Eco International Semestre 2
Eco International Semestre 2
Eco International Semestre 2
Vercueil
L3 CI 2020-2021
Objectifs :
Introduction : rappel sur les principales grandeurs macro et les 3 définitions du PIB
Grandeur macro- « Agrégat » = mesure à l’échelle macro qui mesure certaine forme
d’activité éco.
- Ressources en produits : Y+M = que 2 possibilités que produit existe sur le territoire
national (ex : produit crée en France tel que le vaccin Y agrégat qui mesure
production B&S ou peut être importé M)
- L’équilibre emplois/ressources : Y+M= CF+CI+FBCF+ Δstocks + X cela est tjrs vrai
- D’où le calcul du PIB : Y – CI= VA (+TVA+dd) mesure PIB mesure richesse créée pdt
l’année (pas somme de richesse crée sur le territoire, pas total, mais pdt l’année)
ce que l’on veut calculer c’est la VA
2e définition du PIB : optique revenu : quand il y a richesse qui est créé et elle peut se
traduire par un revenu pour moi. La VA est ce qui va permettre de distribuer certains
revenus, à elle-même (l’entreprise), à ses salariés et puis à l’État. On parle de ce qui reste
après avoir payé les fournisseurs et on regarde comme on distribue.
Que sont devenus richesse une fois qu’elles sont données lieu à des revenus aux agents éco.
Y= RNDB = C + FBCF + X – M = C + S
D’où FBCF + X= S + M
Soit X – M = S – FBCF
Relation égalité entre solde relation avec le reste du monde et la manière dont épargne
transformée
Les déséquilibres internes et extérieurs sont liés : pour financer sa dépense intérieure, un
pays déficitaire importe de l’épargne étrangère. (EX : US contre-exemple : All, Chine a
excédent commercial important fort écart entre épargne et investissement)
10/02/2021
Dynamique monétaire
Minerai purifié : le gros tournoi (1266), chaise d’or (1303), maille tierce (1303)
La raison est fiscale, Le Bel avait des besoins en termes de trésors (finance du Roi et
du royaume) le roi c’est la personnification du peuple, tout l’ordre religieux et
politique sont fusionnés autour du Roi (roi de droit divin) il a un pvr politique
important. Son trésor c’est le trésor de la nation. Objectif pour lui est de mettre en
circulation d’avantage de monnaie.
Palmstruch était très observateur, il va observer le stock de monnaie métallique dans ses
coffres, puis comment se stock évolue dans le temps (représenter par la ligne rouge sur le
graphique)
Flux :
Flux Retraits
dépôts >
Valeur du stock = qté de billets
> dépôts de banque (certificats de
retraits
dépôts) en circulation
Qmin
qté de fonds prêtables
Mo : fonds prêtés à CT : création
monétaire « ex-nihilo »)
Temps
Sur la base de l’observation historique : je peux utiliser ma dette pour accorder des
crédits, donc une source potentielle de crédit.
Il va faire circuler une nouvelle catégorie de billets (billet tjrs dette de sa part) qui va
s’ajouter à la dette qui est déjà en circulation. En prêtant sur la base des dépôts de
clients il fait de la création monétaire car si je regarde la quantité de Mo (au départ
quantité métallique) mais elle va gager 2 billets : le 1er billet c’est le certificat de dépôt
initial et le 2e est un billet de banque qui représente un prêt réalisé à 1 client. Cette
même base monétaire finance 2 pouvoirs d’achats.
Création doute fiabilité sur la dette de Palmstruch, se doute peut se polariser sur les
principaux émetteurs en volume, on se rend compte que la monnaie de Palmstruch devient
« monnaie devient chaude », les gens voudront changer de monnaie et c’est Palmstruch lui-
même qui devra changer. On est dans une situation où la courbe verte tomber vers 0,
situation ou le stock de monnaie métallique de Palmstruch s’effondre, on se retrouve dans
une situation de banqueroute.
- Quatrième temps : « run » sur les banques les plus exposés => crise bancaire et
banqueroute (« banques » médiévales, banque de Stockholm de Palmstruch, 1688)
Illustration. Le bilan simplifié d’une banque centrale : l’euro système au 31/12/2017 (milliard
d’€)
4468 4468
1er principe « les dépôts font les crédits » : croissance des dépôts en banque => croissance de
la capacité de la banque à octroyer des crédits
2e principe « les crédits font les dépôts » croissance des crédits => croissance du volume des
dépôts retournant dans le système bancaire.
Les 2 principes sont cumulatifs, boucle de rétroaction positive, qui fait que le système
s’alimente.
Principe du multiplicateur de crédit (ou multiplicateur monétaire)
: relation stable entre l’augmentation de la monnaie centrale et celle de la masse
monétaire totale (Mo) dans l’économie (contrôlée par la BC)
Remarque : ces principes font l’objet de débats sur leur ampleur réelle et leur mesure.
Classer des agrégats monétaires par ordre de liquidité (capacité à éteindre rapidement une
dette) décroissante (défini par la BC).
Une fois que la monnaie ait été circonscrite on parle d’épargne (comptes sur livret, actions,
obligations…).
PIB zone euro 2018 : 11500 mds €
17/02/2021
On a des monnaies fortes et des monnaies faibles qui relèvent + de l’actif (pas unité de
compte complète, le bitcoin en fait partie).
Dynamique monétaire : manière dont flux et reflux de la monnaie font gonfler ou dégonfler
la masse monétaire dans l’économie.
Quel est le pouvoir de la monnaie ? pol monétaire : faut-il mettre en place des procédures
au niveau de la BC pour atteindre des objectifs sur l’économie réelle ?
La monnaie est composite (pls forme monétaire qui coexiste), tout cela est mobilisé de
manière différenciée par les économistes.
Masse monétaire se gonflait ou dégonflait en fonction de la création ou destruction
monétaire venant de l’institution cardinale BC ou banques de 2nd rang.
Approche qui décrit les différentes grandeurs monétaires sans forcément avoir à poser un
raisonnement
Mo x V = P x T
- Mo : masse monétaire, tout ce que la BC a émis et ce que les banques de 2nd rang ont
créés.
- V : vitesse de circulation de la monnaie (variable réelle = qqch qui peut se mesurer de
manière physique) + V est élevée plus la vitesse est élevée
- P : niveau général des prix (variation monétaire) prix pour chacune des transactions
concernées, telle transaction pour 1 litre d’essence a coûté tant, ensemble des prix
des transactions réalisées
- T : Volume des transactions (variable réelle) une transaction compte pour 1
Mo x V = P x T l’égalité est tjrs vraie car il m’a fallu utiliser cette quantité de monnaie ce nbr
de fois pour régler ces transactions à ces prix individuels.
Représentation de l’activité éco de 2 manière différentes
A droite : les activités éco des transactions et le prix de chacune d’elles.
A gauche : les ressources monétaires nécessaires pour réaliser les activités éco et le nombre
de fois qu’elles ont servi.
Exemple 1 : la masse monétaire est composée d’un billet de 10€. Un seul échange a été
enregistré, contre 1 bien. Que valent Mo, V, P et T ?
Mo x V = P x T = 10 x 1 = 10 x 1
Dans la réalité on a N bien et M transactions, et même des biens qui sont revendus dans la
même année donc plus compliqué. Généralisation : avec n bien et m transactions, l’équation
quantitative de la monnaie reste la même chose (sous forme matricielle).
Même si n est dans une éco complexe, cette relation comptable reste valable, ce qui change
c’est la façon dont on va représenter cette égalité dans une éco complexe.
Irving Fisher se pose la question suivante : Si Mo est multipliée par 2 et que rien ne change
par ailleurs, que se passe-t-il pour les prix ?
ΔMO + ΔV = ΔP + ΔT (Δ représente la variation)
Csq d’une telle théorie : théorie quantitative de la monnaie (Irving Fisher, 1907)
1. Neutralité de la monnaie (lorsque je modifie l’offre de monnaie, impacte sur les prix
les phénomènes monétaire n’influence pas phénomènes réels (on peut faire une
« dichotomie » : la sphère monétaire n’influence pas la sphère réelle, cf. J.B. Say la
monnaie est juste un voile)
2. Inefficacité d’une politique monétaire active (effets 0 en dichotomie) car dissipation
de ses effets dans l’inflation
3. Conforte les thèses libérales dans le domaine monétaire (propose que Etat
intervienne que quand c’est nécessaire et n’a aucun impact sur le reste de
l’économie) (nocivité de l’intervention publique, intervention BC en augmentant la
masse monétaire peut être nocive).
En 1930, Fisher dit que ce n’est pas une crise et ne doit rien faire mais il a tort, cette crise se
traduit par du chômage extrêmement important, taux de chômage 25% de la pop active aux
US.
Laisser baisser les prix et notamment le prix du L (le W) : cohérent avec la thèse libérale
du laisser faire
Politique qui met en place une déflation. Pb en laissant faire la déflation on aggrave la chute
de la production et de l’emploi càd que si on ne fait rien le chômage s’aggrave te les
entreprises font faillite et production ne fait que baisser.
Ce n’est pas en utilisant la théorie de Fisher que l’on peut comprendre la crise des 30’s.
J.M Keynes « il existe des liens entre les phénomènes monétaires et réels » (réfutation de la
dichotomie, déjà présente chez J.A Schumpeter 1991)
Sur les marchés des capitaux, mode de fixation du cours des titres financiers (prix de
marché) comment se fixe le cours de ces titres financiers ?
R1 R2 Rn Vn
Cours= + + …+ +
1+i (1+ i)2 (1+i)n (1+i)n
Les agents vont anticiper les revenus qu’ils vont retirer dans le futur de ces titres financiers.
1h’
Plus le tx d’intérêt plus les dénominateurs vont être élevé plus le cours va baisser.
Si i augmente => le cours baisse
Du fait des comportements des ménages, l’offre monétaire (Mo) va avoir effet sur
investissement et conso not via le biais des taux d’intérêt.
Synthèse : les effets potentiellement positifs d’une pol monétaire expansionniste pour JM
Keynes (1936) :
MO i Y
Limite : cette politique monétaire expansionniste n’est pas efficace en situation de « trappe à
liquidités » (zone de tx d’intérêt au-dessous tx intérêt limite, et au-dessous duquel tous les
agents éco du pays anticipent une hausse futur des tx d’intérêts) toute quantité de monnaie
mise sur le marché est thésaurisée.
En 58’s il étudie le lien entre la variation des w/le tx de chômage en GB entre 1861 et 1957.
Présente ça sous la forme d’un graphique (abscisse = tx de chômage et ordonnés le tx
d’inflation) relation statistique relativement clair et stable dans laquelle l’un et l’autre sont
reliés de manière inverse. Quand tx chômage faible, tx croissance w élevé et inversement,
lorsqu’il y a tx de chômage élevé, croissance w faible.
Taux de croissance
des salaires (w) Relation croissance des salaires/tx de chômage
GB : u0 = 5,5%
Tx de chômage (u)
Philips montre que pour UK, le tx de chômage correspond à une croissance nulle du w
représente 5,5%.
La courbe de Philips va être construite par 2 autres auteurs :
Paul Samuelson et Robert Solow (1960) : hypothèse de concurrence monopolistique => prix
fixés par application d’un taux de marge (« mark up »). EX : cout de production de 2, pour
pouvoir vivre correctement il faut taux de marge de 50% alors je donne 1 prix 50% + élevé
que ce prix qui est 3, conso ne font que suivre car situation de concurrence monopolistique.
D’un côté, des situations où l’on a tx chô faible et tx inflation élevée et de l’autre cote ou un
a tx de chô élevé et tx inflation faible, donc relation inverse entre taux chô et tx inflation =>
c’est la courbe de Philips par Samuelson et Solow.
Samuelson et Solow considère que le tx de chômage qui n’accélère pas inflation est
2,5% en 1960, en dessous de ce taux on le paye par une forme du taux de
croissance du taux d’inflation.
Inversement, si on est dans la zone sud est du graphique on est dans une politique
conjoncturelle dite de rigueur, augmenter les tx d’intérêt, décourager investissement et
conso réduire pression à la hausse sur les prix, faire baisser le tx d’inflation mais je le paye
vers des taux de chômage plus élevé.
Trouve peu d’illustration de courbe de Philips dans la période récente. Corroboration par les
faits ? (Hormis cas initial GB)
Le monétarisme incarné par Milton Friedman. Théorie monétaire consiste à dire que comme
Keynes l’a proposé il faut prendre compte des anticipations des agents mais contrairement à
Keynes, pour Friedman les anticipations des salariés portent sur leur pvr d’achat réel.
Autrement dit, les agents éco sont bcp plus rationnels et calculateurs que ne le pense
Keynes. En csq de ça si on applique la pol expansionniste que préconise Keynes, on aura des
effets transitoires, les fondamentaux de l’économie réelle vont s’imposer et on aura dissiper
tous les effets que Keynes espère d’une économie expansionniste.
Une fois la masse monétaire augmentée par la banque centrale, on aura une baisse tx
intérêt et augmentation w nominal (prix), donc 1er croissance dans la demande des ménages.
- Les anticipations des salariés portent sur leur pouvoir d’achat réel
- 2 temps de la politique monétaire expansionniste :
- 1er temps : baisse des i et augmentation du salaire nominal :
- Croissance de la demande
- 2e temps : adaptation des comportements en compensant les aug de la demande
provoquée, donc réduction de la demande pour se réajuster aux données éco initiale
avant pol mon expansionniste. On va avoir des effets de stop and go. A la fin
adaptation comportements annule effet de la pol mon expansionniste, permet à
Friedman de revenir sur la conclusion Irving Fisher => l’intervention de la BC pour
stimuler l’activité éco n’était pas pertinente et ne donnait pas de résultat positif.
Inefficacité de la pol monétaire expansionniste.
Stimulation
monétaire
déplacement
keynésien de Courbe de Phillips de court terme
court terme
Tx de chômage (u)
Situation de départ NAIRU = tx de chômage structurel
Ce n’est pas dans pol monétaire qu’il faut chercher cause du chômage mais caractéristique
structurel de l’éco réel.
Friedman rétabli le raisonnement libéral : puissance pu ne doit pas intervenir tout le temps
dans l’activité éco car quand il le fait produit pas résultat efficace, ce schéma illustre cette
idée, cherche à faire baisser chômage car à chaque fois ramener au chômage structurel qui
correspond caractéristique de l’éco réelle.
Argument suppl. de Friedman : ces différents mvts de baisse te hausse du tx inflation sont
pas régulier et éco a des délais de réaction au pol monétaire par qui ne sont pas maitrisé par
BC ou ministère finance et peut avoir csq négatives de ces délais. Le problème des délais de
réaction pas maitrisée par la BC ou ministre des finances.
03/03/2021
SEANCE 4
Système financier, monétarisme et interventions des banques
centrales
1. L’architecture moderne du système financier
Comment chacun des acteurs jouent leur propre partition et cmmt ils agissent avec les
autres acteurs ?
- Agents en capacité de financement (S>I) ex : ménages
- Agents à besoins de financement (I>S) ex : entreprise et administrations
Système financier mettre en relation les agents en capacité de financement et ceux à besoins
de financement
Banques commerciales : transforme les dépôts en crédit. Organise indépendant qui ont une
personnalité morale et joue rôle de collecteur et de financeur
Banques d’affaires : vont faire des levés de fonds, et vont être attribués à des projets qu’elles
vont financer (BtoB)
Financements
« intermédiés » Banques commerciales
(banque de 2nd rang) :
Crédits
Dépôts banques de dépôts et
Agents en Refinancement
banques d’affaires (B-to-B) Agents à
capacité besoins de
de finance- Émission ou finance-
ment (S>I) Achat de titres
Émission, vente vente de titres ment (I>S)
Banque
centrale et achat de titres
Exemple : ménages
Exemple :
entreprises et
administrations
Marché interbancaire, marché
Financements monétaire, bourse des
« désintermédiés » valeurs, marché des charges
(ou « directs »)
Marché des capitaux
Marché des changes : marché concerne monnaie qui s’échange entre elles à l’interface entre
des système monétaire souverains (ex : on échange des euros contre des dollars) monnaie
nationale ou communautaire qui s’échangent.
Marché monétaire, concerne vente et achat de monnaie nationale contre des devises
étrangères, interviennent des agents financiers et non financiers.
- Actions : Échange d’actions (titre de propriété sur une partie K d’une entreprise) ça
donne le droit de bénéficier de bénéfices des entreprises distribués aux actionnaires,
le revenu est appelé le dividende. Et donne un droit de vote dans assemblée générale
des actionnaires de l’entreprise, si détenteur action alors copropriétaire, on peut
voter annuellement à l’assemblée (le droit de vote est déterminé par le % que
l’action représente dans le K de l’entreprise) si actionnaire on vote au conseil
d’administrations on peut nous même être électeur et éligible.
- Obligations : pas titre de propriété mais une part d’un emprunt obligataire (existe
aussi le prêt obligataire). Ex : une entreprise décide d’emprunter via emprunt
obligataire et émet des obligations et seront achetés sur le marché de la bourse des
valeurs, cet achat permet à celui qui a obligation lui donne droit à avoir un coupon
(intérêt perçu sur l’emprunt obligataire).
Banque centrale ne fait pas parti du système financier moderne. Elle a un certain rôle vis-à-
vis des marchés des capitaux. On va introduire cette banque eu centre du système financier.
Ce qui va passer par le système bancaire ont les appelles les financements intermédiaires.
Et les financements qui passent par marchés des capitaux on les appellera les financements
directs ou des intermédiaires.
Les banques commerciales ont le droit de se positionner sur les différents marchés
interbancaires, et en sont des acteurs majeurs, càd que en tant qu’acteur elles ont surface
financière importante et leur permet de vendre des titres et liquidités de façon importante.
Aucun des marchés ne leur ait interdit. Mais les agents financiers n’ont pas le droit d’aller
sur le marché interbancaire.
La BC va intervenir. Peut faire des interventions sur les différents types de marchés,
notamment sur le marché des changes, sur le marché monétaire.
2. Retour sur les conclusions de la théorie monétariste pour la politique des banques
centrales :
- La politique monétaire a bien une influence réelle à court terme, mais elle n’a pas
d’influence à long terme sur le taux de croissance ni sur le taux de chômage.
- A CT, sn influence est non maîtrisable
- Conclusion normative, prescription proposée par Fisher
S’abstenir d’utiliser la politique monétaire pour stimuler l’économie réelle (retour à la
position d’I Fisher)
D’où un seul objectif pour la politique monétaire : contrôler l’inflation
Isoler la BC des influences politiques (ex : statuts d’indépendance, gouverneur
difficilement révocable et à mandat long, voire mêmes règles constitutionnelles sur
l’inflation).
Fixer des objectifs stricts en matière d’inflation (ex : ciblage à 2%/an)
3. La politique monétaire auj : principes et fonctionnement contemporains
Statuts des banques centrales des pays avancés : France, US, UK, Allemagne, Japon, SEBC-
BCE. On est face à des BC devenues indépendantes du gouvernement, idée directe du
monétarisme. Objectifs variables des politiques monétaires des banques centrales. Faciliter
la croissance éco, stabilité des prix FED BC US. Selon certains de leurs aspects ces banques
peuvent montrer une certaine forme de l’influence monétariste mais dans d’autres aspects
ce n’es pas le cas.
Écarts possibles vis-à-vis des politiques effectivement menées vis-à-vis des statuts des BC.
On a des agrégats monétaire définis, et servent outils analyse à la masse monétaire. Munis
indicateurs agrégats monétaires, BC va faire une analyse monétaire
1. L’ « analyse monétaire » de la BCE => objectif pour M3 (+4,3%/an), indice des prix à la
consommation (INSEE pour la France)
2. L’analyse des indicateurs économiques et financiers complémentaires : salaires, prix
des matières premières, inflation sous-jacente = hausse des prix, hors ceux qui sont
taxés, indicateurs de confiance (consommateurs et entreprises)
La BCE : ses outils d’intervention, auprès des banques et sur le marché monétaire
- Les réserves obligatoires (rarement utilisé) : doivent déposer 2% des dépôts en zone
euro => pression sur la liquidité bancaire
- Les opérations de refinancement et les taux directeurs :
- Schéma général : prêt de monnaie centrale contre prise en pension de titres (=>
engagement de reprise des titres par la banque commerciale à terme) au « taux
directeur ». Tx directeur va avoir des effets sur l’économie via la cascade des taux
d’intérêts.
- Effets sur l’économie : exemple :
Tx d’intérêts directeurs
*Graphique*
Graphique :
10/03/2021 COURS 5
Attention : la structure par termes des taux d’intérêt peut parfois varier.
Illustration : Fed funds (court terme, accordés aux banques de second rang US) et bons du
trésor US, 2002-2012 :
Ligne noire : fed funds part d’août 2002 (28’ explication du graphique des fed funds)
Détente tx intérêt traduit sur les taux du bons de trésor.
Le taux vert et rouge proches, un financier
2e cas : Réévaluation
C’est horizontal, ça ne change pas, j’ai tjrs le même tx de change, mais il est révisable donc je
peux dévaluer ou réévaluer, tout en restant à l’horizontal. C’est révisable mais ça ne veut pas
dire que c’est obligé.
- Fixe
- Révisable : dévaluation ou réévaluation
t
Tx de change à l’incertain : l’appréciation du tx de change de la monnaie
nationale vis-à-vis de la monnaie étrangère.
Dépréciation du tx de change
Tx/€
3. Régime de change semi-fixe
Marges de fluctuations
Fixe dans semi-fixe car on est encore à l’horizontal. Cas de flexité molle car on
autorise des variations. Au milieu : tx de change pivot. Le bas où il ne faut pas
descendre plus bas et le haut, ne pas aller plus haut. Ça veut dire qu’il y a un marché
hybride.
Menace de sous-évaluation
La courbe bleue : cours pivot intervention de la BC
Tx/€
4. Couloir de change incliné
(ancrage réel)
Menace de surévaluation
intervention de la BC
t
Ex : Russie en 2015 : régime de change semi fixe non déclarer avec un tx de change
entre le rouble et l’euro sauf que l’inflation est devenue très importante et que le prix
Remarque : seul le régime de change flexible est compatible avec l’absence d’intervention de
la BC
On peut intervenir de 2 manières, pour piloter le taux de change de la BC :
1. Hausse des taux d’intérêt => nécessite de maîtriser les effets de la hausse des taux
sur l’économie intérieure.
2. Achat ou vente de devises contre de la monnaie nationale => nécessite de disposer
de réserves de changes en quantités suffisantes.
II) La balance des paiements, mesure des relations extérieures
Documents comptable retraçant les relations économiques entre résidents et non-résidents.
Structure en comptes principaux (courant, capital, financier)
17/03/2021
Compte de K, ici indique les éléments patrimoniaux (actifs qui ne sont pas financés,
richesse qui a augmenté ou baissé dans l’année)
- Transferts en K (remises de dettes, pertes sur créances) accepte de façon unilatéral
d’abandonner des créances internationales sur un débiteur
- Acquisition d’actifs non financiers (brevets, droits d’auteur)
On retrouve notre résultat initial (cf. introduction) : X-M = S-I lorsqu’on dégage un
excédent entre X et M alors on a aussi un excédent épargne et qui va se placer dans
le RDM. Inversement si M>X alors on est en déficit commercial, il faudra bien
financer ce déficit, on le fait en important de l’épargne elle est caractérisée par des
économies symétriques aux nôtres qui elles ont un M<X.
Pour les transactions courantes : certains nbr de restrictions pour les mouvementes liés aux
M, on peut convertir monnaie dans le cadre M que si on achet devises auprès d’une banque
autorisée. Inversement, X que si on s’engage à remettre des recettes en devises à une adm
d’Etat de devises étrangères et mettra à une banque autorisée puis nous mettra à
disposition monnaie la monnaie étrangère, ici le yuan. Traçabilité totale.
Les autorités chinoises imposent des mesure prudentielles : limites les risques des acteurs
éco. Consiste en 2 choses :
- Dettes en devises à l’étranger soit être rapportées et enregistre à AEDE.
- Plafonnement du montant des dettes, fixé par les autorités, indépendamment des E.
Une variation du tx de change nominal peut masquer une stabilité tx de change réel
Une stabilité tx de change nominal peut masquer une variation du tx de change réel.
Ex : Même exemple que ci-dessus mais le tx de change n’a pas varié situation ou en 2020-
2021, 1€ = 1$. Mais pdt 2020-2021 les prix ont augmenté aux US mais pas en EU. Ça traduit
quoi ?
Se mettre à la place d’un producteur de meuble aux US, on suppose prix ont suivi inflation
donc +10% si 100$ 2020 alors 110$ en 2021. Comme tx de change entre € et $ pas varié, si
veut X table alors doit convertir prix vente $ en €, il va tomber sur 110$.
Vendeur EU 100 2020 la table coute tjrs 100.
On observe que pdt l’année le producteur US à cause inflation chez lui et à cause
inflation pas compensé par variation du tx de change nominal et devenu 10% plus
cher que producteur EU. On appel ça une appréciation du tx de change réel. US perd
en compétitivité prix à cause de l’appréciation du tx de change réel de sa monnaie.
24/03/2021
Questions :
- Le taux de change nominal du R s’est-il déprécié entre N et N+1 ?
Du fait de la différence d’inflation entre la zone euro et la Russie, et parce que le tx de
change réel du rouble s’est apprécié de 10% dans l’année N. (cout production Russie
relativement à UE sont devenus + élevés
But : réduire les coûts de production par baisse des taux de change rend plus compétitif les
exportations.
On observe d’abord sur la courbe, une dégradation puis on atteint un plancher qui précède
une phase de redressement de la balance commerciale.
Faire le graphique
Faire le graphique
31/03/2021
Triangle incompatibilité de Mundell : même banque centrale peut pas avoir à la fois
avoir les 3 objectifs. Par contre peut suivre 2 des 3 objectifs.
- 1er sommet du triangle : fixité du tx de change, (fixe ou semi-fixe)
- 2e sommet liberté de circulation des K, économie libéralisée
- 3e : autonomie pol monétaire : une banque centrale autonomie de la pol monétaire
lorsqu’elle ne dépend pas de circonstances extérieures.
1. Côté droit : régime de change fixe, BC souhaite que monnaie soit ancrée
nominalement sur une monnaie extérieure pour stabiliser sa propre monnaie et veut
une autonomie pol mon. Mais ne pourra pas avoir liberté de circulation des K.
2. Côté gauche : souhaite tx de change fixe pour que monnaie soit stablement reliée
avec les monnaie que j’échange souvent et en même temps liberté (ménages et
entreprises) de choix du lieu où ils vont placer les K, mais pol mon ne sera plus
autonome et se déterminera par des conditions extérieures de l’économie nationale.
3. Côté bas : autorités monétaires conservent autonomie et obtiennent une liberté
circulation K et passer au tx de change flexible car pas de taux de change fixe.
Exemple de cas :
Cas 1 : US et zone € pratique
Cas 2 : Chine (jusqu’en 2016-2018) exemple de restrictions des circulations K contrôler
entrée et sortie des K étrangers. Absence de libre circulation K en Chine permet à BPC à
maintenir autonomie de sa pol monétaire tout en ayant forte stabilité de son tx de change
vis-à-vis du $.
Cas 3 : pays zone euro se fixe taux de change irrévocable en 1999. France, Allemagne et pays
de la zone euro, Sud-est asiatique et argentine années 1990 Russie 2006-2009, 2014-2015 ->
ont essayé d’ancrer leur monnaie
CHAPITRE 3 : LE SYSTÈME MONÉTAIRE ET FINANCIER
INTERNATIONAL (SMI)
La théorie : système qui s’auto-équilibre correction auto des déséquilibres des échanges –
l’exemple des relations FCE et UK.
Excédent
courant
français
Afflux d’or dans les caisses Déperditions d’or dans les caisses
des banques françaises des banques britanniques
Remarque : Les cycles monétaires vont avoir des impacts sur les cycles réels. Ces corrections
monétaires provoquent des fluctuations d’activité réelle (cycles expansions en phase de
hausse création mon /contractions en phase baisse de création monétaire).
La stabilité de la valeur de la monnaie garantie par les comportements des agents. Établi et
garantie à LT car nbr suffisant des agents éco ont des anticipations et comportements
convergents. Continuer à utiliser l’€, donc comportements continue à sa stabilité.
Quelles sont institutions de régulation de comportements d’échanges monétaires ?
Qu’est-ce qui se permet la correction auto des échanges dans le fonctionnement de l’étalon
or ?
07/04/2021
Vidéo :
- 1er membre Système inter à BW pas bcp mais ça s’accroitre dans les année 2000.
- Idée de tx fixe (quasi-fixe), idée qu’il faut stabiliser les taux de change pour contrer
contre l’instabilité monétaire
- Il y a des institutions financières inter créées à BW, pour ne pas reproduire les erreurs
des années précédentes, pour avoir une coordination il faut des institutions pour
obliger aux états de se conformer à certaines règles.
Système mis en place par les alliés aux US est mis en place avant la 2 e guerre mondiale.
- 2e GM => nouvelles modifications des réserves d’or et de changes des banques
centrales.
- Conférence inter en juillet 44 : construction système monétaire inter de l’après-
guerre, dans le bu de ne pas reproduire les erreurs du passé
- 2 positions en présence : J.M Keynes et H. White
- Accord sur 2 positions
Stabilisation des tx de change, il faut imaginer autre système que l’étalon or mais qui
a les mêmes propriétés
Créer des institutions financière internationale pour régulation
- Divergences :
Proposition de Keynes qui veut créer un substitut à l’or : un actif monétaire qui serait
accepter partout => Une monnaie internationale (que pour les échanges inter,
commune mais pas unique) émise par une banque supranationale.
H. White propose retour à l’étalon de change-or modifié. L’institution supranationale
ne soit pas une banque mais un fond commun dans lequel les différents États vont
apporter des ressources pour lui donner sa capacité d’action mais n’aura pas de
prérogatives comme une banque
Les états membres vont cotiser (quote-parts) au FMI et la somme va constituer le K
du fond. Les pays pour constituer est la représentation éco de chaque pays (calculer
en fonction du PIB). Ces QP détermine les droits de vote dans le FMI. ¼ versé en or, ¾
en devises convertibles en or.
Libre convertibilité pour les transactions courantes, pas d’obligation pour les
transaction en K.
Parités semi-fixes (mais ajustable) définies en référence à l’or ou à une monnaie
convertible en or
Marge de fluctuations : +/1% autour du cours pivot
Coordination :
Engagements de chaque BC d’un Etat membre à défendre le cours officiel de sa
monnaie.
- 1979 : nouveau gouverneur Fed -> Paul Volcker. Priorité à la lutte contre l’inflation
(monétarisme) donc mettre en place politique monétaire restrictive, hausse des taux
d’intérêts et atteindre objectif pp de réduire l’inflation.
- Incertitude / taux de change : certains pays choisissent l’ancrage nominal sur une
monnaie de référence (en générale le $) : Argentine, Mexique, Russie, Asie du Sud-
est.
RQ : tous les pays cités vont subir une crise financière majeure dans les années 90 :
Mexique (1995), Asie du Sud-Est (1997), Russie (1998), Argentine (2000)
- Causes : différentiel d’inflation, inflation > au monnaie de référence, les prix
augmentant plus vite, la compétitivité national est entamée par le fait que l’ancrage
nominal ne permet pas de compenser le différenciel d’inflation.
Déséquilibre qui touche d’autres actifs comme l’immobilier en Asie, crise csq sur bulles
financières. Hausse des prix injustifiée, marché financier phénomène de spéculation entraine
déséquilibre fort en général corriger par une crise.
Variations prix matières premières : Comme la Russie, a joué rôle déclenchent crise russe en
1998
- En Europe aussi : répétition des crises de change :
1992, lire (Italie), livre sterling, et 1993 le franc français => élargissement des marges
de fluctuation
Poursuite de l’intégration monétaire : acte unique 1986 (pose obj de l’intégration
monétaire), libre circulation des K dans la CEE en juillet 1990.
Aboutissement au traité de Maastricht 1992 : 5 « critères de convergence » Pour
pouvoir fusionner sa monnaie et les autres monnaies des autres pays de l’UE (3
critères monétaires et 2 critères budgétaires)
- critères monétaires : inflation, taux d’intérêt, stabilité des changes
Critères budgétaires : déficit budgétaire et dette publique
- Création de l’euro en 1999, mise en circulation de l’euro fiduciaire le 01/01/2001
pour 11 pays (nombre porté à 19 en 2015
Cette crise financière nous pose des questions sur l’instabilité monétaire inter
Comment analyser l’instabilité monétaire inter et les différents types de crise qu’elle
peut entrainer ?
Quelles csq en tirer pour les politiques monétaires, budgétaires et financières ?
Dans un régime de croisière dans un rég éco on aura des décisions spontanées mais aussi par
les institutions.
- Exemples de régulation :
Ex 1 : hausse des prix d’un actif => baisse de D, hausse de O => retour au prix initial
Ex 2 : endettement d’un agent économique => dépassement d’un seuil d’alerte =>
impossibilité de nouveaux prêts & désendettement.
Régulation : Mesure correctrice pour garantir la cohérence….
- Survient après des opérations de « gré à gré » ou sur les marchés financiers
(nationaux ou internationaux) Collectifs qui ont affaire les uns aux autres et échanges
disponibilités financières
- Un emprunt est tjrs assorti de garanti (un collatéral) par des actifs possédés par
l’emprunteur (ex : créateur entreprise va banque pour demander emprunt pour
fiancer création entreprise banquier prêt 10K pour acheter des machines quelles
garantie ? -> tout le matériel acquis, machines utilisés en collatéral en cas de
défaillance de sa part.
Crise de solvabilité « individuelle » (particulier, entreprise) possible si :
1) Affaiblissement de la capacité de remboursement (baisse des revenus de
l’emprunteur ou hausse des charges de remboursement)
2) Chute de la valeur des actifs mis en garantie (collatéral)
Comment condition de cette crise se sont mise en place ? et comment ça s’est propagée et
ce que ça a engendré.
2000’s période croissance éco, mais période qui a connu croissance vive pour pays riche sur
une période assez longue.
- Hausse des prix de l’immobilier aux US : secteur qui croit de manière importante
« quand le bâtiment va, tout va ». Cette hausse de prix immo dépasse la hausse des
prix moyens.
- Cela entraine Effet de richesse (croissance patrimoine agent éco, richesse augmente
et capacité d’emprunt augmente) et soutien à la conso ce qui alimente la croissance
éco.
- A l’intérieur du marché intérieur se crée un nv marché : crédits immobiliers
« subprimes » (décalage de remboursement et collatéraux) Les organismes préteurs
prêts à proposer de nvx prêts => entraine un décalage dans les remboursement des
échéances des prêts. Les garanties (collatéraux) apportés a ces emprunts immo sont
garantie dont prix est anticiper à la hausse. Anticipe tous les deux le prix du bien
acquis. Décalage remboursement et anticipation huasse prix des collatéraux qui va
diffuser les crédits immo subprimes à des ménages qui étaient locataires car revenus
trop faible
- « Dérivés de crédits » sur les places financières off-shore (rôle des filiales de grandes
banques occidentales) vont avoir du succès
- Bulle spéculative (marché autoréférencé) dynamique de croissance des prix
autoréférencé. Ce qui justifie la hausse du prix de l’actif coté sur e marché est la
hausse passé du prix de cet actif. Dans bulle on oublie les fondamentaux et se
détache à tout ce qui peut nous conduire à évaluer de manière objective.
On aboutit à une déconnexion des prix vis-à-vis des « fondamentaux »
- Price to market (comptabilité anglo-saxonne) = si veut enregistrer dans comptes les
valeurs des actifs on peut utiliser les actifs d’auj. => gonflement des bilans et
« collatéraux »
Où peut s’arrêter la hausse des prix ?
Les effets :
- Pas de crise bancaire systémique, limitation de la crise éco 2009
- Mais récession et hausse généralisée du chômage malgré la politique contra-cyclique.
Sans pol contra-cyclique la crise serait bcp plus grave.
- Pour mettre en place ces politiques -> Hausse des déficits budgétaires des États
(notamment Grèce)