérationnelle du Groupe, dont un impact négatif de 20 points de base liés aux coûts
engagés pour le projet Thémis. La marge opérationnelle du Groupe a été négativement impactée par la perte des
redevances consécutive à la finalisation de la cession des activités brassicoles en Europe.
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Eléments exceptionnels. En 2003, les éléments exceptionnels s’élèvent à 60 millions d’euros et
comprennent principalement (i) des coûts de restructuration, relatifs notamment aux activités Biscuits en
Europe, (ii) des coûts de pré-retraite, et (iii) des coûts liés à la constitution de la société DS Waters, LP aux
Etats-Unis d’Amérique.
En 2002, les éléments exceptionnels se composaient essentiellement de plus et moins values de cession
d’un montant net de 1 393 millions d’euros, d’amortissements exceptionnels d’actifs pour 829 millions d’euros
et de coûts d’intégration et de restructuration pour 106 millions d’euros (dont 32 millions d’euros de coûts de
restructuration des activités européennes de Biscuits, non provisionnables en 2001 selon les règles comptables).
Une analyse détaillée des éléments exceptionnels et de leur impact sur l’impôt, les intérêts minoritaires et le
résultat net figure en Note 2 de l’Annexe aux comptes consolidés.
Frais financiers nets. Les frais financiers nets sont passés de 110 millions d’euros en 2002 à 70 millions
d’euros en 2003. Ils se décomposent comme suit :
(En millions d’euros) 2002 2003
En 2002, la ligne “Autres éléments financiers nets” comprenait principalement des dividendes sur les
différentes valeurs mobilières reçues en rémunération des actifs brassicoles cédés en 2000 au groupe Scottish &
Newcastle.
Par ailleurs, la diminution de la dette nette moyenne du Groupe, provenant des cessions réalisées en 2002,
a été conjuguée à une diminution du taux moyen de financement du Groupe, liée à la baisse continue des taux
d’intérêt sur les années 2002 et 2003 et à la mise en place en 2002 et 2003 d’emprunts obligataires à faible taux
d’intérêt.
Impôts sur les bénéfices. La charge d’impôt est restée relativement stable, passant de 490 millions d’euros
en 2002 à 488 millions d’euros en 2003. Le taux effectif d’imposition est de 33,1 % en 2003 contre 25,3 % en
2002. Le taux effectif d’imposition de l’année 2002 avait été impacté par la non déductibilité des
amortissements exceptionnels de goodwills et par l’imposition à des taux spécifiques des plus ou moins values
de cession et des dépréciations exceptionnelles d’actifs. En excluant ces éléments exceptionnels, le taux effectif
d’imposition aurait été de 35,4 % en 2002. Un rapprochement entre le taux d’imposition français et le taux
d’imposition effectif du Groupe figure dans la Note 23 de l’Annexe aux comptes consolidés.
Intérêts minoritaires. La part des intérêts minoritaires est passée de 182 millions d’euros en 2002 à
184 millions d’euros en 2003. Les intérêts minoritaires sont principalement relatifs aux sociétés où les intérêts
minoritaires sont importants, notamment Wahaha et Danone Espagne.
Part du Groupe dans les résultats des sociétés mises en équivalence. La part du Groupe dans les résultats
des sociétés mises en équivalence (y compris les dotations aux amortissements des goodwills) a augmenté,
passant de 17 millions d’euros en 2002 à 37 millions d’euros en 2003. En 2003, les résultats des sociétés en
équivalence incluent des coûts d’intégration des sociétés The Danone Springs of Eden BV et DS Waters, LP.
En 2002, le résultat des sociétés mises en équivalence avait été impacté par des charges de restructuration
supportées par la société BSN Glasspack, en partie compensée par une plus-value de cession de titres réalisée
par la société Mahou. Si l’on exclut l’impact de ces éléments exceptionnels non récurrents d’un montant de
33 millions d’euros, la part du Groupe dans les résultats des sociétés mises en équivalence aurait été de 50
millions d’euros en 2002.
Bénéfice net. En 2003, le Groupe a généré un résultat net de 839 millions d’euros contre 1 283 millions
d’euros en 2002. Cette diminution provient du fait qu’en 2002 le bénéfice net intégrait des éléments
exceptionnels non récurrents pour un montant de 455 millions d’euros (voir Note 2 de l’Annexe aux comptes
consolidés). Hors prise en compte de ces éléments non récurrents, le bénéfice net de l’exercice 2002 aurait été
de 828 millions d’euros, et la croissance du bénéfice net entre 2002 et 2003 aurait été de 1,3 %.
Bénéfice net par action. Le bénéfice net dilué est passé de 9,43 euros par action en 2002 à 6,45 euros par
action en 2003. Hors prise en compte des éléments exceptionnels de 2002, le bénéfice net dilué par action, qui
aurait été de 6,11 euros en 2002, affiche une croissance de 5,6 % en 2003.
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Chiffre d’affaires, résultat opérationnel et marge opérationnelle par pôle d’activité
Produits Laitiers Frais. Le chiffre d’affaires du pôle Produits Laitiers Frais est passé de 6 277 millions
d’euros en 2002 à 6 185 millions d’euros en 2003, soit une baisse de 1,4 %. Cette baisse résulte d’effets
périmètre et conversion négatifs de respectivement 4,4 % et 6,6 %. A périmètre et taux de conversion constants,
le chiffre d’affaires a augmenté de 9,6 %, progression équivalente à celle enregistrée en 2002. Les ventes de
yoghourts et produits assimilés, qui représentent près de 92 % des ventes du pôle, ont réalisé la plus forte
croissance avec une progression d’environ 10 % de leur chiffre d’affaires. La plupart des sociétés du pôle ont
réalisé une croissance de leur chiffre d’affaires, l’Europe contribuant à cette croissance à hauteur de 62 %.
La performance réalisée en 2003 témoigne une fois encore de la capacité du pôle à innover et à étendre le
territoire de ses marques et produits piliers, qu’il s’agisse d’extensions géographiques ou de déclinaisons
produits. Ainsi Actimel, désormais présent dans près de 20 pays, a continué d’enregistrer une progression de ses
ventes de près de 30 % à périmètre et taux de change constants et a représenté un chiffre d’affaires d’environ
620 millions d’euros. La gamme allégée Taillefine/Vitalinea qui représente environ 7 % du chiffre d’affaires
global du Groupe a connu un taux de croissance de ses ventes d’environ 10 %.
Le résultat opérationnel a progressé de 5,4 %, de 802 millions d’euros en 2002 à 845 millions d’euros en
2003 et la marge opérationnelle a progressé de 12,8 % à 13,7 %. L’amélioration de la marge opérationnelle
provient (i) de la forte croissance de l’activité et (ii) de l’impact favorable d’environ 40 points de base lié à la
cession des activités Galbani en avril 2002.
Boissons. Le chiffre d’affaires du pôle Boissons est passé de 3 691 millions d’euros en 2002 à
3 557 millions d’euros en 2003, soit une baisse de 3,6 % résultant d’un effet périmètre négatif de 4,0 % et d’un
effet conversion négatif de 9,5 %. A périmètre et taux de conversion constants, le chiffre d’affaires du Pôle a
augmenté de 9,9 % en 2003 contre 4,3 % en 2002. Les ventes ont connu une progression soutenue en Europe,
particulièrement au troisième trimestre, en raison d’une climatologie très favorable. Cette hausse a été
partiellement compensée par les effets négatifs du SRAS sur les ventes en Asie au deuxième trimestre.
L’innovation a de nouveau été un facteur important dans la croissance du Pôle avec, en particulier, le
développement des eaux aromatisées dans plusieurs pays.
Le résultat opérationnel a augmenté de 15,7 %, de 464 millions d’euros en 2002 à 537 millions d’euros en
2003 et la marge opérationnelle est passée de 12,6 % en 2002 à 15,1 % en 2003. Cette amélioration de la marge
opérationnelle provient (i) de la croissance des volumes, notamment liée à l’effet de la canicule en Europe au
cours du troisième trimestre 2003, et (ii) de la cession des activités domestiques d’eau embouteillée aux Etats-
Unis d’Amérique sur le second semestre 2002 qui a contribué à une amélioration de la marge de 80 points de
base.
Biscuits et Produits Céréaliers. Le chiffre d’affaires du pôle Biscuits et Produits Céréaliers est passé de
3 231 millions d’euros en 2002 à 3 071 millions d’euros en 2003, affichant une baisse de 5,0 % avec un effet
périmètre négatif de 1,9 % et un effet conversion négatif de 3,5 %. A périmètre et taux de conversion constants,
le chiffre d’affaires des Biscuits et Produits Céréaliers a augmenté de 0,4 %, à comparer à une progression de
2,4 % enregistrée en 2002. Alors que les ventes ont fortement progressé en Asie (notamment en Chine et en
Indonésie), elles ont connu une année difficile en Europe et au Brésil. La baisse des ventes en Europe
s’explique notamment par la baisse générale de la consommation de biscuits sucrés, mais aussi par la pression
concurentielle forte d’acteurs locaux.
Le résultat opérationnel du pôle Biscuits et Produits Céréaliers est passé de 317 millions d’euros en 2002 à
280 millions d’euros en 2003. La marge opérationnelle est passée de 9,8 % en 2002 à 9,1 % en 2003. La baisse
de la marge opérationnelle résulte de la baisse des volumes, notamment au cours du second semestre 2003.
Autres Activités Alimentaires. Le chiffre d’affaires de ces activités est passé de 356 millions d’euros en
2002 à 318 millions d’euros en 2003, affichant une diminution de 10,6 % avec un effet conversion négatif de
11,8 % et un effet périmètre négatif de 0,6 %. A périmètre et taux de conversion constants, le chiffre d’affaires
des Autres Activités Alimentaires a augmenté de 1,8 %.
Le résultat opérationnel des Autres Activités Alimentaires a légèrement diminué, passant de 61 millions
d’euros en 2002 à 57 millions d’euros en 2003. La marge opérationnelle s’élève à 17,9 % en 2003 contre
17,1 % en 2002.
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5.1.3 Financement et investissements
Flux de trésorerie consolidés. Au 31 décembre 2004, les disponibilités et les valeurs mobilières de
placement détenues par le Groupe représentaient au total 2 666 millions d’euros comparé à 2 214 millions
d’euros au 31 décembre 2003.
Les activités de Danone ont toujours généré et devraient continuer de générer des liquidités suffisantes
pour couvrir les dépenses et investissements nécessaires à son exploitation, le service de la dette du Groupe
et la distribution de dividendes. Le tableau ci-dessous présente l’analyse consolidée des besoins de
financement de Danone pour les exercices clos respectivement aux 31 décembre 2002, 2003 et 2004.
Exercice clos au 31 décembre
(en millions d’euros) 2002 2003 2004
(1) Le “Free Cash Flow”, ou trésorerie disponible, représente le solde de la trésorerie provenant de l’exploitation après avoir effectué les
investissements industriels nécessaires. Le programme de titrisation de créances, mis en place en 2001, a eu un impact positif de
36 millions d’euros sur la trésorerie disponible en 2004, contre un impact négatif de 39 millions d’euros en 2003 et un impact positif de
21 millions d’euros en 2002.
L’amélioration de la trésorerie provenant de l’exploitation résulte (i) d’une augmentation de la marge brute
d’autofinancement, qui est passée de 1 460 millions d’euros en 2003 à 1 628 millions d’euros en 2004, et (ii)
d’une optimisation du besoin en fonds de roulement, dont la variation s’est élevée à 158 millions d’euros en
2004. Le programme de titrisation de créances mis en place en 2001 a eu un impact positif de 36 millions
d’euros en 2004 sur la variation du besoin en fonds de roulement.
Investissements industriels. Les investissements industriels se sont élevés à 526 millions d’euros en 2004
contre 543 millions d’euros en 2003, représentant respectivement 3,8 % et 4,1 % du chiffre d’affaires. Ces
investissements sont décrits dans le paragraphe 4.4.4 Principaux investissements de l’année 2004.
Investissements financiers nets de cession. Les acquisitions et prises de participation se sont élevés à
98 millions d’euros en 2004 contre 1 088 millions d’euros en 2003. Les acquisitions de l’exercice 2004 sont
essentiellement relatives à la prise de participation complémentaire dans la société Zywiec Zdroj (Boissons –
Pologne), à l’acquisition de la société Chock and Rolls (Biscuits – Russie) et à l’acquisition d’une participation
dans la société Bonafont Garrafones y Servicios (HOD – Mexique).
Les produits de cession d’actifs se sont élevés à 651 millions d’euros en 2004. Ils sont principalement liés
à la cession des activités Biscuits au Royaume-Uni et en Irlande ainsi qu’au complément de prix reçu au titre de
la cession de la société BSN Glasspack.
Rachats d’actions. Les rachats d’actions propres ont représenté 213 millions d’euros en 2004 pour
3 396 387 actions rachetées contre 368 millions d’euros en 2003 pour 3 161 575 actions rachetées.
Situation financière. La dette nette consolidée du Groupe (c’est-à-dire les emprunts à moins d’un an et
découverts bancaires, les dettes à plus d’un an et les obligations convertibles, moins la trésorerie, les
disponibilités, les valeurs mobilières de placement et, en 2003, certains éléments d’un montant total de
- 68 -
130 millions d’euros classés en autres immobilisations financières et prêts à moins d’un an), a diminué,
s’établissant à 1 385 millions d’euros au 31 décembre 2004 contre 2 692 millions d’euros au 31 décembre 2003,
soit des ratios d’endettement net sur fonds propres de 26 % en 2004 (39 % en incluant la titrisation de créances
commerciales) et 49 % en 2003 (61 % en incluant la titrisation de créances commerciales).
Les dettes à plus d’un an de la Société sont notées A+ par Standard & Poor’s et ses billets de trésorerie A1.
L’objectif du Groupe est de maîtriser le coût d’accès à ses capitaux, en privilégiant un financement par la dette,
tout en maintenant un niveau d’endettement raisonnable pour conserver sa flexibilité financière.
La Société et ses filiales financières spécialisées bénéficient d’engagements reçus des banques et autres
organismes financiers, leur offrant la possibilité d’utiliser à tout moment des lignes de crédit à moyen terme.
Aux 31 décembre 2003 et 2004, ces lignes de crédit s’élevaient à 3 050 millions d’euros au titre de chacun de
ces deux exercices. Les filiales opérationnelles de la Société bénéficient par ailleurs de lignes de crédit d’un
montant total de 117 millions d’euros au 31 décembre 2004. En outre, à cette date, les disponibilités du Groupe
s’élevaient à 2 666 millions d’euros (contre 2 214 millions d’euros au 31 décembre 2003) : ces ressources
permettent au Groupe de couvrir ses dépenses d’exploitation et de saisir des opportunités d’expansion.
Par ailleurs, il est proposé à l’Assemblée Générale du 22 avril 2005 de renouveller l’autorisation consentie
au Conseil d’Administration de procéder à l’émission d’obligations simples ou de titres subordonnés à durée
déterminée ou indéterminée, à concurrence d’un montant nominal maximal de 2 milliards d’euros. Cette
autorisation serait donnée pour une durée de 5 ans à compter de la date de cette Assemblée.
Total de l’actif.
L’actif immobilisé a diminué de 1 408 millions d’euros entre 2003 et 2004. Cette réduction provient
notamment des dépréciations exceptionnelles constatées sur les participations du Groupe dans les sociétés
Danone Springs of Eden BV et DS Waters, LP. A la fin de l’exercice 2004, le Groupe a en effet procédé à la
revue de la valeur de sa participation dans ces deux sociétés. Cette revue, qui a été effectuée avec l’aide de
consultants extérieurs, a conduit le Groupe à constater une charge exceptionnelle de 600 millions d’euros
laquelle comprend (i) une dépréciation de la valeur comptable de la participation dans Danone Waters, LP ainsi
qu’une provision sur l’engagement de rachat de la participation détenue par Suntory Limited, pour un montant
total de 450 millions d’euros et (ii) une dépréciation de la valeur comptable de la participation du Groupe dans
The Danone Springs of Eden BV à hauteur de 150 millions d’euros.
La baisse du poste « Sociétés mises en équivalence » résultant des dépréciations exceptionnelles constatées
sur les participations dans The Danone Springs of Eden BV et DS Waters, LP est partiellement compensée par
l’entrée de Yakult dans le périmètre de consolidation à compter d’avril 2004. Jusqu’à cette date, la participation
du Groupe dans Yakult figurait sur la ligne « Titres non consolidés » (comprise dans le poste « Autres actifs à
long terme » dans le tableau ci-dessus). La baisse des autres actifs à long terme est également liée à
l’encaissement du crédit vendeur de 142 milllions d’euros accordé dans le cadre de la cession de BSN
Glasspack en 1999.
L’actif immobilisé a légèrement augmenté entre 2002 et 2003. Les changements dans la composition de
l’actif immobilisé résultent principalement de la création des sociétés The Danone Springs of Eden BV et DS
Waters, LP, lesquelles ont fortement contribué à la croissance du poste « Sociétés mises en équivalences », et,
pour ce qui concerne DS Waters, LP, à la réduction des goodwills inclus dans les immobilisations incorporelles.
- 69 -
Capitaux propres. La part du Groupe dans les capitaux propres a diminué de 247 millions d’euros en
2004, les dividendes, les rachats d’actions et les différences de conversion ayant été supérieurs au résultat net.
Rentabilité des capitaux investis. Pour la cinquième année consécutive, le Groupe a enregistré une
amélioration de son retour sur capitaux investis, passé de 12,7 % en 2003 à 14,4 % en 2004. Le retour sur
capitaux investis est égal au résultat opérationnel après impôts et avant amortissement des goodwills (y compris
la part des sociétés mises en équivalence) sur les capitaux investis moyens avant amortissement des goodwills.
Le retour annuel moyen sur investissement pour l’actionnaire, (calculé sur 5 ans et prenant en compte la
progression du titre et le dividende, y compris l’avoir fiscal), avant impôts, (« TSR », Total Shareholder
Return) a été de 4,8% en 2004 (contre 2,9 % en 2003).
Obligations contractuelles
Dettes financières (1) (2) (3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 128 412 963 1 073 793 119 769
Contrats de location financement (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 50 17 1 1 – 1
Contrats de location simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 60 49 37 27 18 48
Engagements d’achat de biens, services et investissements
industriels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 482 368 47 19 15 13 20
(1) Hors dettes liées aux contrats de location financement
(2) Y compris intérêts financiers et part à moins d’un an
(3) Les emprunts obligataires convertibles sont reflétés dans la colonne 2007. Ils peuvent cependant, sous certaines conditions, faire l’objet
de remboursements anticipés (voir Note 14 de l’Annexe aux comptes consolidés).
Autres Engagements
Montant des engagements par période d’expiration
2010 et
(en millions d’euros) Total 2005 2006 2007 2008 2009 après
The Danone Springs of Eden BV. Dans le cadre de la formation de la société The Danone Springs of Eden
BV, le Groupe a accordé une option de vente et dispose d’une option d’achat, exerçables inconditionnellement
en 2008 et éventuellement, sous certaines conditions, à une date antérieure, sur les 33,1 % qu’il ne détient pas
dans cette société, directement ou indirectement. Le prix d’exercice de ces options est fonction d’une
valorisation de la société prenant en compte ses performances économiques et ses résultats.
Au 31 décembre 2004, l’engagement du Groupe au titre de ces options est évalué à 140 millions d’euros.
- 70 -
Autres. Le Groupe s’est engagé à acquérir les participations détenues par des tiers, actionnaires dans
certaines sociétés consolidées ou mises en équivalence, au cas où ceux-ci souhaiteraient exercer leur option de
vente. Le prix d’exercice de ces options de vente est généralement fonction de la rentabilité et de la situation
financière de la société concernée à la date d’exercice de l’option. Au 31 décembre 2004, les engagements
financiers au titre de ces options sont estimés à environ 2,6 milliards d’euros, dont une majorité est exerçable à
tout moment. Les principaux engagements concernent Danone Espagne pour 1 860 millions d’euros et Danone
Asia pour 150 millions d’euros (voir Note 25 de l’Annexe aux comptes consolidés).
En janvier 2005, une partie de l’option portant sur les titres de Danone Asia Pte Ltd a été exercée,
augmentant ainsi le pourcentage de participation du Groupe de 93,56 % à 96,78 %. Aucun autre investissement
financier significatif n’est actuellement envisagé au titre de ces options.
Diverses procédures ont été introduites contre la Société et ses filiales dans le cadre de la marche normale
de leurs affaires, notamment suite à des garanties données lors des cessions intervenues entre 1997 et 2004. Des
dommages et intérêts sont demandés dans le cadre de certaines de ces procédures et des provisions sont
constituées chaque fois qu’une perte semble probable et quantifiable.
- 71 -
5.2 DOCUMENTS CONSOLIDES
Page
- 72 -
5.2.1 Comptes consolidés
RESULTATS CONSOLIDES
Les notes annexes figurant aux pages 77 à 109 font partie intégrante des comptes consolidés.
- 73 -
GROUPE DANONE
COMPTES CONSOLIDES
BILANS CONSOLIDES
ACTIF
Notes 2002 2003 2004
(En millions d’euros)
PASSIF
Les notes annexes figurant aux pages 77 à 109 font partie intégrante des comptes consolidés.
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GROUPE DANONE
COMPTES CONSOLIDES
TABLEAUX CONSOLIDES D’ANALYSE DE LA VARIATION DE TRESORERIE
Informations complémentaires
Flux de trésorerie liés au paiement :
— d’intérêts financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 95 105
— d’impôts sur les bénéfices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 431 511 439
(1) Après prise en compte du programme de cession de créances (voir Note 10).
Les notes annexes figurant aux pages 77 à 109 font partie intégrante des comptes consolidés.
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GROUPE DANONE
COMPTES CONSOLIDES
TABLEAUX DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES
(hors intérêts minoritaires)
Au 31 décembre 2004, les différences négatives de conversion relatives aux anciennes monnaies de la zone Euro
s’élèvent à 206 millions d’euros.
Les notes annexes figurant aux pages 77 à 109 font partie intégrante des comptes consolidés.
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GROUPE DANONE
COMPTES CONSOLIDES
ANNEXE
En décembre 2002, le Comité de la Réglementation Comptable (« CRC ») a adopté le règlement CRC 02-10
relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. Ce règlement, qui a été amendé par le règlement CRC 03-07 en
décembre 2003, s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005, avec une application anticipée
possible au 1er janvier 2002. L’application anticipée de ce règlement, non retenue par le Groupe, n’aurait pas eu d’effet
significatif sur ses résultats ou sa situation financière.
En avril 2003, le Conseil National de la Comptabilité (« CNC ») a émis la recommandation n° 2003-R.01 relative
aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires. Cette
recommandation s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2004, avec une application anticipée
possible au 1er janvier 2003. L’application de cette recommandation par le Groupe n’a pas eu un effet significatif sur
ses résultats ou sa situation financière.
En octobre 2003, le CNC a émis la recommandation n° 2003-R.02 concernant la prise en considération des aspects
environnementaux dans les comptes individuels et consolidés des entreprises. Cette recommandation s’applique aux
exercices ouverts à compter du 1er janvier 2004, avec une application anticipée possible au 1er janvier 2003.
L’application de cette recommandation par le Groupe n’a pas eu un effet significatif sur ses résultats ou sa situation
financière.
En mai 2004, le CRC a adopté le règlement CRC 04-03 modifiant les paragraphes 1002, 10052, 300 et 425 du
règlement n° 99-02 du 29 avril 1999. Ce règlement a été précisé par l’avis n° 2004-D du Comité d’Urgence du CNC,
relatif aux dispositions particulières concernant la consolidation des Fonds Communs de Créances et des organismes
étrangers assimilés. L’application de ce règlement par le Groupe à compter du 1er janvier 2004 n’a pas eu d’effet sur
ses résultats ou sa situation financière.
En juin 2004, le CNC a émis l’avis n° 2004-15 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs.
Cet avis s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005. L’application anticipée de ce règlement, non
retenue par le Groupe, n’aurait pas eu d’effet significatif sur ses résultats ou sa situation financière.
B. Principes de consolidation
Les comptes consolidés de GROUPE DANONE et de ses filiales (“le Groupe”), qui ont été arrêtés par le Conseil
d’Administration du 10 février 2005, sont établis en conformité avec les principes comptables généralement admis en
France et les règles et méthodes relatives aux comptes consolidés (Règlement 99-02 du CRC).
La mise en œuvre de ces principes occasionne des différences avec l’application des méthodes d’évaluation
préconisées par les principes comptables généralement admis aux Etats-Unis d’Amérique, auxquels le Groupe se réfère
également en raison du caractère international de ses activités. Ces différences portent essentiellement sur le
classement dans le compte de résultat des frais de prestations commerciales payés par le Groupe à ses distributeurs, le
traitement des marques et des goodwills ainsi que l’évaluation de certains instruments financiers. Un rapprochement
détaillé entre le bénéfice net et les capitaux propres apparaissant dans les comptes consolidés et les mêmes aggrégats
établis selon les normes américaines, figure dans le paragraphe 5.2.5. du document de référence 2004.
Les états financiers consolidés regroupent, par intégration globale, les comptes de toutes les filiales importantes
dont le Groupe détient, directement ou indirectement, le contrôle exclusif. Le Groupe considère qu’il détient un
contrôle exclusif sur une société lorsqu’il a la capacité d’orienter les politiques opérationnelles et financières de cette
société, indépendemment de son pourcentage de participation. Ainsi, certaines sociétés listées dans le périmètre
figurant en Note 28, sont-elles consolidées par intégration globale bien que le Groupe détienne un pourcentage de
contrôle inférieur ou égal à 50%. L’intégration globale permet de prendre en compte, après élimination des opérations
et résultats internes, l’ensemble des actifs, passifs et éléments du compte de résultat des sociétés concernées, la part des
résultats et des capitaux propres revenant aux sociétés du Groupe (“Part du Groupe”) étant distinguée de celle relative
aux intérêts des autres actionnaires (“Intérêts minoritaires”).
- 77 -
Les sociétés associées dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement une influence notable sont
mises en équivalence selon la méthode par palier. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur comptable
des titres détenus le montant de la part qu’ils représentent dans les capitaux propres de la société associée, y compris
les résultats de l’exercice.
La méthode de l’intégration proportionnelle n’a pas été retenue car, dans les rares cas où le Groupe exerce un
contrôle conjoint, l’application de cette méthode n’aurait pas d’incidence significative sur les états financiers
consolidés.
Les titres détenus dans des sociétés qui, bien que répondant aux critères exposés ci-dessus, ne sont pas comprises
dans le périmètre de consolidation, figurent en titres de participation. La consolidation de ces sociétés n’aurait pas
d’incidence significative sur les états financiers consolidés.
En 2004, sur 173 sociétés consolidées (165 en 2003 et 152 en 2002), 146 font l’objet d’une intégration globale
(138 en 2003 et 129 en 2002) et 27 d’une mise en équivalence (27 en 2003 et 23 en 2002). La liste des sociétés
appartenant au périmètre de consolidation au 31 décembre 2004, ainsi que les changements intervenus dans le
périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2004 sont détaillés dans la Note 28.
Les produits et charges de filiales acquises ou cédées en cours d’exercice sont enregistrés dans le compte de
résultat consolidé à compter de la date d’acquisition ou jusqu’à la date de cession.
Toutes les transactions significatives entre les sociétés intégrées ainsi que les résultats internes à l’ensemble
consolidé (y compris les dividendes) sont éliminés.
C. Traduction des opérations en devises et conversion des états financiers des sociétés étrangères
Les créances et les dettes exprimées en devises et figurant au bilan à la clôture de l’exercice sont évaluées en
fonction des cours de change applicables à cette date, à l’exception des créances et dettes faisant l’objet de couvertures
contre le risque de change, lesquelles sont évaluées en fonction des cours de couverture. Les pertes et profits de change
résultant de la conversion de transactions en devises figurent dans la rubrique “Autres charges et produits” du compte
de résultat, à l’exception (i) de ceux relatifs à des transactions ayant la nature d’investissements à long terme dans des
sociétés du Groupe et (ii) de ceux relatifs à des emprunts en devises ou autres instruments affectés à la couverture
d’investissements à long terme dans la même devise, qui sont inclus dans le poste “Différences de conversion” des
capitaux propres consolidés.
Dans le cas général où la devise fonctionnelle est la devise nationale, les postes du bilan sont convertis en euros
aux cours officiels de fin d’exercice et les postes du compte de résultat sont convertis en euros en utilisant pour chaque
devise le cours moyen de l’exercice. Les différences de conversion résultant de l’application de ces différents cours de
change sont incluses dans le poste «Différences de conversion» dans les capitaux propres consolidés jusqu’à ce que les
investissements étrangers auxquels elles se rapportent soient vendus ou liquidés. Les écarts d’acquisition sont convertis
au cours de change de fin d’exercice à l’exception des écarts d’acquisition relatifs aux sociétés de la zone Euro pour
lesquels des cours de change historiques ont été maintenus.
Dans les quelques cas où la devise fonctionnelle n’est pas la devise nationale (pays à très fort taux d’inflation, tels
que la Turquie) la conversion en euros des états financiers est différente du cas général : les immobilisations, les titres
de participation et les fonds propres, ainsi que les produits et charges y afférents, sont convertis en euros sur la base des
cours historiques des devises étrangères. Les différences de conversion résultant de l’application de cours de change
historiques pour certains éléments des comptes de résultat et bilan, et de cours de change de clôture pour d’autres, sont
incluses dans la rubrique «Autres charges et produits» du compte de résultat consolidé.
D. Immobilisations incorporelles
Lors de l’acquisition de titres de sociétés consolidées par intégration globale ou mises en équivalence, le coût
d’acquisition des titres est affecté aux actifs et passifs acquis évalués à leur juste valeur. L’écart entre le coût
d’acquisition et la quote-part du Groupe dans la juste valeur des actifs et passifs acquis représente l’écart d’acquisition.
Il est inscrit à l’actif du bilan consolidé dans la rubrique «Goodwills» pour les sociétés intégrées globalement et dans la
rubrique «Sociétés mises en équivalence» pour les sociétés mises en équivalence.
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Les goodwills relatifs aux sociétés étrangères sont comptabilisés dans la devise fonctionnelle de la société acquise.
Les goodwills sont amortis sur une durée de vingt à quarante ans, en majorité sur quarante ans, et selon un plan
qui reflète aussi raisonnablement que possible les hypothèses retenues, les objectifs fixés et les perspectives envisagées
au moment de l’acquisition.
Les marques acquises, individualisables, de valeur importante et durable, soutenues par des dépenses de publicité et
dont la durée de vie est considérée comme indéterminée, sont inscrites au bilan consolidé dans la rubrique « Marques ».
Leur évaluation, généralement effectuée avec l’aide de consultants spécialisés, tient compte en particulier de leur
notoriété et de leur contribution aux résultats. Ces marques, qui bénéficient d’une protection juridique, ne font pas
l’objet d’amortissement. Les autres marques acquises dont la durée de vie est considérée comme limitée sont inscrites au
bilan dans la rubrique « Autres immobilisations incorporelles nettes ». Elles sont amorties sur leur durée de vie estimée,
laquelle n’excède pas quarante ans.
Les fonds commerciaux, licences, brevets et droits au bail ainsi que les autres actifs incorporels acquis sont
enregistrés à leur coût d’achat dans la rubrique «Autres immobilisations incorporelles nettes» du bilan consolidé. Ils
sont amortis linéairement en fonction de leurs durées de vie économique estimées, lesquelles n’excédent pas quarante
ans.
La valeur nette comptable des immobilisations incorporelles fait l’objet d’une revue au minimum une fois par an
et lorsque des événements et circonstances indiquent qu’une réduction de valeur est susceptible d’être intervenue. Un
amortissement exceptionnel est constaté lorsque la valeur recouvrable des immobilisations incorporelles devient
durablement inférieure à leur valeur nette comptable.
La valeur recouvrable des immobilisations incorporelles correspond au montant le plus élevé entre leur valeur
vénale et leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée, notamment, sur la base de multiples de résultats ou des
flux de trésorerie prévisionnels actualisés de l’Unité Génératrice de Trésorerie (« UGT ») à laquelle se rattachent les
immobilisations testées. Les UGT correspondent à des regroupements de filiales appartenant à un même pôle d’activité
et générant des flux de trésorerie nettement indépendants de ceux générés par d’autres UGT. Les flux de trésorerie
servant de base au calcul des valeurs d’utilité sont issus des plans d’affaire des UGT couvrant les cinq prochains
exercices, et au-delà de cet horizon, ils sont extrapolés par application d’un taux de croissance perpétuelle spécifique à
chaque UGT. Les flux de trésorerie font l’objet d’une actualisation par application d’un coût moyen pondéré du capital
déterminé en fonction des pays dans lesquel l’UGT étudiée opère. La valeur vénale correspond au prix de cession, net
de frais, qui pourrait être obtenu par le Groupe dans le cadre d’une transaction réalisée à des conditions normales de
marché.
E. Immobilisations corporelles
Les terrains, bâtiments et équipements figurent au bilan à leur coût d’acquisition ou de production.
Les immobilisations acquises au travers de contrats de location financement sont comptabilisées à l’actif du bilan
à hauteur de la valeur actuelle des loyers futurs lorsque le contrat transfère au Groupe, en substance, la majeure partie
des risques liés à la propriété de l’actif. L’évaluation du niveau de risque transféré s’effectue au travers de l’analyse des
termes du contrat. La dette financière résultant de l’acquisition de l’actif est inscrite au passif du bilan consolidé.
Les immobilisations corporelles sont amorties selon le mode linéaire, en fonction des durées d’utilisation estimées
des actifs :
— Constructions : 15 à 40 ans
— Matériels, mobiliers, installations : 6 à 15 ans
— Autres immobilisations : 3 à 10 ans
Lorsque des circonstances ou événements indiquent qu’une immobilisation a pu perdre de la valeur, le Groupe
procède à l’examen de la valeur recouvrable de cette immobilisation (ou du groupe d’actifs auquel elle appartient). La
valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la valeur vénale et la valeur d’utilité. La valeur d’utilité est estimée
par actualisation des flux de trésorerie futurs attendus de cette immobilisation (ou du groupe d’actifs auquel elle
appartient) dans le cadre des conditions d’utilisation prévues par le Groupe. La valeur vénale correspond au prix de
- 79 -
cession, net de frais, qui pourrait être obtenu par le Groupe dans le cadre d’une transaction réalisée à des conditions
normales de marché. Un amortissement exceptionnel est comptabilisé lorsque la valeur recouvrable d’une
immobilisation devient durablement inférieure à sa valeur nette comptable.
Les intérêts des capitaux empruntés pour financer le coût de production d’immobilisations pendant la période
précédant leur mise en exploitation sont considérés comme partie intégrante du coût de revient des immobilisations.
Les emballages commerciaux consignés sont évalués au coût de revient. Sur la base des statistiques propres à
chaque société, ils sont amortis selon le mode linéaire sur la plus courte des deux durées suivantes :
— la durée de vie physique qui est fonction des taux de casses interne et externe et de l’usure de l’emballage ; et
— la durée de vie commerciale de l’emballage qui prend en compte les changements d’emballages prévus ou
probables.
Lors du changement du taux de consignation, la dette de consignation est évaluée sur la base du nouveau taux ; la
perte éventuelle est enregistrée dans le compte de résultat de l’exercice au cours duquel elle est constatée.
F. Titres de participation
Les titres de participation figurent au bilan consolidé à leur coût d’acquisition, correspondant au prix d’achat
augmenté, le cas échéant, des frais nets d’impôts engagés lors de l’acquisition. Les titres de participation font l’objet de
provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité devient durablement inférieure à leur valeur comptable. La
valeur d’utilité des participations est déterminée sur la base de critères tels que la valeur de la quote-part du Groupe
dans l’actif net, la valeur boursière ou les perspectives de rentabilité et de cash-flows, l’utilisation de ces critères étant
pondérée par les effets de la détention de ces participations pour le Groupe, en termes de stratégie ou de synergies avec
les activités existantes. Les dividendes reçus des sociétés non consolidées sont comptabilisés en produits au cours de
l’année de leur encaissement.
G. Stocks
Les stocks et les travaux en cours sont évalués au plus bas de leur coût de revient et leur valeur de marché. Le coût
de revient des stocks correspond, en général, au coût moyen pondéré.
Les valeurs mobilières de placement sont évaluées au plus bas entre leur prix de revient et leur valeur de marché.
Aux 31 décembre 2004, 2003 et 2002, la valeur de marché de ces actifs est proche de leur prix de revient.
I. Disponibilités
Les disponibilités consistent en des placements pouvant être rendus immédiatement disponibles et dont
l’échéance, à l’origine, est égale ou inférieure à trois mois. Ces placements sont évalués à leur prix de revient, qui est
généralement très proche de leur valeur de marché.
J. Actions propres
Les actions GROUPE DANONE détenues par la Société et des sociétés consolidées par intégration globale sont
inscrites en diminution des capitaux propres consolidés, dans la rubrique “Actions propres”, pour une valeur
correspondant à leur prix de revient.
K. Subventions
Les subventions d’investissement figurent au bilan dans le poste “Autres provisions et passifs à plus d’un an”.
Elles sont inscrites dans le compte de résultat (rubrique “Autres charges et produits”) au même rythme que
l’amortissement des immobilisations qu’elles ont permis d’acquérir.
Les autres subventions sont incluses dans le poste “Autres charges et produits” de l’année au cours de laquelle
elles ont été reçues.
- 80 -
L. Impôts
Le Groupe comptabilise des impôts différés sur les différences entre les valeurs fiscales et les valeurs comptables
des actifs et passifs, à l’exception toutefois des goodwills et des marques majeures acquises qui sont considérées
comme indissociables des sociétés elles-mêmes et donc non cessibles séparément. Selon la méthode du report variable,
les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la
période de renversement des différences. Les impôts dus au titre des réserves des filiales consolidées font l’objet d’une
provision lorsque la distribution de ces réserves est envisagée dans un avenir prévisible.
Les impôts différés actifs sur les déficits fiscaux reportables et sur les différences temporaires font l’objet d’une
provision pour dépréciation dès lors que leur récupération est jugée plus improbable que probable.
Les engagements du Groupe au titre d’indemnités de départ à la retraite et de régimes de retraite à prestations
définies sont déterminés en appliquant une méthode actuarielle rétrospective qui tient compte des conditions
économiques propres à chaque pays.
Ces engagements sont couverts soit par des fonds de retraite auxquels le Groupe contribue, soit par des provisions
inscrites au bilan au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés.
Les engagements du Groupe au titre des régimes de prévoyance font l’objet de provisions au fur et à mesure de
l’acquisition des droits par les salariés. Ces provisions sont déterminées en appliquant une méthode actuarielle
rétrospective, qui tient compte de l’espérance de vie et de prévisions d’évolution des dépenses médicales.
Les gains et pertes résultant des changements d’hypothèses actuarielles retenues pour le calcul des engagements et
de la rentabilité des fonds ne sont reconnus que lorsqu’ils excèdent 10 % de la valeur la plus élevée entre l’engagement
et le fonds. La fraction excédant 10 % est alors étalée sur la durée moyenne résiduelle d’activité des salariés.
Des provisions sont comptabilisées pour des risques et charges nettement précisés quant à leur objet et dont
l’échéance ou le montant ne peuvent être fixés de façon précise, lorsqu’il existe une obligation vis-à-vis de tiers et qu’il
est certain ou probable que cette obligation provoquera une sortie de ressources sans contrepartie au moins équivalente.
O. Instruments financiers
Afin de gérer son exposition aux risques de change, de taux et de variations des prix des matières premières, le
Groupe utilise, principalement au travers de filiales spécialisées, des instruments financiers cotés sur des marchés
organisés ou conclus de gré à gré avec des contreparties de premier rang. La politique du Groupe est de ne pas opérer
sur les marchés financiers à des fins spéculatives.
Les produits et charges résultant de l’utilisation d’instruments financiers dérivés sont constatés en résultat de
manière symétrique aux produits et charges afférents aux éléments couverts :
— Le différentiel entre les intérêts à payer et les intérêts à recevoir relatifs aux contrats de swaps de taux
d’intérêt et de devise est comptabilisé en produit ou charge d’intérêt sur la durée de l’élément couvert.
— Les pertes et gains de change relatifs aux contrats affectés à la couverture d’engagement fermes ou de
transactions futures dont la réalisation est hautement probable, sont comptabilisés lorsque la transaction est
dénouée.
— Les pertes et gains de change relatifs aux instruments financiers de devises utilisés pour couvrir certains
investissements du Groupe dans des filiales étrangères sont inscrites dans le poste « Différences de
conversion » dans les capitaux propres. Ils sont constatés dans le compte de résultat lorsque les
investissements sont cédés ou liquidés.
— Les pertes et gains relatifs aux instruments financiers utilisés pour couvrir les achats de certaines matières
premières sont constatés dans le compte de résultat à la date de réalisation des achats.
Lorsque les instruments financiers ne sont pas qualifiés comptablement d’instruments de couverture des risques,
ils sont évalués à leur valeur de marché en fin de période et les gains ou pertes réalisés ou latents sont inscrits dans le
compte de résultat.
- 81 -
P. Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires est constaté net des remises et ristournes accordées aux clients. En revanche, les coûts liés
aux accords de participations publicitaires, de référencement ou concernant des actions promotionnelles ponctuelles,
généralement facturés par les distributeurs, sont classés en frais sur ventes. Si la totalité des prestations commerciales
payées par Danone à ses distributeurs était classée en diminution du chiffre d’affaires et non pour partie en frais sur
ventes, le chiffre d’affaires aurait été réduit de 1 125, 1 081 et 1 007 millions d’euros respectivement en 2004, 2003 et
2002.
Des provisions pour dépréciation des créances clients sont constatées lorsque leur recouvrement est jugé
improbable. Les modalités de détermination des provisions, basées sur une analyse historique, n’ont pas été modifiées
au cours des trois derniers exercices.
Q. Dépenses de publicité
Les dépenses de publicité sont constatées en charges de l’exercice au cours duquel elles sont encourues. Elles
s’élèvent respectivement à 947, 883 et 845 millions d’euros en 2004, 2003 et 2002.
Les frais de recherche et développement sont constatés en charges de l’exercice au cours duquel ils sont encourus.
S. Eléments exceptionnels
Les charges et produits exceptionnels sont constitués des éléments significatifs qui, en raison de leur nature, de
leur caractère inhabituel et de leur non récurrence, ne peuvent être considérés comme inhérents à l’activité
opérationnelle du Groupe. Ces charges et produits incluent notamment les plus ou moins values de cession de sociétés,
certains coûts de restructuration et d’intégration, ainsi que les pertes de valeur d’immobilisations corporelles et
incorporelles relatives à des sociétés intégrées globalement.
Le bénéfice net par action est déterminé en divisant le bénéfice net par le nombre moyen d’actions en circulation
au cours de l’exercice, après déduction des actions GROUPE DANONE détenues par la Société et les sociétés
consolidées par intégration globale.
Le bénéfice net dilué par action est déterminé de même, après prise en compte du nombre moyen pondéré
d’actions qui résulterait de la conversion des obligations convertibles et de la levée des options de souscription ou
d’achat d’actions. Ce calcul est effectué en tenant compte de la réduction des frais financiers, nets d’impôts, qui
résulterait de la conversion des obligations convertibles.
U. Utilisation d’estimations
Dans le cadre du processus normal d’établissement des comptes consolidés, la détermination de certaines données
figurant dans les états financiers nécessite l’utilisation d’hypothèses, estimations ou appréciations. Il s’agit notamment
de la valorisation des actifs incorporels, de la détermination du montant des provisions pour risques et charges ou des
provisions pour engagements commerciaux. Ces hypothèses, estimations ou appréciations sont établies sur la base
d’informations ou situations existant à la date d’établissement des comptes, qui peuvent le cas échéant se révéler
différentes de la réalité.
V. Reclassements
La présentation de certains éléments des états financiers des exercices 2002 et 2003 a pu être modifiée afin de la
rendre homogène avec les règles adoptées pour l’exercice 2004.
Les éléments exceptionnels de l’exercice 2004 comprennent principalement (i) la moins-value réalisée dans le
cadre de la cession des filiales du Pôle Biscuits au Royaume-Uni (Jacob’s) et en Irlande (Irish Biscuits), un
complément sur le prix de vente de la société BSN Glasspack et des plus-values de cession de titres de participation,
(ii) des coûts de restructuration relatifs notamment aux activités Biscuits en Amérique du Sud, et (iii) des dépréciations
d’actifs qui ont été calculées conformément aux méthodes d’évaluation décrites dans les Notes 1.D et 1.E.
- 82 -
Par ailleurs, des éléments exceptionnels figurent dans le poste « Résultat des sociétés mises en équivalence » pour
un montant négatif de 600 millions d’euros et concernent des provisions et pertes de valeur sur les participations du
Groupe dans les activités d’eau en bonbonnes (H.O.D.) aux Etats-Unis et en Europe (voir Notes 6 et 17).
L’impact de ces éléments sur les différentes lignes du compte de résultat de l’exercice 2004 se présente comme
suit :
Les éléments exceptionnels de l’exercice 2003 comprenaient principalement (i) des coûts de restructuration
relatifs notamment aux activités Biscuits en Europe, (ii) des coûts de pré-retraite, et (iii) des coûts liés à la constitution
de la société DS Waters, LP aux Etats-Unis d’Amérique. Ils impactaient négativement le résultat net de l’exercice à
hauteur de 25 millions d’euros.
En 2002, les éléments exceptionnels correspondaient principalement à (i) une plus value résultant de la cession de
la société Kro Beer Brands détentrice des marques Kronenbourg et 1664 au groupe Scottish & Newcastle, (ii) une
moins value résultant de la cession de 51 % des activités Eau Domestique aux Etats-Unis d’Amérique, dans le cadre de
l’accord, effectif au 1er juillet 2002, signé avec The Coca Cola Company, (iii) des amortissements exceptionnels de
survaleurs et d’immobilisations corporelles et incorporelles liées aux activités du Groupe dans les pays émergents,
principalement en Amérique Latine (iv) des coûts d’intégration et de restructuration concernant des sociétés cédées ou
acquises et d’autres coûts de restructuration correspondant notamment à des natures de charge relatives au plan de
restructuration des activités Biscuits en Europe que les règles comptables ne permettaient pas de provisionner en 2001.
Par ailleurs, en 2002, des éléments exceptionnels figuraient également dans le poste « Résultat des sociétés mises en
équivalence » pour un montant négatif de 33 millions d’euros et correspondaient à un amortissement exceptionnel de
goodwill concernant une filiale de la société BSN Glasspack, à des coûts de restructuration de la société BSN
Glasspack et à une plus value de cession de titres réalisée par la société Mahou.
L’impact de ces éléments sur les différentes lignes du compte de résultats de l’exercice 2002 se présentait comme
suit :
En 2004, les investissements financiers concernent principalement une participation complémentaire dans la
société Zywiec Zdroj (Boissons en Pologne), l’acquisition des actifs de la société Chock and Rolls (Biscuits en Russie)
et une participation dans la société Bonafont Garrafones y Servicios (HOD au Mexique).
Les produits de cession d’actifs concernent les activités de Biscuits au Royaume Uni et en Irlande, le complément
de prix de cession de la société BSN Glasspack, ainsi que divers titres de participation cédés au cours de l’exercice.
- 83 -
Le remboursement du prêt BSN Glasspack représente l’essentiel de la variation nette des prêts et autres valeurs
immobilisées (voir Note 8).
En 2003, les investissements financiers concernaient essentiellement l’acquisition de Sparkling Springs Waters
Holdings (activités d’eau en bonbonnes aux Etats-Unis d’Amérique, au Canada, en Angleterre et aux Pays-Bas). Les
titres de Sparkling Springs Waters en Angleterre et aux Pays-Bas ainsi que les titres de la société Chateaud’Eau
International acquis fin 2002 avaient ensuite été apportés à leur valeur comptable à la société de droit néerlandais The
Danone Springs of Eden BV, créée en partenariat avec Eden Springs Limited. Le Groupe avait également acquis une
participation complémentaire dans The Danone Springs of Eden BV et une participation de 20 % dans Eden Springs
Ltd.
Les investissements financiers comprenaient en outre, la prise de contrôle des sociétés Stonyfield Farm (Produits
Laitiers Frais aux Etats-Unis d’Amérique), Danone Tikvesli (Produits Laitiers Frais en Turquie) et Danone Hayat (Eau
embouteillée en Turquie), une participation complémentaire dans la société Yakult (Produits Laitiers Frais au Japon) et
une participation complémentaire de 3,22 % dans Danone Asia.
Enfin en 2003, le Groupe avait apporté à DS Waters, LP, société créée en partenariat avec le groupe Suntory
Limited, ses activités d’eau en bonbonnes aux Etats-Unis d’Amérique, pour un montant total de 920 millions de dollars
correspondant à la valeur comptable des actifs apportés. Cette transaction n’avait pas eu d’impact significatif sur la
trésorerie du Groupe.
Les produits de cessions d’actifs en 2003 portaient essentiellement sur des titres Scottish & Newcastle et diverses
participations non consolidées.
En 2002, les investissements financiers concernaient l’acquisition des sociétés Châteaud’eau International (Eaux
en bonbonnes en Europe) et Frucor (Boissons en Nouvelle-Zélande), une participation complémentaire dans la société
Zywiec Zdroj (Eaux en Pologne) et des prises de participation de 10 % dans la société National Foods et 6 % dans la
société Wimm Bill Dann.
Les produits de cession concernaient principalement les cessions de la société Kro Beer Brands au Groupe
Scottish & Newcastle et de la société Galbani au fond d’investissement BC Partners.
- 84 -
L’évolution de la valeur nette des immobilisations corporelles s’analyse comme suit :
Au 1er
janvier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 074 2 992 2 734
Investissements de l’exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 593 532 511
Cessions de l’exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (102) (49) (28)
Variations de périmètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (452) (45) (3)
Dotations aux amortissements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (577) (477) (458)
Différences de conversion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (474) (215) (60)
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (70) (4) (14)
Au 31 décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 992 2 734 2 682
La dotation aux amortissements des autres immobilisations incorporelles s’élève à 31 millions d’euros en 2004
(38 millions d’euros en 2003 et 35 millions d’euros en 2002).
Goodwills
L’évolution de la valeur nette comptable des goodwills des sociétés intégrées globalement s’analyse comme suit :
Au 1er
janvier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 603 2 734 2 143
Acquisitions de l’exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 232 16
Cessions de l’exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (580) (592) (273)
Amortissements de l’exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (109) (84) (70)
Pertes de valeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (578) – (9)
Ecarts de conversion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (678) (195) (12)
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . – 48 22
Au 31 décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 734 2 143 1 817
Aucun montant individuel ne représente plus de 5 % du total de ce poste, à l’exception des goodwills des sociétés
Lu, Volvic et Saïwa, dont le montant net total s’élève à environ 690 millions d’euros au 31 décembre 2004.
Les augmentations et diminutions des exercices 2004, 2003 et 2002 proviennent essentiellement des acquisitions
et cessions des sociétés intégrées globalement, telles que décrites en Notes 2 et 3.
Les cessions de l’exercice 2003 résultaient de l’apport des activités « Home and Office Delivery» à la société
DS Waters, LP.
Les cessions de l’exercice 2002 étaient relatives aux activités Eau Domestique aux Etats-Unis d’Amérique
ainsi qu’aux sociétés Galbani, Dongxihu et Haomen. Les pertes de valeur concernaient essentiellement les goodwills
des sociétés argentines et brésiliennes.
- 85 -
La charge d’amortissement des goodwills, d’un montant de 70 millions d’euros en 2004 (84 millions d’euros en
2003 et 109 millions d’euros en 2002), est enregistrée dans la rubrique “Autres charges et produits” du compte de
résultat consolidé.
Marques
Les marques, non amorties, figurant dans cette rubrique correspondent aux marques reconnues dans le cadre de la
détermination de la juste valeur des sociétés acquises depuis 1989, notamment Volvic, la marque Danone en Espagne
et les principales marques de biscuits du Groupe.
La variation de l’exercice 2004 provient essentiellement de la cession des activités Biscuits au Royaume Uni et en
Irlande, l’effet de la variation des taux de conversion des devises étant négligeable.
La variation de l’exercice 2003 provenait de la prise de contrôle de la société Stonyfield Farm et de l’effet du
renforcement de l’euro.
La variation de l’exercice 2002 provenait, pour un montant de 340 millions d’euros, de la cession de la société
Galbani et de la dépréciation complète de la marque Bagley (Biscuits en Argentine).
La valeur nette comptable des goodwills, des marques et des autres immobilisations incorporelles fait l’objet
d’une revue au minimum une fois par an suivant les principes énoncés dans la note 1.D. En particulier, en ce qui
concerne les sociétés du Pôle Biscuits en Europe, les flux de trésorerie attendus dans le cadre des hypothèses
économiques et des coûts prévisionnels d’exploitation retenus par le Groupe ont été calculés sur la base d’un taux de
croissance perpétuelle de 1% et d’un coût moyen pondéré du capital compris entre 7,5% et 10,7% selon les pays.
La valeur des titres des sociétés mises en équivalence se détaille comme suit :
La valeur totale des titres mis en équivalence a enregistré deux mouvements significatifs en 2004 : une
augmentation liée à la consolidation de la société Yakult (pour environ 420 millions d’euros) et une diminution
consécutive à la perte de valeur constatée par le Groupe sur ses participations dans le HOD aux Etats-Unis (DS Waters,
LP, pour près de 300 millions d’euros) et en Europe (The Danone Springs of Eden BV, pour environ 150 millions
d’euros).
L’actif net des sociétés mises en équivalence, et en particulier en ce qui concerne les sous-groupes DS Waters, LP
et The Danone Springs of Eden BV, comprend les éléments incorporels identifiables et le goodwill résiduel résultant de
la consolidation de leurs propres filiales.
Les prêts accordés aux sociétés mises en équivalence correspondent à des actions préférentielles à échéance 2011
dues par DS Waters, LP pour un montant total de 325 millions de dollars et portant intérêts capitalisés au taux de 12 %.
Ces intérêts, payables à l’échéance, ne sont acquis que dans la mesure où les résultats permettent de les servir et
peuvent être reportés en cas d’insuffisance de résultats. Compte tenu de l’insuffisance de résultats de DS Waters, LP en
2004, aucun produit n’a été comptabilisé à ce titre.
Conformément aux principes comptables décrits en note 1.D et compte tenu des changements significatifs
défavorables affectant l’environnement économique et les hypothèses retenues à la date d’acquisition, le Groupe a
procédé à la revue de la valeur comptable de ses participations dans le HOD.
- 86 -
Cette revue a été conduite avec l’aide de consultants extérieurs et a notamment été basée sur les hypothèses
suivantes pour déterminer les flux de trésorerie prévisionnels :
Europe Etats-Unis
La variation de la valeur nette comptable des goodwills relatifs aux sociétés mises en équivalence s’analyse
comme suit :
Au 1er
janvier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 471 406 649
Augmentations de l’exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 350 190
Diminutions de l’exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (60) (95) (37)
Amortissements de l’exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (16) (12) (22)
Perte de valeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (83) – (300)
Au 31 décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 406 649 480
La perte de valeur constatée en 2004 porte sur les goodwills des participations dans DS Waters, LP et The Danone
Springs of Eden BV, ainsi ramenés à une valeur nette comptable nulle.
Les augmentations des exercices 2004, 2003 et 2002 proviennent essentiellement des opérations décrites en Notes
2 et 3. Les diminutions résultent principalement de la prise de contrôle de sociétés précédemment mises en équivalence
et de l’évolution des taux de conversion.
La variation de la part du Groupe dans l’actif net et les résultats des sociétés mises en équivalence s’analyse
comme suit :
Exprimés à 100 % et en année pleine, les chiffres significatifs cumulés des sociétés associées, mises en
équivalence, sont les suivants :
Chiffre d’affaires :
– Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 527 1 468 1 728
– Reste du Monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 893 2 373 3 797
Bénéfice net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 126 232
Capitaux propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 946 2 409 3 909
- 87 -
La forte réduction des titres de participation entre 2003 et 2004 résulte principalement de la mise en équivalence
de la société Yakult à compter du 1er avril 2004 ainsi que des cessions de l’exercice.
Au 31 décembre 2004, ce poste regroupe les participations minoritaires dans les sociétés Wimm Bill Dann
(produits laitiers et boissons en Russie) et Scottish & Newcastle plc, ainsi que de nombreuses autres participations non
significatives individuellement.
Au 31 décembre 2003, ce poste comprenait des crédits-vendeurs accordés à des sociétés constituées par des fonds
d’investissement, dans le cadre de la cession des activités de verre d’emballage en 1999 et de fromages et charcuterie
de la société Galbani en 2002. Au cours de l’exercice 2004, le prêt relatif à la cession des activités de verre
d’emballage a été remboursé en totalité pour un montant de 142 millions d’euros.
Le prêt relatif à la cession de Galbani, d’un montant de 280 millions d’euros au 31 décembre 2004, est
remboursable en principal et intérêts au plus tard en 2013. Son remboursement dépend de la valeur future de Galbani et
lors de chaque clôture, une revue de la valorisation de cette société est faite afin de s’assurer du caractère recouvrable
du prêt. A ce jour, le Groupe estime que ce prêt sera intégralement remboursé.
NOTE 9 — Stocks
Marchandises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 58 53
Matières et fournitures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 247 245 270
Produits semi-ouvrés et travaux en cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 26 34
Produits finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250 245 247
Emballages commerciaux non récupérables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 26 26
Moins provisions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (24) (29) (27)
Montant net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 592 571 603
Les variations de la provision pour dépréciation des créances douteuses s’analysent comme suit :
Compte tenu du nombre important de clients répartis dans de très nombreux pays, le Groupe considère qu’il n’est
pas exposé à un risque de crédit significatif, ni à une dépendance économique marquée vis-à-vis d’un client en
particulier. Le chiffre d’affaires mondial réalisé avec le premier client du Groupe représente près de 11 % du chiffre
d’affaires consolidé du Groupe.
A compter de juillet 2001, le Groupe a conclu des accords avec des établissements financiers pour céder sans
recours des encours de créances, dans la limite de 760 millions d’euros. Les créances cédées sur base mensuelle font
- 88 -
l’objet d’un dépôt en couverture du risque de non-recouvrement, dont le montant est fonction de l’encours cédé. Ce
dépôt, qui est remboursable au fur et à mesure du recouvrement des créances cédées, est évalué à sa valeur nominale
dans la mesure où sa maturité est courte. Au titre de ces accords, le Groupe procure également un service de
recouvrement des créances.
Le coût moyen de ces accords, net du produit de recouvrement des créances, est d’environ 2,1 % des créances
cédées en 2004 (2,3 % en 2003 et 3,2 % en 2002) et il est enregistré en frais financiers.
Les créances cédées, nettes du dépôt d’un montant de 92 millions d’euros compris dans les créances clients,
s’élèvent à 703 millions d’euros au 31 décembre 2004 (667 millions d’euros au 31 décembre 2003 et 706 millions
d’euros au 31 décembre 2002).
Les valeurs mobilières de placement sont majoritairement souscrites auprès de contreparties de premier rang.
En raison, d’une part, des retraitements effectués en consolidation sur les comptes annuels des sociétés
consolidées par intégration globale ou par mise en équivalence et, d’autre part, des lois en vigueur dans les différents
pays où le Groupe exerce son activité, le montant légalement distribuable par chaque société peut être différent du
montant de ses bénéfices accumulés.
Selon la législation française, les dividendes ne peuvent être prélevés que sur le résultat de l’exercice et les
réserves distribuables de la société mère. Les réserves distribuables en franchise d’impôt s’élèvent à 1 120 millions
d’euros au 31 décembre 2004. Le complément d’impôt permettant de libérer les réserves spéciales de plus-value à long
terme au-delà de 200 millions d’euros est de 18 millions d’euros.
- 89 -
Le rapprochement entre le bénéfice net par action dilué et le bénéfice net par action non dilué se présente comme
suit :
2004
Avant dilution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317 250 671 990 1,26
Obligations convertibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 6 335 287 (0,01)
Options de souscription ou d’achat d’actions . . . . . . . . . . . . . . – 875 567 –
Après dilution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323 257 882 844 1,25
2003
Avant dilution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 839 254 583 270 3,30
Obligations convertibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 7 928 254 (0,07)
Options de souscription ou d’achat d’actions . . . . . . . . . . . . . . – 684 972 (0,01)
Après dilution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 849 263 196 496 3,22
2002
Avant dilution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 283 263 700 262 4,87
Obligations convertibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 10 152 284 (0,14)
Options de souscription ou d’achat d’actions . . . . . . . . . . . . . . – 629 712 (0,01)
Après dilution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 294 274 482 258 4,72
Le Conseil d’Administration peut octroyer à certains dirigeants et cadres du Groupe des options de souscription
ou d’achat d’actions de la société GROUPE DANONE. Ces options sont consenties à un prix d’exercice qui ne peut
être inférieur à un minimum légal et elles sont exerçables à l’issue d’une période de deux ans, avec une échéance qui ne
peut dépasser six à huit ans à partir de la date d’octroi.
En avril 2003, l’Assemblée Générale a autorisé le Conseil d’Administration à consentir, pour une période
maximale de 26 mois, des options d’achat d’actions dans la limite de quatre millions d’actions (après prise en compte
de la division du nominal de l’action). Au 31 décembre 2004, 2 018 820 options pouvaient encore être attribuées au
titre de ce plan. Les précédentes autorisations concernant les plans de 1995, 1997, 1999 et 2001 ne pouvaient plus
donner lieu à de nouvelles attributions.
Les principales caractéristiques des plans en cours sont les suivantes (après divisions par deux de la valeur
nominale de l’action intervenues en juin 2000 et juin 2004) :
Nombre
d’options
non
Prix de exercées au
souscription 31
ou d’achat (en décembre
Année d’attribution des options euros) 2004
- 90 -
Les mouvements de l’exercice ont été les suivants (1) :
(Nombre d’options) 2002 2003 2004
Options en circulation au 1er janvier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 338 850 7 108 670 8 802 224
Options consenties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 548 200 1 904 850 1 919 980
Options levées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (591 980) (211 296) (321 190)
Options annulées ou échues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (186 400) — (884 900)
Options en circulation au 31 décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 108 670 8 802 224 9 516 114
(1) Après prise en compte de la division de la valeur nominale de l’action intervenue le 15 juin 2004.
GROUPE DANONE a émis en juin 2001 un emprunt obligataire, au taux de 1,20 % l’an, pour un montant de
1 000 millions d’euros. Cet emprunt obligataire est représenté par 5 076 142 obligations à option de conversion et/ou
d’échange en actions nouvelles ou existantes d’une valeur nominale unitaire de 197 euros.
Cet emprunt obligataire vient à échéance le 1er janvier 2007 mais une exigibilité anticipée en cas de défaut est
prévue. Par ailleurs, tout porteur d’obligations peut, à son seul gré, demander le remboursement en numéraire par
anticipation de tout ou partie des obligations dont il est propriétaire le 19 juin 2003, le 19 juin 2004 et le 19 juin 2005.
Les obligations sont alors remboursées au pair majoré des intérêts courus depuis la date de paiement des intérêts
précédant la date de remboursement anticipé jusqu’à la date de remboursement effectif. Dans ce cadre, GROUPE
DANONE a procédé au remboursement anticipé de 1 906 311 obligations d’un montant nominal de 376 millions euros
le 19 juin 2003 et de 3 750 obligations d’un montant nominal de 0,7 million d’euros le 19 juin 2004. A l’issue de ce
remboursement, le montant nominal de l’emprunt s’élève à 624 millions euros, représenté par 3 166 081 obligations.
En outre, la Société pourra, à son seul gré, procéder à tout moment à compter du 1er janvier 2005 et jusqu’au
31 décembre 2006 au remboursement anticipé de la totalité des obligations restant en circulation au pair, majoré des
intérêts courus depuis la date de paiement des intérêts précédant la date de remboursement anticipé jusqu’à la date de
remboursement effectif, si le cours de l’action GROUPE DANONE excède 130 % du prix du remboursement anticipé
(à titre indicatif, le cours de l’action permettant un remboursement anticipé est compris entre 128,05 euros et
129,6 euros).
Emprunts obligataires (taux d’intérêt moyen : 1,2 %, 2003 : 4,1 %, 2002 : 4,7 %) . . . . . . . . 1 505 602 130
Emprunts bancaires, autres emprunts et fonds de participation (taux d’intérêt moyen :
2,3 %, 2003 : 2,6 %, 2002 : 3,3 %) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 918 3 736 3 241
Moins partie à moins d’un an . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (1 331) (791) (381)
Total dettes à plus d’un an . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 092 3 547 2 990
Emprunts obligataires
En mai 2003, la Société a émis un emprunt obligataire indexé sur le cours de l’action GROUPE DANONE d’un
montant nominal de 60 millions d’euros. Cet emprunt comprenait deux tranches de 30 millions d’euros chacune, dont
l’une est arrivée à échéance en novembre 2004 et a été remboursée au pair. La seconde tranche vient à échéance au
cours du premier semestre 2005.
Au cours de l’exercice 2002, la Société a émis respectivement trois emprunts obligataires indexés sur le cours de
l’action GROUPE DANONE d’un montant nominal de 200 millions d’euros et 37,5 millions d’euros pour les deux
suivants. Ces emprunts obligataires avaient des échéances comprises entre 18 et 30 mois. En novembre 2003 et
novembre 2004, les deux emprunts obligataires d’un montant nominal de 37,5 millions d’euros sont arrivés à échéance
et ont été remboursés au pair. Par ailleurs, en 2003, l’emprunt d’un montant nominal de 200 millions d’euros émis en
2002 a fait l’objet d’une renégociation pour être divisé en quatre tranches de 50 millions d’euros chacune, dont deux
sont arrivées à échéance en septembre et décembre 2004 et ont été remboursées au pair. Les deux tranches restantes
viennent à échéance au cours du premier semestre 2005. Enfin, un premier emprunt obligataire indexé, émis en 2001,
d’un montant nominal de 200 millions d’euros, est arrivé à échéance le 31 janvier 2003 et a été remboursé au pair.
- 91 -
A l’échéance de ces emprunts, si le cours de référence de l’action se situe entre un cours plancher et un cours
plafond, les obligations seront remboursées au pair. Si le cours de référence de l’action se situe en dehors de ces
bornes, le prix de remboursement des obligations sera augmenté de 80 % à 115 % de la différence entre le cours de
référence et selon le cas applicable, le cours plancher ou le cours plafond. Sur l’initiative de GROUPE DANONE, si le
cours de référence de l’action se situe en dehors des bornes fixées par le contrat à l’échéance, la Société pourra
rembourser les obligations au pair et acheter des actions GROUPE DANONE au cours plancher, si le cours de
référence est inférieur au cours plancher, ou vendre des actions GROUPE DANONE au cours plafond, si le cours de
référence est supérieur au cours plafond. Au 31 décembre 2004, la Société détenait 2 085 114 actions propres en
couverture de ces emprunts indexés.
Cette ligne comprend principalement (i) des EMTN (Euro Medium Term Note), émises en euro ou en devises
dans le cadre du programme annuel mis en place par la Société et sa filiale Danone Finance leur permettant d’émettre
des EMTN dans la limite de 5 milliards d’euros et (ii) des billets de trésorerie.
Par ailleurs, au 31 décembre 2004, la Société et ses filiales financières spécialisées bénéficient d’engagements
reçus des banques et autres organismes financiers, leur offrant la possibilité d’utiliser 3 050 millions d’euros de lignes
de crédit à moyen terme (3 050 millions d’euros au 31 décembre 2003, 2 900 millions d’euros au 31 décembre 2002).
Dans le cadre de ces engagements à long-terme des prêteurs, le Groupe utilise au 31 décembre 2004 l’équivalent de
580 millions d’euros (915 millions d’euros au 31 décembre 2003 et 880 millions d’euros au 31 décembre 2002). Cette
dette est classée en long-terme.
Les dettes financières du Groupe (hors emprunts obligataires convertibles) ne sont en général pas soumises à des
clauses de défaut qui, en cas d’évolution défavorable, peuvent entraîner une accélération de leur exigibilité.
Le tableau ci-après présente l’analyse par devise des dettes à plus d’un an.
En millions d’euros 2002 2003 2004
Avant gestion Avant gestion Après gestion
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NOTE 16 — Provisions pour engagements de retraite, indemnités de fin de carrière, et prévoyance
Le Groupe participe à la constitution des retraites de son personnel conformément aux lois et usages des pays dans
lesquels les sociétés du Groupe exercent leur activité. Il n’existe aucun passif actuariel au titre des cotisations versées
dans ce cadre à des caisses de retraite indépendantes et à des organismes légaux.
Le Groupe a, par ailleurs, des engagements contractuels de retraite complémentaire, d’indemnités de départ, de fin
de carrière et de prévoyance dont il a la responsabilité. Les engagements actuariels correspondants sont pris en charge
soit sous forme de cotisations versées à des organismes indépendants responsables de leur service et de la gestion des
fonds, soit sous forme de provisions.
Filiales françaises
Pour les sociétés françaises, les principales hypothèses actuarielles retenues pour l’évaluation des engagements
sont les suivantes :
▪ prise en compte des facteurs de rotation de personnel et de mortalité ;
▪ âge de départ en retraite entre 60 et 65 ans selon la catégorie à laquelle appartient chaque salarié ;
▪ taux d’actualisation : 4,5 % (5,2 % en 2003, 4,7 % en 2002) ;
▪ taux de croissance des salaires entre 2,5 % et 3,5 % (1,5 % et 2,5 % en 2003, 1,5 % et 2,8 % en 2002) selon
l’âge de chaque salarié et la catégorie à laquelle il appartient ;
▪ Les taux de rendement attendu des fonds sont compris entre 3,7 % et 5,1 % (6 % en 2003 et en 2002).
Filiales étrangères
La valeur actuelle des engagements des filiales étrangères a été déterminée sur la base d’évaluations récentes avec
les hypothèses actuarielles suivantes qui prennent en compte les contextes légaux, économiques et monétaires de
chaque pays :
▪ prise en compte des facteurs de rotation de personnel et de mortalité ;
▪ âge de départ en retraite entre 55 et 65 ans selon la catégorie à laquelle appartient chaque salarié ;
▪ taux d’actualisation : entre 3 % et 16 % (2 % et 7 % en 2003 , 2 % et 7 % en 2002) ;
▪ taux de croissance des salaires entre 1 % et 10 % (2 % et 6 % en 2003, 1 % et 5,9 % en 2002) selon l’âge de
chaque salarié et la catégorie à laquelle il appartient ;
▪ les taux de rendement attendu des fonds sont compris entre 3 % et 11 % (3,5 % et 8,3 % en 2003, 2,8 % et
8,5 % en 2002).
Le tableau suivant permet d’effectuer le rapprochement entre l’évaluation des engagements de l’ensemble des
sociétés et les provisions constituées dans les comptes consolidés aux 31 décembre 2004, 2003 et 2002.
2002 2003 2004
(En millions d’euros) France Etranger France Etranger France Etranger
Droits accumulés sans projection de salaire (ABO) . . . . . . . . . . 237 409 227 418 251 251
Droits accumulés avec projection de salaire (PBO) . . . . . . . . . . 278 452 262 458 285 269
Valeur de marché des fonds . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 276 69 287 59 122
Droits accumulés nets de la valeur de marché des fonds . . . . . . 206 176 193 171 226 147
Eléments non amortis :
Ecarts actuariels non provisionnés et modifications de plans . . 14 96 16 89 37 59
Engagements provisionnés au bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192 80 177 82 189 88
Au 31 décembre 2004, les engagements de retraite sur la base des niveaux de salaires actuels ou passés (ABO)
sont supérieurs aux fonds et aux provisions constituées de 67 millions d’euros environ. Par ailleurs, les actifs d’un
fonds sont supérieurs aux engagements (calculés avec projection de salaire) pour un montant d’environ 2 millions
d’euros.
Certaines sociétés accordent à leurs retraités le bénéfice d’un régime de couverture des frais médicaux. Les
engagements relatifs à ces prestations, qui sont repris dans la rubrique « Droits accumulés avec projection de salaire »,
sont inférieurs à 1 million d’euros au 31 décembre 2004.
- 93 -
Les variations durant les exercices 2004, 2003 et 2002, ainsi que les charges comptabilisées peuvent s’analyser de
la façon suivante :
Les autres mouvements comprennent notamment les cotisations versées aux fonds par les salariés, le reclassement
en autres provisions et passifs à plus d’un an de provisions pour engagement de retraite relatives à des salariés
concernés par un plan de restructuration et l’effet des variations de périmètre, principalement la cession des sociétés
Jacobs et Irish Biscuits en 2004 et de la société Galbani en 2002.
- 94 -
Les charges comptabilisées comprennent les éléments suivants :
(En millions d’euros) 2002 2003 2004
La politique d’investissement dans les fonds est déterminée en fonction de la structure d’âge des salariés de
chaque société et en fonction de la performance relative des catégories d’actifs. Au 31 décembre 2004, les actifs
contenus dans les fonds comprennent majoritairement des actions (38 %) et des instruments financiers obligataires
(49 %). Les actifs ne comprennent aucun instrument financier émis par le Groupe.
Les prestations à verser aux salariés au titre des exercices futurs sont estimées à respectivement 7 millions d’euros
en 2005, 8 millions d’euros en 2006, 9 millions d’euros en 2007, 8 millions d’euros en 2008, 9 millions d’euros en
2009 et à 58 millions d’euros pour les années 2010 à 2015.
Par ailleurs, le montant total des cotisations versées dans le cadre de plans de retraite à cotisations définies s’est
élevé à 24 millions d’euros en 2004.
Restructurations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 78 37
Autres provisions pour risques et charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321 193 321
Impôts différés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 78 35
Subventions d’investissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 12 10
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 492 361 403
Le 29 mars 2001, le Groupe a annoncé un projet de réorganisation de son Pôle Biscuits, qui prévoyait en Europe la
fermeture de cinq usines sur une durée de deux ans minimum ainsi que l’extension de cinq usines, entraînant une
réduction nette des effectifs d’environ 1 700 personnes. Les coûts enregistrés au 31 décembre 2001 comprenaient des
dépréciations exceptionnelles d’actifs inscrites en déduction des immobilisations concernées pour 56 millions d’euros
environ, des coûts provisionnés pour 144 millions d’euros et des coûts payés ou comptabilisés en autres créditeurs pour
36 millions d’euros.
- 95 -
Autres provisions pour risques et charges
En 2004, une provision pour risque financier liée à l’engagement de rachat de la participation de Suntory Limited
dans DS Waters, LP a été constatée pour près de 150 millions d’euros. Les diminutions de provisions résultant de
paiements et de reprises de provisions devenues sans objet représentent respectivement 36 et 17 millions d’euros en
2004, et les dotations de l’exercice excluant la provision sur la participation dans DS Waters, LP s’élèvent à 20
millions d’euros.
Diverses procédures ont été introduites contre la Société et ses filiales dans le cadre de la marche normale de leurs
affaires, en particulier suite à des garanties données lors des cessions intervenues entre 1997 et 2004. Des provisions
sont constituées chaque fois qu’une perte semble probable et quantifiable.
Par ailleurs, lorsque des redressements fiscaux sont notifiés, des provisions sont généralement constituées pour
faire face aux éventualités concernées.
Les frais de personnel du Groupe (charges sociales comprises) s’élèvent à 1 729 millions d’euros en 2004 (1 853
millions d’euros en 2003, 1 930 millions d’euros en 2002) dont 8,9 millions d’euros (9,3 millions en 2003 et 9 millions
en 2002) correspondent aux rémunérations allouées au titre de l’exercice aux membres du Comité Exécutif du Groupe.
Les effectifs des sociétés intégrées globalement aux 31 décembre 2004, 2003 et 2002 s’analysent comme suit :
2002 2003 2004
A périmètre comparable, les effectifs du Groupe s’élèvent aux 31 décembre 2004 et 2003 à respectivement 89 449
et 88 217 personnes.
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NOTE 20 — Dotation aux amortissements
Les charges d’amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles sont réparties par destination dans
les différentes lignes du compte de résultat.
La charge d’amortissement des goodwills inscrite dans cette ligne ne concerne que les sociétés intégrées
globalement et ne comprend pas les amortissements exceptionnels liés aux pertes de valeur tels que décrits en Note 5.
Le montant net des intérêts financiers payés ou encaissés s’élève en 2004, 2003 et 2002 respectivement à 105, 95
et 105 millions d’euros.
En 2002, la ligne “Autres éléments financiers nets” comprenait principalement des dividendes sur les différentes
valeurs mobilières reçues en rémunération des actifs brassicoles cédés en 2000 au groupe Scottish & Newcastle.
- 97 -
GROUPE DANONE bénéficie du régime d’intégration fiscale qui permet, dans certaines limites et sous certaines
conditions, de compenser les résultats fiscaux de la plupart des filiales françaises détenues directement ou
indirectement à plus de 95 %. Certaines sociétés qui ont opté pour ce régime ont signé avec GROUPE DANONE une
convention relative aux modalités d’application de l’intégration fiscale, en conformité avec les règles fixées par
l’administration fiscale. Par ailleurs, des régimes similaires existent dans d’autres pays, notamment aux Etats-Unis
d’Amérique, au Royaume-Uni et en Allemagne.
La charge d’impôts représente les montants payés ou restant à payer à moins d’un an aux administrations fiscales
au titre de l’exercice. Ces montants sont déterminés en fonction des règles et des taux en vigueur dans les différents
pays où le Groupe est implanté, compte tenu pour la plupart des sociétés françaises du régime fiscal intégré.
Le montant payé au titre des impôts sur les bénéfices s’élève respectivement à 439, 511 et 431 millions d’euros en
2004, 2003 et 2002.
Le taux effectif d’imposition du Groupe s’élève à 29,94 % en 2004 (33,11 % en 2003 et 25,28 % en 2002) et
l’écart par rapport au taux normal d’imposition en France de 35,43 % en 2004, 2003 et 2002 s’analyse comme suit :
(En pourcentage du résultat avant impôts) 2002 2003 2004
Impôts différés
Les impôts différés sont enregistrés sur les différences constatées entre les valeurs comptables et fiscales des actifs
et passifs, comme ceci est expliqué dans la Note 1.L. Les soldes d’impôts différés actifs et (passifs) à long terme
peuvent s’analyser comme suit :
(En millions d’euros) 2002 2003 2004
Au 31 décembre 2004, les impôts différés à court terme représentent un actif net de 55 millions d’euros (actif net
de 80 millions d’euros au 31 décembre 2003 et de 72 millions d’euros au 31 décembre 2002) et proviennent
principalement de différences temporaires entre les résultats fiscaux et sociaux des sociétés du Groupe.
Les impôts différés actifs relatifs aux déficits fiscaux reportables s’élèvent à 153 millions d’euros au 31 décembre
2004. Ils proviennent notamment de la déductibilité fiscale des amortissements de goodwill dans certains pays. Sur la
base des prévisions de résultats fiscaux des sociétés qui ont généré ces déficits, le Groupe considère que leur
- 98 -
réalisation, à hauteur de 102 millions d’euros, est plus improbable que probable. Le Groupe dispose au 31 décembre
2004 d’un report de moins values à long terme d’un montant de 1 638 millions d’euros, utilisable uniquement jusqu’au
31 décembre 2006 en cas de plus values à long terme en France.
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés afin de gérer et réduire son exposition à la fluctuation des
taux d’intérêt et des cours de change. En revanche, la politique du Groupe est de ne pas opérer sur les marchés
financiers à des fins spéculatives.
Le financement de l’ensemble des filiales du Groupe est centralisé et la Direction Financière utilise des
instruments financiers pour réduire l’exposition nette du Groupe au risque de taux. Ces instruments financiers sont
principalement des contrats d’échange (swaps) et d’options de taux d’intérêts négociés de gré à gré avec des
contreparties de premier rang. Les montants nominaux de ces contrats, ainsi que leurs échéances, sont les suivants :
(En millions d’euros) 2002 2003 2004
(1) Hors cross-currency swaps qui sont classés dans la catégorie des instruments de couverture du risque de change
En tenant compte des couvertures du risque de taux mises en place par le Groupe une variation de 100 points de
base des taux courts aurait l’impact suivant, sur la base de la dette nette du Groupe au 31 décembre 2004, soit
1,4 milliards(1) d’euros :
▪ en cas de hausse de 100 points de base des taux courts, le taux effectif d’intérêt sur la dette nette serait
majoré de 9 points de base, ce qui conduirait à une augmentation des frais financiers d’environ 1 million
d’euros ;
▪ en cas de baisse de 100 points de base des taux courts, le taux effectif d’intérêt sur la dette nette serait minoré
de 16 points de base, ce qui conduirait à une diminution des frais financiers d’environ 2 millions d’euros.
Avant gestion du risque de taux, le taux moyen de la dette nette consolidée du Groupe s’est élevé à 2,66 % en
2004 (3,3 % en 2003 et 3,50 % en 2002). Après gestion, ce taux a été porté à 3,24 % (3,60 % en 2003 et 3,52 % en
2002).
(1) La dette nette correspond à la somme des emprunts obligataires convertibles, dettes à plus d’un an, emprunts à moins d’un an et découverts
bancaires, nette des valeurs mobilières de placement et des disponibilités.
Les activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur propre
pays. En conséquence, l’exposition du Groupe au risque de change sur ses opérations commerciales est peu importante.
La Direction Financière utilise des instruments financiers pour réduire l’exposition nette du Groupe au risque de
change, après compensation des positions résultant des opérations commerciales réalisées ainsi que prévisibles de
l’ensemble de ses filiales.
Le Groupe peut également procéder à la couverture du risque de change associé (i) à certaines émissions
d’emprunts en devises et (ii) aux situations nettes de certaines filiales situées dans des pays dont la devise fonctionnelle
n’est pas l’euro.
Les instruments utilisés sont principalement des achats et des ventes à terme ferme, des swaps de change, ainsi
que des achats d’options de change, négociés avec des contreparties de premier rang.
- 99 -
Les montants nominaux d’achats et ventes à terme, de swaps et d’options de change sont détaillés ci-dessous par
devise. Ils sont convertis en euros sur la base des cours de change de fin de période.
Risque de conversion des états financiers des filiales consolidées dont la monnaie fonctionnelle n’est pas l’euro
En 2004, les ventes du Groupe ont été réalisées à hauteur de 55 % en euros (55 % en 2003 et 54 % en 2002) et le
résultat opérationnel du Groupe a été réalisé à hauteur de 62 % en euros (64 % en 2003 et en 2002).
Les instruments utilisés par le Groupe dans le cadre de la gestion de ses risques de taux sont traités avec des
contreparties de premier rang. La juste valeur de ces instruments au 31 décembre 2004, 2003 et 2002 se répartit de la
sorte par contrepartie :
(En pourcentage du total de la juste valeur au 31 décembre 2004, 2003 et 2002) 2002 2003 2004
Les instruments de change sont tous traités avec des contreparties dont la notation est A1/P1.
Aucun instrument financier n’est contracté avec une contrepartie située dans une zone géographique à risque
politique ou financier (toutes les contreparties sont établies en Europe Occidentale ou aux Etats-Unis d’Amérique).
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Valeur de marché des instruments financiers
Les valeurs de marché et les valeurs nettes comptables des instruments financiers du Groupe sont les suivantes :
La valeur de marché des prêts à plus d’un an est jugée équivalente à leur valeur comptable compte tenu des flux
futurs de trésorerie attendus.
La valeur de marché des titres de participation, des sociétés mises en équivalence ainsi que celle des autres
immobilisations financières a été déterminée comme suit :
▪ Pour les sociétés cotées, par référence à leur cours de bourse au 31 décembre ;
▪ Pour les sociétés non cotées, par référence, le cas échéant, à des transactions conclues avec des tiers, aux
valorisations telles qu’elles ressortent des options de vente ou d’achat conclues avec des tiers ou à des
évaluations externes. En l’absence de tels éléments, la valeur de marché est supposée équivalente à la valeur
comptable.
La valeur de marché de l’emprunt obligataire convertible et des principaux emprunts à long terme a été
déterminée sur la base des derniers cours des instruments cotés.
Concernant les disponibilités, valeurs mobilières de placement, créances et dettes d’exploitation, prêts et emprunts
à moins d’un an et découverts bancaires, leur valeur de marché est considérée comme identique à leur valeur nette
comptable en raison du fort degré de liquidités de ces postes.
- 101 -
NOTE 25 — Obligations contractuelles et engagements hors bilan
(1) Comme expliqué en Note 14, l’emprunt obligataire convertible peut faire l’objet de remboursements anticipés.
(2) Y compris dettes liées aux contrats de location financement.
(3) Montant total de l’engagement reçu, y compris les montants utilisés au 31 décembre 2004.
Par ailleurs, diverses procédures ont été introduites contre la Société et ses filiales dans le cadre de la marche
normale de leurs affaires, notamment suite à des garanties données lors des cessions intervenues entre 1997 et 2004.
Des dommages et intérêts significatifs sont demandés dans le cadre de certaines de ces procédures et des provisions
sont constituées chaque fois qu’une perte semble probable et quantifiable.
Dans le cadre de la formation de la société The Danone Springs of Eden BV, le Groupe a accordé une option de
vente et dispose d’une option d’achat, exerçables inconditionnellement en 2008 et éventuellement, sous certaines
conditions, à une date antérieure, sur les 33,1 % qu’il ne détient pas dans cette société, directement ou indirectement.
Le prix d’exercice de ces options est fonction d’une valorisation de la société prenant en compte ses performances
économiques et ses résultats.
Au 31 décembre 2004, l’engagement du Groupe au titre de ces options est évalué à 140 millions d’euros.
DS Waters LP
Dans le cadre de la création de la joint-venture DS Waters, LP en partenariat avec le groupe Suntory Limited,
Suntory dispose d’une option de vente de sa participation exerçable en deux étapes, en novembre 2006 et en novembre
2008, sur la base d’une valeur de marché assortie d’une décôte de 15 %, d’un seuil minimum (230 millions d’euros) et
d’un plafond (520 millions d’euros). Au 31 décembre 2004, l’engagement du Groupe au titre de cette option est évalué
à 230 millions d’euros et a fait l’objet d’une provision partielle (voir Note 17). Par ailleurs, le Groupe s’est engagé à
souscrire des actions de préférence pour un montant de 100 millions d’euros dans le cas où DS Waters, LP ne serait pas
en mesure de respecter ses covenants bancaires en novembre 2006.
- 102 -
Autres
Le Groupe s’est engagé à acquérir les participations détenues par des tiers, actionnaires dans certaines sociétés
consolidées ou mises en équivalence, au cas où ceux-ci souhaiteraient exercer leur option de vente. Ces actionnaires
sont soit les actionnaires historiques de ces sociétés, des investisseurs privés ou des institutions internationales telles
que la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement. Le prix d’exercice de ces options de vente est
généralement fonction de la rentabilité et de la situation financière de la filiale concernée à la date d’exercice de
l’option et l’exercice de ces options augmenterait le pourcentage de détention du Groupe dans le capital de ces sociétés.
Au 31 décembre 2004, dans l’hypothèse où toutes ces options seraient exercées, les engagements financiers au titre de
ces options sont estimés à environ 2,6 milliards d’euros qui se détaillent comme suit par échéance :
Montant
Date d’échéance (en millions d’euros)
2005 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
Indéterminé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 210
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 560
Les principaux engagements concernent Danone Espagne (pour 1 860 millions d’euros) et Danone Asia (pour
150 millions d’euros). Par ailleurs, la majorité des options est exerçable à tout moment.
Aucun investissement financier significatif n’est actuellement envisagé au titre de ces options, hormis l’exercice
en janvier 2005 d’une partie de l’option sur Danone Asia, portant ainsi le pourcentage de participation du Groupe dans
cette société de 93,56 % à 96,78 %.
Le Groupe a mis en place depuis le 1er janvier 1998 une structure constituée principalement de trois Pôles Métiers
(Produits Laitiers Frais, Boissons, Biscuits et Produits Céréaliers).
2004
Produits
Laitiers Total
(En millions d’euros) Frais Boissons Biscuits Sauces Pôles
Eléments
centraux
Total non Total
Pôles répartis Groupe
- 103 -
2003
Produits
Laitiers Total
(En millions d’euros) Frais Boissons Biscuits Sauces Pôles
2002
Produits
Laitiers Total
(En millions d’euros) Frais Boissons Biscuits Sauces Emballage Pôles
- 104 -
NOTE 27 — Répartition géographique de l’activité des pôles
Depuis le 1er janvier 2003, le chiffre d’affaires et le résultat opérationnel du Groupe sont publiés selon une
nouvelle répartition géographique. Les nouvelles zones géographiques sont l’Europe (qui comprend l’Europe de
l’Ouest, l’Europe Centrale et de l’Est), l’Asie (qui inclut la région pacifique à savoir Nouvelle-Zélande et Australie) et
le Reste du Monde (composé du continent américain, de l’Afrique et du Moyen-Orient). L’information pour l’année
2002 a été retraitée en fonction de cette nouvelle répartition géographique.
2004 2003
Reste du Reste du
(En millions d’euros) Europe Asie Monde Total Europe Asie Monde Total
Chiffre d’affaires hors Groupe . . . . . . . . . . . . 9 354 2 072 2 274 13 700 8 876 1 957 2 298 13 131
Résultat opérationnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 275 290 238 1 803 1 244 279 196 1 719
Résultat des sociétés mises en équivalence . . . (127) 19 (456) (564) 27 0 10 37
Investissements industriels . . . . . . . . . . . . . . . 310 90 102 502 285 126 107 518
Marge brute d’autofinancement . . . . . . . . . . . 1 181 291 193 1 665 1 113 299 208 1 620
Total actif du bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 141 2 033 1 860 10 034 8 131 1 555 2 482 12 168
2002
Reste du
(En millions d’euros) Europe Asie Monde Total
- 105 -
LISTE DES SOCIETES CONSOLIDEES AU 31 DECEMBRE 2004
- 106 -
Pourcentages
Contrôle
du
Sociétés Pays groupe Intérêts
AGUAS DANONE DE ARGENTINA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Argentine 100,00 100,00
DANONE WATERS OF CANADA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Canada 100,00 100,00
BONAFONT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mexique 100,00 100,00
SALUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Uruguay 58,37 43,05
FRUCOR BEVERAGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Australie 100,00 93,56
AQUARIUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chine 50,00 46,78
ROBUST DRINKING WATER(3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chine 92,00 86,08
ROBUST(3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chine 92,00 86,08
SHENZHEN HEALTH DRINKS(3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chine 60.00 56,14
WAHAHA(3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chine 51,00 47,72
AQUA (PT TIRTA INVESTAMA) (3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Indonésie 74,00 69,23
FRUCOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nouvelle-Zélande 100,00 93,56
BISCUITS
COMPAGNIE FINANCIERE BELIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . France 100,00 100,00
GENERALE BISCUIT GLICO FRANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . France 50,00 50,00
LU FRANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . France 100,00 100,00
LU SNACK FOODS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Allemagne 100,00 100,00
LU BELGIE (GB BELGIE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Belgique 100,00 100,00
LU NORDIC(3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Danemark 100,00 100,00
LU BISCUITS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Espagne 100,00 100,00
LU SUOMI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Finlande 100,00 100,00
PAPADOPOULOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Grèce 60,00 60,00
LU GYORI (GYORI KEKSZ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Hongrie 100,00 100,00
SAIWA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Italie 100,00 100,00
LU NEDERLAND (GB NEDERLAND) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pays-Bas 100,00 100,00
LU POLSKA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pologne 75,00 75,00
OPAVIA — LU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . République Tchèque 99,71 99,71
BOLSHEVIK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Russie 76,42 76,42
CHOCK AND ROLLS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Russie 100,00 76,42
DANONE ARGENTINA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Argentine(1) 99,37 99,37
DANONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Brésil(2) 100,00 100,00
TRICAMP ALIMENTOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Brésil 100,00 100,00
DANONE MASHREQ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Egypte 99,97 50,98
JIANGMEN DANONE BISCUITS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chine 100,00 93,56
SHANGHAI DANONE BISCUITS FOODS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chine 90,00 84,20
SUZHOU Co Ltd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chine 100,00 93,56
BRITANNIA INDUSTRIES(3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Inde 50,95 22,47
DANONE BISCUITS INDONESIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Indonésie 100,00 93,56
DANONE BISCUITS MANUFACTURING . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Malaisie 100,00 93,56
DANONE SNACKS MANUFACTURING . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Malaisie 100,00 93,56
GRIFFIN’S FOODS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nouvelle-Zélande 100,00 93,56
AUTRES ACTIVITES ALIMENTAIRES
HP FOODS(3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Royaume-Uni 100,00 100,00
LEA & PERRINS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Etats-Unis 100,00 100,00
AMOY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chine 100,00 93,56
AMOY FOOD LIMITED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chine 60,00 56,14
EXPORTATIONS
DIB ANTILLES GUYANE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . France 100,00 100,00
DIB OCEAN INDIEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . France 100,00 100,00
GREAT BRANDS OF EUROPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Etats-Unis 100,00 100,00
(1) Appartiennent à la même entité juridique en Argentine
(2) Appartiennent à la même entité juridique au Brésil
(3) Ensemble des entités juridiques constituant la société consolidée.
- 107 -
Pourcentages
Contrôle du
Sociétés Pays groupe Intérêts
- 108 -
Sociétés consolidées par mise en équivalence
Pourcentages
Contrôle du
Sociétés Pays groupe Intérêts
- 109 -
5.2.2 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé au
contrôle des comptes consolidés de la société GROUPE DANONE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre
2004, tels que présentés aux pages 73 à 109.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de
notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes
consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les
éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les
principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier
leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion
exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français,
réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat
de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes
consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la
première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du
Groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes
consolidés.
- 110 -
5.2.3 Honoraires des Commissaires aux Comptes et des membres de leurs réseaux payés par le Groupe
Le tableau ci-dessous détaille les honoraires des Commissaires aux Comptes du Groupe correspondant aux
prestations effectuées en 2003 et 2004 :
2004 2003
Pricewaterhouse Mazars & Pricewaterhouse Mazars &
Coopers Guérard Coopers Guérard
Montant % Montant % Montant % Montant %
(en millions d’euros, sauf %)
Audit :
• Commissariat aux Comptes(1) . . . . . 4,2 56,0 2,2 91,7 4,6 37,4 2,1 95,5
• Diligences d’acquisition et de
cession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,7 22,7 – – 5,9 48,0 – –
5,9 78,7 2,2 91,7 10,5 85,4 2,1 95,5
Autres prestations :
• Fiscal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,6 21,3 0,2 8,3 1,8 14,6 0,1 4,5
Total des honoraires . . . . . . . . . . . . . . . 7,5 100,0 2,4 100,0 12,3 100,0 2,2 100,0
(1) Missions de Commissariat aux Comptes : certification, examen des comptes individuels et consolidés, y compris des prestations
d’experts du réseau à la demande du Commissaire aux Comptes dans le cadre de la certification des comptes.
En juillet 2002, l’Union Européenne a adopté un règlement imposant à toutes les sociétés européennes
dont les titres sont admis sur un marché réglementé de publier, à compter du 1er janvier 2005, leurs comptes
consolidés selon les normes « IFRS » (« International Financial Reporting Standards »). Afin de répondre à
cette obligation, le Groupe a défini une démarche de conversion, laquelle a été mise en œuvre au cours des
exercices 2003 et 2004. Cette démarche visait à (i) mettre en place un calendrier de transition, (ii) identifier et
chiffrer les principales différences entre les normes comptables françaises et les IFRS, (iii) adapter les systèmes
d’information et (iv) former les collaborateurs du Groupe concernés par le passage aux IFRS.
Ces informations chiffrées ont été préparées conformément aux dispositions de la norme IFRS 1, Première
adoption des normes internationales d’information financière, en appliquant les normes IAS/IFRS en vigueur
au 1er janvier 2005 telles qu’elles étaient publiées au 31 décembre 2004 par l’IASB et adoptées par la
Commission Européenne. En particulier, les informations chiffrées présentées ci-dessous ont été préparées en
appliquant :
— les normes IAS 32, Instruments Financiers : informations à fournir et présentation et IAS 39,
Instruments Financiers : comptabilisation et valorisation, le Groupe n’étant concerné par aucune des
dispositions de ces normes qui ont été rejetées par la Commission Européenne ;
— la norme IFRS 2, Paiements fondés sur des actions, qui a été publiée par l’IASB le 19 février 2004 et
a été adoptée par la Commission Européenne le 7 février 2005.
En revanche, dans la mesure où les états financiers de l’exercice clos le 31 décembre 2005 devront être
préparés sur la base des normes et interprétations IFRS en vigueur à cette date, il est possible que les
informations chiffrées relatives à l’exercice 2004 présentées en comparatif des comptes 2005 soient différentes
de celles présentées ci-après.
Enfin, les informations chiffrées détaillées ci-dessous ont fait l’objet de procédures d’audit par les
Commissaires aux Comptes de la Société mais elles n’ont cependant pas fait l’objet d’un rapport d’audit
spécifique.
- 111 -
5.2.4.1– Rapprochement des capitaux propres consolidés
Le rapprochement entre les capitaux propres établis selon les normes françaises et les capitaux propres
établis selon les IFRS se présenterait comme suit, au 1er janvier 2004 et au 31 décembre 2004 :
Le rapprochement entre le résultat net consolidé établi selon les normes françaises et le résultat net
consolidé établi selon les normes IFRS, au titre de l’exercice 2004, se présenterait comme suit :
Les principales différences entre les normes françaises et les normes IFRS se détaillent comme suit :
A – Différences liées à IFRS 1 – Première adoption des normes internationales d’information financière
La norme IFRS 1 traite des modalités de première application des IFRS. Cette norme offre aux « premiers
adoptants » un certain nombre d’exceptions aux principes de totale rétroactivité dans l’application des IFRS.
Ces options sont les suivantes :
1 – Regroupements d’entreprises. IFRS 1 offre l’option de ne pas retraiter les regroupements d’entreprises
antérieurs à la date de transition, soit le 1er janvier 2004. Le Groupe a choisi cette option et les acquisitions
d’entreprises intervenues avant le 1er janvier 2004 n’ont pas été retraitées dans le bilan IFRS d’ouverture.
- 112 -
Les principes comptables du Groupe relatifs à la comptabilisation des immobilisations sont similaires à
ceux prescrits par les IFRS. Par conséquent, le Groupe considère que la valeur nette comptable de ses
immobilisations correspond, au 1er janvier 2004, à ce qu’elle aurait été si le Groupe avait toujours appliqué les
IFRS. Le Groupe n’a donc pas choisi l’option de réévaluer les immobilisations à leur juste valeur à la date de
transition.
3 – Ecarts actuariels liés aux engagements de retraite. IFRS 1 offre la possibilité de comptabiliser, à la
date de transition, tous les écarts actuariels cumulés liés aux régimes de retraite à prestations définies. Le
Groupe ayant choisi cette option, il en résulte une augmentation des provisions pour engagements de retraite de
105 millions d’euros au 1er janvier 2004 et de 58 millions d’euros au 31 décembre 2004, ayant pour contrepartie
une diminution des capitaux propres du même montant. Par ailleurs, (i) les charges constatées en 2004 au titre
des engagements de retraite ont été réduites de 4 millions d’euros, correspondant à l’annulation de
l’amortissement des écarts actuariels et (ii) le résultat de cession des sociétés Jacobs (Biscuits – Royaume-Uni)
et Irish Biscuits (Biscuits – Irlande) a été augmenté de 36 millions d’euros, correspondant aux écarts actuariels
qui ont été intégralement reconnus en contrepartie des capitaux propres au 1er janvier 2004.
Postérieurement au 1er janvier 2004, les gains et pertes actuariels ne sont reconnus que lorsqu’ils excèdent
10% de la valeur la plus élevée entre l’engagement et le fonds (application de la méthode dite du «corridor »).
4 – Différences de conversion accumulées. Le Groupe a choisi d’opter pour la remise à zéro des
différences de conversion accumulées dans les capitaux propres. Ces différences, qui sont générées lors du
processus de consolidation d’entités ayant une devise différente de l’euro, représentaient des pertes de change
latentes de 1,9 milliard d’euros au 1er janvier 2004.
La remise à zéro des différences de conversion n’a aucun impact sur les capitaux propres totaux du Groupe
au 1er janvier 2004. Par ailleurs, seules les différences de conversion générées à compter de cette date
transiteront dans le compte de résultat en cas de cession des participations auxquelles elles se rapportent. Ainsi,
dans les comptes établis selon les IFRS, le résultat de cession des sociétés Jacobs et Irish Biscuits a été
augmenté de 14 millions d’euros, correspondant aux écarts de conversion relatifs à ces sociétés existants à la
date de transition.
B – Différences de présentation
1. Chiffre d’affaires et frais sur ventes. Dans les comptes consolidés établis selon les normes françaises,
les frais de prestations commerciales payés par le Groupe à ses distributeurs sont généralement enregistrés dans
les coûts promotionnels, compris dans la rubrique des frais sur ventes.
En application d’IAS 18, Produits des activités ordinaires, certains coûts de prestations commerciales,
comme les programmes de publicité en coopération avec les distributeurs, les coûts de référencement des
nouveaux produits et les actions promotionnelles sur les lieux de vente, viennent en réduction du chiffre
d’affaires s’il n’existe pas de service séparable dont la juste valeur puisse être mesurée de manière fiable. Dans
les comptes préparés selon les IFRS, le chiffre d’affaires et les frais sur ventes sont par conséquent tous deux
diminués d’environ 1 125 millions d’euros en 2004. Ce reclassement n’a pas d’impact sur le résultat
opérationnel ni sur le résultat net consolidé.
2. Présentation des éléments exceptionnels. Dans les comptes consolidés établis selon les normes
françaises, les éléments exceptionnels sont exclus du résultat opérationnel et présentés sur une ligne séparée du
compte de résultat.
En application d’IAS 1, Présentation des états financiers, les éléments exceptionnels ne peuvent être
présentés sur une ligne séparée du compte de résultat. Conformément à la Recommandation N°2004-R 02 du
Conseil National de la Comptabilité, certains éléments exceptionnels ont été inclus dans le résultat opérationnel
total, sur la ligne « Autres produits et charges opérationnels ». Le Groupe présente par ailleurs un résultat
opérationnel courant excluant la ligne « Autres produits et charges opérationnels ». Cette dernière comprend (i)
les plus ou moins value de cession d’activités et de participations consolidées et (ii) les pertes de valeur
constatées sur des actifs incorporels (y compris goodwill) relatifs à des participations consolidées.
Les plus ou moins value de cession ainsi que les pertes de valeur relatives à des participations mises en
équivalence sont présentées sur la ligne « Part du Groupe dans les résultats des sociétés mises en équivalence ».
Les plus ou moins value de cession ainsi que les pertes de valeur relatives à des participations non consolidées
sont présentées sur la ligne «Autres produits et charges financiers».
- 113 -
Par conséquent, les charges exceptionnelles de l’exercice 2004, d’un montant de 105 millions d’euros, ont
été reclassées sur la ligne « Autres charges et produits » pour un montant négatif de 82 millions d’euros, sur la
ligne « Autres produits et charges opérationnels » pour un montant négatif de 128 millions d’euros et sur la
ligne « Autres produits et charges financiers » pour un montant positif de 105 millions d’euros.
3. Présentation du bilan consolidé. Dans les comptes établis selon les normes françaises, le bilan
consolidé est présenté dans l’ordre de liquidité des actifs et passifs. En application d’IAS 1, Présentation des
états financiers, les actifs et passifs doivent être présentés séparément selon qu’il s’agit d’éléments courants ou
non courants.
L’application d’IAS 1 n’a pas d’impact sur la présentation du bilan consolidé du Groupe.
4. Intérêts minoritaires. Dans les comptes consolidés établis selon les normes françaises, les intérêts
minoritaires ne sont pas inclus dans les capitaux propres. En application d’IAS 27, Etats financiers consolidés
et individuels, les intérêts minoritaires ont été reclassés dans les capitaux propres dans le bilan consolidé.
Par ailleurs, dans les comptes consolidés établis selon les normes françaises, les options de vente accordées
à des actionnaires minoritaires sont traitées comme des engagements hors bilan. Ces options n’affectent pas la
présentation bilantielle ni l’évaluation des intérêts minoritaires. En application d’IAS 32 Instruments financiers :
informations à fournir et présentation, les intérêts minoritaires détenant des options de vente au Groupe de leur
participation doivent être reclassés en dettes financières (Voir paragraphe C.5 ci-dessous).
5. Immobilisations incorporelles. Dans les comptes établis selon les normes françaises, les fonds de
commerce constituent des actifs identifiables, lesquels sont reflétés sur la ligne « Autres immobilisations
incorporelles nettes » du bilan consolidé.
6. Impôts différés. Dans les comptes établis selon les normes françaises, les impôts différés sont classés au
bilan en éléments courants ou non courants en fonction du classement de l’élément au titre duquel l’impôt
différé est constaté.
En application de la norme IAS 12, Impôts sur le résultat, tous les actifs et passifs d’impôts différés
doivent être classés en éléments non courants et présentés sur une ligne distincte du bilan consolidé. L’actif net
d’impôt différé reclassé d’éléments courants en éléments non courants s’élevait à 80 millions d’euros au
1er janvier 2004 et 55 millions d’euros au 31 décembre 2004.
7. Présentation des actifs et passifs détenus en vue de leur vente et des activités non poursuivies. Dans
les comptes établis selon les normes françaises, les actifs et passifs détenus en vue de leur cession ne sont pas
présentés sur une ligne distincte du bilan consolidé.
En application d’IFRS 5, Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, les actifs
et passifs destinés à être cédés doivent être présentés sur des lignes séparées du bilan consolidé. Par ailleurs, le
résultat des activités non poursuivies doit être présenté sur une ligne séparée du compte de résultat. IFRS 5
définit une activité non poursuivie comme une composante d’une entité ayant des flux de trésorerie
indépendants du reste de l’entité, qui a été cédée ou est détenue en vue de la vente et qui représente une ligne
d’activité ou une région géographique principale et distincte. Du fait de l’organisation de ses activités, le
Groupe a déterminé que les pôles d’activité et les zones géographiques présentés dans l’information sectorielle
(voir Notes 26 et 27 de l’Annexe aux comptes consolidés) correspondent à la définition des composants donnée
par IFRS 5.
Au 31 décembre 2004, les actifs et passifs de la société Italaquae (Boissons – Italie) étant détenus en vue
de leur vente, ils ont été présentés sur des lignes distinctes du bilan consolidé établi selon les IFRS.
- 114 -
C – Autres différences
1. Paiements fondés sur des actions. Dans les comptes consolidés établis selon les normes françaises, les
options de souscription ou d’achat d’actions ne sont pas valorisées et n’ont aucun impact sur le compte de
résultat consolidé.
En application d’IFRS 2, Paiements fondés sur des actions, les options de souscription ou d’achat
d’actions accordées aux salariés doivent être évaluées à leur juste valeur, laquelle juste valeur doit être
constatée dans le compte de résultat sur la période d’acquisition des droits d’exercice par les salariés. La juste
valeur des options a été déterminée en utilisant le modèle de valorisation Black & Scholes, sur la base
d’hypothèses déterminées par la Direction. Le Groupe a procédé à la valorisation de l’ensemble des options qui
n’étaient pas exerçables au 1er janvier 2004, y compris celles attribuées avant le 7 novembre 2002, date à partir
de laquelle les attributions d’options doivent être traitées conformément à IFRS 2.
L’application d’IFRS 2 n’a aucun impact sur le bilan consolidé ni sur les capitaux propres du Groupe. Le
montant total de la charge constatée en 2004 au titre des options d’achat d’actions s’élève à 28 millions d’euros.
Cette charge a pour contrepartie une augmentation des capitaux propres pour un montant identique.
2. Amortissement des marques et des goodwills. Dans les comptes consolidés établis selon les normes
françaises, les marques qui ont été identifiées séparément lors de l’acquisition de sociétés ne sont pas
systématiquement amorties et les goodwills sont systématiquement amortis sur une durée qui reflète, aussi
raisonnablement que possible, les hypothèses retenues, les objectifs fixés et les perspectives envisagées au
moment de l’acquisition. Les marques et les goodwills font l’objet de tests de perte de valeur au moins une fois
par an. Un amortissement exceptionnel est comptabilisé lorsque leur valeur recouvrable devient durablement
inférieure à leur valeur comptable.
Par conséquent, les dotations aux amortissements de goodwills comptabilisées dans le compte de résultat
consolidé établi selon les normes françaises (92 millions d’euros en 2004 dont 70 millions d’euros au titre des
sociétés consolidées et 22 millions d’euros au titre des sociétés mises en équivalence) sont annulées dans les
comptes établis selon les IFRS. L’annulation de la dotation aux amortissements des goodwills relatifs aux
sociétés The Danone Springs of Eden BV (HOD – Europe) et DS Waters, LP (HOD – Etats-Unis) a été
compensée par la constatation d’une perte de valeur complémentaire d’un montant de 8 millions d’euros, afin
de ramener la valeur comptable de ces deux participations à leur valeur recouvrable. De même, l’annulation de
la dotation aux amortissements des goodwills relatifs aux sociétés Jacobs et Irish Biscuits a été compensée par
la diminution du résultat de cession de ces deux sociétés pour un montant de 6 millions d’euros.
Par ailleurs, les principes suivis par le Groupe au 31 décembre 2003 et 31 décembre 2004 pour réaliser les
tests de perte de valeur sur ses actifs sont conformes aux principes énoncés par IAS 36 révisé, Dépréciation
d’actifs.
3. Impôts différés sur les marques. En application du paragraphe 313 du Règlement 99-02, les impôts
différés sur les marques acquises dans le cadre de regroupements d’entreprises ne sont pas enregistrés dans les
comptes consolidés établis selon les normes françaises.
La norme IAS 12, Impôts sur le résultat ne prévoit pas une telle exception à la non-reconnaissance des
impôts différés sur les marques. A compter du 1er janvier 2004, des impôts différés passifs sont donc
comptabilisés au titre de la différence entre les valeurs comptable et fiscale des marques, y compris les marques
non amorties. Il en résulte une augmentation des impôts différés passifs à long-terme de 399 millions d’euros au
1er janvier 2004 (dont 355 millions d’euros part du Groupe) et de 360 millions d’euros au 31 décembre 2004
(dont 315 millions d’euros part du Groupe) ayant pour contrepartie une diminution des capitaux propres totaux
du même montant. Par ailleurs, le résultat de cession des sociétés Jacobs et Irish Biscuits a été augmenté de 34
millions d’euros, correspondant aux impôts différés sur les marques de ces deux sociétés qui ont été reconnus
au 1er janvier 2004 en contrepartie des capitaux propres.
4. Goodwills relatifs à l’acquisition de sociétés étrangères de la zone Euro. Dans les comptes établis
selon les normes françaises, les goodwills relatifs à l’acquisition de sociétés étrangères de la zone Euro
- 115 -
(préalablement au passage à l’euro) ont été convertis en euros sur la base des cours de change historiques.
En application d’IAS 21, Effets des variations des cours des monnaies étrangères, les goodwills auraient
dû être convertis en euros sur la base des cours de change de fin de période. L’écart dans la valorisation des
goodwills résultant de l’application de ces différents cours de change a été reflété en réduction de la valeur des
goodwills au 1er janvier 2004 pour un montant de 45 millions d’euros. Il en résulte une diminution des capitaux
propres d’un montant identique.
5. Options de vente accordées à des actionnaires minoritaires. Comme indiqué dans la Note 25 de
l’annexe aux comptes consolidés, le Groupe s’est engagé à acquérir les participations détenues par des tiers,
actionnaires dans certaines filiales consolidées du Groupe, au cas où ceux-ci souhaiteraient exercer leur option
de vente. Ces options étant traitées comme des engagements hors bilan dans les comptes établis selon les
normes françaises, elles ne sont pas reflétées dans le bilan consolidé, à l’exception des pertes latentes jugées
durables qui font l’objet d’une provision pour risques et charges.
IAS 32 Instruments financiers : informations à fournir et présentation, prescrit que, lorsque des
actionnaires minoritaires disposent d’options de vente de leur participation, leur quote-part dans l’actif net des
filiales doit être reclassée du poste « Intérêts minoritaires » vers un poste de dettes financières dans le bilan
consolidé, cette dette financière devant être mesurée au prix d’exercice de l’option.
En l’état actuel des normes et des interprétations existantes, il existe une incertitude quant à l’affectation,
au bilan consolidé, du différentiel entre le prix d’exercice des options accordées et la valeur historique des
intérêts minoritaires qui doivent être reclassés en dettes financières. En l’absence de précisions de l’IFRIC, le
Groupe a choisi de présenter ce différentiel en augmentation des écarts d’acquisition, ces derniers étant ajustés
à la fin de chaque période en fonction de l’évolution du prix d’exercice des options et de la valeur comptable
des intérêts minoritaires. Ce traitement permet, selon le Groupe, de mieux refléter la réalité économique des
transactions. Il pourrait cependant devoir être modifié si une norme ou une interprétation venait, d’ici au
31 décembre 2005, le remettre en cause.
Comme indiqué dans le paragraphe 8. ci-dessous, les options de vente accordées à des partenaires du
Groupe dans des sociétés mises en équivalence sont mesurées à leur juste valeur et enregistrées dans le bilan
consolidé. A la différence des options accordées à des intérêts minoritaires, le prix d’exercice des options
accordées à des partenaires dans des sociétés mises en équivalence ne doit pas être reflété en dettes financières
dans le bilan consolidé.
6. Valeurs mobilières de placement et titres de participation. Dans les comptes consolidés établis selon
les normes françaises, les valeurs mobilières de placement et les titres de participation sont enregistrés à leur
coût d’acquisition. Ils font l’objet de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur recouvrable devient
durablement inférieure à leur valeur comptable.
En application d’IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation, les valeurs mobilières de
placement et les titres de participation sont classés dans quatre catégories : actifs et passifs financiers en juste
valeur par résultat, titres que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance (« held-to-
maturity investments »), titres disponibles à la vente (« available for sale securities ») et prêts et créances
(« loans and receivables »). Dans les comptes établis selon les IFRS, les titres de participation non consolidés
sont traités comme des titres disponibles à la vente et sont donc valorisés à leur valeur recouvrable, les gains et
pertes latents étant enregistrés dans les capitaux propres, à l’exception des pertes latentes jugées durables qui
sont enregistrées dans le compte de résultat. Au 1er janvier 2004 et au 31 décembre 2004, l’écart positif entre la
valeur comptable des titres et leur valeur recouvrable s’élevait respectivement à 69 millions d’euros et
31 millions d’euros.
- 116 -
7. Obligations convertibles ou échangeables en actions (« OCEANEs »). Dans les comptes consolidés
établis selon les normes françaises, les OCEANEs sont intégralement reflétées dans le poste « Emprunts
obligataires convertibles » du bilan consolidé, l’option de conversion ne faisant pas l’objet d’une
comptabilisation séparée de celle de l’emprunt hôte.
L’application rétrospective d’IAS 32 aux OCEANEs émises par le Groupe en juin 2001 a un impact positif
avant impôt de respectivement 27 millions d’euros et 19 millions d’euros sur les capitaux propres consolidés au
1er janvier 2004 et 31 décembre 2004. Par ailleurs, les charges financières constatées au titre des OCEANEs, et
calculées selon la méthode du taux d’intérêt effectif, sont accrues de 7 millions d’euros en 2004.
8. Instruments financiers dérivés et application de la méthode du coût amorti. Dans les comptes
consolidés établis selon les normes françaises, les instruments dérivés de taux d’intérêt et de change qualifiés de
couverture sont reflétés comme des éléments hors bilan. Les pertes ou gains sur ces instruments dérivés sont
différés jusqu’au moment où l’élément couvert est lui-même enregistré dans le compte de résultat. Par ailleurs,
les actifs et passifs financiers portant intérêt sont reflétés au bilan consolidé à leur valeur historique, après prise
en compte, éventuellement, d’une provision pour perte de valeur sur les actifs. Les produits et charges
financiers relatifs à ces actifs et passifs sont calculés sur la base de leur taux d’intérêt facial, les frais d’émission
encourus étant inscrits à l’actif du bilan et amorti sur la durée de vie des instruments.
En application d’IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation, tous les instruments
dérivés doivent être reflétés au bilan à leur juste valeur. Si l’instrument dérivé est désigné comme couverture de
juste valeur, les variations de valeur du dérivé et de l’élément couvert sont enregistrées en résultat sur la même
période. Si l’instrument dérivé est désigné comme couverture de flux de trésorerie, la variation de valeur de la
partie efficace du dérivé est enregistrée dans les capitaux propres. Elle est constatée en résultat lorsque
l’élément couvert est lui-même comptabilisé en résultat. En revanche, la variation de valeur de la partie
inefficace du dérivé est enregistrée directement en résultat. Par ailleurs, IAS 39 requière que certains actifs et
passifs financiers soient comptabilisés selon la méthode du coût amorti, sur la base du taux d’intérêt effectif.
Au 1er janvier 2004 et au 31 décembre 2004, l’enregistrement au bilan des instruments financiers dérivés à
leur juste valeur et l’application de la méthode du coût amorti ont un impact avant impôt négatif de,
respectivement, 9 millions et 16 millions d’euros sur les capitaux propres consolidés. La charge avant impôt
constatée au titre des instruments financiers dérivés et de l’application de la méthode du coût amorti s’élève à
10 millions d’euros en 2004.
Par ailleurs, dans les comptes consolidés établis selon les normes françaises, les options de vente accordées
à des partenaires du Groupe dans des sociétés mises en équivalence sont reflétées comme des engagements hors
bilan et ne sont donc pas inscrites dans le bilan consolidé.
En application d’IAS 39, ces options de vente sont reflétées au bilan consolidé à leur juste valeur, les
variations de juste valeur d’une période à l’autre étant enregistrées dans le compte de résultat. Au 1er janvier
2004, la juste valeur des options de vente était nulle. Au 31 décembre 2004, la juste valeur des options était
nulle, à l’exception de l’option relative à la participation minoritaire du Groupe dans DS Waters, LP, laquelle a
fait l’objet d’une provision pour risque d’un montant d’environ 150 millions d’euros dans les comptes établis
selon les normes françaises.
- 117 -
En application de l’Interprétation SIC 12, Consolidation—Entités ad hoc, le FCC doit être consolidé dans
les comptes du Groupe dans la mesure où le Groupe conserve la majorité des risques et avantages liés aux
activités de ce dernier. La consolidation du FCC se traduit par le maintien au bilan des créances cédées et la
reconnaissance d’une dette financière correspondant aux parts émises par le Fonds. Au 1er janvier 2004 et au 31
décembre 2004, le montant des créances cédées nettes du dépôt de garantie s’élevait respectivement à 667
millions d’euros et 703 millions d’euros.
Le tableau ci-dessous présente un rapprochement au titre de l’exercice 2004 entre le compte de résultat
consolidé établi selon les normes françaises et le compte de résultat consolidé établi selon les IFRS :
Selon les
normes Retraitements Selon
(En millions d’euros) françaises IFRS les IFRS
Le tableau ci-dessous présente le rapprochement entre le résultat opérationnel établi selon les normes
françaises et le résultat opérationnel établi selon les IFRS au titre de l’exercice 2004 :
(En
millions
d’euros)
- 118 -
Le tableau ci-dessous présente un rapprochement entre le bilan consolidé établi selon les normes françaises
et le bilan consolidé établi selon les IFRS au 31 décembre 2004 :
ACTIF
- 119 -
Le tableau ci-dessous présente la variation des capitaux propres entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre
2004 :
Résultats
enregistrés Capitaux
Différences en propres Capitaux
Bénéfices de Actions capitaux part du Intérêts propres
(En millions d’euros) Capital Primes accumulés conversion propres propres Groupe minoritaires totaux
Situation au 1er janvier 2004 . . . . . . . 135 377 4 681 — (862) 59 4 390 253 4 643
Augmentation de capital . . . . . . . . . . . . 38 38 — 38
Réduction de capital . . . . . . . . . . . . . . . (1) (156) (157) (1) (158)
Variation des actions propres . . . . . . . . (56) (56) — (56)
Résultat de l’exercice 2004 . . . . . . . . . . 449 449 189 638
Dividendes distribués . . . . . . . . . . . . . . (308) (308) (147) (455)
Différences de conversion . . . . . . . . . . . (97) (97) (24) (121)
Variations de périmètre . . . . . . . . . . . . . — (4) (4)
Réévaluation des titres non
consolidés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (33) (33) — (33)
Couvertures de flux de trésorerie . . . . . 2 2 — 2
Options d’achat d’actions . . . . . . . . . . . 28 28 — 28
Options de vente accordées aux intérêts
minoritaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . — (16) (16)
Situation au 31 décembre 2004 . . . . . 134 259 4 850 (97) (918) 28 4 256 250 4 506
Les différences entre le tableau des flux de trésorerie de l’exercice 2004 établis selon les normes IFRS et le
tableau des flux de trésorerie établis selon les normes françaises sont peu significatives.
Le tableau ci-dessous présente un rapprochement entre l’endettement financier net présenté dans les
comptes établis selon les normes françaises et l’endettement financier net calculé selon les normes IFRS :
Au 1er Au 31
janvier décembre
(En millions d’euros) 2004 Variation 2004
Endettement financier net selon les normes françaises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 692 (1 307) 1 385
Options de vente accordées aux intérêts minoritaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 018 422 2 440
Impact de la titrisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 667 36 703
Impact des OCEANEs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (29) 10 (19)
Impacts liés aux instruments financiers dérivés et à l’application de la méthode du
coût amorti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 6 23
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 — 6
Endettement financier net selon les normes IFRS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 371 (833) 4 538
5.2.4.6– Chiffre d’affaires, résultat opérationnel et marge opérationnelle par pôle d’activité et par zone
géographique
Résultat Marge
Chiffre opérationnel opérationnelle
(En millions d’euros, sauf %) d’affaires courant* courante*
- 120 -
5.2.5 Rapprochement entre le bénéfice net et les capitaux propres apparaissant dans les comptes consolidés et le
bénéfice net et les capitaux propres établis selon les normes américaines
Les actions de la Société étant cotées à la Bourse de New-York sous la forme d’ADS (voir paragraphe 3.4
Marché des titres de la Société), la Société est tenue de présenter à la SEC (Securities and Exchange
Commission) un document Form 20-F comprenant notamment un rapprochement entre le bénéfice net et les
capitaux propres établis sur la base du référentiel comptable américain (US GAAP) et ceux apparaissant dans
les comptes consolidés.
(En millions d’euros, excepté les données par action) 2002 2003 2004
Bénéfice net apparaissant dans les comptes consolidés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 283 839 317
Ajustements US GAAP:
1. Amortissement des marques et des goodwills . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 97 92
2. Dépréciation des marques et des goodwills . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (2) – (9)
3. Résultat de cession d’actifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (7) – 16
4. Instruments dérivés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 (4) (18)
5. Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (4) (11) (7)
Bénéfice net avec ajustements US GAAP avant impôts et intérêts minoritaires . . . . . . . 1 428 921 391
Impact des ajustements ci-dessus sur les impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (8) 2 8
Impact des ajustements ci-dessus sur les intérêts minoritaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . – – —
(1) Les autres variations sont appelées “other comprehensive income” dans le référentiel comptable américain et comprennent les
produits et les charges, les profits et les pertes comptabilisés directement dans les capitaux propres, tels que les écarts de conversion,
les plus-values latentes sur les actifs financiers disponibles à la vente, les variations de valeur des instruments dérivés servant de
couverture des flux de trésorerie ou certains compléments de provisions pour retraite.
- 121 -
Les principales différences entre les principes comptables français et les US GAAP s’expliquent comme
suit :
1. Amortissement des marques et des goodwills. Dans les comptes consolidés, les marques qui ont été
identifiées séparément lors de l’acquisition de sociétés ne sont pas systématiquement amorties et les goodwills
sont systématiquement amortis sur une durée qui reflète, aussi raisonnablement que possible, les hypothèses
retenues, les objectifs fixés et les perspectives envisagées au moment de l’acquisition. Les marques et les
goodwills font l’objet de tests de perte de valeur au moins une fois par an. Un amortissement exceptionnel est
comptabilisé lorsque leur valeur recouvrable devient durablement inférieure à leur valeur comptable. La valeur
recouvrable correspond au montant le plus élevé entre la valeur d’utilité et le prix de cession net.
Depuis le 1er janvier 2002, le Groupe applique la norme SFAS 142, Goodwill and Other Intangible Assets,
pour les besoins de cette réconciliation. SFAS 142 requiert que les goodwills et les actifs incorporels à durée de
vie indéterminée ne soient plus amortis mais fassent l’objet de tests de perte de valeur au minimum une fois par
an. Les dotations aux amortissements de goodwills comptabilisées dans le compte de résultat consolidé
(92 millions d’euros en 2004, 97 millions d’euros en 2003 et 122 millions d’euros en 2002) ont ainsi été
annulées dans le rapprochement présenté ci-dessus.
Avant l’adoption du SFAS 142, le Groupe appliquait APB 17, Intangible Assets, pour les besoins de cette
réconciliation. Selon APB 17, les actifs incorporels tels que les marques et les goodwills devaient être amortis
sur leur durée de vie estimée, qui ne pouvait excéder 40 ans. Jusqu’à l’adoption du SFAS 142, les marques
étaient amorties sur une durée de 40 ans.
Par conséquent, la valeur nette comptable des goodwills et des marques dans le référentiel français est
différente de celle constatée dans le référentiel américain. Les amortissements exceptionnels et les plus ou
moins values de cession peuvent donc être différents entre les deux référentiels. Ainsi, la perte de valeur
constatée sur les participations du Groupe dans l’activité HOD aux Etats-Unis et en Europe a été augmentée de
9 millions d’euros dans le rapprochement présenté ci-dessus. De même, le résultat de cession relatif aux
sociétés Jacobs (Biscuits – Royaume-Uni) et Irish Biscuits (Biscuits – Irlande) a été augmenté de 15 millions
d’euros dans le rapprochement présenté ci-dessus.
2. Goodwills relatifs à l’acquisition de sociétés étrangères. Dans les comptes consolidés, les goodwills
relatifs à l’acquisition de sociétés de la zone Euro (soit la plupart des sociétés étrangères acquises jusqu’en
2000) ont été convertis en euros sur la base des cours de change historiques. En application des US GAAP, les
goodwills auraient été convertis en euros sur la base des cours de change de fin de période. Dans le
rapprochement présenté ci-dessus, la différence est reflétée dans le poste « Other Comprehensive Income »
figurant dans les capitaux propres. Cette différence s’élevait à 44 millions d’euros au 31 décembre 2004
(45 millions d’euros au 31 décembre 2003).
L’amortissement des goodwills relatifs aux sociétés de la zone Euro (amortissement de la majorité des
goodwills des sociétés étrangères jusqu’en 2000) est enregistré dans les comptes consolidés sur la base de
valeurs brutes converties au cours de change historique. Dans le rapprochement présenté ci-dessus, avant
l’adoption de SFAS 142, les dotations annuelles aux amortissements étaient converties sur la base des cours de
change moyen de l’exercice.
3. Options de souscription ou d’achat d’actions. Jusqu’en janvier 1999, la Société accordait à certains
salariés des options de souscription ou d’achat d’actions dont le prix d’exercice était inférieur au cours de
l’action à la date de l’attribution (depuis janvier 1999, le prix d’exercice des options est égal à la juste valeur de
l’action au jour de leur attribution). La comptabilisation de ce rabais n’est pas traitée dans les normes
comptables françaises et ces attributions n’ont pas d’impact sur le compte de résultat consolidé.
Le Groupe utilise la norme APB 25, Accounting for Stock Issued to Employees pour les besoins de cette
réconciliation. Selon APB 25, le rabais, évalué à la date d’attribution, est considéré comme une rémunération
des salariés et est étalé sur la durée d’acquisition des droits d’exercice par ces derniers (« vesting period ») :
dans le rapprochement présenté ci-dessus, le bénéfice net a par conséquent été diminué et les capitaux propres
augmentés du montant correspondant à la rémunération relative aux options de souscription, soit 1,5 million
d’euros en 2003 et 0,2 million d’euros en 2002. Aucune charge n’a été constatée au cours de l’exercice 2004
dans la mesure où les options ayant fait l’objet d’un rabais étaient toutes exerçables à la fin de l’exercice 2003.
- 122 -
4. Valeurs mobilières de placement et titres de participation. Dans les comptes consolidés, les valeurs
mobilières de placement et les titres de participation sont enregistrés à leur coût d’acquisition. Ils font l’objet de
provisions pour dépréciation lorsque leur valeur recouvrable devient durablement inférieure à leur valeur
comptable. La valeur recouvrable est déterminée sur la base de differents critères dont la valeur de marché, les
perspectives de rentabilité et les capitaux propres réévalués. Les gains latents et les pertes latentes jugées non
durables ne sont pas enregistrés dans les comptes consolidés.
En application de SFAS 115, Accounting for Certain Investments in Debt and Equities Securities, les
valeurs mobilières de placement et les titres de participation sont classés dans trois catégories : les titres acquis
dans le cadre de la gestion de la trésorerie à court-terme (« trading securities »), les titres que le Groupe a
l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance (« held-to-maturity securities ») et les titres
disponibles à la vente (« available for sale securities »). Le Groupe détient principalement des titres disponibles
à la vente. Ces derniers sont valorisés à leur juste valeur et les gains et pertes latents sont enregistrés en « Other
Comprehensive Income » dans les capitaux propres, à l’exception des pertes latentes jugées durables, qui sont
enregistrées dans le compte de résultat. Au 31 décembre 2004, les titres de participation non consolidés et les
capitaux propres ont été augmentés de 31 millions d’euros dans le rapprochement présenté ci-dessus
(69 millions d’euros au 31 décembre 2003 et 65 millions d’euros au 31 décembre 2002).
5. Impôts différés sur les marques. Les impôts différés sur les marques acquises dans le cadre de
regroupements d’entreprises ne sont pas enregistrés dans les comptes consolidés. Selon les US GAAP, un impôt
différé passif doit être enregistré et le goodwill doit être augmenté du même montant.
Si les US GAAP avaient été appliqués, les impôts différés passifs à long terme et le goodwill auraient été
augmentés de, respectivement, 222 millions d’euros et 228 millions d’euros au 31 décembre 2004 (241 millions
d’euros au 31 décembre 2003 et 252 millions d’euros au 31 décembre 2002). Par ailleurs, l’effet de la réduction
du taux d’impôt en France a généré un produit d’impôt de 5 millions d’euros en 2004.
6. Affectation du prix d’acquisition — Juste valeur. Dans les comptes consolidés, lors de l’affectation du
prix d’acquisition d’une société non contrôlée à 100 %, l’ensemble des actifs et des passifs de la société acquise
sont évalués à leur juste valeur et les intérêts minoritaires sont ajustés pour refléter leur quote-part dans les
actifs nets réévalués.
Selon les US GAAP, les intérêts minoritaires ne sont pas ajustés en fonction des réévaluations à la juste
valeur des actifs et passifs acquis. Par conséquent, en US GAAP, la quote-part des intérêts minoritaires dans la
réévaluation à la juste valeur des marques devrait être annulée, ce qui diminuerait les marques et les intérêts
minoritaires de 138 millions d’euros au 31 décembre 2004 (137 millions d’euros au 31 décembre 2003 et
133 millions d’euros au 31 décembre 2002), sans aucun effet sur les capitaux propres. Les réévaluations à la
juste valeur des autres actifs nets ne sont pas significatives.
7. Instruments financiers dérivés. Dans les comptes consolidés, les instruments dérivés de taux d’intérêt
et de change, qui sont qualifiés de couverture, sont des éléments hors bilan. Les pertes ou gains sur ces
instruments dérivés sont différés jusqu’au moment où l’élément couvert est enregistré lui-même dans le compte
de résultat.
Selon les US GAAP, tous les instruments dérivés doivent être reflétés dans le bilan à leur juste valeur
conformément à la norme SFAS 133, Accounting for Derivative Instruments and Hedging Activities. Si
l’instrument dérivé est désigné comme couverture de juste valeur, les variations de valeur du dérivé et de
l’élément couvert sont enregistrées en résultat. Si l’instrument dérivé est désigné comme couverture de flux de
trésorerie, la variation de valeur de la partie efficace du dérivé est enregistrée dans le poste « Other
Comprehensive Income » dans les capitaux propres. Elle est constatée en résultat lorsque l’élément couvert est
lui-même comptabilisé en résultat. En revanche, la variation de valeur de la partie inefficace du dérivé est
enregistrée directement en résultat.
Si les US GAAP avaient été appliqués, le bénéfice net aurait été diminué de 11 millions d’euros en 2004
(aurait été diminué de 3 millions d’euros en 2003 et il aurait été augmenté de 23 millions d’euros en 2002) et
les capitaux propres auraient été diminués de 8 millions d’euros au 31 décembre 2004 (les capitaux propres
auraient été augmentés de 2 millions d’euros au 31 décembre 2003 et de 13 millions d’euros au 31 décembre
2002).
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8. Coûts de Restructuration. Dans les comptes consolidés, les coûts de restructuration sont enregistrés dès
qu’un plan de restructuration détaillé a été arrêté par la Direction et communiqué à des tiers. Ces coûts de
restructuration incluent des coûts relatifs aux indemnités versées aux salariés, des coûts associés à la destruction
ou au redimensionnement de lignes de production et des dépréciations et moins-values de cession d’actifs.
Selon les US GAAP, certaines indemnités versées aux salariés, telles que des primes de transfert ou des
dédommagements pour déménagement, ne sont pas caractéristiques de coûts de sortie et doivent être
comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues. Dans le rapprochement ci-dessus, les provisions nettes
d’impôts différés ont en conséquence été diminuées de 8 millions d’euros et le bénéfice net augmenté d’autant
au 31 décembre 2001. Les coûts de restructuration afférents ayant été encourus en 2002, ils ont été constatés en
charge sur cet exercice.
9. Provisions pour retraite. En US GAAP, SFAS 87, Employer’s Accounting for Pensions, requiert,
lorsque la juste valeur des fonds relatifs à des prestations de retraite est inférieure aux engagements de retraite
ou « ABO » (Accumulated Benefit Obligation), que la provision afférente soit ajustée pour refléter cette
différence. Un montant identique est enregistré en actifs incorporels ou en diminution des capitaux propres,
pour la partie excédant le coût non comptabilisé des services rendus au cours des exercices antérieurs
(“unrecognized prior service costs”). L’ABO se définit comme la valeur actuarielle des engagements de
retraite, calculés sur la base des niveaux de salaires actuels ou passés.
Dans le rapprochement présenté ci-dessus, les provisions pour retraite ont été augmentées de 67 millions
d’euros au 31 décembre 2004 (59 millions d’euros aux 31 décembre 2003 et 60 millions d’euros au
31 décembre 2002) et les capitaux propres diminués d’autant.
10. Cession de créances commerciales. En 2001, le Groupe a conclu avec des institutions financières un
programme de cession sans recours de créances commerciales, dans la limite de 760 millions d’euros (voir Note
10 de l’annexe aux comptes consolidés). Dans les états financiers consolidés, les créances ainsi transférées sont
considérées comme définitivement cédées et ne sont par conséquent plus reflétées dans le bilan consolidé. Le
coût du programme de cession est enregistré en frais financiers.
Ce programme remplit également les critères de cession d’actifs énoncés par SFAS 140, Accounting for
Transfers and Servicing of Financial Assets and Extinguishment of Liabilities. En revanche, si les US GAAP
étaient appliqués, le coût du programme de cession serait refleté dans le résultat opérationnel. Par conséquent,
des charges d’un montant de 15 millions d’euros (17 millions d’euros en 2003 et 23 millions d’euros en 2002)
seraient reclassées du résultat financier vers le résultat opérationnel.
11. Différences de présentation — Eléments exceptionnels. Dans les comptes consolidés établis selon les
normes françaises, les éléments exceptionnels sont exclus du résultat opérationnel et présentés sur une ligne
séparée du compte de résultat.
En application des US GAAP, les éléments exceptionnels ne peuvent être présentés sur une ligne séparée
du compte de résultat. Ils doivent être reclassés en résultat opérationnel ou en résultat financier.
Ainsi, si les US GAAP avaient été appliqués, les charges exceptionnelles constatées dans les comptes
consolidés de l’exercice 2004, d’un montant de 105 millions d’euros, auraient dû être reclassées en résultat
opérationnel pour un montant négatif de 210 millions d’euros et en résultat financier pour un montant positif de
105 millions d’euros.
12. Différences de présentation — Chiffre d’affaires et frais sur ventes. Dans les comptes consolidés, les
frais de prestations commerciales payés par le Groupe à ses distributeurs sont généralement enregistrés dans les
coûts promotionnels, compris dans la rubrique des frais sur ventes. En US GAAP, en application de l’EITF 01-
09, Accounting for Consideration given by a Vendor to a Customer (including a Reseller of the Vendor’s
Products), certains coûts de prestations commerciales et certains frais promotionnels, comme les coupons, les
programmes de publicité en coopération avec le distributeur, les coûts de référencement des nouveaux produits
et les actions promotionnelles sur les lieux de vente, viennent en réduction du chiffre d’affaires, s’il n’existe pas
de service identifiable dont la juste valeur puisse être mesurée de manière fiable. Si les US GAAP avaient été
appliqués, le chiffre d’affaires et les frais sur ventes auraient tous deux été diminués d’environ 1 166 millions
d’euros en 2004 (1 120 millions d’euros en 2003 et 1 047 millions d’euros en 2002). Ces reclassements n’ont
pas d’impact sur le résultat opérationnel ni sur le résultat net du Groupe.
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5.3 DOCUMENTS SOCIAUX
Page
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5.3.1 Rapport du Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale Mixte
GROUPE DANONE (ci-après « GROUPE DANONE » ou « la Société »), société mère du Groupe
DANONE, est une société holding qui n’exerce pas d’activité commerciale ou industrielle.
Outre son activité de société holding, elle assure des fonctions de direction, d’assistance et de conseil pour
les sociétés du Groupe.
La gestion de la trésorerie propre de GROUPE DANONE, ainsi que celle des autres filiales du Groupe, est
centralisée auprès de la société Danone Finance, filiale à 100 % de GROUPE DANONE.
GROUPE DANONE est également la société pivot pour l’intégration fiscale des sociétés françaises du
Groupe contrôlées à plus de 95 %.
Les produits de participations s’élèvent à 580 millions en 2004 contre 480 millions d’euros en 2003.
L’application de l’article 39.5 du Code Général des Impôts n’a entraîné aucune réintégration dans les
bénéfices imposables.
— la Caisse des Dépôts et Consignations détient 2,88 % du capital et 2,82 % des droits de vote,
— le Fonds Commun de Placement « GROUPE DANONE » détient 1,43 % du capital et 2,50 % des
droits de vote,
— la société GROUPE DANONE et sa filiale Danone SA (Espagne), détiennent 6,47 % du capital.
Un droit de vote double est attribué à toutes les actions nominatives entièrement libérées, inscrites au nom
d’un même titulaire depuis deux ans au moins.
Il est rappelé que les statuts de la Société limitent les droits de vote des actionnaires en Assemblée : 6 %
pour les votes simples, 12 % pour les votes doubles. Ces limitations deviennent caduques si, à la suite d’une
OPA ou d’une OPE, un actionnaire, seul ou de concert, vient à détenir plus de 2/3 des actions de la Société.
Pour l’application de ces dispositions, il convient de se reporter aux statuts de la Société, qui peuvent être
obtenus sur simple demande au siège social de la Société.
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Options portant sur les actions de la Société
40 070 options de souscription ont été exercées en 2004, donnant lieu à une augmentation de capital de
20 035 euros.
Durant l’exercice écoulé, le Conseil d’Administration de la Société a consenti à des prix correspondant à
100 % de la moyenne des cours cotés des vingt séances de bourse précédant le jour où les options ont été
consenties :
— 1 875 680 options d’achat à 1 234 bénéficiaires au prix de 67,41 euros (compte tenu de la division du
nominal de l’action effectuée au 15 juin 2004),
— 44 300 options d’achat à 26 bénéficiaires au prix de 64,05 euros.
Autorisation accordée à la Société d’opérer en bourse dans le cadre de la régularisation des cours et de
racheter ses propres actions
Dans le cadre des autorisations données par les Assemblées Générales Ordinaires du 11 avril 2003 et du
15 avril 2004, la Société a acheté 3 396 387 de ses propres actions au prix moyen de 66,55 euros.
Mandataires sociaux
Rémunérations
Les éléments relatifs à la rémunération et aux avantages de toute nature attribués aux mandataires sociaux
sont donnés dans le chapitre 6.2.1 du Document de Référence 2004.
Les mandats et fonctions exercés par les Administrateurs figurent en annexe A.3. du Document de
Référence 2004.
Informations sur la manière dont la Société prend en compte les conséquences sociales et
environnementales de son activité
GROUPE DANONE compte 719 salariés au 31 décembre 2004 (720 salariés au 31 décembre 2003), dont
environ 75 % sont des cadres. Les rémunérations brutes de ces salariés et les charges sociales afférentes se sont
élevées à 144 millions d’euros en 2004 (132 millions d’euros en 2003), dont 4 millions d’euros au titre des
accords d’intéressement (4 millions d’euros en 2003).
La grande majorité des salariés de GROUPE DANONE travaille sous contrat à durée indéterminée.
Suite à un accord d’entreprise signé avec les organisations syndicales, la Société a mis en place, en 2004,
un régime de retraite supplémentaire à cotisations définies pour l’ensemble des collaborateurs.
Des accords sur l’aménagement et la réduction du temps de travail conclus en 1999 ont ramené à 210, pour
les cadres, le nombre de jours travaillés sur une année. Suite à la mise en place, en 2004, de la journée de
solidarité, le nombre de jours travaillés a été porté à 211. Pour les employés, techniciens et agents de maîtrise,
le nombre d’heures travaillées par an a été porté de 1 589 à 1 596.
- 127 -
Un grand nombre de formations, internes ou externes, sont disponibles à la demande des salariés. En 2004,
20 500 heures de formation ont été dispensées à 75 % des collaborateurs.
La Société a mis en place un dispositif de pré-retraite permettant, entre le 1er juillet 2002 et le 31 mars
2004, aux salariés d’au moins 55 ans avec 15 ans d’ancienneté de cesser définitivement leur activité moyennant
le versement mensuel d’une allocation de pré-retraite jusqu’à l’âge auquel ils seront en mesure de faire liquider
leur retraite de sécurité sociale à taux plein.
L’implication de la Société dans la société civile est très fortement ancrée dans sa culture. A titre
d’exemple, l’insertion des jeunes est favorisée par les contrats de qualification et d’apprentissage, qui
représentent environ 3 % des effectifs. Le réseau de compétences « Coup de Pouce » vient en aide à des
associations, choisies par les salariés, qui sont actives dans le soutien scolaire, l’insertion professionnelle et
sociale, ainsi que la création d’entreprises. De même, dans le cadre de l’initiative Danone Solidarité pour
l’Asie, au lendemain de la catastrophe qui a touché l’Asie du Sud-Est, un partenariat avec la Croix-Rouge a été
mis en place pour répondre aux premiers besoins des organismes humanitaires. Deux mois après la catastrophe,
423 203 euros avaient été récoltés auprès des salariés.
L’impact de la Société sur l’environnement est très faible du fait de son activité. Cependant, des actions de
sensibilisation à la protection de l’environnement ont été mises en œuvre, comme la collecte du papier et des
piles usagées ou la distribution du « guide de l’environnement au bureau ».
La manière dont la Société et ses filiales prennent en compte les conséquences sociales et
environnementales de leur activité est plus amplement décrite dans les paragraphes 4.3 Ressources humaines et
responsabilité sociale et 4.6.3 Risques industriels et liés à l’environnement du Document de Référence 2004.
Informations sur les risques encourus en cas de variation des taux d’intérêt, des taux de change ou des
cours de bourse
Ces informations sont données dans le paragraphe 4.6.2 Risques de marché du Document de Référence
2004.
Affectation du résultat
- constater que le bénéfice de l’exercice 2004 s’élève à 422 978 494,25 euros
- constater que le report à nouveau est de 1 268 339 828,36 euros
Ce report à nouveau a fait l’objet d’une imputation, à la clôture, du montant de la taxe exceptionnelle
prévue à l’article 39 de la loi de Finances rectificative pour 2004 pour la somme de 4 987 500 euros,
soit un montant disponible pour l’affectation du résultat qui s’élève à 1 691 318 322,61 euros
- décider de virer la somme de 200 000 000 euros de la réserve spéciale des plus-values à long terme à un
poste de réserve ordinaire,
- décider de virer la somme de 4 987 500 euros de ce poste de réserve ordinaire au report à nouveau pour
le porter à 1 334 376 870,61 euros.
La somme de 361 928 952 euros répartie entre les actionnaires est intégralement éligible à la réfaction de
50 % prévue à l’article 158-3 2° du Code Général des Impôts et permet la mise en paiement d’un dividende de
1,35 euro par action.
- 128 -
Dividendes distribués au titre des trois derniers exercices
Ces chiffres sont présentés avant la division par 2 du nominal des actions intervenue le 15 juin 2004.
Le dividende de 1,35 euro par action sera détaché à compter du 17 mai 2005 et payable en numéraire.
Conseil d’Administration
Il apparaît opportun que votre Conseil dispose des pouvoirs nécessaires à l’effet d’acheter ou de vendre des
actions de la Société sur le marché boursier.
Nous vous demandons donc d’autoriser votre Conseil à acheter des actions de la Société dans le cadre des
dispositions de l’article L.225-209 du Code de commerce pour lui permettre de procéder soit à l’attribution d’options
d’achat d’actions aux salariés, soit à l’attribution gratuite d’actions à des salariés et/ou mandataires sociaux, soit à la
remise de titres lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital, soit leur remise à
titre de paiement ou d’échange notamment dans le cadre d’opérations de croissance externe, soit, le cas échéant, leur
annulation pour ajuster la structure financière de la Société, soit enfin l’animation du marché secondaire ou la liquidité
de l’action GROUPE DANONE par un prestataire de services d’investissement au travers d’un contrat de liquidité.
Ces opérations pourraient être effectuées à tout moment, y compris en période d’offre publique. Le nombre
maximum d’actions pouvant être acquises ou vendues serait de 18 000 000 d’actions à un prix maximum d’achat de
100 euros et à un prix minimum de vente de 60 euros, sous réserve des ajustements liés aux éventuelles opérations sur
le capital de la Société.
Autorisation à consentir au Conseil d’Administration d’émettre des obligations ordinaires ou des titres subordonnés
Il vous est demandé de renouveler l’autorisation que votre Assemblée Générale, lors de sa réunion du 11 avril
2003, avait accordé au Conseil d’Administration de procéder, en France ou à l’étranger, à l’émission d’obligations
ordinaires ou de titres subordonnés à durée déterminée ou indéterminée, à concurrence d’un montant nominal maximal
de deux milliards d’euros ou de la contre-valeur de cette somme exprimée en toutes autres monnaies.
Cette autorisation est donnée pour une durée de cinq ans à compter de la présente assemblée.
- 129 -
B. Résolutions de la compétence de l’Assemblée Générale Extraordinaire
Délégation de compétence au Conseil d’Administration à l’effet d’émettre des actions ordinaires de votre société et
des valeurs mobilières donnant accès au capital, avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires
Nous vous rappelons que l’Assemblée Générale Mixte du 15 Avril 2004 avait voté une autorisation globale pour
les différentes catégories de valeurs mobilières pouvant être émises avec maintien du droit préférentiel de souscription
en fixant seulement le plafond de l’augmentation de capital et en laissant au Conseil d’Administration le choix des
valeurs mobilières à émettre et les modalités de chacune de ces émissions. Le montant global de l’autorisation était de
deux milliards d’euros pour les titres donnant accès au capital et de quarante cinq millions d’euros pour le montant du
capital nominal pouvant également être émis.
Nous vous demandons de bien vouloir renouveler, pour les mêmes montants et pour une durée de vingt-six mois,
cette autorisation globale qui permet d’assurer une meilleure transparence et améliore l’information des actionnaires
sur le montant des autorisations d’augmentation du capital dont dispose le Conseil d’Administration.
Délégation de compétence au Conseil d’Administration à l’effet d’émettre des actions ordinaires de votre société et
des valeurs mobilières donnant accès au capital de votre société, avec suppression du droit préférentiel de
souscription des actionnaires, mais avec faculté de conférer un délai de priorité
Nous vous demandons également de bien vouloir renouveler l’autorisation d’émission de valeurs mobilières avec
suppression du droit préférentiel de souscription et par appel public à l’épargne tant en France qu’à l’étranger. Nous
vous précisons qu’en cas d’utilisation de cette autorisation, votre Conseil pourrait réserver un délai de priorité aux
actionnaires. Le montant de cette autorisation est également de deux milliards d’euros pour les titres donnant accès au
capital et de trente trois millions d’euros pour le montant du capital nominal pouvant être émis.
Il vous est demandé de supprimer le droit préférentiel de souscription à ces actions et valeurs mobilières donnant
accès au capital de la Société. Le prix d’émission des actions ordinaires et valeurs mobilières donnant accès au capital
de la Société sera au moins égal à la valeur minimale prévue par les dispositions légales et réglementaires applicables
au moment où il est fait usage de cette délégation.
Comme pour la résolution précédente, il est proposé à votre Assemblée Générale de déléguer au Conseil
d’Administration la compétence, pour une durée de vingt-six mois, de décider l’émission, avec suppression du droit
préférentiel de souscription des actionnaires, d’actions ordinaires et de valeurs mobilières donnant accès au capital de
votre société.
Autorisation donnée au Conseil d’Administration en cas d’augmentation de capital avec ou sans suppression du
droit préférentiel de souscription des actionnaires, d’augmenter le nombre de titres à émettre
Il est proposé à votre Assemblée Générale d’autoriser le Conseil d’Administration, pour une durée de vingt-six
mois, dans le cadre des nouvelles dispositions issues de l’ordonnance n° 2004-604 du 24 juin 2004, de décider, pour
chacune des émissions décidées en application des résolutions qui précèdent, d’augmenter le nombre de titres à émettre
dans les conditions fixées à l’article L. 225-135-1 du Code de Commerce sous réserve du respect des plafonds prévus
dans ces résolutions
Délégation de compétence au Conseil d’Administration à l’effet d’émettre des titres de capital et des valeurs
mobilières donnant accès au capital de votre société, en cas d’offre publique d’échange initiée par votre société
Nous vous demandons de bien vouloir renouveler, pour une durée de vingt-six mois, la délégation à votre Conseil
d’Administration d’émission des titres de capital ou des valeurs mobilières donnant accès au capital de votre société, en
cas d’offre publique d’échange initiée par votre société.
L’émission des titres de capital ou des valeurs mobilières correspondante serait réalisée sans qu’il y ait lieu à droit
préférentiel de souscription des actionnaires, auquel nous vous demandons de renoncer.
Votre Conseil d’Administration aurait à déterminer, lors de chaque offre, la nature et les caractéristiques des
valeurs mobilières à émettre, le montant de l’augmentation de capital dépendant du résultat de l’offre et du nombre de
titres de la société cible présentés à l’échange, compte tenu des parités arrêtées et des actions ou des valeurs mobilières
donnant accès au capital émises. Les émissions réalisées devront respecter les plafonds fixés par la résolution
d’augmentation de capital sans droit préférentiel de souscription.
- 130 -
Délégation de compétence au Conseil d’Administration dans la limite de 10% du capital de votre société à l’effet
d’émettre des titres de capital et des valeurs mobilières donnant accès au capital, en vue de rémunérer des apports
en nature consentis à votre société et constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au
capital
Il est proposé à votre Assemblée Générale de déléguer au Conseil d’Administration, dans le cadre des nouvelles
dispositions issues de l’ordonnance n°2004-604 du 24 juin 2004, la compétence de décider, pour une durée de vingt-six
mois, dans la limite de 10% du capital de votre société, l’émission de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant
accès au capital de votre société, en vue de rémunérer des apports en nature consentis à votre société et constitués de
titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital.
Il s’agit là d’une procédure qui autorise l’échange de titres sans que soit respecté par votre société le formalisme
imposé lors de la réalisation d’un apport en nature.
L’émission des titres de capital ou des valeurs mobilières serait réalisée sans qu’il y ait lieu à droit préférentiel de
souscription des actionnaires, auquel nous vous demandons de renoncer.
Outre le plafond légal de 10% du capital, les émissions réalisées en vertu de la présente délégation devront
respecter les plafonds prévus dans la 15ème résolution soumise à la présente assemblée.
Délégation de compétence au Conseil d’Administration à l’effet d’émettre des valeurs mobilières donnant droit à
l’attribution de titres de créance
Pour tenir compte des nouvelles possibilités offertes par les dispositions issues de l’ordonnance n°2004-604 du 24
juin 2004 portant réforme du régime des valeurs mobilières, il est proposé à votre Assemblée Générale de déléguer au
Conseil d’Administration, pour une durée de vingt-six mois, la compétence de décider l’émission (i) de valeurs
mobilières représentatives de créances donnant droit à l’attribution de titres de créances et (ii) de titres de créances
auxquels ces valeurs mobilières donnent droit.
L’ensemble des émissions réalisées en vertu de la présente délégation, ne pourra pas dépasser un plafond de 2
milliards d’euros de valeur nominale, plafond commun à l’ensemble des émissions de valeurs mobilières
représentatives de créances donnant accès au capital de la Société réalisées en vertu des délégations consenties dans les
14e, 15e et 16e résolutions soumises à la présente Assemblée ; étant toutefois précisé que ce plafond de 2 milliards
d’euros sera distinct du plafond fixé dans la 13e résolution pour l’émission d’obligations ordinaires ou de titres
subordonnés.
Il est proposé à votre Assemblée Générale de déléguer au Conseil d’Administration, pour une durée de vingt-six
mois, la compétence de décider d’augmenter le capital social, en une ou plusieurs fois aux époques et selon les
modalités qu’il déterminera, par incorporation au capital de réserves, bénéfices ou primes ou autres sommes dont la
capitalisation serait admise, suivie de l’émission et de l’attribution gratuite d’actions ou de l’élévation du nominal des
actions ordinaires existantes, ou de la combinaison de ces deux modalités. Le plafond du montant nominal des
émissions est fixé à 33 millions d’euros. Les droits formant rompus ne seront pas négociables ni cessibles et les actions
correspondantes seront vendues.
Autorisation donnée au Conseil d’Administration à l’effet de procéder à des augmentations de capital réservées aux
adhérents à un plan d’épargne d’entreprise
Nous vous proposons de renouveler l’autorisation accordée au Conseil d’Administration, pour une durée de vingt-
six mois, d’augmenter le capital social par l’émission d’actions ordinaires ou de valeurs mobilières donnant accès à des
actions ordinaires de votre société réservée aux salariés de la société GROUPE DANONE et des salariés des sociétés
ou groupements d’intérêt économique dont 10 % au moins du capital ou des droits de vote sont détenus, directement ou
indirectement, par la société GROUPE DANONE. Le plafond fixé pour cette résolution serait de 2 millions d’euros.
L’émission d’actions ordinaires ou des valeurs mobilières donnant accès à des actions ordinaires dans ce cadre
serait réalisée sans qu’il y ait lieu à droit préférentiel de souscription des actionnaires, auquel nous vous demandons de
renoncer.
La décote offerte dans le cadre d’un plan d’épargne d’entreprise serait fixé à 20 % de la moyenne des premiers
cours cotés de l’action GROUPE DANONE sur le Premier Marché d’Euronext Paris lors des vingt séances de bourse
- 131 -
précédant le jour de la décision fixant la date d’ouverture des souscriptions mais le Conseil d’Administration pourra
réduire cette décote s’il le juge opportun.
Nous vous demandons de bien vouloir renouveler l’autorisation accordée à votre Conseil d’Administration de
consentir, pour une durée de vingt-six mois, en une ou plusieurs fois, au bénéfice des membres du personnel qu’il
déterminera parmi les salariés et au bénéfice des mandataires sociaux éligibles ou de certains d’entre eux seulement de
la société GROUPE DANONE et des salariés des sociétés ou groupements d’intérêt économique dont 10 % au moins
du capital ou des droits de vote sont détenus, directement ou indirectement, par la société GROUPE DANONE, des
options donnant droit par exercice à l’acquisition d’actions existantes de la Société.
Le nombre total d’actions qui pourront être ainsi acquises par l’exercice des options ne pourra pas excéder trois
millions d’actions de la société. Les options auront une durée d’exercice maximale de dix ans.
Sous réserve des dispositions légales, le prix à payer lors de la levée d’option d’achat des actions sera fixé par le
Conseil d’Administration étant précisé que ce prix ne pourra être inférieur à 100 % de la moyenne des premiers cours
cotés aux vingt séances de bourse précédant le jour de la décision du Conseil d’Administration d’attribuer les options.
Nous vous demandons de bien vouloir autoriser, conformément aux articles L 225-197-1 et suivants du Code de
Commerce, le Conseil d’Administration à procéder, pour une durée de vingt-six mois, à des attributions gratuites
d’actions ordinaires existantes ou à émettre de la Société.
Les bénéficiaires seront les salariés ou mandataires sociaux de la Société ou de sociétés ou groupements qui lui
sont liés au sens de l’article L. 225-197-2 du Code de Commerce ou certaines catégories d’entre eux.
Le nombre total des actions ordinaires attribuées gratuitement au titre de la présente résolution ne pourrait
représenter plus de 0,4 % du capital de votre société, soit un million d’actions de la Société à la date de la présente
assemblée.
Autorisation donnée au Conseil d’Administration à l’effet de réduire le capital par annulation d’actions
précédemment rachetées
Enfin, nous vous demandons de bien vouloir renouveler l’autorisation accordée à votre Conseil d’Administration,
pour une durée de vingt-quatre mois, de réduire le capital social par l’annulation, en une ou plusieurs fois, dans la
limite de 10 % du capital autorisée par la loi et par périodes de vingt-quatre mois, de tout ou partie des actions
GROUPE DANONE acquises dans le cadre des programmes d’achat d’actions autorisés par l’Assemblée Générale des
actionnaires lors de ses précédentes réunions ou encore de programmes d’achat d’actions autorisés postérieurement à la
date de la présente assemblée.
Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux
du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne mises en place par la Société
Conformément à l’article 117 de la Loi sur la Sécurité Financière (incorporé dans l’article L.225-37 alinéa 6 du
Code de Commerce), le Président du Conseil d’Administration de la Société a préparé un rapport dans lequel il rend
compte des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que des procédures de contrôle
interne mises en place par la Société. Ce rapport figure aux paragraphes 6.1.4.2. pour ce qui concerne les conditions de
préparation et d’organisation des travaux du Conseil et 6.4 pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne.
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5.3.2 Comptes de la société mère GROUPE DANONE
COMPTE DE RESULTAT
2003 2004
Notes (En millions d’euros)
- 133 -
GROUPE DANONE
COMPTES INDIVIDUELS DE LA SOCIETE MERE
BILAN
ACTIF
Immobilisations incorporelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . – 15 14 1
Immobilisations corporelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 19 5 14
Titres de participation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 525 4 505 1 254 3 251
Autres immobilisations financières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 990 919 15 904
Immobilisations financières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 4 515 5 424 1 269 4 155
Actif immobilisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 527 5 458 1 288 4 170
Créances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 1 664 1 444 _ 1 444
Valeurs mobilières de placement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 6 5 _ 5
Disponibilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 28 _ 28
Actif circulant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 683 1 477 _ 1 477
Comptes de régularisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 25 _ 25
Total de l’actif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 217 6 960 1 288 5 672
PASSIF
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GROUPE DANONE
COMPTES INDIVIDUELS DE LA SOCIETE MERE
ANNEXE
Les comptes de la Société sont établis conformément aux dispositions légales et réglementaires françaises et aux
pratiques comptables généralement admises.
Les immobilisations corporelles et incorporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition (frais accessoires inclus) et
sont amorties selon le mode linéaire en fonction de la durée de vie prévue :
– Constructions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 à 20 ans
– Agencements et aménagements des constructions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 à 10 ans
– Autres immobilisations corporelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 à 10 ans
– Progiciels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 an
Immobilisations financières
Constituent des titres de participation, les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de la
Société, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice ou d’en avoir le contrôle.
Les titres de participation sont comptabilisés au plus bas de leur coût d’acquisition (hors frais accessoires
d’acquisition) et de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée sur la base de différents critères, dont la
valeur de marché, les perspectives de rentabilité et les capitaux propres réévalués. Les titres de participation font l’objet
d’une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité devient durablement inférieure à leur valeur comptable.
Les dotations et reprises de provisions ainsi que les résultats de cession de titres de participation sont
comptabilisés en charges et produits exceptionnels.
Les actions GROUPE DANONE détenues dans le cadre des autorisations données par l’Assemblée Générale sont
valorisées à leur prix d’acquisition. Une provision est constatée, le cas échéant, sur les actions n’ayant pas vocation à
être annulées lorsque la valeur d’inventaire (évaluée au cours moyen du dernier mois de l’exercice ou sur la base des
prix d’attribution dans le cas d’options d’achat d’actions attribuées) est inférieure à la valeur comptable.
Créances
Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est enregistrée lorsque la
valeur d’inventaire est inférieure à la valeur comptable.
Opérations en devises
Les charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur en euros à la date de l’opération. Les
dettes, créances et disponibilités en devises figurent au bilan pour leur contre-valeur en euros au cours de fin
d’exercice. La différence résultant de la conversion des dettes et créances en devises à ce dernier cours est portée au
bilan dans le poste « Compte de régularisation ». Les pertes latentes de change non couvertes font l’objet d’une
provision pour risques.
La valeur brute est constituée par le coût d’achat hors frais accessoires d’acquisition.
Les valeurs mobilières sont évaluées, pour chaque catégorie de titres de même nature, au plus bas de leur coût
d’acquisition et de leur valeur de marché.
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GROUPE DANONE
COMPTES INDIVIDUELS DE LA SOCIETE MERE
ANNEXE (SUITE)
Provisions pour risques et charges
Des provisions sont comptabilisées pour des risques et charges nettement précisés quant à leur objet et dont
l’échéance ou le montant ne peuvent être fixés de façon précise, lorsqu’il existe une obligation vis-à-vis de tiers et qu’il
est certain ou probable que cette obligation provoquera une sortie de ressources sans contrepartie au moins équivalente.
Participations
Les principaux mouvements de l’exercice concernent (i) les remboursements de capital des sociétés Opavia pour
27 millions d’euros et Roncevaux Spa pour 120 millions d’euros, et (ii) la comptabilisation de provisions pour
dépréciation des titres de participation détenus dans les sociétés Roncevaux Spa et Bialim pour respectivement 86
millions d’euros et 28 millions d’euros. La provision constatée sur les titres Bialim reflète la perte de valeur de la
participation indirecte détenue par cette société dans les activités d’eau en bonbonnes (HOD) aux Etats-Unis.
Les autres immobilisations financières comprennent des participations inférieures à 10 %, des prêts, des dépôts et
cautionnements ainsi que des actions GROUPE DANONE.
Après division par deux de la valeur nominale de l’action GROUPE DANONE le 15 juin 2004, les variations des
actions propres détenues par la Société s’analysent comme suit :
– 3 396 387 actions GROUPE DANONE ont été achetées dans le cadre des autorisations données par les
Assemblées Générales des 11 avril 2003 et 15 avril 2004,
– 2 600 000 actions ont été annulées le 10 février 2004,
– 281 120 actions ont été cédées aux salariés suite à l’exercice d’options d’achat d’actions,
A la suite de ces opérations, au 31 décembre 2004 la Société détient 14 446 659 actions propres dont 9 454 774 au
titre des plans d’options d’achat consentis aux salariés.
NOTE 3 — Créances
Ce poste comprend principalement des créances de la Société sur ses filiales et participations, d’un montant de
1 444 millions d’euros au 31 décembre 2004, dont un compte-courant avec la société Danone Finance qui s’élève à
1 339 millions d’euros à cette même date.
Le portefeuille de valeurs mobilières de placement est principalement composé de parts d’OPCVM dont la valeur
de marché est proche de la valeur comptable.
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GROUPE DANONE
COMPTES INDIVIDUELS DE LA SOCIETE MERE
ANNEXE (SUITE)
NOTE 5 — Capital, primes d’émission, de fusion, d’apport
Le 15 juin 2004, la valeur nominale de l’action GROUPE DANONE a été ramenée de 1 euro à 0,50 euro.
Capital Primes
Nombre de
(En millions d’euros) titres Montant Montant
Au 31 décembre 2003 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 975 493 135 173
Mouvements du 1er janvier au 15 juin
– Réduction du capital par annulation d’actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (1 300 000) (1) (156)
– Levées d’options de souscription d’actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 265 – –
– Augmentation de capital réservée au Plan d’Epargne Entreprise . . . . . . . . . . . . . . . 352 232 – 38
– Division du titre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 029 990 – –
Mouvements du 16 juin au 31 décembre
– Levées d’options de souscription d’actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 540 – 1
Au 31 décembre 2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268 095 520 134 56
Cet emprunt obligataire vient à échéance le 1er janvier 2007 mais tout porteur d’obligations peut, à son seul gré,
demander le remboursement en numéraire par anticipation de tout ou partie des obligations dont il est propriétaire le 19
juin 2003, le 19 juin 2004 et le 19 juin 2005 ; les obligations sont alors remboursées au pair majoré des intérêts courus
depuis la date de paiement des intérêts précédant la date de remboursement anticipé jusqu’à la date de remboursement
effectif. Dans ce cadre, le 19 juin 2004, la Société a procédé au remboursement anticipé de 3 750 obligations d’un
montant nominal de 0,74 million d’ euro. A l’issue de ce remboursement, le montant nominal de l’emprunt s’élève à
624 millions d’euros, représenté par 3 166 081 obligations.
Par ailleurs, la Société pourra, à son seul gré, procéder à tout moment à compter du 1er janvier 2005 jusqu’au 31
décembre 2006 au remboursement anticipé de la totalité des obligations restant en circulation au pair, majoré des
intérêts courus depuis la date de paiement des intérêts précédant la date de remboursement anticipé jusqu’à la date de
remboursement effectif, si le cours de l’action Danone excède 130 % du prix du remboursement anticipé (à titre
indicatif, le cours de l’action permettant un remboursement anticipé est compris entre 128,05 euros et 129,59 euros).
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GROUPE DANONE
COMPTES INDIVIDUELS DE LA SOCIETE MERE
ANNEXE (SUITE)
Ces deux emprunts obligataires sont indexés sur le cours de l’action GROUPE DANONE.
A l’échéance de ces emprunts, si le cours de référence de l’action se situe entre un cours plancher et un cours
plafond, les obligations seront remboursées au pair. Si le cours de référence de l’action se situe en dehors de ces
bornes, le prix de remboursement des obligations sera augmenté de 80 % à 115 % de la différence entre le cours de
référence et selon le cas applicable, le cours plancher ou le cours plafond. Sur l’initiative de GROUPE DANONE, si le
cours de référence de l’action se situe en dehors des bornes fixées par le contrat à l’échéance, la Société pourra
rembourser les obligations au pair et acheter des actions GROUPE DANONE au cours plancher, si le cours de
référence est inférieur au cours plancher, ou vendre des actions GROUPE DANONE au cours plafond, si le cours de
référence est supérieur au cours plafond. Au 31 décembre 2004, la Société détient 2 085 114 actions propres en
couverture de ces emprunts indexés.
Au cours de l’exercice 2004, la Société a procédé au remboursement de l’emprunt obligataire Eurofrancs 6,5 %
1996 pour 305 millions d’euros et au remboursement au pair des emprunts obligataires indexés sur le cours de l’action
GROUPE DANONE : 100 millions d’euros pour l’emprunt BNP Paribas 1,34 % 2002, 30 millions d’euros pour la
première tranche de l’emprunt BNP Paribas 0,56 % 2003 et 37 millions d’euros pour l’emprunt ABN Amro 1% 2002.
Au 31 décembre 2004, ce poste inclut principalement les dettes de la Société vis-à-vis de filiales et participations,
d’un montant de 8 millions d’euros, la taxe exceptionnelle de 2,5 % sur la réserve spéciale des plus-values à long terme
d’un montant de 5 millions d’euros et, dans le bilan après répartition, les dividendes à payer au titre de l’exercice 2004
pour un montant de 362 millions d’euros.
GROUPE DANONE, ou ses filiales, se sont engagés à acquérir les participations détenues par des tiers
actionnaires dans certaines sociétés consolidées ou mises en équivalence, au cas où ceux-ci souhaiteraient exercer leur
option de vente. Le prix d’acquisition éventuel est généralement fonction de la rentabilité et de la situation financière
de la société concernée à la date d’exercice de l’option de vente. Au 31 décembre 2004, ces engagements financiers
sont estimés à environ trois milliards d’euros pour l’ensemble du Groupe et aucun investissement financier significatif
à ce titre n’est actuellement envisagé.
Les avals, cautions et autres garanties données se montent à 3 571 millions d’euros et concernent principalement
des garanties données à la société Danone Finance.
Les engagements au titre de compléments de retraites garanties, évalués selon la méthode actuarielle rétrospective,
s’élèvent à 166 millions d’euros au 31 décembre 2004 après prise en compte des sommes disponibles dans les fonds.
Concernant le régime de retraite réservé aux directeurs, l’engagement de la Société s’élevait à 160 millions d’euros au
1er janvier 2004 et à 180 millions d’euros au 31 décembre 2004. La valeur des actifs disponibles dans le fonds relatif à
ce régime s’élevait à 28 millions d’euros au 1er janvier 2004 et à 25 millions d’euros au 31 décembre 2004.
Les lignes de crédits bancaires moyen terme autorisées et non utilisées s’élèvent à 1 725 millions d’euros.
Diverses procédures ont été introduites contre GROUPE DANONE, ou ses filiales, dans le cadre de la marche
normale de leurs affaires, en particulier suite à des garanties données lors de cessions intervenues depuis 1997. Des
dommages et intérêts sont demandés dans le cadre de certaines de ces procédures et des provisions sont constituées
chaque fois qu’une perte semble probable et quantifiable.
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GROUPE DANONE
COMPTES INDIVIDUELS DE LA SOCIETE MERE
ANNEXE (SUITE)
NOTE 9 — Rémunérations et effectifs
Les rémunérations allouées aux organes de direction se sont élevées à 6,7 millions d’euros en 2004 contre
7,5 millions d’euros en 2003.
Les jetons de présence versés aux administrateurs en 2004 se sont élevés à 0,3 million d’euros et figurent dans le
poste “Autres charges d’exploitation”.
Effectif moyen
2003 2004
Les produits financiers comprennent essentiellement les dividendes reçus des participations détenues par la
Société. En 2004, ces dividendes s’élèvent à 580 millions d’euros (contre 480 millions d’euros en 2003) avec,
notamment, des dividendes provenant des sociétés Compagnie Gervais Danone et Roncevaux pour, respectivement,
301 millions d’euros et 108 millions d’euros (contre, respectivement, 100 millions d’euros et 207 millions d’euros en
2003).
Les charges financières comprennent principalement les intérêts versés sur les emprunts obligataires.
Le résultat exceptionnel de l’exercice 2004 comprend (i) des provisions pour dépréciation de titres de
participation, dont 86 millions d’euros relatifs au titre détenus dans la société Ronceveaux, 28 millions d’euros relatifs
aux titres détenus dans la société Bialim et 16 millions d’euros relatifs aux titres détenus dans la société Sifit, et (ii) un
complément de prix reçu au titre de la vente de la société BSN GLASSPACK pour 71 millions d’euros.
Régime intégré
GROUPE DANONE forme avec les filiales françaises détenues directement ou indirectement à plus de 95 % un
groupe intégré fiscalement. La Société a signé une convention relative aux modalités d’application de l’intégration
fiscale, en conformité avec les règles fixées par l’administration fiscale, avec certaines des sociétés qui ont opté pour ce
régime.
Le profit d’impôt inscrit au compte de résultat, d’un montant de 92 millions d’euros en 2004, provient de
l’excédent des impôts versés par les filiales bénéficiaires par rapport à la charge d’impôt résultant de l’intégration
fiscale et des régularisations éventuelles sur la charge d’impôt d’exercices antérieurs.
Aucune provision pour rétrocession aux filiales n’a été constatée dans la mesure où les économies d’impôt
proviennent principalement de GROUPE DANONE et de sociétés holding structurellement déficitaires.
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GROUPE DANONE
COMPTES INDIVIDUELS DE LA SOCIETE MERE
ANNEXE (SUITE)
Liste des sociétés entrant dans le champ de l’intégration fiscale 2004 :
Au 31 décembre 2004, le montant des moins-values à long terme reportables s’élève à 1 638 millions d’euros.
Au 31 décembre 2004, la Société a constaté une charge à payer d’un montant de 5 millions d’euros au titre de la
taxe exceptionnelle de 2,5% sur la réserve spéciale de plus value à long terme. Par ailleurs, le montant maximal de la
taxe qu’aura à payer la Société en cas d’option pour le transfert de la réserve des plus-values long terme à un compte de
réserve ordinaire est de 18 millions d’euros.
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GROUPE DANONE
COMPTES INDIVIDUELS DE LA SOCIETE MERE
INVENTAIRE DES VALEURS MOBILIERES DETENUES EN PORTEFEUILLE
AU 31 DECEMBRE 2004
Valeur nette
comptable
Nombre de titres au 31 décembre 2004
(En millions d’euros)
1. Participations françaises
Alfabanque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249 994 31
Bialim . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 251 850 23
Blédina . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 735 026 15
Compagnie Gervais Danone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 440 034 1 121
Danone Finance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 612 553 23
Générale Biscuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 343 448 672
Ste Anonyme Des Eaux Minérales d’Evian . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 696 084 29
Total des participations françaises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 914
2. Participations étrangères
BHPL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 830 596 159
Danone Asia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 668 527 532 574
Danone Finance Netherlands . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 800 000 61
Dasanbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 430 000 14
Roncevaux S.p.A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 000 000 142
Font Vella . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 513 823 7
Mecaniver . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 776 542 262
Opavia Lu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 113 447 82
Setec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 403 029 1
Sifit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 775 000 31
Sobelpar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 450 868 4
Total des participations étrangères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 337
Total des participations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 251
3. Titres immobilisés et autres immobilisations financières
Titres immobilisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Actions propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 446 659 878
Total des titres immobilisés et autres immobilisations financières . . . . . . . . . . . 901
4. Valeurs mobilières de placement
Parts d’OPCVM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Total des valeurs mobilières de placement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Total général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 157
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GROUPE DANONE
COMPTES INDIVIDUELS DE LA SOCIETE MERE
- 142 -
COMPTES INDIVIDUELS DE LA SOCIETE MERE
FILIALES ET PARTICIPATIONS AU 31 DECEMBRE 2004
Informations Financières
(en millions d’euros)
Dividendes
Autres Quote-part Valeur comptable Montant des Chiffre d’affaires Bénéfice encaissés par la
capitaux de capital des titres détenus cautions et hors taxes du ou (perte) Société au
Capital propres détenue avals donnés dernier exercice du dernier cours de
Filiales et participations (1) (1)(3) (en %) Brute Nette par la Société écoulé (2) exercice (2) l’exercice
1 –RENSEIGNEMENTS
DETAILLES
A –FILIALES
(50 % au moins du
capital détenu par la
société)
1 –VALEURS
FRANCAISES
ALFABANQUE . . . . . 5 58 83 31 31 1
BIALIM . . . . . . . . . . . 25 20 100 50 23 (1)
BLEDINA . . . . . . . . . . 20 137 55 15 15 549 54 28
CIE GERVAIS
DANONE . . . . . . . . . . 843 242 100 1 121 1 121 367 301
DANONE
FINANCE . . . . . . . . . . 10 66 100 23 23 3 475 (2) 5
GENERALE
BISCUIT . . . . . . . . . . . 455 (175) 100 672 672 13
S.A.E.M.E. . . . . . . . . . 11 201 100 29 29 1 279 93 109
2 –VALEURS
ETRANGERES
BHPL . . . . . . . . . . . . . 112 74 61 159 159
DANONE ASIA . . . . . 454 235 66 574 574 38
DANONE FINANCE
NETHERLANDS . . . . 8 56 100 94 61 1
RONCEVAUX SPA . . 80 62 100 1 317 142 22 108
FONT VELLA . . . . . . 3 52 57 7 7 278 24 13
MECANIVER . . . . . . . 140 101 100 262 262 9
OPAVIA LU . . . . . . . . 21 27 100 82 82 144 17 15
SETEC . . . . . . . . . . . . 1 1 100 1 1
SOBELPAR . . . . . . . . 3 2 100 7 4
B–PARTICIPATIONS
(10 à 50 % au moins du
capital détenu par la
société)
VALEURS
ETRANGERES
DASANBE . . . . . . . . . 29 (11) 50 14 14
SIFIT . . . . . . . . . . . . . . 49 35 25 47 31 4 1
(1) Les montants relatifs aux sociétés étrangères sont convertis au taux de clôture
(2) Les montants relatifs aux sociétés étrangères sont convertis au taux moyen de l’année
(3) Hors résultats de l’exercice
- 143 -
5.3.3 Rapport Général des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons
notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2004, sur :
– le contrôle des comptes annuels de la société GROUPE DANONE, tels qu’ils sont joints au présent
rapport,
– la justification de nos appréciations,
– les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre
audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnellesapplicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels
ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments
probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes
comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur
présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion
exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français,
réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la
situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
– Les titres de participation figurent à l’actif du bilan de votre société pour une valeur nette de M€ 3.251. La
note 1 de l’annexe précise les méthodes retenues pour la comptabilisation de ces titres ainsi que les
approches retenues pour évaluer les provisions pour dépréciation à constituer. Nous avons vérifié par
sondage l’application correcte de ces méthodes. Nous avons également procédé à l’appréciation des
approches d’évaluation retenues pour déterminer le montant des provisions constituées. Dans le cadre de
notre appréciation de ces estimations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des modalités
retenues et des évaluations qui en résultent.
– Comme indiqué en note 8 de l’annexe, votre société et/ou ses filiales sont engagées à acquérir les
participations détenues par des tiers actionnaires de certaines filiales intégrées globalement ou mises en
équivalence, au cas où ces derniers souhaiteraient exercer leur option de vente. Nous avons procédé à
l’appréciation des approches retenues par votre société pour évaluer ces engagements financiers sur la base
des éléments disponibles à ce jour. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous nous
sommes assurés du caractère raisonnable des modalités retenues et des évaluations qui en résultent.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels,
pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie
de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux
vérifications spécifiques prévues par la loi.
- 144 -
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des
informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés
aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de
participation et de contrôle, à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote et aux participations
réciproques vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
5.3.4 Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées
En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont
fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’Administration.
Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions mais de vous
communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités
essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé.
Il vous appartient, selon les termes de l’article 92 du décret du 23 mars 1967, d’apprécier l’intérêt qui
s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été
données avec les documents de base dont elles sont issues.
En milliers d’euros
En milliers d’euros
- 145 -
Engagements d’indemnisation en cas de cessation de fonctions
— Groupe Danone
Administrateurs concernés : MM. Franck Riboud, Jacques Vincent, Emmanuel Faber
1. Le Conseil d’Administration du 21 juillet 2004 a, sur proposition du Comité des Rémunérations, confirmé
et précisé pour MM. Franck Riboud et Jacques Vincent le principe et les modalités d’un droit à
indemnisation en cas (i) de non-renouvellement ou révocation, pour quelque cause que ce soit sauf cas de
faute grave ou lourde, de leurs fonctions respectives de Président-Directeur Général et de Directeur
Général Délégué de votre société ou (ii) de démission de leurs fonctions respectives de Président-Directeur
Général et de Directeur Général Délégué de votre société intervenant dans les douze mois suivant un
changement de contrôle de votre société. MM. Franck Riboud et Jacques Vincent percevront, à titre
d’indemnité, une somme égale à deux fois la rémunération brute annuelle (incluant les rémunérations fixe
et variable et les avantages en nature) perçue au titre de leurs fonctions au cours des douze derniers mois
précédent la date d’expiration de leurs fonctions.
2. Par ailleurs, le Conseil d’Administration du 21 juillet 2004 a, sur proposition du Comité des
Rémunérations, actualisé les conditions de reprise des contrats de travail de MM. Franck Riboud et
Jacques Vincent, suspendus en date du 26 août 1994 à l’occasion de leur nomination en tant que
mandataires sociaux de votre société, dans l’hypothèse de la fin de l’exercice de leur mandat social, pour
quelque raison que ce soit, et a prévu que :
— La durée d’exercice des mandats sociaux qu’ils ont exercés au profit de votre société sera
intégralement prise en considération au regard de l’ancienneté et des droits résultant de celle-ci dans
le cadre de leur contrat de travail,
— Votre société s’engage à leur proposer une fonction comparable à celle actuellement exercée par les
membres du Comité Exécutif de votre société,
— La rémunération annuelle qui leur sera versée ne pourra être inférieure à la rémunération moyenne
globale annuelle (salaire brut de base, avantages en nature et bonus de toute nature) allouée à
l’ensemble des membres du Comité Exécutif au cours des douze derniers mois précédents la reprise
de leur contrat de travail,
— Ils bénéficieront du régime de retraite à prestations définies de votre société sur la base de
l’ancienneté de leur mandat social et de leur contrat de travail.
3. Le Conseil d’Administration du 21 juillet 2004 a, sur proposition du Comité des Rémunérations, autorisé
la conclusion d’un avenant au contrat de travail conclu avec M. Emmanuel Faber, afin d’y faire figurer le
principe et les modalités d’un droit à indemnisation en cas de rupture du contrat de travail de
M. Emmanuel Faber à l’initiative de l’employeur sauf cas de faute grave ou lourde. Cet avenant fixe
l’indemnité forfaitaire contractuelle à percevoir par M. Emmanuel Faber à deux fois la rémunération brute
annuelle (comprenant le salaire brut de base, les avantages en nature, bonus de toute nature et tous
éléments de salaires bruts à l’exception de ceux présentant un caractère exceptionnel) perçue au cours des
douze derniers mois précédents la date d’expiration de ses fonctions.
Ces dispositions s’appliqueront également à l’ensemble des membres du Comité Exécutif titulaire d’un
contrat de travail de droit français.
- 146 -
CHAPITRE 6 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Le Conseil d’Administration a suivi les règles du New York Stock Exchange et les recommandations du
Rapport Bouton pour apprécier le caractère d’indépendance des administrateurs. Cependant, le Conseil
d’Administration a décidé de n’appliquer que progressivement la recommandation du Rapport Bouton aux
administrateurs exerçant leurs fonctions depuis plus de douze ans et donc, de prévoir l’évolution de la
composition du Conseil en conséquence. Le Conseil d’Administration a également constaté que les fonctions
d’administrateur de Messieurs Bonnell et Goblet d’Alviella, dans des sociétés dans lesquelles M. Franck
Riboud est également administrateur, n’ont pas d’incidence sur leur indépendance.
Sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale du 22 avril 2005, les membres du Conseil
d’Administration sont :
Date de fin
Date de mandat
d’entrée (date
en d’Assemblée
Nom Age Principale fonction (1) fonction Générale)
Le Conseil d’Administration comprend également trois membres d’honneur ayant un rôle consultatif :
Messieurs Daniel Carasso (Président d’honneur), Yves Boël et Jean-Claude Haas.
M.Umberto Agnelli ayant démissionné de son mandat d’Administrateur, il sera proposé à l’Assemblée
Générale du 22 avril 2005 de ratifier la cooptation en qualité d’Administrateur de M.Hirokatsu Hirano par le
Conseil d’Administration du 15 avril 2004 et de renouveller son mandat pour une durée de trois ans à compter
de la date de l’Assemblée.
- 147 -
M. Jérôme Seydoux a remis sa démission de son mandat d’Administrateur au Conseil d’Administration,
cette démission ayant pris effet à l’issue de la réunion du Conseil d’Administration du 10 février 2005. Au
cours de cette même réunion, le Conseil d’Administration a procédé, sur recommandation du Comité des
Nominations, à la cooptation de M. Jean Laurent en qualité d’administrateur pour la durée du mandat de
M. Jérôme Seydoux, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée Générale statuant sur les comptes 2005. Cette
cooptation sera soumise à la ratification de l’Assemblée Générale des actionnaires du 22 avril 2005. M. Jean
Laurent sera un administrateur indépendant au sens du rapport Bouton.
Par ailleurs, M. Jean Gandois a informé le Conseil d’Administration qu’il ne souhaitait pas que le
renouvellement de son mandat soit proposé à la prochaine Assemblée Générale. Il sera donc proposé à
l’Assemblée Générale des actionnaires du 22 avril 2005 de nommer M. Bernard Hours sur recommandation du
Comité des Nominations en qualité d’administrateur, en remplacement de M. Jean Gandois.
Suite à la décision du Conseil d’Administration du 25 avril 2002 de ne pas dissocier les fonctions de
Président et de Directeur Général, aucune limitation formelle n’a été apportée aux pouvoirs du Président
Directeur Général.
L’Assemblée Générale du 11 avril 2003 a porté à 500 000 euros le montant global des jetons de présence à
répartir par le Conseil d’Administration entre ses membres. Selon les règles en usage dans le Groupe, les
administrateurs qui sont par ailleurs membres du Comité Exécutif ne perçoivent pas ces jetons de présence. Les
jetons de présence effectivement versés en 2004 se sont élevés à 336 000 euros.
Un administrateur participant uniquement aux Conseils d’Administration perçoit des jetons de présence de
20 000 euros sur la base de cinq séances par an, avec une part fixe de 10 000 euros et une part variable de
2 000 euros par séance.
Par ailleurs, les membres du Comité d’Audit, du Comité des Rémunérations et du Comité des Nominations
perçoivent une rémunération respectivement de 4 000 euros, 2 000 euros et 4 000 euros par séance. La
rémunération des Présidents de ces comités est double.
Un règlement intérieur du Conseil d’Administration, précisant les droits et obligations des administrateurs,
ainsi que le mode de fonctionnement du Conseil d’Administration, a été adopté lors du Conseil
d’Administration du 25 avril 2002. Conformément aux recommandations du Comité des Nominations faisant
suite au Rapport Bouton, le Conseil d’Administration a procédé à une évaluation de son fonctionnement en
2003 et a décidé de modifier son règlement intérieur pour lier le paiement d’une partie des jetons de présence à
la participation effective aux réunions du Conseil d’Administration et de ses Comités, et pour définir les
opérations du Groupe qui sont soumises à autorisation préalable du Conseil d’Administration.
Les principales dispositions du règlement intérieur du Conseil d’Administration sont résumées ci-après.
Conseil d’Administration. Le Conseil d’Administration est un organe collégial où tous les administrateurs
ont les mêmes pouvoirs et les mêmes devoirs et où les décisions doivent être prises collectivement. Il est
responsable devant l’ensemble des actionnaires, il se réunit au moins cinq fois par an et détermine ses règles de
fonctionnement et celles de ses différents comités.
- 148 -
Les administrateurs doivent recevoir de la Société toutes les informations nécessaires à l’exercice de leur
fonction et peuvent, s’ils l’estiment utile, demander des informations complémentaires au Président ou au
secrétaire du Conseil pour approfondir leur réflexion et leur permettre de prendre leurs décisions dans l’intérêt
de la Société.
Les administrateurs doivent participer à toutes les séances du Conseil d’Administration, sauf empêchement
majeur justifiant leur absence ; ils doivent consacrer le temps et l’attention nécessaires à la préparation des
séances du conseil et participer activement auxdites séances.
Le Conseil d’Administration doit être consulté sur toutes les grandes opérations et notamment sur celles
dont la liste figure en annexe audit règlement et décrites ci-après; les administrateurs sont tenus à une obligation
de discrétion dans le cadre de leur fonction et s’interdisent de communiquer à quiconque, tant à l’intérieur qu’à
l’extérieur de la Société, les informations présentant un caractère confidentiel et recueillies avant, pendant et
après les séances du Conseil d’Administration.
Conformément aux dispositions légales et réglementaires et à l’article 18-IV des statuts, les
administrateurs qui participent aux réunions du Conseil par des moyens de visioconférence sont réputés
présents pour le calcul du quorum et de la majorité ; ce mode de participation est cependant exclu lorsqu’il
s’agit pour le Conseil de délibérer sur la nomination ou la révocation du Président ainsi que sur la fixation de la
rémunération et la révocation du directeur général, la nomination, la révocation ainsi que la fixation de la
rémunération des directeurs généraux délégués, l’arrêté des comptes sociaux et des comptes consolidés de la
Société, l’établissement du rapport de gestion incluant le rapport de gestion du Groupe ; les caractéristiques
techniques des moyens de visioconférence doivent permettre une retransmission en continu des débats et avant
le début des délibérations, il doit être vérifié l’absence de tiers ou de micro ou de tout autre élément qui serait
contraire au caractère confidentiel des délibérations.
Les registres des procès-verbaux des séances du Conseil d’Administration tenus à jour peuvent être
consultés par les administrateurs.
Comités. Le Conseil d’Administration peut confier à des comités spécialisés l’étude de questions
importantes et nécessitant un travail de réflexion approfondi.
Les comités ne sont pas appelés à se substituer au Conseil et ne peuvent en aucun cas statuer sur quelques
questions que ce soit ; le Conseil organise le fonctionnement de ces comités à charge pour ces derniers de
rendre compte de leurs travaux au Conseil d’Administration au cours de ses séances ; les administrateurs
s’engagent, si nécessaire, à participer aux travaux desdits comités, et à y consacrer un temps suffisant en dehors
de celui qu’ils consacrent à la préparation des réunions du Conseil d’Administration.
Autres obligations à la charge des administrateurs. Les administrateurs doivent, tant dans leur vie
professionnelle que privée, respecter et défendre les valeurs du Groupe Danone, notamment dans les domaines
de la santé, du droit social et de l’environnement.
Les administrateurs s’engagent à ne pas dénigrer les produits du Groupe Danone ; les administrateurs
s’engagent à détenir en permanence, sous la forme nominative, le nombre d’actions de la Société tel que fixé
dans les statuts. Ils doivent être en mesure de justifier à tout moment la propriété desdites actions ; les
administrateurs s’engagent à être présents à toutes les assemblées générales de la Société et notamment lorsque
leurs mandats viennent à renouvellement ; les administrateurs doivent tenir à la disposition de la Société et de
ses actionnaires la liste exhaustive des fonctions qu’ils exercent dans toute autre société ou organisme et notifier
tout changement ; les administrateurs doivent, en permanence, s’assurer que leur situation personnelle ne les
met pas en situation de conflit d’intérêts avec la Société. En cas de doute, ils doivent aviser officiellement le
Conseil pour que ce dernier puisse statuer sur cette question et leur demander, si nécessaire, de régulariser leur
situation.
Transactions sur titres. Les titres visés incluent toutes les valeurs mobilières y compris les options de
toute nature.
Les administrateurs ne doivent pas effectuer d’opérations spéculatives et à court terme sur les titres de la
Société ; les administrateurs ne doivent pas effectuer d’opérations sur les titres de la Société lorsqu’ils sont en
possession d’informations susceptibles, dès publication, d’affecter le cours des titres ; les administrateurs ne
doivent pas effectuer d’opérations sur titres de toute autre société cotée en bourse, lorsqu’en vertu de leur
- 149 -
fonction d’administrateur de GROUPE DANONE, ils sont en possession d’informations susceptibles, dès
publication, d’affecter le cours de bourse des titres de la société susvisée.
Les administrateurs s’abstiendront d’effectuer des opérations portant sur les titres de la Société pendant les
périodes qui leur seront explicitement indiquées par celle-ci ; pendant les deux mois précédant l’annonce
préliminaire des résultats annuels et semestriels de la Société, les administrateurs ne doivent ni acheter ni
vendre des titres de la Société, sauf circonstances exceptionnelles ; les administrateurs ayant également des
postes d’administrateurs dans des fonds d’investissement (SICAV, FCP) qui détiennent eux-mêmes des titres de
la Société, doivent s’assurer que les autres administrateurs ont connaissance de leur mandat et ne doivent pas,
dans le cadre de leurs fonctions, diffuser d’informations concernant la société GROUPE DANONE ; l’ensemble
des règles est également applicable à toute opération effectuée par les conjoints des administrateurs, ou au nom
de leurs enfants mineurs.
Bien qu’il ne soit pas possible de donner une définition exhaustive des sujets susceptibles d’affecter le
cours des titres et que cela implique une appréciation personnelle des personnes concernées, les sujets suivants
sont néanmoins considérés comme susceptibles normalement d’affecter le cours des titres : annonce
préliminaire de bénéfice ou de perte, annonce concernant le dividende, changements proposés dans la structure
du capital, acquisitions ou cessions significatives d’actifs, changements au sein du Conseil d’Administration,
transactions sur titres concernant 1 % ou plus des actions émises.
6.1.4.2 Conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration (en application de
l’article 117 de la Loi de Sécurité Financière incorporé dans l’article L.225-37 alinéa 6 du Code de
Commerce)
L’année 2004 a vu se poursuivre les actions menées depuis plusieurs années en vue de faire progresser
l’efficacité des travaux du Conseil d’Administration.
En 2003, le Conseil d’Administration avait procédé à une auto-évaluation ayant conduit à des
modifications importantes de son règlement intérieur concernant :
— la nature des opérations devant être soumises à autorisation préalable du Conseil d’Administration,
notamment les seuils des acquisitions et cessions, les budgets d’investissements, les réorganisations
internes significatives, et toutes opérations hors de la stratégie annoncée ;
— le nombre minimum de séances, qui a été porté de 4 à 5 par an ;
— les modalités de détermination des jetons de présence, lesquels sont composés pour moitié d’une part
fixe et pour moitié d’une part variable dont le versement dépend de l’assiduité.
Une nouvelle auto-évaluation a été menée à la fin de l’année 2004, dont les conclusions sont en cours
d’analyse.
Le Conseil d’Administration a tenu cinq réunions en 2004, dont la durée moyenne a été de trois heures.
L’assiduité des administrateurs, exprimée par le taux de présence à ces réunions, a été de 85 %.
Outre les sujets récurrents tels que marche des affaires, situations financière et de trésorerie, engagements,
rachats et annulation d’actions, arrêtés des comptes, le Conseil d’Administration a examiné et débattu des
dossiers significatifs de croissance externe et de cession à leurs différents stades d’avancement. Ainsi, en 2004,
le Conseil a examiné les opérations de cession des activités Biscuits au Royaume Uni (Jacob’s) et en Irlande
(W&R Jacob Ltd) ainsi que des activités italiennes d’eau en bouteille (Italaquae). Le Conseil s’est également
intéressé au changement d’organisation des activités du pôle Boissons, avec la nomination au 1er juillet de
- 150 -
M. Thomas Kunz au poste de Directeur général du Pôle Eaux Monde ou encore, d’un point de vue industriel, à
l’accroissement de la capacité de production de l’usine de produits laitiers frais de l’usine de Tchekov, en
Russie. Les séances du Conseil ont aussi été l’occasion de présentations approfondies, notamment des activités
de la société japonaise Yakult Honsha, leader mondial des probiotioques, avec lequel le Groupe a signé un
accord stratégique en janvier 2004. Enfin, pour parfaire leur connaissance des métiers et des hommes du
Groupe, les administrateurs ont participé aux journées d’Evian qui réunissent chaque année en septembre les
dirigeants de toutes les activités du Groupe dans le monde. Ils ont également rencontré pendant une demi-
journée, en décembre, les Directeurs Généraux responsables des Pôles.
Le Comité d’Audit, qui s’est réuni 7 fois en 2004, examine et commente les comptes sociaux et consolidés
de la Société avant que ceux-ci ne soient arrêtés par le Conseil d’Administration. Il s’assure de la pertinence et
de la permanence des principes comptables adoptés notamment ceux nécessitant de recourir à des jugements et
des estimations, et vérifie que les procédures internes de collecte et de contrôle des données permettent de
garantir la qualité de l’information fournie. Il examine également le programme de travail et les résultats des
missions d’audit interne et externe, ainsi que les missions particulières qui peuvent être confiées aux
Commissaires aux Comptes. Il approuve les honoraires des Commissaires aux Comptes.
Au cours de l’année 2004, il a été amené plus particulièrement à examiner l’impact pour le Groupe de
l’entrée en vigueur des nouvelles normes IFRS, les procédures mises en place afin d’effectuer le suivi et la
valorisation des actifs à long terme, et les procédures de suivi et d’évaluation des risques. Enfin, le Comité a
activement participé à la procédure de sélection des candidatures des Commissaires aux Comptes proposées au
vote de l’Assemblée Générale du 15 avril 2004. Le Comité a revu les critères de sélection, a examiné les
candidatures proposées ainsi que la politique de rotation des associés signataires, et s’est entretenu avec les
représentants des cabinets présélectionnés puis a formulé sa recommandation au Conseil d’Administration.
Des comptes rendus écrits ont été envoyés aux administrateurs puis commentés pendant les réunions du
Conseil d’Administration.
M. Jean Gandois ayant souhaité que le renouvellement de son mandat ne soit pas proposé à l’Assemblée
Générale, M. Benoît Potier a été nommé Président du Comité d’Audit en remplacement de M. Jean Gandois.
A l’issue de l’Assemblée Générale du 22 avril 2005, en seront membres les administrateurs suivants :
— Benoît Potier, Président
— Richard Goblet d’Alviella
— Christian Laubie
M. Christian Laubie est « l’expert financier » du Comité d’Audit, de par sa connaissance des principes
comptables généralement admis, des procédures de contrôle interne et des missions d’un comité d’audit.
M. Christian Laubie a en effet été Directeur Général des Affaires Financières du groupe Danone de 1980 à 2000
et participe aux instances de surveillance de la profession des Commissaires aux Comptes en France.
Le Comité des Rémunérations a pour mission de faire des recommandations au Conseil d’Administration
relatives aux rémunérations et aux options de souscription ou d’achat d’actions à attribuer à la Direction
Générale ; il s’est réuni trois fois en 2004.
Le Comité des Rémunérations a analysé les modalités de rémunération des dirigeants sociaux et leur
cohérence avec les modalités et niveaux pratiqués dans des sociétés comparables au Groupe.
- 151 -
6.1.4.5 Comité des Nominations
Le Comité des Nominations a une mission de conseil auprès du Conseil d’Administration et s’est réuni une
fois en 2004.
Le Comité des Nominations a examiné les propositions à faire au Conseil d’Administration relatives à son
mode de fonctionnement et à la nomination de trois nouveaux administrateurs.
Le Conseil d’Administration a décidé de regrouper, à effet du 22 avril 2005, le Comité des Rémunérations
et le Comité des Nominations en un Comité intitulé « Comité de Rémunérations et de Nominations » qui sera
composé des administrateurs suivants :
— Michel David-Weill, Président
— Jean Laurent
— Hakan Mogren
Sous l’autorité de M. Franck Riboud, le Comité Exécutif assure la direction opérationnelle du Groupe
Danone. Il met en œuvre la stratégie du Groupe définie par le Conseil d’Administration, approuve les budgets,
s’assure de la cohérence des actions engagées par l’ensemble des filiales et des pôles opérationnels et, en
fonction des performances réalisées, décide des plans d’action à mettre en oeuvre. Le Comité Exécutif se réunit
au moins une fois par mois.
6.1.6 Différences significatives concernant le gouvernement d’entreprise du Groupe Danone et les exigences
américaines du New-York Stock Exchange (NYSE) en matière de gouvernement d’entreprise
Bien qu’actuellement la Société soit, en sa qualité d’émetteur franc˛ais, exempt de la plupart des exigences
du NYSE en matière de gouvernement d’entreprise qui sont applicables aux sociétés américaines, la Société se
conforme en grande partie à ces exigences. Cependant, les administrateurs non-dirigeants ne se réunissent
généralement pas sans les administrateurs dirigeants. De plus, le Comité de Nominations et de Rémunérations
n’est pas exclusivement composé de membres indépendants et n’a pas de charte écrite.
La rémunération des dirigeants comprend une part fixe et une part variable représentant entre 40 % et
60 % de la rémunération totale. La part variable est déterminée sur la base d’objectifs économiques et
individuels. Pour les membres du Comité Exécutif qui dirigent un pôle d’activité, la part variable est établie par
- 152 -
référence aux objectifs inscrits au budget du pôle en matière de chiffre d’affaires, de résultat opérationnel et de
free cash flow de leur pôle auquel s’ajoute une appréciation qualitative de la stratégie développée au cours de
l’année. Pour les autres membres du Comité Exécutif, la part variable est calculée par référence aux objectifs du
Groupe, en termes de chiffre d’affaires, de marge opérationnelle, de free cash flow et de bénéfice net par action,
tels que communiqués aux marchés financiers. Les rémunérations sont fixées par le Conseil d’Administration
sur la base des recommandations du Comité des Rémunérations.
Au titre de l’exercice 2004, le montant global des rémunérations directes et indirectes attribuées aux
membres du Conseil d’Administration et aux membres du Comité Exécutif (soit un total de 18 personnes) s’est
élevé à 9,3 millions d’euros, dont 9,0 millions d’euros aux membres du Comité Exécutif au titre des fonctions
qu’ils y exercent, y compris 4,3 millions d’euros concernant la part variable des rémunérations. Le montant
total versé par la Société à titre de compléments de retraite ou autres avantages au bénéfice des mêmes
personnes a été de 0,6 million d’euros en 2004.
Au titre des exercices 2004 et 2003, le montant global brut des rémunérations et des avantages de toute
nature attribués aux membres du Conseil d’Administration s’établit comme suit :
Rémunérations et avantages
de toute nature(1)
Nom 2003 2004
(en euros)
Franck Riboud . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 493 960 2 426 860
Jacques Vincent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 560 280 1 511 140
Hirokatsu Hirano . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . – 15 500
Bruno Bonnell . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 000 14 000
Michel David-Weill . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 000 36 000
Emmanuel Faber . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 752 800 786 430
Jean Gandois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 000 82 000
Richard Goblet d’Alviella . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 000 48 000
Christian Laubie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 000 48 000
Hakan Mogren . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 000 14 000
Jacques Nahmias . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 000 20 000
Benoît Potier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 000 24 000
Jérôme Seydoux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 000 30 000
(1) Les rémunérations incluent les salaires bruts, les primes, les indemnités, ainsi que les jetons de présence attribués par la Société et ses
filiales au titre de l’exercice. En 2004, la part variable des rémunérations s’est élevée à 1 435 940 euros pour Franck Riboud, 751 140
euros pour Jacques Vincent et 346 430 euros pour Emmanuel Faber.
Le Conseil d’Administration attribue annuellement des options d’achat d’actions, sur la base d’un montant
standard par fonction mais modulable, comme recommandé par le Comité des Rémunérations.
Au 31 décembre 2004, les membres du Comité Exécutif bénéficiaient d’options d’achat portant sur
1 866 000 actions existantes au titre des plans autorisés en mai 1997, 1999, 2001 et avril 2003.
6.2.3 Informations sur les opérations conclues avec les membres des organes d’administration, de direction et
de surveillance
Conventions réglementées
Enfin, le Conseil d’Administration, dans sa séance du 21 juillet 2004, et sur proposition du Comité des
Rémunérations, a fixé les conditions d’indemnisation des membres du Comité Exécutif de la Société en cas de
cessation de leurs mandats ou fonctions. L’indemnité versée correspondrait à une somme égale à deux fois la
rémunération brute (fixe, variable et avantages en nature) perçue au cours des douze derniers mois précédant la
date de cessation de fonctions.
Ces opérations sont détaillées dans le rapport spécial des Commissaires aux Comptes (voir paragraphe
5.3.4).
- 153 -
Autres Opérations
La Société a conclu des conventions intra-groupe avec ses filiales et sociétés affiliées portant sur des
opérations courantes. Ces conventions portent, en général, sur la vente et l’achat de produits, la fourniture de
services administratifs rémunérés en application d’accords de management fees, tels que la fourniture des
services de gestion de trésorerie et de financement (y compris des garanties financières), d’activités de
recherche et de développement, de redevances d’utilisation de marques, etc. Ces conventions ont été conclues à
des conditions normales, conformes aux pratiques commerciales de la Société.
En juin 1998, la Société, Sofina, Interamerican Finance (filiale à 100 % de Sofina) et Danasia
Participations (une société affiliée à Sofina), ont conclu un protocole d’accord concernant leurs participations
respectives dans Danone Asia Pte Ltd, une société holding gérant les investissements du Groupe dans la zone
Asie — Pacifique. Au 31 décembre 2004, Danone détenait 93,56 % de Danone Asia Pte Ltd. Aux termes de ce
protocole d’accord, Sofina, Interamerican et Danasia ont l’option de vendre à la Société, et la Société a l’option
d’acheter à ces sociétés, leurs participations dans Danone Asia Pte Ltd. Ces options sont exerçables par tiers,
respectivement à partir du 1er janvier 2003, du 1er janvier 2005 et du 1er juillet 2006, à un prix qui devra être
calculé selon une formule déterminée conjointement, basé sur la valeur de marché des actions à la date
d’exercice de l’option. Danone ayant confirmé fin 2002 son intention d’exercer son option d’achat, un expert
indépendant a été chargé de procéder à une évaluation de la société Danone Asia Pte Ltd et la participation du
Groupe dans cette société a augmenté passant de 90,34 % au 31 décembre 2002 à 93,56 % au 31 décembre
2003, puis à 96,78% en janvier 2005. En outre, en décembre 2001, le Groupe avait accordé à Union Financière
Boël des droits de préemption sur des actions Sofina détenues par une filiale du Groupe, ces droits étant
exerçables à leur valeur de marché. En décembre 2004, le Groupe a cédé sa participation dans Sofina. M. Yves
Boël, l’un des administrateurs de la Société jusqu’en avril 2002, était Président de Sofina et Président-
Administrateur délégué d’Union Financière Boël et M. Richard Goblet d’Alviella, administrateur en exercice de
la Société, est administrateur délégué de ces deux sociétés.
En décembre 2002, la Société a acquis Châteaud’eau International, société qui détenait l’ensemble des
activités HOD de Ondeo, filiale du Groupe Suez. Par ailleurs, en juillet 2002, la Société a signé un accord de
partenariat avec Suez Industrial Solutions, filiale du Groupe Suez, pour la gestion des énergies et le traitement
des eaux à usage industriel des filiales du Groupe. M. Jean Gandois, l’un des administrateurs de la Société
jusqu’en avril 2005, est vice-président de Suez.
Des sociétés affiliées à Lazard Frères & Co. LLC et à Lazard Frères & Cie concluent régulièrement des
opérations, notamment financières, avec et au nom de la Société et de ses filiales, pour lesquelles elles
perçoivent une rémunération négociée correspondant aux conditions habituelles du marché. Certains des
administrateurs de la Société sont également associés de Lazard Frères & Cie et d’autres sociétés affiliées, et
plusieurs associés de Lazard Frères & Cie occupent des mandats d’administrateurs au sein d’Eurazeo, l’un des
principaux actionnaires du Groupe.
Le Crédit Agricole et ses sociétés affiliées concluent régulièrement des opérations avec la Société et ses
filiales, pour lesquelles ils perçoivent une rémunération correspondant aux conditions habituelles du marché.
M. Jean Laurent, dont la cooptation par le Conseil d’Administration est soumise à l’Assemblée Générale des
actionnaires du 22 avril 2005, est Directeur Général du Crédit Agricole et Président du conseil d’administration
du Crédit Lyonnais S.A.
Toutes les conventions mentionnées ci-dessus ont été conclues aux conditions du marché selon les
pratiques commerciales normales de la Société.
Aucun prêt ni garantie n’a été accordé ou constitué par la Société ou ses filiales en faveur des membres du
Comité Exécutif.
6.2.4 Transactions effectuées par les mandataires sociaux sur les titres de la Société
Au cours de l’exercice 2004, M. Jacques Vincent a déclaré avoir vendu 3 100 actions au prix de
70,04 euros. Aucun autre mandataire social n’a déclaré avoir vendu des actions de la Société et, au 31 décembre
2004, les mandataires sociaux ont déclaré ne pas avoir de positions ouvertes sur les titres de la Société, à l’achat
ou à la vente. Par ailleurs, M. Franck Riboud a déclaré avoir levé, le 16 février 2005, 40 000 options d’achat au
prix de 38,99 euros et cédé 40 000 actions au prix de 72,02 euros. M. Emmanuel Faber a déclaré avoir levé, le
23 février 2005, 24 000 options d’achat au prix de 58,09 euros et cédé 24 000 actions au prix de 73,36 euros.
- 154 -
6.3 INTERESSEMENT DU PERSONNEL
Les salariés de la société GROUPE DANONE bénéficient d’un plan d’intéressement triennal, renouvelé en
2003, basé sur les résultats du Groupe. Par ailleurs, les filiales françaises ou étrangères ont généralement mis en
place pour leurs salariés des contrats de participation ou d’intéressement basés sur leurs propres résultats.
En 2004, les charges comptabilisées se sont élevés à 115 millions d’euros (118 millions d’euros en 2003 et
117 millions d’euros en 2002).
Après retraitement des informations antérieures à juin 2004 suite aux divisions par deux de la valeur
nominale de l’action intervenues en juin 2000 et juin 2004, les principales caractéristiques des plans d’options
de souscription et/ou d’achat d’actions mis en place sont les suivantes, chaque option permettant de souscrire ou
d’acheter une action de la Société :
Dont : Actions Dont :
Date du Conseil Nombre Solde pouvant être Nombre de
d’Administration Nombre d’actions d’actions souscrites ou membres du
Nombre et date Nombre Prix d’options souscrites ou pouvant être achetées par les Comité
Date de d’options d’attribution d’options Date d’exercice annulées au achetées au souscrites ou membres du Exécutif
l’Assemblée autorisées des options (1) attribuées d’expiration par action 31 déc. 2004 31 déc. 2004 achetées Comité Exécutif concernés
11 mai 1995 2 905 564(2) – –
05/09/1995 358 000 05/09/2001 €29,69 – 336 000 – –
31/01/1996 180 000 31/01/2002 €27,55 – 152 400 – –
19/03/1996 50 000 19/03/2002 €26,83 – 50 000 – –
02/05/1996 600 000 02/05/2002 €26,83 – 560 400 – –
04/09/1996 446 000 04/09/2002 €24,77 – 357 200 – –
11/12/1996 218 000 11/12/2002 €25,42 – 187 600 – –
17/03/1997 294 000 17/03/2005 €32,05 8 400 224 260 61 340 –
2 146 000 8 400 1 867 860 61 340
14 mai 1997 3 098 340(3)(4)
09/09/1997 640 000 09/09/2005 €33,38 36 000 442 280 161 720 –
28/01/1998 160 000 28/01/2006 €38,99 – 100 000 60 000 40 000
18/03/1998 778 000 18/03/2006 €44,25 8 000 413 586 356 414 54 000
19/05/1998 10 000 19/05/2006 €51,07 – 4 000 6 000 –
15/09/1998 274 000 15/09/2006 €58,08 12 000 96 000 166 000 4 000
26/01/1999 279 200 26/01/2007 €55,75 30 000 72 200 177 000 –
17/03/1999 160 800 17/03/2007 €56,75 20 000 72 400 68 400 4 000
19/05/1999 378 040 19/05/2007 €61,98 41 200 37 060 299 780 8 000
2 680 040 147 200 1 237 526 1 295 314 110 000 5
19 mai 1999 4 000 000(5)
15/06/1999 414 000 15/06/2007 €64,19 44 200 27 480 342 320 –
14/09/1999 39 400 14/09/2007 €60,15 – 4 000 35 400 –
26/01/2000 666 680 26/01/2008 €58,09 17 600 13 200 635 880 287 200
15/03/2000 449 600 15/03/2008 €51,53 32 800 114 070 302 730 26 800
22/05/2000 83 200 22/05/2008 €63,50 38 400 12 000 32 800 –
13/09/2000 241 400 13/09/2008 €77,91 38 400 – 203 000 –
17/10/2000 4 800 17/10/2008 €76,90 – – 4 800 –
14/03/2001 1 488 500 14/03/2009 €73,57 230 000 – 1 258 500 304 000
3 387 580 401 400 170 750 2 815 430 618 000 7
29 mai 2001 4 000 000(6)
08/10/2001 311 300 08/10/2009 €70,81 44 000 – 267 300 –
25/04/2002 1 313 600 25/04/2010 €69,40 78 300 1 600 1 233 700 252 000
17/10/2002 234 600 17/10/2010 €60,76 33 600 10 800 190 200 18 000
11/04/2003 1 843 650 11/04/2011 €59,07 143 200 – 1 700 450 392 000
3 703 150 299 100 12 400 3 391 650 662 000 8
11 avril 2003 4 000 000
15/10/2003 61 200 15/10/2011 €65,79 2 000 – 59 200 –
15/04/2004 1 875 680 15/04/2012 €67,41 26 800 – 1 848 880 456 000
13/10/2004 44 300 13/10/2012 €64,05 – – 44 300 20 000
1 981 180 28 800 1 952 380 476 000 8
Total 13 897 950 884 900 3 288 536 9 516 114 1 866 000
(1) Les options peuvent être exercées dès leur attribution par tranches annuelles pour le plan de mai 1995. Depuis le plan de mai 1997, les options
ne peuvent être exercées qu’à partir du deuxième anniversaire de la date d’attribution, sauf exception.
(2) Sur un total de 2 905 564 options autorisées en vertu du plan d’options de mai 1995, 759 564 options n’ont pas été attribuées et ne pouvaient
plus l’être à partir de mai 1997. Sur 2 146 000 options attribuées, 1 867 860 ont été exercées, 22 000 ont expiré le 5 septembre 2001, 27 600 ont
expiré le 31 janvier 2002, 39 600 ont expiré le 2 mai 2002, 88 800 ont expiré le 4 septembre 2002 et 30 400 ont expiré le 11 décembre 2002.
(3) Depuis le plan de mai 1997, la Société n’attribue que des options d’achat d’actions.
(4) Sur un total de 3 098 340 options autorisées en vertu du plan d’options de mai 1997, 418 300 options n’ont pas été attribuées et ont expiré le
19 mai 1999.
(5) Sur un total de 4 000 000 options autorisées en vertu du plan d’options de mai 1999, 612 420 n’ont pas été attribuées et ont expiré le 29 mai
2001.
(6) Sur un total de 4 000 000 options autorisées en vertu du plan d’options de mai 2001, 296 850 n’ont pas été attribuées et ont expiré le 11 avril
2003.
- 155 -
6.3.3 Attributions et levées d’options sur les actions de la Société intervenues au cours de l’exercice
Conformément à l’article L.225-184 du Code de Commerce, les attributions et levées d’options sur les
actions de la Société, intervenues au cours de l’exercice 2004, se présentent comme suit :
Attributions d’options aux dix salariés du Groupe (hors mandataires sociaux) dont le nombre d’options
consenties est le plus élevé
Dans le cadre du plan du 11 avril 2003, 258 300 options d’achat d’actions ont été attribuées à un prix
d’exercice moyen pondéré de 67,07 euros, dont 196 000 à cinq membres du Comité Exécutif.
Levées d’options des dix salariés du Groupe (hors mandataires sociaux) dont le nombre d’actions ainsi
souscrites ou achetées est le plus élevé
Dans le cadre des plans du 11 mai 1995, du 14 mai 1997, du 19 mai 1999 et du 29 mai 2001, 8 000 options
de souscription d’actions et 113 800 options d’achat d’actions ont été levées à un prix d’exercice moyen
pondéré de 51,23 euros (dont aucune par un membre du Comité Exécutif).
6.4 COMPTE RENDU DES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE MISES EN PLACE PAR LA
SOCIETE (EN APPLICATION DE L’ARTICLE 117 DE LA LOI DE SECURITE FINANCIERE
INCORPORE DANS L’ARTICLE L.225-37 ALINEA 6 DU CODE DE COMMERCE)
Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par la Direction Générale, l’encadrement et le personnel
d’une entreprise destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation d’objectifs entrant dans les
catégories suivantes :
— Efficacité et efficience des opérations,
— Fiabilité des informations financières,
— Conformité aux lois et aux règlements en vigueur ;
Un système de contrôle interne, aussi bon soit-il, ne peut que fournir une assurance raisonnable, et non pas
une garantie absolue, quant à la réalisation des objectifs de l’entreprise tant par les limites inhérentes à tout
processus mis en œuvre par des êtres humains que par les contraintes de ressources dont toute entreprise doit
tenir compte.
Le contrôle interne comporte cinq composantes étroitement liées, qui découlent de la manière dont
l’activité est gérée, et qui sont intégrées à la conduite des affaires.
Au sein de la société GROUPE DANONE, dont l’activité est celle d’une société holding et de prestation
de services pour ses filiales, ces cinq composantes sont mises en œuvre comme suit :
- 156 -
Environnement de contrôle. L’environnement de contrôle détermine le niveau de sensibilisation du
personnel au besoin de contrôle et constitue le fondement de tous les autres éléments du contrôle interne en
imposant discipline et organisation.
Chez Danone, les valeurs de l’entreprise largement diffusées dans toutes les filiales, le double projet
économique et social, l’existence d’un code de conduite des affaires qui est actuellement remis à jour, la
politique humaine et sociale notamment en matière de développement et de formation des cadres, l’impulsion
donnée par le Conseil d’Administration, la volonté d’amélioration continue des processus opérationnels
exprimée par la Direction Générale, mais surtout la démarche “Danone Way”, conçue en 2000 et maintenant
déployée dans une grande partie des filiales du Groupe, favorisent un environnement de contrôle fort.
Evaluation des risques. Toute entreprise est confrontée à un ensemble de risques internes et externes
susceptibles d’affecter la réalisation de ses objectifs, et qui doivent être gérés. Les principaux risques auxquels
la Société doit faire face sont décrits dans le chapitre 4 du Document de Référence.
Chez Danone, la réduction du nombre de niveaux hiérarchiques, l’existence de circuits de décision courts
avec un rattachement direct du niveau opérationnel, au contact du terrain, au Président, la participation de toutes
les unités à des réflexions stratégiques, des procédures de veille concurrentielle, des procédures de formation,
de prévention et de protection, une direction de l’environnement, une direction qualité et sécurité alimentaire,
des comités de suivi, mais aussi un processus systématique d’identification des risques au travers d’un outil
spécifique, Vestalis, permettant une cartographie mondiale des risques opérationnels, et enfin une politique
d’assurance, sont les éléments qui permettent d’identifier et maîtriser les risques auxquels la Société doit faire
face. Concernant les sociétés nouvellement acquises, une structure dédiée a été mise en place pour faciliter et
accélérer le processus d’intégration de ces unités.
Activités de contrôle. Les activités de contrôle peuvent se définir comme l’application des normes et
procédures qui contribuent à la mise en œuvre des orientations de la Direction Générale.
Chez Danone, le recentrage des activités sur trois métiers stratégiques a permis de définir un corps de
règles dans chacune des Directions générales opérationnelles ou fonctionnelles ; par ailleurs la mise en place du
projet Themis s’est accompagnée de la définition de procédures et de modes opératoires communs, les “Danone
Operating Models”.
Au-delà des règles et procédures, un suivi rigoureux des performances de chaque unité opérationnelle, des
contacts permanents avec les responsables de ces dernières tant informels que formels dans le cadre de revues
de performances (budgets, résultats), la participation à des conseils d’administration ou aux comités de
direction des unités, permettent à la Société de remplir son rôle de holding. Des comités spécialisés comprenant
les principaux cadres de la Société traitent des principaux risques auxquels la Société doit faire face (sécurité
alimentaire, politique d’acquisition, trésorerie…) et s’assurent de l’application des politiques du Groupe.
Information et Communication. Une information pertinente doit être identifiée, recueillie et chiffrée sous
une forme et dans des délais qui permettent à chacun d’assurer ses responsabilités.
Danone dispose ainsi d’une messagerie et de bases documentaires qui permettent un partage convivial des
informations qui remontent des unités opérationnelles et qui regroupent des données non seulement financières
mais permettant également de couvrir les besoins des différentes directions opérationnelles et fonctionnelles.
Les valeurs de Danone, son organisation et sa culture sont aussi des éléments qui facilitent la circulation des
informations nécessaires aux prises de décision. Le déploiement de Themis dans la majorité des entités
opérationnelles va également contribuer à renforcer les supports à la prise de décisions. L’attention portée à la
sécurité des données a été renforcée en 2004 avec la publication d’une Charte de Sécurité des Systèmes
d’Information.
Pilotage. Les systèmes de contrôle interne doivent être supervisés afin qu’en soient évaluées dans le temps
les performances qualitatives et pour cela il convient de mettre en place un système de suivi permanent et de
procéder à des évaluations périodiques.
- 157 -
Le suivi permanent des procédures de contrôle s’inscrit dans le cadre des activités courantes de la holding
et comprend des contrôles réguliers effectués par la Direction Générale et l’encadrement de la Société.
Afin de procéder à des évaluations périodiques, la Société a renforcé sa structure d’audit interne qui, pour
augmenter son efficacité, a été externalisée auprès du cabinet KPMG à partir du mois de mars 2003.
Après 35 missions d’audit interne en 2003, 17 missions ont été effectuées en 2004 dans des unités
opérationnelles sur la base d’un plan préalablement approuvé par le Comité d’Audit. A la suite de chaque
mission un plan d’actions est préparé par la direction de la filiale concernée pour corriger les faiblesses mises
en évidence par le rapport d’audit et un suivi de ces plans d’actions est assuré par la Direction de l’Audit
Interne et les responsables opérationnels.
Afin de renforcer son organisation une direction générale des risques regroupant l’audit interne et la
direction des risques a été créée au 1er janvier 2005 et elle est rattachée avec les autres activités de nature
réglementaire (juridique, sécurité alimentaire…) au Secrétariat Général.
La Direction Générale centrale regroupe les directeurs financiers de Pôles et les fonctions centrales
(Financement/Trésorerie, Fusions/Acquisitions, Stratégie/Contrôle de gestion, Principes et Procédures/
Communication Financière/Comptes, Systèmes d’Information).
Les rôles et les compétences requis aux différents niveaux de l’organisation ont été mis à jour récemment
et les programmes de formation interne ont été complètement revus (près de 250 cadres ont participé en 2003 et
2004 à la nouvelle filière interne de formation financière, qui comprend notamment un module sur l’éthique et
un module sur le contrôle interne). La pertinence des indicateurs utilisés pour le suivi des performances est
revue régulièrement, des principes de contrôle interne ont été diffusés dans toutes les unités et les procédures
comptables et financières sont disponibles sur un site Intranet. Par ailleurs, une grande partie des « Danone
Operating Models », en cours de diffusion, a des incidences sur les processus liés à la préparation des états
financiers.
En 2000, le Groupe a décidé la refonte de ses organisations et modes de fonctionnement et la mise en place
d’un système d’information intégré ou ERP (Enterprise Resource Planning) à partir d’une architecture SAP. Ce
projet permet une optimisation des flux d’informations aussi bien à l’intérieur des filiales qu’à l’intérieur du
Groupe, entre les fonctions financières, industrielles, qualité, « supply chain » commerciales et achats. Après
une mise en œuvre en 2001 du projet sur quatre sites pilotes, le déploiement global a concerné fin 2004 dix huit
unités opérationnelles.
En 2004, une redéfinition des délégations de pouvoirs et des responsabilités a été entamée dans les
principales entités et une animation spécifique sur la documentation des contrôles est menée afin de permettre à
la Société de remplir ses obligations vis à vis de la loi Sarbanes-Oxley.
Par ailleurs un kit de protection juridique de l’apparence visuelle des produits du Groupe (noms, décors,
formes) et de leurs moyens de communication a été édité en 2004 et mis à la disposition des collaborateurs pour
les sensibiliser à la protection juridique.
Evaluation des risques. L’exploitation des résultats des différents outils (Danone Way ou Vestalis), le
processus de planification stratégique, le processus de suivi des performances, les réunions régulières de
comités où des financiers sont largement représentés (Trésorerie, Communication, Gestion, Finance,
Développement, Investissements, Informations devant être publiées) et les réunions du Comité Exécutif
permettent de gérer les principaux risques identifiés et en particulier ceux qui sont liés aux accords de
partenariat conclus dans certaines sociétés du Groupe.
- 158 -
Activité de contrôle. Chaque Pôle d’activité dispose d’une structure de contrôle de gestion, responsable du
suivi de la performance et du cash flow du Pôle, qui s’appuie sur les structures de zones et d’unités
opérationnelles ; en outre une structure de contrôle de gestion centrale anime le processus global.
Dans ce cadre, chaque unité opérationnelle prépare mensuellement un reporting financier détaillé et deux
fois par an une liasse de consolidation exhaustive nécessaire à la préparation des comptes consolidés du
Groupe. Le reporting financier est caractérisé par un format unique centré sur un nombre limité d’indicateurs de
performance qui remontent, selon leur nature, entre 4 et 8 jours après la fin du mois. Les informations
financières sont intégrées dans une base de données centralisée et unifiée utilisée à la fois pour les besoins de
gestion en interne et pour les besoins de publications externes. Les unités opérationnelles présentent dans les
liasses de consolidation des états financiers retraités selon les normes du Groupe et des tableaux d’analyses en
soldes et en variations permettant de préparer les états financiers consolidés et les notes annexes. Ces liasses de
consolidation sont contrôlées par une équipe centrale qui valide tout au long de l’année les options comptables
retenues et qui procède aux opérations d’élimination et de consolidation proprement dites ainsi qu’à la
validation des postes qui présentent le plus de risques (actifs incorporels, impôts, provisions, engagements hors
bilan). Par ailleurs, en 2004, les unités opérationnelles et les équipes centrales ont été fortement impliquées
dans le projet de passage aux normes IFRS.
Les principaux cadres financiers de la Société effectuent des visites régulières dans des unités
opérationnelles (suivi des performances, procédures, réunions de pré-clôture, audits de sujets ponctuels,
avancements des projets d’amélioration du contrôle interne, suivi de plans d’actions).
Une fois par an chaque Directeur Général et chaque Directeur Financier de filiale opérationnelle confirme
par écrit le respect des procédures du Groupe et la qualité des informations financières transmises.
Les activités de contrôle sont donc menées à tous les niveaux hiérarchiques et fonctionnels de la structure
et comprennent des actions aussi variées qu’approuver et autoriser, vérifier et rapprocher, apprécier les
performances opérationnelles, s’assurer de la protection des actifs ou de la séparation des fonctions.
Des réunions trimestrielles d’information et de partage des bonnes pratiques regroupent les principaux
responsables financiers de chaque Pôle et les responsables de certaines fonctions. Un portail Intranet met à la
disposition de tous les cadres de la fonction financière et informatique, les manuels et notes de procédures dont
ils ont besoin. Tous les trimestres l’ensemble de la fonction financière du Groupe peut se connecter à un site où
le Directeur Général Finances commente l’activité du trimestre et les principaux enjeux de la fonction. Enfin,
généralement sur base annuelle, une convention réunit les cadres de la fonction (unités opérationnelles et
fonctions centrales).
Evaluation. Les procédures, mises en place par GROUPE DANONE, destinées à maîtriser l’information
comptable et financière des filiales consolidées, tout comme les procédures de contrôle interne conduisant à
l’élaboration de la consolidation des comptes, sont adéquates pour fournir des informations comptables et
financières fiables.
Dans le cadre du rapport annuel américain (Form 20-F) qui est déposé à la Securities and Exchange
Commission (SEC) et conformément aux nouvelles dispositions introduites par Sarbanes-Oxley Act of 2002
- 159 -
dans la législation américaine, le Président Directeur Général et le Directeur Financier de la Société ont évalué,
au 31 décembre 2004, l’efficacité des contrôles et procédures relatifs aux informations publiées ou devant être
publiées (disclosure controls and procedures) telles que définies par la réglementation américaine et ont
conclu, à cette date, à l’efficacité de ces contrôles et procédures.
Conformément aux dispositions introduites par l’article 404 du Sarbanes-Oxley Act of 2002 et à la décision
prise par la SEC en mars 2005, la Société devra procéder en 2006 à une évaluation complète du processus de
contrôle interne relatif à l’information financière et comptable au sein du Groupe.
6.4.5 Rapport des Commissaires aux Comptes (établi en application du dernier alinéa de l’article L.225-235 du
Code de Commerce, sur le rapport du Président du Conseil d’Administration de la société GROUPE
DANONE, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au
traitement de l’information comptable et financière)
Il appartient au Président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et
d’organisation des travaux du Conseil d’Administration et des procédures de contrôle interne mises en place au
sein de la Société. Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les
informations et déclarations contenues dans le paragraphe 6.4.3. du rapport du Président concernant les
procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et
financière.
Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Celle-ci requiert la
mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations et déclarations données dans le
rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable et financière.
Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations et les
déclarations relatives à l’adéquation des procédures de contrôle interne de la Société, concernant l’élaboration
et le traitement de l’information comptable et financière, contenues dans le rapport du Président du Conseil
d’Administration, établi en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L. 225-37 du Code de
commerce.
- 160 -
CHAPITRE 7 EVOLUTION RECENTE ET PERSPECTIVES D’AVENIR
Voir paragraphe 5.1 Commentaires de la Direction Générale sur l’activité et les résultats du Groupe.
Le Groupe opère principalement sur trois marchés : (i) les Produits Laitiers Frais, (ii) les Boissons, et (iii)
les Biscuits et Produits Céréaliers avec des positions de leader incontournable, une présence forte dans des pays
en croissance, un positionnement santé/bien-être unique et des marques prestigieuses.
Danone considère que ses métiers, qui ont affiché sur les derniers exercices des taux de croissance
supérieurs à la moyenne mondiale observée dans l’industrie alimentaire et des boissons, offrent un potentiel
significatif de développement reposant sur d’importantes disparités régionales de consommation, sur une
dynamique mondiale favorable aux produits à caractère santé et sur l’apparition d’une classe moyenne dans de
nombreux pays émergents.
Le Groupe va continuer de mettre en œuvre une stratégie privilégiant la croissance rentable de ses trois
métiers comme modèle d’un développement garant de ses valeurs et de sa spécificité.
Danone considère qu’il devrait continuer de générer un taux de croissance interne de son chiffre d’affaires
de l’ordre de 5 % à 7 %, reposant sur (i) un portefeuille d’activités concentré sur des catégories très dynamiques
à fort positionnement santé, notamment dans les Produits Laitiers Frais, (ii) un nombre volontairement limité de
marques puissantes bénéficiant d’un soutien publicitaire important, (iii) une présence significative sur les
marchés émergents qui présentent les meilleures perspectives de croissance soutenue à long-terme, notamment
la Chine, le Mexique et l’Indonésie en particulier dans les Boissons (iv) des positions de leader mondial dans
chacune de ses catégories, construites sur de très fortes positions de numéro un local et (v) une innovation
particulièrement performante axée sur la satisfaction des consommateurs.
La croissance des ventes à périmètre et taux de change constants devrait continuer de constituer un moteur
essentiel de l’amélioration des performances économiques du Groupe, grâce à la mise en valeur continue de
produits générant un effet mix favorable et à l’atteinte de la taille critique sur de nombreux marchés émergents.
Le Groupe va continuer, parallèlement, de promouvoir de nombreuses initiatives visant à accroître son
efficacité globale et sa transversalité. Dans un environnement économique difficile et en l’absence de crise
majeure, Danone considère que sa marge opérationnelle courante devrait progresser entre 20 et 40 points de
base en 2005 et que le bénéfice net courant par action devrait progresser de 10 %.
Le Groupe va continuer sa politique d’acquisitions pour consolider ses positions existantes de manière à
disposer d’une forte position de numéro un local dans chacun de ses métiers. Avec un free cash flow important
et un niveau d’endettement qui représente moins d’une année de marge brute d’autofinancement, le Groupe
peut mobiliser les ressources nécessaires pour son développement.
Ces déclarations et les autres indications de nature prévisionnelle figurant dans le présent Document de
Référence constituent des objectifs et des perspectives que le Groupe estime reposer sur des hypothèses
raisonnables. Elles sont cependant soumises à de nombreux risques et incertitudes : les résultats réels du Groupe
peuvent donc sensiblement différer de ces objectifs et perspectives. En conséquence le lecteur est invité à lire
avec attention les différentes déclarations relatives aux risques figurant dans la section 4.6 “Facteurs de
risques”.
- 161 -
ANNEXES ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 12 AVRIL 2005 ÉVENTUELLEMENT REPORTABLE
AU 22 AVRIL 2005
- 162 -
PROJET DE RESOLUTIONS PRESENTEES A L’ASSEMBLEE GENERALE MIXTE
Première résolution
(Approbation des comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2004).
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration ainsi que du
rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels, approuve les comptes annuels de l’exercice
clos le 31 décembre 2004, comprenant le bilan, le compte de résultat et l’annexe, tels qu’ils lui ont été
présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.
Deuxième résolution
(Approbation des comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2004).
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration ainsi que du
rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés, approuve les comptes consolidés de
l’exercice clos le 31 décembre 2004, tels qu’ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces
comptes et résumées dans ces rapports.
Troisième résolution
(Affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2004, tel que ressortant des comptes annuels et
fixation du dividende à 1,35 € par action).
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’Administration et du rapport des
Commissaires aux Comptes :
— constate que le bénéfice de l’exercice 2004 s’élève à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 422 978 494,25 euros
— constate que le report à nouveau est de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 268 339 828,36 euros
Ce report à nouveau a fait l’objet d’une imputation à la clôture du montant de la taxe exceptionnelle
prévue à l’article 39 de la loi de Finances rectificative pour 2004 pour la somme de 4 987 500 euros,
soit un montant disponible pour l’affectation du résultat qui s’élève à 1 691 318 322,61 euros
— décide de virer la somme de 200 000 000 euros de la réserve spéciale des plus-values à long terme à un poste
de réserve ordinaire,
— décide de virer la somme de 4 987 500 euros de ce poste de réserve ordinaire au report à nouveau pour le
porter à 1 334 376 870,61 euros.
L’Assemblée Générale décide en conséquence la mise en paiement le 17 mai 2005 d’un dividende de 1,35
euro par action. La somme ainsi répartie entre les actionnaires est intégralement éligible à la réfaction de 50 %
prévue à l’article 158-3 2° du Code Général des Impôts.
L’Assemblée Générale décide que, conformément aux dispositions de l’article L 225-210 du Code de
Commerce, le montant du dividende correspondant aux actions auto-détenues à la date de la mise en paiement
sera affecté au compte de « Report à Nouveau ».
- 163 -
Il est rappelé que les dividendes distribués au titre des trois exercices précédents ont été les suivants : (Ces
chiffres sont présentés avant la division par 2 du nominal des actions intervenue le 15 juin 2004)
Quatrième résolution
(Approbation des conventions visées au rapport spécial des Commissaires aux Comptes).
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les
conventions visées à l’article L. 225-38 et suivants du Code de Commerce, prend acte des conclusions de ce
rapport et approuve les conventions dont il est fait état dans ce rapport.
Cinquième résolution
(Renouvellement du mandat de Monsieur Bruno BONNELL en qualité d’Administrateur)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Ordinaires, renouvelle pour la durée statutaire de trois ans le mandat d’Administrateur de Monsieur
Bruno BONNELL.
Le mandat d’Administrateur de Monsieur Bruno BONNELL prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale
Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2007.
Sixième résolution
(Renouvellement du mandat de Monsieur Michel DAVID-WEILL en qualité d’Administrateur)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Ordinaires, conformément aux dispositions de l’article 15-II dernier alinéa des statuts, renouvelle
pour la durée statutaire de trois ans le mandat d’Administrateur de Monsieur Michel DAVID-WEILL.
Septième résolution
(Renouvellement du mandat de Monsieur Jacques NAHMIAS en qualité d’Administrateur)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Ordinaires, renouvelle pour la durée statutaire de trois ans le mandat d’Administrateur de Monsieur
Jacques NAHMIAS.
Huitième résolution
(Renouvellement du mandat de Monsieur Jacques VINCENT en qualité d’Administrateur)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Ordinaires, renouvelle pour la durée statutaire de trois ans le mandat d’Administrateur de Monsieur
Jacques VINCENT.
- 164 -
Neuvième résolution
(Ratification de la cooptation de Monsieur Hirokatsu HIRANO et renouvellement de son mandat en
qualité d’Administrateur)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Ordinaires, ratifie la cooptation en qualité d’Administrateur de Monsieur Hirokatsu HIRANO par le
Conseil d’Administration dans sa séance du 15 avril 2004 en remplacement de Monsieur Umberto AGNELLI,
Administrateur démissionnaire, pour la durée restant à courir de son mandat, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée
de ce jour.
L’Assemblée Générale renouvelle pour la durée statutaire de trois ans le mandat d’Administrateur de
Monsieur Hirokatsu HIRANO.
Dixième résolution
(Ratification de la cooptation de Monsieur Jean LAURENT en qualité d’Administrateur)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Ordinaires, ratifie la cooptation en qualité d’Administrateur de Monsieur Jean LAURENT par le
Conseil d’Administration dans sa séance du 10 février 2005 en remplacement de Monsieur Jérôme SEYDOUX,
Administrateur démissionnaire, pour la durée restant à courir de son mandat, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée
Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2005.
Onzième résolution
(Nomination de M. Bernard HOURS en qualité d’Administrateur).
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Ordinaires, nomme, sur proposition du Conseil d’Administration, en qualité d’Administrateur,
Monsieur Bernard HOURS, pour la durée statutaire de trois ans, soit jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire
appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2007.
Monsieur Bernard HOURS est nommé Administrateur en remplacement de Monsieur Jean GANDOIS
dont le mandat d’administrateur arrivait à échéance lors de la présente Assemblée Générale.
Douzième résolution
(Autorisation à conférer au Conseil d’Administration à l’effet d’acheter, de conserver ou de transférer
des actions GROUPE DANONE).
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Ordinaires, après avoir pris connaissance de la note d’information établie à l’occasion du programme
de rachat, visée par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), et avoir pris connaissance du rapport du Conseil
d’Administration :
Autorise ce dernier à acheter des actions de la Société, dans le cadre des dispositions des articles L. 225-
209 et suivants du Code de Commerce.
▪ soit l’attribution d’options d’achat d’actions aux salariés et mandataires sociaux de la Société ainsi
qu’aux salariés et mandataires sociaux des sociétés ou groupements d’intérêt économique dont 10 %
au moins du capital ou des droits sont détenus, directement ou indirectement, par la Société, ou la
mise en œuvre de plans d’achat d’actions pour les salariés,
▪ soit l’attribution gratuite d’actions à des salariés et/ou mandataires sociaux dans le cadre des articles
L.225-197-1 et suivants du Code de Commerce,
▪ soit la remise de titres lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au
capital,
▪ soit leur remise à titre de paiement ou d’échange notamment dans le cadre d’opérations de croissance
externe,
- 165 -
▪ soit, le cas échéant, leur annulation pour ajuster la structure financière de la Société de façon à
optimiser le rapport entre les fonds propres et l’endettement et sous réserve, dans ce dernier cas, du
vote par l’Assemblée Générale Extraordinaire d’une résolution spécifique,
▪ soit l’animation du marché secondaire ou la liquidité de l’action GROUPE DANONE par un
prestataire de services d’investissement au travers d’un contrat de liquidité conforme à une charte de
déontologie reconnue par l’AMF.
L’acquisition, la cession, le transfert ou l’échange de ces actions pourront être effectués par tous moyens
sur le marché ou de gré à gré. Ces moyens incluent l’utilisation de tout instrument financier dérivé, négocié sur
un marché réglementé ou de gré à gré et la mise en place de stratégies optionnelles (achat et vente d’options
d’achat et de vente et toutes combinaisons de celles-ci), pour autant que ces moyens ne concourent pas à
accroître de manière significative la volatilité du titre. Ces opérations pourront être réalisées aux périodes que le
Conseil d’Administration appréciera. La part du programme de rachat pouvant être effectuée par négociation de
blocs pourra atteindre la totalité du programme.
Ces opérations pourront être effectuées à tout moment, y compris en période d’offre publique, dans les
limites permises par la réglementation applicable.
En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves et attribution d’actions gratuites ainsi qu’en
cas de division ou de regroupement des titres, les prix indiqués ci-dessus seront ajustés par un coefficient
multiplicateur égal au rapport entre le nombre de titres composant le capital avant l’opération et ce nombre
après l’opération.
En vue de mettre en œuvre la présente autorisation, tous pouvoirs sont conférés au Conseil
d’Administration, avec faculté de subdélégation, à l’effet de :
Le Conseil d’Administration devra informer l’Assemblée Générale des opérations réalisées en application
de la présente résolution.
La présente résolution annule et remplace l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du
15 Avril 2004 dans sa 12ème résolution et est consentie pour une durée de 18 mois à compter de la présente
Assemblée.
Treizième Résolution
(Autorisation à consentir au Conseil d’Administration d’émettre des obligations ordinaires ou des titres
subordonnés)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Ordinaires, et en application de l’article 27 des statuts, après avoir pris connaissance du rapport du
Conseil d’Administration, autorise le Conseil d’Administration à procéder, en France ou à l’étranger, à
l’émission d’obligations ordinaires ou de titres subordonnés à durée déterminée ou indéterminée, à concurrence
d’un montant nominal maximal de deux milliards d’euros ou de la contre-valeur de cette somme exprimée en
toutes autres monnaies.
- 166 -
▪ fixer les caractéristiques des titres à émettre, prendre et arrêter toutes les mesures nécessaires à la
réalisation de cette ou ces émissions, notamment fixer les conditions de remboursement, que ce soit
en espèces ou par remise de titres de portefeuille.
Cette autorisation est donnée pour une durée de cinq ans à compter de la présente Assemblée.
La présente résolution annule et remplace l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du
11 avril 2003 dans sa 12ème résolution.
Quatorzième résolution
(Délégation de compétence au Conseil d’Administration à l’effet d’émettre des actions ordinaires de la
Société et des valeurs mobilières donnant accès au capital, avec maintien du droit préférentiel de
souscription des actionnaires)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport
spécial des Commissaires aux Comptes et constaté la libération intégrale du capital social, et statuant
conformément aux articles L. 225-129 à L. 225-129-6, L. 228-91 et L. 228-92 du Code de Commerce, délègue
au Conseil d’Administration la compétence de décider l’émission, en une ou plusieurs fois, dans les proportions
et aux époques qu’il appréciera, tant en France qu’à l’étranger, soit en euros ou en monnaie étrangère, et avec
maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires, (i) d’actions ordinaires de la Société et (ii) de
valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société.
Les valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société ainsi émises pourront consister en des titres
de créance ou être associées à l’émission de tels titres, ou encore en permettre l’émission comme titres
intermédiaires. Elles pourront revêtir notamment la forme de titres subordonnés ou non à durée déterminée ou
non, et être émises soit en euros, soit en monnaie étrangère.
Le Conseil d’Administration pourra, dans les limites légales, déléguer au Directeur Général ou, en accord
avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs Généraux Délégués, les compétences qui lui sont conférées au titre
de la présente résolution.
a) Le plafond du montant nominal d’augmentation de capital de GROUPE DANONE, immédiate et/ou à
terme, résultant de l’ensemble des émissions réalisées en vertu de la présente délégation est fixé à 45
millions d’euros.Il est précisé que le plafond du paragraphe (a) ci-dessus est fixé compte non tenu du
nominal des actions ordinaires de la Société à émettre, éventuellement, au titre des ajustements
effectués pour protéger les intérêts des titulaires des droits attachés aux valeurs mobilières donnant
accès au capital de la Société conformément aux dispositions légales et réglementaires ainsi qu’aux
stipulations contractuelles applicables.
b) L’ensemble des émissions de valeurs mobilières représentatives de créances donnant accès au capital
de la Société réalisées en vertu de la présente délégation ne pourra pas dépasser un plafond de 2
milliards d’euros de valeur nominale (ou la contre-valeur de ce montant en cas d’émission en
monnaie étrangère ou en unité de compte fixée par référence à plusieurs monnaies), plafond commun
à l’ensemble des émissions (i) de valeurs mobilières représentatives de créances donnant accès au
capital de la Société, qui pourront être réalisées en vertu des délégations consenties dans les 15e, 16e,
17e et 18e résolutions soumises à la présente Assemblée, mais distinct du plafond fixé dans la 13ème
résolution pour l’émission d’obligations ordinaires ou de titres subordonnés, et (ii) de valeurs
mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créances et de titres de créances auxquels ces
dernières valeurs mobilières donneraient droit, réalisées en vertu de la 19e résolution soumise à la
présente Assemblée ; étant toutefois précisé que ce plafond de 2 milliards d’euros sera distinct du
plafond fixé dans la 13e résolution pour l’émission d’obligations ordinaires ou de titres subordonnés.
Pour le calcul du plafond fixé au paragraphe (b) ci-dessus, la contre-valeur en euros de la valeur
nominale des valeurs mobilières représentatives de créances donnant accès au capital de la Société
émises en devises étrangères sera appréciée à la date de la décision d’émission.
Les actionnaires pourront exercer, dans les conditions prévues par la loi, leur droit préférentiel de
souscription à titre irréductible. Le Conseil pourra, en outre, conférer aux actionnaires le droit de souscrire à
titre réductible à un nombre de valeurs mobilières supérieur à celui qu’ils pourront souscrire à titre irréductible,
proportionnellement aux droits de souscription dont ils disposent et dans la limite de leurs demandes.
- 167 -
Si les souscriptions à titre irréductible et, le cas échéant, à titre réductible, n’ont pas absorbé la totalité
d’une émission de valeurs mobilières, le Conseil pourra, à son choix, limiter l’émission au montant des
souscriptions reçues, à condition que celui-ci atteigne les trois quarts au moins de l’émission décidée, répartir à
sa diligence les titres non souscrits, et/ou les offrir au public.
L’Assemblée Générale prend acte que la présente délégation emporte de plein droit renonciation par les
actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions ordinaires de la Société auxquelles les valeurs
mobilières qui seraient émises sur le fondement de la présente délégation, pourront donner droit, au profit des
porteurs de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société émises en vertu de la présente délégation.
Le Conseil d’Administration disposera des pouvoirs nécessaires pour mettre en œuvre la présente
résolution, fixer les conditions d’émission, constater la réalisation des augmentations de capital qui en résultent,
procéder, le cas échéant, à tous ajustements afin de prendre en compte l’incidence de l’opération sur le capital
de la Société et de fixer les modalités selon lesquelles sera assurée la préservation des droits des titulaires de
valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société conformément aux dispositions légales,
réglementaires ou contractuelles applicables, procéder à la modification corrélative des statuts et permettre
l’imputation éventuelle des frais sur la prime d’émission et, généralement, faire le nécessaire.
Il appartiendra au Conseil d’Administration de fixer le prix d’émission des actions ordinaires ou des
valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société. La somme perçue immédiatement par la Société
majorée, le cas échéant, de celle susceptible d’être perçue ultérieurement par la Société, sera pour chaque action
ordinaire émise, au moins égale à sa valeur nominale.
La présente délégation est consentie pour une période de 26 mois à compter de la présente Assemblée, et
annule et remplace la délégation accordée par l’Assemblée Générale du 15 avril 2004 dans sa 13ème résolution.
Quinzième résolution
(Délégation de compétence au Conseil d’Administration à l’effet d’émettre des actions ordinaires de la
Société et des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, avec suppression du droit
préférentiel de souscription des actionnaires, mais avec faculté de conférer un délai de priorité)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport
spécial des Commissaires aux Comptes et constaté la libération intégrale du capital social, et statuant
conformément aux articles L. 225-129 à L. 225-129-6, L. 228-91 et L. 228-92 du Code de Commerce, délègue
au Conseil d’Administration la compétence de décider l’émission en une ou plusieurs fois, dans les proportions
et aux époques qu’il appréciera, tant en France qu’à l’étranger, soit en euros ou en monnaie étrangère, et par
appel public à l’épargne (i) d’actions ordinaires de la Société et (ii) de valeurs mobilières donnant accès au
capital de la Société.
L’Assemblée Générale décide de supprimer le droit préférentiel de souscription des actionnaires à ces
actions ordinaires et valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société à émettre.
Les valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société ainsi émises pourront consister en des titres
de créance ou être associées à l’émission de tels titres, ou encore en permettre l’émission comme titres
intermédiaires. Elles pourront revêtir notamment la forme de titres subordonnés ou non à durée déterminée ou
non, et être émises soit en euros, soit en monnaie étrangère.
Le Conseil d’Administration pourra, dans les limites légales, déléguer au Directeur Général ou, en accord
avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs Généraux Délégués, les compétences qui lui sont conférées au titre
de la présente résolution.
a) Le plafond du montant nominal d’augmentation de capital de GROUPE DANONE, immédiate et/ou à
terme, résultant de l’ensemble des émissions réalisées en vertu de la présente délégation est fixé à 33
millions d’euros, plafond commun à l’ensemble des augmentations de capital réalisées en vertu des
délégations consenties dans les 16e, 17e et 18e résolutions soumises à la présente Assemblée.
Il est précisé que le plafond du paragraphe (a) ci-dessus est fixé compte non tenu du nominal des
actions ordinaires de la Société à émettre, éventuellement, au titre des ajustements effectués pour
protéger les intérêts des titulaires des droits attachés aux valeurs mobilières donnant accès au capital
de la Société conformément aux dispositions légales et réglementaires ainsi qu’aux stipulations
contractuelles applicables.
- 168 -
b) L’ensemble des émissions de valeurs mobilières représentatives de créances donnant accès au capital
de la Société réalisées en vertu de la présente délégation ne pourra pas dépasser un plafond de
2 milliards d’euros de valeur nominale (ou la contre-valeur de ce montant en cas d’émission en
monnaie étrangère ou en unité de compte fixée par référence à plusieurs monnaies), plafond commun
à l’ensemble des émissions (i) de valeurs mobilières représentatives de créances donnant accès au
capital de la Société, réalisées en vertu des délégations consenties dans les 14e, 16e, 17e et 18e
résolutions soumises à la présente Assemblée mais distinct du plafond fixé dans la 13ème résolution
pour l’émission d’obligations ordinaires ou de titres subordonnés, et (ii) de valeurs mobilières
donnant droit à l’attribution de titres de créances et de titres de créances auxquels ces dernières
valeurs mobilières donneraient droit, réalisées en vertu de la 19e résolution soumise à la présente
Assemblée ; étant toutefois précisé que ce plafond de 2 milliards d’euros sera distinct du plafond fixé
dans la 13e résolution pour l’émission d’obligations ordinaires ou de titres subordonnés.
Pour le calcul du plafond fixé au paragraphe (b) ci-dessus, la contre-valeur en euros de la valeur
nominale des valeurs mobilières représentatives de créances donnant accès au capital de la Société
émises en devises étrangère sera appréciée à la date de la décision d’émission.
Le Conseil d’Administration pourra instituer au profit des actionnaires un délai de priorité sur tout ou
partie de l’émission, pour souscrire les actions ordinaires ou les valeurs mobilières, dont il fixera, dans les
conditions légales, les modalités et les conditions d’exercice, sans donner lieu à la création de droits
négociables.
Si les souscriptions, y compris, le cas échéant, celles des actionnaires, n’ont pas absorbé la totalité de
l’émission, le Conseil pourra limiter le montant de l’opération au montant des souscriptions reçues sous la
condition que celui-ci atteigne au moins les trois quarts de l’émission décidée.
L’Assemblée Générale prend acte que la présente délégation emporte de plein droit renonciation par les
actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions ordinaires de la Société auxquelles les valeurs
mobilières qui seraient émises sur le fondement de la présente délégation, pourront donner droit, au profit des
porteurs de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société émises en vertu de la présente délégation.
Le Conseil d’Administration disposera des pouvoirs nécessaires pour mettre en œuvre la présente
résolution, fixer les conditions d’émission, constater la réalisation des augmentations de capital qui en résultent,
procéder à la modification corrélative des statuts et permettre l’imputation éventuelle des frais sur la prime
d’émission, et, généralement, faire le nécessaire, étant précisé que :
a) le prix d’émission des actions ordinaires sera au moins égal à la valeur minimale prévue par les
dispositions légales et réglementaires applicables au moment où il sera fait usage de la présente
délégation après correction, s’il y a lieu, de ce montant pour tenir compte de la différence de date de
jouissance ;
b) le prix d’émission des valeurs mobilières donnant accès au capital sera tel que la somme perçue
immédiatement par la Société majorée, le cas échéant, de celle susceptible d’être perçue
ultérieurement par la Société, sera, pour chaque action ordinaire émise en conséquence de l’émission
de ces valeurs mobilières, au moins égale au montant visé à l’alinéa “a)” ci-dessus après correction,
s’il y a lieu, de ce montant pour tenir compte de la différence de date de jouissance.
La présente délégation est consentie pour une période de 26 mois à compter de la présente Assemblée, et
annule et remplace la délégation accordée par l’Assemblée Générale du 15 avril 2004 dans sa 14ème résolution.
Seizième résolution
(Autorisation donnée au Conseil d’Administration en cas d’augmentation de capital avec ou sans
suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires, d’augmenter le nombre de titres à
émettre)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport
spécial des Commissaires aux Comptes et statuant conformément à l’article L. 225-135-1 du Code de
Commerce, prévoit que le Conseil d’Administration pourra décider, pour chacune des émissions décidées en
application des 14ème et 15ème résolutions qui précèdent, et au même prix, d’augmenter le nombre de titres à
émettre dans les conditions fixées à l’article L. 225-135-1 susvisé sous réserve du respect des plafonds prévus
dans lesdites résolutions.
- 169 -
Le Conseil d’Administration pourra, dans les limites légales, déléguer au Directeur Général ou, en accord
avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs Généraux Délégués, le pouvoir qui lui est conféré au titre de la
présente résolution.
La présente délégation est consentie pour une durée de 26 mois à compter de la présente Assemblée.
Dix-septième résolution
(Délégation de compétence au Conseil d’Administration à l’effet d’émettre des titres de capital et des
valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, en cas d’offre publique d’échange initiée par la
Société)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport
spécial des Commissaires aux Comptes et statuant conformément aux articles L. 225-129 à L. 225-129-6, L.
225-148 et L. 228-91 et L. 228-92 du Code de Commerce, délègue au Conseil d’Administration la compétence
de décider l’émission de titres de capital de la Société ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la
Société, en rémunération des titres apportés à une Offre Publique d’Echange initiée par la Société sur des titres
d’une autre société admis aux négociations sur l’un des marchés réglementés visés à l’article L. 225-148
susvisé, et décide, en tant que de besoin, de supprimer, au profit des porteurs de ces titres, le droit préférentiel
de souscription des actionnaires à ces titres de capital et valeurs mobilières à émettre.
L’Assemblée Générale prend acte que la présente délégation emporte de plein droit renonciation par les
actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux titres de capital de la Société auxquelles les valeurs
mobilières qui seraient émises sur le fondement de la présente délégation pourront donner droit, au profit des
porteurs de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société émises en vertu de la présente délégation.
Le Conseil d’Administration pourra, dans les limites légales, déléguer au Directeur Général ou, en accord
avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs Généraux Délégués, les compétences qui lui sont conférées au titre
de la présente résolution.
Les émissions réalisées en vertu de la présente délégation devront respecter les plafonds prévus dans la
15ème résolution soumise à la présente Assemblée.
L’Assemblée Générale confère au Conseil d’Administration tous les pouvoirs nécessaires à la réalisation,
dans le cadre des Offres Publiques d’Echange visées ci-dessus, des émissions de titres de capital et/ou de
valeurs mobilières rémunérant les titres apportés, et, généralement, faire le nécessaire, dans les conditions et
limites prévues par la 15ème résolution.
La présente délégation est consentie pour une période de 26 mois à compter de la présente Assemblée et
annule et remplace la délégation accordée par l’Assemblée Générale du 15 avril 2004 dans sa 14ème résolution.
Dix-huitième résolution
(Délégation de compétence au Conseil d’administration dans la limite de 10% du capital de la Société à
l’effet d’émettre des titres de capital et des valeurs mobilières donnant accès au capital, en vue de
rémunérer des apports en nature consentis à la Société et constitués de titres de capital ou de valeurs
mobilières donnant accès au capital)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et statuant
conformément à l’article L. 225-147 du Code de Commerce, délègue au Conseil d’Administration la
compétence de décider dans la limite de 10% du capital de la Société, sur le rapport du ou des Commissaires
aux apports mentionnés au 1er et 2ème alinéas de l’article L. 225-147 susvisé, l’émission de titres de capital de la
Société ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, en vue de rémunérer des apports en
nature consentis à la Société et constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital,
lorsque les dispositions de l’article L. 225-148 du Code de Commerce ne sont pas applicables, et décide, en tant
que de besoin, de supprimer, au profit des porteurs de ces titres, objet des apports en nature, le droit préférentiel
de souscription des actionnaires aux titres de capital et valeurs mobilières à émettre.
L’Assemblée Générale prend acte que la présente délégation emporte de plein droit renonciation par les
actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux titres de capital de la Société auxquelles les valeurs
mobilières qui seraient émises sur le fondement de la présente délégation pourront donner droit, au profit des
porteurs de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société émises en vertu de la présente délégation.
- 170 -
Outre le plafond légal de 10% du capital de la Société prévu à l’article L.225-147 du Code de Commerce,
les émissions réalisées en vertu de la présente délégation devront respecter les plafonds prévus dans la 15ème
résolution soumise à la présente Assemblée.
Le Conseil d’Administration disposera de tous pouvoirs pour mettre en œuvre la présente résolution,
notamment pour statuer, sur le rapport du ou des Commissaires aux apports mentionnés au 1er et 2ème alinéas de
l’article L. 225-147 susvisé, sur l’évaluation des apports et l’octroi d’avantages particuliers et leurs valeurs,
constater la réalisation définitive des augmentations de capital réalisées en vertu de la présente délégation,
procéder à la modification corrélative des statuts, procéder à toutes formalités et déclarations et requérir toutes
autorisations qui s’avèreraient nécessaires à la réalisation de ces apports et, généralement, faire le nécessaire.
Le Conseil d’Administration pourra, dans les limites légales, déléguer au Directeur Général ou, en accord
avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs Généraux Délégués, les compétences qui lui sont conférées au titre
de la présente résolution.
La présente délégation est consentie pour une durée de 26 mois à compter de la présente Assemblée.
Dix-neuvième résolution
(Délégation de compétence au Conseil d’Administration à l’effet d’émettre des valeurs mobilières
donnant droit à l’attribution de titres de créance)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport
spécial des Commissaires aux Comptes, et statuant conformément aux articles L. 225-129 à L. 225-129-6 et L.
228-92 du Code de Commerce, délègue au Conseil d’Administration la compétence pour décider l’émission en
une ou plusieurs fois, dans les proportions et aux époques qu’il appréciera, tant en France qu’à l’étranger, soit
en euros ou en monnaie étrangère, de valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance tels
que obligations, titres assimilés, titres subordonnés à durée déterminée ou non ou tous autres titres conférant,
dans une même émission, un même droit de créance sur la Société.
Les valeurs mobilières donnant droit à des titres de créance de la Société ainsi émises pourront consister en
des titres de créance ou encore en permettre l’émission comme titres intermédiaires. Elles pourront revêtir
notamment la forme de titres subordonnés ou non à durée déterminée ou non, et être émises soit en euros, soit
en monnaie étrangère.
L’ensemble des émissions (i) de valeurs mobilières représentatives de créances donnant droit à
l’attribution de titres de créance et (ii) de titres de créances auxquels ces valeurs mobilières donnent droit,
réalisées en vertu de la présente délégation, ne pourra pas dépasser un plafond de 2 milliards d’euros de valeur
nominale (ou la contre-valeur de ce montant en cas d’émission en monnaie étrangère ou en unité de compte
fixée par référence à plusieurs monnaies), plafond commun à l’ensemble des émissions de valeurs mobilières
représentatives de créances donnant accès au capital de la Société réalisées en vertu des délégations consenties
dans les 14e, 15e et16e résolutions soumises à la présente Assemblée ; étant toutefois précisé que ce plafond de
2 milliards d’euros sera distinct du plafond fixé dans la 13e résolution pour l’émission d’obligations ordinaires
ou de titres subordonnés.
Pour le calcul du plafond fixé au paragraphe précédent, la contre-valeur en euros de la valeur nominale des
valeurs mobilières représentatives de créances donnant droit à l’attribution de titres de créance et des titres de
créance auxquels ces valeurs mobilières donnent droit, émises en devises étrangère, sera appréciée à la date de
la décision d’émission.
Le Conseil d’Administration pourra, dans les limites légales, déléguer au Directeur Général ou, en accord
avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs Généraux Délégués, les compétences qui lui sont conférées au titre
de la présente résolution.
Le Conseil d’Administration disposera de tous pouvoirs pour mettre en œuvre la présente résolution et
notamment pour :
— procéder auxdites émissions dans la limite ci-dessus fixée, en déterminer la date, la nature, les
montants et monnaie d’émission ;
- 171 -
— arrêter les caractéristiques des valeurs mobilières à émettre ainsi que des titres de créance
auxquels les valeurs mobilières donneraient droit à attribution, et notamment leur valeur
nominale et leur date de jouissance, leur prix d’émission, le cas échéant avec prime, leur taux
d’intérêt, fixe et/ou variable, et sa date de paiement, ou en cas de titres à taux variable, les
modalités de détermination de leur taux d’intérêt, ou encore les conditions de capitalisation de
l’intérêt ;
— fixer, en fonction des conditions du marché, les modalités d’amortissement et/ou de
remboursement anticipé des valeurs mobilières à émettre ainsi que des titres de créance auxquels
les valeurs mobilières donneraient droit à attribution, le cas échéant, avec une prime fixe ou
variable, ou même de rachat par la Société ;
— s’il y a lieu, décider de conférer une garantie ou des sûretés aux valeurs mobilières à émettre,
ainsi qu’aux titres de créance auxquels les valeurs mobilières donneraient droit à attribution, et
en arrêter la nature et les caractéristiques ; et
— généralement, faire le nécessaire.
Cette délégation est donnée pour une durée de 26 mois à compter du jour de la présente Assemblée.
Vingtième résolution
(Délégation de compétence au Conseil d’Administration à l’effet d’augmenter le capital de la Société par
incorporation de réserves, bénéfices ou primes ou autres sommes dont la capitalisation serait admise)
L’Assemblée Générale extraordinaire, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les
Assemblées Générales Ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et
statuant conformément aux articles L. 225-129 à L. 225-129-6 et L. 225-130 du Code de Commerce, délègue au
Conseil d’Administration la compétence de décider d’augmenter le capital social, en une ou plusieurs fois aux
époques et selon les modalités qu’il déterminera, par incorporation au capital de réserves, bénéfices ou primes
ou autres sommes dont la capitalisation serait admise, suivie de l’émission et de l’attribution gratuite d’actions
ou de l’élévation du nominal des actions ordinaires existantes, ou de la combinaison de ces deux modalités.
L’Assemblée décide que les droits formant rompus ne seront ni négociables, ni cessibles et que les actions
correspondantes seront vendues ; les sommes provenant de la vente seront allouées aux titulaires des droits dans
le délai prévu par la réglementation.
L’Assemblée Générale confère au Conseil d’Administration tous pouvoirs à l’effet de mettre en œuvre la
présente résolution, notamment à l’effet de :
— arrêter toutes les modalités et conditions des opérations autorisées et notamment fixer le montant
et la nature des réserves et primes à incorporer au capital, fixer le nombre d’actions nouvelles à
émettre ou le montant dont la valeur nominale des actions existantes composant le capital social
sera augmenté, arrêter la date, même rétroactive à compter de laquelle les actions nouvelles
porteront jouissance ou celle à compter de laquelle l’élévation de la valeur nominale prendra
effet ;
— prendre toutes les mesures destinées à protéger les droits des porteurs de valeurs mobilières
donnant accès au capital au jour de l’augmentation de capital ;
— constater l’augmentation de capital résultant de l’émission des actions, modifier les statuts en
conséquence et procéder à toutes formalités de publicité requises ;
— et généralement prendre toutes mesures et effectuer toutes formalités requises pour la bonne fin
de chaque augmentation de capital.
- 172 -
Le Conseil d’Administration pourra, dans les limites légales, déléguer au Directeur Général ou, en accord
avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs Généraux Délégués, les compétences qui lui sont conférées au titre
de la présente résolution.
La présente délégation, consentie pour une période de 26 mois à compter de la présente Assemblée, annule
et remplace toute délégation antérieure à l’effet d’augmenter le capital de la Société par incorporation de
réserves, bénéfices ou primes.
Vingt-et-unième résolution
(Autorisation donnée au Conseil d’Administration à l’effet de procéder à des augmentations de capital
réservées aux adhérents à un plan d’épargne d’entreprise)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport
spécial des Commissaires aux Comptes, et statuant conformément aux articles L. 225-129-6 et L. 225-138-1 du
Code de Commerce et aux articles L. 443-1 et suivants du Code du travail, autorise le Conseil d’Administration
à augmenter le capital social sur ses seules décisions, en une ou plusieurs fois, aux époques et selon les
modalités qu’il déterminera, par l’émission d’actions ordinaires ou de valeurs mobilières donnant accès à des
actions ordinaires de la Société réservée aux salariés de la société GROUPE DANONE et des salariés des
sociétés ou groupements d’intérêt économique dont 10 % au moins du capital ou des droits de vote sont
détenus, directement ou indirectement, par la société GROUPE DANONE.
L’Assemblée Générale décide de supprimer au profit des bénéficiaires tels que définis ci-dessus le droit
préférentiel de souscription des actionnaires aux actions ordinaires ou valeurs mobilières donnant accès à des
actions ordinaires à émettre dans le cadre de la présente résolution, et de renoncer à tout droit aux actions ou
autres valeurs mobilières attribuées gratuitement sur le fondement de la présente autorisation.
L’Assemblée Générale décide de fixer la décote offerte dans le cadre d’un Plan d’Epargne d’Entreprise à
20 % de la moyenne des premiers cours cotés de l’action GROUPE DANONE sur Eurolist d’Euronext lors des
vingt séances de bourse précédant le jour de la décision fixant la date d’ouverture des souscriptions ; étant
précisé que le Conseil d’Administration pourra réduire cette décote s’il le juge opportun.
L’Assemblée Générale confère au Conseil d’Administration tous pouvoirs à l’effet de mettre en œuvre la
présente résolution et notamment pour :
- arrêter les caractéristiques, montant et modalités de toute émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant
accès aux actions ordinaires de la Société,
- déterminer que les souscriptions pourront être effectuées directement par les bénéficiaires ou par l’intermédiaire
d’organismes collectifs,
- déterminer les modalités de libération des titres émis,
- fixer la date de jouissance des actions ou, le cas échéant, des valeurs mobilières qui seront émises,
- 173 -
— prendre toute mesure pour la réalisation des augmentations de capital, procéder aux formalités
consécutives à celles-ci, notamment celles relatives à la cotation des titres créés, et apporter aux
statuts les modifications corrélatives à ces augmentations de capital, et généralement faire le
nécessaire.
Le Conseil d’Administration pourra, dans les limites légales, déléguer au Directeur Général ou, en accord
avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs Généraux délégués, les pouvoirs qui lui sont conférés au titre de la
présente résolution.
La présente autorisation est consentie pour une période de 26 mois à compter de la présente Assemblée et
annule et remplace l’autorisation accordée par l’Assemblée Générale du 15 avril 2004 dans sa 15ème résolution.
Vingt-deuxième résolution
(Autorisation donnée au Conseil d’Administration de consentir des options d’achat d’actions)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblée
Générales Extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport
spécial des Commissaires aux Comptes, autorise le Conseil d’Administration, dans le cadre des articles L 225-
177 à L 225-186 du Code de Commerce, à consentir en une ou plusieurs fois, au bénéfice des membres du
personnel qu’il déterminera parmi les salariés et au bénéfice des mandataires sociaux éligibles ou de certains
d’entre eux seulement de la société GROUPE DANONE et des salariés des sociétés ou groupements d’intérêt
économique dont 10 % au moins du capital ou des droits de vote sont détenus, directement ou indirectement,
par la société GROUPE DANONE, des options donnant droit par exercice à l’acquisition d’actions existantes
de la Société.
Le nombre total d’actions qui pourront être ainsi acquises par l’exercice des options ne pourra pas excéder
trois millions d’actions de la Société.
Sous réserve des dispositions légales, le prix à payer lors de la levée d’option d’achat des actions sera fixé
par le Conseil d’Administration étant précisé que ce prix ne pourra être inférieur à 100 % de la moyenne des
premiers cours cotés aux vingt séances de bourse précédant le jour de la décision du Conseil d’Administration
d’attribuer les options.
Le délai pendant lequel le Conseil d’Administration pourra faire usage, en une ou plusieurs fois, de la
présente autorisation est fixé à 26 mois à compter du jour de la présente Assemblée.
- 174 -
La présente autorisation annule et remplace l’autorisation antérieure accordée par l’Assemblée Générale
mixte du 11 avril 2003 dans sa 15ème résolution.
Vingt-troisième résolution
(Autorisation au Conseil d’Administration d’attribuer gratuitement des actions ordinaires de la Société)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de majorité et de quorum requises pour les Assemblées
Générales Extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport
spécial des Commissaires aux Comptes, autorise, conformément aux articles L 225-197-1 et suivants du Code
de Commerce, le Conseil d’Administration à procéder, en une ou plusieurs fois et aux conditions qu’il
déterminera, dans les limites fixées dans la présente autorisation, à des attributions gratuites d’actions ordinaires
existantes ou à émettre de la Société, dans les conditions ci-dessous :
▪ les actions existantes pouvant être attribuées au titre de la présente résolution devront être acquises
par la Société, soit dans le cadre de l’article L. 225-208 du Code de Commerce, soit, le cas échéant,
dans le cadre du programme de rachat d’actions autorisé par la 12ème résolution soumise à la présente
Assemblée au titre de l’article L. 225-209 du Code de Commerce ou de tout programme de rachat
d’actions applicable précédemment ou postérieurement ;
▪ pour les actions à émettre, l’Assemblée Générale délègue au Conseil d’Administration l’ensemble des
compétences nécessaires à l’effet de décider une ou plusieurs augmentation de capital de la Société
(par incorporation au capital de primes d’émission, réserves, bénéfices ou autres dont la capitalisation
sera légalement et statutairement possible) résultant des attributions gratuites d’actions ordinaires
nouvelles émises par la Société.
Les bénéficiaires seront les salariés et/ou les mandataires sociaux de la société GROUPE DANONE et des
sociétés ou groupements d’intérêt économique dont 10 % au moins du capital ou des droits de vote sont
détenus, directement ou indirectement, par la société GROUPE DANONE.
Le nombre total des actions ordinaires attribuées gratuitement au titre de la présente autorisation ne pourra
représenter plus de 0,4 % du capital de la Société, soit un million d’actions ordinaires de la Société à la date de
la présente Assemblée.
Le Conseil d’Administration fixera, lors de chaque attribution, la période d’acquisition à l’issue de laquelle
l’attribution des actions ordinaires deviendra définitive, cette période ne pouvant pas être inférieure à la période
minimale de deux ans fixée dans la présente autorisation.
Le Conseil d’Administration fixera, lors de chaque attribution, la période d’obligation de conservation qui
court à compter de l’attribution définitive des actions ordinaires, cette période ne pouvant pas être inférieure à
la période minimale de deux ans fixée dans la présente autorisation.
L’Assemblée Générale prend acte et décide, en tant que de besoin, que la présente autorisation emporte, au
profit des bénéficiaires des attributions d’actions ordinaires à émettre, renonciation des actionnaires à leur droit
préférentiel de souscription et d’attribution aux actions ordinaires qui seront émises au fur et à mesure de
l’attribution définitive des actions et, plus généralement, à tout droit sur les actions ordinaires attribuées
gratuitement ou sur la partie des réserves, bénéfice ou prime d’émission qui servira, le cas échéant, en cas
d’émission d’actions nouvelles, sur le fondement de la présente autorisation.
L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au Conseil d’Administration, dans les limites fixées ci-dessus,
à l’effet de mettre en œuvre la présente autorisation et notamment :
▪ procéder aux attributions gratuites d’actions ;
▪ fixer les conditions et, le cas échéant, les critères d’attribution des actions ordinaires ;
▪ fixer, dans les conditions et limites légales, les dates auxquelles il sera procédé aux attributions
gratuites ;
- 175 -
▪ déterminer l’identité des bénéficiaires, le nombre d’actions ordinaires attribuées à chacun d’eux, les
modalités d’attribution des actions ordinaires, et en particulier la période d’acquisition et la période
de conservation des actions ordinaires ainsi gratuitement attribuées ;
▪ décider de procéder selon des modalités qu’il déterminera, pendant la période d’acquisition des
actions attribuées, à tous ajustements afin de prendre en compte l’incidence d’opérations sur le capital
de la Société et, en particulier, déterminer les conditions dans lesquelles le nombre des actions
ordinaires attribuées sera ajusté ;
▪ déterminer les modalités et conditions des émissions qui seraient réalisées en vertu de la présente
autorisation ainsi que la date de jouissance des actions nouvelles ; et
▪ plus généralement, avec faculté de subdélégation dans les conditions légales, conclure tous accords,
établir tous documents, constater les augmentations de capital à la suite des attributions définitives,
modifier le cas échéant les statuts en conséquence, demander l’admission des actions nouvelles à la
cotation d’Eurolist d’Euronext ou tout autre marché réglementé, français ou étranger, effectuer toutes
formalités et toutes déclarations auprès de tous organismes et, plus généralement, faire tout ce qui
serait autrement nécessaire.
Le Conseil d’Administration informera chaque année l’Assemblée Générale des attributions réalisées dans
le cadre de la présente résolution dans les conditions légales, en particulier l’article L. 225-197-4 du Code de
Commerce.
Le délai pendant lequel le Conseil d’Administration pourra faire usage, en une ou plusieurs fois, de la
présente autorisation est fixé à 26 mois à compter du jour de la présente Assemblée.
Vingt-quatrième résolution
(Autorisation donnée au Conseil d’Administration à l’effet de réduire le capital par annulation d’actions
précédemment rachetées)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
Générales Extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport
spécial des Commissaires aux Comptes, et statuant conformément aux articles L. 225-209 et suivants du Code
de Commerce,
- autorise le Conseil d’Administration à réduire le capital social par l’annulation, en une ou plusieurs fois, dans la
limite de 10 % du capital autorisée par la loi et par périodes de 24 mois, de tout ou partie des actions GROUPE
DANONE acquises dans le cadre des programmes d’achat d’actions autorisés par l’Assemblée Générale des
actionnaires lors de ses précédentes réunions ou encore de programmes d’achat d’actions autorisés
postérieurement à la date de la présente Assemblée,
- décide que l’excédent du prix d’achat des actions annulées sur leur valeur nominale sera imputé sur le poste
“Primes d’émission” ou sur tout poste de réserves disponibles, y compris la réserve légale, celle-ci dans la
limite de 10 % de la réduction de capital réalisée,
- délègue au Conseil d’Administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions légales tous pouvoirs
pour réaliser, sur ses seules décisions, l’annulation des actions ainsi acquises, procéder à la réduction de capital
en résultant et à l’imputation précitée, ainsi que pour modifier en conséquence l’article 6 des statuts,
La présente délégation, consentie pour une période de 24 mois à compter de la présente Assemblée, annule
et remplace toute autorisation antérieure donnée au Conseil d’Administration à l’effet de réduire le capital par
annulation d’actions.
Vingt-cinquième résolution
(Pouvoirs pour formalités).
L’Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du
procès-verbal de la présente Assemblée en vue de l’accomplissement de toutes les formalités légales ou
administratives et faire tous dépôts et publicité prévus par la législation en vigueur.
- 176 -
A.2 RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES A L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU
12 AVRIL 2005 ÉVENTUELLEMENT REPORTÉE AU 22 AVRIL 2005
Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur l’émission de diverses valeurs mobilières donnant
accès au capital (Assemblée Générale du 12 avril 2005 éventuellement reportée au 22 avril 2005 – 14ème à
17ème résolutions)
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par
les articles L. 225-135 et L. 228-92 du Code de Commerce, nous vous présentons notre rapport sur les projets
d’émissions de diverses valeurs mobilières donnant accès au capital, tels que présentés aux 14ème, 15ème, 16ème et
17ème résolutions, opérations sur lesquelles vous êtes appelés à vous prononcer.
Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer votre
compétence, et ce pour une durée de 26 mois, pour arrêter les modalités de ces opérations. Il vous propose
également de supprimer votre droit préférentiel de souscription pour ce qui concerne les 15ème, 16ème et 17ème
résolutions.
La 14ème résolution prévoit l’émission, en une ou plusieurs fois, avec maintien du droit préférentiel de
souscription, d’actions ordinaires et de valeurs mobilières donnant accès au capital de votre société, ces valeurs
mobilières pouvant consister en des titres de créances ou être associées à l’émission de tels titres, ou encore en
permettre l’émission comme titres intermédiaires, et pouvant notamment revêtir la forme de titres subordonnés
ou non à durée déterminée ou non. Il vous est précisé que :
La 15ème résolution prévoit l’émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription, des mêmes
natures de titres que ceux mentionnés dans la 14ème résolution et dans le même plafond de montant nominal de 2
milliards d’euros pour les valeurs mobilières représentatives de créances donnant accès au capital de votre
société. Concernant le plafond du montant nominal d’augmentation de capital de votre société, immédiate ou à
terme, résultant de l’ensemble des émissions réalisées en vertu de la présente délégation, celui-ci est fixé à 33
millions d’euros, plafond commun à l’ensemble des augmentations de capital réalisées en application des 16ème,
17ème et 18ème résolutions. Il vous est également précisé que le prix d’émission des actions ordinaires sera au
moins égal à la valeur minimale prévue par les dispositions légales et réglementaires applicables au moment de
l’usage de la délégation.
La 16ème résolution prévoit que le conseil d’administration pourra décider, pour chacune des émissions
décidées en application des 14ème et 15ème résolutions, d’augmenter le nombre de titres à émettre dans les
conditions fixées à l’article L. 225-135-1, au même prix et dans la limite des plafonds prévus auxdites
résolutions.
La 17ème résolution prévoit l’émission de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital
de votre société en rémunération des titres apportés à une Offre Publique d’Echange initiée par votre société sur
des titres d’une autre société admis aux négociations sur un marché réglementé. Les émissions réalisées en
vertu de cette délégation devront se faire dans le respect des plafonds prévus dans la 15ème résolution.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France. Ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier les modalités de l’opération.
Ces modalités n’étant pas fixées, nous n’exprimons pas d’avis sur les conditions définitives dans lesquelles
les différentes émissions seront réalisées, et, par voie de conséquence, sur les propositions de suppression du
droit préférentiel de souscription qui vous sont faites, dont le principe entre cependant dans la logique des
opérations soumises à votre approbation.
- 177 -
Conformément à l’article 155-2 du décret du 23 mars 1967, nous établirons un rapport complémentaire
lors de la réalisation des émissions par votre Conseil d’Administration.
Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur l’émission de valeurs mobilières donnant droit à
l’attribution de titres de créances (Assemblée Générale du 12 avril 2005 éventuellement reportée au 22
avril 2005 – 19ème résolution)
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, et en exécution de la mission prévue par
l’article L. 225-92 du Code de Commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d’émission de
diverses valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance, opération sur laquelle vous êtes
appelés à vous prononcer.
Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, et dans les conditions fixées par
l’article L. 225-129-2 du Code de Commerce, de lui déléguer, et ce pour une durée de 26 mois, votre
compétence pour procéder à cette opération et pour en arrêter les modalités.
— ces valeurs mobilières pourront consister en des obligations, titres assimilés, titres subordonnés ou
non à durée déterminée ou non, ou tous autres titres conférant, dans une même émission, un même
droit de créance sur votre société ;
— le montant nominal de l’ensemble de ces valeurs mobilières à émettre ne pourra excéder un plafond
de 2 milliards d’euros de valeur nominale ou la contre valeur de ce montant, plafond commun à
l’ensemble des émissions de valeurs mobilières représentatives de créances donnant accès au capital
de votre société, réalisées en vertu des délégations consenties dans les 14ème , 15ème, 16ème, 17ème et
18ème résolutions soumises à votre approbation.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France. Ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier les modalités de l’opération.
Ces modalités n’étant pas fixées, nous n’exprimons pas d’avis sur les conditions définitives dans lesquelles
les différentes émissions seront réalisées.
Conformément à l’article 155-2 du décret du 23 mars 1967, nous établirons un rapport complémentaire
lors de la réalisation des émissions par votre Conseil d’Administration.
Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur l’augmentation de capital réservée aux salariés
(Assemblée Générale du 12 avril 2005 éventuellement reportée au 22 avril 2005 – 21ème résolution)
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par
l’article L. 225-138 du Code de Commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d’émissions
d’actions ordinaires ou de valeurs mobilières donnant accès à des actions ordinaires de votre société, réservées
aux salariés de votre société et aux salariés des sociétés ou groupements d’intérêt économique dont 10% au
moins du capital ou des droits de vote sont détenus directement ou indirectement par votre société, opération
sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.
- 178 -
Votre Conseil d’Administration, faisant application des dispositions de l’article L. 225-129-6 du Code de
commerce, vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer votre compétence, et ce pour une durée de
26 mois, pour procéder à cette opération et pour en arrêter les modalités dans les conditions prévues à l’article
L. 443-1 et suivants du Code du travail. Il vous propose également de supprimer votre droit préférentiel de
souscription au profit des bénéficiaires tels que définis ci-dessus.
Le montant nominal maximal des augmentations de capital pouvant ainsi être réalisées ne pourra excéder
2 millions d’euros. Il vous est proposé de fixer la décote offerte dans le cadre d’un Plan d’Epargne d’Entreprise
à 20% de la moyenne des premiers cours cotés de l’action lors des vingt séances de bourse précédant le jour de
la décision du Conseil d’Administration fixant la date d’ouverture des souscriptions, étant précisé que le
Conseil d’Administration pourra réduire cette décote s’il le juge opportun.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France. Ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier les modalités de détermination du prix d’émission
des titres de capital à émettre.
Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions des émissions proposées, nous n’avons pas
d’observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre
données dans le rapport du Conseil d’Administration.
Le prix d’émission des titres de capital à émettre n’étant pas fixé, nous n’exprimons pas d’avis sur les
conditions définitives dans lesquelles les émissions seront réalisées et, par voie de conséquence, sur la
proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite dont le principe entre
cependant dans la logique des opérations soumises à votre approbation.
Conformément à l’article 155-2 du décret du 23 mars 1967, nous établirons un rapport complémentaire
lors de la réalisation des émissions par votre Conseil d’Administration.
Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur l’ouverture d’options d’achat d’actions au bénéfice
des membres du personnel (Assemblée Générale du 12 avril 2005 éventuellement reportée au 22 avril
2005 – 22ème résolution)
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par
l’article L. 225-177 du Code de Commerce et par l’article 174-19 du décret du 23 mars 1967, nous avons établi
le présent rapport sur l’ouverture d’options d’achat d’actions au bénéfice de salariés ou mandataires sociaux de
votre société ou de salariés des sociétés ou groupements d’intérêt économique dont 10% au moins du capital ou
des droits de vote sont détenus directement ou indirectement par votre société.
Il appartient au Conseil d’Administration d’établir un rapport sur les motifs de l’ouverture des options
d’achat d’actions ainsi que sur les modalités proposées pour la fixation du prix d’achat. Il nous appartient de
donner notre avis sur les modalités proposées pour la fixation du prix d’achat.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France. Ces normes
requièrent la mise en oeuvre de diligences destinées à vérifier que les modalités proposées pour la fixation du
prix d’achat sont mentionnées dans le rapport du Conseil d’Administration, qu’elles sont conformes aux
dispositions prévues par les textes, de nature à éclairer les actionnaires et qu’elles n’apparaissent pas
manifestement inappropriées.
- 179 -
Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur l’attribution gratuite d’actions existantes ou à
émettre au profit des salariés et des mandataires sociaux (Assemblée Générale du 12 avril 2005
éventuellement reportée au 22 avril 2005 – 23ème résolution)
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par
l’article L. 225-197-1 du Code de Commerce, nous avons établi le présent rapport sur le projet d’attribution
gratuite d’actions existantes ou à émettre au profit de salariés ou mandataires sociaux de votre société ou des
sociétés ou groupements d’intérêt économique dont 10% au moins du capital ou des droits de vote sont détenus
directement ou indirectement par votre société.
Votre Conseil d’Administration vous propose de l’autoriser à attribuer gratuitement des actions existantes
ou à émettre. Il lui appartient d’établir un rapport sur cette opération à laquelle il souhaite pouvoir procéder. Il
nous appartient de vous faire part, le cas échéant, de nos observations sur les informations qui vous sont ainsi
données sur l’opération envisagée.
En l’absence de norme professionnelle applicable à cette opération, issue d’une disposition législative du
30 décembre 2004, nous avons vérifié que les modalités envisagées et présentées dans le rapport du Conseil
d’Administration s’inscrivent dans le cadre des dispositions prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données dans le rapport du Conseil
d’Administration portant sur l’opération envisagée d’attribution gratuite d’actions.
Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur la réduction du capital par annulation d’actions
achetées (Assemblée Générale du 12 avril 2005 éventuellement reportée au 22 avril 2005 – 24ème
résolution)
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, et en exécution de la mission prévue à
l’article L. 225-209, al. 5, du Code de Commerce en cas de réduction du capital par annulation d’actions
achetées, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaître notre appréciation sur les causes et
conditions de la réduction du capital envisagée.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France. Ces normes
requièrent la mise en oeuvre de diligences conduisant à examiner si les causes et conditions de la réduction du
capital envisagée sont régulières.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’achat par votre société, dans la limite de 10 % de son capital, de
ses propres actions, dans les conditions prévues à l’article L. 225-209, al. 3 et 5, du Code de commerce. Cette
autorisation d’achat est proposée par ailleurs à l’approbation de votre Assemblée Générale et serait donnée pour
une période de 18 mois.
Votre Conseil d’Administration vous demande de lui déléguer, pour une période de 24 mois, au titre de la
mise en oeuvre de l’autorisation d’achat par votre société de ses propres actions ou en vertu de programmes
d’achat d’actions autorisés postérieurement à la date de la présente Assemblée, tous pouvoirs pour annuler, dans
la limite de 10 % de son capital, par période de 24 mois, les actions ainsi achetées.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital
envisagée, étant rappelé que celle-ci ne peut être réalisée que dans la mesure où votre Assemblée approuve au
préalable l’opération d’achat, par votre société, de ses propres actions.
- 180 -
A.3 MANDATS ET FONCTIONS EXERCES PAR LES ADMINISTRATEURS ET LES CANDIDATS AU
CONSEIL D’ADMINISTRATION
I— NOMINATION
Bernard HOURS
Jean LAURENT
II — RENOUVELLEMENT DE MANDATS
Bruno BONNELL
Michel DAVID-WEILL
Hirokatsu HIRANO
Jacques-Alexandre NAHMIAS
Jacques VINCENT
Emmanuel FABER
Richard GOBLET D’ALVIELLA
Christian LAUBIE
Hakan MOGREN
Benoît POTIER
Franck RIBOUD
- 181 -
A.3.1 NOMINATION
Monsieur Bernard HOURS
Né le 5 mai 1956 – 67000 STRASBOURG
Adresse : 11 Rue Théodule Ribot – 75017 PARIS
Nombre d’actions GROUPE DANONE détenues : 2 000
Fonction Société
- 182 -
Monsieur Jean LAURENT
Né le 31 Juillet 1944
Adresse : 18 Rue Weber – 75116 PARIS
Nombre d’actions GROUPE DANONE détenues : 2 500
Fonction Société
Président ▪ SEGESPAR
▪ UNION D’ETUDES ET D’INVESTISSEMENTS
Administrateur ▪ AMACAM
▪ CREDIT AGRICOLE ASSET MANAGEMENT
▪ INDOSUEZ
▪ RUE IMPERIALE
▪ SEGESPAR
▪ SOFINCO
▪ UNION D’ETUDES ET
D’INVESTISSEMENTS
- 183 -
A.3.2 RENOUVELLEMENT DE MANDATS
Né le 06 octobre 1958
Adresse : 1 place Verazzano — 69009 Lyon
Nombre d’actions GROUPE DANONE détenues : 2 000
Fonction Société
Administrateur ▪ INTERACTIVE-PARTNERS
▪ EURAZEO
▪ I-VOLUTION
▪ INFOGRAME FRANCE SA
▪ INFOGRAMES EUROPE SA
▪ INFOSOURCES
▪ IXO
- 184 -
MONSIEUR MICHEL DAVID-WEILL
Né le 23 novembre 1932
Adresse : Viking’s Cove — Peacock Lane — LOCUST VALLEY, N.Y. 11560 (USA)
Nombre d’actions GROUPE DANONE détenues : 80 936
- 185 -
MONSIEUR MICHEL DAVID-WEILL
Fonction Société
Président ▪ EURAFRANCE
▪ LAZARD FRERES SAS
▪ RUE IMPERIALE
Administrateur ▪ EURALUX
▪ I.F.I.L. S.P.A.
▪ ITT INDUSTRIES INC.
▪ LA FRANCE PARTICIPATIONS ET GESTION
(sté absorbée par Eurafrance, devenue Eurazeo)
▪ MAISON LAZARD S.A
▪ PEARSON PLC
▪ RUE IMPERIALE
▪ THE DANNON COMPANY, INC
▪ THE NEW YORK STOCK EXCHANGE
- 186 -
MONSIEUR HIROKATSU HIRANO
Né le 13 octobre 1937
Adresse : 6-7-12 Sumiyoshi-Cho Nishi-Tokyo-City — Tokyo Japan
Nombre d’actions GROUPE DANONE détenues : 2 000
Fonction Société
- 187 -
MONSIEUR JACQUES-ALEXANDRE NAHMIAS
Né le 23 septembre 1947
Adresse : 10, rue Windsor — 92200 NEUILLY-SUR-SEINE
Nombre d’actions GROUPE DANONE détenues : 2 268
Fonction Société
- 188 -
MONSIEUR JACQUES VINCENT
Né le 9 avril 1946
Adresse : 15 rue Théodule Ribot—75017 PARIS
Nombre d’actions GROUPE DANONE détenues : 11 900
- 189 -
MONSIEUR JACQUES VINCENT
Fonctions et mandats exercés durant les cinq dernières années
Fonction Société
- 190 -
A.3.3 ADMINISTRATEURS EN EXERCICE
- 191 -
MONSIEUR RICHARD GOBLET D’ALVIELLA
Né le 6 juillet 1948
Adresse : Rue du Village, 5 – 1490 Court Saint Etienne (Belgique)
Nombre d’actions GROUPE DANONE détenues : 2 000
- 192 -
MONSIEUR HAKAN MOGREN
Né le 17 septembre 1944
Adresse : Investor AB, Arsenalsgatan 8 C, SE-103 32 Stockholm—Sweden
Nombre d’actions GROUPE DANONE détenues : 2 000
- 193 -
MONSIEUR BENOÎT POTIER
Né le 3 septembre 1957
Adresse : 12 Rue Cernuschi – 75017 PARIS
Nombre d’actions GROUPE DANONE détenues : 2 080
- 194 -
MONSIEUR FRANCK RIBOUD
Né le 7 novembre 1955
Adresse : 25 rue du Vieux Colombier—75006 PARIS
Nombre d’actions GROUPE DANONE détenues : 80 744
- 195 -